Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
À l’occasion de la Saint-Valentin, la Compagnie des Grands Bateaux de Provence organise trois croisières les vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 février au départ des Allées de l’Oulle à Avignon. Si deux des trois événements sont déjà complets, il reste encore quelques places pour la soirée cabaret en croisière ce samedi 15 février.
Ce week-end, les amoureux de l’amour pourront profiter de soirées thématiques sur le Rhône. La Compagnie des Grands Bateaux de Provence organise l’incontournable croisière avec dîner des amoureux au fil de l’eau ce vendredi 14 février. L’événement, qui affiche déjà complet, permettra une ambiance intime et élégante, les participants pourront redécouvrir le charme des monuments d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon.
Le samedi 15 février, place au cabaret avec la Revue Scandal qui a tourné dans les plus grands cabarets parisiens et européens. Sophia, en maîtresse de cérémonie, embarquera le public dans d’impromptues scènes théâtrales et musicales, dans un spectacle festif et pétillant. L’embarquement se fera à 19h30 aux Allées de l’Oulle pour un départ à 20h. Pour 85€ (hors boissons), les participants pourront profiter du spectacle ainsi que d’un dîner comprenant l’entrée, le plat et le dessert, ainsi qu’un cocktail spécial Saint-Valentin offert. Il reste encore quelques places à bord du bateau le Mireio (réservations en ligne ou au 04 90 85 62 25).
Le dimanche 16 février, ce sera une une croisière pour plonger dans l’histoire de Saint-Valentin qui sera proposer aux participants. Embarquement direction Roquemaure, qui deviendra la « cité aux légendes d’Amour » le temps du déjeuner. Cet événement affiche également complet.
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
Manuel Pratt, notre humoriste local aborde un thème difficile à traiter ce vendredi 14 février au Théâtre de l’Oulle.
‘Les volets clos’ aborde le thème de la prostitution. Peu de spectacles abordent ce thème, qui plus est par un homme, seul en scène. Choisir la date de la Saint-Valentin n’est pas la moindre de ses provocations ! Hormis ses spectacles « estampillés » humour qui font la joie des festivaliers du Off, Manuel Pratt excelle également dans le théâtre documentaire tels ‘Evadé d’Auschwitz’, ‘Couloir de la mort’, ‘Les Tranchées’, ‘Algérie, Contingent 56’. Ici, il ouvre les volets des bordels et nous convie avec justesse à entrer dans ces maisons dites de tolérance.
Manuel Pratt devient notre guide
À la fois client ou patronne de bordel, à la fois fille de joie ou politicien véreux, le public suit Manuel Pratt dans une maison de tolérance. Anecdotes réelles d’un quotidien que personne ne connaît derrière ces rideaux épais. On passe du rire à l’étonnement, une visite guidée qui ne tombe jamais dans l’indécence et la vulgarité. Point de voyeurisme mais le désir de connaître l’envers d’une réalité quelquefois fantasmée ou tronquée.
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
Après la pause tea-jazz des dimanches de janvier, place à la reprise des concerts du jeudi soir au club de jazz avignonnais et l’arrivée du nouveau directeur de l’AJMI , Antoine de la Roncière.
Le nouveau directeur de l’AJMI, Antoine de la Roncière, se propose de consolider mais aussi d’explorer de nouveaux territoires tout en mettant en lumière les artistes de notre région.Comme un signe de bienvenue, le premier concert de cette deuxième partie de saison, avec le trio de l’Avignonnaise Fiona Aït-Bounou, nous emmènera bien au-delà de notre région.
Fiona Aït-Bounou, un visage et une voix bien connus du paysage avignonnais
Les habitués de l’AJMI connaissent bien Fiona Aït-Bounou : son engagement dans la vie de l’association de l’AJMI, ses ateliers collectifs de pratique vocale, ses interventions dans les établissements scolaires d’Avignon tout au long de l’année. On l’aura compris, la pédagogie prend une grande place dans sa vie mais n’empêche pas cependant la chanteuse de mener pleinement sa carrière de musicienne.
MOAB, le nouveau projet très personnel de Fiona Aït-Bounou
Elle le dit d’emblée : « c’est la première fois que je vais présenter sur scène des compositions qui sont uniquement de moi. » Jusqu’à présent dans ses diverses formations elle faisait des reprises de swing, blues, des standards de jazz avec la harpiste Mathilde Giraud. Dans ce projet elle chante, a écrit des textes et elle va aussi jouer un peu de clavier.
Trouver sa voie(x)
Fiona Aït-Bounou ne vient ni du classique, ni du jazz. Les premières musiques qu’elle a chantées et entendues c’était plutôt de la pop et de la chanson française. « Quand j’ai commencé à improviser on m’a tout de suite dit “ah tiens ça s’entend que t’as des origines marocaines”. Et là je me suis dit “ah tiens, pour la première fois on me dit un truc qui est vrai, j’ai des origines marocaines”. Sauf que je les avais jamais assumées ni dans la vie ni dans ma musique. »
Assumer ses origines marocaines
Suite à cette révélation, elle est allée au Maroc pour la première fois de sa vie et « ça a généré beaucoup d’émotions. Moab, en fait parce que mon histoire part de là. Etant d’origine marocaine du côté de mon père. “Moab” c’est la contraction du prénom et du nom de mon père. »
Un projet à la fois très personnel et ouvert
Quelques textes en français ont été écrits par Émilie Mouret, Cédrick Bec ajoute la dimension jazz orientale avec les percussions et les rythmes d’Afrique du Nord, Franck Lamiot au clavier sait apporter sa touche personnelle. La résidence à l’AJMI a peaufiné le tout avec lNicolas Baillard au son. « Dans Moab, ce qui m’intéresse au niveau sonore, au niveau musical, c’est de rester multiple. »
On ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut aussi plaire à beaucoup de gens
« On ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut aussi plaire à beaucoup de gens. Si les gens sortent en ayant l’impression d’avoir fait un voyage à la fois sur des terres inconnues et en même temps sur des terres qui leurs sont chères, j’aurais gagné mon pari. »
Fiona Aït-Bounou : voix et composition Franck Lamiot : claviers et arrangements Cédrick Bec : batterie et pad Nicolas Baillard : son Émilie Mouret : textes
Jeudi 13 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
Malgré les annonces de restrictions budgétaires à venir pour le spectacle vivant, malgré les incertitudes pour soi ou les autres compagnies, le sourire, les émotions et les regards reconnaissants étaient intacts lors des représentations de ce début d’Hivernales.
On retiendra de ce début de programmation beaucoup de mots , de couleurs, de sons, avec des musiciens au plateau, des effets lumineux, des proximités narratives. Dès la première soirée, avec « The way Things Go », le chorégraphe autrichien Christian Ubl a su modéliser sur scène ce lien tenu qui nous unit le temps d’un spectacle , la façon dont les choses se passent, ce fluide qui circule ou rebondit à travers les sons — incroyable Romain Constant en magicien des sons en live — les corps, les voix et les lumières.
Quand le corps et la voix tracent le récit
L’univers des récits intimes a rejoint la grande Histoire : celle de l’exil et des origines avec la très attendue belgo-malgache Soa Ratsifandrihana, qui a su nous émouvoir avec un propos énergique et engagé, celle des Femmes avec la performeuse italienne Ambra Senatore, qui excelle dans une danse expressive, celle de la réappropriation culturelle du Fado avec « Bate Fado » si l’on accepte la proposition d’un spectacle hybride, entre danse et concert, qui se veut populaire à la limite du cabaret kitch mais qui fut un grand moment de partage à l’Opéra Grand Avignon.
Durant tout le festival, deux propositions de Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot de la Compagnie Ex Nihilo :
‘Apparemment ce qui ne se voit pas’ (Triptyque vidéo) : programme de courts solos tournés dans 11 villes d’Europe, d’Asie, d’Afrique du nord et du Moyen Orient. Jusqu’au 15 février, 14h à 18h. Le Grenier à Sel. ‘Arpentages # 11_Vitry-sur-Seine’ : photographies issues d’un projet mené à Vitry en 2019 et 2020. A la recherche de portraits d’habitants sur un territoire, dans l’espace public avec la danse comme prétexte. Jusqu’au 28 février. Le Grenier à Sel. Rue des Remparts Saint-Lazare. Avignon.
Que le(s) spectacle(s) continue(nt) !
‘Prendre l’Air’ de Bruno Benne Mardi 11 février. 20h. 8 à 23€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
‘Étrangler le temps’ de Boris Charmatz et Emmanuelle Huynh Mercredi 12 février. 20h. 8 à 23€. La FabricA. 11 Rue Paul Achard. Avignon.
‘Jimmy+ Kernel-matière’ Jeudi 13 février 20h. 8 à 23€. La Chartreuse. 58 rue de la République. Villeneuve-les-Avignon.
‘Bâtisseurs de rêves ATHOMiques’ d’Antoine Le Menestrel (projection, signature et rencontre) Vendredi 14 février. 18h. Entrée libre. Réservation indispensable.Maison Jean Vilar.
‘La Margherite’, sortie de résidence, d’Erika Zueneli Vendredi 14 février. 20h. Entrée libre. Théâtre des Doms. 1 bis, Rue des Escaliers Saint-Anne. 04 90 14 07 99.
‘La Cuenta [Medellín-Marseille]’ de Marina Gomes Samedi 15 février.16h. 8 à 23€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.
‘Sous le volcan’ de Leslie Mannès Samedi 15 février. 18h. 8 à 23€. Les Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. 0490 82 33 12.
‘Bal Magnétique’, sortie de résidence, de Massimo Fusco Samedi 15 février. 20h. Entrée libre. La Scierie. 15 boulevard du quai Saint Lazare. Avignon. 04 84 51 09 11.
Jusqu’au samedi 15 février. 47ième édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billeterie : 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
Retour des cabaret-scènes ouvertes
Marionnettistes, danseur.se.s, musicien.ne.s, chanteur.se.s timide.s ou qui répète(nt) sous la douche, conteur.euse.s, etc… La formule reste la même : vous avez 3 minutes sur une scène de 3m x 3m pour faire tressaillir le public !! Inscriptions artistes et public : contact@compagniederaidenz.com !
En pratique
Pour les Avignonnais, la compagnie propose la Navette Deraïdenz. Elle vient vous chercher Porte de l’Oulle et vous ramène. Réservation obligatoire par téléphone au 06 18 78 39 98 ou par mail à contact@compagniederaidenz.com. Sinon, fléchage dans l’Ile : PMT.
Ateliers de fabrication de marionnettes
En 2025, rendez-vous les samedis après-midi, à la Maison Jean Vilar pour des ateliers de fabrication participatifs de marionnettes et de décors, gratuits. ! Les premiers ateliers seront les samedis 8, 15 et 22 février 2025 et les samedis 15 et 22 mars 2025 !
Samedi 8 février. 20h. Sur adhésion à partir de 5€. Possibilité de boire et manger sur place. Compagnie Deraïdenz. Pôle Théâtre et Marionnette. 2155 chemin de la Barthelasse. Avignon.
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
La gastronomie italienne s’installe à Avignon avec la franchise Italian Queen qui va ouvrir un restaurant en lieu et place de l’ancienne brasserie Le Cintra sur le Cours Jean Jaurès. Pizza, pasta, bruschetta, tiramisu, panna cotta et bien d’autres spécialités vous feront voyager tout droit vers l’Italie.
La grande brasserie Le Cintra a fermé ses portes définitivement à l’été 2023. L’établissement était depuis en travaux, mais ce qui allait remplacer cette institution avignonnaise restait alors un mystère… jusqu’à il y a quelques semaines. Aujourd’hui, les travaux continuent, mais le mystère lui, n’est plus. L’annonce de l’ouverture d’Italian Queen a été placardée sur chacune des vitres de l’ancienne brasserie.
Lancé par Jonathan Jablonski en 2022 avec l’ouverture d’un premier restaurant au sein du centre commercial Val d’Europe à Serris en région parisienne, le concept Italian Queen, au vu de sa forte croissance en quelques années, a décidé de se franchiser. Ainsi, deux nouveaux restaurants devraient naître en 2025, dont celui d’Avignon en avril prochain.
Des spécialités italiennes
Inspiré des États-Unis, le concept Italian Queen met en lumière la culture italienne tout en ayant un côté américain, avec notamment la personnalisation des pizzas, et un restaurant qui mêle le design italien contemporain et un look rétro industriel New Yorkais.
Plus qu’un simple restaurant, Italian Queen se veut « un lieu de vie du matin au soir, accueillant et original. » Les clients pourront se délecter de spécialités italiennes du matin au soir, du cappuccino au tiramisu, en passant par la pizza napolitaine, les pâtes, la focaccia, ou encore le spritz ou le limoncello. Les prix vont jusqu’à 20€ pour un plat (pour découvrir le menu, cliquez ici).
Ouverture prévue en avril prochain au 44 Cours Jean Jaurès, Avignon.
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
L’association Adaikalam a reçu un chèque de 500€ résultant de la soirée Cinéma, intervenue en novembre dernier, organisée dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. En effet, depuis 2016 le Soroptimist international Avignon soutient Adaikalam –Le refuge en Tamoul- qui a fondé un orphelinat, à Pondichéry, accueillant une vingtaine de fillettes.
La Maison d’Agathe a été créée en 2015 par Ranganadane Ariapouttry, son épouse Isabelle et leur fille Anaïs pour faire vivre le souvenir de leur fille et sœur ainée, Agathe disparue. Etudiante en psychologie elle souhaitait être au plus près des enfants.
Un orphelinat en aide aux petites filles La Maison d’Agathe de Pondichéry est un orphelinat qui accueille des fillettes de 6 ans jusqu’à leur majorité. Actuellement elles sont 22 encadrées par 7 personnes qui veillent à leur bien-être et au fonctionnement de la maison.
Un budget mensuel à tenir pour les sauver et leur offrir un avenir Le budget de fonctionnement est d’environ 2 000 euros par mois financés exclusivement par les cotisations et dons de ses membres ou associations amies. C’est le cas du Soroptimist international Avignon qui soutient l’association avignonnaise depuis 2016, en lui attribuant les bénéfices provenant de la soirée cinéma organisée depuis plus de 12 ans, dans le cadre de la lutte contre les violences envers les femmes.
Un soutien de 10 ans Cette soirée organisée depuis dix ans par Michèle Michelotte, chargée de la communication au sein du SI Avignon, s’est déroulée le 28 novembre 2024 et dont c’était la dernière prestation, au sein de l’association d’entraide et de la promotion des femmes.
Un film et un débat pour faire progresser le respect et la bienveillance Le film projeté en avant-première ‘Julie se tait’ était suivi d’une table ronde sur le thème du harcèlement tant physique que verbal à l’école et dans le milieu sportif, ainsi que via les réseaux sociaux. Karine Malaval Professeur de Philosophie et référente de l’égalité filles/garçons au Lycée Philippe de Girard à Avignon et Alexandre Chanéac, Chargé de mission pour la région Paca-Corse de l’association ‘Le colosse au pied d’argile’ qui œuvre contre le harcèlement dans le milieu du sport, étaient les deux intervenants du débat qui a suivi la projection du film.
Une collecte pour aider activement Adaikalam Cette soirée a permis la collecte de 500€ qui ont été remis par Christine Martella Directrice des programmes 2023/2024 et Anne-Marie Aubanel, représentant Brigitte Nicolle, présidente des Soroptimist International Avignon, excusée à Ranganadane Ariapouttry, président d’Adaikalam et Michèle Michelotte également membre et grand soutien de l’association.
De gauche à droite Anne-Marie Aubanel, Christine Martella, Michèle Michelotte et Ranga Ariapouttry Copyright Philippe Méron
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
À 66 ans, Dany Beaujouan, retraitée, qui a toujours été engagée pour la liberté et les droits des femmes et a elle-même été victime de violences, a décidé de créer l’association PasserElles 84 à Avignon afin de lutter contre les régressions sociales, économiques et sociétales.
Au début de l’année, une nouvelle association est née à Avignon. Il s’agit de l’association féministe mixte PasserElles 84, qui a pour objectif de lutter contre les violences sexuelles, les régressions sociales, économiques et sociétales. « Notre objectif est de sortir des clivages de tout ce qui se fait actuellement, clivages du genre, de la classe, ou encore de la race », explique Dany Beaujouan, présidente de la nouvelle association.
Une association mixte
La spécificité de cette association, c’est qu’elle accueille aussi bien les femmes que les hommes. « Il existe d’autres associations féministes à Avignon, mais qui sont purement féministes, c’est-à-dire sans hommes, ajoute Dany. Au sein de l’association PasserElles 84, les hommes sont associés et font partie intégrante de nos actions et de nos activités. »
« On a tendance à penser, à tort, que le féminisme, c’est l’opposition homme-femme. Il faut sortir de ce schéma. »
Dany Beaujouan
Pour l’association, le fait d’intégrer les hommes permettra premièrement de les sensibiliser, mais aussi qu’eux-mêmes sensibilisent d’autres hommes au féminisme et ceux qui l’entourent. « C’est par la communication qu’on arrivera à changer les choses, affirme la présidente de PasserElles 84. Parce que les masculinistes (ndlr : le masculinisme est un mouvement réactionnaire antiféministe) doivent entendre que leur attitude et leur comportement ne sont plus tolérables, dans la mesure où la justice sanctionne et la société prend position. »
« Une prise de conscience est en train de s’installer »
Dernièrement, notamment avec l’affaire des viols de Mazan, un phénomène de prise de conscience a pu être observé. Dany Beaujouan, qui a participé à plusieurs rassemblements devant le tribunal d’Avignon, a, elle aussi, constaté cette prise de conscience. « On a bien vu les femmes et les hommes dans la rue, parce que oui, les hommes aussi étaient là, devant le tribunal, révoltés face aux actes ignobles qu’a subi Gisèle Pelicot », développe-t-elle.
« Porter plainte c’est le parcours de la combattante ! Il faut arrêter de discréditer la parole des femmes. Pourquoi s’exposeraient-elles si ce n’est pas la réalité ? »
Dany Beaujouan
C’est dans ce sens que l’association PasserElles 84 veut aller, afin d’amplifier cette prise de conscience et de sensibiliser un large public aux droits des femmes et aux injustices qu’elles subissent. Les hommes et les femmes, les plus jeunes et les moins jeunes… Selon Dany Beaujouan, il n’y a pas d’âge ni de genre pour être féministe. Ainsi, l’association communique à travers les réseaux sociaux (Facebook et Instagram), mais propose aussi des rendez-vous réguliers pour échanger, être ensemble, en apprendre plus sur les objectifs de l’association et mettre en œuvre ces derniers.
La santé des femmes, une priorité
La santé des femmes est la priorité de PasserElles 84, qui souhaite pour le moment se concentrer sur cet aspect-là. Pour ce faire, Dany Beaujouan, qui est passionnée de yoga, a décidé de donner régulièrement des cours dans les locaux de l’association au 194 Passage Rachel Carson à Avignon (quartier Sud Rocade).
L’association propose diverses activités culturelles et sportives (cliquez ici pour voir le planning) toutes les semaines autour de la santé des femmes, et plus largement autour du féminisme. Ainsi, les adhérentes et adhérents de l’association peuvent faire des séances de yoga, mais aussi de sophrologie, ou bien participer à des conférences ou des ciné-débats. À l’avenir, l’association avignonnaise développera davantage ses activités, puisque si 2025 sera consacré en grande partie à la santé des femmes, PasserElles 84 a de nombreux objectifs :
Défendre les droits des femmes, notamment en les orientant vers les structures adaptées
Promouvoir la santé des femmes
Militer contre le sexisme, contre les violences physiques, sexuelles et psychologiques faites aux femmes, contre toutes formes de discriminations, contre la prostitution subie et la pornographie
Lutter contre les féminicides et la misogynie
Défendre et développer les droits acquis par les femmes, notamment le droit au travail, la contraception, l’IVG
Obtenir l’égalité femmes-hommes dans tous les domaines
Participer à des activités culturelles et sportives
Organiser des événements culturels et sportifs
Agir pour la paix
Contact : passerelles84@gmail.com /06 27 85 05 50
Avignon : célébrez la Saint-Valentin en croisière sur le Rhône
Après ‘Pierre et le loup’, l’Orchestre National Avignon Provence (ONAP) poursuit ce début d’année avec un second spectacle famille ‘Bleu Nuit’ ce samedi 8 février.
Rosanui, c’est le nom de la montagne qui, souveraine, surplombe le village. Tout le monde la voit. Et elle, que voit-elle ? Dans l’éclat du jour, elle semble figée – mutique. On en viendrait presque à la croire inanimée. Mais les enfants le savent : c’est le soir qu’elle ouvre l’œil. Alors, à travers les nappes d’ombres nocturnes, elle s’ébroue, respire, observe. Et sous son regard, la nuit s’éveille, riche de merveilles insoupçonnées…
Un spectacle où jeux d’ombres et extraits d’œuvres de J-S. Bach se mêlent et nous plongent dans un univers nocturne magique durant 35 minutes
‘Bleu nuit’ se compose de jeux d’ombre et de lumière, d’un livre qui se déplie et se plie pour explorer l’atmosphère mystérieuse et onirique du monde nocturne. L’histoire fascinante de cette montagne qui regarde la nuit, d’après l’album jeunesse Rosanui, invite petits et grands à voyager dans la musique de Bach interprétée par les musiciens de l’Orchestre et la voix de Marion Bornachot. Le spectacle ‘Bleu nuit’ se découvre les yeux et les oreilles grands ouverts… et quand la lumière est rallumée, enfants et parents n’ont qu’une envie : recommencer.
Après-concert
La représentation sera suivie d’une rencontre-goûter avec les artistes.
Ce concert est également programmé en Région, le dimanche 9 février, à 16h au Pôle Culturel Jean Ferrat. 157 rue des écoles et du stade. Sauveterre. 04 66 33 20 12.
Samedi 8 février 2025. 16h. À partir de 2 ans. Le Totem. 20 Avenue Monclar. Avignon. Réservations auprès du Totem. Réservations en ligne ou par téléphone au 04 90 85 59 55.