Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
Le magazine Terre de vins organise la 5ème édition du concours du meilleur caviste de France auquel Lény Hugot, responsable de la boutique Nicolas dans le centre-ville d’Avignon, participe.
Pour sa 5ème édition, le concours enregistre une augmentation de 20% des candidatures, ce qui lui donne davantage de légitimité auprès des cavistes de France. Un grand nombre de professionnels se sont inscrits via le site du concours, mais seulement 43 d’entre eux ont été pré-sélectionnés. Parmi eux, un seul Vauclusien : Lény Hugot, responsable du magasin Nicolas situé au 18 Rue de la République, qui avait été finaliste du concours en 2016.
Tout au long du concours, les cavistes vont participer à plusieurs étapes de sélection. Lors de la première épreuve qui a eu lieu au début du mois de mai, ils ont répondu à une série de questions pour évaluer leur expertise en matière de vins, spiritueux et autres alcools de qualité. La prochaine étape aura lieu le 12 septembre au Château Belgrave près de Bordeaux. À l’issue de cette dernière, 8 candidats seront sélectionnés et participeront à la finale qui aura lieu le 17 octobre en Vallée du Rhône. Le jury, composé d’experts du monde du vin, remettra les prix du caviste de bronze, d’argent et d’or, ainsi que le prix du Meilleur jeune caviste.
V.A.
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
La plateforme Bolt, qui est déjà implantée dans plusieurs villes du Sud-Est de la France, continue son expansion et vient proposer ses services à Avignon et à Nîmes, et ce, dès demain, le mercredi 25 mai.
« Après avoir lancé nos services de VTC avec succès à Marseille, Montpellier et Nice l’été dernier, puis à Toulon il y a quelques jours, il était important pour nous de continuer à étendre notre présence dans le Sud », explique Julien Mouyeket, directeur général de Bolt France. La société vient donc s’implanter dans la cité des papes, mais aussi à Nîmes qui deviennent donc les 27ème et 28ème villes où Bolt propose ses services de VTC.
Dès demain, ce seront donc 50 chauffeurs qui opéreront dans les deux villes. « Ces nouveaux lancements nous permettent de répondre à une demande plus importante au démarrage de la saison estivale tout en poursuivant notre stratégie de développement dans les principales villes de France », a continué Julien Mouyeket.
Une entreprise en constant développement
L’entreprise d’origine estonienne est arrivée en France en 2017 et sa plateforme est aujourd’hui disponible dans la plupart des grandes villes du pays, de Lille à Montpellier, en passant par Mulhouse, ou encore Clermont-Ferrand. En plus de sa présence en France, Bolt est également implantée dans plus de 45 autres pays. La société a récemment franchi le palier des 100 millions d’utilisateurs, dont plus de 2 millions sont en France.
« Nous sommes très fiers de l’hyper-croissance qu’a connu Bolt ces derniers mois. Nous sommes convaincus que le cœur de notre réussite se situe dans notre capacité à saisir les évolutions de la société et à innover en permanence pour être au plus proche des attentes de nos utilisateurs », développe le directeur général de Bolt France.
Vers une mobilité plus propre
De nos jours, de plus en plus de sociétés accordent une importance particulière à leur empreinte carbone. Pour le moment, 20 à 25% des véhicules utilisées par la société Bolt sont hybrides ou électriques. D’ici 2025, l’entreprise aimerait que les véhicules propres consituent 50% de sa flotte.
De plus, la société de services de VTC prévoit d’accélérer la transition des voitures privées vers la mobilité partagée. Ainsi, le chauffeur prendrait plusieurs utilisateurs qui vont vers une même destination pour réduire le nombre de trajets et de détours inutiles. « Nous entendons poursuivre notre expansion, en continuant à apporter les meilleurs services aux meilleurs prix et en poursuivant nos engagements pour une mobilité urbaine plus durable », a conclu Julien Mouyeket.
L’application Bolt est disponible sur iOS et Android.
V.A.
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
En obtenant 79 sur 100 pour sa stratégie RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) et développement durable l’avignonnais GSE figure parmi le 1% des entreprises les plus performantes en la matière. Evalué par l’organisme de notation international indépendant Eco Vadis créé en 2007 à Paris, ce résultat permet au contractant général vauclusien d’obtenir la médaille platine, soit le plus haut niveau de notation décerné par EcoVadis. Dans le détail, GSE, qui est évalué ainsi depuis 2016, a obtenu la note de 80/100 sur les volets environnementaux, éthiques, sociaux et de respect des droits de l’homme, et une note de 70/100 pour les achats responsables. « GSE doit assumer un rôle de pilote dans l’amélioration des standards de notre secteur pour le développement durable, explique Roland Paul, président de GSE et président du Comité RSE. L’ensemble du Groupe est prêt à relever les grands défis du développement durable, et faire de GSE une entreprise toujours plus engagée et responsable. »
Evaluée par EcoVadis depuis 2016, l’entreprise avignonnaise GSE a obtenu la médaille platine 2022 pour son engagement en matière de stratégie RSE et développement durable.
Une entreprise engagée En plus de cette évaluation, GSE s’est soumise à l’évaluation de ses pairs, au travers du Global Compact France, branche hexagonale du réseau Global Compact. Cette initiative des Nations Unies regroupe plus de 13 000 participants dans 170 pays, réunis autour de l’engagement volontaire en matière de développement durable, dans le strict respect des 17 objectifs de développement durable adoptés en 2015 par l’ONU, autour du respect des droits de l’homme, des normes internationales du travail, de la préservation de l’environnement et de la lutte contre la corruption, afin de construire un monde plus durable et inclusif d’ici 2030. GSE a adhéré au programme dès 2003, en devenant un des membres fondateurs et a siégé 17 ans à son conseil d’administration.
Dans le cadre de sa politique RSE, GSE a ainsi établi une feuille de route de développement durable récapitulant les objectifs à atteindre d’ici 2025. GSE s’est donc lancée dans la certification environnementale et l’éco-responsabilité de ses projets immobiliers, pratique l’inclusion, le recyclage des déchets et le bien-être dans ses bureaux comme sur les chantiers, a réduit ses émissions de CO2 liées aux déplacements de 10% depuis 2016, diminué de moitié sa consommation de papier et a formé 660 collaborateurs à l’anti-corruption. 75% des objectifs de la stratégie ont déjà été remplis.
Par ailleurs, GSE a créé en 2018 ‘GSE Foundation’ qui a pour objectif de développer et soutenir des actions « d’intérêt général à caractère humanitaire, éducatif, culturel et social à travers le monde ». Le fonds de dotation est dirigé par un conseil d’administration composé de 7 salariés de GSE et de Michel Gambassi, ancien collaborateur et président de GSE Foundation. Le premier projet à voir le jour a été la construction d’un internat à Katmandou, au Népal, ou encore une ferme-école à Mananjary, à Madagascar.
Des collaborateurs heureux Fondé 1976 par deux frères architectes Jean-Pierre et Michel Hugues, GSE est spécialisé dans la conception de projets clés en main. L’entreprise, passée début 2019 sous le pavillon du groupe de construction allemand Goldbeck leader sur le marché européen de la construction clef en main (CA de plus de 4 milliards d’euros, 7 800 personnes, 70 sites), assure ainsi la prise en charge complète de projets de construction (recherche et qualification foncière, études techniques, montage d’opération, travaux, service après-vente) dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux et de loisirs,
Parmi les derniers chantiers en date notamment, un centre logistique de 18 900 m² réalisé pour le compte de GLP à Pinto, au sud de Madrid, en Espagne. Cette plate-forme logistique, baptisée ‘G-Park Pinto’ comptera 1 200 m² de bureaux et plusieurs parkings capables d’accueillir 239 voitures, 9 camions et plus de 60 vélos. L’ensemble, qui doit être livré en septembre 2022, sera certifié BREEAM Very Good. Il sera également équipé du système BMS (Battery management system), avec suivi de la consommation sur place ou à distance, ainsi que d’un éclairage LED qui fonctionnera avec des détecteurs de présence et d’intensité.
En 2020, GSE a réalisé un chiffre d’affaires de 665M€. Le groupe compte environ 460 collaborateurs répartis dans six pays en Europe, et en Chine, dont 14 implantations en France.
L’entreprise vauclusienne s’est aussi dotée d’un nouveau siège situé dans la zone de l’aéroport à Avignon. Inaugurée en octobre dernier, cette vitrine du savoir-faire de la société intègre des espaces de travail (accueil des clients, salles de réunions et de co-working, open spaces et lieux privatifs pour s’isoler, laboratoire de recherche) et des espaces de détente (tennis, terrain de volley, de pétanque, salle de sieste, de fitness avec coach, vestiaires, douches, foyer, bar, restaurant avec un chef qui propose des plats bio). De quoi expliquer que 93% des collaborateurs de GSE affirment prendre du plaisir au travail.
Découvrez le pôle dédié à l’innovation au sein de GSE situé dans son nouveau siège d’Avignon inauguré en octobre dernier dans la zone de l’aéroport.
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
Paul-Roger Gontard, maire-adjoint à l’urbanisme de la Ville d’Avignon a initié une rencontre avec les acteurs de la construction, les professionnels et les décideurs pour imaginer les 3 prochains quartiers de la ville : Bel Air, Joly Jean et Courtine-Confluence. Mission ? Mieux construire pour mieux habiter. Plus de 100 personnes ont planché.
Paul-Roger Gontard aime l’action. Et l’action chez lui doit être, au préalable, bien pensée, formalisée et se transformer en une expérience constructive puisqu’elle interviendra sur la vie quotidienne des habitants des trois nouveaux quartiers d’Avignon : Bel Air, Joly Jean et Courtine-Confluence.
Le thème de cette rencontre ? « Améliorer la qualité d’usage des logements construits pour mieux répondre aux besoins de leurs occupants et retrouver le désir d’habiter en ville ». Le rapport, rendu public en septembre 2021 ‘Habiter la France de demain’ est devenu un référentiel pour améliorer la qualité d’usage des logements, répondre aux nouveaux besoins des occupants et surtout retrouver le désir d’habiter en ville.
Paul-Roger Gontard et Laurent Girometti
Le rapport qui fait bouger les lignes Pour l’occasion Paul-Roger Gontard a invité Laurent Girometti, l’un des cosignataires du ‘Référentiel du logement de qualité’ remis à Emmanuelle Wargon, ancien ministre, en septembre 2021 qui, depuis, est devenu un référentiel pour les acteurs du logement.
Les ateliers de Bénézet pour bâtir la ville de demain «Nous souhaitons bâtir la ville de demain avec l’ensemble de nos partenaires de façon à impulser une vision dynamique du territoire avec la réalisation concrète des quartiers de demain et la reconstruction de la ville sur elle-même. La première thématique de ces ateliers Bénezet –le 1er constructeur cher à la ville- sont le logement car nous devons faire face à de nouvelles contraintes environnementales, climatiques, les crises énergétique, sanitaire qui ont bouleversé les demandes des français, notamment sur la qualité d’habiter. Nous devons tenir compte également à la loi Climat et résilience, la RE 2020 (Règlementation environnementale), la nouvelle formule du PLU (Plan local d’urbanisme) et la hausse des matières premières dans le bâtiment.»
Qui planche ? Les fabricateurs de la ville : promoteurs immobiliers, des architectes, acteurs du logement social, économistes, paysagistes, bureaux d’étude, des représentants de l’Etat, de collectivités territoriales, élus, associations, l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), le Caue (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), l’Ordre des architectes de Paca, Citadis et la SPL G2A. Les appels à projets à venir ? Ils concerneront Joly Jean, Bel Air et Courtine-Confluence.
Au fil de la matinée ? «Une table ronde avec des experts de la construction, des retours d’expérience sur la qualité d’habiter de demain, le marché du logement. Puis six ateliers par petits groupes pour travailler à l’échelle du quartier, de l’immeuble, du logement, de son organisation intérieure. Dans un même temps ? Le processus de décision, les itérations entre les acteurs de la fabrication de l’immeuble, les collectivités et la ville : à quel moment partage-t-on la décision, quand fait-on un retour d’expérience ? Objectif ? Élaborer une charte offrant les grandes orientations, qui d’ailleurs, complètera la partie règlementaire et les ambitions pour la qualité d’habiter.»
DR Courtine-Confluence
Changer de paradigme Il est aussi question de résister à l’éparpillement urbain et donc à la tentation du logement individuel qui grignote les espaces et coûte cher aux collectivités en termes d’infrastructures afin de rassembler du petit collectif avec un bâtiment à l’épaisseur maîtrisée (pas trop importante), aux logements traversants ou à double orientation, bien conçus et répondant à la demande des habitants telles que les mobilités, les espaces verts et services afin que la ville reste attractive.
Qu’est-ce qu’un logement bien conçu ? Aujourd’hui la demande est à un espace à double orientation, bien ventilé –nord sud ou est ouest-, baignant dans la lumière naturelle, avec une cuisine possiblement séparable du reste du logement, le tout rythmé de rangements, et offrant des espaces extérieurs. Également, les usagers demandent une bonne isolation phonique et thermique corrélée à la diminution des charges grâce à la performance énergétique du bâtiment.
Faits de société Dans le rapport, les personnes interrogées : aménageurs, architectes, économistes du bâtiment, bailleurs, observent la diminution de la taille des logements, la décohabitation et donc la multiplication de demandes de logements, la pénurie de ceux-ci, la recherche de 2 pièces pour les personnes âgées, une augmentation de la largeur des circulations ainsi que des salles de bain PMR (personnes à mobilité réduites) et, depuis le confinement, même si auparavant la demande existait, la demande d’extérieurs.
Plus de 100 personnes étaient réunies lors des ateliers de Bénezet
Actuellement ? Au niveau national, voire même européen, le rapport évoque une métropolisation accélérée ; une pression de l’optimisation des logements avec la disparition de l’entrée et de la cuisine en tant que pièces ; un ralentissement de la construction depuis deux décennies renforcé par la réticence des municipalités à trop densifier la ville.
Ce qui a contribué à dégrader le logement ? Les achats en Vefa (Vente en état futur d’achèvement) ce qui fait perdre la main au bailleur social sur la qualité de l’ouvrage. Le coût de la production des logements contrôlé par le triptyque, foncier, coût de la construction, marges promoteur dont la solvabilité des ménages n’est devenue qu’une variable d’ajustement fixée par les banques. On y évoque aussi les investisseurs privés ‘peu regardants sur la qualité d’usage plutôt focalisés sur les labels énergétiques et environnementaux’. Pour y remédier ? La création d’un cercle vertueux initié par les collectivités territoriales grâce à une politique foncière forte, l’usage de la préemption pour limiter l’inflation.
La parole est à… Laurent Girometti, « Nous avons mis en évidence avec François Leclercq une tendance à une certaine dégradation de la qualité des logements produits, notamment sur des caractéristiques d’habitabilité, de confort et de qualité d’usage. Nous avons concentré notre travail sur le logement et comment se donner des éléments de références pour qu’il soit de qualité et cela, sans inventer des solutions disruptives. Cela passe par le calcul des bonnes surfaces, le correct dimensionnement du salon et de la cuisine. C’est revenir à des principes de conception de logements oubliés ou laissés de côté depuis trop longtemps. Sur ce plan, nous avons plus de marge de manœuvres en construction, car pour la réhabilitation on essaie de tendre vers ces principes mais bien évidemment on travaille avec l’existant. Ce sont des principes de surfaces, de volumes, de ventilation en créant des logements traversants, des rangements, veiller à l’orientation, la hauteur sous plafond, la ventilation de l’ensemble, d’éclairement naturel en durée et intensité. Le but ? Travailler sur les priorités, les règles du jeu locales dans un objectif de qualité.»
Ce que je retiendrai de cette journée à Avignon ? «La qualité des échanges et une intégration de toutes les problématiques pré-citées, souligne Laurent Girometti. En écoutant les discours introductifs de Mme Cécile Helle et de Paul-Roger Gontard on sent une volonté s’inscrire dans une vraie action publique tout en y travaillant avec toutes les parties prenantes ce qui est le meilleur atout pour instaurer le dialogue.»
Dr Courtine Confluence, un quartier à inventer
La conclusion «La restitution des ateliers de Bénezet se fera en fin d’année dont la deuxième étape aura lieu début 2023, assure Paul-Roger Gontard. Pour le moment ? Il s’agit de définir les ambitions et une vision des logements de demain sur le territoire. Désormais en plus du coût de construction de l’immeuble il est question du coût de fonctionnement de celui-ci, également son inscription dans un contexte méditerranéen, et la prise en compte des retours d’expérience. Lors des ateliers il était surtout question de l’exposition des contraintes et des options pouvant y répondre.»
Ne pas reproduire les erreurs du passé «Cette charte devrait être proposée l’année prochaine et utilisée par les acteurs de la construction et de la réhabilitation, rappelle l’adjoint à l’urbanisme. La démonstration ? Une démarche plurielle dans un esprit de coopération gagnant-gagnant. Le monde est en train de changer et ce que nous construisons aujourd’hui sera utilisé par les générations futures d’où notre responsabilité à construire durablement, et dans la mesure où les m2 dans notre ville se réduisent comme peau de chagrin. Nous ne pouvons pas reproduire les erreurs d’urbanisation du passé.»
Stopper l’étalement urbain «Sur les 6 000 logements qui vont être produits dans le contexte du NPNRU (Nouveau programme national du renouvellement urbain), un tiers se fera dans la ville sur elle-même et les deux autres tiers dans le diffus ou les Zac (zone d’activités concertées) portées par la commune, détaille l’adjoint au maire. On ne peut plus désormais grignoter sur les espaces naturels et agricoles qui ne sont plus des terres à bâtir mais font partie d’une ville équilibrée de demain. Nous aurons à inventer un collectif d’habitats.»
Proposer des alternatives «L’enjeu ? Proposer à nos habitants qui quittent la ville pour aller dans les villages périphériques de revenir dans des formes d’habitats qui leur conviennent car la règle du zéro artificialisation va énormément contraindre les espaces à urbaniser souligne Paul-Roger Gontard. La maison avec jardin va devenir rare. Il faut proposer des alternatives avec des espaces lumineux, des extérieurs généreux, de l’intimité, de la modularité avec des services en plus grand nombre et des prix compétitifs.»
Comprendre, dialoguer, statuer
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
L’entrée en vigueur de la circulation différenciée dans le bassin de vie d’Avignon en cas d’épisode de pollution de l’air persistant va avoir un impact important sur la mobilité des habitants de l’agglomération de la cité des papes. Retour sur les conséquences pratiques pour les usagers.
Le préfet de Vaucluse vient d’annoncer le renforcement du dispositif d’urgence en cas d’épisode de pollution de l’air ambiant sur le département de Vaucluse et plus particulièrement la zone d’Avignon. L’objectif de cette mesure de santé publique est de réduire l’exposition de la population aux effets de la pollution atmosphérique, en particulier celle vivant à proximité immédiate des grands axes routiers. En Vaucluse, on estime que 418 000 personnes sont exposées au dépassement de la ligne directrice de l’OMS (version 2021) pour les dioxydes d’azote NO2 et 459 000 personnes au dépassement pour les particules fines PM 10. Cette pollution étant principalement située dans l’agglomération d’Avignon et près des grands axes de circulation. Concrètement, lorsque que le niveau de pollution atmosphérique sera trop élevé certain véhicules seront interdits de circuler dans un périmètre de 20 communes : 9 vauclusiennes (Avignon, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Pontet, Morières-les-Avignon, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron), 7 gardoises (Les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Sauveterre, Saze et Villeneuve-lès-Avignon) et 4 des Bouches-du-Rhône (Barbentane, Châteaurenard, Noves et Rognonas).
Quand circuler ou non ? Dans ce cadre, les véhicules légers équipés de vignette Crit’Air 4, 5 et non classés, et les poids-lourds équipés de vignettes Crit’Air 3, 4, 5 et non classés, ne pourront pas circuler entre 6h et 20h. Seuls les véhicules légers équipés de vignettes Crit’Air de classe électrique ou hydrogène, 1, 2 et 3 ainsi que les poids-lourds équipés de vignettes Crit’Air de classe électrique ou hydrogène, 1 et 2 seront autorisés à circuler dans le périmètre. Egalement, tous les véhicules fonctionnant au GNV (Gaz naturel véhicule) sont dotés d’une vignette de niveau 1 et seront donc également autorisés à circuler lors des pics de pollution. Par ailleurs, certains véhicules équipés d’une vignette Crit’Air 4 ou 5 (ou 3, 4 ou 5 pour les poids-lourds), pourront continuer à circuler (véhicules d’intérêt général, véhicules assurant du co-voiturage, véhicules agricoles, transports de denrées périssables). Attention, chaque véhicule bénéficiaire de la dérogation devra être équipé de la vignette Crit’Air pour circuler, quel que soit le niveau Crit’Air auquel il est éligible. A noter que la circulation différenciée ne s’applique pas aux véhicules circulant sur les portions des autoroutes A7 et A9 traversant le périmètre (pourtant générateurs de très importantes pollutions aux particules fines), ainsi que sur plusieurs axes routiers permettant de rejoindre un parking offrant un accès aux transports en commun.
Amende de 68€ à 135€ et points de contrôles Afin de faire respecter cette circulation différenciée lors des épisodes de pollution de l’air, 7 points de contrôle seront mis en place dans un premier temps par les forces de l’ordre. Ils seront situés :
– Rond-point D907 à Sorgues – Rond-point A7 (grand giratoire de la zone commerciale – sortie A7 Avignon Nord) – Rond-point ‘Rossi’ à Monteux – Rond-point D28/D53 – Morières-lès-Avignon/Vedène (Intermarché) – Rond-point D901 – Morières-lès-Avignon (maison Calvino) – Rond-point sortie A7 Avignon Sud – Grand carrefour D900-D973
Tous ces points permettront un retournement des véhicules si les critères ne sont pas remplis. Selon la préfecture de Vaucluse « la pédagogie sera de mise ». Toutefois, se déplacer dans le périmètre avec un véhicule non autorisé ou sans vignette sera passible d’une amende comprise entre 68€ à 135€.
Gratuité des transports au bout du 4e jour Si les contrôles seront effectifs dès le premier jour de l’épisode de pollution, les Vitesses seront réduites de 20km/h sur toutes les routes du département (sans descendre en dessous de 70km/h). A partir du 4e jour et au-delà, mise en place d’une gratuité des transports en commun sur le Grand Avignon, incitation tarifaire sur les réseaux TER et cars régionaux assurés par la Région Sud-Paca.
Comment se procurer la vignette Crit’Air ? Pour ceux qui ne disposent pas de cette vignette Crit’Air il faut se rendre sur le site www.certificat-air.gouv.fr pour se la faire délivrer par courrier (3,70€ envoi postal inclus). « Cette vignette sera indispensable en cas d’épisode de pollution de l’air persistant », insiste les services de la préfecture de Vaucluse.
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
Comme chaque année, juste avant la fête des mères, Patrick Armengau, commissaire-priseur de la salle des ventes d’Avignon propose des merveilles de bijoux, d’orfèvrerie et des arts de la table. Voilà un homme qui sait nous faire rêver ! Même si les hommes de notre entourage sont tout aussi … prévenants et adorables ?
Evidemment, sur le catalogue ou sur le site Internet tout y est beau, rutilant, magnifique d’un savoir-faire artisanal à la fois créatif et maitrisé. Le plus important ? Tout ce qui est proposé lors de cette vente est absolument inexistant ailleurs. Voilà pourquoi ces trouvailles sont aussi fabuleuses qu’elles sont depuis des décennies absentes des vitrines que nous connaissons. La mode est à la sobriété des temps modernes alors que nous, anciennes petites princesses de devant notre miroir nous souhaiterions crouler sous le poids des bijoux… pendant qu’il en est encore temps ! Car très clairement la vie passe en un clin d’œil.
On craaaaaque On craaaaaaque pour cette bague en platine et or ornée d’un diamant de taille coussin de 8,9 carats datée des années 1920-30 dont l’estimation avoisine tout de même les 50 000€ mais c’est toujours mieux que les assurances-vie qui s’effondrent à la banque me direz-vous ! Parce que ça c’est du placement sonnant et trébuchant et qu’en plus ce bijou n’attend qu’une belle main pour le mettre en valeur. C’est très raisonnable de faire d’une pierre deux coups ne trouvez-vous pas. Précipitez-vous sur le lot 279 !
Le nez dans la poudre ! Ne vous est-il pas arrivé de farfouiller dans les trésors de votre grand-mère et de vous poudrer le nez en ouvrant son poudrier ? Celui-ci est en métal argenté vermeil et rubis estimé à partir de 800€. Il n’est pas exclu que je me précipite sur le lot 274.
Sortir en décapotable Pour aller avec ma vaillante petite mini décapotable Vanille qui fête glorieusement ses 9 ans ? J’opterais bien pour ce carré Hermès dans les tons gris, bleu et or auquel il serait tout à fait pertinent d’ajouter un sac… Vuitton ? Moi ce sera encore Hermès avec le Kelly en crocodile noir verni de 33 cm estimé à partir de 3 000€. Tout ça parce que je ne me vois absolument pas aller en chercher un à la ferme aux crocodiles. Et dedans ? J’y mettrais bien cette adorable bourse en cotte de mailles or, lot 259 estimé à partir de 900€. D’ailleurs ça serait le moment d’y adjoindre les Louis perdus quelque part dans la maison…
Le luxe à prix accessible
Faire rutiler les diamants sur sa petite robe noire Et pour aller avec ma petite robe noire à dentelle cousue main by myself ? Cette petite subtilité Van Cleef & Arpels, clip de revers en or présentant un bouquet de fleurs serties de saphirs des années 1940-50 serait du plus bel effet. Le lot 295 est estimé à partir de 10 000€. Ou encore cette broche plaque, sertie de diamants totalisant tout de même plus de 7 carats me conviendrait tout à fait. C’est le lot 273 estimé à partir de 2 000€. Sans vouloir être trop présomptueuse, ce bracelet articulé deux ors est ma-gni-fique avec son côté très Chanel-Inès-de-la-Fressange. Un tout petit lot 292 à partir de 1 800€, impossible de passer à côté.
Et c’est reparti pour la botanique ! Ah non, encore un coup de foudre botanique ! Avec cette parure en or broche, pendentif, pendants d’oreille à décor de pensées les pétales étant en améthystes et les citrines sculptées alors que le pistil est lui serti de diamant taillé en rose. C’est un travail de la fin du XIXe siècle pour le lot 233 estimé à partir 500€. Bien voici que nous devenons raisonnable… Tout ça pour vous dire quoi ? Que les bijoux sont à tous les prix et qu’ils seront mieux investis là… qu’ailleurs, vous m’avez comprise…
Passons aux choses sérieuses La vente ? Elle se fera samedi 21 mai de 10h à 14h. Elle concerne les bijoux –je n’ai parlé que de çà- mais il y aura aussi de l’orfèvrerie et des arts de la table. Vous n’êtes absolument pas obligés d’avoir les mêmes goûts que moi, alors surtout lâchez-vous sur le reste que je puisse faire mes emplettes. L’expo a lieu vendredi 20 mai de 10h à 12h et de 14h à 18h ainsi que le matin de la vente de 9h à 10h. Certains bijoux sont visibles exclusivement sur rendez-vous. Prochaines ventes jeudi 2 juin pour les timbres et cartes postales et samedi 18 juin pour le mobilier et les objets d’art.
Les infos pratiques Hôtel des ventes d’Avignon. Courtine. 2, rue Mère Teresa à Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com contact@avignon-encheres.com. toute la vente ici.
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
Voilà plus de 15 ans que l’hôtel des Monnaies était inoccupé. Pourtant, les projets n’ont pas manqué pour cet édifice, le plus italien des bâtiments d’Avignon, situé si stratégiquement en face du palais des papes. Celui-ci semble être enfin le bon grâce à un groupe hôtelier lyonnais qui va également porter un projet de résidence hôtelière au 33 place des Corps-saints. De quoi créer 62 chambres et 40 emplois via un investissement de 15M€.
La Ville d’Avignon et le groupe é-hôtels viennent de signer la promesse de vente de l’hôtel des Monnaies, ainsi que celui de Niel adjacent, situés place du palais des papes. Le groupe hôtelier indépendant lyonnais, qui compte déjà plusieurs établissements dans la capitale des Gaules ainsi qu’un à Toulon, souhaite aménager un hôtel avec bar-restaurant, espaces bien-être et salle de réunion d’une capacité de 40 chambres. « C’est un moment important pour Avignon avec l’aboutissement de ce projet, se félicite Cécile Helle, maire d’Avignon, car ce joyau de notre patrimoine, va enfin pouvoir rouvrir ses portes après une trop longue fermeture de plus de 15 ans. » Il faut dire que depuis le transfert du conservatoire de musique et de danse vers l’ancien palais de justice près de la place Pie en 2007, l’édifice, classé depuis 1862 et inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, est resté désespérément vide. Les projets n’ont pourtant pas manqué afin de réinvestir cet ensemble de près de 1 500m2 (635m2 pour l’hôtel des Monnaies et 798m2 pour celui de Niel).
Cécile Helle, maire d’Avignon (à droite sur la photo), et Marianne Borthayre, présidente d’é-hôtels, signent les accords de cessions des hôtels des Monnaies et Niel.
Une succession de projets avortés Ainsi en 2009 déjà, l’ancienne municipalité de Marie-Josée Roig avait annoncé en grande pompe la vente du site pour 3M€ au groupe britannique Art’Otel. Cette filiale de Park Plaza Hôtel souhaitait aménager un hôtel 4 étoiles de 27 chambres comprenant aussi un restaurant panoramique sur le toit, un bar ‘lounge’, un grand salon ainsi que la création d’un atrium intérieur avec une toiture en verre afin de compenser le manque de lumière provenant de la façade aveugle baroque datant de 1619. L’ensemble, décoré par le couturier japonais Kenzo, devait être inauguré en 2012, après 2 ans de travaux. Les contraintes architecturales du lieu (ndlr : notamment l’absence de fenêtres extérieures en 1er et 2e étage de la façade principale) semble avoir eu raison du projet dont le peu de chambres a aussi mis à mal sa viabilité économique.
Toujours inoccupé en 2013, l’ancienne équipe municipale envisage alors la création d’une œnothèque régionale des Côtes-du-Rhône proposant des ateliers oenogastronomiques. Une opération menée en complément du réaménagement de l’ancienne banque de France (hôtel Calvet de la Palun), située à quelques dizaines de mètres, dans le cadre du projet ‘Carré du Palais’ d’Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la Vallée du Rhône. Il est alors aussi prévu que l’hôtel des Monnaies héberge un restaurant, un café glacier, une boulangerie-pâtisserie, une librairie gastronomique, des espaces culturels et une résidence para-hôtelière ou des logements (situés eux, plutôt vers la partie Ouest et la rue de la Balance). Le tout devant être opérationnel en 2015… Nonobstant ce nouveau revers, le cabinet de Marie-Josée Roig imaginera même métamorphoser l’endroit en musée d’une grande maison de cristallerie française de luxe (très probablement la maison Lalique).
Retour à la vie estival Malgré tout, le bâtiment commandité en son temps par le cardinal Scipion Borghese, légat du pape Paul V, reprend vie ponctuellement durant le festival. En servant de base arrière au Off pendant quelques années ou en accueillant des spectacles du In comme en 2014 avec le spectacle déambulatoire ‘Dire ce qu’on ne pense pas dans des langues qu’on ne parle pas’ d’Antonio Araujo (voir photo ci-dessous).
Avec l’arrivée de la nouvelle municipalité en 2014, la commune relève à nouveau le défi. En 2016, elle lance un appel à projet pour abriter une boutique Hôtel comportant une trentaine de chambres tout en aménageant une ‘maison des avignonnais’ abritant un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP), outil de connaissance de l’environnement et du cadre de vie sur un espace de 350m2 environ. Un investissement de 1,1M€ financé par le prix de la vente de hôtel des Monnaies et de l’hôtel de Niel au promoteur hôtelier pour un montant de 2,3M€.
Enfin la bonne ? Deux ans plus tard, c’est le projet porté par Bruno Donchegay qui est retenu parmi les quatre candidatures reçues. Ce dernier, déjà propriétaire de l’hôtel du palais depuis une vingtaine d’années et du restaurant le Lutrin, situés juste à côté, souhaite réaliser un hôtel 4 étoiles. Un investissement de 3,8M€ plus 2,2M€ pour l’achat des bâtiments auprès de la Ville. « La gageure est de lier les deux hôtels qui ont été bien abimés par les aménagements successifs dont ceux de l’école et du conservatoire de musique dans les années 1990 », expliquait alors l’architecte avignonnais Jean-Paul Cassulo chargé du projet avec l’agence lyonnaise Reppelin et Lardin architectes et le bureau d’études avignonnais IGBAT. Dans ce cadre, il est prévu de redonner ses anciens volumes au bâtiment profondément modifié au fil du temps. Un atrium, couvert par une fine verrière, doit être le point central autour duquel tourne l’ensemble du projet (voir photo ci-dessous).
Un atrium, couvert par une fine verrière, devrait être le point central du projet précédent conçu par l’architecte avignonnais Jean-Paul Cassulo chargé du projet avec l’agence lyonnaise Reppelin et Lardin architectes et le bureau d’études avignonnais IGBAT.
Une interconnexion entre les deux hôtels doit aussi permettre de créer un passage semi-public entre la place du Palais et la rue de la Balance via un ascenseur alors que Citadis est chargé d’aménager le futur CIAP de 255m2 qui présentera l’histoire architectural et les futurs projets urbains de la cité des papes à horizon 2030-2040. Au final, le projet table sur la création de 34 chambres de 20 à 40 m2, proposées entre 180€ et 240€ la nuit. Le début des travaux est alors annoncé avant la fin de l’année 2018 pour une livraison espérée dans le courant du 1er trimestre 2020. Mais patatras… Faute de garanties financières suffisantes, ce projet s’ajoute à son tour à la longue liste des dossiers inaboutis.
Par ici la monnaie C’est à ce moment là qu’entre en scène VPA (Vaucluse Provence attractivité). En contact avec les responsables du groupe é-hôtels, l’agence de développement économique du Conseil départemental de Vaucluse les met en relation avec la ville d’Avignon en recherche d’un nouveau partenaire. « Nous avons été mis en contact par VPA au moment où Marianne Borthayre et Jean-Luc Mathias, les fondateurs du groupe hôtelier indépendant, prospectaient dans le Vaucluse », confirme Cécile Helle qui, au passage, abandonne l’idée du CIAP, afin d’augmenter le nombre de chambres afin de raffermir la viabilité économique du dossier. Ces passionnés d’architecture et de patrimoine sont rapidement séduits par l’endroit qui dispose de la façade la plus italienne d’Avignon. Eux, qui donnent une nouvelle vie à des lieux au passé déjà riche sont donc prêts à se lancer dans l’aventure comme ils l’ont déjà fait notamment dans le cœur de Lyon avec le ‘Collège hôtel’ en 2003 ou le ‘Fourvière hôtel’ en 2015 dans un ancien couvent du XIXe siècle (voir photo ci-dessous).
Le ‘Fourvière hôtel’ réalisé en 2015 dans un ancien couvent du XIXe siècle.
La philosophie du groupe ? Des emplacements exceptionnels, la valorisation d’un patrimoine architectural et une hôtellerie à thème. « On nous parle de l’accessibilité, explique Jean-Luc Mathias, mais si c’était à proximité de l’autoroute tout le monde l’aurait déjà fait. C’est parce que c’est impossible que nous relevons le défi. » Pour la ville, l’enjeu est de taille car il s’agit avant tout de redonner vie à un édifice qui fait directement face au palais des papes et à ses 650 000 visiteurs annuels (hors années Covid).
Une philosophie qui séduit la Ville « L’objectif est de renforcer l’attractivité touristique d’Avignon tout en magnifiant son patrimoine » insiste la maire qui estime également que « la ville manque d’hôtels de charme offrant une expérience unique avec des chambres qui vous font ressentir l’Histoire et la culture de la ville où elles sont implantées. » « Le groupe propose une hôtellerie personnalisée, originale sans jamais être excentrique et révélant un minimalisme assumé, dans laquelle le client est au cœur des préoccupations, confirme la communication d’é-hôtels. Des lieux imaginés pour faire vivre à ceux qui y séjournent des expériences sensorielles de chaque instant et des moments d’émotions. » La municipalité de la cité des papes a été aussi séduite par la taille humaine du groupe qui privilégie également la qualité de vie pour ses employés. « Nous mettons en place une philosophie nouvelle dans l’hôtellerie, précise Jean-Luc Mathias, car il n’y a pas que les niveaux des rémunérations. Il y a aussi le confort de travail, la possibilité de disposer de week-end de temps en temps ou bien encore de ne pas travailler en continu. » Les 40 futurs salariés devraient donc disposer de conditions optimales dans un lieu d’exception.
Situé juste en face du palais des papes l’hôtel des Monnaies représente un enjeu majeur pour l’attractivité touristique et patrimoniale d’Avignon.
2 pour le prix de 1 Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, la municipalité a su également convaincre les repreneurs de l’hôtel des Monnaies de se porter acquéreur du 33, place des Corps-Saints acquis par la Citadis en 2016 auprès de l’Etat dans le cadre de la concession d’aménagement du centre-ville. C’est là qu’é-hotels va également réaliser une résidence hôtelière d’une capacité de 22 chambres qui permettra de retrouver la liaison entre l’église des Célestins, récemment restaurée par la Ville d’Avignon, le rez-de-chaussée de l’immeuble et la Chapelle Saint-Michel. « Ce seront ainsi, au total, à partir de 2025, plus de 60 chambres d’hôtel supérieures qui accueilleront tourisme d’affaire et de loisir », se félicite Cécile Helle ravie aussi de voir « des investisseurs qui croient à la dynamisme de ce territoire. » « Ce projet double, avec un positionnement dans la ville qui invite à y déambuler, nous conforte dans la stratégie de cheminement que nous avons créé jusqu’au palais des papes », poursuit-elle. Porté par ‘Mise en œuvre’, société rattachée au groupe hôtelier è-hôtel, la transaction s’élève à 2,3M€ pour l’acquisition de l’hôtel des Monnaies et l’hôtel de Niel (selon l’évaluation réalisé par France domaine en septembre dernier) et 700 000€ pour l’immeuble du 33 place des Corps-Saints. Pour ce dernier, l’accord s’accompagne d’une mise à disposition de la chapelle Saint-Michel par l’intermédiaire d’un bail emphytéotique de droit commun d’une durée de 50 ans et d’une redevance annuelle de 2 500€ pour le compte de la municipalité. Au terme du bail, le repreneur sera tenu de remettre gratuitement l’ensemble immobilier réhabilité à la ville, en bon état d’entretien et d’utilisation. Tous les travaux ayant pu être réalisés resteront propriété de la ville sans que le preneur ne puisse réclamer une quelconque rétribution. « Les travaux devraient démarrer début 2023 pour une ouverture des deux sites début 2025 », espère Marianne Borthayre dont le groupe va investir 15M€ pour l’achat et les chantiers des deux lieux. Une inauguration que la ville souhaite à l’occasion du dispositif ‘Avignon, Terre de Culture 2025’.
L’église de la chapelle Saint-Michel va être mise à disposition du groupe hôtelier è-hôtel dans le cadre d’un bail emphytéotique de droit commun d’une durée de 50 ans. A l’issue, le preneur sera tenu de remettre gratuitement l’ensemble immobilier réhabilité à la ville.
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
Marion Nussbaumer est consultante en relation d’aide et de management. Son crédo ? Être au top de sa forme pour être au top de sa vie. Elle s’adresse aux dirigeants, aux organisations et aux particuliers, créant, pour chaque profil, un programme dédié. Objectif ? Se sentir libre d’aller bien pour aller plus loin.
Longtemps manager dans le marketing, la relation client, la communication, responsable de pépinière d’entreprises, directrice de l’Attractivité du territoire, de l’immobilier d’entreprise, de la création d’entreprise, cheffe de cabinet, cette touche à tout de l’économie décide, à l’orée d’un changement de dizaines, de s’offrir une nouvelle vie.
Pour y parvenir ? Elle change de paradigme. Et pour se réinventer s’essaie à diverses disciplines. Elle y découvre des trésors comme la PNL (Programmation neuro linguistique), l’Art-Thérapie et conçoit des programmes personnalisables qu’elle décide de partager avec trois sphères qu’elle connaît bien : le dirigeant, les organisations et le particulier. Comment ? En segmentant des propositions très pratico-pratiques.
Il y a tout d’abord The Wonder boss Ancienne responsable de Créativa, pépinière d’entreprises à Avignon, Marion Nussbaumer se rappelle la solitude du créateur ou repreneur d’entreprise et aussi ses besoins en développement de compétences. Alors elle déroule sa proposition d’accompagnement, inspirée d’un mentorat québécois et des techniques de relation d’aide. Sa proposition ? Apprendre à gagner en sérénité pour mieux diriger, cultiver confiance et optimisme, travailler sa flexibilité mentale, son écologie intérieure : bien-être, sommeil, vision de l’avenir et développement de l’entreprise.
Concernant l’accompagnement des organisations, Marion Nussbaumer parie sur ‘The creative company’qui mise sur la vie épanouissante des salariés pour assurer la croissance durable à l’entreprise. Comment ? En faisant appel à l’intelligence créative des équipes ce qui permettrait également aux managers de les fidéliser. Ainsi écloraient des solutions originales pour faire face aux problèmes, valorisant la prise d’initiative, cultivant un regard positif sur les événements et en se démarquant de l’environnement concurrentiel. Bref un autre management, plus râteau que pyramidal et surtout plus intelligent ?
Par quels procédés ? Ça commencerait par une méditation de pleine conscience pour se poser et s’ouvrir pour, ensuite, se diriger vers une méditation créative qui prendrait la forme d’écriture, de dessin, de peinture, d’écoute musicale tournée vers la recherche de solution en groupe et, du même coup, en permettre la cohésion et actionner l’intelligence collective. Pour commencer ? The creative company entame l’évaluation des besoins afin d’établir un projet sur mesure. Son champ d’application ? Le développement des compétences, le management, la santé au travail, la gestion de projet, la conduite du changement, l’innovation et le marketing. Et pour la mise en place ? Il est toujours temps de s’engager dans un accompagnement ponctuel ou régulier selon les besoins.
Enfin, pour les particuliers, il y aurait‘The Medi art program’qui propose de la médiation artistique, une approche par le corps avec des massages, du yoga et des techniques de respiration et aussi de la méditation en pleine conscience.
La promesse ? Devenir l’artisan de sa vie. Le défi ? S’offrir une meilleure qualité de vie. Lâcher la dispersion pour se concentrer, faire des choix réfléchis, poser les bases d’un mode de vie apaisé, retrouver sa confiance en soi, comprendre ses émotions, porter un autre regard sur sa vie et ainsi s’ouvrir au changement. Il est question ici de prendre l’homme dans son entièreté : corps, cœur, conscience et de reprendre les rênes de la vie que l’on souhaite pour soi.
La part de l’artiste En bonne marqueteuse, Marion Nussbaumer aura segmenté tous les axes de travail sur lesquels elle a la capacité et l’envie d’intervenir, compétences qu’elle aura compilé durant toute sa vie professionnelle. Il n’en restait qu’une, fraîchement découverte, qu’elle veut laisser s’épanouir tant au cœur de l’entreprise que du foyer : des toiles mobiles rétroéclairées aux couleurs inspirantes. Une entreprise est née de cette envie en partenariat avec Julien Chatton, designer lumière. Ensemble ils créent ‘Via Luce, the art of light’ –l’art de la lumière-. Theartoflight.via-luce.com et https://www.via-luce.com/
Un art protéiforme Marion Nussbaumer mêle ses propres peintures et photographies en une image prête à fondre sur de grands formats astucieusement complétés d’invisibles leds. Résultat ? Des créations artistiques, des couleurs et des formes monumentales rétroéclairées et mobiles conçues comme autant de fenêtres inspirantes pour rythmer, en entreprise, un open space, une salle de réunion, un hall d’accueil, où tout simplement son home sweet home.
Mindful tour Et puis il y a eu une nouvelle envie. Celle de faire découvrir aux touristes, aux vauclusiens, aux habitants du Grand Avignon et au-delà une visite guidée de Villeneuve-lès-Avignon en Pleine conscience. Marion Nussbaumer y propose une méditation en pleine nature, dans un parc de garrigue avec une vue époustouflante sur tout le département. A moins que l’on préfère une marche méditative propice à apprivoiser le patrimoine historique et culturel de la cité cardinalice. Le Mindful tour s’organise de 10h à 13h jusqu’en octobre et sous réserve de conditions climatiques favorables.
Des ateliers pratiques Marion Nussbaumer propose ‘Tapas y Plumas’ des ‘ateliers écriture et détente’, un happy hour mensuel -tous les 1ers mardis du mois- qui stimule votre créativité, à la Maison Bronzini 74, rue de la République à Villeneuve-lès-Avignon. Objectif ? Laisser libre cours à son imagination tout en appliquant des consignes parfois très originales ! La méditation de pleine conscience, en groupe, a lieu elle, tous les mercredis, à la péniche Althéa de 18h30 à 20h. Chemin de l’ile Piot à Avignon.
Les infos pratiques Cabinet Marion Nussbaumer. 12, rue du Compagnonnage. 30 133 les Angles. bonjour@marion-nussbaumer.com 06 38 84 20 74
« Je suis une créative dans l’âme et l’entreprise dans laquelle nous passons le plus clair de notre temps doit permettre à cette créativité de s’exprimer. Pourquoi ? Parce qu’elle est la source infinie de solutions de développement à la fois pour les hommes et pour la structure. C’est mettre en œuvre la cohésion d’équipe et donc l’intelligence collective. Le management entrepreneurial se reconstruit, se redéfinit grâce à des techniques innovantes elles-mêmes espérées par les nouvelles générations. »
Marion Nussbaumer
Un Avignonnais en lice pour devenir le meilleur caviste de France
Likibu, 1er comparateur de location de vacances entre particuliers, vient de dévoiler son classement des villes et villages touristiques les plus recherchés par les internautes. Un palmarès où le Vaucluse est à la fête.
Avec 220 440 requêtes sur les 12 derniers mois, Avignon arrive ainsi en 2e position des villes françaises de moins de 100 000 habitants plébiscitées via le moteur de recherche Google lors de requêtes effectuées au cours des 12 derniers mois sur les thèmes ‘Que faire’, ‘Que voir’, ‘Que visiter’. Dans ce top 50, la cité des papes est seulement devancée par La Rochelle (234 580 requêtes). Derrière on retrouve Saint-Malo, Narbonne, Biarritz, Bayonne, Colmar, Vannes, Sète et les Sables-d’Olonne. Plus loin, Cannes arrive 14e, Arles 15e, La Ciotat 31e et Saint-Raphaël 39e.
Toujours sur les mêmes critères, Likibu a également dressé le top 30 des villages les plus recherchés par les internautes. Si Rocamadour arrive en tête (110 000 requêtes), Gordes apparaît en deuxième position (60 500). Les villages vauclusiens de Roussillon (10e) et Lourmarin (18e) ainsi que ceux des Baux-de-Provence (5e) et de Grignan (29e) complète ce carton plein local.