13 juillet 2025 |

Ecrit par le 13 juillet 2025

Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Comme chaque année, juste avant la fête des mères, Patrick Armengau, commissaire-priseur de la salle des ventes d’Avignon propose des merveilles de bijoux, d’orfèvrerie et des arts de la table. Voilà un homme qui sait nous faire rêver ! Même si les hommes de notre entourage sont tout aussi … prévenants et adorables ?

Evidemment, sur le catalogue ou sur le site Internet tout y est beau, rutilant, magnifique d’un savoir-faire artisanal à la fois créatif et maitrisé. Le plus important ? Tout ce qui est proposé lors de cette vente est absolument inexistant ailleurs. Voilà pourquoi ces trouvailles sont aussi fabuleuses qu’elles sont depuis des décennies absentes des vitrines que nous connaissons. La mode est à la sobriété des temps modernes alors que nous, anciennes petites princesses de devant notre miroir nous souhaiterions crouler sous le poids des bijoux… pendant qu’il en est encore temps ! Car très clairement la vie passe en un clin d’œil.

On craaaaaque
On craaaaaaque pour cette bague en platine et or ornée d’un diamant de taille coussin de 8,9 carats datée des années 1920-30 dont l’estimation avoisine tout de même les 50 000€ mais c’est toujours mieux que les assurances-vie qui s’effondrent à la banque me direz-vous ! Parce que ça c’est du placement sonnant et trébuchant et qu’en plus ce bijou n’attend qu’une belle main pour le mettre en valeur. C’est très raisonnable de faire d’une pierre deux coups ne trouvez-vous pas. Précipitez-vous sur le lot 279 !

Le nez dans la poudre !
Ne vous est-il pas arrivé de farfouiller dans les trésors de votre grand-mère et de vous poudrer le nez en ouvrant son poudrier ? Celui-ci est en métal argenté vermeil et rubis estimé à partir de 800€. Il n’est pas exclu que je me précipite sur le lot 274.

Sortir en décapotable
Pour aller avec ma vaillante petite mini décapotable Vanille qui fête glorieusement ses 9 ans ? J’opterais bien pour ce carré Hermès dans les tons gris, bleu et or auquel il serait tout à fait pertinent d’ajouter un sac… Vuitton ? Moi ce sera encore Hermès avec le Kelly en crocodile noir verni de 33 cm estimé à partir de 3 000€. Tout ça parce que je ne me vois absolument pas aller en chercher un à la ferme aux crocodiles. Et dedans ? J’y mettrais bien cette adorable bourse en cotte de mailles or, lot 259 estimé à partir de 900€. D’ailleurs ça serait le moment d’y adjoindre les Louis perdus quelque part dans la maison…

Le luxe à prix accessible

Faire rutiler les diamants sur sa petite robe noire
Et pour aller avec ma petite robe noire à dentelle cousue main by myself ? Cette petite subtilité Van Cleef & Arpels, clip de revers en or présentant un bouquet de fleurs serties de saphirs des années 1940-50 serait du plus bel effet. Le lot 295 est estimé à partir de 10 000€. Ou encore cette broche plaque, sertie de diamants totalisant tout de même plus de 7 carats me conviendrait tout à fait. C’est le lot 273 estimé à partir de 2 000€. Sans vouloir être trop présomptueuse, ce bracelet articulé deux ors est ma-gni-fique avec son côté très Chanel-Inès-de-la-Fressange. Un tout petit lot 292 à partir de 1 800€, impossible de passer à côté.

Et c’est reparti pour la botanique !
Ah non, encore un coup de foudre botanique ! Avec cette parure en or broche, pendentif, pendants d’oreille à décor de pensées les pétales étant en améthystes et les citrines sculptées alors que le pistil est lui serti de diamant taillé en rose. C’est un travail de la fin du XIXe siècle pour le lot 233 estimé à partir 500€. Bien voici que nous devenons raisonnable… Tout ça pour vous dire quoi ? Que les bijoux sont à tous les prix et qu’ils seront mieux investis là… qu’ailleurs, vous m’avez comprise…

Passons aux choses sérieuses
La vente ? Elle se fera samedi 21 mai de 10h à 14h. Elle concerne les bijoux –je n’ai parlé que de çà- mais il y aura aussi de l’orfèvrerie et des arts de la table. Vous n’êtes absolument pas obligés d’avoir les mêmes goûts que moi, alors surtout lâchez-vous sur le reste que je puisse faire mes emplettes. L’expo a lieu vendredi 20 mai de 10h à 12h et de 14h à 18h ainsi que le matin de la vente de 9h à 10h. Certains bijoux sont visibles exclusivement sur rendez-vous. Prochaines ventes jeudi 2 juin pour les timbres et cartes postales et samedi 18 juin pour le mobilier et les objets d’art.

Les infos pratiques
Hôtel des ventes d’Avignon. Courtine. 2, rue Mère Teresa à Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com contact@avignon-encheres.com. toute la vente ici.


Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Voilà plus de 15 ans que l’hôtel des Monnaies était inoccupé. Pourtant, les projets n’ont pas manqué pour cet édifice, le plus italien des bâtiments d’Avignon, situé si stratégiquement en face du palais des papes. Celui-ci semble être enfin le bon grâce à un groupe hôtelier lyonnais qui va également porter un projet de résidence hôtelière au 33 place des Corps-saints. De quoi créer 62 chambres et 40 emplois via un investissement de 15M€.

La Ville d’Avignon et le groupe é-hôtels viennent de signer la promesse de vente de l’hôtel des Monnaies, ainsi que celui de Niel adjacent, situés place du palais des papes. Le groupe hôtelier indépendant lyonnais, qui compte déjà plusieurs établissements dans la capitale des Gaules ainsi qu’un à Toulon, souhaite aménager un hôtel avec bar-restaurant, espaces bien-être et salle de réunion d’une capacité de 40 chambres.
« C’est un moment important pour Avignon avec l’aboutissement de ce projet, se félicite Cécile Helle, maire d’Avignon, car ce joyau de notre patrimoine, va enfin pouvoir rouvrir ses portes après une trop longue fermeture de plus de 15 ans. »
Il faut dire que depuis le transfert du conservatoire de musique et de danse vers l’ancien palais de justice près de la place Pie en 2007, l’édifice, classé depuis 1862 et inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, est resté désespérément vide.
Les projets n’ont pourtant pas manqué afin de réinvestir cet ensemble de près de 1 500m2 (635m2 pour l’hôtel des Monnaies et 798m2 pour celui de Niel).

Cécile Helle, maire d’Avignon (à droite sur la photo), et Marianne Borthayre, présidente d’é-hôtels, signent les accords de cessions des hôtels des Monnaies et Niel.

Une succession de projets avortés
Ainsi en 2009 déjà, l’ancienne municipalité de Marie-Josée Roig avait annoncé en grande pompe la vente du site pour 3M€ au groupe britannique Art’Otel. Cette filiale de Park Plaza Hôtel souhaitait aménager un hôtel 4 étoiles de 27 chambres comprenant aussi un restaurant panoramique sur le toit, un bar ‘lounge’, un grand salon ainsi que la création d’un atrium intérieur avec une toiture en verre afin de compenser le manque de lumière provenant de la façade aveugle baroque datant de 1619. L’ensemble, décoré par le couturier japonais Kenzo, devait être inauguré en 2012, après 2 ans de travaux.
Les contraintes architecturales du lieu (ndlr : notamment l’absence de fenêtres extérieures en 1er et 2e étage de la façade principale) semble avoir eu raison du projet dont le peu de chambres a aussi mis à mal sa viabilité économique.

Toujours inoccupé en 2013, l’ancienne équipe municipale envisage alors la création d’une œnothèque régionale des Côtes-du-Rhône proposant des ateliers oenogastronomiques. Une opération menée en complément du réaménagement de l’ancienne banque de France (hôtel Calvet de la Palun), située à quelques dizaines de mètres, dans le cadre du projet ‘Carré du Palais’ d’Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la Vallée du Rhône.
Il est alors aussi prévu que l’hôtel des Monnaies héberge un restaurant, un café glacier, une boulangerie-pâtisserie, une librairie gastronomique, des espaces culturels et une résidence para-hôtelière ou des logements (situés eux, plutôt vers la partie Ouest et la rue de la Balance). Le tout devant être opérationnel en 2015…
Nonobstant ce nouveau revers, le cabinet de Marie-Josée Roig imaginera même métamorphoser l’endroit en musée d’une grande maison de cristallerie française de luxe (très probablement la maison Lalique).

Retour à la vie estival
Malgré tout, le bâtiment commandité en son temps par le cardinal Scipion Borghese, légat du pape Paul V, reprend vie ponctuellement durant le festival. En servant de base arrière au Off pendant quelques années ou en accueillant des spectacles du In comme en 2014 avec le spectacle déambulatoire ‘Dire ce qu’on ne pense pas dans des langues qu’on ne parle pas’ d’Antonio Araujo (voir photo ci-dessous).

Bien qu’inoccupé depuis 2007, l’hôtel des Monnaies a repris parfois vie grâce à des événements culturels. Ici l’entrée du palais des papes vue depuis l’intérieur du bâtiment baroque lors d’une des représentations de ‘Dire ce qu’on ne pense pas dans des langues qu’on ne parle pas’ d’Antonio Araujo lors de l’édition 2014 du festival d’Avignon. © Christophe Raynaud de Lage.

Avec l’arrivée de la nouvelle municipalité en 2014, la commune relève à nouveau le défi. En 2016, elle lance un appel à projet pour abriter une boutique Hôtel comportant une trentaine de chambres tout en aménageant une ‘maison des avignonnais’ abritant un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP), outil de connaissance de l’environnement et du cadre de vie sur un espace de 350m2 environ. Un investissement de 1,1M€ financé par le prix de la vente de hôtel des Monnaies et de l’hôtel de Niel au promoteur hôtelier pour un montant de 2,3M€.

Enfin la bonne ?
Deux ans plus tard, c’est le projet porté par Bruno Donchegay qui est retenu parmi les quatre candidatures reçues. Ce dernier, déjà propriétaire de l’hôtel du palais depuis une vingtaine d’années et du restaurant le Lutrin, situés juste à côté, souhaite réaliser un hôtel 4 étoiles. Un investissement de 3,8M€ plus 2,2M€ pour l’achat des bâtiments auprès de la Ville.
« La gageure est de lier les deux hôtels qui ont été bien abimés par les aménagements successifs dont ceux de l’école et du conservatoire de musique dans les années 1990 », expliquait alors l’architecte avignonnais Jean-Paul Cassulo chargé du projet avec l’agence lyonnaise Reppelin et Lardin architectes et le bureau d’études avignonnais IGBAT.
Dans ce cadre, il est prévu de redonner ses anciens volumes au bâtiment profondément modifié au fil du temps. Un atrium, couvert par une fine verrière, doit être le point central autour duquel tourne l’ensemble du projet (voir photo ci-dessous).

Un atrium, couvert par une fine verrière, devrait être le point central du projet précédent conçu par l’architecte avignonnais Jean-Paul Cassulo chargé du projet avec l’agence lyonnaise Reppelin et Lardin architectes et le bureau d’études avignonnais IGBAT.

Une interconnexion entre les deux hôtels doit aussi permettre de créer un passage semi-public entre la place du Palais et la rue de la Balance via un ascenseur alors que Citadis est chargé d’aménager le futur CIAP de 255m2 qui présentera l’histoire architectural et les futurs projets urbains de la cité des papes à horizon 2030-2040.
Au final, le projet table sur la création de 34 chambres de 20 à 40 m2, proposées entre 180€ et 240€ la nuit. Le début des travaux est alors annoncé avant la fin de l’année 2018 pour une livraison espérée dans le courant du 1er trimestre 2020. Mais patatras… Faute de garanties financières suffisantes, ce projet s’ajoute à son tour à la longue liste des dossiers inaboutis.

Par ici la monnaie
C’est à ce moment là qu’entre en scène VPA (Vaucluse Provence attractivité). En contact avec les responsables du groupe é-hôtels, l’agence de développement économique du Conseil départemental de Vaucluse les met en relation avec la ville d’Avignon en recherche d’un nouveau partenaire.
« Nous avons été mis en contact par VPA au moment où Marianne Borthayre et Jean-Luc Mathias, les fondateurs du groupe hôtelier indépendant, prospectaient dans le Vaucluse », confirme Cécile Helle qui, au passage, abandonne l’idée du CIAP, afin d’augmenter le nombre de chambres afin de raffermir la viabilité économique du dossier.
Ces passionnés d’architecture et de patrimoine sont rapidement séduits par l’endroit qui dispose de la façade la plus italienne d’Avignon. Eux, qui donnent une nouvelle vie à des lieux au passé déjà riche sont donc prêts à se lancer dans l’aventure comme ils l’ont déjà fait notamment dans le cœur de Lyon avec le ‘Collège hôtel’ en 2003 ou le ‘Fourvière hôtel’ en 2015 dans un ancien couvent du XIXe siècle (voir photo ci-dessous).

Le ‘Fourvière hôtel’ réalisé en 2015 dans un ancien couvent du XIXe siècle.

La philosophie du groupe ? Des emplacements exceptionnels, la valorisation d’un patrimoine architectural et une hôtellerie à thème.
« On nous parle de l’accessibilité, explique Jean-Luc Mathias, mais si c’était à proximité de l’autoroute tout le monde l’aurait déjà fait. C’est parce que c’est impossible que nous relevons le défi. »
Pour la ville, l’enjeu est de taille car il s’agit avant tout de redonner vie à un édifice qui fait directement face au palais des papes et à ses 650 000 visiteurs annuels (hors années Covid).

Une philosophie qui séduit la Ville
« L’objectif est de renforcer l’attractivité touristique d’Avignon tout en magnifiant son patrimoine » insiste la maire qui estime également que « la ville manque d’hôtels de charme offrant une expérience unique avec des chambres qui vous font ressentir l’Histoire et la culture de la ville où elles sont implantées. »
« Le groupe propose une hôtellerie personnalisée, originale sans jamais être excentrique et révélant un minimalisme assumé, dans laquelle le client est au cœur des préoccupations, confirme la communication d’é-hôtels. Des lieux imaginés pour faire vivre à ceux qui y séjournent des expériences sensorielles de chaque instant et des moments d’émotions. »
La municipalité de la cité des papes a été aussi séduite par la taille humaine du groupe qui privilégie également la qualité de vie pour ses employés. « Nous mettons en place une philosophie nouvelle dans l’hôtellerie, précise Jean-Luc Mathias, car il n’y a pas que les niveaux des rémunérations. Il y a aussi le confort de travail, la possibilité de disposer de week-end de temps en temps ou bien encore de ne pas travailler en continu. » Les 40 futurs salariés devraient donc disposer de conditions optimales dans un lieu d’exception.

Situé juste en face du palais des papes l’hôtel des Monnaies représente un enjeu majeur pour l’attractivité touristique et patrimoniale d’Avignon.

2 pour le prix de 1
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, la municipalité a su également convaincre les repreneurs de l’hôtel des Monnaies de se porter acquéreur du 33, place des Corps-Saints acquis par la Citadis en 2016 auprès de l’Etat dans le cadre de la concession d’aménagement du centre-ville.
C’est là qu’é-hotels va également réaliser une résidence hôtelière d’une capacité de 22 chambres qui permettra de retrouver la liaison entre l’église des Célestins, récemment restaurée par la Ville d’Avignon, le rez-de-chaussée de l’immeuble et la Chapelle Saint-Michel.
« Ce seront ainsi, au total, à partir de 2025, plus de 60 chambres d’hôtel supérieures qui accueilleront tourisme d’affaire et de loisir », se félicite Cécile Helle ravie aussi de voir « des investisseurs qui croient à la dynamisme de ce territoire. »
« Ce projet double, avec un positionnement dans la ville qui invite à y déambuler, nous conforte dans la stratégie de cheminement que nous avons créé jusqu’au palais des papes », poursuit-elle.
Porté par ‘Mise en œuvre’, société rattachée au groupe hôtelier è-hôtel, la transaction s’élève à 2,3M€ pour l’acquisition de l’hôtel des Monnaies et l’hôtel de Niel (selon l’évaluation réalisé par France domaine en septembre dernier) et 700 000€ pour l’immeuble du 33 place des Corps-Saints.
Pour ce dernier, l’accord s’accompagne d’une mise à disposition de la chapelle Saint-Michel par l’intermédiaire d’un bail emphytéotique de droit commun d’une durée de 50 ans et d’une redevance annuelle de 2 500€ pour le compte de la municipalité. Au terme du bail, le repreneur sera tenu de remettre gratuitement l’ensemble immobilier réhabilité à la ville, en bon état d’entretien et d’utilisation. Tous les travaux ayant pu être réalisés resteront propriété de la ville sans que le preneur ne puisse réclamer une quelconque rétribution.
« Les travaux devraient démarrer début 2023 pour une ouverture des deux sites début 2025 », espère Marianne Borthayre dont le groupe va investir 15M€ pour l’achat et les chantiers des deux lieux. Une inauguration que la ville souhaite à l’occasion du dispositif ‘Avignon, Terre de Culture 2025’.

L’église de la chapelle Saint-Michel va être mise à disposition du groupe hôtelier è-hôtel dans le cadre d’un bail emphytéotique de droit commun d’une durée de 50 ans. A l’issue, le preneur sera tenu de remettre gratuitement l’ensemble immobilier réhabilité à la ville.

Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Marion Nussbaumer est consultante en relation d’aide et de management. Son crédo ? Être au top de sa forme pour être au top de sa vie. Elle s’adresse aux dirigeants, aux organisations et aux particuliers, créant, pour chaque profil, un programme dédié. Objectif ? Se sentir libre d’aller bien pour aller plus loin.

Longtemps manager dans le marketing, la relation client, la communication, responsable de pépinière d’entreprises, directrice de l’Attractivité du territoire, de l’immobilier d’entreprise, de la création d’entreprise, cheffe de cabinet, cette touche à tout de l’économie décide, à l’orée d’un changement de dizaines, de s’offrir une nouvelle vie.

Pour y parvenir ?
Elle change de paradigme. Et pour se réinventer s’essaie à diverses disciplines. Elle y découvre des trésors comme la PNL (Programmation neuro linguistique), l’Art-Thérapie et conçoit des programmes personnalisables qu’elle décide de partager avec trois sphères qu’elle connaît bien : le dirigeant, les organisations et le particulier. Comment ? En segmentant des propositions très pratico-pratiques.

Il y a tout d’abord The Wonder boss
Ancienne responsable de Créativa, pépinière d’entreprises à Avignon, Marion Nussbaumer se rappelle la solitude du créateur ou repreneur d’entreprise et aussi ses besoins en développement de compétences. Alors elle déroule sa proposition d’accompagnement, inspirée d’un mentorat québécois et des techniques de relation d’aide. Sa proposition ? Apprendre à gagner en sérénité pour mieux diriger, cultiver confiance et optimisme, travailler sa flexibilité mentale, son écologie intérieure : bien-être, sommeil, vision de l’avenir et développement de l’entreprise.

Concernant l’accompagnement des organisations, Marion Nussbaumer parie sur The creative company’ qui mise sur la vie épanouissante des salariés pour assurer la croissance durable à l’entreprise. Comment ? En faisant appel à l’intelligence créative des équipes ce qui permettrait également aux managers de les fidéliser. Ainsi écloraient des solutions originales pour faire face aux problèmes, valorisant la prise d’initiative, cultivant un regard positif sur les événements et en se démarquant de l’environnement concurrentiel. Bref un autre management, plus râteau que pyramidal et surtout plus intelligent ?

Par quels procédés ?
Ça commencerait par une méditation de pleine conscience pour se poser et s’ouvrir pour, ensuite, se diriger vers une méditation créative qui prendrait la forme d’écriture, de dessin, de peinture, d’écoute musicale tournée vers la recherche de solution en groupe et, du même coup, en permettre la cohésion et actionner l’intelligence collective. Pour commencer ? The creative company entame l’évaluation des besoins afin d’établir un projet sur mesure. Son champ d’application ? Le développement des compétences, le management, la santé au travail, la gestion de projet, la conduite du changement, l’innovation et le marketing. Et pour la mise en place ? Il est toujours temps de s’engager dans un accompagnement ponctuel ou régulier selon les besoins.

Enfin, pour les particuliers, il y aurait ‘The Medi art program’ qui propose de la médiation artistique, une approche par le corps avec des massages, du yoga et des techniques de respiration et aussi de la méditation en pleine conscience.

La promesse ?
Devenir l’artisan de sa vie. Le défi ? S’offrir une meilleure qualité de vie. Lâcher la dispersion pour se concentrer, faire des choix réfléchis, poser les bases d’un mode de vie apaisé, retrouver sa confiance en soi, comprendre ses émotions, porter un autre regard sur sa vie et ainsi s’ouvrir au changement. Il est question ici de prendre l’homme dans son entièreté : corps, cœur, conscience et de reprendre les rênes de la vie que l’on souhaite pour soi.

La part de l’artiste
En bonne marqueteuse, Marion Nussbaumer aura segmenté tous les axes de travail sur lesquels elle a la capacité et l’envie d’intervenir, compétences qu’elle aura compilé durant toute sa vie professionnelle. Il n’en restait qu’une, fraîchement découverte, qu’elle veut laisser s’épanouir tant au cœur de l’entreprise que du foyer : des toiles mobiles rétroéclairées aux couleurs inspirantes. Une entreprise est née de cette envie en partenariat avec Julien Chatton, designer lumière. Ensemble ils créent ‘Via Luce, the art of light’ –l’art de la lumière-.
Theartoflight.via-luce.com et https://www.via-luce.com/

Un art protéiforme  
Marion Nussbaumer mêle ses propres peintures et photographies en une image prête à fondre sur de grands formats astucieusement complétés d’invisibles leds. Résultat ? Des créations artistiques, des couleurs et des formes monumentales rétroéclairées et mobiles conçues comme autant de fenêtres inspirantes pour rythmer, en entreprise, un open space, une salle de réunion, un hall d’accueil, où tout simplement son home sweet home.

Mindful tour
Et puis il y a eu une nouvelle envie. Celle de faire découvrir aux touristes, aux vauclusiens, aux habitants du Grand Avignon et au-delà une visite guidée de Villeneuve-lès-Avignon en Pleine conscience. Marion Nussbaumer y propose une méditation en pleine nature, dans un parc de garrigue avec une vue époustouflante sur tout le département. A moins que l’on préfère une marche méditative propice à apprivoiser le patrimoine historique et culturel de la cité cardinalice. Le Mindful tour s’organise de 10h à 13h jusqu’en octobre et sous réserve de conditions climatiques favorables.

Des ateliers pratiques
Marion Nussbaumer propose ‘Tapas y Plumas’ des ‘ateliers écriture et détente’, un happy hour mensuel -tous les 1ers mardis du mois- qui stimule votre créativité, à la Maison Bronzini 74, rue de la République à Villeneuve-lès-Avignon. Objectif ? Laisser libre cours à son imagination tout en appliquant des consignes parfois très originales ! La méditation de pleine conscience, en groupe, a lieu elle, tous les mercredis, à la péniche Althéa de 18h30 à 20h. Chemin de l’ile Piot à Avignon.

Les infos pratiques
Cabinet Marion Nussbaumer. 12, rue du Compagnonnage. 30 133 les Angles. bonjour@marion-nussbaumer.com 06 38 84 20 74

« Je suis une créative dans l’âme et l’entreprise dans laquelle nous passons le plus clair de notre temps doit permettre à cette créativité de s’exprimer. Pourquoi ? Parce qu’elle est la source infinie de solutions de développement à la fois pour les hommes et pour la structure. C’est mettre en œuvre la cohésion d’équipe et donc l’intelligence collective. Le management entrepreneurial se reconstruit, se redéfinit grâce à des techniques innovantes elles-mêmes espérées par les nouvelles générations. »

Marion Nussbaumer

Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Likibu, 1er comparateur de location de vacances entre particuliers, vient de dévoiler son classement des villes et villages touristiques les plus recherchés par les internautes. Un palmarès où le Vaucluse est à la fête.

Avec 220 440 requêtes sur les 12 derniers mois, Avignon arrive ainsi en 2e position des villes françaises de moins de 100 000 habitants plébiscitées via le moteur de recherche Google lors de requêtes effectuées au cours des 12 derniers mois sur les thèmes ‘Que faire’, ‘Que voir’, ‘Que visiter’. Dans ce top 50, la cité des papes est seulement devancée par La Rochelle (234 580 requêtes). Derrière on retrouve Saint-Malo, Narbonne, Biarritz, Bayonne, Colmar, Vannes, Sète et les Sables-d’Olonne. Plus loin, Cannes arrive 14e, Arles 15e, La Ciotat 31e et Saint-Raphaël 39e.

Toujours sur les mêmes critères, Likibu a également dressé le top 30 des villages les plus recherchés par les internautes. Si Rocamadour arrive en tête (110 000 requêtes), Gordes apparaît en deuxième position (60 500). Les villages vauclusiens de Roussillon (10e) et Lourmarin (18e) ainsi que ceux des Baux-de-Provence (5e) et de Grignan (29e) complète ce carton plein local.

L.G.


Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

La Maison Jean Vilar fête sa réouverture avec au programme : La prolongation de l’exposition photo Côté jardin, une promenade photographique au Jardin des Doms visible jusqu’au 13 novembre ; une autre exposition photos ‘Studio Jump’ où le public invité à regarder les 30 photographies géantes des coulisses du festival d’Avignon dans les années 1950 -51, 58, 59- s’est lui aussi prêté à sauter sous l’appareil en rafale de Margot Laurens ; l’expo Arrêts sur motifs, restitution d’ateliers des enfants du centre de loisirs de la Barthelasse avec Tiphaine Dubois et, enfin, les notes punaisées sur les tableaux de service de Jean Vilar qui y livre coups de gueule et félicitations à ses troupes, ouvreuses, spectateurs permettant de découvrir les coulisses des lieux qu’il dirigeait à Chaillot, Avignon et en tournée.

Côté jardin
‘Côté jardin’ La promenade photographique au jardin des Doms débutée le 4 juin 2021, tout juste au sortir du confinement, joue les prolongations jusqu’au 13 novembre 2022. Mission ? Continuer à enthousiasmer les promeneurs du jardin suspendu d’Avignon dont les paysages remarquables proposent 30 fenêtres sur le passé glorieux de monstres sacrés comme Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Philippe Noiret, Jean-Pierre Darras, Georges Wilson, Maurice Garrel, les danseurs de Maurice Béjart autour du prolifique Jean Vilar, créateur du festival d’Avignon et homme de théâtre très engagé pour les artistes et techniciens des arts vivants.

Nathalie Cabrera, directrice de la Maison jean Vilar à Avignon

Pris sur le vif
Les clichés, pris sur le vif, sont le plus souvent signés d’Agnès Varda photographe-cinéaste et du journaliste photographe au Provençal, Maurice Costa. Leur œil exercé nous propulse plus de 70 ans en arrière, dans le quotidien, lors des répétitions, de femmes et d’hommes de l’art, des enfants dans l’ombre de leurs parents artistes. Pour la petite histoire Agnès Varda était une amie d’adolescence de l’épouse de Jean Vilar, Andrée, toutes deux vivant à cette époque à Sète. C’est précisément Andrée qui fera embaucher Agnès, à partir de 1948, comme photographe du festival d’Avignon, puis au Théâtre national populaire. Bien sûr, on mourrait d’envie de farfouiller dans le fonds riche de 1 000 clichés pris entre le printemps et l’été 1950, témoignant des coulisses désormais archivées et numérisées grâce au travail de la Maison Jean Vilar, des Archives nationales et familiales et de la Bibliothèque de France.

Ça n’est pas tout
Nathalie Cabrera, la directrice de la Maison Jean Vilar, propose surtout ‘Infiniment Maria Casarès, Gérard Philipe, une évocation’ du 24 juin au 30 avril et une ouverture du 1er au 31 août 2022. «Maison de la mémoire et de l’histoire du Festival, la Maison Jean Vilar se devait de célébrer les 100 ans de la naissance de ces deux artistes essentiels à l’aventure de Jean Vilar et à celle de la France des années cinquante.» Ainsi, l’exposition Infiniment, Gérard Philipe et Maria Casarès – une évocation dont le commissariat est de Jean-Pierre Moulères assisté d’Adrian Blancard et Margot Laurens, se déploiera au rez-de-chaussée de la Maison Jean Vilar et au Jardin des Doms. L’exposition évoquera, par un choix de photographies, d’enregistrements sonores, d’objets et d’éléments d’archives, ces deux monstres sacrés, depuis la création des Épiphanies d’Henry Pichette en 1947, et leur engagement conjoint au TNP et au côté de Jean Vilar jusqu’en 1959 et la mort de Gérard Philipe. En complément de cette exposition en deux parties, ces anniversaires donneront lieux à différentes manifestations durant l’année et pendant le Festival d’Avignon.

Mise en lumière des photos Jump prises lors du printemps 2021 dans le jardin des Doms en mode rafale par Margot Laurens Copyright Mireille Hurlin

Maria Casarès, Gérard Philipe
2022 est le centenaire de la naissance de Maria Casarès (21 novembre 1922-22 novembre 1996 à 74 ans) et Gérard Philipe (4 décembre 1922-25 novembre 1959 à 36 ans). L’exposition ’Infiniment Maria Casarès, Gérard Philippe, une évocation’ retrace leur vie de façon à ce qui les connaissent ou pas les découvre avec autant de liberté que de fascination. Parcours artistique, intellectuel, politique, et aussi insolente beauté, regards et gestuelle appuyée, ils sont les enfants terribles des planches de l’après-guerre. Cette exposition marque le retour de la programmation de l’association Jean Vilar au sein de ses murs suite aux travaux de mise aux normes de l’Hôtel de Crochans effectués par la Ville d’Avignon. Après une programmation 2021 hors-les-murs, dont l’exposition Côté Jardin, Jean Vilar et Avignon, promenade photographique au Jardin des Doms, l’association Jean Vilar réinvestit désormais la Maison Jean Vilar et retrouve l’agence avignonnaise Studio BT architecte avec qui elle avait travaillé sur la scénographie de Côté Jardin.

Les notes de service de Jean Vilar
« Il est difficile de se faire une idée sur l’homme qu’était Jean Vilar, sourit Nathalie Cabrera, cependant on peut l’approcher notamment au fil de l’ouvrage ‘Notes de service’ qui nous fait entrer dans la gestion du quotidien du fondateur du festival d’Avignon et des rapports entretenus avec les troupes, les techniciens, les ouvreuses. Ma note préférée ? Il y en a plein. Je me rappelle de cette note de service où Jean Vilar demandait aux comédiens de porter, sous leurs costumes, des tricots de peau afin de ne pas les user. Jean Vilar montait des projets dont il était, financièrement responsable. Toute sa vie il a eu ce souci de rechercher des fonds pour réaliser des projets théâtraux où il faisait intervenir de grands comédiens mais aussi des plasticiens, des dessinateurs publicitaires, des musiciens. Cet hommage à Maria Casarès et Gérard Philipe met en exergue l’engagement de ces deux monstres sacrés et artistes au côté de Jean Vilar ce qui aura permis au festival d’Avignon de gagner très vite en renommée.Il faut se rendre compte que Maria Casarès et Gérard Philipe ont accepté de gagner des cachets bien moins confortables que ce qu’on leur offrait par ailleurs contribuant à faire du festival d’Avignon, très vite, un lieu incontournable qui drainait les talents de l’époque. « 
Jean Vilar. Notes de services. Lettres aux acteurs et autres textes 1944-1967. Chez Actes Sud-papiers. Paru en juin 2014.

Le dernier hiver du Cid présenté, maintenant, au festival de Cannes !
‘Jérôme Garcin -Le masque et la plume, le nouvel Obs- mari d’Anne-Marie Philipe, la fille d’Anne et Gérard Philipe et très proche de l’épouse du comédien a écrit un livre ‘Le dernier hiver du Cid’ qui raconte les derniers mois du comédien. Ce livre a fait l’objet d’un documentaire qui a été sélectionné dans la catégorie ‘Classique’ lors de ce festival de Cannes. La maison Jean Vilar y a d’ailleurs apporté sa contribution en partageant ses archives’, précise Nathalie Cabrera. Il y a soixante ans, le 25 novembre 1959, disparaissait Gérard Philipe. Il avait trente-six ans. Juste avant sa mort, ignorant la gravité de son mal, -à l’époque médecins et famille cachaient la gravité de leur état aux malades- il annotait encore des tragédies grecques, rêvait d’incarner Hamlet et se préparait à devenir, au cinéma, le Edmond Dantès du Comte de Monte-Cristo. C’est qu’il croyait avoir la vie devant lui. Dans le dernier hiver du Cid, Jérôme Garcin porte le témoignage d’Anne Philipe, du dernier été à Ramatuelle au dernier hiver parisien de Gérard.

Exposition ‘Arrêts sur motifs
Arrêts sur motif présente une restitution d’ateliers menés par la graphiste Tiphaine Dubois auprès des enfants du Centre de loisirs de la Barthelasse, s’inscrivent dans le cadre des ateliers C’est mon patrimoine ! Ils sont l’occasion pour les enfants d’une enquête dans le fond de costumes, les dessins et les photographies de la Maison Jean Vilar. Pour l’occasion les enfants se sont confrontés au travail de stylisme des dessinateurs de costumes Léon Gischia et Mario Prassinos. Les enfants ? ils ont créé leurs propres motifs, pièces de costumes, fabriqué avec un plaisir non feint des méli-mélo, des livrets fait main de silhouettes mélangeant au fil des demi-pages les hauts et bas des vêtements.
Exposition jusqu’au 14 juin. Du mardi au samedi de 14h à 18h.

Dans les coulisses de la maison Jean Vilar, Nathalie Cabrera interviewée par une journaliste, toutes deux filmées par Margot Laurens

Exposition Studio Jump
C’est en voyant les portraits bondissants de Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret immortalisés par le photographe Maurice Costa lors de l’exposition Côté Jardin, Jean Vilar et Avignon, actuellement prolongé au jardin des Doms d’Avignon que Margot Laurens, chargée de communication à la Maison Jean Vilar a eu l’idée de proposer un ‘Studio Jump’ au public venu assister à l’inauguration de l’expo photo. Elle en restitue des petits et grands clichés à voir absolument jusqu’au 14 juin 2022 du mardi au samedi de 14h à 18h.

Les infos pratiques
Semaine de pré-ouverture en entrée libre : Du 25 juin au 2 juillet 2022 De 14h à 18h, fermeture le dimanche et lundi Fermeture exceptionnelle du 4 au 6 juillet. Pendant le Festival d’Avignon : Du 7 juillet au 26 juillet 2022 Tous les jours de 11h à 20h. Fermeture exceptionnelle du 27 juillet au 31 juillet. Du 1er aout 2022 au 30 avril 2023 : Du mardi au samedi de 14h à 18h. Entrée : Le billet d’entrée de l’exposition Infiniment – Maria Casarès, Gérard Philipe – une évocation donne l’accès à toutes les expositions de la Maison Jean Vilar. À partir du 7 juillet 2022 : L’œil présent – Photographier le Festival d’Avignon au risque de l’instant suspendu. Tous les soirs – Jean Vilar, Notes de service, TNP 1951 – 1963 Plein tarif : 6€ Tarif réduit : 3€ Entrée gratuite pour les moins de 12 ans. Tout le programme de l’été ici. Maison Jean Vilar. Place de l’Horloge, Montée Paul Puaux. 8, rue Mons à Avignon. 04 90 86 59 64.

La Maison Jean Vilar réouvre au public

En savoir plus
L’association Jean Vilar c’est une programmation à l’année, à la Maison Jean Vilar, de rencontres, d’ateliers et d’événements autour de Jean Vilar, du théâtre populaire et du Festival d’Avignon • Un partenariat privilégié avec le Festival d’Avignon et des projets communs : Une part importante de notre programmation est inscrite dans leurs documents et supports de communication en juillet, nous mettons conjointement en place l’accueil de la grande librairie du Festival et d’un programme de lectures et de rencontres : Les Conversations à la Maison – Le Festival Côté Livre • Des partenariats menés avec différents acteurs culturels d’Avignon et des alentours : Les Hivernales, Parcours de l’Art, Semaine Italienne à Avignon, C’est pas du luxe… • Un panel d’événements inscrits dans les manifestations nationales : La Nuit des Idées, Les Journées Européennes du Patrimoine, La Nuit Européenne des Musées..

La Maison Jean Vilar
Suite à la disparition de Jean Vilar en 1971, Paul Puaux, son plus proche collaborateur et son successeur à la direction du Festival d’Avignon (1971-79) fonde en 1972 l’Association Jean Vilar afin de recueillir les documents concernant son œuvre, ceux du Théâtre National Populaire lorsqu’il en était le directeur (1951-1963), et de l’ensemble du Festival d’Avignon qu’il avait créé en 1947. Depuis, l’association Jean Vilar organise des rencontres et produit des expositions alternant les sujets patrimoniaux mettant en valeur les fonds d’archives, et les expressions contemporaines illustrant les problématiques et esthétiques du théâtre d’aujourd’hui. Elle valorise la pensée et l’œuvre de Jean Vilar en travaillant auprès de nombreux partenaires, en participant aux débats qui traversent le théâtre public et les politiques culturelles, et faisant de place aux artistes pour transmettre, interpréter et réinventer l’histoire du théâtre populaire.

Margot Laurens photographe et chargée de communication et Nathalie Cabrera directrice de la Maison Jean Vilar dans l’espace Jump où sont exposés les clichés de Margot lors de l’inauguration de la balade photographique du jardin des Doms, Côté jardin’ Copyright Mireille Hurlin

Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Les murs du collège Jean Brunet à Avignon viennent de se revêtir d’une fresque haute en couleur qui a été entièrement réalisée par douze élèves, avec l’aide de l’artiste avignonnais Pablito Zago.

L’équipe d’enseignement du collège avignonnais à l’origine de ce projet artistique a missionné les jeunes en décrochage scolaire pour réaliser cette fresque afin de les mettre en valeur et de les faire participer à une activité motivante dont ils pourraient être fiers.

Ainsi, pendant les heures de cours de leurs camarades, ces douze collégiens ont réalisé des dessins représentant ce qui les passionne. Pablito Zago a ensuite rassemblé ces derniers pour les peindre dans l’enceinte de l’établissement. Ainsi, Yousra, Boubacar, Sandrano, Dorian, Ilyes, Zoé, Ayline, Loïc, Léa, Baptiste, Lyana et Shams Gabriel ont désormais leur nom aux côtés de celui de l’artiste avignonnais sur les murs de leur collège.

V.A.


Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

A l’occasion de la Nuit des musées 2022 qui aura lieu ce samedi 14 mai, le Musée Angladon – Collection Jacques Doucet à Avignon va recevoir le collectif Les soirées dessinées. Ce dernier, créé en 2013, effectue de nombreuses performances au quotidien dans différents lieux afin de promouvoir le dessin au sein de l’art contemporain.

Pour cette Nuit des musées, quatre artistes seront présents. Ainsi, Aurélie Bauer, Jean-Marc Forax, Marie Rauzi et Sylvain Royer dessineront au milieu des visiteurs sur un grand rouleau de papier tendu sur le mur. Cette performance sera centrée sur l’artiste français Matisse dont les œuvres seront au musée Angladon du 3 juin au 9 octobre prochains pour l’exposition ‘Le désir de la ligne. Henri Matisse dans les collections Doucet’.

Pour toute information supplémentaire, contactez le 04 90 82 29 03 ou l’adresse mail accueil@angladon.com

Samedi 14 mai. De 19h à 22h. 3€. Gratuit pour les moins de 25 ans. Musée Angladon. 5 Rue Laboureur. Avignon.

V.A.


Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Frère Baudouin Ardillier prêtre et président d’Alterminds ; Sophie Poncet psychologue formatrice et Thibault Hurstel ‘humanologue’ seront invités à s’exprimer sur ‘ HPI, Haut potentiel intellectuel, zèbre, précoce, arborescent, pense autrement, atypique… Effet de mode ou mode de fonctionnement’ accompagnés par Faustine Fayette, journaliste.
Lundi 16 mai à 20h30, Eglise saint-Ruf et Saint-Joseph, 27 boulevard Gambetta à Avignon. Tout public.
MH


Avignon, Hôtel des ventes, Bijoux, orfèvrerie et arts de la table

Dandy Dandie, un nom qui sonne élégamment
Dans ce quatuor paritaire (2 femmes, 2 hommes) , le saxophoniste Alban Darche assure les compositions et les arrangements. Le son qu’il impulse est sublimé par le chant de Chloé Cailleton qui illumine Baudelaire …..et même une composition de Jeanne Added !

Un quatuor flamboyant
Le trompettiste Geoffroy Tamisier et la pianiste Nathalie Darche avec son piano préparé achèvent de donner à ce quatuor le raffinement sonore qui trouvera son écho dans la jolie salle de l’AJMI.
Jeudi 12 mai. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/159/   1/1