Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Pour la grande finale du 22e Festival de la chanson française qui aura lieu ce week-end, 12 artistes, auteurs, compositeurs, interprètes seront présents sur scène pour défendre leur place. Chacun des artistes est originaire du Vaucluse et de la région Paca. La marraine du festival est Nicole Rieu, auteure, compositrice, interprète. Elle a notamment collaboré avec Charles Aznavour et Serge Lama.Le jury est composé de personnalités locales du monde de la culture et du spectacle avec comme coprésident Michel Bissière, délégué à la création artistique et à la culture de la région Sud, Martine Lovera ex-directrice de la culture, Pascal Delatour, chanteur professionnel, auteur, compositeur, Steve Young, producteur de spectacles et Robert Lovera, musicien, auteur, compositeur et interprète. L’objectif du festival est de valoriser et de faire la promotion d’artistes émergents, en leur offrant la possibilité de se produire sur scène, dans des conditions de logistiques professionnelles.Plusieurs prix seront décernés, comme celui du Talent d’Or. Les lauréats pourront, entre autres, participer au Festival d’Avignon lors d’une semaine de concerts du 13 au 20 juillet 2022.
Informations pratiques Samedi 11 juin à 20h30 au théâtre Atelier Florentin. Rue Guillaume-Puy Avignon. Tarif : 10€ l’entrée. Renseignements concernant les candidatures pour 2023 auprès de planetebleue84@orange.fr
Les lauréats de l’édition précédente en compagnie de Yasmina Lanthier (au centre), organisatrice du Festival de la chanson française d’Avignon.
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Le Centre Chorégraphique de Développement National ( CCDN) d’Avignon nous invite à une rencontre avec Nach, la krumpeuse.
On ne présente plus Nach, artiste associée du CDCN que l’on a pu voir lors des Hivernales précédentes. Elle s’exprime par le ‘krump’ danse non violente mais néanmoins puissante , née dans les années 20 au cœur des quartiers pauvres de Los Angeles. Dans son nouveau projet, elle rassemble ici des danseuses de tous horizons qui se retrouvent autour du mouvement krump, des femmes qui « ont décidé de s’emparer de leur corps et de revendiquer ce qui s’y passe, ce qui y entre ou ce qui en sort ». Lors de cette rencontre, Nach va nous dévoiler un extrait de son nouveau spectacle issu d’une résidence aux Hivernales.
Mercredi 8 juin. 19h. Gratuit sur réservation. CCDN/Les Hivernales. Rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 82 33 12. accueil@hivernales-avignon.com
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Implanté à Avignon, le laboratoire Cerra est né en 2016 grâce à Cécile Labadie et Raphaël Le Bruchec et propose une gamme de neuf produits cosmétiques naturels et biologiques vendus en magasins bios, pharmacies, ou directement sur le site de la marque.
Petite entreprise familiale, Cerra voit le jour en avril 2016 dans un garage d’un peu plus de 30m² au Thor. Alors que Cécile Labadie vient tout juste d’obtenir son doctorat en chimie et biochimie à Avignon, et que Raphaël Le Bruchec, quant à lui, vient d’arrêter son activité professionnelle, ils décident ensemble de lancer leur propre entreprise de cosmétiques formulés et produits en Provence. Ce n’est qu’en 2019 que le laboratoire Cerra déménage à Avignon dans des locaux de 200m².
Si les deux collaborateurs ont débuté cette nouvelle aventure avec seulement quatre produits, ils en proposent désormais neuf. « L’objectif est de sortir un ou deux nouveaux produits par an, pour faire évoluer Cerra de façon organique », explique Raphaël Le Bruchec. Ainsi, la marque se compose de deux crèmes de jour, une crème de nuit, un lait démaquillant, un lait pour le corps, un crème pour le corps, un exfoliant pour le corps, de l’huile de jojoba et de l’huile de karité.
Depuis la création de leur société, Cécile et Raphaël s’occupent de tout du début jusqu’à la fin. Grâce à ses connaissances obtenues lors de ses études en chimie et biochimie sur les conservateurs naturels liés à la cosmétique, Cécile s’occupe notamment de la conception, de la fabrication mais aussi du conditionnement de tous les produits Cerra. Ainsi, c’est elle qui assemble les différents composants des crèmes et laits, et qui effectue des tests pour d’éventuels nouveaux produits. En seulement cinq jours, Cécile peut confectionner entre 600 et 700 produits.
De son côté, grâce à son expérience dans le commerce, Raphaël est en charge de toute la partie commercialisation des produits. C’est donc lui qui s’occupe notamment de démarcher des vendeurs pour que ceux-ci mettent la marque Cerra dans les rayons leur magasin. Aujourd’hui, en plus d’être vendus sur le site de la marque, les cosmétiques Cerra sont disponibles dans plus de 150 points de vente telles que des pharmacies, des magasins bios et quelques magasins indépendants. Environ 70% de ces points de vente se situent dans la région Paca, et les 30% restants dans le reste de la France.
La cosmétique bio, c’est quoi ?
Contrairement à l’agriculture, en France et en Europe, il n’existe pas vraiment de réglementation pour déterminer ce qu’est un produit cosmétique biologique. Par exemple, Cerra utilise de l’huile d’onagre dans ses produits. L’onagre est une fleur qui doit donc être cultivée dans le respect des charges l’agriculture biologique mises en place par l’Europe pour que son huile soit certifiée biologique. « Mais en tant que transformateurs de cette matière première brute, il n’y a pas de transfert automatique de la qualification biologique », commence par expliquer Raphaël.
« Une tomate biologique est considérée comme telle car il y a la non présence de beaucoup d’éléments qui a été démontrée, poursuit-il. Un cosmétique, c’est un mélange de matières premières bios, mais aussi non bios car certains éléments ne peuvent pas avoir cette certification, comme l’eau par exemple qui est beaucoup utilisé en cosmétique. » Alors la vraie question est : quand un produit cosmétique peut-il être considéré comme biologique ? Pour être considéré comme tel, les acteurs professionnels de la filière cosmétique bio se sont entendus entre eux et ont déterminé que les produits doivent contenir minimum 20% de matière première d’origine agriculture biologique (contre 10% il y a dix ans).
La double fonction du laboratoire Cerra
Le laboratoire Cerra, c’est avant tout une marque de cosmétique bio. Cécile et Raphaël se démènent au quotidien pour faire rayonner leurs produits et pour proposer de la nouveauté, sur un marché de plus en plus prisé. Mais ce n’est pas tout. Le laboratoire travaille non seulement pour la marque Cerra, mais également pour d’autres.
Le ‘travail à façon’, c’est une pratique qui consiste à fournir sa main d’oeuvre. Ainsi, le laboratoire Cerra aide ceux qui souhaitent lancer leur marque de cosmétique, ceux qui souhaitent étoffer la leur, ou ceux qui souhaitent tout simplement délocaliser et se décharger de la fabrication de leurs produits. Cécile et Raphael produisent donc des produits pour les autres mais ils ne s’occupent que de la production et non de la vente.
En plus de produire des cosmétiques naturels et bios, la marque Cerra se veut être la plus écologique possible, tout en restant transparente envers ses consommateurs. « L’écologie ce n’est jamais blanc ou noir, on ne peut pas être écologique à 100% », affirme Raphaël. Ainsi, la marque a récemment opté pour un changement d’emballage de ses produits en pot.
« On était parti sur un pot en aluminium dans un emballage en carton à la base car c’est extrêmement léger et il y a un indicateur à prendre dans le coût carbone de nos fabrications et de notre commercialisation qui est l’expédition », développe le commercial. Désormais, les pots des crèmes Cerra sont en verre, ils sont donc plus écologiques au niveau packaging, mais plus lourds. « On a moins d’emballage, mais on a un coût énergétique de transport plus important », conclut-il.
La consommation du bio favorisée par la crise du Covid-19
Comme beaucoup de chefs de jeunes entreprises, Cécile et Raphaël ont d’abord cru que la crise du Covid-19, mais surtout le premier confinement, allait mettre fin à l’aventure Cerra. Mais la vérité en a été tout autre. Si les Français fuyaient les magasins de grande surface , ils se sont davantage tournés vers les supérettes pour fuir le virus, mais aussi dans une volonté de consommer plus local. Ainsi, il y a eu une explosion de fréquentation dans les magasins bios.
En plus de voir la fréquentation de son site internet grimper, Cerra a également observé une augmentation de la vente de ses produits en magasin. Le Covid-19 a finalement eu du bon pour ce secteur qui a pris de l’ampleur. Cependant, la fréquentation des magasins bios a rechuté après la fin du premier confinement en mai 2020 et tend de nouveau vers ce qu’elle était avant.
Des prix abordables
Souvent synonyme de prix élevés, la cosmétique bio voit aujourd’hui de plus en plus de marques proposer des prix plus abordables sur le marché. Parmi les deux précurseurs de la cosmétique biologique, Weleda et Dr Haushka, le premier propose des produits avec des prix relativement bas pour le secteur alors que le second en propose des plus élevés.
Le laboratoire Cerra, lui, a voulu suivre l’exemple du premier afin de toucher une clientèle plus large et pas élitiste. Ainsi, une crème de 50ml vous coûtera environ 20€, un prix qui peut avoisiner les 80€, voire plus, pour la même quantité de produit chez certains concurrents. Au vu de l’accessibilité au plus grand nombre de ce type de produit aujourd’hui, même la grande distribution tend vers le bio et le bio tend vers la grande distribution. « Est-ce qu’un jour on sera chez Leclerc ou Super U au rayon bio ? Pour l’instant non, mais si un jour il n’y a plus qu’eux qui vendent du bio, il ne faut jamais dire jamais », conclut Raphaël.
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Alice au pays des merveilles ? C’est une magnifique comédie musicale mise-sur-pied par Coralie Pressard avec l’école professionnelle avignonnaise l’Art scène des arts de la scène. Ce qu’elle a construit ? Une réadaptation du grand succès d’Alice, de la production de Compote de Prod –inspiré du célèbre roman de Lewis Caroll- qui l’avait définitivement séduite lors d’un festival d’Avignon en 2016.
En sortant de la salle, elle s’était jurée d’en faire une production à sa façon et de livrer ce travail de dentelle aux élèves de l’école de chant et de comédie musicale qu’elle a elle-même fondée. Elle a bien fait car ils sont 30 à avoir relevé le défi pour notre plus grand plaisir ce soir !
La comédie musicale ? Elle raconte l’aventure de cette jeune-fille bien décidée à grandir et qui rencontrera sur son chemin des personnages plus incroyables et spectaculaires les uns que les autres. Sur la scène ? De nombreux talents pour nous faire voyager dans un univers enchanté, rythmé et inoubliable.
En savoir plus ? Ce très beau spectacle mélange, sur scène, tous les âges, des artistes en formation professionnelle avec des amateurs en loisir. Les décors ont été créés par le lycée professionnel des métiers de Vedène, par la section arts graphiques décors peints, l’Opéra a prêté des costumes et une équipe de costumières-couturières a créé le reste. Article précédent sur ce sujet ici.
Les infos pratiques Vendredi 3 et samedi 4 juin à 20h, au Théâtre Benoit XII. Billetterie larscène-ecole.fr vidéo sur la page instagram @lartscene_ecole
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Les cinq candidats en lice pour les élections législatives ont débattu des enjeux politiques du Vaucluse. Objectif ? Inciter les Vauclusiens à aller voter les dimanches 12 et 19 juin prochains. Ceux qui seront élus demain, sauront-ils travailler ensemble, aller dans la même direction, dans l’intérêt des vauclusiens ? Les cinq candidats avaient moins d’une heure pour convaincre. Les thèmes abordés ? Le pouvoir d’achat, la santé de proximité, la retraite et l’agriculture.
Dans 10 jours plus de 400 000 vauclusiens seront appelés aux urnes pour choisir entre 57 candidats et leurs suppléants. Sur le grill ? Cinq candidats issus de 5 formations politiques pour 5 circonscriptions du département.
Farid Faryssy, avocat à Avignon, candidat Nupes (ex La France insoumise et dorénavant la Nouvelle union populaire écologique et sociale, pour la première circonscription : Avignon et le Pontet. Sa suppléante est Mathilde Caillé.
Stanislas Rigault, chargé de mission auprès de l’Institut de formation politique Paris, candidat Reconquête –le parti d’Eric Zemmour- à la 2e circonscription : Bonnieux, Cadenet, Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon. Sa suppléante Marion Maréchal-Le Pen.
Hervé de Lépinau, avocat, conseiller municipal d’opposition à Carpentras, candidat Rassemblement National pour la 3e circonscription : Bédarrides, Carpentras Sud, Pernes-les-Fontaines. Sa suppléante est Fanny Lauzen-Jeudy.
Violaine Richard, Conseillère régionale à la Région Sud. Secrétaire général de Unitel group (service et conseil informatiques), candidate La République en marche devenue Ensemble pour la 4e circonscription : Bollène, Beaumes-de-Venise, Bollène, Malaucène, Orange, Vaison-la-Romaine et Valréas. Son suppléant est Jérôme Bouletin.
Julien Aubert, énarque, haut fonctionnaire, député (depuis 2012). Se présente sur la 5e circonscription : Apt, Carpentras nord, Gordes, Mormoiron, Pertuis et sault.
Daniel Morin : Vous, candidats souhaitez-vous une large majorité pour le président de la République dans l’hémicycle ou une cohabitation ? A cette question Violaine Richard a répondu « vouloir cette majorité pour porter haut les valeurs de la République. » Julien Aubert a évoqué «une longue traversée du désert des rendez-vous démocratiques, sans pouvoir changer les décisions qui seront prises. Votez pour Les républicains pour être sûrs qu’une majorité relative tende vers la droite.»
Thomas Hirsch : Les Français veulent-ils plus un programme de rupture de continuité, aspirent-ils à l’apaisement ?
« Oui a répondu Farid Faryssy, les Français veulent un programme de rupture avec le Macronisme. Le Macronisme ? Ça a été 5 ans de destruction de la santé, des services publics, à La Poste, au Logement social. Les Français veulent le changement qu’ils n’ont pas pu obtenir lors des élections présidentielles, ils l’auront aux législatives avec un gouvernement de gauche à travers l’Union Populaire.»
Daniel Morin : Se dirige-t-on vers une situation compliquée avec une majorité pas clairement définie, qu’est-ce que cela dit des fractures de notre société ?
Stanislas Rigault : «Jean-Luc Mélenchon a réussi un coup politique en rassemblant un bloc d’extrême gauche qui siègera à l’Assemblée nationale. Avec Eric Zemmour nous regrettons qu’il n’y ait pas eu cette même main tendue de la part de Marine Le Pen. Si nous avions eu cette même stratégie, nous aurions pu viser un groupe plus important à l’Assemblée Nationale.»
Violaine Richard : «Notre formation politique Ensemble est rassemblée dès le début. Ce que je constate ? La politique change vraiment la vie des gens. Le dire c’est lutter contre l’abstention. Le militantisme ? C’est aussi écouter les gens.»
Hervé de Lépinau : «Soyons modestes. La société aujourd’hui est en lambeau sur le plan démocratique. Le Parlement n’a pas fonctionné de manière normale pendant deux ans, les pleins pouvoirs ont été concentrés à l’Élysée. Matignon n’était qu’une courroie de transmission et les Français ont payé la note à la fin. Au plan sanitaire ? Nous avons vécu des restrictions de liberté jamais vues auparavant. Pour pouvoir tenir une Nation, vous la surendettez, ne la rendant plus libre. Cette élection est essentielle pour restaurer le souffle démocratique du pays. Si les Français n’expriment plus leurs inquiétudes ou leurs envies dans les urnes ça peut très mal se terminer dans la rue.»
Thomas Hirsch: « S’il n’y a pas de majorité au soir du 19 juin, travaillerez-vous ensemble, malgré vos différences, pour soutenir la Nation et le territoire ?
Julien Aubert : «Les élections législatives sont le choix d’un homme ou d’une femme et non d’une étiquette. Il faut voir ce qu’ils ont fait ou veulent faire. Cependant si Emmanuel Macron n’a pas les pleins pouvoirs et s’il est obligé de discuter les textes, comme la réforme des retraites, Les républicains trouveront un point d’équilibre pour le pays.»
Thomas Hirsch: Comment allez-vous vous y prendre pour ramener les gens vers les urnes et Nupes aura-t-il un avenir au soir du 19 juin ?
Farid Faryssy : «On souhaite inciter les gens à voter via notre programme. Nous voulons que les députés reprennent leur place dans un Parlement véritablement utile. Je pense que c’est la recomposition de la gauche qui se joue durant ces élections législatives, avec un contrat au gouvernement et une Union populaire. Toutes les conquêtes sociales ont été amenées par la gauche dans notre pays. Nupes sera une majorité de gauche à l’Assemblée.»
Julien Aubert : «Comment voulez-vous faire une transition écologique qui est au cœur de la problématique du pouvoir d’achat et ne pas savoir ce que vous voulez faire sur la transition écologique dont le nucléaire est le principal bateau ?»
Daniel Morin: Vous candidats, toutes étiquettes confondues, choisirez-vous de vous maintenir, quels que soient les cas de figure, au 2e tour des élections législatives ?
Hervé de Lépinau : «On nous annonce une abstention de 50%.»
Julien Aubert : «C’est à chaque candidat qui se présente devant le peuple, d’en décider personnellement.»
Daniel Morinpour Stanilas Rigault et Hervé de Lépinau, « votre point commun est d’avoir ou d’avoir eu comme suppléante Marion Maréchal-Le Pen. Elle dit qu’elle ne comprend pas pourquoi vous vous tirez des balles dans le pied. Est-ce qu’au second tour vous vous retrouveriez pour vous soutenir ?«
Stanislas Rigault : « Nous l’avons fait pour les élections présidentielles, Jordan Bardella l’avait aussi donné pour consigne.»
Hervé de Lépinau : «Au 1er tour on choisit, au second on élimine. Nous aurons capacité à nous retrouver.»
Thomas Hirsch : «Nous avons des frontières administratives sur le territoire qui ne ressemblent plus à la réalité des bassins de vie. Économiquement et politiquement ne devrions-nous pas nous ouvrir davantage sur le nord-des-Bouches-du-Rhône, vers le Gard Rhodanien, pour arriver à mieux fédérer et voir aboutir des projets ?»
Violaine Richard : «Les frontières administratives sont globalement illisibles pour beaucoup. Les découpages administratifs et électoraux sont issus de calculs compliqués. Oui, travailler ensemble me semble indispensable, c’est aussi un élément de la compréhension de la démocratie.»
Alain de Vecchis de l’Afoc(Association FO des consommateurs) Vaucluse interroge : « Depuis l’installation de l’euro le pouvoir d’achat s’érode chaque année. Aujourd’hui l’inflation atteint +5,2% et l’on prévoit +8% à la fin de cette année. Quelles mesures prendrez-vous face à l’inflation ? Allez-vous indexer les salaires et surtout les retraites sur l’indice de l’inflation ?«
Stanislas Rigault : «On sort de deux grandes crises, La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Il ne faut pas répondre à ces grandes questions dans l’urgence. Le problème du pouvoir d’achat pré-existait avant ces deux crises. Notre logique ? Taxer moins et baisser les impôts, comme par exemple la CSG pour permettre un 13e mois aux français.»
Hervé de Lépinau : «Nos mesures concrètes ? Nous avons déjà annoncé ramener la TVA sur l’énergie et les carburants de 20 à 5,5%. Nous proposons un panier de 100 produits de base qui seraient dispensés de TVA pour redonner un coup de pouce au pouvoir d’achat. J’observe que nous n’avons jamais payé autant d’impôts. Nous sommes le pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement) le plus taxé et notre pouvoir d’achat ne s’est jamais autant dégradé. La vraie question ? Où va l’argent ? Nous allons retracer le flux de l’argent public pour le savoir.»
Julien Aubert : «Je suis pour l’indexation des retraites et des salaires sur l’inflation, en même temps, il faut être sûr que les entreprises puissent encaisser ces hausses de salaires et obtenir concomitamment des baisses de charges accompagnées. Il faut également restaurer le travail car le pouvoir d’achat est la conséquence du travail, en récompensant ceux qui travaillent, en redonnant de l’attractivité aux secteurs en tension, en faisant un effort sur les rémunérations. Nous devons mener une réflexion plus large sur les revenus d’activé et d’inactivité.
Violaine Richard : «En France l’inflation est de 5,2% c’est trop et beaucoup trop pour les plus modestes, en Allemagne, elle est à 8%. Ce qu’on fera ? Une indexation des retraites sur l’inflation et une retraite minimale à 1 100€. Les modalités ? Le Parlement en débattra.»
Farid Faryssy : «Macron a pris aux français pour redonner aux riches. Nous ? Nous bloquerons les prix de 153 produits de première nécessité, également les carburants. Nous souhaitons instaurer la gratuité des quantités d’eau et d’électricité indispensables à la vie digne et la gratuité des cantines. Pour nos jeunes ? Une allocation autonomie de 1063€ qui est le seuil de pauvreté pour leur permettre d’étudier, un Smic à 1 500€ net et la mise en place d’une conférence sociale pour ré-évaluer les salaires.»
Thomas Hirsch : Logement social, nous avons un dossier départemental avec l’absorption de Vallis Habitat par Grand Delta Habitat
Hervé de Lépinau «Il y a nécessité à loger les gens mais dans la dignité. Le problème des opérateurs du logement social en Vaucluse ? Ils demandent des permis de construire aux communes –merci la loi Elan et l’obligation de construire 25% de logements sociaux- quand, par ailleurs, l’existant est laissé à l’abandon. Avant de prendre des terres agricoles et de consommer de l’espace, consacrons les moyens pour rénover l’existant et je vous garantis que l’existant sera traité en partie et de manière significative.»
Daniel Morin : « Que fait-on de ce projet (Vallis Habitat fusionné avec Grand delta Habitat) ? On le gèle, on le bloque ? On revient en arrière ? On fait des études ?
Hervé de Lépinau : «Il faut en débattre au sein du Conseil Départemental, acteur historique qui risque d’être privé de cette mission. On est sur le problème des masses critiques»
Violaine Richard : «Vous mélangez un sujet national à un sujet départemental. Le dossier a été géré de façon extrêmement rapide. La concertation est nécessaire.»
Farid Faryssy : «Nous sommes contre car cela supprime le seul acteur public, cela donnerait au privé 1 milliard qui est la valeur des logements de Vallis habitat.»
Patrick Bourdillon, assistant régulateur au Samu de Vaucluse, centre hospitalier d’Avignon : « Que ferez-vous pour la santé pour faire fonctionner nos établissements cet été ?«
Stanislas Rigault : «15 000 soignants sont empêchés de travailler parce qu’ils ne sont pas vaccinés. Je me battrais pour que ces personnes puissent, de nouveau, exercer.»
Violaine Richard : « Non, parce que la crise Covid n’est pas terminée.»
Julien Aubert : «J’ai voté contre leur licenciement, je me suis battu contre leur suspension, j’ai signé une tribune demandant leur rétablissement il y a trois mois. L’hôpital public est à bout de souffle avec ce type de décision qui prive, en réalité, une partie du système de santé de professionnels. On n’a pas besoin de plus de rapports pour savoir que les hôpitaux vont mal. Si je devais prendre des mesures ? Sur les gardes de nuit, de week-end, donner plus d’attractivité, augmenter les rémunérations et mettre fin à la maîtrise comptable des dépenses de santé qui a nié la notion de service public.»
Hervé de Lépinau : «Je demande qu’on restaure, dans leur dignité, ces soignants. Les services publics, aujourd’hui, sont dégradés. Il y a 30 ans, il y avait un hôpital dans toutes les villes de province de 30 000 habitants. Il y avait une prise en charge, un maillage territorial qui fonctionnait. Il y a des années, Roselyne Bachelot a décidé d’organiser une techno-structure pour essayer de dégager de la rentabilité à l’hôpital. On en voit le résultat aujourd’hui. Ce qui m’effraie ? Le taux de mortalité infantile repart à la hausse en France et des drames se jouent aux urgences à cause du manque de personnel qui vit une pression insupportable. Nous allons vers le clash de l’hôpital, dont l’équipe Macron porte une très importante responsabilité. Lors de la crise sanitaire la mesure phare de Martin Hirsch a été de continuer à fermer des lits d’hôpitaux.»
Farid Faryssy : «Je suis pour la réintégration des soignants. C’est plus de 100 000 médecins qu’il faut recruter parce qu’il y a les départs à la retraite et la problématique du numerus clausus qui bloque l’accès aux études de médecine. Il faut reconstruire les services d’urgence comme celui de Cavaillon qui ferme. 17 500 lits ont été fermés pendant le Covid. Le Ségur de la santé a été une escroquerie. Contrairement à ce qui a été dit, les salaires des soignants n’ont pas été revalorisés.»
Stanislas Rigault : «Ce que je préconise ? Augmenter de 12% les salaires des aides-soignants et infirmiers, recruter 1 000 médecins salariés, sur les 5 ans à venir, par l’État pour combler les déserts médicaux et rétablir les gardes obligatoires des médecins ce qui permettrait des permanences en tous lieux.»
Violaine Richard : «En Vaucluse, on a ouvert 19 maisons de la santé. Ça marche très bien. Les médecins sont contents de travailler ensemble, les patients également et la télémédecine y trouve sa place. On peut aussi y accueillir des spécialistes et les personnes âgées peuvent être soignées en proximité.»
Emmanuel Ventura, postier à Avignon : «Quel âge de retraite proposez-vous ? Avec combien d’annuités requises pour une retraite à taux plein et avec quel montant de base ?«
Farid Faryssy : «Nous souhaitons la retraite à 60 ans, avec 40 annuités. Ce qu’il faut savoir ? A 62 ans, 25% des ouvriers décèdent donc, proposer la retraite à 65 ans, comme le fait Violaine Richard, revient à proposer des retraites pour les morts. Le Conseil d’orientation des retraites ne prévoit pas de difficulté jusqu’en 2070 avec une réserve de 150 milliards d’euros. Nous proposons une augmentation de 0,25% par an du taux de cotisation pour les hauts salaires afin que les bas salaires disposent de 1 500€ net.» Stanilas Rigault : «Nous proposons 64 ans. En 2030 il y aura plus de 2 millions de personnes de plus de 75 ans. S’il y a retraite il y a aussi conditions de vie des retraités. C’est la raison pour laquelle nous voulons construire 400 000 places d’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Nous voulons exonérer de la CSG (Contibution sociale généralisée) des plus petites retraites.»
Hervé de Lépinau : «La retraite à 65 ans est un moyen déguisé pour réduire les pensions puisqu’il faudra justifier d’avoir accumulé le nombre de trimestres travaillés pour pouvoir bénéficier d’une retraite pleine. Plus vous retardez le départ à la retraite et plus il sera difficile d’accéder à une retraite pleine. Aujourd’hui le parcours professionnel n’est plus celui des 30 glorieuses. On peut avoir eu des périodes de chômage. La solution la plus juste ? Tenir compte des accidents de la vie pour les revaloriser dans la construction d’une carrière.»
Violaine Richard : «On ne touchera pas au nombre d’annuités. Nous augmenterons progressivement l’âge de la retraite jusqu’à 4 mois par an pour arriver à 65 ans. Ce qui est choquant ? Avoir travaillé toute sa vie et ne pas obtenir une retraite digne. Nous préconisons une retraite minimum à 1 100€ comme nous l’avons fait pour les agriculteurs.»
Julien Aubert : «Ce débat sur l’âge de la retraite est stupide. Il sera normal pour une personne qui a commencé très tôt à travailler et qui a eu un métier difficile de partir à 58 ans. De même une personne qui a fait de longues études et qui n’a pas un métier physiquement compliqué peut travailler au-delà de 65 ans. Nous devrions nous focaliser sur le nombre d’annuités de manière à équilibrer le régime. La pénibilité doit venir pondérer le nombre d’annuités, mais ne rentrons pas dans des grilles car nous n’en sortirions pas. Faisons confiance aux médecins pour évaluer l’état de santé de la personne par rapport à son travail. Ce serait plus respectueux et pragmatique que ces usines à gaz.»
Daniel Morin et Thomas Hirsch : « Quel avenir pour l’agriculture, l’installation des jeunes agriculteurs ?«
Stanislas Rigault : «Il y a 50 ans la France accueillait 4 millions d’agriculteurs, aujourd’hui ils sont 400 000. Nous augmenterons la dotation pour les jeunes agriculteurs. Nous exonèrerons de droit de frais de succession les familles qui veulent transmettre leur patrimoine agraire à leurs enfants. Nous plébiscitons les circuits courts.»
Vilaine Richard : « Ce qui est fondamental ? Donner aux agriculteurs tous les moyens de produire en allant vers une transition climatique. Nous travaillons sur le plan sécheresse.»
Julien Aubert : «Tout d’abord abroger le zéro artificialisation qui vitrifie la ruralité. Faire de l’écologie ? Oui à condition qu’elle ne tue pas l’agriculture. Éviter le blocage des prix qui ne permet plus aux agriculteurs de vivre.»
Le débat, une initiative France Bleu Vaucluse avec La Provence et France 3 Méditerranée L’émission radio initiée par France Bleu Vaucluse jeudi 2 juin a été filmée et retransmise en direct depuis le Théâtre du Balcon à Avignon, sur FranceBleuVaucluse.fr et la Provence.com. Aux manettes ? Daniel Morin, rédacteur-en-chef de France Bleu Vaucluse ; Thomas Hirsch directeur départemental de la Provence, en association avec les caméras de France 3 avec Frédérique Poret journaliste France 3 provence-alpes-côte d’azur.
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Florine Clap ? C’est une réalisatrice et documentariste très connue d’Avignon, pour ses qualités personnelles d’écoute et de gentillesse et surtout pour la justesse de son travail. Son crédo ? Des portraits de personnalités inédites comme l’Homme aux cheveux rouges qui dépeint l’engagement de l’artiste peintre Boris Daniloff, ou encore de Folco, le petit avignonnais qui conçoit des villes et leurs fonctionnement dans leurs moindres détails, depuis qu’il sait marcher et qui adore le tramway et les trains ; à moins qu’il ne s’agisse de Elsa Elly, aide-soignante à domicile que l’on accompagne dans sa tournée quotidienne. Toujours des portraits sensibles et surtout sans retouches.
Aujourd’hui ? Elle écrit une lettre que voici : «J’espère que vous allez bien. Je vous écris concernant mon projet documentaire sur le père Chave que je suis en train de finaliser. Le montage, actuellement en cours, prendra fin le 7 juin 2022, dans une semaine. Il sera diffusé le 17 juillet en avant-première à 10h30 à l’Utopia d’Avignon (projection-débat en présence d’Olivier Py, directeur du Festival), puis le 24 juillet à 10h30 sur France 2 (dans l’émission Le Jour du Seigneur).»
Les ambitions du film, «De ses débuts à son tournage récent (avril, mai 2022) et à son montage en cours, ont été celles d’une fiction autant que celles d’un documentaire ; et elles ont donc, dès son origine, porté ses besoins de financement à un niveau supérieur au coût moyen d’une réalisation télévisuelle de 26 min. Le producteur du film, le CFRT, nous a suivis, soutenus et accompagnés tout au long du processus pour que ce projet garde sa singularité. De même, les diffuseurs ont marqué leur soutien à nos choix de réalisation».
Exceptionnelles archives «Cependant, l’introduction d’archives assez nombreuses (archives filmiques, photographiques et radiophoniques, notamment) et coûteuses (archives INA, archives de Radio Canada, réalisations de sociétés de production audiovisuelles…), ainsi que l’utilisation d’œuvres musicales au sein de la bande-son, entraîne un surcoût de cinq milles euros, que la production ne peut absorber à elle seule à ces quelques jours de la fin du montage.»
Richesse documentaire «Pourtant nous ne voulons pas renoncer à la richesse documentaire et esthétique, à la beauté visuelle et sonore, à l’apport narratif précieux de ces archives (et de ces pièces musicales), qu’il s’agisse de la captation du Prince de Hombourg réalisée par Georges Franju (avec Gérard Philipe au plateau et Jean Vilar à la mise en scène, en 1951), de journaux télévisés ou de documentaires donnant à sentir l’ambiance du Festival d’Avignon dans des décennies éloignées, ou de divers entretiens réalisés avec Robert Chave par Radio Canada en 1985, puis par RCF et par France Culture dans les années 2010.»
Besoin d’aide «C’est pour cette raison que nous avons donc décidé de solliciter votre aide et de mettre en place cet appel aux dons en urgence, à l’heure du montage d’un film que nous ne voulons pas voir appauvri pour raison purement économique…»
Un Docu-Fiction «Si vous souhaitez soutenir notre film, le choix de son sujet, celui de sa réalisation mixte (documentaire et fiction), enfin la mise en valeur d’archives majoritairement peu connues du public, vous pouvez faire dès maintenant un don déductible des impôts, vous permettant de nous aider à moindre coût : en effet, les dons au profit des associations ouvrent droit à une réduction de 66 % de l’impôt sur le revenu, pour un particulier, et à une réduction de 60 % de l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés, pour une entreprise. La campagne de financement est ouverte jusqu’au 7 juin 2022. Les noms des donateurs et des mécènes figureront dans le générique de fin.»
Les infos pratiques Pour faire un don, pour le documentaire, contacter Jacques Hersant directeur de production au CFRT 07 78 79 20 19 j.hersant@ext.cfrt.tv
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
La CPME 84 (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de Vaucluse) et le cabinet d’avocats Barthélémy proposent une formation sur le rôle du CSE –Comité Social et économique- dans les entreprises de moins de 50 salariés en matière d’hygiène, de sécurité et de santé au travail.
Pour les entreprises de moins de 50 salariés En effet, dans les entreprises de moins de 50 salariés, le CSE a des règles de fonctionnement et des attributions particulières en matière de santé et sécurité au travail.
Objet de la formation Cette formation a pour objet de faire connaître le rôle et les domaines d’intervention du CSE, ses moyens et les obligations qui en découlent pour les employeurs. Pour rappel, depuis la publication des ordonnances Macron du 22 Septembre 2017, les délégués du personnel, le CHSCT et le CE ont disparu au profit d’une seule instance le Comité Social et Economique (CSE).
Les infos pratiques Formation de la CPME84 et du cabinet d’avocats Barthélémy sur ‘Le rôle du Comité Social et économique’. Jeudi 9 juin. De 8h30 à 12h30. Au siège de la CPME84, 4-6, avenue de la Reine Jeanne à Avignon. Parking privatif gratuit. Réservation obligatoire contact@cpme84.org et au 04 90 14 90 90 MH
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Le Crédit Agricole Alpes-Provence et Wizbii, la plateforme des services utiles aux 16-30 ans, organisent un job dating destiné aux jeunes à Avignonle mercredi 8 juin prochain de 18h30 à 21h30.
De nombreux secteurs d’activité seront représentés lors de cet événement à travers diverses entreprises locales telles que Burger King Avignon, Crédit Agricole, Captain Burger, Maison et Services, Saint-Maclou, SoCoo’c, ou encore Transac. Différents postes seront proposés aux jeunes, en CDI, CDD, stage et alternance. L’objectif de cette rencontre est de connecter les jeunes aux entreprises qui recrutent. Ce job dating est ouvert à tous et adapté à la pluralité des profils, des expériences professionnelles mais aussi des niveaux d’études.
À travers son dispositif ‘Youzful // Job Dating’, le Crédit Agricole Alpes-Provence souhaite aider les jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle et les accompagner. Ce dispositif a déjà fait ses preuves puisque depuis sa mise en place, les différents job datings ont réuni 23 000 candidats et 2 435 entreprises. D’après une enquête de satisfaction menée par Wizbii, 79% des jeunes ont trouvé le dispositif utile pour leur recherche d’emploi.
Pour participer à cet événement, il est obligatoire de se pré-inscrire via le formulaire sur le site de Youzful. Les équipes du dispositif prendront ensuite contact avec les personnes inscrites pour leur communiquer le lieu exact du job dating.
V.A.
Avignon : Grande Finale du 22e Festival de la chanson française
Quelle est la seule et unique force de celui qui atteint ses objectifs, que ce soit au niveau sportif, professionnel ou personnel ?Vous donnez votre langue au chat ? Frédéric Cliquet lui a la réponse : c’est l’action. Bien oui, si vous laissez les choses en l’état, la situation ne progressera pas et vous en resterez là. Mais si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez aller plus loin, plus vite, il y a des stratégies déjà testées chez les sportifs de haut niveau qui vous y aideront. L’autre bénéfice ? Ce sera du gagner du temps.
Ce que propose Frédéric Cliquet ? De vous accompagner. A qui s’adresse-t-il ? Aux entrepreneurs solos et aux entreprises. Pourquoi ? Pour créer un écosystème de performances dans le bien-être, pour soi-même –car plus on se connaît soi-même et plus l’on est en mesure de manager-, et mieux communiquer avec les autres. Comment ? En s’adossant à un outil qui émane du sport de haut-niveau, qui passe par le corps, parce que celui-ci ne ment pas.
Changement de paradigme «Le monde de l’entreprise change. Les grands chefs d’entreprise savent que si le salarié doit toujours s’adapter, il ira vers l’épuisement. Or, aujourd’hui on sait, grâce à nos outils, quel sera l’environnement le plus favorable au salarié et comment il réagit de manière naturelle et innée, à une nouvelle information. Ainsi, si chacun est à sa place et travaille dans un environnement adapté à ses facultés et compétences, il conservera toute son énergie pour travailler mieux et plus longtemps. Tout le monde y gagne : le chef d’entreprise parce qu’il obtiendra des résultats optimum, les salariés parce qu’ils seront chacun à leur place et travailleront, avec beaucoup d’énergie, dans des conditions adaptées à leurs personnalités. Le bénéfice ? Tout le monde va dans le même sens et cela est essentiel à la réussite et à la pérennité de l’entreprise.»
Qualité de vie dans tous les aspects de celle-ci
Avant la mise en place de l’équipe, un bon recrutement ! «Avant tout cela ? Il est question de bien recruter.Comment ?En se basant, par exemple, sur le MBTI qui est un test -établissant 16 types de personnalités- basé sur Jung et Myers-Briggs, mais pas que. Pourquoi ? C’est un ensemble de choses. A diplôme égal et personnalités intéressantes entendues lors du recrutement, il faut ajouter d’autres facteurs comme l’environnement interne au poste, l’adéquation de la personnalité aux professionnels déjà en place et surtout au travail attendu. Ainsi ? Avec un profilage réussi, une étude de la personnalité des candidats mis en corrélation avec le milieu de l’entreprise et face et l’attente de la performance attendue, le chef d’entreprise, ou le service de ses ressources humaine est désormais plus sûr d’avoir établi le bon recrutement. Et c’est important car le recrutement coûte très cher en argent mais aussi en temps passé.»
Les risques d’erreurs ? Un recrutement coûte, au bas mot entre 45 et 100 000€. En cas d’erreur ? Il y aura la perte de cet argent, une baisse de productivité, l’impact sur l’image de la marque ou de l’entreprise et plus de turn over de personnel. Mon bon profilage ? J’utilise un des outils issu du sport de haut niveau, c’est rapide et sans questionnaire, le corps de ment pas. Je détermine les préférences naturelles innées et j’établis un écosystème de ‘performance’ dans le bien-être. »
Un exemple ? «La semaine dernière, avec des collègues, nous nous sommes rendus à Bordeaux sur l’invitation du directeur d’un collège privé –et également président des directeurs de collèges privés de France- qui a organisé une journée pédagogique pour les enseignants, l’équipe administrative et les techniciens.»
Le profilage «Auparavant, la veille, toute la journée les personnels du collège avaient travaillé sur le ‘profilage’. Le Profilage ? C’est repérer les archétypes d’après leur posture physique, corps, démarche, façon de se saluer, de s’exprimer… En clair ? La posture révèle sa manière de se concentrer, de se recharger, de capter les informations environnantes, de les traiter, de les synthétiser, de communiquer. Objectif ? Toujours pareil : Mieux se connaître soi-même pour mieux se comprendre, communiquer avec les autres et optimiser les actions des uns et des autres dans le même sens.»
Bienveillance et potentiel au travail DR
Dans le détail ? «Je me suis formé à plusieurs méthodes dont le Sane (Système d’alignement neuro-émotionnels) qui consiste en un alignement émotionnel. Cela passe par engager le corps, le subconscient et le mental en direction de nos désirs. Etre désaligné émotionnellement ? C’est lorsque le mental tire dans un sens et que la physiologie du corps et le cœur tirent dans l’autre sens, ce qui indique un conflit interne, et donc des contradictions. Cette méthode d’auto coaching permet à chacun de créer les circuits internes de bien être en passant par le corps pour gagner le subconscient ce qui créé un alignement entre ses désirs, son subconscient et son corps. Résultat on travaille mieux et plus longtemps puisque l’on est dans le bien-être.»
Qu’est-ce que le Wingwave ? «J’ai aussi suivi une formation en Winwave qui intervient dans l’élimination des blocages de la performance. Le coach utilise le test myotatique –résistance musculaire- afin de trouver les facteurs de stress qui empêchent l’expression des capacités. Comment ? Il s’agit d’interpréter de légères réactions ‘déclencheuses’ de stress ou de fortes réponses musculaires qui signifient qu’il n’y a pas de stress. Ensuite, il s’agit de comprendre quelle émotion –peur, honte, irritation- accompagne quel stress. Lors de l’intervention, le coach fait des balayages horizontaux avec la main devant les yeux du patient, tandis que ce dernier dirige ses yeux vers les mouvements tout en orientant ses pensées vers les facteurs déclencheurs du stress. Ces mouvements normalement utilisés lors du sommeil, permettent de faire travailler entre elles des zones du cerveau et d’éliminer les formes stressantes. Résultat ? Les formes stressantes corrélées à des actions sont effacées et remplacées par des pensées positives. Moi, j’y associe également des stimulations auditives ou tactiles gauche droite.»
Le mindset «Le mindset ? Ça veut dire Etat d’esprit. Son point de départ ? Toute notre vie notre cerveau est en capacité de créer de nouvelles connexions. Il s’agit donc de créer un nouvel état d’esprit, une nouvelle façon de penser pour faire face aux difficultés, les surmonter et atteindre ses objectifs. Plus clairement ? On se fixe un objectif chiffré, on travaille sa confiance en soi, on s’affranchit du regard des autres, on apprend à gérer ses émotions et on se met en action. Pour tenir le cap ? On pense positif, on devient patient et persévérant, on apprend la magie de voir grand, on se fond dans l’action et on développe ses connaissances.»
Vous vous rappelez de lui ? C’est l’ancien kiné ostéopathe du boulevard Raspail à Avignon qui avait cofondé avec le docteur Amandine Lacroix le centre Médikinos, spécialisé dans les soins des sportifs. Il est le plus avignonnais des Belges de Bruxelles. Vous souhaitez le joindre ? Frédéric Cliquet. Coach-formateur-Consultant 06 25 22 56 43 contact@activateur de performances.fr et www.activateurdeperformances.fr