‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Panier des Sens en Provence, marque familiale de cosmétique d’origine naturelle made in Marseille vient de s’installer à Avignon, 7 place du change et à l’Isle-sur-la-Sorgue, 30, rue Carnot.
Son inspiration ? La douceur de vivre et le bien-être de la Provence ainsi que son engagement pour créer des soins naturels en collaboration avec des récoltants, producteurs et fabricants locaux dans le respect de l’environnement. C’est ainsi que les soins corps et visage contiennent entre 95% et 100% d’ingrédients d’origine naturelle. La nouveauté ? L’entreprise marseillaise vient de lancer une gamme de parfums d’intérieur naturelle et éco-conçue.
Avignon & l’Isle-sur-la-Sorgue La franchise d’Avignon est dirigée par Philippe Richoux avec Virginie Belley, responsable de la boutique. Ils proposent de découvrir leur orgue à parfums, dans une ambiance conviviale assortie d’une remise de 10% des produits lors de cette soirée d’inauguration. La boutique Panier des sens à l’Isle-sur-la-Sorgue est tenue quant à elle par Sophie Lemoine.
Ce qu’on y trouve Panier des sens propose de la cosmétique naturelle corps, visage, mains, savons et eaux de toilette ainsi que des eaux de toilette et des parfums d’intérieur. Les packagings sont recyclables et le développement des packagings recyclés représentent 13,9 tonnes de plastiques vierge économisé ainsi que 83% d’aluminium également recyclé. La marque s’est aussi lancée dans les shampoings et après-shampoings solides conditionnés dans des emballages papier ou carton issus de forêts gérées durablement. Les savons liquides et les gels douche sont vendus en vrac et disposent d’éco-recharges. Enfin, 1% du chiffre d’affaires réalisé par la collection des éco-recharges des savons liquides est reversé à deux associations de protection de l’environnement partenaires : France Nature environnement et Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les infos pratiques L’inauguration des deux lieux aura lieu respectivement mercredi 10 mai à 18h pour Avignon et mardi 23 mai à 18h30 pour l’Isle-sur-la-Sorgue.
En savoir plus L’enseigne dispose de 17 boutiques dont 9 en propre comme Paris, Aix-en-Provence, Nice et Lyon et 3 franchises à Nancy, Avignon et l’Isle-sur-la-Sorgue. A l’international 5 boutiques en franchises sont implantées dont 3 en Chine et 2 à Hong Kong. Quatre sites Internet existent, outre en France, en Allemagne, en Italie et United States. D’autres ouvertures de boutiques sont encore prévues en France, en Allemagne et en Chine au cours de cette année.
Des corners aussi Pour gagner en visibilité et en notoriété, l’enseigne a multiplié les partenariats auprès de plus de 3 000 points de vente au national comme à l’international avec les Galeries Lafayettes, au Printemps, au BHV, chez Globus, Ludwig Beck, takashimaya, Diamand ; En parfumerie chez Douglas, Nocibé, Monoprix, Une heure pour soi, beauty success ; En Travel retail –commerce de détail- chez Aelia Lagardère, Lotte/Shilla, BERetail ; En parapharmacie chez Monge, Aprium et Citypharma. www.panierdessens.com
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Sa vie est un roman, son destin hors du commun… Pauline Viardot est une artiste du XIXe siècle qui a influencé comme nulle autre le milieu musical et littéraire de son temps.
Julie Depardieu, comédienne, Mathilde Rogé-Brossollet, soprano, et Elena Soussi, pianiste, vous font découvrir son histoire et sa musique dans une conférence musicale unique en son genre, un récital lyrique et poétique.
Un récital lyrique et poétique autour d’une femme qui aura influencé comme nulle autre le milieu artistique de son temps. Comme la plupart de ses contemporaines, Pauline Viardot tomba dans l’oubli du fait de sa condition féminine ; elle fut tout simplement effacée de l’histoire de la musique au profit de ses homologues masculins.
Sœur de Maria Malibran Fille du célèbre chanteur et chef d’orchestre Manuel Garcia, sœur de Maria Malibran, fameuse cantatrice notoire, Pauline Viardot est surtout l’une des figures les plus marquantes du monde artistique et littéraire de son siècle.
Elle inspire les plus grands écrivains A la fois compositrice, pianiste et cantatrice de talent, elle inspire les plus grands écrivains de sa génération : Georges Sand, Victor Hugo et bien sûr, Yvan Tourgueniev. Ses salons de Baden-baden et de la rue de Douai réunissent tous les musiciens d’alors : Liszt, Chopin, Fauré, Berlioz… jusqu’à Gounod, dont elle lancera la carrière.
Un récit comme un tourbillon artistique Autour d’un texte retraçant les grandes étapes et rencontres de la vie de Pauline Viardot, Julie Depardieu et le duo MaNa (Mathilde Rogé-Brossollet et Elena Soussi) vous content en récit et en musique le tourbillon artistique de cette artiste aux multiples facettes. Entre romance et tendresse, vous serez immergés dans l’univers fascinant de cette femme hors du commun.
Les infos pratiques Pauline Viardot, un destin extraordinaire. Vendredi 5 mai. Théâtre du Chêne noir. 20h. Durée 1h10. Salle Léo Ferré. Place numérotée. Réservation ici.
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Il faudra attendre le 30 juin 2023 pour découvrir les œuvres monumentales d’Eva Jospin exposées au Palais des papes
Eva Jospin c’est avant tout une invitée de marque L’artiste plasticienne, ancienne pensionnaire de la Villa Médicis – académie de France à Rome- a exposé ses œuvres dans les plus grands musées, du Palais de Tokyo au Palazzo Dei Diamenti à Ferrare en passant par la Hayward Gallery à Londres. Elle a également dévoilé plusieurs installations monumentales dans le cadre de commandes spécifiques comme au centre de la cour carrée du Louvre en 2016, ou plus près de nous à l’abbaye de Montmajour en 2020. Elle créé également des œuvres pérennes dans des lieux divers comme Le Passage à Nantes ou l’installation Folie à Chaumont-sur-Loire. Plus récemment elle a inauguré Microclima, une installation imaginée comme un jardin d’hiver au sein du magasin Max Mara à Milan. Elle est connue pour ses impressionnantes sculptures architecturales et forestières faites de carton, papier, éléments naturels ou fils de soie.
Invitée à investir le Palais des Papes avec Palazzo L’invitation faite par le Maire d’Avignon, Cécile Helle à l’ « Artiste virtuose de la matière » Eva Jospin d’investir le Palais des Papes – prenant ainsi la suite de noms prestigieux Salgado, Yan Pei-Ming, Ernest Pignon-Ernest – est le prélude des festivités du Programme Avignon Terre de Culture 2025. « Nous avons souhaité pouvoir présenter des œuvres qui entrent en résonance avec le Palais des Papes, en invitant également une artiste de renommée internationale mais pas forcément très connue du grand public » précise Cécile Helle lors de la présentation de cette grande Exposition d’été qui se tiendra du 30 juin au 7 janvier 2024. L’exposition sera incluse dans le billet d’entrée du Palais des Papes.
A cette invitation Eva Jospin propose une déambulation «J’aime cette région, cette ville ouverte sur un territoire que je connais bien pour y être venue souvent pendant le Festival entre autres. J’ai eu tout de suite envie de m’étaler dans le Palais des Papes et de travailler sur l’idée de parcours, une déambulation au gré des salles en confrontant le végétal, la naturalité à la minéralité du Palais des Papes. D’où le titre «Palazzo».
Une démarche de création in situ «Je suis venue deux fois pour repérer les lieux, me confronter aux différents espaces et aux échelles, pour réfléchir à cette déambulation que je veux onirique. J’ai été formidablement accompagnée pour le projet d’installation. Il n’y avait pas d’obstacles, que des solutions ! En gardant l’idée du Palais, j’ai eu envie de reprendre les grandes tentures de broderies et d’orner les murs comme étaient ornés les Palais. Vraiment jouer sur cette question de tout ce qui se retrouve dans un palais : l’ornementation, les métiers, les formes : architecture, tentures, mobilier. Révéler l’esprit de Palais, sa dimension naturelle avec la convergence de tous les corps de métier, le croisement des savoir-faire.
Trois sculptures monumentales prendront place sous la voûte de La Grande Chapelle La sculpture «Côté cour, côté jardin», déjà exposée au Carreau du Temple à Paris mais qui prend ici tout son sens. Le côté cour avec ses colonnades et son plan incliné théâtral symbolise le Palais avec ses lois et côté jardin un lieu magique avec le bois, les grottes , le chaos, la passion. Les visiteurs traverseront ensuite La sculpture «Nymphées» particulièrement remarquée lors du défilé de la Maison Dior au printemps 2023. Le Cénopathe déjà admiré à l’abbaye de Montmajour en 2020 dressera ses colonnes parcourues de laines ciselées comme autant de veines végétales.
D’autres espaces investis Dans la salle du Tinel, des fragments de l’œuvre «Chambre de soie», et un haut -relief « Galleria » dans la chambre du Parement. A ce jour 6 œuvres sont connues « mais il y en aura beaucoup plus car ma rêverie à travers ce Palais palais n’est pas finie. A la fin de l’installation il y aura peut-être des surprises, d’autres créations. » nous a confié Eva Jospin. En effet d’autres sculptures seront produites spécifiquement pour «Palazzo» comme par exemple une œuvre suspendue dans le conduit de cheminée qui culmine à plus de vingt mètres au centre de la Cuisine Haute. Palazzo. Du 30 juin 2023 au 7 janvier 2024. De 6,50 à 12€. Exposition incluse. Palais des Papes. Www.palais-des-papes.com
La forêt de Galeria DR
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
N’attendez plus pour découvrir le Grym’s jazz trombone project
Nous sommes en situation de confinement, Manu Dibango a disparu et Nicolas Grymonprez ne peut plus attendre ! Il a hâte de retrouver les copains sur scène, hâte de retrouver la musique live… En 2021, il fonde le Grym’S Jazz Trombone Project, avec la volonté de regrouper de multiples expériences autour du Trombone.Depuis des années, dans sa tête, dans son cœur, il a des idées de projets solos, d’arrangements, de collaborations musicales inédites qu’il n’a jamais fait aboutir. Alors, tout à coup, il n’en peut plus. Et c’est ainsi que va naître « Can’t Wait! » Pour ce concert, la formation sera en quartet avec un programme tiré du dernier album et quelques nouveautés à découvrir en live. Nicolas Grymonpez : trombone Jacinto Carbajal : contrebasse Sébastien Dewaele : batterie Fédéric Volanti : piano Jeudi 4 mai. 20h30. Billetterie gratuite par réservation en ligne. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.ajmi.fr
Dès 17h30 sera projeté au cinéma Utopia le documentaire réalisé par Patrice et Pierre Soletti, musiciens que nous retrouverons ensuite à l’Ajmi avec leur projet Delta(s). Ce film est un road movie qui va nous entrainer à travers la France et l’Espagne, entremêlant la mémoire individuelle – celle du grand oncle du réalisateur- à la mémoire collective. Delta de racines et d’envol.Durée 55 minutes. Billeterie Utopia. La Manutention.
Direction le club de jazz AJMI dès 20h Pour découvrir le projet Delta(s) « qui met en scène un rapport subjectif à ce territoire particulier qui enlace le golfe du lion des deux côtés des Pyrénées : une Occitanie élargie, affranchie des frontières, populaire, héritière des idéaux de justice et de progrès social. » Un projet interdisciplinaire ( texte, son,vidéo) bilingue français-catalan qui permet au groupe de revenir sur ses origines à travers une itinérance poétique. Patrice Soletti : guitare, vidéo et Pierre Soletti : texte, voix, Jordi Pallarès : batterie,Sandra Artigas : voix, danse, violoncelle, Eric Ségovia : animation vidéo, Eric Bellevegue : lumières,Didier Bousquié : son. Vendredi 5 mai. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.ajmi.fr
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Le Grand Avignon et la ville d’Avignon viennent d’inaugurer le nouveau parking relais situé dans le quartier de Saint-Chamand, juste après le terminus de la ligne 1 du tramway. Pour l’agglomération, il s’agit désormais d’inciter la population à laisser les véhicules aux portes de la cité des papes grâce à la réalisation d’autres parking-relais qui vont voir le jour tout autour d’Avignon afin de compléter l’offre de stationnement existante.
Situé à une centaine de mètres du terminus de la ligne 1 du tramway d’Avignon, le nouveau parking-relais de Saint-Chamand dispose d’une capacité de 360 places réparties en 6 demi-niveaux. A l’intérieur, il comprend notamment de 8 places pour les Personnes à mobilité réduite (PMR), 5 places pour les véhicules électriques et 6 places destinées au covoiturage, réparties au niveau d’accès (niveau 0). Une consigne à vélos sécurisée de 22 places est également à disposition des usagers.
Implanté sur un terrain de 5 655 m², cet équipement de 11 mètres de haut représente un investissement de 6,5M€ dont 5,8M€ pour les seuls travaux du parking. Principal contributeur, le Grand Avignon (4,566M€) a bénéficié d’aides du Conseil départemental de Vaucluse (1,27M€), de l’Etat (663 888€) dans le cadre de la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local). Par ailleurs, la ville a cédé le foncier pour 1€ symbolique et la Région Sud-Paca a soutenu financièrement le Grand Avignon dans son projet global de déplacement comprenant le premier tronçon du Tram, les Chron’hop et le parking de Saint-Chamand.
« L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. »
Un geste architectural à côté de la plaine des sports « Ce parking-relais à un rôle urbain d’ouvrage qui n’est pas que là pour parquer des bagnoles, insiste Jean-Paul Cassulo, l’architecte avignonnais qui a conçu le bâtiment, en compagnie des 13 autres entreprises intervenant dans le chantiers, dont 7 vauclusiennes. L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. » « L’objectif est de capter le trafic en périphérie et de mettre du beau dans la ville, complète Cécile Helle, maire d’Avignon. Merci donc à Jean-Paul Cassulo d’avoir mis du beau dans la ville. Merci aussi au Grand Avignon d’avoir accepté d’investir un peu plus pour mieux faire. »
« Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier. »
Cécile Helle, maire d’Avignon.
« Nous sommes dans un quartier en pleine transformation, poursuit la maire de la cité des papes. Nous avons tous en tête ce qu’était Saint-Chamand il y a 5 ou 10 ans. Aujourd’hui, ce projet s’inscrit dans une optique de développement durable, notamment sur le plan environnemental, esthétique et urbanistique. Ce parc-relais s’intègre dans un environnement urbain existant, lui aussi en plein développement, avec la plaine des sports et le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) notamment. Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier où il fallait 40 minutes pour rejoindre le centre-ville, contre 15 minutes aujourd’hui. »
Le nouveau parc-relais de Saint Chamand se situe dans un quartier de près de 3 000 habitants marqué par un fort enclavement, avec la présence d’infrastructures de transports (route de Marseille : RN7 au sud, Rocade à l’ouest, voie de chemin de fer au Nord) et d’équipements (commerciaux, publics…). C’est également un quartier en pleine mutation, en phase avec le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Dans ce cadre, la tour située au premier plan est amenée à bientôt disparaître.
A fond la forme avec la plaine des sports Une intégration du parking-relais dans son environnement qui passe par la proximité immédiate de la plaine des sports.
Côté plaine des sports, un mur d’escalade est adossé au parking-relais.
Ainsi, afin de compléter l’offre sportive, un mur d’escalade écocertifié est implanté sur la façade Sud du Parc-Relais. Il présente une hauteur de 10 mètres et une largeur de 15 mètres et sera équipé en permanence de prises d’escalade sur toute sa largeur jusqu’à 3 mètres de haut. Dans le cadre d’animations programmées par la Ville ou sur demandes de clubs, des prises supplémentaires pourront être installées sur la totalité du mur. Le coût du chantier pour la Ville (études et travaux) s’élève à 200 000€.
Parking-relais de Saint-Chamand : mode d’emploi Les entrées et sorties des véhicules s’effectueront sur l’avenue Pierre de Coubertin, au nord-est du terrain. L’accès piéton principal en façade ouest ouvrira sur l’avenue Pierre de Coubertin, sur les stations du tramway et du réseau de bus desservant le centre-ville et ses commerces, sur les aménagements paysagers, sur la plaine des sports, ainsi que sur le parvis du stade nautique. Un second accès est situé sur la façade est. Une station Vélopop sera implantée face à l’accès piétons.
« Le parking sera gardienné 24h sur 24h. »
Côté sécurité, le parc relais disposera de caméras de surveillance reliées au Poste de commandement centralisé du tramway, via une connexion au Centre de maintenance et au dépôt de Courtine. Il sera gardienné 24h/24h. Sa configuration, liée à l’organisation des parcours intérieurs et extérieurs du bâtiment, offre une clarté des cheminements grâce à la lumière naturelle, et une vue dégagée des dispositifs d’accueil excluant les recoins et les zones d’attente cloisonnées.
Tarifs et gratuité pour les usagers des transports en commun Accessible à tous, le parc-relais de Saint-Chamand est gratuit pour les usagers des transports en commun et les abonnés Orizo, et prochainement pour les résidents du quartier, la nuit uniquement. Pour les autres, le parc-relais fonctionne grâce à un ticket acheté au Distributeur automatique de titre (DAT), qui servira à la fois de titre de transport pour voyager sur le réseau Orizo pour 1 à 7 personnes, et également de titre de sortie (voir également tarif ci-dessous). Dans le cadre de son ouverture, le Grand Avignon met en place la gratuité d’accès à l’ensemble des usagers, jusqu’au vendredi 14 mai 2023.
L’agglomération veut augmenter l’offre de stationnement « Après la mise en service du tramway et du nouveau réseau de bus, le Grand Avignon continue de tracer la voie d’une agglomération où l’on circule mieux et plus propre, explique Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Cette politique volontariste en matière de transports définie dans son Plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité du réseau à permettre l’utilisation de différents modes de transports et permettre à un plus grand nombre d’accéder dans de meilleures conditions à ceux-ci. Ce schéma inscrit dans la durée la volonté du Grand Avignon de poursuivre ses actions en matière de mobilité durable et de développer un réseau structurant de transports collectifs dans la partie la plus dense de l’agglomération. Cette volonté induit également un changement des modalités d’accès aux centres et une évolution de la politique de stationnement avec le développement de l’offre de parkings-relais. »
« Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire. »
Joël Guin, président du Grand Avignon
Création de 4 nouveaux parcs-relais supplémentaires C’est donc dans cette logique, qu’outre le nouveau site de stationnement de Saint-Chamand, le Grand Avignon s’engage dans la création de 4 nouveaux parcs-relais localisés en périphérie. Objectif : inciter la population à laisser les véhicules aux portes d’un la cité des papes. Ainsi, 4 autres parkings-relais vont voir le jour d’ici 2026. Celui d’Agroparc qui disposera de 320 places de stationnement, dont 8 places pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et un pôle d’échanges bus/cars. D’un montant de 1,8 M€, sa mise en service est prévue le 26 mai 2023. Ensuite, les sites de stationnement des Angles et de Réalpanier, qui seront agencés en superstructures afin d’augmenter leur capacité d’accueil, proposeront respectivement 500 places (dont 400 en superstructure) et 700 places. Ces 2 parkings représentent un investissement global de 32,5M€ en incluant l’aménagement de la voie de desserte en site propre des Chron’hop (ndlr : les Bus à haut niveau de service) du parking des Angles. Enfin, le projet de parking-relais de Châteaurenard est assuré sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’agglomération Terre de Provence. Des études sont en cours afin d’accroitre la capacité de ce parking à 500 places, dont le montant prévisionnel est de l’ordre de 2,3M€. L’ensemble de ces parkings-relais viendra compléter ceux déjà existants : le parking des Italiens (1 600 places), celui de l’île Piot (1 100 places), d’Auchan nord (200 places) ainsi que de René Char (200 places). « Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire », insiste le président de l’agglomération.
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Les48h de l’agriculture urbaine à Avignon auront lieu samedi 29 et dimanche 30 avril. Cet évènement national est un festival du jardinage, de l’écologie et de la nature en ville.
Pour la 5e année consécutive, l’association Les Jeunes Pousses est en charge de la coordination des 48h de l’agriculture urbaine. Au programme, une parade végétale dans Monclar, un pique-nique bingo, un concert de jeunes talents à la Barthelasse, une grande vente de plants de La Pépinière Claude, la visite de fermes et de jardins partagés de partenaires, des chantiers participatifs, des formations, des ateliers, une projection, un marché, un banquet, une vélorution, une dégustation…
Les lieux du festival à Avignon Ile de la Barthelasse, Allée Antoine Pinay ; Le Tipi, 57, avenue Eisenhower ; La ferme aux Gus, 1074 Chemin des Vignes. En savoir plus ici et le programme complet ici. MH
Le pique-nique Bingo
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Découvrir les trésors et les mystères de la Cité des papes à travers des parcours urbains, c’est ce que propose Avignon Tourisme à travers trois expériences jusqu’au mois d’octobre.
Street art
Avignon tourisme a élaboré le parcours ‘Arts urbains et street art : une expérience urbaine’. Les participants découvriront la ville, ses monuments et ses ruelles à travers les œuvres d’art contemporaines qui les subliment. Une visite d’1h45 menée par un comédien de Atipicc Production.
Dimanche 7 mai à 14h30, Vendredi 19 mai à 10h30, Dimanche 28 mai à 14h30, Lundi 14 août à 09h45. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.
Visite en slam
‘À la recherche de ma liberté’ est un parcours tout à fait différent des deux autres puisque la visite s’accompagne du slam, grâce à la slameuse Cigane qui fera (re)découvrir l’histoire d’Avignon aux participants en questionnant le monde d’aujourd’hui et le concept universel de liberté.
Dimanche 9 avril, Samedi 29 avril, Jeudi 15 juin, Samedi 17 juin. 14h30. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.
Entre légende et réalité
Enfin, l’office de tourisme propose ‘Les trésors méconnus d’Avignon’, une visite contée par la comédienne Cécile Demaison. Pendant 1h30, adultes et enfants à partir de 6 ans navigueront entre légende et réalité historique. Le parcours sera rythmé par de nombreuses anecdotes qui conduiront les participants dans les méandres de la Cité des papes.
Dimanche 30 avril, Dimanche 7 mai, Samedi 20 mai, Dimanche 28 mai, Mardi 24 octobre, Samedi 28 octobre. 10h45. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
Première femme à diriger le MIN d’Avignon depuis sa création, Laëtitia Vinuesa recevait tout récemment dans le Hall H ses homologues venus des Marchées d’intérêt national (MIN) de Châteaurenard, Carpentras, Cavaillon, Marseille-Les Arnavaux, Nice, Grenoble, Strasbourg, Perpignan, Lyon, Haute-Corse et de Rungis, n°1 en Europe. Au cœur de leur réunion : le lancement de ‘La 1ère Semaine des circuits-courts et produits français’ qui se tiendra du 18 au 24 septembre 2023. Objectif : répondre à nos besoins alimentaires et environnementaux.
« Une façon de mettre à l’honneur l’ensemble des acteurs ‘Du champ à l’assiette’, producteurs, grossistes, expéditeurs, négociants et détaillants qui s’engagent pleinement dans la mise en avant des produits agricoles de chez nous » explique Marcel Martel, patron du MIN de Châteaurenard et vice-président de la Fédération des Marchés de Gros de France. D’ajouter « Alors que les consommateurs expriment un intérêt croissant pour les achats de proximité dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat et qu’ils cherchent à concilier maîtrise de leur budget et aspiration à une consommation durable et responsable, les prix de l’alimentation ne cessent de grimper. La mise en avant de nos produits de terroir permettra de les promouvoir avec le savoir-faire de nos agriculteurs ». Lors de cette semaine des visites d’exploitations seront organisées au cœur des MIN avec les scolaires et avec une implication des chefs cuisiniers.
Près de la moitié des Marchés de France Sur les 26 MIN de France, une douzaine étaient représentés et leurs responsables ont pris la parole pour d’abord définir ce que sont des ‘circuits-courts’ et en quoi le rôle des MIN et de leurs plateformes agro-alimentaires est incontournable pour le sourcing des produits, leur traçabilité, leur qualité gustative et nutritionnelle et leur état sanitaire. Le directeur du MIN des Arnavaux, Marc Dufour explique par exemple que « L’endive vendue sur le carreau de Marseille vient de Lille. Certes, elle traverse toute la France du nord au sud, cela fait beaucoup de kilomètres, mais on n’en cultive nulle part ailleurs dans l’hexagone. L’ananas ne pousse pas aux Pennes-Mirabeau, il vient de Martinique, de Guadeloupe et de La Réunion, il est donc produit en France ultra-marine mais il arrive de loin. » Il conclut « Ne parlons pas du coût de la main d’œuvre, en France, un salarié, charges comprises, est payé 2 000€ quand un marocain touche 10 fois moins ». Pareil pour Doris Ternoy, présidente du MIN de Strasbourg : « Le local, pour nous c’est ce qui pousse le long des rives du Rhin, mais des deux côtés, donc nous avons beaucoup de maraîchage allemand et il vient d’à côté ».
Le MIN d’Avignon.
Répondre à nos besoins alimentaires et environnementaux Gilles Bertrand du ‘Grand Marché de Provence’ intervient : « Nous avons des spécificités puisqu’en plus des fruits et légumes, nous avons une filière riz de Camargue et un abattoir à Tarascon pour les taureaux, donc la facture carbone est très basse. » La représentante de Rungis, Valérie Vion intervient : « Comme notre site, malgré ses 234 hectares, est plein à 97%, il est envisagé un autre lieu sur une centaine d’hectares avec des entrepôts, une agora des producteurs, des professionnels de la transformation et mise en conserve avec encore plus de débouchés vers le commerce, la restauration, les cuisines scolaires, les maisons de retraite, les crèches, les hôpitaux de la Grande Couronne parisienne. »
C’est au tour de Benoît Mathieu, président du MIN de Cavaillon d’intervenir. « En hiver, nous avons moins de fruits et légumes français, mais nous tournons quand même autour de 70% de production hegaxonale en moyenne sur l’année. Dans nos locaux mûrissent bananes de Martinique et de Guadeloupe. Nous travaillons main dans la main avec nos voisins des MIN d’Avignon, Châteaurenard, Nîmes ou Marseille, une synergie qui fait de nous le service public de la distribution alimentaire sécurisée ». Le responsable du MIN d’Agen ajoute : « Nous, nous sommes un marché de producteurs de fleurs, fruits et légumes. Le seul du Tarn et Garonne, entre Bordeaux et Toulouse et nous proposons 80% de local. Mais entre les problèmes climatiques, le manque d’eau, de main d’œuvre saisonnière, de transmission des exploitations quand les paysans partent à la retraite, les surfaces cultivées fondent comme neige au soleil. Sans parler du problème d’enclavement, d’absence d’autoroutes, du coup les transporteurs rechignent à travailler avec nous. »
L’activité du MIN d’Avignon, comme tous les autres MIN de France, débute très tôt le matin.
Enfin, les représentants de Haute -Corse venus en force de la Chambre d’Agriculture, ont rappelé en quelques mots les données socio-économiques de l’Ile de Beauté : « 340 000 habitants, 3 millions de touristes en haute saison, seulement 4 à 5% de production locale et 70 000 hectares de friches qui renforcent l’appétit d’ogre des spéculateurs et promoteurs immobiliers. Nous avons un retard indéniable. »
Un peu d’Histoire… En attendant cette ‘Semaine des circuits-courts’ en septembre prochain, un brin d’histoire sur le « MIN d’Avignon » qui n’a pas toujours été installé à l’angle de la rocade Charles de Gaulle et de la rue Pierre Sémard. Avant 1960, il y avait un marché aux fleurs place du Change, une halle aux grains place des Carmes, un marché aux bestiaux et aux chevaux boulevard Saint-Roch, un marché des producteurs boulevard Limbert, un marché quotidien des fruits et primeurs boulevard Saint-Michel, des centaines de producteurs tout autour des remparts d’Avignon. Les Halles métalliques de la place Pie datent de 1899.
C’est en 1961, le 29 septembre précisément, qu’est publié au Journal officiel le décret ‘portant création du MIN d’Avignon’ co-signé par Michel Debré, Premier Ministre, Roger Frey, Ministre de l’Intérieur, Edgard Pisani, Ministre de l’Agriculture et François Missoffe, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. Sa définition juridique : « Aménager le territoire, améliorer la qualité environnementale et la sécurité alimentaire ». Il a été ensuite inauguré 1960 par Henri Duffaut, maire d’Avignon et Robert Dion, président de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse.
Son premier directeur, Richard Sébillotte (1962-1980), qui vécut plus de 100 ans, se rappelait, lors du 50e anniversaire du MIN : « On a construit à tour de bras à Saint-Chamand, le bâtiment des expéditeurs, la mûrisserie de bananes, le bâtiment des négociants, celui des denrées diverses ». Au début, les paysans apportaient leurs cageots sur des carrioles tractées par des chevaux, puis des 203 camionnettes Peugeot ou des fourgons Citroën. En 1963, le Général de Gaulle a été boycotté par les syndicats agricoles, des clous avaient même été jetés sur le parcours de la voiture présidentielle vers ce qu’on appelait encore le marché-gare.
De 11 à 25 hectares Des centaines de camions en provenance d’une vingtaine de départements du sud de la France ralliaient le carreau des producteurs dès 3h du matin, chargés de tomates, aubergines, melons et abricots, mais aussi de dattes et d’ananas, de viande et de poissons pêchés au large de Marseille et du Grau du Roi. L’usine Produits Agricoles de Provence (PAP), 20 000m2 de chambres froides est directement reliée à la voie ferrée et exporte dans des wagons frigorifiques vers l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre. Dans les années 70, on estime que les volumes ont été multipliés par 3 en 10 ans et que les transactions atteignent 150 000 tonnes, faisant d’Avignon la plus forte zone d’influence de France.
Entre 1960 et 1980, la superficie est passée de 11 à 25 hectares, celle des bâtiments totalise 42 000m2, des parkings et voies de circulation 87 000m2 et les installations frigorifiques 37 000m2. Face au développement de la grande distribution et des hyper-marchés qui enserrent Avignon au nord et au sud, le MIN d’Avignon s’adapte aux nécessaires mutations, il innove, se-réinvente, accueille Promocash et Métro. Avec Didier Auzet, directeur général délégué, puis Patrick Tralongo, directeur-adjoint, il se diversifie en pôle économique aux diverses facettes. Il s’agrandit, change de look. A partir de 2005, 2 000m2 de bureaux d’acier et de verre sortent de terre, 5 000m2 de hangars supplémentaires pour un investissement de 22M€.
Un CA annuel de 238,5M€ Depuis les années 60 où on ne trouvait que producteurs, maraîchers et grossistes, le MIN a évolué. Classé 4e en France, il accueille une banque, un point poste, deux crèches, des traiteurs, des restaurants, des transporteurs. « Le secteur tertiaire à lui seul occupe 5 000m2 » précise Laëtitia Vinuesa, sa directrice depuis janvier 2022.
A ce jour, 138 entreprises y sont implantées avec 1 360 emplois à la clé et un chiffre d’affaires de 238,5M€. Nul ne doute que, mine de rien, à deux pas des autoroutes, du TGV et de l’aéroport, il va continuer à s’agrandir, se métamorphoser, se doter de bornes de recharges électriques, de panneaux photovoltaïques sur les toits, de composteurs et d’unités de traitement des déchets. On en reparlera !
‘Panier des sens en Provence’, s’installe à Avignon et à l’Isle-sur-la-Sorgue
L’Avignonnaise Emmanuelle Favre a reçu le Molière de la création visuelle et sonore 2023 pour Starmania de Michel berger et Luc Plamondon, sur une mise en scène de Thomas Jolly.
«Elle est cette silhouette du Lycée Mistral, toujours habillée en pantalon, une jeune-fille discrète, franche et spontanée avec son tout petit groupe d’amis, dotée d’une voix à la Mathilde Seigner, même si elle déteste qu’on dise çà. Il émanait d’elle une formidable énergie et un charme fou,» se rappelle un de ses amis avignonnais.
Au Lycée Mistral «Je me rappelle, et je crois que c’est toujours vrai, qu’elle aime apprendre en permanence, comprendre, n’hésitant pas, en salopette, à se mêler aux peintres, à l’atelier de construction de décors Artefact, à Courthézon, pour expérimenter une patine, en regardant comment l’on procède autour d’elle et en répétant autant de gestes. Lorsqu’elle est sur un plateau, elle est happée par toutes les technologies, le son, la lumière. Elle a besoin de savoir comment tout fonctionne pour s’y adapter en permanence. Elle est attentive au déplacement des acteurs sur scène. Tout doit parfaitement et harmonieusement s’imbriquer.»
Sa chance ? «Avoir appris à naviguer dans un univers difficile où n’émergent que peu d’élus, au milieu de ces millions d’artistes. Elle n’est pas de celles qui attaquent mais plutôt de celles qui ont appris à ne pas être attaquées et respectées dans leur travail.»
Grandir au gré des rencontres «Elle a aussi eu l’intelligence d’aimer les rencontres, de les provoquer, parfois, et, surtout, de les nourrir. Il faut dire que le terreau avignonnais exsude la culture et c’est sans doute ce prolixe apprentissage, sa force de travail et son talent qui lui auront permis de s’envoler pour Paris et d’enfiler ses semelles de vents pour parcourir le monde : Etats-Unis, Corée, Israël, Italie, Japon…»
Le chaudron magique La marmite ? Elle est tombée dedans toute petite, car l’histoire familiale fait déjà état d’un arrière-grand-père clown professionnel, d’un frère qui joue admirablement du saxophone, d’une cousine pianiste, d’un papa vénéré, formidable violoniste –qui a joué dans la Cour d’honneur, en 1958, lors d’un spectacle de Gérard Philipe- et qui excellait en musique Russe-tzigane lors des soirées du nouvel an, au restaurant de la Vieille fontaine à l’hôtel d’Europe à Avignon. Il était aussi le camarade de classe du grand Raymond Duffaut qui fut, il y a peu encore, le directeur de l’Opéra du Grand Avignon et des Chorégies d’Orange, ce qui aura ouvert les portes des premiers stages à Emma, à l’Opéra d’Avignon, aux Chorégies, chez Artefact à Courthézon. Tout est parti de là.»
D’indéfectibles amitiés «Emma a très peu d’amis et ce sont ceux de sont enfance, ici à Avignon, parce qu’elle n’a pas le temps, parce qu’elle est débordée. Sauf qu’en elle rentre enfin ici. Elle est d’une incroyable timidité et d’une humilité non feinte. Elle n’a pas d’égo. Elle est entrée dans l’univers artistique sans doute parce qu’elle avait un immense respect et une grande admiration pour son père, se souvient une amie proche. Cependant celui-ci n’avait pas de réseaux, il n’était pas musicien professionnel, même s’il jouait remarquablement bien. Il ne pouvait donc pas lui ouvrir les portes de ce milieu..»
Le plateau de Starmania
Une capacité de travail exceptionnel «C’est une bosseuse invétérée, une perfectionniste dans l’âme avec une force de travail exceptionnelle. Elle bouge beaucoup. Elle est capable, dans la même journée d’enchaîner 40 coups de téléphone tout en finissant une maquette. Son talent ? Elle sait écouter les metteurs-en-scène, en se mettant à leur service. Elle est très présente de la conception à la réalisation des décors, pendant les montages, lors des répétitions… Il faut dire que dans ce métier, on vous appelle un dimanche à 23h comme s’il était 14h un lundi. C’est un univers qui demande une disponibilité de tous les instants. Finalement ça n’est pas un métier mais toute sa vie. Emmanuelle Favre est une femme très intelligente, drôle, passionnée, une vraie artiste,» conclut son amie d’enfance et sœur de cœur.
Elle travaille avec les plus grands Passionnée d’opéra, son univers préféré, elle sera tout aussi enthousiaste dans un monde plus pop ou rock’n’roll comme autrefois, pour la scénographie d’un spectacle de Johny Halliday, aujourd’hui avec Mylène Farmer pour ‘Nevermore’, Booba, Gad Elmaleh, M’Pokora, bientôt Jacques Weber pour Ruy Blas de Victor Hugo.
Au tout début ? Emmanuelle Favre se forme à l’ESAT, école supérieure des arts et techniques, en architecture d’intérieur, puis en scénographie, commence à être assistante d’une architecte d’intérieur avant d’entamer une belle carrière de scénographe pour les scènes d’opéras, de théâtres, des shows de variétés, des scènes de concert et parcourir les plus grandes salles et stades du monde, où elle créé, à la demande, autant de nouvelles cosmogonies.
Le Molière de la création visuelle et sonore Le Molière de la création visuelle et sonore a été remis à l’avignonnaise Emmanuelle Fabre pour Starmania de Michel berger et Luc Plamondon, sur une mise en scène de Thomas Jolly, une chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui, une direction musicale de Victor Le Masne, les décors et la scénographie d’Emmanuelle Fabre, les costumes de Nicolas Ghesquière, la lumière de Thomas Dechandon, la vidéo de Guillaume Cottet, la musique de Michel Berger, et le son de Madje Malki à la Seine musicale.