Après sa fermeture exceptionnelle suite à un problème technique survenu mercredi matin, le Stade nautique d’Avignon est de nouveau opérationnel depuis ce matin 8h.
Pour rappel, l’entrée au Stade nautique, tous les matins du lundi au samedi de 8h à 11h, est au tarif de 2€50 pour tous les avignonnais. Les après-midis, le Stade nautique est ouvert de 12h à 20h et propose l’ensemble des équipements tels que bassin olympique, bassin ludique, jeux d’eau, pataugeoire, splash pad, toboggans au tarif de 8€ pour les avignonnais. Le dimanche, le Stade nautique est ouvert de 11h à 19h au tarif de 4€ pour les avignonnais. De nombreux tarifs avantageux pour les familles sont également proposés.
Le premier ouvrage de Delphine de Vigan ‘Jours sans faim’ a été adapté en pièce de théâtre par Violaine Brébion et mis en scène par Xavier Clion. La pièce actuellement jouée au Festival off d’Avignon est sensible, intelligente, truffée d’humour et merveilleusement rendue au public. Une gageüre tant le sujet, l’anorexie mentale, plonge dans l’horreur. Et pourtant c’est bien, ici, un cheminement au cœur de l’être qui propose de nous grandir tous. Jours sans faim c’est actuellement au Théâtre des trois soleils à 14h50, relâche le 26 juillet, à Avignon.
On se rappelle l’incroyable roman ‘Rien ne s’oppose à la nuit’ de Delphine de Vigan qui aura accompagné la vie de plus d’un million de lecteurs. Pourtant, avant, il y eut «Jours sans faim» publié en 2001 sous le pseudonyme de Lou Delvig relatant le combat mi-fiction-mi-autobiographie d’une jeune-fille de 20 ans se battant contre l’anorexie. C’est justement le sujet dont s’est emparé Violaine Brébion, interprétant Laure, cette jeune-fille fragile qui ne pèse plus que 36 kilos frappant ainsi aux portes de la mort tandis que Xavier Clion, le médecin de l’hôpital, lui demande, inlassablement, de choisir la vie plutôt que la mort.
«L’anorexie mentale est une maladie très complexe. Une maladie de l’hypersensibilité et de l’appétit de vivre, un appétit si encombrant qu’il se retourne contre soi», explique l’écrivain Delphine de Vigan qui en a souffert de 17 ans à 20 ans et qui fut hospitalisée durant 6 mois, à 20 ans, à l’hôpital Bichat à Paris.
Delphine de Vigan, Violaine Brébion et Xavier Clion
L’interview
Delphine de Vigan «J’ai porté ce texte très longtemps en moi, écrivant beaucoup à l’hôpital. Le médecin, qui me voyait rédiger sur mes petits carnets, me disait : ‘Alors, à quand le roman paru chez Stock ?’ C’était un peu comme un caillou resté dans ma chaussure.» A 35 ans, soit 15 ans après l’événement, jaillira ce texte. «Je ne voulais pas que ce soit seulement un témoignage sur l’anorexie mais un matériel littéraire au même titre que l’amour, le deuil, la séparation. Le temps de l’écriture puis l’usage de la 3e personne du singulier m’ont permis de travailler l’humour, les personnages secondaires, la dramaturgie. Je voulais qu’il y ait une vraie sobriété, une tenue, dans ce texte.»
Une pièce de théâtre pour aider les jeunes, les adolescents ? «C’est plus un texte sur l’entrée dans l’âge adulte, presque un roman d’apprentissage, que seulement un roman sur l’anorexie, précise Delphine de Vigan. La maladie étant un symptôme à un moment de cette souffrance. Cela pourra, peut-être, éclairer quelque chose en eux. De nombreuses jeunes-filles m’écrivent me disant avoir lu le livre et en avoir été aidées. Certaines me disent avoir arrêté, le livre leur ayant fait peur, d’autres expliquent avoir été accompagnées par l’ouvrage lors de moments de guérison ou de reconstruction.»
L’écriture «L’écriture de Delphine de Vigan m’a happée immédiatement, se remémore Violaine Brébion qui a rencontré Delphine de Vigan lors d’une signature dans une librairie. J’ai commencé par lire un livre, puis deux, puis trois, après je me suis dit qu’il fallait tous les lire parce qu’il y avait quelque chose. Je les ai lus dans l’ordre. Jours sans faim était donc le premier. L’évidence ? En le lisant, je me voyais déjà le dire, parler comme cela assez naturellement. Je voulais évoquer l’adolescence, ce difficile passage à l’âge adulte, ces moments compliqués que l’on vit à 15 ans. Ce texte m’est aussi personnel. Le porter avec Xavier Clion, avec qui je travaille régulièrement dans une immense confiance, en a fait cette pièce. Je désirais présenter ce travail aux scolaires, à des jeunes-gens à partir de la 3e, pour partager cette parole avec les premiers concernés. Au départ ? Ils ont longuement travaillé le texte de Delphine de Vigan avec leur professeur avant de le voir théâtralisé. J’ai ressenti de leur part de la distance, de l’assentiment ou parfois du rejet, avant qu’ils n’avouent connaître eux aussi des difficultés… Il y a comme un besoin de maturation chez eux, puis de libération de la parole.»
Le symptôme «L’anorexie ? Elle a commencé pour moi lorsque j’ai eu le sentiment d’être trop tôt projetée dans le monde adulte, de ne pas avoir le matériel pour affronter cette période, se remémore Delphine de Vigan. Il y a des raisons, des faisceaux de cause qui s’additionnent pour provoquer ce symptôme. L’anorexie est avant tout une maladie de l’appétit de vivre, qui rend prisonnier de sa vie. Elle rend insensible, au sens physiologique premier du terme, au fond, on ne ressent plus grand-chose de ce qui se passe à l’extérieur. C’est d’ailleurs une manière de se protéger qui va se retourner contre soi. Le retour à la vie ? C’est retrouver l’autre. C’est lorsque Laure éprouve une passion. Et c’est ce que raconte le spectacle.»
Violaine Brébion interprète Laure et de multiples personnages dans Jours sans faim
Ce que j’aimerais dire «Si le sujet peut faire un petit peu peur, à juste titre d’ailleurs, c’est surtout l’histoire d’une guérison, souligne Delphine de Vigan à propos de ‘Jours sans faim’, Violaine et Xavier se sont emparés du texte qui va vers la lumière, emmenés par les personnages secondaires au gré d’une adaptation fidèle au roman.»
Mon avis Le texte de Delphine de Vigan, bien qu’adapté pour le théâtre, reste une fantastique ode à la vie. Celle de Laure malmenée par les circonstances qui aimerait bien vivre mais n’arrive plus à se nourrir. Pour autant, la pièce n’est ni triste, ni lente, au contraire, elle est puissamment rythmée, truffée de sourires, de rires, d’humour et d’impertinence. Cette jeune-fille bienveillante fait naître autour d’elle de nombreux personnages : des membres de sa famille, des amis, des compagnes d’infortunes qui libèrent çà et là les indices précieux de leur mal être. On est frappé par la bonté discrète, la retenue du personnel soignant, le texte écornant au passage les jugements à l’emporte-pièce d’une société livrée au 1er degré. Ce que l’on a aimé ? La délicatesse et l’élégance du texte, le travail et la lumière de chaque saynète, tableau, apportant un éclairage différent sur les situations explorées, suggérées en filigrane, la richesse des liens qui se tissent entre les personnages et notamment avec le médecin qui, précautionneusement, amène Laure à préférer la vie plutôt que la mort. Dans la vraie vie, ce médecin deviendra d’ailleurs le plus grand spécialiste de l’anorexie mentale en France. Le jeu des acteurs dynamique, subtil et la mise en scène, pleine de trouvailles, sont d’une magnifique précision et vérité. Alors que le plateau plonge dans la pénombre et que l’aura des personnages s’évanouit, nous voici plus armés et éclairés sur le sujet. Jours sans faim nous pousse à être plus délicat avec l’autre et c’est déjà miraculeux.
Les infos pratiques Jours sans faim. 14h50. Jusqu’au 30 juillet. Théâtre des 3 soleils. 4,rue Buffon à Avignon. 04 90 88 27 33. Réservation ici.
Avignon : Réouverture du Stade nautique
Suite à un problème technique survenu dans le courant de la matinée, la mairie d’Avignon vient d’annoncer la fermeture exceptionnelle du Stade nautique situé à Saint-Chamand. Cette fermeture devrait être effective jusqu’à vendredi matin sans que l’horaire de réouverture soit précisé à ce jour.
En pleine canicule, cette fermeture provisoire est une véritable ‘tuile’ car le stade nautique était la seule piscine publique ouverte cet été à Avignon. En effet, les piscines Jean-Clément à Montfavet, Pierre-Reyne dans l’intramuros, Chevalier de Folard près de la rocade et Stuart Mill quartier Saint-Jean doivent être rénovées car jugées trop énergivores. Des travaux de réhabilitation qui doivent s’échelonner jusqu’en 2024.
Inauguré en décembre 2019 après 10 ans de fermeture, le Stade nautique (18,4M€ d’investissement) abrite 3 bassins avec un bassin de 50 mètres, un plongeoir, une pataugeoire, des jeux aquatiques. Mais également des terrasses, des plages, un vaste ‘Espace de remise en forme – bien être’ de près de 600 m2 avec salles de fitness, de musculation, spa, hammam, saunas, jacuzzis, cafeteria, snack. Le Stade dispose d’une capacité d’accueil maximale de 1 499 personnes.
Avignon : Réouverture du Stade nautique
La Fondation Vouland met son jardin à la disposition de Planète bleue jeudi 21 juillet de 19h à 22h30. Pour l’occasion, Yasmina Lanthier, directrice artistique propose une soirée ‘Gala du festival’. On y côtoiera des artistes du festival d’Avignon qui feront découvrir leurs spectacles : théâtre, magie, humour, chansons…
Au programme Un cocktail dînatoire sera proposé avec une dégustation de vins du Domaine du Mas Caron ; une animation musicale et la visite commentée de l’exposition d’été ‘Pas à pas Marius Breuil’, peintre avignonnais -1850-1932-, ami des peintres Paul Saïn et Pierre Grivolas.
Les infos pratiques Jeudi 21 juillet 2022. Soirée Gala Planète bleue. 35€. Inscription ici. Musée Louis Vouland. 17, rue Victor Hugo. Avignon. 04 90 86 03 79. Information au 06 20 25 62 29. www.vouland.com MH
Avignon : Réouverture du Stade nautique
Alors vous êtes venus? Fidèle du festival, Pépito Matéo commence toujours ainsi ses spectacles. Oui nous, les fidèles de ce conteur hors pair, venons toujours pour comprendre et réentendre les malentendus de notre langue française.
Mais où sommes nous ? Dans une salle de classe ou dans un centre de rétention de demandeurs d’asile ? Qu’importe ! Cette leçon concerne tout le monde, langue française ou pas. Nous partons en voyage à travers le monde et les cultures et découvrons les multiples sens de la langue, ses aberrations,faux amis et ses incohérences parfois.
Les mots pour le dire « un auxiliaire devrait t’aider ce qui n’est pas le cas d’avoir », pourquoi squelette est masculin alors que tous les mots en ‘ette’ sont féminins ? Le Covid ou La Covid ? Etc.. Aucun répit dans une traque humoristique de l’usage de notre langue et celles de nos voisins.
Les langues se délient , les langues se délitent, les langues expriment notre penser et nous font changer de point de vue.
On s’étonne, on rit , on remue des souvenirs, et on en redemande en fournissant à la sortie du spectacle quelques pépites personnelles qui pourront peut-être intégrer la prochaine leçon de Pépito qui ne voulait peut-être rien nous enseigner mais qui nous a beaucoup appris dans la bonne humeur.
‘Pitchipoï’ est inspiré de l’ouvrage de Ruth Klüger ‘refus de témoigner’ écrit et mis en scène par Jacky Katu.
Sur scène ? Une petite fille juive née en 1931 à Vienne, en Autriche, interprétée par Fabienne Babe. Elle veut aller au cinéma –qui est interdit aux juifs- Sa maman lui prend un billet. Elle s’y rend mais alors que la séance prend fin, la fille du boucher est à deux doigts de la dénoncer et lui assène de ne jamais y revenir si elle ne veut pas être dénoncée….
La révolte L’enfant se révolte. Pourquoi aurait-elle moins de droit que les autres ? Elle s’en ouvre à sa mère qui lui demande de faire profil bas. Peu de temps après, son père, gynécologue, est accusé d’avoir pratiqué un avortement sur une non-juive. Il doit fuir. Arrive, ensuite, le moment où la mère et la fille sont déportées à Auschwitz…
Une immense petite fille Cette petite fille –c’est le témoignage réel de Ruth Klüger- qui vivra la déportation et les camps de la mort de ses 11 à 14 ans- aux côté de sa maman- va se forger une personnalité hors du commun. C’est une Fabienne Babe à la fois sombre et lumineuse, qui pense, se révolte, célèbre la vie coût que coût dans un monde d’atrocités, refusant la proposition de sa mère d’en finir là, tout de suite, une fois pour toute, en se jetant sur les fils barbelés.
On est pris à la gorge par ce petit bout de femme en devenir qui trouve les mots justes, percutants, pour ne pas accepter ce qu’elle vit. On est frappé par les silences de ces autres, ces tout petits enfants, brutalement séparés de leurs parents, pour un dernier, effrayant et funeste voyage avec des doudous gisant sur leur passage. Fabienne Babe devenant la voix de ceux qui se sauveront in extremis de l’enfer -elle réussira à s’enfuir avec sa mère- et de ceux qui y disparurent.
Pitchipoï est la voix de ce que l’on ne devra jamais oublier Une voix sensible, vraie, qui résonne d’humanité dans un monde de ténèbres. Reste la courageuse voix de cette petit fille qui, très jeune, se révolte sous le rouleau compresseur de la guerre et surtout de la mort programmée des juifs. Elle interpelle par une acuité hors du commun, une intelligence vive, par cette révolte dont elle fera le tuteur de sa vie. Dans un monde sans promesse cette petite voix fragile deviendra une très grande dame professeure de lettres aux Etats-Unis et spécialiste de la littérature germanique. Une héroïne décédée il y a peu, en octobre 2020.
Les heures sombres sont-elles vraiment derrière nous ? De mars 1942 à août 1944 près de 74 000 juifs sont déportés depuis la France vers l’Est. Auschwitz fut le principal camp de la mort. Pitchipoï désigne en yiddish un monde imaginaire, un espace de campagne perdu au milieu de nulle part. Fabienne Babe, cette petite fille de 11 ans nous rappelle à la réalité. Cette horreur a bel et bien existé et les voix des extrémistes partout dans le monde sont encore là pour rappeler que ces infamies ne font pas partie du passé. C’est beau à voir, à écouter, à vivre et garder en tête parce que oui, l’histoire peut toujours se répéter.
Le pire est-il advenu ? Il y a eu des personnes sous commandement pour séparer les enfants des parents, pour torturer et tuer, pour accepter l’inacceptable… Pour obéir aux ordres, sans en ignorer l’ambition, le projet d’éradication de certaines populations comme les juifs, les résistants, les handicapés, les homosexuels, les gens du voyage… Jacky Katu et Fabienne Babe nous rappellent avec bienveillance et patience qu’hier n’est pas si éloigné de demain. Jacky Katu, encore, par cette pièce rend également hommage à Simone Veil qui à 16 ans, avec sa mère -qui décèdera en captivité- et sa sœur, vécut la déportation et l’internement en camp de concentration à Auschwitz. Elle fut aussi la personnalité politique -alors ministre de la santé- qui porta -sous les quolibets et les pires injures- devant l’Assemblée Nationale, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, avec le soutien de Jacques Chirac qui s’était posté en face d’elle, le droit à l’interruption volontaire de grossesse et la dépénalisation de l’avortement.
Les infos pratiques Pitchipoï. Jusqu’au 30 juillet. Théâtre de la porte Saint-Michel. Tous les jours à 11h15 sauf le 27 juillet 2022. De 10 à 18€. Durée 1h10. 23, rue Saint-Michel à Avignon. Salle Simone Veil.
Avignon : Réouverture du Stade nautique
Joséphine ? C’est une Tatie Danielle en pire peut-être bête, méchante, raciste. A tel point que tout son village de la Bouilladisse ( 13!!) imagine un stratagème pour l’éloigner. Joséphine rêve de voir l’Obélisque à Paris. Qu’à cela ne tienne !Elle la verra mais ….en Egypte.
Des préjugés à revendre Le sourire crispé, l’oeil soupçonneux, la tête inclinée, une canne mais bon pied bon œil , la blouse blanche-porte: Anne Cangelosi campe le personnage avec justesse avec juste ce qu’il faut de caricature pour ne pas blesser davantage son héroïne. Il faut dire que la Joséphine , elle en prend pour son grade comme on dit pendant sa croisière égyptienne : des ruines à visiter, des repas rationnés pour un buffet somptueux, le car qui part sans elle lors de visites, une mise à l’écart incompréhensible à ses yeux……sauf qu’elle est vieille.
Les voyages forment la tolérance Bon d’accord. Il a fallu 85 ans à Joséphine pour avoir d’autres points de vue sur la vie et sur les autres. J’ai l’impression que grâce au talent d’Anne Cangelosi, il a suffi d’une heure de spectacle hilarant pour faire sauter également certains leviers de nos noires pensées. Bravo l’artiste !
Jusqu’au 30 juillet.On est tous le vieux d’un autre. 11h. 10 à 19€. Théâtre de la Tache d’encre. 1 rue de la Tarasque. 04 90 85 97 13. www.latachedencre.com
Avignon : Réouverture du Stade nautique
Avec le « Moine Noir » d’Anton Tchekov , Kirill Serebrennikov clame sa liberté retrouvée à travers la folie des hommes. Tout est permis dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes ( enfin) utilisée et magnifiée.Il y avait juste ce qu’il fallait de vent pour ajouter à la folie des hommes ce souffle de liberté.
Andreï Kovrine, intellectuel surmené, part se reposer à la campagne chez son ami Péssôtski qui l’a élevé et sa fille Anna. Péssôtski est obsédé par son jardin, ses serres, ses fleurs,le mystère de l’orme, et la question de la relève. Andreï est lui habité par les hallucinations d’un moine noir.
Une mise en scène flamboyante La rupture d’Andreï, Serebrennikov choisit de la représenter par la multiplication des points de vue et des langues. On y entendra un Andreï en américain, en allemand et en russe incarnés successivement par3 formidables acteurs. Ce procédé de répétition ajoute à la transe que nous éprouvons face à l’occupation du plateau : choeurs révolutionnaires ou mystiques, danseurs-derviche tourneurs, ombres et silhouettes vaporeuses, serres en bois se transformant au gré des 4 chapitres, procédés vidéo qui doublent la réalité et révèlent des visages inquiétants. Nous sombrons nous aussi peu à peu dans un tournis sensoriel à défaut de folie.
Les différents thèmes abordés se percutent Il y a d’abord une ode à la nature avec de merveilleux couchers et levers de soleil qui mettent tout le monde d’accord. Il y a ensuite cette question lancinante de s’inquiéter sur l’avenir des serres, sur les méfaits du gel. Il y a le questionnement sur la folie, la liberté mais aussi la violence engendrée jouant sur la lumière ou les ténèbres.Il n’y a pas vraiment de réponses sur leur incidence dans un processus de création sauf le résultat lui-même d’un spectacle d’une grande beauté : des chants, de la musique, des acteurs , des décors, d’un lieu, d’une mise en scène limpide et efficace.
Dans Iphigénie Tiago Rodrigues renoue avec ce qui nous avait séduit dans Antoine et Cleopatre ( Festival Avignon 2015) : Réécrire un mythe avec des effets de répétitions orales ( ici Je me souviens) de gestes esquissés ou évoqués, de grande immobilité et du Verbe assené, répété, articulé.
Ici les Hommes mais surtout les Femmes reprennent le pouvoir des mots et de leurs destins. La metteuse en scène Anne Thérond recueille le souvenir des acteurs après la tragédie et nous propose une version en noir et blanc d’une grande beauté : mer calme ou frémissante projetée, silhouettes immobiles, économie de mouvements, attente en apnée.
Iphigénie.
Avignon : Réouverture du Stade nautique
Samedi 9 juillet, le premier vol entre Avignon et Birmingham a été inauguré. Après deux années d’interruption, une nouvelle compagnie, ‘Flybe Limited’, reprend les liaisons qui avaient été interrompues à la suite de la crise sanitaire du coronavirus.
La baisse du trafic aérien lié à la crise sanitaire internationale du coronavirus avait eu raison de la compagnie britannique Flybe, qui avait annoncé en 2020 la cessation de ses activités.
Finalement, après deux ans, une nouvelle compagnie, ‘Flybe Limited’, reprend les liaisons entre l’aéroport Avignon Provence et l’Angleterre. Le premier vol a eu lieu le samedi 9 juillet à 19h30 au départ d’Avignon pour une arrivée à 20h50 à Birmingham.
Jusqu’au 17 septembre, les nouvelles couleurs de la compagnie Flybe se poseront, tous les samedis, sur le tarmac Provençal en proposant une liaison vers Birmingham. Les départs sont programmés à 19h05 pour arriver à 20h25 et les retours quittant Birmingham à 15h pour arriver à 18h20.
Confirmant son intérêt pour le territoire, la nouvelle compagnie Flybe inaugurera une deuxième liaison vers Southampton le 23 juillet et ce jusqu’au 1er octobre. Les départs sont programmés à 16h20 pour arriver à 17h30 et les retours quittant Southampton à 12h40 pour arriver à 15h40.
L’opportunité de venir découvrir la Provence s’offre ainsi aux habitants des deux cités anglaises, mais également aux villes limitrophes, en seulement 1h50 de vol. Le lancement de ces lignes répond à la demande des vacanciers anglo-saxons qui sont désireux de découvrir toutes les facettes de notre culture locale et de visiter des sites célèbres tels que le palais des papes et le pont d’Avignon.