Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
Philippe Le Roy, commissaire priseur de Res Mobilis propose une vente aux enchères ce mercredi 9 juillet d’un fonds exceptionnel d’environ 1000 affiches de théâtre des années 1950 aux années 2000.
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L’événement se déroulera à 10h30 et 14h15, pendant le festival. Une exposition préalable à la vente est ouverte à l’Hôtel des Ventes Raspail, 32 bd Raspail, à Avignon, en intra muros. L’exposition des affiches aura lieu jusqu’à mardi 9 juillet de 9 h à 19h.
Le choix est varié, les théâtres parisiens ou provinciaux, les acteurs tels que Bourvil, BB, Depardieu, Trintignant, Louis Velle, Denise Grey, Yves Montan,.. et des illustrateurs tels que Jacno, Siné, Moisan, Arroyo, Calder…
Des formats de 60 x 40 cm à 160 x 100 c , et mises à prix de 10€ à 70€ permettront à un public averti et à un public ouvert à l’art de la communication de trouver affiche à son pied.
Comme de coutume, la vente aux enchères publiques est organisée simultanément en salle et en live sur www.drouot.com. Le catalogue de la vente sera accessible sur le site de drouot.com ou sur celui de www.resmobilis.info dès maintenant. Pour plus d’informations, Philippe le Roy 06 28 45 68 00 et resmobilispdg@gmail.com
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Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
Autour de Victor, une violence ordinaire
En quelques minutes le ton est donné, le thème est posé : celui d’un ado désespéré, incompris, qui se gratte de partout, prêt à tout sur les toits comme refuge. Prêt à tout ? Ces quelques minutes éclatent aussitôt dans un flash back qui va égrener la journée de Victor, puis la semaine.
Victor n’est pas seul : il y a ceux qui l’aiment comme sa sœur Lola, ses amis Lucky, Amina, et sa prof de français et les autres un père carré, une mère débordée, un prof de math aigri. Cependant sur scène ils ne sont que deux : l’auteure et comédienne Sabrina Chézeau — l’Audace du Papillon, Off 2024 — qui va endosser tous les rôles et Guilhem Verger inventif multi-instrumentiste.
Une mise en scène nerveuse pour un sujet difficile
Sabrina Chézeau est étonnante : faculté de changer en quelques secondes de débit, de timbre, de posture, de mimique. Une simple table à roulette nous projette dans un autre espace, le temps d’une respiration musicale. Les mots, les sons et les récits se bousculent et nous happent.
Histoire d’une solidarité
Ce n’est pas une nième histoire de harcèlement ou de mal être adolescent bien que le sujet soit remarquablement traité grâce au slam, au rap et d’une manière générale à l’univers sonore qui soutient et Victor, et la comédienne.
L’originalité de ce texte écrit par Sabrina Chézeau (avec le regard extérieur de plusieurs adolescents avec qui elle a travaillé en ateliers) est l’issue proposée. Une issue qui est une étonnante solidarité avec Gäia , notre terre nourricière, avec la nature qui peut nous sauver, grâce à ses ressources dont il ne faut pas hésiter paradoxalement à puiser, des ancêtres et des malédictions qu’il ne faut pas hésiter à écarter. Le spectacle bascule alors dans un univers de conte onirique où tout est possible et où la victime devient héros jusqu’à la résilience.
Que faites vous de la beauté qui est en vous ?
Le leitmotiv qui revient : « Que faites vous de la beauté qui est en vous » est sans appel : tout individu a une chance, à saisir et à transformer quels que soient les drames personnels de l’enfance.
Au détour d’une réplique on peut noter une réflexion sur les tyrans : Hitler, Poutine ont eu une enfance violente. A méditer ? ‘Une peau plus loin’ n’est pas une peau que l’on abandonne ou que l’on renie. Même si ça s’apparente à une mue salvatrice, c’est une peau qui se transforme pour affronter ce monde impitoyable, qui se régénère en puisant dans les ressources terrestres mais pas à n’importe quel prix, pas en se servant des armes humiliantes de l’adversaire.
Faire triompher le vivant
Un pur moment d’émotion à partager en famille à partir de 11 ans : rien n’est manichéen. On peut se reconnaître dans les pires attitudes, dans les mots qui tuent que l’on a peut-être prononcé en tant que parent, dans les attitudes dont on a eu honte en tant qu’enfant. Puisse ce spectacle entamer alors un dialogue salvateur pour faire triompher le vivant dans tous ses états !
Jusqu’au 26 juillet. Relâche les 6, 13, 20. 10h30. 10 à 21€. Artéphile. 7 rue Bourg Neuf. Avignon. 04 32 70 14 02 / contact@artephile.fr
Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
C’est l’histoire d’un combat, d’une petite fille jolie et insouciante, qui aime beaucoup sa famille, son grand frère. C’est l’histoire d’une petite fille qu’on n’écoute pas, d’une jeune fille qu’on ne croit pas. C’est l’histoire de Nolwenn Le Doth qui choisit d’écrire et de monter sur scène pour libérer sa parole et par là-même, celle de toutes les femmes.
Généralement les petites filles rêvent d’être princesse mais Elle, veut être chevaleresse.
Ce n’est pas un rêve, c’est une nécessité, une urgence, une obligation pour survivre, surmonter le traumatisme de l’inceste. Pour ce combat de longue haleine, elle est accompagnée sur le plateau d’un choeur de femmes (huit du groupe Arteteca) , discret derrière un tulle noir mais toujours présent pour la soutenir, la protéger, la nourrir d’ondes vibrantes.
Briser les tabous
L’autofiction est un exercice difficile. Il faut tout dire, le dire autrement, dépasser son cas individuel, dénoncer, transcender et offrir tout de même aux spectateurs un objet artistique.
Le spectacle de Nolwenn Le Doth est une réussite car elle réussit à nous embarquer dans une intimité insoutenable. Chaque évocation de l’enfance peut faire écho à notre propre vécu. C’est une époque datée avec les jeux télévisés de notre enfance, les rituels familiaux. On a des repères, on se sent en sécurité et tout bascule. Mais on continue malgré tout à la suivre car son combat est aussi le nôtre.
Que la force soit avec toi
Dans la nuit de l’inceste, dans l’obscurité du non-dit, elle allume au fil du spectacle des petites loupiotes où la sororité advient, où la légèreté de l’enfance résiste, où la justice pointe, où l’humour et même le rire éclatent, où son l’obstination force le respect. « Que la force soit avec toi » était une injonction qui devient au fil du spectacle, performative.
Une sœur, une femme, une comédienne, une autrice
Plus que jamais, ‘Chevaleresses’ est un spectacle vivant : il remue les entrailles, étouffe un cri, présage d’ un devenir meilleur pour les milliers de victimes de violences sexistes et sexuelles. C’est un spectacle vivant car la bête immonde sera terrassée à chaque représentation. On assiste visuellement à la renaissance d’une femme, d’une sœur, d’une comédienne qui est enfin prête à rejoindre la horde des vivants.
Jusqu’au 26 juillet. Relâche les 8, 15, 22. 10 à 22€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47.
Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
Il y a 20 ans, Jean-Pierre Clavel, notaire à Orange et président de la Chambre des notaires de Vaucluse créait, avec Pierre Gautier, notaire à Sorgues et une journaliste, Les Scènes ouvertes de la Cour des notaires. Objectif ? Créer une bande-annonce des pièces jouées lors du Festival Off d’Avignon pour booster le bouche à oreille et remplir, plus vite, les salles de théâtre. Dans cette même veine auront lieu 7 soirées ouvertes à tous, gratuites pour les compagnies comme pour les spectateurs, les lundi 7, mercredi 9, jeudi 10, mardi 15, jeudi 17, lundi 21 et mardi 22 juillet à 19h30, pour une durée de deux heures, à la Cour des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon.
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«Avignon est, en juillet, la capitale mondiale du théâtre avec ses deux festivals, le In et le Off, relate Jean-Baptiste Borel, notaire à Orange et Président de la chambre des notaires de Vaucluse. Lors du Off, cette année, plus de 1700 spectacles seront joués dans 130 lieux. Nous contribuons, ainsi, à son rayonnement grâce à un concept unique dont nous fêtons la vingtième édition des Extraits de spectacles de la Cour des notaires».
Sept soirées Sept soirées lors desquelles la Chambre des notaires accueille, gratuitement, des compagnies du Festival Off d’Avignon, et aussi les spectateurs, dans sa cour végétalisée, afin de présenter un extrait de 10 minutes de leur spectacle, telle une bande annonce, pour promouvoir les spectacles et booster, au plus vite, la fréquentation des salles. Face à la scène, une centaine de spectateurs venus découvrir les compagnies et choisir les spectacles auxquels ils assisteront.
En 2024 En 2024, La cour des notaires avait accueilli 40 compagnies et plus de 500 spectateurs. L’idée de ce concept unique a été porté, en premier lieu, en 2005, par Jean-Pierre Clavel et Pierre Gautier, notaires férus de culture et artisans de l’ouverte de la Chambre des notaires aux troupes théâtrales et au public lors de soirées conviviales et gratuites.
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En 20 ans En 20 ans, les Eclats de scène de la Cour des notaires auront permis la présentation de plus de 800 extraits de spectacles, devant plus de 10 000 spectateurs. De grands noms sont passés sur les planches de la cour ombragée comme Eric Antoine, Sapho, Jenfi Janssens, Frédéric Fromet…
Une organisation bien rôdée La Chambre des notaires de Vaucluse offre aux compagnies une régie, une scène de 6m x 3m, un parterre de chaises et une équipe technique. Chaque soirée, un programme différent est fourni aux spectateurs pour leur permettre de retrouver les lieux et heures de passage des comédiens ou musiciens dans le lieu où ils sont programmés. «L’éclectisme, la diversité, la qualité des extraits, le respect des temps de passage, sont les ingrédients de ces soirées particulièrement intéressantes pour les comédiens, grâce au retour des spectateurs. Cela implique une sélection harmonieuse et une organisation minutieuse,» expliquent Marie Morier et Anne Marie Constantin organisatrices de la manifestation et de la programmation.
Parade du 4 07 25 Copyright MMH
Les infos pratiques Les soirées auront lieu les lundi 7, mercredi 9, jeudi 10, mardi 15, jeudi 17, lundi 21 et mardi 22 juillet à 19h30, pour une durée de deux heures à la Cour des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon. Pour se produire, les compagnies sont invitées à contacter : Marie Morier : mariemorier.mm@gmail.com 06 60 06 06 63 et Anne-Marie Constantin : am.constantin45@gmail.com 06 88 36 20 80. Côté public, les soirées sont ouvertes à tous, sur réservation (uniquement par email) la Cour ne pouvantaccueillir qu’un nombre limité d’invités à courdesnotaires84@gmail.com
La Chambre des notaires de Vaucluse La Chambre des notaires de Vaucluse présente ‘Chiffres de l’immobilier’, participe au Téléthon, au Salon de l’Etudiant, travaille à la promotion de la profession auprès des collèges, lycées et universités, lors des rencontres notariales, intervient dans le Vaucluse en chiffre, lors de conférences, d’emissions radio… www.chambre-vaucluse.notaires.fr
Parade 07 2025 Copyright MMH
Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
‘Elia, généalogie d’un faussaire’ est l’histoire extraordinaire d’un tout petit enfant de deux ans, trouvé seul, sur un trottoir de Paris, pendant la guerre de 1939-45. Recueilli par des religieuses, ce petit bout d’homme à la fois tendre et turbulent, dont personne ne sait rien, développera très vite un exceptionnel don pour la peinture.
Copyright Fabienne Rappeneau
Devenu faussaire et emprisonné pour avoir exécuté un faux Chagall, Alain Laumonier, comme l’a nommé l’Eglise, rédigera une lettre d’excuse à l’immense peintre, hélas disparu avant de lire sa missive. Cependant qu’une petite fille devenue grande, un jour, lui ouvrira les portes de son passé et éclairera à tout jamais, le reste de sa vie.
Une histoire vraie Une magnifique pièce, une intrigue incroyable, des synchronicités qui ne se révèlent qu’à la lumière d’une pelote que la pièce déroule comme un polar. La petite histoire plus fabuleuse que la grande ? On en reste scotché ! Un travail documentaire extraordinaire, une écriture foisonnante et fine, celle de Jean-Loup Horwitz qui interprète avec grand talent le personnage principal. Et aussi de la respiration et de la fantaisie apportées par la savoureuse et primesautière Magali Bros pour ajouter de la gaieté et de la légèreté aux temps troublés. Enfin, une Gabrielle Lazure tout en délicatesse, en retenue face à cet homme-ouragan au destin hors norme, à qui la grande histoire aura tenté de dérober la vie. Pour moi ? Le spectacle du Off à ne pas manquer.
Les infos pratiques ‘Elia, généalogie d’un faussaire’. Du 5 au 26 juillet. Relâches les 8, 15 et 22 juillet. 15h35. Durée 1h20. Théâtre le Petit chien. 76, rue Guillaume Puy à Avignon. Réservation 04 84 51 07 48. De 16€ à 23€.
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Honeyshot, c’est la marque lancée en avril 2025 par l’entreprise Prizius, située dans les locaux de la pépinière d’entreprises Créativa à Avignon. Créée par la jeune entrepreneuse Gaëlle Maheo, la société fabricante de miel propose désormais des petites dosettes de cette substance produite par les abeilles à destination des personnes actives ou sportives.
Boost du système immunitaire, régulation de la glycémie, propriétés cicatrisantes, ou encore favorisation de la digestion. Le miel a de nombreux bienfaits sur le corps. Née en 2023, l’entreprise Prizius, installée à Avignon, produit des pots de miel mis à la vente sur sa boutique en ligne, les marchés, mais aussi dans les épiceries. Lavande, châtaigne, acacia ou fleurs, il y en a pour tous les goûts. La société propose même des miels arrangés avec par exemple du miel d’acacia avec un gousse de vanille à l’intérieur, ou avec des fleurs d’hibiscus.
« Je fais ce que j’appelle des ‘elixirs de miel’ parce que je préserve le miel au maximum pour qu’il soit aussi cru que quand on le prend à la sortie de la ruche, explique Gaëlle Maheo, fondatrice de Prizius. J’utilise l’extraction à froid pour éviter au maximum l’acier qui faire perdre au miel son côté vivant qui est bon pour la santé. » Aujourd’hui, Prizius se diversifie et innove à travers sa marque HoneyShot qui propose du miel encapsulé dans une petite dosette 100% biodégradable.
Lancé lors du marathon de Paris en avril dernier, HoneyShot cible principalement les sportifs qui souhaite recevoir un boost d’énergie. « Le miel a énormément de bienfaits, notamment pour la digestion qui est l’un des problèmes principaux pour les sportifs », ajoute Gaëlle. Ainsi, ce shot de miel promet aux coureurs et autres sportifs de ne pas leur donner mal au ventre pendant l’effort, notamment grâce au fait qu’il soit 100% naturel.
Si les sportifs sont la première cible, HoneyShot n’exclut pas pour autant les personnes moins actives. « Ça convient aussi à quelqu’un qui va au travail, qui glisse son shot dans son sac et qui peut le prendre dès qu’il ressent une baisse d’énergie ou de concentration », affirme la fondatrice de la marque. À terme, Gaëlle voit plus loin et souhaite même cibler les personnes diabétiques, qui sont de plus en plus en demande, le miel étant plus stable que le sucre et mieux assimilé par le corps.
Électrolytes, gels et autres compléments alimentaires noient le marché du sport. En plus d’apporter un produit 100% naturel sur ce marché, HoneyShot propose un produit 100% biodégradable. « J’ai mis presque deux ans et demi à trouver un substitut au plastique, j’ai fait beaucoup d’essais pour trouver la formule idéale », explique Gaëlle. Il fallait donc que la capsule soit entièrement biodégradable, tout en conservant les propriétés du miel à l’intérieur.
« Ça permet d’avoir une alternative sereine pour l’environnement, la plus nomade possible. »
Gaëlle Maheo
Ainsi, la fondatrice s’est entourée d’ingénieurs en Europe qui ont pu développer une capsule faite à base d’algues. Si Gaëlle ne recommande tout de même pas de jeter la capsule dans la nature, celle-ci met 5 semaines maximum pour se dégrader entièrement et n’aura pas d’impact sur l’environnement. Pas de panique donc si la capsule tombe de la poche ou du sac.
Gaëlle Maheo souhaite d’ailleurs plus tard développer l’intégration d’une graine dans l’encapsulage afin de jeter la capsule dans la nature pour engendrer la pousse d’une plante mellifère (ndlr : plante qui produit de bonnes quantités de nectar et de pollen de bonne qualité). L’objectif sera donc double : redonner de l’énergie aux sportifs tout en repolinisant la nature.
Du marketing et management à l’apiculture
Si aucun de ses proches n’est dans le milieu de l’apiculture, Gaëlle a développé une passion pour la nature, et plus particulièrement pour l’abeille, il y a plusieurs années. Ainsi, après des études dans le marketing, la communication, le management, elle a décidé finalement de prendre la voie du cœur et de se former à la biologie de la baie et à l’apithérapie, qui étudie les propriétés du miel, de la propolis, de la cire, du venin d’abeilles, de la gelée royale, du pain d’abeilles et du pollen.
« C’était au départ pour observer la nature et avoir mes propres produits que j’ai eu mes premières ruches. Mais ce n’était qu’un hobby. »
Gaëlle Maheo
Aujourd’hui, elle compte 25 ruches de production à Entraigues-sur-la-Sorgue et à Oppède. « J’en avais le double l’année dernière, déplore-t-elle. Malheureusement, j’en ai perdu à cause des frelons, mais aussi des maladies comme la fausse teigne. » Parmi les ruches de la fondatrice de Prizius, certaines peuvent même être parrainées par les entreprises qui, en contrepartie, obtiennent la production de miel avec des pots sur lequel leur logo peut figurer. Les entreprises locales sollicitent aussi Prizius pour offrir des pots de miel à leurs partenaires et salariés à la fin de l’année.
Si le produit HoneyShot est encore jeune, sa créatrice a de beaux projets pour la suite. En plus de cibler davantage les diabétiques et de développer une capsule avec une graine, Gaëlle Maheo souhaite, comme pour ses pots de miel, décliner les saveurs pour le shot, mais aussi travailler sur d’autres produits de la ruche comme la propolis et le miel, tout en restant dans l’alimentaire. « Pour l’instant, les cosmétiques ne sont pas en projet », affirme-t-elle.
Pour développer sa marque, la fondatrice de Prizius qui pour l’instant se fait sa place en local, vise les marketplaces telles que Décathlon, qui pourront non seulement faire connaître Honeyshot plus globalement en France, mais aussi à l’international, d’où le nom choisi en anglais, pour que ce soit parlant ici et ailleurs. Un projet innovant et ambitieux né au cœur du Vaucluse.
Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
Nous avons été surpris par ‘Y’a d’la joie, cabaret déjanté’, cette envolée joyeuse de comédiens, chanteurs, danseurs costumés de plumes et de paillettes, habités par leurs rôles. Ce cabaret déjanté avec sa pianiste et ses 5 comédiens, ont emporté la salle en moins d’une minute par un florilège de mélodies et de chansons de cabaret des années 1930 à 1970.
Avec le recul, on se dit même que ces airs, des reprises de Francis Blanche, Charles Trenet, Mistinguett ou de Nino Ferrer,dont on se rappelle bien quelques phrases, seraient impossibles à passer aujourd’hui sur les ondes…
Quant au public ? Les rires et les applaudissements fusent à l’issue de chaque morceau, la preuve d’un jeu à la fois travaillé, millimétré et ultra créatif pour relater les désirs, les déconvenues, les amours, les destins de l’humanité, façon Titi parisien, même si l’on cite Montélimar.
Mon tout offre à découvrir un spectacle de cabaret audacieux, au rythme endiablé, emporté par l’énergie communicative de la pianiste Charlotte Gauthier, des comédiens –Sandrine Montcoudiol, Anne Barbier, Eric Vignau, Eric Perez et Jean-Pierre Descheix et d’un metteur en scène –Olivier Desbordes- obnubilé par le rythme et la réussite du spectacle qu’il a conçu. Il a raison, la qualité de ce spectacle insolent, extravaguant et drôle est bien au rendez-vous.
Les infos pratiques ‘Y’a d’la joie, cabaret déjanté’. Du samedi 5 au samedi 26 juillet à 16h15 tous les jours. Relâche le mardi. Durée 1h15. A partir de 8 ans. Théâtre de l’Etincelle. Place des Etudes à Avignon. Réservation : 04 90 85 43 91. De 13€ à 20€.
Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
« Du théâtre, pas un récit de plus ! » C’est la réflexion immédiate que se fait l’auteur et metteur en scène Stephane Titeca après avoir entendu le récit de Régis Romelle. Ces deux-là s’étaient promis de « faire » quelque chose ensemble lors de leur débuts aux cours Laurent Cochet, ils se retrouvent quelques années plus tard par hasard. Régis Romelle lui raconte l’histoire hallucinante de sa lente et miraculeuse reconstruction après un accident de la circulation. Il est temps de faire ce « quelque chose » ensemble qu’ils s’étaient promis : Stéphane écrit et met en scène l’histoire de Régis et celui-ci interprète son propre rôle ! On l’aura compris, ce spectacle est bien plus qu’une promesse : c’est aussi l’histoire d’une amitié qui se poursuit même sur le plateau puisque Stéphane Titeca endosse le rôle du petit frère… manière pour lui de prendre soin jusqu’au bout e Régis, de fictionner le réel, de faire du théâtre, pas un récit de plus !
Mille cent joursc’est le temps passé à l’hôpital pour Alexandre suite à un accident de la circulation
Nous sommes dans une salle de réanimation mais par la magie du théâtre, le néon agressif de la réa devient lumineux, le drame devient drôle, le réel frôle l’onirique ( grâce à la morphine évidemment ) et les personnages qui entourent Alexandre (Régis Romelle) de la fidèle Sophie à l’inquiétant chirurgien Arbakian en passant par l’infirmière débordée et le petit frère un peu perdu sont des concentrés d’humanité. Et puis il y a Batavia, une salade qui se décline en mille objets usuels, du portable au stéthoscope, une idée étonnante pour éviter le pathos.
Une belle leçon de persévérance, un grand moment d’humanité
Aucun pathos mais rien ne lui (nous) sera épargné : la douleur, l’espoir, la rééducation difficile, les visites fébriles des proches, le rythme effréné de l’hôpital, le chirurgien inquiétant… Alors on rit — parfois plus que nécessaire, l’auteur voulant alléger le propos — au détriment quelquefois de l’émotion qui nous gagne. Dommage mais c’est un choix de mise en scène, si on y adhère, qui permet de casser les codes : tout devient permis entre rêve comateux et réalité. La mise en scène alerte permet de déplacer la simple narration d’un cas personnel.
Dans la tête d’un comédien, l’expérience unique d’une mise en abyme
Le récit se fait dans la tête du narrateur : il est dans le coma, inconscient sous morphine et décide de se battre mais surtout à travers son combat de réinventer sa vie. Sa présence sur scène atteste de sa réussite mais ce n’est pas qu’une leçon de vie qu’il veut nous donner (même si on peut la recevoir ainsi) C’est aussi une leçon sur le théâtre qui transcende le réel. La bonhomie spontanée de Régis Gromelle, cette force tranquille qui ne doute de rien nous accroche littéralement et nous embarque au fil de son récit.
Avant ou après tout ?
‘Mille cent jours’ c’est finalement le choix de vivre après toutes ces épreuves, c’est d’une renaissance dont on nous parle avec un authentique message d’espoir.
Du 5 au 26 juillet. Tous les jours. Relâche le mercredi. 13h15. 16 à 25€. Théâtre des Gémeaux. 10 rue du vieux Sextier. Avignon. 04 88 60 72 20.
Res Mobilis Avignon, Une vente aux enchères Spécial Festival d’Avignon
Le Grand Avignon gère 23 zones d’activités économiques –ZAE- et investit, depuis 2021 et pour 4 ans, 20M€. Objectif ? Améliorer le cadre de vie des entreprises et des salariés tout en renforçant l’attractivité du territoire.
Coupe du ruban par Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard de Gauche à droite : Annick Dubois, Claude Tummimo, Guy Moureau, Joël Guin et Paul Mély
Certains éléments de voieries ont ainsi été revus, au cas par cas, selon les zones d’activités économiques, comme les aménagements paysagers, la mobilité, l’écologie urbaine, la gestion des eaux pluviales et l’énergie, selon les spécificités de chaque lieu, et en collaboration avec les élus et associations des entreprises.
Financements C’est dans le cadre de cette revisite des ZAE que, dernièrement, 6,5M€ ont été investis avec la participation de l’Etat, dans le cadre du Fonds vert pour les aménagements cyclables ; la Région Sud-Provence Alpes Côte d’Azur pour la requalification des ZAE et l’Agence de l’eau.
Les chantiers C’est ainsi que Le Chemin de l’Herbe, zone de la Cristole à Avignon ; l’Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte également à Avignon ; Le plan à Entraigues sur la Sorgue viennent d’être inaugurés.
L’an dernier L’an dernier c’était au tour de la rue Graham Bell de la ZAE de saint-Tronquet au Pontet, puis de Courtine d’être réaménagées. Des travaux dans ce même esprit sont d’ailleurs actuellement en cours pour les ZAE de la Croix de Noves, Courtine, Agroparc, Raphaël Garcin et Saint-Tronquet pour une réception prévue d’ici 2026.
Depuis 2021 Depuis 2021, le montant total des réhabilitations dans les ZAE s’élève à 12,4 M d’€.
Fin des travaux de la Cristole Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud
Aujourd’hui, Avignon, La Cristole, Chemin de l’Herbe
Problématique et enjeux Le Chemin de l’Herbe à la Cristole est une zone minérale ponctuée d’une voierie vétuste et d’un stationnement anarchique des poids lourds, rythmée d’espaces verts délaissés. L’absence de cheminement cycliste et piéton sécurisés et les îlots de chaleur réclamaient une nouvelle vision de cet espace. Réalisation Le Grand Avignon, en partenariat avec les acteurs locaux, a opté pour la réalisation de 480 mètres de voie verte en enrobé beige –pour éviter l’effet d’albédo-, qui sécurise les cheminements piétons et cyclistes entre le chemin des Canaux (Bel Air) et la RN7. Les espaces verts ont été transformés en prairies et pelouses munies de goutte à goutte. Près de 78 arbres ont été plantés et une partie du réseau d’assainissement rénovée, conformément à la réglementation sur la gestion des eaux usées. Les chiffres Près de 78 arbres plantés ; 50 arbustes ; 2 620 m2 de massifs plantés; 630m2 de prairie sauvage ; 24 éclairages modernisés ; 480 ml (mètres linéaires) d’aménagements cyclables et piétons ; 295 ml de réfection de voirie ; 300 ml de réfection du réseau d’assainissement des eaux usées ; 100 ml d’eau potable. 962 heures pour l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.
Montant total des travaux 2,12 M€ Voirie et espaces Verts : 1 721 038 € ; Réseaux humides : 402 640 € ; Subventions : État – Fonds vert : 243 000 € ; Région Sud-Paca : 180 377€.
L’orme Fourchu-Fontcouverte Copyright Grand Avignon Matthieu Colin
Avignon, Avenue de l’Orme Fourchu-Fontcouverte Problématique et enjeux L’axe très fréquenté aux heures de pointe, est ponctué d’entreprises, de logements collectifs et d’habitations. Réalisation La largeur de la chaussée a été réduite et la vitesse limitée à 30km/h. Une continuité piétonne a été créée. Les trottoirs ont été libérés du stationnement anarchique et sécurisés au moyen de bordures anti-stationnement. La fréquentation de la route se fait en partage avec les véhicules motorisés. Les réseaux d’eau potable et d’eau pluviale, en sous-sol, ont été revus. Les sols ont été désimperméabilisés.
Deux innovations mises en place Une fosse de Stockholm a été créée permettant de retenir l’eau de pluie afin d’être puisée par les plantes environnantes et la création d’un parking drainant permet de laisser s’infiltrer l’eau en réduisant le ruissellement en surface. Egalement, un aqua textile intégré en sous-couche filtre et biodégrade les hydrocarbures veillant à la protection de la nappe phréatique. Enfin, 50% de matériaux concassés ont été ré-utilisés sur ce chantier.
Chiffres La surface totale de l’opération est de 10 550m² traités ; Surfaces perméables espaces verts 1745m² ; Surface perméable de stationnement 630m² ; 1250 m3 de terre végétale et mélange terre/pierre ; 26 arbres et 322 arbustesplantés ;1 050 m2 de massifs plantés ; 765 ml de conduite d’eau potable renouvelées ; 100 ml de chemisage du réseau unitaire ; 1812 heures d’insertion professionnelle.
Montant total des travaux : 3,29 M€Voirie et espaces Verts : 2 656 804€ ; Réseaux humides : 635 865€ ; Subventions État – Fonds vert : 354 480€ ; Agence de l’eau: 279 657€.
Fin des travaux du Plan Copyright Grand Avignon Clotilde Arnaud
Entraigues sur la Sorgue, Le plan Problématique et enjeux Un trottoir trop proche de l’avenue de la Counoise générant un sentiment d’insécurité ; L’absence d’aménagement cyclable sur le dernier kilomètre de cette voie principale ; Le stationnement régulier de poids lourds sur le trottoir et la réorganisation de deux impasses Barbaroux et Aubun. Réalisation Sécurisation des déplacements piétons et cyclistes via la création d’une voie verte continue sur l’ensemble de la zone. Les noues végétalisées –fossés peu profonds et larges- empêchent le stationnement sauvage. Dès 2021, le giratoire d’entrée de la zone a été transformé en un espace arboré de 2 000 m², où environ 1 000 jeunes arbres méditerranéens (micocouliers, frênes, érables, amandiers) ont été plantés. Financé à hauteur de 50 000 €, cet aménagement participe à l’infiltration des eaux de ruissellement, à recharger les nappes phréatiques, à prévenir l’érosion des sols et à créer un îlot de fraîcheur. Entre 2023 et 2024, dans le cadre des travaux de requalification des allées Aubun et Barbaroux et de l’avenue de Counoise, environ 80 arbres supplémentaires ont été plantés, accompagnés de prairies fleuries et de massifs végétalisés sur plusieurs centaines de mètres linéaires. Chiffres 51 arbres plantés en 2025 ; 140 arbustes ; 1 280 ml d’aménagements cyclable et piétons (voie verte + trottoir) et 545 heures d’insertion. Montant total des travaux :1,08 M d’€ ; Subventions État – Fonds vert : 202 761€ ; Région Sud PACA : 84 293€.
En 2021, 2022, 2023 L’entrée de la ZAE des Balarucs à Caumont-sur-Durancea bénéficié en octobre 2022 d’un premier chantier de 500 000 €. L’accès a été repensé avec des trottoirs pour les piétons, une voirie rénovée, un éclairage public plus économe et des plantations qui améliorent l’aspect et le confort du site.
Fin 2022, les zones de l’Aspre à Roquemaure, de l’Oseraie et de Fontvert–Saint-Tronquet au Pontet ont aussi bénéficié de chantiers de revalorisation. À Roquemaure, l’entrée de l’Aspre a fait peau neuve pour un montant de 50 000 €. Sur l’axe Graham Bell, dans la zone commerciale Saint-Tronquet, 430 000 € ont été investis pour des aménagements de modernisation, incluant la suppression de 1 000 m² de surfaces imperméables, la transformation des fossés en noues végétalisées avec des essences locales, et la création d’une voie piétonne sécurisée vers les commerces et restaurants. L’entrée de la zone a également été revalorisée. En 2023, la requalification de la ZAE des Fonds àVedènea donné lieu à la création d’une nouvelle entrée de zone depuis la RD 53, avec un accès sécurisé adapté aux poids lourds. Les aménagements ont inclus la réalisation d’une voirie avec trottoirs larges, un système de rétention des eaux pluviales d’environ 200 m³, un éclairage public à puissance modulable et la plantation de 330 m² de végétation méditerranéenne. L’ensemble des travaux, d’un montant d’environ 1,06 M€, a été entièrement financé par le Grand Avignon.
l’Orme Fourchu Copytight Grand Avignon Matthieu Colin
L’emploi Le Grand Avignon a inséré des clauses sociales dans les contrats conclus avec les prestataires, afin de favoriser l’insertion professionnelle d’un public majoritairement peu qualifié. Près de 3 219 heures de travail ont été réalisées (dont 338 heures de formation) sur les 2 955 heures prévues, et 70 heures supplémentaires seront effectuées dans le cadre de l’entretien des espaces verts. 19 personnes ont accédé à un contrat professionnel : 14 dans la construction de routes et 5 dans les aménagements paysagers. Parmi les bénéficiaires, près de 36,8 % avaient moins de 26 ans, 47 % résidaient à Avignon ou dans une commune du Grand Avignon, et 31,5 % vivaient dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. 9 contrats en alternance ont été conclus, ainsi qu’une embauche en CDI (Contrat à durée indéterminée).
Joël Guin, président du Grand Avignon, ce qu’il a dit « Le Grand Avignon s’est lancé, depuis 2021, dans la redynamisation de 23 zones d’activités en faveur du développement économique de 52 000 entreprises, misant sur les filières d’excellence de la naturalité et des industries culturelles créatives. Plus de 12 millions d’euros ont déjà été investis par le Grand Avignon depuis le début du mandat dans ce programme, pour les zones d’activités d’Agroparc et Courtine à Avignon, l’Aspre à Roquemaure, l’Oseraie, Fontvert et Sain-Tronquet au Pontet, les Fonds à Vedène, les Balarucs à Caumont. Aujourd’hui, nous inaugurons les travaux réalisés dans les zones de Fontcouverte et la Cristole à Avignon, et le Plan à Entraigues pour 6,5 M€. Ces travaux ont consisté à requalifier les voiries, embellir et végétaliser des espaces pour réduire les îlots de chaleur, créer des pistes cyclables et des cheminements piétons, améliorer la gestion des eaux pluviales et de l’assainissement, ou encore réaménager les entrées de zone. D’autres chantiers suivront dans 16 autres communes. »
Joël Guin et Guy Moureau Copyright Grand Avignon Anthony Beignard