19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

La traditionnelle exposition d’Art Contemporain s’expose au Cloître Saint Louis d’Avignon jusqu’au 26 mars. Comme chaque printemps, la Maison des Arts Contemporains d’Avignon (MAC’A) investit cet espace très prisé d’Avignon.

Pour cette 28e édition, fidèle à son rôle de révélateur de talents, l’association met en lumière de jeunes artistes, pour promouvoir l’art contemporain. Il n’y a pas que la volonté de soutenir des artistes locaux – ni masculins exclusivement- mais il se trouve que les 5 artistes choisis parmi la douzaine de « prétendants » sont tous de la région Sud (Marseille, Montpellier et Toulouse) et parmi eux,  2 ont fait leurs études au Lycée Aubanel d’Avignon. Ils sont tous issus d’ Ecole d’Art alors que ce n’est pas une obligation.

La MAC’A ?
Depuis 1995, la MAC’A l’ association loi 1901 MAC’A, participe activement à la promotion, auprès du grand public, de l’art contemporain souvent jugé impénétrable, énigmatique voire dérangeant. L’association compte près de 90 adhérents et plus de 400 sympathisants qui participent chaque année à une ou plusieurs des différentes activités proposées. Elle facilite ainsi les échanges tant au niveau de la découverte que de la compréhension des créations artistiques
contemporaines. A ce titre, elle organise notamment des visites commentées de musées, d’expositions, voire de biennales, ainsi que des découvertes d’ateliers d’artistes, des conférences et autres activités toujours autour de l’art contemporain.

Comment sont choisis les artistes exposés ?
« Nous sommes 12 au Conseil d’Administration de la MAC’A, tous passionnés d’Art Contemporain. Chacun apporte une idée, un thème. Le mot «jeune» a émergé. L’année dernière le thème était «Elles» , une autre année «la sculpture dans tous ses états». Quand on est d’accord sur le thème, on ne fait pas un appel à candidature. On va chercher l’artiste, on fait des propositions de noms. La jeunesse était cette année une évidence mais avec «Emergence» on questionne aussi les nouvelles formes artistiques, les nouveaux intérêts (la nature, l’écologie) et on se pose aussi la question : Que sont ils devenus après leurs études artistiques ? »

«Emergence» ou comment mettre en lumière 5 jeunes artistes
Ils seront cinq à exposer leurs œuvres sur les trois niveaux de ce lieu prestigieux qu’est le Cloître Saint-Louis : Romain Lortal  de Toulouse, Pablo Rigault-Béligand , Kent Robinson et Cyprien Schaffner de Marseille et Paul Rousseau de Montpellier. Début de la visite débute au rez-de-chaussée à gauche dans la cour et se poursuit de  au 1er et au 2e étage. Toutes les œuvres sont à la vente.

Responsables et membres de l’association Maca’ lors de la conférence de presse

Cinq garçons dans le vent…..de recherches artistiques et de questionnements

Romain Lortal, de la bombe au pinceau
Romain Lortal,  doyen de cette exposition (34 ans !) réside et travaille à Toulouse. Il œuvre depuis plus de 20 ans dans le graffiti et le street art mais désormais il est peintre sur toiles. Il va investir tout le rez-de-chaussée du Cloître en créant des anamorphoses (un peu comme les mobiles de Calder) et nous proposer une installation étonnante.

Kent Robinson, plasticien et calligraphe
Kent Robinson réside et travaille à Marseille. Il a inventé un nouvel alphabet ‘Le cyrillatin’ mélange de latin et de russe. Il nous propose au premier étage, une installation éphémère au sol, des lettres en relief en plâtre. La première phrase du Petit Prince de Saint Exupéry sera également à décrypter avec un mode opératoire fourni !

Paul Rousseau, graphiste de formation
Paul Rousseau réside et finit ses études aux Beaux Arts de Montpellier. Il vient du monde de la BD et s’en inspire. Il fait sur du bois des BD au feutre. Cette année, il s’est inspiré d’Astérix le Gaulois et nous présente quelques bulles. Avec des matériaux de récupération, il crée également des personnages hybrides qui accompagneront le visiteur.

Pablo Rigault-Béligand, photographe
Pablo Rigault-Béligand réside et travaille à Marseille. Il est photographe et ses photos très architecturales, très graphiques, aux contrastes extraordinaires seront exposées au 2e étage du Cloître.  Il arrive à mettre en valeur l’inutile. Les 8 tableaux qu’il propose seront des surprises car ce sont toutes des nouveautés. 

Cyprien Schaffner, spécialiste du pigment naturel et sculpteur
Il réside et travaille à Marseille. Il peint sur des tissus qu’il tend sur des armatures en fer. Il ne peint qu’avec des pigments, proposant ainsi des paysages. C’est donc un peintre figuratif qui aime collecter les matériaux sur le terrain. Il nous présente également une vidéo, concert de flûte en bois.

Restitution d’atelier
Paul Rousseau et Cyprien Schaffner, anciens élèves d’Aubanel, ont répondu présents pour animer un atelier avec les élèves de l’option arts plastiques du lycée Aubanel. Les travaux seront exposés dans les sas des espaces de l’exposition.

Des visites guidées
Une des missions de l’association est aussi de sensibiliser les enfants à l’art. C’est pourquoi la MAC’A invite les professeurs d’Arts plastiques des établissements d’enseignement d’Avignon à venir à l’exposition avec leurs élèves. Ils y sont accueillis et guidés par une conteuse qui leur propose une rencontre avec l’art, pleine de magie. Avec la même volonté d’ouverture, la MAC’A accueille des adultes membres d’associations de solidarité qui, cette fois, seront accompagnés par des médiateurs-trices ou des membres actifs de la MAC’A.

Et animées
Des visites guidées seront animées par Candice Carpentier, élève de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA) pour assurer la médiation, expliquer la démarche de l’artiste afin de comprendre le processus de création. Chaque visite durera 1h15 et aura lieu tous les samedi et dimanche à 14h30.

Les infos pratiques
Samedi 11, 18, 25 mars.14h30. Dimanche 12, 19 et 26 mars. 14h30. Emergence. Jusqu’au 26 mars. Du mardi au dimanche. 14h à 18h. Espace du Cloître Saint-Louis, 20, rue du Portail Boquier. Avignon. m.a.c.avignon@gmail.com Site et blog MAC’A : www.mac-a.org

Exemple de Street art avec Romain Lortal

Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

Anaïs Muller et Bertrand Poncet, alias Ange et Bert de retour sur la scène avignonnaise
Souvenez-vous ! En 2021, nous avions pu découvrir Ange et Bert au théâtre des Halles dans «  Là où je croyais être il n’y avait personne », spectacle primé au Festival Impatience qui récompense et encourage les démarches scéniques innovantes. Ce spectacle fut d’ailleurs programmé lors du Festival d’Avignon 2022 au Gymnase Aubanel. Ils partaient alors sur les pas de Marguerite Duras.

Scandale et Décadence, troisième volet des traités de la perdition. entraîne nos deux protagonistes à marcher dans les pas de Marcel Proust
Voici des gens de la lune qui décortiquent les mécanismes de la fiction pour comprendre comment l’œuvre et l’humain se construisent. Une pièce où joue à faire du “théââââtre“, du théâtre autrement. Il s’agit de questions existentielles, d’humour décapant et de voyage à Kinshasa. Un univers sensible et poétique se déploie alors sur scène traversant les lieux et les pensées décelant la part innommable de l’humanité. Les artistes interrogent la capacité du théâtre à participer à la réinvention du monde.

Scandale et décadence. Samedi 11 décembre. 20h. 5 à 22€. A partir de 15 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com
MH


Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

A l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme qui aura lieu ce mercredi 8 mars 2023, maître Jean-Maxime Courbet, bâtonnier du Barreau d’Avignon a invité ses consoeurs et confrères à prendre la plume pour illustrer le propos. L’article qui suit, évoque la féminisation des noms des fonctions par Cécile Biscaïno, Avocate au Barreau d’Avignon.

L’évolution d’un droit tient parfois à la symbolique
Depuis de nombreuses années, je précise lorsque je me présente : « je suis avocate ». Je suis avocate, j’exerce la profession d’avocat. C’est généralement toujours la fonction qui est visée. La fonction encore systématiquement masculine lorsqu’elle est évoquée. Comme d’ailleurs la plupart des professions tardivement accessibles aux femmes.

Pour autant, cette profession s’est largement féminisée à tel point que les hommes sont désormais en infériorité numérique à l’instar de bon nombre de professions juridiques. A ce sujet, le 28 février 2019, l’Académie française a adopté à une large majorité le rapport sur la féminisation des noms de métiers et de fonctions. Cette dernière exposait :

«En ce début de XXIe siècle, tous les pays du monde, et en particulier la France et les autres pays entièrement ou en partie de langue française, connaissent une évolution rapide et générale de la place qu’occupent les femmes dans la société, de la carrière professionnelle qui s’ouvre à elles, des métiers et des fonctions auxquels elles accèdent sans que l’appellation correspondant à leur activité et à leur rôle réponde pleinement à cette situation nouvelle. Il en résulte une attente de la part d’un nombre croissant de femmes, qui souhaitent voir nommer au féminin la profession ou la charge qu’elles exercent, et qui aspirent à voir combler ce qu’elles ressentent comme une lacune de la langue. »

«Et les femmes membres du barreau répugnent encore très largement à être appelées « avocates », bien que cette forme soit reçue de longue date dans l’usage courant et ait été enregistrée par tous les dictionnaires (elle est attestée pour la première fois au XIIIe siècle et est introduite, au sens moderne, dans la 8e édition du Dictionnaire de l’Académie). Le même constat pourrait a fortiori être dressé pour le terme « bâtonnier ».

Dans le domaine de la justice, la féminisation semble pourtant passée aujourd’hui dans l’usage, bien qu’aucune féminisation systématique ne se constate encore chez les notaires, les huissiers de justice, les experts près les tribunaux ou les commissaires-priseurs – les formes féminines rencontrant les mêmes résistances que le terme « avocate ».

DR

La Cour de cassation a exprimé le souhait de se conformer aux recommandations de l’Académie française en matière de féminisation des noms de fonctions et titres en usage dans les juridictions françaises. Or on observe encore quelques hésitations de l’usage : pour désigner une femme exerçant la fonction d’avocat général, le recours à la forme féminine (« avocate générale ») n’est pas systématique, l’emploi du masculin subsistant bien souvent dans l’usage courant. La même réserve vaut pour certaines formes auxquelles l’oreille n’est pas accoutumée (ainsi le féminin « substitute » semble rarement employé). »

Alors, lorsque l’on est une femme, doit-on continuer à dire que l’on est avocat ?
Concrètement, le Conseil national des barreaux, lors de son Assemblée Générale du 9 décembre 2022, a, par résolution, adopté un Projet de décision à caractère normatif n° 2022-001 portant insertion d’un article préliminaire dans le titre premier du Règlement intérieur national (R.I.N.) de la profession d’avocat.

Il s’agissait plus précisément de normaliser la féminisation des termes « bâtonnier » ou « vice-bâtonnier » ou « avocat ». Après concertation des barreaux, syndicats professionnels et organismes techniques, un article préliminaire au titre premier sur les principes essentiels de notre profession a donc été inséré par la DCN n° 2022-001, publiée au JO du 4 février 2023.

Ledit article préliminaire dispose : « Lorsque les dispositions du règlement intérieur national mentionnent les termes « bâtonnier » ou « vice-bâtonnier » ou « avocat », elles doivent être entendues comme s’appliquant à « la bâtonnière » ou à « la vice-bâtonnière » ou à « l’avocate » au choix de l’intéressée. » Le point de vue est évidemment différent selon que l’on se place du côté de la fonction ou de l’état. Pourtant dans l’Avocature, les règles déontologiques fortes qui nous obligent quotidiennement ne prennent pas fin dans la fonction mais nous accompagnent toujours dans nos vies personnelles. Il me semble en effet que le métier d’avocat exige des qualités professionnelles et humaines qui dépassent la simple fonction.

Et être avocat c’est bien souvent donner l’entièreté de son être à sa fonction. Mais peu importe car ce qui est fondamental c’est d’être libre de son choix, de pouvoir exercer ses droits. Alors se dire avocat ou avocate est aujourd’hui une liberté normalisée qui, d’une certaine façon, rend hommage à toutes celles de nos Consoeurs qui se sont battues pour accéder et exercer une profession longtemps réservée aux hommes.
MH


Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

André Morel, journaliste, écrivain et metteur-en-scène célèbre le presque bi-centenaire de la naissance du grand entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-2023). Pour rendre hommage à cet homme très connu et admiré jusqu’au Japon, le comédien lira des extraits des Souvenirs entomologistes dont, notamment, L’installation à l’Harmas de Sérignan-du-Comtat ; L’incroyable épopée sisyphienne du Scarabée sacré qui roule sa bouse ; La vision de Fabre sur l’avenir de l’Homme. S’appuyant sur la dramaturgie inhérente au texte, André Morel rappelle quelques faits marquants des 92 années de son existence.

Les infos pratiques
Mercredi 8 mars à 16 heures. Museum Requien. 67, rue Joseph Vernet à Avignon. Entrée libre. Durée : 1 heure. Inscription obligatoire au 04 13 60 51 20.

En savoir plus sur le Musée Requien
Le Muséum Requien porte le nom de son fondateur Esprit Requien (1788-1851) qui, passionné de sciences naturelles, de beaux-arts et bibliophile averti donna ses collections à la Fondation Calvet pour les offrir à ses concitoyens.

Les collections d’histoire naturelle, rassemblées en l’hôtel de Raphaélis de Soissans dans les années 1940, compteraient désormais 1,2 million de spécimens. L’herbier de Requien, à lui seul, est estimé à 150 à 300 000 plantes. Les minéraux, roches, fossiles, coquilles complètent cette collection historique et scientifique où les chercheuses et les chercheurs trouvent matière à étude. Depuis lors, les achats de la Fondation Calvet et de la Ville d’Avignon, complétés par des dons de particuliers ou d’associations à l’une ou à l’autre, sont venus enrichir cet ensemble naturaliste.

A l’occasion d’expositions ponctuelles, les artistes et plasticiens trouvent dans ces collections matière à expliquer le monde autrement.
MH

André Morel

Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

Rencontre du violon et du flamenco avec le compositeur et violoniste Yardani Torres Maiani
En flamenco, la falseta est une brève section instrumentale, généralement assurée par la guitare, entre les parties chantées. Le violon n’étant ni tout à fait une voix, ni tout à fait une guitare, comment l’intégrer dans l’univers du flamenco ? Voici le défi que se sont lancé Yardani Torres Maiani et Marc Crofts, en passant par une étude et une déconstruction des éléments propres à cette musique, les deux musiciens ont mis en place une véritable grammaire du violon flamenco.

Une « Falsetas » de compositions originales et traditionnelles
Le duo propose un programme de compositions originales, fermement ancré dans des formes traditionnelles, tout en utilisant des moyens contemporains.« Falsetas », c’est la rencontre du violon et du flamenco, mais aussi un dialogue nourri par l’influence de la musique classique et du jazz que sublime la danse flamenco.

Propositions
Le festival Andalou propose du Flamenco,de la Musique arabo-andalouse, de la Musique de la Méditerranée, du Cinéma, des expositions, des spectacle jeune public, des conférences, des ateliers et de la gastronomie.

Les infos pratiques
Festival Andalou. Samedi 11 mars. 20h30. 5 à 12€.  Centre Départemental. 746, route du Stade.( suivre CLAEP) Rasteau. Tout le programme ici. 04 32 40 33 33. spectacle.vivant@vaucluse.fr
MH


Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

Le club de jazz avignonnais, l’AJMI continue sa belle aventure commencée depuis plus de quarante ans

Le jazz et la musique improvisée au mieux de sa forme en ce début d’année
La deuxième partie de saison de l’AJMI a démarré fort avec des salles pleines pour le concert d’ Emile Parisien et de Roberto Négro et celui jeudi dernier de Marc Copland et Jean-Charles Richard avec comme invitée Clauda Solal. Autant le premier duo était un concentré d’énergie foudroyante qui nous a emportés vers des univers improbables,  autant le second duo « augmenté » était un nectar de sensualité et de mélancolie. Claudia Solal par sa présence a incarné à elle seule la poésie dégagée par cette « Etoffe des rêves » qui n’usurpe pas son nom. Le décès du saxophoniste Wayne Shorter à 85 ans ce même jour a achevé de rendre cette soirée mémorable où l’émotion était palpable.

Le meilleur moyen d’écouter du jazz, c’est d’en voir ! Et d’être curieux
Les affiches qui fleurissent sur les panneaux de la ville et le nouveau programme nous incitent déjà à être curieux « Ceci n’est pas une grosse caisse » – à la manière de « ceci n’est pas une pipe de Magritte – invite à dépasser nos à-priori sur le jazz et les musiques improvisées et à ouvrir le champ des possibles musicaux.

Continuer à être curieux  car ces musiques ne seront qu’à l’Ajmi
Le directeur Julien Tamisier et son équipe ont su nous mettre l’eau à la bouche lors de la présentation de la deuxième partie de la saison. Hasard de la programmation ou des rencontres, ces concerts  seront pour la plupart inédits, non enregistrés – ou  peut-être plus tard sous le label de l’Ajmi Live –  et donc uniques ! Pour  chaque spectacle, il y a des  noms familiers mais les projets sont  récents et innovants. Ils ne demandent qu’à s’essayer pour certains devant le public de l’AJMI bien connu pour sa bienveillance mais aussi son exigence depuis plus de quarante ans de son existence.

Il y en aura donc pour tous les goûts 
Fabrice Martinez ( trompette, bugle) vu récemment à l’Opéra Grand Avignon dans le quartet de Thomas de Pourquery, s’approprie Stevie Wonder avec une équipe du Sénégal, le be-bop et le swing s’invitent dans le quartet du pianiste Sébastien Lalisse avec le batteur local Fred Pasqua qui vient pourtant à l’AJMI pour la première fois. L’exploration d’un «  Bestiaire » par le saxophoniste Matthieu Donarier nous donne l’occasion de retrouver le violoncelliste Karsten Hochapfel  ( Archetypal Syndicate récemment en sortie de résidence à l’AJMI). Des expériences autour du trombone avec Nicolas Grymonpez et son Grym’sJazz Trombone Project, l’Occitanie à l’honneur avec les frères Soletti, guitare et voix, un quartet franco-polonais «  Lumpeks » qui nous entraînera vers les Balkans, une carte blanche au Collectif Discrète….tous ces projets sont proposés en concert les jeudis soir.

L’AJMI, ce n’est pas seulement des concerts
Nous reviendrons dans un prochain article sur ces  pas de côtés toujours appréciés: jazz stories, jam session, ajmi mômes, les ateliers de pratique vocale, le Son des Peuples en avril, les midis-sandwichs en mai et juin.

Le trio du saxophoniste Julien Soro ce jeudi à l’AJMI
Après son hommage à Wayne Shorter en quartet en 2022, il nous revient en trio avec ses amis de longue date Ariel Tessier à la batterie et Stephan Caracci au vibraphone auquel il s’associera  également au clavier pour nous proposer »Players » qui s’aventure dans l’univers sonore de Tom Waits. Encore une belle soirée en perspective à ne pas rater car peut-être unique !
Jeudi 9 mars. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4, Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.  www.ajmi.fr
MH


Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

William Mesguich met en scène et interprète «  Dans les forêts de Sibérie »
William Mesguich nous fait revivre sur scène l’expérience exceptionnelle de l’écrivain-aventurier Sylvain Tesson qui, parti loin de la cité et de la foule, a fait le choix de s’isoler au milieu des forêts de Sibérie, là où ses seules occupations physiques sont de pêcher pour se nourrir et de couper du bois pour se chauffer. Il y réapprend le bonheur de la lecture et de la réflexion solitaires. Avec poésie et une pointe d’humour, il nous entraîne dans sa cabane, avec l’immensité comme horizon et le silence comme partenaire.

Un texte lumineux de Sylvain Tesson pour appréhender le monde autrement
Un hymne à l’ailleurs, à la poésie, à la beauté, qui nous fait appréhender le monde avec un regard neuf et abandonner nos repères habituels, un texte lumineux qui raconte l’altérité et dévoile le monde dans le vent et la neige.
Vendredi 10 mars. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII.12, Rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97.  atp.avignon@gmail.com   www.atp-avignon.fr
MH


Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

Le palais des papes et le pont d’Avignon viennent de se voir attribuer le label ‘Accueil vélo’ mis en place par France vélo tourisme. Cette marque nationale, développée à l’origine en partenariat avec le comité régional du tourisme Centre-Val de Loire, « garantit un accueil et des services de qualité le long des itinéraires cyclables pour les cyclistes en itinérance ».
Le label concerne ainsi notamment les hébergeurs, les loueurs de cycles, les réparateurs de vélos, les offices de tourisme, les restaurateurs et les sites de visite et de loisirs.
Un établissement marqué ‘Accueil vélo’, c’est donc la certitude pour le cyclotouriste qu’il soit situé à moins de 5km d’un itinéraire vélo, qu’il dispose d’équipements adaptés aux cyclistes (abri vélo sécurisé, kit de réparation…), qu’il propose un accueil chaleureux (informations pratiques, conseils itinéraires, météo etc…) et qu’il fournisse des services dédiés aux voyageurs à vélo (transfert de bagages, lessive et séchage, location de vélo, lavage de vélos…).

Les offices déjà labellisées depuis 2020
Si depuis janvier 2020, l’Office de tourisme d’Avignon et celui du Grand Avignon sont labellisés cela ne l’était pas encore pour les deux sites phares patrimoniaux de la cité des papes. C’est désormais chose faite pour les deux monuments médiévaux situés sur la Via Rhôna.

Pour cela, et au-delà de leur qualité d’accueil, les gestionnaires du palais et du pont se sont engagés à fournir plusieurs services spécifiques et gratuits aux cyclotouristes. A savoir :
· 13 emplacements sécurisés et gratuits de stationnement pour les vélos sont accessibles au parking du Palais des Papes, situé sous le monument et à 2 minutes à pieds du Pont d’Avignon. Le parking surveillé est ouvert 24/24h et 7/7j,
· des arceaux-vélo en plein air sont positionnés à moins de 100 mètres du Palais des Papes et devant le Pont d’Avignon,
· des renseignements et conseils peuvent être fournis par les agents des sites sur les itinéraires existant à proximité,
· la brochure ‘Avignon à vélo’ est désormais disponible au Palais des Papes et au Pont d’Avignon.
· de la documentation téléchargeable sur le site web de l’office de tourisme sur les différents itinéraires vélos d’Avignon et alentours au départ du Palais et du Pont,
· un kit de réparation ainsi qu’une pompe sont mis gratuitement à disposition des cyclotouristes au Parking du Palais des Papes,
· la possibilité de recharger gratuitement les batteries de VAE au parking du Palais des Papes (les batteries ne sont toutefois pas conservées en dehors des heures ouvrées).

L.G.


Avignon, Quand l’art contemporain s’expose au Cloître Saint-louis

Avec 43 000 nouveaux cas et 17 000 décès par an, le cancer colorectal est le 2e cancer le plus meurtrier. C’est également le 2e cancer chez les femmes, après le sein, et le 3e cancer chez les hommes, après la prostate et le poumon. Vous l’aurez compris, Mars est traditionnellement le mois du dépistage du cancer colo-rectal.

Ainsi, Sainte-Catherine, l’Institut du cancer Avignon-Provence propose des temps forts l’appréhender et, surtout, inviter le grand public à faire de la prévention. Au programme : des Conférences grand public ; des Témoignages de patients sur les essais cliniques ; L’Importance et les enjeux du dépistage car la région PACA, n’est pas très bonne élève. En cause ? 7 personnes sur 10 ne se font pas dépister. Il est donc nécessaire d’informer, de sensibiliser et de lever les réticences. Le cancer colorectal tue 17 500 français chaque année -1 décès toutes les 1/2heures- alors que la plupart de ces décès sont évitables.

Mercredi 8 mars 2023 – Conférence Grand Public – 18h30 à 20h30
Amphithéâtre de Sainte-Catherine
Deux grandes thématiques seront abordées : les enjeux du dépistage et les essais cliniques avec plusieurs témoignages de patients.
Inscription obligatoire en présentiel sur : https://marsbleu.isc84.org
Possibilité de visionner cette conférence en live sur la page Facebook ou le compte YouTube de Sainte-Catherine.

Mercredi 16 mars 2023 – Conférence Grand Public – 13h à 14h
Amphithéâtre de Sainte-Catherine
Les bénéfices d’une activité physique adaptée sur la prévention du cancer colorectal.
Conférence en présentiel et à destination principalement des patients, aidants et du personnel de Sainte-Catherine. Inscription obligatoire sur : https://conference.isc84.org

Mercredi 22 mars 2023 – Journée d’information sur le dépistage – 9h à 12h et 14h à 16h Accueil A de Sainte-Catherine
Consultations de conseils gratuites et sans rendez-vous par 4 gastro-entérologues.

Les cancers digestifs à Sainte-Catherine
Sur les 3 150 nouveaux patients reçus annuellement à Sainte-Catherine, 540 sont atteints d’un cancer digestif. En 2022, 130 patients ont ainsi été inclus dans un essai clinique. L’unité fonctionnelle Onco-Digestif prend en charge ces cancers avec 1 oncologue radiothérapeute, 1 oncologue digestif et 1 oncologue médical.

Cependant la participation au dépistage est encore insuffisante
Le dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans, soit environ 16,5 millions de personnes. Tous les 2 ans, elles sont invitées, par courrier, à réaliser un test de dépistage qui consiste en la recherche de sang occulte dans les selles grâce à un bâtonnet qui est ensuite à replacer dans un tube hermétique garantissant sa conservation. Ce test, facile d’utilisation ne nécessite qu’un seul prélèvement et se fait chez soi.

Un cancer qui touche femmes ou hommes
Ce cancer touche aussi bien les hommes (55%) que les femmes (45%). Dans 90% des cas, il peut être guéri, particulièrement s’il est détecté à un stade précoce. Pourtant, selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France, le taux de participation au programme national de dépistage reste bien en-dessous des recommandations européennes d’un seuil minimum de 45%. Il était de près de 35% sur la période 2020/2021. Si 45% des personnes se faisaient dépister la mortalité pourrait baisser de 15%, soit environ 2 550 décès évités.

En savoir plus
L’Institut du cancer prend en charge, dans le cadre de son unité onco-digestive : les cancers colorectal, de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, du foie, du canal anal, de la vésicule biliaire, de l’appendice, du côlon et de l’intestin grêle. Dans le cadre de l’unité thoracique, le cancer du poumon et bronchique. Dans son unité Onco-ORL-Neuro les cancers des sinus, cavité buccale, glandes salivaires, pharinge, de la langue, des oreilles, du larynx, des amygdales, du cerveau. Dans son unité Onco-sein-gynéco : les cancers du sein, de l’ovaire, de l’endomètre, du col de l’utérus, de la vulve. Dans son unité Onco-urologie les cancers de la prostate, de la vessie, du rein et du testicule. Et dans on unité Onco-hématologie, mélanomes et sarcomes, la leucémie.

Les infos pratiques
Sainte-Catherine, Institut du cancer. 250, Chemin de Baigne-pieds à Avignon. 04 90 27 61 61
MH

DR

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/133/   1/1