6 mai 2025 |

Ecrit par le 6 mai 2025

Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

Le dernier conseil d’administration de Citadis vient de confirmer Xavier Simon au poste de directeur de cette SEM (Société d’économie mixte) créée en 1960 à l’initiative du Département de Vaucluse et de la Ville d’Avignon.

Jusqu’alors directeur par intérim de Citadis, Xavier Simon voit donc ses fonctions validée définitivement par le conseil d’administration de cette structure d’aménagement présidée depuis la fin de l’année dernière par Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, dans le cadre d’une présidence tournante tous les 3 ans avec la commune d’Avignon.

Pour rappel, le conseil d’administration de cette SEM, qui est l’une des plus anciennes de France, avait auparavant révoqué Virginie Delormel à l’automne 2020 de son poste de directrice générale. Cette dernière, nommée en juin 2019, avait alors laissé sa place à Xavier Simon qui était jusqu’à présent directeur aménagement de Citadis.

Diversification du spécialiste de la restructuration des centres anciens
Outil d’aménagement des collectivités locales, la SEM assure principalement l’étude et la réalisation d’opérations d’aménagement. Elle peut, en outre, réaliser de manière générale toutes les opérations mobilières, immobilières, commerciales et financières compatibles avec ses objets.
Si Citadis a été la première société d’économie mixte en France à restructurer un centre ancien avec le quartier de la Balance à Avignon il y a près de 60 ans maintenant, la société intervient également dans des opérations de renouvellement urbain, de maîtrise de l’urbanisation de nouveaux espaces, d’aménagement de zones économiques et de parcs d’activités ainsi que dans le domaine de la construction hospitalière.
Le tout avec une volonté d’offrir le maximum de solutions en termes de développement durable. La SEM propose ainsi des constructions bioclimatiques et réfléchit systématiquement à des innovations possibles, comme les constructions à énergie positive produisant des énergies renouvelables.

Plus de 60 ans à bâtir le Vaucluse
Par le passé la SEM a été de tous les grands projets du territoire. Ainsi, dans les années 1960 Citadis (alors appelée SDEV – Société d’équipement, de développement et de valorisation) a notamment accompagné les travaux du parc des sports d’Avignon, de l’usine de traitement des déchets de Vedène, de la zone industrielle de Sorgues, de la ZAC Croix-de-Noves à Avignon, de la rénovation du quartier Fangas à Cavaillon, l’implantation du centre commercial Cap-Sud…

Depuis 1960, Citadis est intervenu dans les plus grands chantiers d’aménagement structurants d’Avignon et du Vaucluse comme ici avec le parc des sports. © DR/Citadis/Archives

Dans les années 1970, elle est aussi intervenue sur la rocade d’Avignon, le pont de l’Europe, le parc des expositions d’Avignon, la zone d’activités de Courtine, les 270 logements à la Condamine à Cavaillon, le parking du Palais des Papes, le collège de Cavaillon…
La décennie suivante : caserne des pompiers de Fontcouverte, gare routière d’Avignon, réalisation de la percée Favard, Agroparc avec l’installation de la Chambre d’agriculture ainsi qu’un IUT et un IUP, résorption de l’habitat insalubre dans le secteur Philonarde à Avignon, ZAC de la Charbonnières à Villeneuve-lès-Avignon ou bien encore destruction des barres de Champfleury à Avignon seront au menu des années 1980-1989.

La construction du parking du palais des papes. © DR/Citadis/Archives

Entre 1990 et 2010, les réalisations ne se comptent plus également : réhabilitation du centre-ville de Carpentras, université de Sainte-Marthe, transfert de l’hôpital Henri-Duffaut, rénovation de la place de la Principale et restructuration du secteur de l’Oratoire à Avignon, ZAC du Cours Bournissac à Cavaillon, réalisation de cités scolaires mixtes (collèges et lycées) pour le compte de la Région et du Département, résidence étudiante du campus de la CCI à Avignon, le Clos Folard à Morières-lès-Avignon, conservatoire du Grand Avignon, zone d’activités Saint-Martin à Pertuis, maison de l’alimentation à Agroparc, siège du Grand Avignon à Agroparc, maison de Pays à Carpentras, rénovation du centre-ville du Pontet, zone commerciale de la Castelette à Avignon, parking Jean-Jaurès à Avignon, hôtels d’entreprises dans le cadre de la Zone franche urbaine d’Avignon, collèges de Morières et de Cavaillon…

Le collège de Cavaillon. © DR/Citadis/Archives

Plus récemment, l’extension de la pépinière Créativa, le Victoria, Technicité et Hamadryade à Agroparc, le programme immobilier l’Écusson à Châteauneuf-de-Gadagne, le futur bâtiment Signal à Agroparc, le nouveau quartier ‘Cœur de ville’ de Sarrians, l’Esat La Roumanière, l’écoquartier Joly-Jean à Avignon, le parc d’activités de Perréal à Apt, la requalification du centre-ville de Carpentras, le Village de métiers, la Fabrica ou bien encore la Zac des Garrigues à Bédarrides sont autant de projets réalisés ou à voir le jour prochainement.

Egalement à la tête de la SPL Territoire Vaucluse
Citadis compte aussi plusieurs filiales et pilote la Société publique locale (SPL) Territoire Vaucluse. Créée en mars 2014 par le Conseil départemental de Vaucluse, cet outil au service des projets d’aménagement des communes et communautés de communes regroupe maintenant près d’une trentaine de membres. Les SPL sont des sociétés détenues à 100% par des collectivités locales à condition que celles-ci aient un contrôle analogue à celui qu’elles exercent sur leurs propres services, les SPL peuvent être saisies directement par leurs actionnaires sans mise en concurrence. Les collectivités retrouvent ainsi avec cet outil une grande facilité de mobilisation en faveur de leurs projets.
Depuis le 1er janvier 2019, Territoire Vaucluse partage avec Citadis une même direction et un même pôle opérationnel. A ce titre, Xavier Simon assure donc aussi la direction de la SPL.


Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des militants d’Extinction rébellion Vaucluse ont enlevé les affiches de plusieurs dizaines de panneaux publicitaires à Avignon pour les remplacer par des messages ‘Le monde d’après sera sans pub’.
« Les panneaux publicitaires défigurent notre ville classée patrimoine mondial de l’humanité et engendrent une dépense d’énergie inutile pour leur éclairage permanent, expliquent dans un communiqué les membres locaux d’Extinction rébellion (XR). Les affiches publicitaires finissent en déchets dont nous payons, en tant que contribuables, le retraitement. Les communes et intercommunalités ont les compétences nécessaires en matière de réglementation pour interdire la publicité dans l’espace public au moyen des règlements locaux de publicité, comme cela a déjà été fait à Grenoble. »

Mettre la pression sur le PLU de la Ville d’Avignon
Avec cette opération coup de poing, XR entend ainsi mettre en avant « les lacunes dans le programme du président réélu en matière d’écologie et de lutte contre la surconsommation ». C’est également un moyen de mettre la pression sur la municipalité de la cité des papes qui travaille actuellement à la réalisation de son nouveau Plan local d’urbanisme (PLU).
« La mise en place du nouveau PLU est une formidable opportunité pour mettre fin à la nuisance publicitaire dans notre quotidien, insiste XR Avignon-Vaucluse, C’est une occasion de mettre définitivement fin à la publicité dans nos rues. »

La publicité contre la planète ?
« La publicité est omniprésente dans l’espace public, poursuit Extinction rébellion 84. Dans un contexte d’urgence climatique et de ressources limitées, elle incite à la surconsommation de biens en suggérant sans fin de nouveaux désirs. La publicité cache les agissements nocifs des grandes marques pour la santé (plastique, perturbateurs), la planète (pollution, gaspillage énergétique) et la société (évasion fiscale, travail précaire). Comme cela a été signalé par de nombreuses associations de défense de l’environnement et de la biodiversité, le programme d’Emmanuel Macron en matière d’écologie et de lutte contre le réchauffement climatique présente d’importantes lacunes malgré les alertes à répétition lancées par les scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et la multiplication des événements climatiques extrêmes en France. Le GIEC appelle à une baisse drastique de la consommation pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré d’ici 2050. Cette baisse passe entre autres par la fin des appels à la surconsommation. La publicité n’invite pas à préserver la viabilité de notre planète. »

Internet aussi sur la sellette ?
Cet acte intervient fortuitement juste après des coupures volontaires de câbles de fibres optiques dans la nuit de mardi à mercredi. Une action d’une ampleur inédite qui a affecté le trafic internet de plusieurs grandes villes françaises dans l’Est notamment. Free, opérateur le plus touché, a ainsi vu le débit ralentir pour 1% de ses abonnés. Pour le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête préliminaire pour « détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », « entrave à un système de traitement automatisé de données » et « association de malfaiteurs », il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une opération coordonnée.
Si les enquêteurs de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) travaillent sur une piste terroriste ils n’excluent pas la piste d’activistes politiques même si aucune revendication n’a été retrouvée à ce jour.

Une usine à carbone
En effet, de nombreux militants environnementaux dénoncent les conséquences d’Internet sur la planète. On estime par exemple qu’une heure de streaming consomme plus d’électricité que deux réfrigérateurs, pendant un an. Actuellement, Internet utiliserait plus de 10% de toute l’électricité produite dans le monde (ordinateurs, data centers, réseaux…).
Des applications comme TikTok, l’une des plus polluantes, affichent des niveaux d’émission de près de 5 grammes équivalent CO2 par minute (voir graphique Statista ci-dessous).
Véritable usine à carbone, entre la 5G, la vidéo 8K, les jeux, le cloud, les objets connectés et la réalité virtuelle, internet pourrait ainsi consommer la moitié de l’électricité mondiale d’ici 2030 !
Il y a donc fort à parier que les actions de contestation menées par Extinction rébellion ou d’autres groupes d’activistes et de militants environnementaux se multiplient et se diversifient dans les années à venir.

Comme le met en évidence le graphique Statista ci-dessus, le réseau social dont le visionnage du fil d’actualité a l’impact écologique le plus important est TikTok, soit un niveau d’émission de près de 5 grammes équivalent CO2 par minute. C’est plus de 2 fois la moyenne mesurée pour les dix applications sélectionnées (2,1 gEqCO2) et environ 7 fois plus que YouTube (0,66), Facebook (0,73) et LinkedIn (0,75), qui figurent quant à elles parmi les applis dont l’empreinte carbone est la plus faible

Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

C’est à l’école de la construction des infrastructures, des réseaux et des nouvelles technologies –Ecir– à Mallemort en Provence qu’avaient lieu les Coulisses du BTP en matinée pour se poursuivre à Cavaillon, sur le chantier de l’aménagement de la Zac des Hauts banquets sur 45 hectares, initié par Luberon Monts de Vaucluse et dédié à la naturalité. Objectif ? Faire connaitre les métiers du bâtiment et des travaux publics pour assurer la relève. « Nous devons constituer une armée capable répondre au défi d’un pays bien équipé » a relevé Christian Pons, le président de la Fédé BTP 84. 127 jeunes collégiens, lycéens, accompagnants et personnes en réinsertion ont répondu à l’invitation.

Chaque année la Fédération du Bâtiment et des travaux publics de Vaucluse organise ‘les coulisses du BTP’ des portes ouvertes sur des chantiers, ateliers et Centres de formation pour séduire les jeunes à partir de 16 ans ainsi que des hommes et femmes en reconversion ou insertion. Une façon de découvrir concrètement des formations du CAP au diplôme d’ingénieur et surtout des métiers porteurs. Durant cette journée les professionnels de ces métiers très peu connus du grand public ont partagé leur expérience, révélé des techniques de construction, les perspectives de carrières, les adresses utiles et peut-être suscité de futures vocations. Des jeunes des collèges Joseph Roumanille et Anselme Mathieu d’Avignon, du lycée du Domaine d’Eguilles de Vedène et la Mission locale jeunes du Grand Avignon avaient répondu présents.

Cyril Borvo, directeur de l’ECIR apprentissage 
Les jeunes et enseignants ont été accueillis par Cyril Borvo, directeur de l’Ecir apprentissage et de son équipe. Les collégiens ont découvert des ateliers, simulateurs de conduite et assisté à la démonstration d’engins de chantier.

«L’ECIR –Ecole de la construction des infrastructures et réseaux– accompagne les jeunes du CAP au diplôme d’ingénieur. Actuellement 370 apprentis sont accueillis à l’école de la Construction, des Infrastructures et des Réseaux en CAP, Bac pro, BTS, licence, et diplôme d’ingénieur avec un taux de réussite de 92% en 2021, toutes strates confondues. Nous accueillons une majorité de garçons et trop peu de filles, c’est la raison pour laquelle nous développons notre visibilité sur les réseaux sociaux, notamment en réalisant chaque mois un portrait de jeune-fille dans son environnement professionnel où elle explique son métier, les enjeux, et s’étend sur l’accessibilité des métiers qui ne sont pas réservés qu’aux garçons. Les jeunes-filles se dirigent plutôt vers des postes d’encadrement en BTS, licence et école d’ingénieur. Nous voyons aussi arriver, même si c’est de l’ordre de l’épiphénomène, une ou deux jeunes-filles sur les CAP conducteurs d’engins, constructeurs de route qui poursuivent ensuite leurs études en Bac pro.»   

Présentation du laboratoire dévolu aux étudiants en licence et diplôme d’ingénieur

Les élèves qui viennent nous voir ?
«Ils le font le plus souvent parce qu’ils veulent quitter le système éducatif traditionnel et sont à la recherche d’une solution de formation de courte durée qui les mène vers un emploi durable, explique le directeur de l’établissement d’apprentissage. Le fait d’être confrontés, pendant leur période d’apprentissage aux réalités du monde professionnel, d’avoir un petit pouvoir d’achat à gérer -via leur salaire d’apprenti- leur ouvre les yeux sur le monde du travail. Cela les enjoint également à continuer à progresser. Ils me disent : Je voulais arrêter mais je continuerai bien sur un bac pro, pensez-vous que j’en aie les capacités ? La force de l’apprentissage ? C’est de créer un chemin vers la poursuite des études. C’est ainsi que 40% des élèves s’inscrivent dans cette poursuite. »

Tous les métiers des travaux publics
« Ici nous dispensons les enseignements uniquement sur les métiers des travaux publics détaille Cyril Borvo ; CAP conducteur d’engins, ce qui est l’ancrage historique de l’école, constructeur de routes : pour apprendre à poser des bordures, créer des trottoirs, des voiries en milieu urbain ou sur des grands axes routiers, des CAP constructeur en canalisations : eau, gaz, électricité, fibre optique en souterrain ou aérien. Ensuite nous proposons des diplômes d’encadrement comme chef d’équipes avec un bac pro ;  un BTS pour être chef de chantier,  licence ou ingénieur pour devenir conducteur de travaux. Le CAP se développe sur deux ans, le bac Pro également –car les jeunes arrivent directement en 1re puisqu’ils sont détenteurs du CAP, le BTS s’enseigne en deux ans, la licence sur une année, le diplôme d’ingénieur 3 années après bac+2. Ainsi l’école forme du CAP au Bac +5. »

Historique
Le CFA –Centre de formation des apprentis- a été créé en 1999 et les nouveaux locaux de l’école en 2016. «Nous sommes une association dirigée par son Conseil d’administration composé d’entrepreneurs de la Fédération Nationale des Travaux publics avec des représentants de la CCI d’Arles, de Marseille et la Mairie de Mallemort. « Nous sommes en prise directe avec notre profession afin d’orienter notre portefeuille des formations vers les métiers et compétences en tension, dont les entrepreneurs ont besoin. La profession manque de main d’œuvre notamment à l’échelle des techniciens opérationnels et des conducteurs de travaux, également, nous manquons cruellement de mécaniciens d’engins de travaux publics.»

Présentation des engins de chantiers sur les espaces dédiés à leur maniement par les étudiants

La formation
«La formation est essentielle à nos métiers car nous travaillons sur le court terme et les entreprises ont besoin de main d’œuvre qualifiée», assure Christian Pons, président de la fédé BTP 84. « Les gens ont aussi besoin de connaître nos métiers précise Daniel Léonard président de la banche Travaux publics. L’image qu’ont les gens du TP n’est pas exacte, j’en veux pour preuve les établissements dernier cri –comme l’Ecir à Mallemort- qui les reçoivent, tout comme nos entreprises à partir de 16 ans. Le challenge ? Leur faire découvrir l’étendue de nos métiers. Pour cela il nous faut entrer en contact et faire découvrir nos métiers aux personnes spécialisées en orientation scolaire. Les jeunes qui s’inscrivent pour un CAP pourront tout à fait continuer leurs études pour accéder au Bac pro, au BTS, à la Licence puis au diplôme d’ingénieur sachant que toutes ces études sont accessibles en alternance. Les jeunes sont également heureux d’être rémunérés.»

Compétences et savoir-être professionnels
«L’apprentissage intervient sur le savoir être professionnel, remarque Lionel Nègre, adjoint à la jeunesse et à l’insertion professionnelle de la mairie de Cavaillon, proviseur de l’Éducation nationale –anciennement au collège Paul Gauthier à Cavaillon et désormais pour les centres pénitentiaires Paca-Corse. Plus tôt les jeunes s’insèrent dans l’entreprise, plus tôt ils en acquièrent les codes. Je fais un aparté également pour vous dire que l’Éducation nationale est très présente dans les établissements pénitentiaires avec 220 professeurs-intervenants pour l’Académie d’Aix-Marseille, Nice et Corse.  Les mineurs et majeurs en détention peuvent présenter des CAP et Bac Pro en formation à distance. Les diplômes sont passés en prison. Un écart de la vie peut faire qu’on en rattrape certains, qu’ils se réinsèrent, qu’ils raccrochent l’école. Nous estimons que notre travail d’accompagnement permet la réinsertion de 25% des personnes candidates à l’obtention d’un diplôme. Nous proposons, chaque année, des formations combinées avec la Région Sud également présente dans toutes les prisons du territoire.»

Agir vite
«Intégrer un enfant dans nos métiers se fait à partir de 16 ans, passés 18, 20 ans c’est trop tard, détaille Daniel Léonard vice président de la Fédé BTP, d’où l’importance du travail d’orientation en fin de collège avec les CIO (Conseiller en centre d’orientation et d’information). » «Nous avons invité les conseillers d’orientation à nos journées portes ouvertes mais ils n’ont pas répondu à notre demande, regrette Cyril Borvo. Ces invitations n’ont pas généré de mouvements ni de dynamique. Ce qui fonctionne ? L’entrée en contact directe avec les établissements et les équipes enseignantes.»

Exercices de terrassement

Un niveau de technicité en augmentation
«Il nous reste du chemin à parcourir pour ré-intéresser les jeunes, explique Christian Pons, c’est la raison pour laquelle nos fédérations ont initié des campagnes publicitaires nationales. Nous aurons besoin de recruter des centaines de milliers de personnes avec un niveau de technicité augmenté, notamment avec le renouvellement de générations puisque les papy-boomers partent maintenant à la retraite (nés entre 1946 et 1964 pour des départs à la retraite entre 2006 et 2025) et représentent, dans l’entreprise, un pourcentage élevé.»

L’évolution des métiers
«Les métiers du BTP participent à l’ascenseur social ce qui n’est pas le cas ailleurs, remarque Emmanuel Méli secrétaire-général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, comme de partir de zéro et de pouvoir accéder au diplôme d’ingénieur, l’Ecir en est une belle vitrine en terme de technologies car, désormais les engins se conduisent avec un GPS, aidés de drones ou de tablettes numériques. Cette génération millénale est déjà très exercée à ces outils de haut niveau. Ces fortes valeurs ajoutées s’exercent dans l’encadrement tout comme dans l’exécution. Les femmes rentrent dans nos métiers que ce soit dans la partie bureaux d’étude conception, l’encadrement ou la conduite d’engins.» « Si la technicité est récurrente et importante le travail d’équipe reste souverain, ponctue Christian Pons, car il s’agit d’apprendre un métier et donc de mieux percevoir le travail des autres ce qui ouvre d’autres possibilités et incite à évoluer dans le métier. C’est tout le défi de participer à un chantier où l’on joue en équipe.»

Faire évoluer l’image du BTP
«J’ai déjà vu des enfants trainer littéralement leurs parents lors des journées portes-ouvertes, se souvient Cyril Borvo, souvent des passionnés de conduite d’engins parce que c’est la partie visible de nos métiers. Lorsque l’on commence à discuter, l’ont sent qu’ils se sont déjà renseignés et qu’ amorcer un dialogue technique est possible. Notre travail ? Détailler les métiers, dérouler les perspectives d’études car ils sont nombreux à poursuivre leur cursus, ce qu’ils n’espéraient peut-être pas au premier abord. Il nous faut aussi expliquer aux jeunes-femmes que ces métiers leur sont accessibles. A la fin des portes ouvertes les parents sont souvent convaincus parce qu’ils ont découvert leur enfant et nos métiers très différemment de ce qu’ils imaginaient. Ils disent : On ne savait pas que c’était cela un CFA ni les travaux publics. » «Également il était important de nommer l’établissement Ecole -Ecole de la construction des infrastructures et réseaux- pour lui donner ses lettres de noblesse et se faire ainsi repérer par les parents, les enseignants et les conseillers d’orientation,» constate Daniel Léonard.
«Il est important d’être ancré localement avec une capacité d’hébergement, observe Olivier Prat, responsable des formations à l’Ecir qui accueille des enfants du Vaucluse comme des Bouches-du-Rhône, car nous avons un internat très développé. De plus en plus d’élèves des Alpes-Maritimes et du Var viennent aussi chez nous. Il est important de dire aux jeunes qu’ils participent à des chantiers locaux parfois exceptionnels et travailleront pour d’importantes entreprises. »

Accueil des collégiens et lycéens à l’ECIR de Mallemort en Provence par l’équipe de la Fédé du BTP 84

Les grands ouvrages d’art
«Et puis il y a le fait de participer à l’histoire avec ces magnifiques ouvrages d’art comme le viaduc de Millau qui est le pont le plus haut du monde, » intervient Christian Pons. La conception du pont a été pensée par l’ingénieur Michel Virlojo, l’architecte Norman Foster, dont les recherches scientifiques se sont étendues sur 10 ans pour une construction menée par Eiffage. Le viaduc de Millau est un tracé routier à 4 voies posé sur une structure métallique. Il est soutenu par des supports installés dans le sol et par des câbles fixés sur de hauts pylônes : On parle d’une structure suspendue ou haubanée. Le pont se développe sur 2,5km et atteint une largeur de 32m.La structure du pont forme un arc d’environ 20m et propose 7 plateformes d’observation. Eiffage a garanti le pont sur 120 ans. Il traverse la vallée de  la Tarna à 270m au-dessus du sol. Il y a aussi le tunnel sous la manche –tunnel ferroviaire majoritairement sous-marin reliant Folkestone en Angleterre à Peuplingues au nord de la France- grâce à deux tunneliers qui se sont rejoints. « Il y a de l’intelligence, une construction mécanique qui a permis de réalisations hors normes, » admire Christian Pons. Il nous faut une armée si nous voulons équiper le pays correctement avec les défis qui s’ouvrent à nous. Le plus important ? C’est de permettre aux jeunes de se révéler à eux-mêmes, d’exercer leur talent et d’aimer leur travail.»

Le BTP Vaucluse en chiffres
Le département de Vaucluse compte 2 300 entreprises employant un salarié ou plus. Le secteur de la construction représente 12% du tissu économique de Vaucluse. 1 200 jeunes sont formés aux métiers de la production en BTP. Le poids de la commande publique est de 66% pour les travaux publics –dont 47% provient des collectivités locales- et de 25% pour le bâtiment.

De gauche à droite Cyril Borvo directeur de l’ECIR apprentissage ; Emmanuel Méli secrétaire général de la Fédé BTP 84, Daniel Léonard vice-président de la Fédé du BTP et président de la branche TP ; Christian Pons président de la Fédé BTP 84 ; Lionel Nègre adjoint au maire de Cavaillon et Olivier Prat responsable des formations à l’ECIR.

Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

Les évidences inconnues ? Une recherche artistique autour du hasard
Dans ce spectacle au croisement du théâtre, de la musique et de la magie, Kurt Demey et le contrebassiste Joris Vanvinckenroye défient le hasard pour saisir au vol la lueur éphémère démontrant son existence…

Le public complice  d’une série d’expériences invraisemblables et ludiques.
Pour ce spectacle de magie nouvelle, il ne faudra pas chercher à comprendre. Juste se laisser emporter par l’ingéniosité des expériences proposées par le magicien belge Kurt Demey et accepter ce spectacle intriguant bousculant toutes nos certitudes. Il demandera  au public de participer car pour lui l’apport du public est la matière première du spectacle: loin d’être un jeu de hasard, c’est bien un «jeu de société».

Jeudi 28 avril. 20h. 13 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com


Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

L’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA) vient d’organiser l’opération ‘Vis ma vie d’apprenti’ au campus d’Avignon. Cette opération nationale s’appuyant sur ‘Les Ambassadeurs de l’Apprentissage’ comprenait l’organisation d’une journée d’intégration avec au programme une compétition de confection de baguettes tradition et une visite du campus en présence du parrain du dispositif et nageur olympique Frédérick Bousquet ainsi que du président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR Paca), Yannick Mazette.

“Vous devez être meilleurs que moi. »

Yannick Mazette, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Un dispositif construit pour faire rayonner l’apprentissage dans l’artisanat et une occasion lors de cette journée de plonger dans le quotidien des ambassadeurs et des équipes pédagogiques en plus d’échanger avec les jeunes apprentis.
“Vous devez être meilleurs que moi, dit en rigolant Yannick Mazette. Plus sérieusement, ne lâchez jamais rien. Un chef d’entreprise sur deux est passé par l’apprentissage et j’ai moi-même été à votre place puisque j’ai fait ma formation dans cet établissement,” rappelle-t-il.

Yannick Mazette (avec la casquette) explique au champion olympique de natation Frédérick Bousquet comment bien pétrir une baguette.

Une formation qui fait la différence
“On a de la chance ici parce qu’on est dans un département où la formation est complète, du bac professionnel au CAP. L’apprentissage permet d’acquérir des compétences qui font la différence, quand on sait que 33% des entreprises en paca font de l’artisanat et que c’est un métier qui ne cesse d’évoluer, explique le maître-artisan-boulanger. Je suis convaincu que c’est la voie royale vers les métiers de passion de l’artisanat. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de donner la parole aux apprentis, qu’ils s’approprient leurs filières et construisent, ensemble, l’apprentissage de demain. Ils sont l’avenir de l’artisanat, ils en sont donc les meilleurs porte-paroles.” 

Une tournée dans toute la région
Frédérick Bousquet quant à lui n’en est pas à son jour d’essai puisque cette journée n’est qu’une étape d’une tournée prévue dans les 7 campus de l’urma, pendant laquelle le parrain des ambassadeurs va à la rencontre des jeunes et devient lui-même apprenti le temps d’une journée, à la découverte des gestes relatifs aux métiers de l’artisanat comme l’alimentaire, l’esthétique ou l’automobile notamment.

“J’ai bien fait de nager, ici c’est plus difficile que ce que l’on croit. Quand on essaie de reproduire ce qu’ils font, on se rend compte que c’est chaotique et mécanique. Ce qui est important c’est la régularité, et l’entraînement, car sans l’entraînement on maîtrise moins bien l’effort“, explique-t-il.
Cette tournée s’inscrit dans la logique de promotion de l’apprentissage par la mise en valeur de la diversité et la richesse des métiers de l’artisanat local, mais aussi dans une logique de développement des entreprises artisanales dans les politiques d’actions de proximité et d’aménagement du territoire.

Les apprentis distingués lors de concours de baguette au campus d’Avignon de la Chambre de métiers et d’artisanat de Provence-Alpes-côte d’Azur.

Échanger avec les apprentis
Pour le vice-champion du monde du 50 mètres nage libre, c’est également une occasion pour échanger avec les jeunes et partager son expérience.
“Être parrain des ambassadeurs permet de partager mon vécu avec des jeunes qui sont en train de démarrer. Le but c’est de les encourager, les faire relativiser sur leur futur car ils ne savent pas tous ce qu’ils veulent faire, il explique. Ce qu’ils vivent au quotidien n’est pas si éloigné de ce que j’ai pu vivre en tant que nageur. On recherche la même organisation, rigueur et répétition mais également savoir réagir à la pression, savoir s’en servir et faire face à l’échec.” 
Les prochaines étapes de la tournée de Frédérick Bousquet dans le cadre du dispositif “les ambassadeurs de l’apprentissage” seront sur les campus de l’Urma Paca le 6 mai au campus des Arcs-sur-Argens et le 9 mai au campus Saint-Maximin.


Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

Comment être présent de manière efficace sur le réseau social Linkedin ? Venez apprendre les bases pour communiquer et animer du contenu sur le réseau social Facebook avec Solenn Gaune. Les objectifs ? Comprendre et choisir les bons outils. Créer et mettre à jour son profil et sa page entreprise. Connaître les clés pour animer, choisir et créer du contenu efficace sur son réseau professionnel. Découvrir les Tips pour être performant sur Linkedin.

Les infos pratiques
Matériel nécessaire : smartphone ou ordinateur portable. Évènement gratuit et ouvert au public. Inscription juste ici. Besoin de renseignements complémentaires ? Mardi 26 avril de 9h à 12h. Creativa – bâtiment A. Grande salle. 200, rue Michel de Montaigne à Avignon.

Tenté par un escape game ?
Vous raffolez de suspense ? Vous aimez découvrir ce qui est caché ? Vous avez l’esprit d’équipe et de déduction ? L’équipe de Créativa a encore frappé et vous a concocté un Escape Game de Pâques !  La réserve d’œufs de Pâques a été pillée par Buzz ! Il reste 30 minutes avant qu’il mette en place son plan machiavélique. Votre mission si vous l’acceptez : stopper Buzz et retrouver les œufs. Pour cela vous devrez réunir un maximum d’indices. Fouillez, interrogez, percez les secrets, c’est le moment d’enquêter ! Animation réservée aux entreprises de Créativa.

Qu’est-ce qu’un Escape Game ? 
C’est un jeu d’énigmes qui se vit en équipe. Les joueurs évoluent généralement dans un lieu clos et thématisé. Ils doivent résoudre une série de casse-têtes dans un temps imparti pour réussir à accomplir une mission. 

Les infos pratiques
Escape game des œufs de Pâques. Vendredi 29 avril de 13h30 à 14h30. Inscription ici. Créativa. Bâtiment Pierre Thomas. 200, rue Michel de Montaigne à Avignon.
MH


Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

Catherine Esquer est praticienne en orientation chez Avenir factory, sa propre marque, où elle accompagne les jeunes de 11 à 24 ans sur le chemin de l’orientation ainsi qu’en reconversion. Également, elle les prépare aux entretiens des concours d’entrée en Ecole ou oraux de tout ordre. Son travail ? Aider les collégiens, lycéens et étudiants à clarifier leurs envies et à mettre au jour leurs talents.

« J’ai beau faire la promotion de mon activité sur les réseaux sociaux, c’est avant tout par le bouche à oreille que je rencontre les familles. Un client m’en amène trois. Au départ ? La famille vient à mon cabinet avec l’enfant pour un premier rendez-vous gratuit. Je vais écouter, entendre et déjà poser des questions à l’enfant dont une à la fin de l’entretien : As-tu envie de travailler avec moi ? Si je discerne le moindre doute je me tourne alors vers la famille et je dis non. »

Travailler la confiance
« Si l’enfant est en confiance alors nous partons pour 4 à 5 séances de travail lors desquelles je vais lui poser de nombreuses questions, lui proposer des outils ludiques et numériques où le jeune va découvrir les 1 260 métiers de ma banque de données. Il va encore se poser de nombreuses questions et je vais l’inciter, l’autoriser à rêver, tout en lui disant qu’il a le droit de se tromper, de changer d’avis. Rien n’est figé. »

La terreur des choix définitifs
« Les jeunes sont terrorisés à l’idée de devoir faire des choix définitifs. Ça n’est pas ce que je vais leur demander. Comme les profs n’ont pas été formés, ils les mettent devant des ultimatums. Or ce n’est pas ce qu’on attend d’un enfant en 4e ou de 2e.  Ils ont besoin de rêver pour entrevoir où ils veulent aller. Et s’ils rêvent vraiment de quelque chose, ils se donneront vraiment les moyens. »

Tous les enfants ont envie d’apprendre
« Tous les enfants ont envie d’apprendre, pourtant j’en reçois plein qui me disent : Il ne fout rien ! Il n’est pas motivé. Il ne fait que jouer aux jeux vidéo. Il y a un souci derrière. Ce n’est pas normal. Tout gamin veut apprendre. Il faut chercher la cause de cette démotivation : Il ne supporte pas le prof, il doit faire face à un regard qui lui déplaît. On lui a dit qu’il était nul. C’est terrible. Et puisqu’il est nul pourquoi ferait-il autre chose ? C’est le début du cercle vicieux. »

Bienveillance et encouragements
« Alors que si l’on est bienveillant et qu’on les écoute, ils n’ont qu’une envie : aller de l’avant. Mes plus belles réussites ? Un enfant qui vient me voir, il redouble sa 3e et parce qu’il veut devenir vétérinaire. Mais il n’a vraiment pas le niveau dans les matières scientifiques et il ne pourra pas suivre en seconde générale. On explore tous les champs des possibles et, finalement, il découvre l’hôtellerie restauration. Depuis il a obtenu son bac restauration et il s’épanouit pleinement dans son métier. »

Copyright Lorette Fabre

Un autre exemple ?
« Un gamin hyper doué en 1re éco, un HPI (Haut potentiel intellectuel) mais il est à ras les pâquerettes, au fond de la classe, il ne fait rien, il est totalement démotivé. Il arrive vers moi et me dit qu’il est hyper actif et qu’il bouge sans cesse. Nous travaillons ensemble. Je reçois un appel de son père qui me demande de lui rendre son fils. Deux heures s’étaient écoulé sans que l’on ne s’en rende compte. Je lui conseille de partir en STMG –Sciences et technologies du management et de la gestion-, lui demande d’être le 1er de sa classe en première et en terminale et lui dis que je le reverrai pour son parcours sup. Il a fait carton plein pour ses vœux : DUT, BTS, prépas, écoles de commerce en direct. Pourquoi ? Parce que la façon d’enseigner en STMG était différente de la filière Eco. Il avait besoin de plus de matières pratiques, concrètes, car c’était plus adapté à sa personnalité. C’est ce qu’il faut trouver : La filière la plus adaptée à la façon d’être, à la personnalité de l’enfant. »

Ma méthode ?
« Je propose aux jeunes des auto-questionnements et je les questionne aussi moi-même.  Je leur demande ce qu’ils aiment ou n’aiment pas et d’argumenter. Avec ces réponses j’arrive à profiler une personnalité, un rapport de plus de 20 pages destiné aux parents sur ce que j’ai ressenti, vu, les possibilités de métiers et surtout les divers chemins pour y parvenir. Quant aux parents, le plus souvent ils me disent : c’est tout à fait mon enfant que vous décrivez ! »

Il est temps d’essaimer
« Mon agenda étant plein, je vais devoir exporter ma méthode auprès d’autres coachs afin de suivre plus de jeunes car la demande est exponentielle. Au premier abord, elle émane des parents avec, parfois, des enfants en souffrance. Ma méthode est très structurée ce qui rassure les jeunes et rassurera les coachs. Dès septembre je formerai, à la méthode Avenir Factory, des personnes qui auront envie de travailler avec l’humain, le jeune. Je recherche des personnes qui possèdent ce talent de motiver.»

Ça coûte combien ?
« Le forfait orientation est de 450€ pour 5 heures de face à face auxquels s’ajoutent 4h pour bâtir le rapport. Il contient la réponse aux auto-questionnements, mes ressentis et appréciations, les recherches du jeune, les métiers qui l’attirent et les formations qui en permettent l’accès –directement, par des chemins courts, par des études longues ou un mix- ainsi que les perspectives d’emploi. »

Avenir Factory mode d’emploi
« C’est un vrai mode d’emploi permettant au jeune d’aboutir au métier qu’il vise. Après ? Je mets en main le contrat aux parents, pour les plus modestes je leur demande de me payer lorsqu’ils le peuvent –c’est eux qui décident de la date et du montant- parce que mon but est que le plus de jeunes possible soient accompagnés. »

Copyright Lorette Fabre

Quelle vision des métiers de demain ?
«Le plus important ? Former les jeunes à une certaine capacité d’adaptation parce que ce sont eux qui vont inventer ces métiers qui n’existent pas. J’essaie de décloisonner leur esprit pour gagner en ouverture. Ils sont ceux qui tiennent les rênes de l’avenir. Je fais faire des exercices aux tout petits, notamment à Noël, en leur demandant de regarder la crèche, de me décrire ce qu’ils y voient, les vieux métiers et de me dire si ces métiers ont disparu, évolué et quels seront ceux qui verront le jour, quels sont les métiers que l’on pourrait modeler. Cela permet d’extrapoler, de rêver, car ce sont eux qui dirigent leurs antennes vers l’avenir. Nous travaillons aussi beaucoup avec des play mobiles ce qui formalise la pensée.»

Tous entrepreneurs ?
«Est-ce que je rencontre des profils de futurs chefs entrepreneurs ? Il y a ceux qui veulent être en haut de l’affiche et ceux qui ne veulent pas. Il y a ceux qui fréquentent des dirigeants d’entreprise dans leur sphère familiale ou proche. Il y a ceux qui ont peur des responsabilités, c’est normal, ils n’en n’ont jamais prises, ne savent pas comment faire et n’ont pas connaissance des formations à cela. Mais dans les deux cas ils veulent gagner beaucoup d’argent pour vivre libres. Je leur explique que l’argent n’est pas un but mais un moyen, alors là encore on creuse la question. Ils évoquent aussi beaucoup la qualité de vie. »

Aider les jeunes à mettre un pied dans l’entreprise
« Un autre souhait ? Oui ! J’aimerais aider les jeunes de 4e et de 3e –issus d’établissements scolaires divers- à faire des séjours d’une semaine en entreprise, sous forme de stage, avec un projet déjà monté, planifié qui permettrait aux enfants de rencontrer les personnes clé de l’entreprise : patron, DRH (Directeur des ressources humaines), directeur de production, ce qui permettrait à ces futurs adultes d’appréhender la vie en entreprise. Nous pourrions pousser jusqu’à rédiger un curriculum-vitae, une lettre de motivation et pourquoi pas en anglais,  on s’initierait à l’organigramme d’une entreprise, à comprendre ce qu’est l’entreprise. »  

Un recrutement de formateurs dès septembre 2022
« parce que mon agenda est plein je passe à la phase 2 : former des coachs à la méthode Avenir Factory. Les futurs coachs devront être certifiés. On traitera de psychologie et du fonctionnement de l’enseignement supérieur, de l’expérimentation, des moyens et des outils. La formation sera lancée en septembre. »

Une expérience multiple
Catherine Esquer a étudié et pratiqué le management, la gestion de conflit, la prise de décision, a été formatrice en gestion et animation de formateurs. Elle a également travaillé en externalisation de la force commerciale de petites et moyennes entreprises, à la préparation d’oraux. Catherine Esquer a été présidente de l’association de parents d’élèves du lycée Saint-Joseph pendant 5 ans, à la tête de 50 parents bénévoles et de 950 familles représentées- où elle a été remarquée pour sa capacité à faire bouger les lignes et à fédérer les parents autour d’ambitieux projets. Catherine Esquer est issue Sup de co Marseille (Kedge). La professionnelle de l’orientation anime une émission de radio sur RCF.

Les infos pratiques
Catherine Esquer. Praticienne en orientation. 771, avenue Marc Lepoutre, bâtiment Pixel à Sorgues. 06 16 35 18 35. contact@avenirfactory.fr et www.avenirfactory.fr


Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

La 11e édition des Calebasses d’Avril 2022 se déroulera les 23 et 24 avril 2022 au Parc des Libertés sur l’Ile de la Barthelasse pour découvrir et partager les cultures et les arts d’Afrique.

Un marché artisanal et solidaire tout au long du week-end
Des stands de qualités seront présents ce week-end pour vous présenter leurs projets et leurs créations : des créations en tissus, en macramé, en cuir, des bijoux fantaisies, des accessoires l y aura aussi  Des bougies aux parfums insolites, Sculpture Musik AfroArts etc….

L’association ‘Le Cœur y est’  qui participe à la promotion et l’accompagnement de projets humanitaires au Sénégal (Afrique de l’Ouest) dans le domaine de l’éducation, de la santé et du développement économique et social sera également présente.

Des artistes  présents pour rythmer ces deux jours de découverte et de partage.

Deux journées de Concerts

Le Samedi 23 avril
19h3O: KALUWO , composé de 4 musiciens, leur répertoire est un métissage de différentes influences et sonorités africaines et occidentales. Dans un style musical plus actuel, ils présentent la musique africaine d’aujourd’hui.

21h :  MOUGLI ,  chanteur, auteur, compositeur et interprète sénégalais.Polyglotte, il chante en Wolof, Français, Anglais, Mancagne, Espagnol… Il sera accompagné d’ Albert GNANHO (AB Drum) ,virtuose de la batterie et des percussions de tout genre.

22h30:  KANDY GUIRA , accompagnée de DJ Nétik (champion de France de Djing) et Tito son guitariste, fidèle compagnon de route, elle joue sur scène les musiques burkinabè de son enfance métissées avec les influences plus urbaines d’aujourd’hui:   

Le dimanche 24 avril

15h15 : MELO TRIO Mélo Trio c’est Mélo, Adama Koeta et Jojobala qui se rassemblent pour un rap acoustique mandingue et  poétique.

17h00 : BASA, fusion moderne franco-africaine avec  Baba Sayon Diabaté au Balafon,  Elsa Keita à la guitare et Alsény Solo Chérif aux percussions.

Des stages pour vivre ensemble.

Danse africaine avec Saly Danse accompagnée de ces Percussionnistes en live .

Percussions avec Albert GNANHO (AB Drum) 

De son vrai nom, Albert Brice Gnanho, musicien batteur-Percussionniste, est orginaire de la République du Bénin.,Il enregistre à son actif un parcours impressionnant, accompagnant très tôt plusieurs formations comme Toure Kunda, Marema, Cheikh Tidiane Seck etc. .. qui ne tarissent pas d’éloges quand il s’agit de parler de lui

Chant avec Mougli

Mougli est un chanteur exceptionnel qui vous embarquera dans son univers avec une belle énergie pour aller trouver sa voix.

En pratique
Samedi 23 février. Dimanche 24 février.Marché, animations et concerts en accès libre.

Repas Africain du samedi soir: 10€ le plat (sur réservation vivement conseillée)

Stage :30€ un stage, 50 € les 2 stages +5€ pour les non adhérents

Inscriptions et Réservations Crréa Sud : 04 90 86 88 78. 06 72 21 35 63. ou  crreasud@gmx.fr


Xavier Simon confirmé à la tête de la direction de Citadis

Sainte-Catherine renouvelle son « Dîner des Chefs à la maison », concocté par chefs de la région qui vous invitent à vous régalez chez vous, en famille, entre amis ou même en amoureux… Les paniers gastronomiques sont à retirer en clic & collect, au prix unitaire de 100 €. L’an dernier 653 paniers avaient été commandés permettant de recueillir 25 000€ au profit des patients.

Il ne reste plus que 4 jours pour commander son repas de chef sur le site www.icap-solidaires.org. Dans le détail ? Vous avez jusqu’au lundi 25 avril midi ou jusqu’au jeudi 21 avril par chèque, cachet de la poste faisant foi…. pour vous régaler d’un repas gastronomique à la maison. N’hésitez plus, commandez vos paniers et régalez-vous avec vos convives.

Ces paniers repas gastronomiques peuvent également être offerts par les chefs d’entreprise à leurs équipes, leurs clients, leurs partenaires. Pour être au top et briller devant vos convives, un document sera joint à votre commande avec les astuces des chefs pour réchauffer et présenter vos mets. Toutes les infos et commandes sur www.icap-solidaires.org

Au menu
4 pièces apéritives ; Pic de chèvre frais au yuzu et miel / noisettes croquantes ; “Pince-moi” d’un pois gourmand / Pesto rosso ; Cubisme de foie-gras à la mangue et Brochette de légumes façon “antipasti”

Mise en bouche
Tartare de crevettes / Gravlax de saumon mariné à la betterave (Oeuf dur – Ciboulette – Yuzu – Gingembre – Huile d’olives vierge).

Entrée
La boîte à œufs d’après Pâques : Vichyssoise aux truffes – Panacotta d’asperges – Royale de foie gras – Bâtonnet de Focaccia.

Plat
Épaule d’agneau de la “Crau de Camargue” confite à la sauge primeur, jus d’un navarin.
Légumes de printemps en beaux morceaux, polenta gratinée au parmesan.

Dessert
Délice de printemps fraise, pistache, vanille et citron vert.

Les infos pratiques
Les commandes se font sur www.icap-solidaires.org ou encore par chèque, en remplissant un bon de commande, ou encore par mail ou téléphone auprès de Karine Chesnel au 04 90 27 60 50 k.chesnel@isc84.org. Date limite des commandes vendredi 29 et samedi 30 avril 2022 à Sainte-Catherine à Avignon ou auprès d’Helen traiteur à Morières-lès-Avignon. Toutes les infos et les commandes sur www.icap-solidaires.org
MH

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/150/   1/1