Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Likibu, 1er comparateur de location de vacances entre particuliers, vient de dévoiler son classement des villes et villages touristiques les plus recherchés par les internautes. Un palmarès où le Vaucluse est à la fête.
Avec 220 440 requêtes sur les 12 derniers mois, Avignon arrive ainsi en 2e position des villes françaises de moins de 100 000 habitants plébiscitées via le moteur de recherche Google lors de requêtes effectuées au cours des 12 derniers mois sur les thèmes ‘Que faire’, ‘Que voir’, ‘Que visiter’. Dans ce top 50, la cité des papes est seulement devancée par La Rochelle (234 580 requêtes). Derrière on retrouve Saint-Malo, Narbonne, Biarritz, Bayonne, Colmar, Vannes, Sète et les Sables-d’Olonne. Plus loin, Cannes arrive 14e, Arles 15e, La Ciotat 31e et Saint-Raphaël 39e.
Toujours sur les mêmes critères, Likibu a également dressé le top 30 des villages les plus recherchés par les internautes. Si Rocamadour arrive en tête (110 000 requêtes), Gordes apparaît en deuxième position (60 500). Les villages vauclusiens de Roussillon (10e) et Lourmarin (18e) ainsi que ceux des Baux-de-Provence (5e) et de Grignan (29e) complète ce carton plein local.
L.G.
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
La Maison Jean Vilar fête sa réouverture avec au programme : La prolongation de l’exposition photo Côté jardin, une promenade photographique au Jardin des Doms visible jusqu’au 13 novembre ; une autre exposition photos ‘Studio Jump’ où le public invité à regarder les 30 photographies géantes des coulisses du festival d’Avignon dans les années 1950 -51, 58, 59- s’est lui aussi prêté à sauter sous l’appareil en rafale de Margot Laurens ; l’expo Arrêts sur motifs, restitution d’ateliers des enfants du centre de loisirs de la Barthelasse avec Tiphaine Dubois et, enfin, les notes punaisées sur les tableaux de service de Jean Vilar qui y livre coups de gueule et félicitations à ses troupes, ouvreuses, spectateurs permettant de découvrir les coulisses des lieux qu’il dirigeait à Chaillot, Avignon et en tournée.
Côté jardin ‘Côté jardin’ La promenade photographique au jardin des Doms débutée le 4 juin 2021, tout juste au sortir du confinement, joue les prolongations jusqu’au 13 novembre 2022. Mission ? Continuer à enthousiasmer les promeneurs du jardin suspendu d’Avignon dont les paysages remarquables proposent 30 fenêtres sur le passé glorieux de monstres sacrés comme Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Philippe Noiret, Jean-Pierre Darras, Georges Wilson, Maurice Garrel, les danseurs de Maurice Béjart autour du prolifique Jean Vilar, créateur du festival d’Avignon et homme de théâtre très engagé pour les artistes et techniciens des arts vivants.
Nathalie Cabrera, directrice de la Maison jean Vilar à Avignon
Pris sur le vif Les clichés, pris sur le vif, sont le plus souvent signés d’Agnès Varda photographe-cinéaste et du journaliste photographe au Provençal, Maurice Costa. Leur œil exercé nous propulse plus de 70 ans en arrière, dans le quotidien, lors des répétitions, de femmes et d’hommes de l’art, des enfants dans l’ombre de leurs parents artistes. Pour la petite histoire Agnès Varda était une amie d’adolescence de l’épouse de Jean Vilar, Andrée, toutes deux vivant à cette époque à Sète. C’est précisément Andrée qui fera embaucher Agnès, à partir de 1948, comme photographe du festival d’Avignon, puis au Théâtre national populaire. Bien sûr, on mourrait d’envie de farfouiller dans le fonds riche de 1 000 clichés pris entre le printemps et l’été 1950, témoignant des coulisses désormais archivées et numérisées grâce au travail de la Maison Jean Vilar, des Archives nationales et familiales et de la Bibliothèque de France.
Ça n’est pas tout Nathalie Cabrera, la directrice de la Maison Jean Vilar, propose surtout ‘Infiniment Maria Casarès, Gérard Philipe, une évocation’ du 24 juin au 30 avril et une ouverture du 1er au 31 août 2022. «Maison de la mémoire et de l’histoire du Festival, la Maison Jean Vilar se devait de célébrer les 100 ans de la naissance de ces deux artistes essentiels à l’aventure de Jean Vilar et à celle de la France des années cinquante.» Ainsi, l’exposition Infiniment, Gérard Philipe et Maria Casarès – une évocation dont le commissariat est de Jean-Pierre Moulères assisté d’Adrian Blancard et Margot Laurens, se déploiera au rez-de-chaussée de la Maison Jean Vilar et au Jardin des Doms. L’exposition évoquera, par un choix de photographies, d’enregistrements sonores, d’objets et d’éléments d’archives, ces deux monstres sacrés, depuis la création des Épiphanies d’Henry Pichette en 1947, et leur engagement conjoint au TNP et au côté de Jean Vilar jusqu’en 1959 et la mort de Gérard Philipe. En complément de cette exposition en deux parties, ces anniversaires donneront lieux à différentes manifestations durant l’année et pendant le Festival d’Avignon.
Mise en lumière des photos Jump prises lors du printemps 2021 dans le jardin des Doms en mode rafale par Margot Laurens Copyright Mireille Hurlin
Maria Casarès, Gérard Philipe 2022 est le centenaire de la naissance de Maria Casarès (21 novembre 1922-22 novembre 1996 à 74 ans) et Gérard Philipe (4 décembre 1922-25 novembre 1959 à 36 ans). L’exposition ’Infiniment Maria Casarès, Gérard Philippe, une évocation’ retrace leur vie de façon à ce qui les connaissent ou pas les découvre avec autant de liberté que de fascination. Parcours artistique, intellectuel, politique, et aussi insolente beauté, regards et gestuelle appuyée, ils sont les enfants terribles des planches de l’après-guerre. Cette exposition marque le retour de la programmation de l’association Jean Vilar au sein de ses murs suite aux travaux de mise aux normes de l’Hôtel de Crochans effectués par la Ville d’Avignon. Après une programmation 2021 hors-les-murs, dont l’exposition Côté Jardin, Jean Vilar et Avignon, promenade photographique au Jardin des Doms, l’association Jean Vilar réinvestit désormais la Maison Jean Vilar et retrouve l’agence avignonnaise Studio BT architecte avec qui elle avait travaillé sur la scénographie de Côté Jardin.
Les notes de service de Jean Vilar « Il est difficile de se faire une idée sur l’homme qu’était Jean Vilar, sourit Nathalie Cabrera, cependant on peut l’approcher notamment au fil de l’ouvrage ‘Notes de service’ qui nous fait entrer dans la gestion du quotidien du fondateur du festival d’Avignon et des rapports entretenus avec les troupes, les techniciens, les ouvreuses. Ma note préférée ? Il y en a plein. Je me rappelle de cette note de service où Jean Vilar demandait aux comédiens de porter, sous leurs costumes, des tricots de peau afin de ne pas les user. Jean Vilar montait des projets dont il était, financièrement responsable. Toute sa vie il a eu ce souci de rechercher des fonds pour réaliser des projets théâtraux où il faisait intervenir de grands comédiens mais aussi des plasticiens, des dessinateurs publicitaires, des musiciens. Cet hommage à Maria Casarès et Gérard Philipe met en exergue l’engagement de ces deux monstres sacrés et artistes au côté de Jean Vilar ce qui aura permis au festival d’Avignon de gagner très vite en renommée.Il faut se rendre compte que Maria Casarès et Gérard Philipe ont accepté de gagner des cachets bien moins confortables que ce qu’on leur offrait par ailleurs contribuant à faire du festival d’Avignon, très vite, un lieu incontournable qui drainait les talents de l’époque. « Jean Vilar. Notes de services. Lettres aux acteurs et autres textes 1944-1967. Chez Actes Sud-papiers. Paru en juin 2014.
Le dernier hiver du Cidprésenté, maintenant, au festival de Cannes ! ‘Jérôme Garcin -Le masque et la plume, le nouvel Obs- mari d’Anne-Marie Philipe, la fille d’Anne et Gérard Philipe et très proche de l’épouse du comédien a écrit un livre ‘Le dernier hiver du Cid’ qui raconte les derniers mois du comédien. Ce livre a fait l’objet d’un documentaire qui a été sélectionné dans la catégorie ‘Classique’ lors de ce festival de Cannes. La maison Jean Vilar y a d’ailleurs apporté sa contribution en partageant ses archives’, précise Nathalie Cabrera. Il y a soixante ans, le 25 novembre 1959, disparaissait Gérard Philipe. Il avait trente-six ans. Juste avant sa mort, ignorant la gravité de son mal, -à l’époque médecins et famille cachaient la gravité de leur état aux malades- il annotait encore des tragédies grecques, rêvait d’incarner Hamlet et se préparait à devenir, au cinéma, le Edmond Dantès du Comte de Monte-Cristo. C’est qu’il croyait avoir la vie devant lui. Dans le dernier hiver du Cid, Jérôme Garcin porte le témoignage d’Anne Philipe, du dernier été à Ramatuelle au dernier hiver parisien de Gérard.
Exposition ‘Arrêts sur motifs‘ Arrêts sur motif présente une restitution d’ateliers menés par la graphiste Tiphaine Dubois auprès des enfants du Centre de loisirs de la Barthelasse, s’inscrivent dans le cadre des ateliers C’est mon patrimoine ! Ils sont l’occasion pour les enfants d’une enquête dans le fond de costumes, les dessins et les photographies de la Maison Jean Vilar. Pour l’occasion les enfants se sont confrontés au travail de stylisme des dessinateurs de costumes Léon Gischia et Mario Prassinos. Les enfants ? ils ont créé leurs propres motifs, pièces de costumes, fabriqué avec un plaisir non feint des méli-mélo, des livrets fait main de silhouettes mélangeant au fil des demi-pages les hauts et bas des vêtements. Exposition jusqu’au 14 juin. Du mardi au samedi de 14h à 18h.
Dans les coulisses de la maison Jean Vilar, Nathalie Cabrera interviewée par une journaliste, toutes deux filmées par Margot Laurens
Exposition Studio Jump C’est en voyant les portraits bondissants de Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret immortalisés par le photographe Maurice Costa lors de l’exposition Côté Jardin, Jean Vilar et Avignon, actuellement prolongé au jardin des Doms d’Avignon que Margot Laurens, chargée de communication à la Maison Jean Vilar a eu l’idée de proposer un ‘Studio Jump’ au public venu assister à l’inauguration de l’expo photo. Elle en restitue des petits et grands clichés à voir absolument jusqu’au 14 juin 2022 du mardi au samedi de 14h à 18h.
Les infos pratiques Semaine de pré-ouverture en entrée libre : Du 25 juin au 2 juillet 2022 De 14h à 18h, fermeture le dimanche et lundi Fermeture exceptionnelle du 4 au 6 juillet. Pendant le Festival d’Avignon : Du 7 juillet au 26 juillet 2022 Tous les jours de 11h à 20h. Fermeture exceptionnelle du 27 juillet au 31 juillet. Du 1er aout 2022 au 30 avril 2023 : Du mardi au samedi de 14h à 18h. Entrée : Le billet d’entrée de l’exposition Infiniment – Maria Casarès, Gérard Philipe – une évocation donne l’accès à toutes les expositions de la Maison Jean Vilar. À partir du 7 juillet 2022 : L’œil présent – Photographier le Festival d’Avignon au risque de l’instant suspendu. Tous les soirs – Jean Vilar, Notes de service, TNP 1951 – 1963 Plein tarif : 6€ Tarif réduit : 3€ Entrée gratuite pour les moins de 12 ans. Tout le programme de l’été ici. Maison Jean Vilar. Place de l’Horloge, Montée Paul Puaux. 8, rue Mons à Avignon. 04 90 86 59 64.
La Maison Jean Vilar réouvre au public
En savoir plus L’association Jean Vilar c’est une programmation à l’année, à la Maison Jean Vilar, de rencontres, d’ateliers et d’événements autour de Jean Vilar, du théâtre populaire et du Festival d’Avignon • Un partenariat privilégié avec le Festival d’Avignon et des projets communs : Une part importante de notre programmation est inscrite dans leurs documents et supports de communication en juillet, nous mettons conjointement en place l’accueil de la grande librairie du Festival et d’un programme de lectures et de rencontres : Les Conversations à la Maison – Le Festival Côté Livre • Des partenariats menés avec différents acteurs culturels d’Avignon et des alentours : Les Hivernales, Parcours de l’Art, Semaine Italienne à Avignon, C’est pas du luxe… • Un panel d’événements inscrits dans les manifestations nationales : La Nuit des Idées, Les Journées Européennes du Patrimoine, La Nuit Européenne des Musées..
La Maison Jean Vilar Suite à la disparition de Jean Vilar en 1971, Paul Puaux, son plus proche collaborateur et son successeur à la direction du Festival d’Avignon (1971-79) fonde en 1972 l’Association Jean Vilar afin de recueillir les documents concernant son œuvre, ceux du Théâtre National Populaire lorsqu’il en était le directeur (1951-1963), et de l’ensemble du Festival d’Avignon qu’il avait créé en 1947. Depuis, l’association Jean Vilar organise des rencontres et produit des expositions alternant les sujets patrimoniaux mettant en valeur les fonds d’archives, et les expressions contemporaines illustrant les problématiques et esthétiques du théâtre d’aujourd’hui. Elle valorise la pensée et l’œuvre de Jean Vilar en travaillant auprès de nombreux partenaires, en participant aux débats qui traversent le théâtre public et les politiques culturelles, et faisant de place aux artistes pour transmettre, interpréter et réinventer l’histoire du théâtre populaire.
Margot Laurens photographe et chargée de communication et Nathalie Cabrera directrice de la Maison Jean Vilar dans l’espace Jump où sont exposés les clichés de Margot lors de l’inauguration de la balade photographique du jardin des Doms, Côté jardin’ Copyright Mireille Hurlin
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Les murs du collège Jean Brunet à Avignon viennent de se revêtir d’une fresque haute en couleur qui a été entièrement réalisée par douze élèves, avec l’aide de l’artiste avignonnais Pablito Zago.
L’équipe d’enseignement du collège avignonnais à l’origine de ce projet artistique a missionné les jeunes en décrochage scolaire pour réaliser cette fresque afin de les mettre en valeur et de les faire participer à une activité motivante dont ils pourraient être fiers.
Ainsi, pendant les heures de cours de leurs camarades, ces douze collégiens ont réalisé des dessins représentant ce qui les passionne. Pablito Zago a ensuite rassemblé ces derniers pour les peindre dans l’enceinte de l’établissement. Ainsi, Yousra, Boubacar, Sandrano, Dorian, Ilyes, Zoé, Ayline, Loïc, Léa, Baptiste, Lyana et Shams Gabriel ont désormais leur nom aux côtés de celui de l’artiste avignonnais sur les murs de leur collège.
V.A.
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
A l’occasion de la Nuit des musées 2022 qui aura lieu ce samedi 14 mai, le Musée Angladon – Collection Jacques Doucet à Avignon va recevoir le collectif Les soirées dessinées. Ce dernier, créé en 2013, effectue de nombreuses performances au quotidien dans différents lieux afin de promouvoir le dessin au sein de l’art contemporain.
Pour cette Nuit des musées, quatre artistes seront présents. Ainsi, Aurélie Bauer, Jean-Marc Forax, Marie Rauzi et Sylvain Royer dessineront au milieu des visiteurs sur un grand rouleau de papier tendu sur le mur. Cette performance sera centrée sur l’artiste français Matisse dont les œuvres seront au musée Angladon du 3 juin au 9 octobre prochains pour l’exposition ‘Le désir de la ligne. Henri Matisse dans les collections Doucet’.
Pour toute information supplémentaire, contactez le 04 90 82 29 03 ou l’adresse mail accueil@angladon.com
Samedi 14 mai. De 19h à 22h. 3€. Gratuit pour les moins de 25 ans. Musée Angladon. 5 Rue Laboureur. Avignon.
V.A.
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Frère Baudouin Ardillier prêtre et président d’Alterminds ; Sophie Poncet psychologue formatrice et Thibault Hurstel ‘humanologue’ seront invités à s’exprimer sur ‘ HPI, Haut potentiel intellectuel, zèbre, précoce, arborescent, pense autrement, atypique… Effet de mode ou mode de fonctionnement’ accompagnés par Faustine Fayette, journaliste. Lundi 16 mai à 20h30, Eglise saint-Ruf et Saint-Joseph, 27 boulevard Gambetta à Avignon.Tout public. MH
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Dandy Dandie, un nom qui sonne élégamment Dans ce quatuor paritaire (2 femmes, 2 hommes) , le saxophoniste Alban Darche assure les compositions et les arrangements. Le son qu’il impulse est sublimé par le chant de Chloé Cailleton qui illumine Baudelaire …..et même une composition de Jeanne Added !
Un quatuor flamboyant Le trompettiste Geoffroy Tamisier et la pianiste Nathalie Darche avec son piano préparé achèvent de donner à ce quatuor le raffinement sonore qui trouvera son écho dans la jolie salle de l’AJMI. Jeudi 12 mai. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Cette semaine, Didier Bailleux* nous propose unretour en Vaucluse et plus précisément à Avignon afin d’évoquer les enjeux économique vitaux que représente le Festival.
Le 7 juillet prochain débutera la 76e édition du festival d’Avignon. Après, une annulation pure et simple en 2020, et une dernière semaine torpillée avec la mise en œuvre du passe sanitaire en 2021… on croise les doigts pour 2022. Qualifié de la plus grande scène francophone du monde, le festival d’Avignon est aussi un grand marché du théâtre et un important booster économique pour la ville.
L’héritage de Jean Vilar Si tout va bien, la cité papale s’attend à vivre dans les prochaines semaines sa période la plus importante de l’année. Plus de 100 000 festivaliers sont attendus sur 3 semaines (plus que la population de la ville) avec des retombées économiques estimées à plus de 50M€. Il s’agit donc cette année de ne pas se rater. Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020, la fréquentation des hébergements a reculé de plus de 50% et celle des sites culturels et patrimoniaux de 60% (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi). Sachant que 81% des dépenses des festivaliers sont effectuées dans les commerces, la ville pourrait difficilement encaisser (ou plutôt pour le coup ne pas encaisser) une nouvelle déconvenue. Une étude de la CCI de Vaucluse enfonce un peu plus le clou en montrant que « 93 % des festivaliers extérieurs ne seraient pas venus sans le festival ». On voit ici tout le caractère vital de cet événement pour la ville. Avoir su capitaliser et développer l’œuvre de Jean Vilar était plus que pertinent, mais n’avoir qu’un seul atout dans sa manche, n’est-ce pas un peu trop risqué ? Ne pourrait-on pas profiter de cette renommée et de cette image pour aller plus loin ?
Pour un festival élargi ? Sur les 139 lieux de spectacles du festival Off, une quinzaine accueille du public à un autre moment. Et seulement cinq sont ouverts de manière permanente. En 2015, la CCI du département par la voix de son président, lançait un appel à tous les institutionnels et acteurs culturels et économiques pour que soit défini « un vrai projet avec une durée plus longue », estimant que les retombées économiques n’étaient pas à la hauteur de la notoriété mondiale de l’événement. Mais calmons-nous sur la vocation internationale de l’événement. A la différence d’un festival musical, il faut pour assister à celui d’Avignon maitriser à minima la langue de Molière. Ce qui limite un tant soit peu le caractère mondial et universel du festival. S’ouvrir à d’autres disciplines artistiques et à d’autres moments de l’année pourrait également apporter ce surplus d’activité attendu. Cela permettrait d’utiliser toutes les infrastructures existantes qui pour la plus part du temps sont fermées 11 mois sur 12. Certains y travaillent et c’est une bonne chose. La culture peut être un puissant facteur d’attractivité pour un territoire, bien au-delà d’un événement éphémère fût-il emblématique et le plus connu de tous…
La culture victime d’un Covid long ? Les lieux culturels ont particulièrement souffert pendant la crise sanitaire. Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020 la fréquentation des salles de cinéma a chuté de 65% et celles des spectacles vivants de 45 % (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi). Si de nombreuses secteurs marchands ont retrouvé aujourd’hui leurs niveaux d’activité d’avant Covid ce n’est malheureusement pas le cas pour nombre de lieux culturels. Entre le passe sanitaire, la peur d’être contaminé, encore très présente, et aujourd’hui le recul du pouvoir d’achat, la culture (en tout cas dans ses pratiques extérieures) est mise à rude épreuve. Mais au-delà de ces phénomènes qui pourraient n’être que conjoncturels la crise pourrait avoir modifié de manière durable les usages. Une étude commandée par le Ministère de la Culture fin 2021 montrait que parmi les personnes déclarant aller moins dans les lieux culturels 26% d’entre elles disent s’être habituées à la consommation numérique. Ce n’est pas un hasard si les grandes plateformes d’e-commerce se lancent également dans le divertissement et la culture. Si elles permettent d’accéder à des œuvres culturelles plus facilement pourquoi pas, mais quelle place réserveront ces géants mondiaux aux créations émergeantes, plus ambitieuses ou moins connues ? Il y a sans aucun doute un risque de se voir imposer une culture ‘mainstream’, comme c’est un peu le cas aujourd’hui avec la musique. Et où sera le plaisir de se rencontrer et de partager ? C’est pour cela qu’Avignon et son festival doivent, plus que jamais, être défendus et soutenus. Et rêvons même à une cité papale qui devienne aussi celle de tous les arts vivants… Versus les numériques.
Didier Bailleux
*Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Les 48h de l’agriculture urbaine reviennent à Avignon pour la 4e année consécutive, portées par l’association Les Jeunes Pousses.
A Avignon, il se tiendra les 14 et 15 mai et la coordination locale est gérée par Les Jeunes Pousses, l’association fondatrice du Tipi, première ferme urbaine avignonnaise située 57, avenue Eisenhower à Avignon.
Pique-nique électronique, parade végétale, végétalisations, marchés, ateliers jardinage et visites de fermes & jardins !
Ce festival est un évènement national, ayant lieu dans plus de 20 villes en France, Espagne, Belgique et Suisse. On y célèbre le jardinage, l’écologie et la nature en ville le temps d’un week-end.
Les infos pratiques Au menu ? Des balades, des événements festifs, des formations et conférences, les mains dans la terre, des ateliers pratiques, un marché et un village de producteurs et créateurs, des projections et débats et des visites de fermes et jardins. Tous les renseignements ici. MH
Tourisme : Avignon, Gordes et Roussillon au firmament des internautes
Le salon Devenir Grand a été créé dans le but de proposer des outils de réflexion et d’évolution pour les parents et les enfants, pour prendre soin de soi et des autres.
De la chenille au papillon, grandir ensemble ! Pour les enfants, le salon propose en extérieur, un espace sécurisé et arboré avec 15 animations ludiques et ateliers pédagogiques ; 1 espace d’expérimentation des activités proposées par les exposants ; 1 coin restaurant.
Pour les parents En intérieur, 800 m2 dédiés aux : 50 exposants, 5 tables rondes et un Espace détente / bébés ainsi qu’un Food-truck, une buvette bio, espace librairie.
L’invitée d’honneur est l’Avignonnaise Jeanne Siaud-Facchin, psychologue, psychothérapeute, fondatrice des centres Cogito’z
Mieux vaut s’inscrire Les tables rondes ainsi que certaines animations sont accessibles sur réservation. Veuillez vous inscrire par ici. Toutes les infos ici.
Les infos pratiques 1er salon du bien-être dédié aux enfants de la maternité à l’adolescence Dimanche 15 mai à la Scierie, 15 boulevard Saint-Lazare à Avignon. MH