18 juillet 2025 |

Ecrit par le 18 juillet 2025

La Région Occitanie se paye le pont Saint-Bénezet

La nouvelle, jalousement gardée jusqu’alors, devrait faire l’effet d’une petite bombe mais il était difficile de la cacher plus longtemps. Le Conseil régional d’Occitanie vient de s’offrir le pont d’Avignon afin de ‘booster’ sa politique touristique dans sa partie Est. L’ouvrage d’art médiéval de la cité des papes datant du XIIe siècle va ainsi être très prochainement démonté pour être installé, à quelques centaines de mètres seulement, à Villeneuve-lès-Avignon au pied de la tour Philippe-le-Bel. Il constituera le maillon phare d’un ‘Bridge tour’ comprenant notamment le pont du Gard ainsi que Pont-Saint-Esprit.

« Nous avions été sollicités pour participer au financement de la LEO (Liaison Est Ouest) afin de faciliter le contournement d’Avignon, explique la région Occitanie. Mais franchement quel intérêt de réaliser un équipement qui pourrait servir aux gens à mieux se déplacer, aller à leur travail, permettre le développement économique de leur territoire et donner du travail à leurs enfants ? »
« En revanche, dès que l’on a su qu’il était possible de réaliser cette opération nous n’avons pas hésité une seconde, poursuit le Conseil régional d’Occitanie. Pensez donc : un projet hors de prix qui nous permet de nous offrir un pont qui ne sert à rien en ne rejoignant aucune rive l’une à l’autre. Nous n’avons pas tergiversé longtemps car une telle occasion ne se présente pas tous les jours. »

« On avait entendu dire qu’il y avait quelque chose après Remoulins. »

A la découverte du Gard avignonnais
Pour en arriver là, les obstacles n’ont cependant pas manqué. « Nous ne savions pas que notre région allait si loin, reconnaît-on à Toulouse. Heureusement, le département du Gard nous a beaucoup aidés pour mener à bien ce projet. »
« Nous n’avons aucun mérite, précise-t-on humblement du côté de l’institution départementale basée à Nîmes. On avait entendu dire qu’il y avait quelque chose après Remoulins, alors nous n’avons pas été trop surpris quand nous avons découvert le Gard avignonnais. Après, sincèrement, nous ne savions pas qu’il y avait autant de gens là-bas et en plus ils parlent la même langue que nous !  A notre décharge, il faut reconnaître que franchement cela prête à confusion : ’la cité des papes’. Du coup, nous on a toujours cru que c’était l’Italie. »

Vers une extension du plan faubourgs ?
Bien que le montant exact de la transaction ait été tenu secret, l’opération est particulièrement ‘juteuse’ pour Avignon, En se séparant de l’un de ses joyaux patrimoniaux, la municipalité de la cité des papes va être financièrement en mesure de déployer le ‘Plan Faubourgs’ sur tout son territoire. Mieux, pour ne pas jouer les radines, elle propose d’étendre son projet à l’ensemble du Grand Avignon. Pour cela, elle envisage d’offrir une trottinette électrique à chaque habitant de l’agglomération. Et pour ceux qui auront le Rhône à traverser, ils devraient être équipés de pédalos électriques.
De l’autre côté du Rhône, le transfert du pont Saint-Bénezet d’une rive à l’autre ne semble pas poser de problème pour Villeneuve-lès-Avignon. Bien au contraire.
« Nous, explique-t-on du côté de la cité cardinalice, on est comme les autres communes gardoises du Grand Avignon et du Gard rhodanien : entre Occitanie et Provence on ne sait plus trop où l’on habite. Du coup, cela nous arrange quand ce sont les autres qui prennent des initiatives, cela nous évite de prendre le risque d’avoir à le faire. »
« Nous sommes à 100% à l’origine de cette opération, confirme la région Occitanie. Le canton de Villeneuve ne nous a rien demandé mais cela nous permet d’enfin  réaliser un investissement dans cette zone. Un territoire parmi les plus contributeurs en matière fiscale dans lequel nous n’investissons jamais. Sincèrement, nous avions peur que cela commence à se voir, alors avec ce projet on est tranquille pour longtemps maintenant. On va pouvoir continuer à percevoir leurs impôts pour 50 ans au moins ! »

Bénédiction des Architecte des bâtiments de France
Mais pour mener à bien un tel dossier, il a fallu auparavant recevoir l’indispensable bénédiction des ABF (Architecte des bâtiments de France). « Cela faisait des années que nous nous obstinions à refuser systématiquement l’installation d’un disgracieux portique de protection afin d’éviter que les poids lourds ne viennent percuter ce patrimoine de l’humanité. Quelle idée de faire si laid alors qu’il est plus facile de restaurer régulièrement. »
Toutefois, en raison de la multiplication des coûts de réparation suite à des accidents impliquant des camions venant endommager l’ouvrage d’art médiéval datant du XIIe siècle  (5 fois en 3 ans dont 2 en février dernier) la décision de mettre en place ces ‘horribles’ portiques a finalement été prise. Ces derniers devant être installés à partir de juin prochain.

« Quand deux solutions s’offrent à nous, nous choisissons toujours celle qui coûte le plus cher. »

« Mais s’il n’y a plus de pont, plus besoin de portiques, s’enthousiasment les gardiens du patrimoine. Alors quand nous avons eu vent du projet de transfert vers la partie Occitane du Rhône, nous avons sauté sur l’occasion. Car, par principe, quand deux solutions s’offrent à nous, nous choisissons toujours celle qui coûte le plus cher puisque ce n’est pas nous qui payons. »
Seul regret pour les ABF, avec le déménagement du pont Saint-Bénezet « nous allons perdre le portique qui permettait de protéger jusqu’alors le pont Daladier, une merveille de l’art crypto-gothique qui, bientôt, sera sous l’intolérable menace des poids lourds. »

Le début d’un vaste jeu de chaise musicale ?
En tout cas, ce transfert semble avoir donné des idées à d’autres collectivités. Ainsi la ville de Nîmes, lassée d’être la cible des mouvements animalistes, aurait proposé d’échanger les arènes contre le théâtre antique d’Orange. « Cela n’a que des avantages : on reste dans la romanité et on se débarrasse des anti-corridas », se félicite-t-on au sein de la municipalité gardoise.
Du côté de la cité des princes, on est tout aussi enthousiaste à cette idée : « Nous pourrons étoffer notre offre touristique en proposant une féria d’Orange inédite. Cela donnera aussi un coup de fouet aux prochaines éditions des Chorégies. »
Ayant appris la nouvelle, Roberto Alagna, qui a toujours affiché sa fidélité à la scène du plus vieux festival lyrique de la planète, prendrait déjà secrètement des cours de ‘muleta’ dans une manade en Camargue afin d’être le premier ténor au monde à jouer Carmen face à un véritable taureau de Miura.

Déconstruction patrimoniale
Même à Paris, lassée par plus de 130 ans de présence de la dame de fer, la ville Lumière entend passer à autre chose. Elle souhaite ainsi échanger les 330 mètres de la Tour Eiffel contre les 260 mètres de celle d’Aramon.

Paris veut ‘déconstruire’ son patrimoine en rendant hommage à l’architecture industrielle des années 1970-1980. Pour cela, l’ancienne centrale de production à partir de fuel lourd d’Aramon serait le parfait symbole de cette époque révolue de l’utilisation des énergies fossiles.

« La Tour Eiffel, avec tout son métal qui ne sert à rien, c’est comme l’automobile : il est temps de passer à autre chose, explique la mairie de Paris. Désormais, il est temps de ‘déconstruire’ la capitale. Et n’y a-t-il pas plus beau symbole, à l’aune des Jeux olympiques, que de recycler le formidable héritage industriel français des années 1970 ? » Le transfert de ce symbole révolu de la production d’électricité via les énergies fossiles mis en service en 1977 et mis à l’arrêt en 2016 devrait être mené à bien pour Paris 2024.
Pour sa part, la ville d’Aramon, soutenue par la CNR (Compagnie nationale du Rhône), compte recycler l’ouvrage de Gustave Eiffel en phare géant pour la navigation des péniches sur le Rhône. « Avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces on est jamais assez prudent, mais vu la hauteur de l’édifice on devrait avoir un peu la marge », précisent les deux partenaires.

La Tour Eiffel va être recyclée en phare de navigation pour les péniches naviguant sur le Rhône.

Châteauneuf-du-plug ?
Enfin, particulièrement séduite par ‘Le Tree’, l’œuvre équivoque de l’artiste Paul Mc Carthy qui avait fait l’objet d’une controverse lors de son exposition sur la place Vendôme à Paris pendant la Fiac 2014, la commune de Châteauneuf-du-Pape entend elle aussi mener sa révolution patrimoniale.
Pour cela, elle envisage de substituer les ruines de son château qui domine son vignoble depuis près de 800 ans, par l’œuvre, mi-sapin gonflable mi-sextoy, du célèbre plasticien américain. Ce dernier, grand amateur de Châteauneuf, devant installer les restes du château castelpapal dans sa propriété de Los Angeles et transformer le donjon en une immense cave à vin.
Anticipant la polémique le maire de Châteauneuf-du-Pape s’agace pourtant déjà : « avec cette œuvre, les gens verront ce qu’ils auront envie de voir : un sapin, un sextoy ou même une soucoupe volante* ! On s’en fout, ce qui compte c’est que l’on se soit débarrassé de cette tour, symbole phallique d’une époque patriarcale révolue. »
Mis dans la confidence, le Syndicat des vignerons de la plus vieille AOC de France plancherait déjà sur la création d’une bouteille en forme de plug pour remplacer celle avec les armoiries traditionnelles gravées sur le col depuis 1937 ou la mitrale apparue au début des années 2000.

L’œuvre controversée de l’artiste américain Paul Mc Carthy va prochainement venir prendre la place de l’ancien donjon du Châteauneuf-du-Pape qui lui, prendra la direction de Los Angeles pour être transformée en une immense cave à vin.

Les lamentations du département de Vaucluse
Enfin, à la tête du département de Vaucluse, bien que peu favorable à ce grand chamboulement patrimonial, on semble se résigner à ces bouleversements : « Ici, on n’aime pas changer les habitudes. Pour preuve, 3 de nos 5 derniers présidents ont été élus au bénéfice de l’âge. Il faut déjà qu’on s’habitue à avoir une femme à la présidence pour la première fois depuis plus de 230 ans alors voir tous ces monuments déménager… Mais bon, on va suivre quand même le mouvement bon gré mal gré. » Le Département serait déjà en négociation très avancée avec la municipalité de Jérusalem pour ‘troquer’ sa partie du palais des papes contre le mur des lamentations.

Don Diego de la Garcia

*Pour rappel, la municipalité de Châteauneuf-du-Pape est la seule commune au monde à avoir pris un arrêté interdisant le survol, le décollage et l’atterrissage des soucoupes volantes sur l’ensemble de son territoire. Un arrêté pris le 25 octobre 1954 par Lucien Jeune alors maire de Châteauneuf.


La Région Occitanie se paye le pont Saint-Bénezet

En 2022, Arôme célèbre son 17e anniversaire. L’occasion de revenir sur le parcours de cette agence de communication qui, très tôt, a fait le pari du digital.

Pour Rémi Vicente, l’aventure Arôme a commencé en 2005. D’abords aux côtés  de François Verlant, co-fondateur de l’agence avant de la quitter en 2012, puis en compagnie de Delphine Goyon, qui vient de prendre une autre voie depuis quelques mois.
Intervenant dans la conception de tous supports, ‘print’ et web, de la création de logo, plaquette, site web aux campagnes publicitaires tous médias en passant par la réalisation de charte graphique ou bien encore le domaine du packaging, Arôme est aussi un expert dans la communication digitale et le web marketing.
« Nous nous sommes orientés très tôt vers le digital, confirme Rémi Vicente. C’est un domaine où nous avons une vraie expertise notamment sur Google et les réseaux sociaux comme Instagram et Facebook par exemple. Nous avons aussi fait des choix forts en nous appuyant sur des outils comme WordPress utilisable en ‘open source’ là ou d’autres vendaient du leasing déguisé entraînant ainsi des coûts inutiles pour les clients pour une qualité médiocre de design et de référencement. »

Un pionnier du digital
Ce n’est donc pas un hasard si ce pionnier du digital a figuré, dès 2012, dans le top 100 des agences françaises présentes sur Facebook via le palmarès établit par LLLLITL, le blog des agences de publicité créatives.
Côté moteur de recherche, l’agence joue aussi dans la cours des grands au niveau référencement : sur Google, Arôme en première position quand son nom ou ‘agence de communication’ est associé à la requête ‘Avignon’ et en deuxième place lorsque l’internaute utilise le mot ‘Paca’. Dans ces conditions, normal que le digital représente désormais plus de la moitié de l’activité de l’agence avignonnaise.

Un territoire sans limite
 « Avec les téléphones portables puis les smartphone, c’est fini le monde d’avant, constate Rémi Vicente. Aujourd’hui, le digital constitue un territoire de conquête sans limite avec des contenus qui accèdent à l’immortalité dans un puits sans fonds. Le digital a aussi réduit les coûts de la publicité et les ‘petits’ en ont profité. Notre job c’est de mettre en place un rouleau compresseur numérique mais encore faut-il faire un bon dosage entre les différents outils. Et quand on ne sait pas faire, on a la sagesse de ne pas y aller. »
L’Echo du mardi peut témoigner directement de la qualité de ses savoir-faire puisque c’est Arôme qui a accompagné sa transition du ‘papier’ vers le 100% digital. Résultat : des audiences bien au-delà de nos espérances. 

Arme de destruction massive
Arôme, qui dispose d’une nouvelle version de son site depuis l’automne dernier, n’hésite d’ailleurs pas à s’appliquer les recettes qu’elle préconise à ses clients. L’agence envoie aussi mensuellement une newsletter (plus d’une cinquantaine à ce jour) mettant en avant l’actualité de ses clients. « La newsletter, c’est une arme de destruction massive » reconnaît Rémi Vicente pour qui cet outil est l’un des meilleurs moyens pour un client de toucher et communiquer auprès d’une communauté numérique. « Encore faut-il l’alimenter avec du contenu, sinon cela ne sert pas à grand-chose. »
L’occasion pour celui qui a été aussi président de l’UCC (Union des conseils en communication) Grand Sud de 2018 à 2020 de rappeler toutefois que « le digital c’est bien, mais faut-il avoir une maîtrise de la base du  métier. Il faudra toujours savoir réaliser des visuel, des logos ou du rédactionnel, produire des contenus et des messages de qualité. »

Un marché très concurrentiel
En près de 20 ans d’existence, le patron d’Arôme a aussi constaté les profondes mutations qui ont bouleversé son secteur d’activité.
« Il y a beaucoup en compétition, observe-t-il. En 10 ans, les prix ont chuté de 30% dans le Vaucluse mais nous sommes encore là alors qu’en quelques années 20% des agences affiliées ont fermé. »
Pour s’inscrire sur la durée, Arôme s’est autant appuyée sur des clients renommés (Carrefour, Lidl, Axa et même le site internet du chanteur de reggae Jimmy Cliff !) que de nombreuses entreprises et partenaires économiques locaux comme Chabas Iveco, Aubanel for business (la marque de l’enseignement supérieur du lycée Aubanel) ou bien encore le château du Seuil dans le Pays d’Aix ainsi que le cabinet Pyxis Avocats implanté à Avignon et Carpentras.

Award du design
Arôme est également régulièrement distinguée en matière de design comme en 2019 où l’agence et son client ‘Solis Culturae’ basé à Châteaurenard ont été récompensé par la plateforme ‘Packaging of the world’ pour la créativité du ‘branding/packaging’ (marque/emballage) d’une gamme de produit à base de spiruline.
Plus récemment, l’agence a remporté deux trophées pour ses créations dans le cadre du concours ‘A’Design Award’ : un award d’argent pour la qualité de l’identité visuelle de la marque Kailani et un award de Bronze pour la créativité du packaging de la marque de Chips BCBG. Auparavant, Arôme avait remporté en 2018 trois prix dans le cadre du concours ‘A’Design Award’. Deux awards d’argent et un award de bronze dans les catégories Packaging Alimentaire & Vins.


La Région Occitanie se paye le pont Saint-Bénezet

Redécouvrez l’une des plus grandes œuvres de Victor Hugo à travers un spectacle théâtral et musical qui s’adresse à tous.

A l’esthétique « burtonienne » et aux mélodies rock, jazz, blues qui viennent enrichir un jeu d’acteur mémorable, la mise en scène de William Mesguich vient donner une teinte nouvelle à ce monument de la littérature.

«Misérables est l’histoire d’une rencontre entre Cosette et Jean Valjean. L’histoire d’une résistance contre la pauvreté et la violence, de deux vies qui basculent. Misérables est une ode à la vie, à l’amour pour tous les cœurs et toutes les âmes. C’est aussi un spectacle total où les comédiens chantent, jouent la comédie et d’un instrument, le tout accompagné de mélodies rock et d’une esthétique ‘burtonienne’».

Un texte intemporel
«Comme dans tous les grands textes, il y a de l’intemporel dans Les Misérables, de l’universel. Il est question de Cosette, de Valjean mais aussi de tous ces personnages anonymes dans le monde qui subissent les soubresauts d’une société, d’une histoire intime, injuste ou violente.»

Pour un avenir meilleur
«Cela raconte les aventures, les déboires, ou la désespérance de tous les laissés-pour-compte de notre monde, tous les abîmés par la vie. Et en même temps, il y a de l’espoir. La tragédie de certains se transforme et devient le prétexte à une réparation, une révolution sociétale ou personnelle, la croyance en un avenir meilleur.»

Jazz, Blues, rock
«La musique et le chant enrichissent et mettent en relief le propos théâtral. Une manière de redonner, peut-être, de la joie, du spectaculaire, du baroque à une œuvre tellement étudiée et représentée. Avoir une musique de scène originale « sans âge », un savoureux mélange pop, aux influences jazz, blues, rock… pour des comédiens-chanteurs musiciens, permet de donner une autre tonalité à ce monument de la littérature française.»
William Mesguich

Les infos pratiques
Misérables. Dimanche 3 avril à 16h et lundi 4 avril pour les scolaires. Théâtre du balcon. 38, rue Guillaume Puy à Avignon. Réservation ici. contact@theatredubalcon.org 04 90 85 00 80

MH


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L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la naturalité et tous les secteurs issus du vivant -agroalimentaire, alimentation, santé, cosmétique-  a à cœur de traiter de sujets autour de l’agriculture, l’alimentation et de l’environnement à destination des particuliers, intervenants, professionnels et, bien sûr, les étudiants.

Un after work jeudi 7 avril
Dans ce cadre l’école propose un after work Jeudi 7 Avril à 18h en présence des acteurs locaux et experts œuvrant chacun à leur façon pour informer et développer ce type d’agriculture au cœur de notre ville d’Avignon.

Les intervenants
Baptiste Grard, enseignant chercheur ISARA (école partenaire) / expert sur le sujet de l’agriculture urbaine,
Paul-Arthur Klein, Directeur des Jeunes Pousses et de la ferme urbaine Le Tipi d’Avignon,
Et Mathieu Navarro, Directeur association «Car elles butinent».

Ensemble
Ils apporteront leur vision de ce type d’agriculture sous forme de témoignage, de retours d’expérience en se basant sur des exemples concrets de réalisation notamment sur notre territoire. Comme lors des précédentes soirées After Work, un temps sera donné pour les questions du public. 

Les infos pratiques
Amphi de l’Isema,105 Rue Pierre Bayle à Avignon. Inscription obligatoire ici.
MH


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Découvrons la géniale artiste Artemisia Gentilshchi grâce aux Amis du théâtre Populaire et à la Compagnie Vertigo à la salle Benoit XII. En 1612 en Italie a lieu le procès du peintre Agostino Tassi pour le viol de la jeune peintre Artemisia Gentileschi.

Artiste peintre italienne de l’école caravagesque, Artemisia Gentileschi (1593-1656) est l’une des rares femmes peintres de son époque, la première à être devenue célèbre au point de vivre de son art et de parcourir l’Europe. Elle a 17 ans au moment des faits. Les enjeux de ce procès – intenté par son père le peintre Orazio Gentileschi – qui a agité pendant neuf mois la Rome de la Renaissance, résonnent spectaculairement avec les situations que nous affrontons quatre siècles plus tard. La décrédibilisation de la victime, la place de l’artiste reconnu protégé par son milieu qui rend l’agresseur intouchable, l’injonction à apporter des preuves impossibles à fournir.

La création de la Compagnie Vertigo mêle reconstitution, mythe et regard contemporain. D’après le texte It’s true, it’s true, it’s true d’Ellice Stevens et Billy Barrett, et les transcriptions du procès intenté à Agostino Tassi en 1612.

A partir des transcriptions du procès, de remises en perspective des tableaux présentés durant les audiences, et d’écriture de plateau, l’histoire du combat d’une vie fait résonner ces enjeux sur le plateau avec une brûlante actualité. C’est l’histoire d’une femme qui s’est défendue et a pris sa revanche à travers son art, pour devenir une des plus grandes peintres de sa génération.

Les Amis du Théâtre Populaire (ATP),  une institution toujours à l’avant-garde…
La plus ancienne des associations encore en activité, l’ATP d’Avignon, a été créée en 1954-1955 pour soutenir l’action de Jean Vilar au Festival d’Avignon et pour fidéliser toute l’année un public curieux et ouvert au plaisir d’un théâtre populaire et exigeant. Avec cet avant-dernier spectacle de la saison 2021-2022, Les ATP clôturent bientôt cette 67e édition avec toujours l’ exigence de la qualité et le souci de l’accession au plus grand nombre.

Artemisia Gentileschi sera présenté au théâtre du Train Bleu cet été dans le cadre du festival Off d’Avignon ! La pièce jouera chaque jour à 20h20 du 8 au 27 juillet 2022.

Jeudi 31 mars 2022. 20h30. Théâtre Benoît XII . Rue des Teintutiers. Avignon. www.atp-avignon.fr


La Région Occitanie se paye le pont Saint-Bénezet

Rencontre musique et théâtre avec le comédien Régis Royer, face à l’Orchestre national Avignon-Provence : une manière originale de comprendre la conception d’une œuvre, au cœur de la création.

Hector Berlioz sort du théâtre, bouleversé par Hamlet de Shakespeare. Berlioz est amoureux, Hector Berlioz est survolté, pauvre mais déterminé, il s’affranchit des codes et convenances pour écrire sa Symphonie Fantastique dont le 5e mouvement «Songe d’une nuit de sabbat» est un véritable délire musical.

L’Orchestre National Avignon Provence sous la direction de la cheffe Debora Waldman nous convie à ce voyage symphonique.

Samedi 2 avril. 16h. 5 à 12€. Opéra Grand Avignon.4 Rue Racine. Avignon. Réservation ici. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


La Région Occitanie se paye le pont Saint-Bénezet

Des anciens de Siniat rejoints par d’autres professionnels de tous les horizons ont créé ‘Loger Jeunes Vaucluse’ (LJV) une asso qui se bouge contre le mal logement depuis plus de 20 ans. ‘Nous logeons dignement des jeunes en difficulté pour un nouveau départ dans la vie.’ La structure vient de lancer un financement participatif à hauteur de 50 000€ sur ‘Les petites pierres’ afin de boucler le budget de réhabilitation de la maison Flammarion à Avignon. On vous dit tout.

Il s’agit d’une maison, située 5 impasse Flammarion à Avignon, laissée à l’abandon qui bientôt renaîtra de ses tags. D’ailleurs les travaux ont déjà commencé. La propriété, acquise par la Ville, va faire l’objet d’une importante réhabilitation d’où émergeront 5 appartements avec des espaces communs dont un jardin partagé. La promesse ? En faire un lieu de vie. Et demain ? L’asso espère bien passer à la vitesse supérieure en construisant un bâtiment écoresponsable avoisinant le zéro charges, dans un écoquartier ce serait vraiment parfait.

La Maison partagée Flammarion
«Nous venons de lancer des travaux d’envergure dans une ancienne maison pour en faire un lieu de vie partagée,» relate Christian Lauvin, président de Loger Jeunes Vaucluse et ancien responsable d’usines en Europe du nord de Lafarge plâtre (devenu Siniat) à la tête d’une structure qui loge actuellement plus de 50 jeunes (27 adultes et 13 petits enfants). « 70% des personnes que nous logeons sont des femmes seules avec enfants, précise Corinne Bourdeau, administratrice au sein de l’association et ancien directeur juridique de Lafarge plâtre. Depuis les années 2000, l’association aura a prêté main forte à plus d’une centaine de personnes.

Une acquisition de la Ville d’Avignon
La maison Flammarion a ainsi été mise à disposition de Loger Jeunes Vaucluse dans le cadre d’un bail à réhabilitation de 32 ans au loyer symbolique de 1€. En contrepartie ? LJV réalise les travaux à sa charge et la Ville récupérera une maison en bon état à l’issue du bail. Les travaux seront réalisés via des artisans locaux employant, eux aussi, des personnes en insertion professionnelle. Au terme des 32 ans ? La Ville pourra récupérer son bien qui aura été entièrement restauré et entretenu tout au long de ces années.

A plusieurs ont est plus forts
Trois associations travaillent ensemble sur ce projet. Habitat alternatif social (Has), conduira l’accompagnement social ; la Mission locale Jeunes Grand Avignon (MLJGA) animera les parcours professionnels ; tandis que Loger Jeunes Vaucluse réhabilite la maison et créé 5 logements individuels dévolus aux 18 à 30 ans, seuls ou en couple avec un ou plusieurs enfants en bas-âge. Le plus important ? Que chacun soit porteur d’un projet de développement personnel. Les personnes aidées restent environ 3 ans, parfois plus, parfois moins «Nous laissons le temps aux personnes de se reconstruire, temporise Christina Lauvin, président de Loger jeunes Vaucluse, mais les personnes ne s’éternisent pas car elles sont encadrées et retrouvent vite leur chemin, ce petit ‘coup à l’étrier’ fonctionne très bien.»

Un ancien squat préempté par la Ville pour une future renaissance

Rompre le cercle infernal  
L’urgence ? «C’est de rompre le cercle infernal : Pas de logement pas de travail, pas de travail pas de logement », s’indigne Christian Lauvin. Et ce sera fait avec La maison Flammarion qui  se trouve aux alentours de la préfecture de Vaucluse site Chabran, à 10 mn à pied du centre historique et à 300m des arrêts de bus, relève Corinne Bourdeau. L’emplacement est important car il doit permettre aux personnes de pouvoir se déplacer par les transports en commun car leurs ressources ne leur permettent pas d’accéder à la voiture. Il faut donc que le lieu d’habitation soit central.» «Le bâtiment est situé sur un terrain de 730m² outre le jardin il comportera un potager partagé, souligne Christian Lauvin. Nous allons créer un accès véhicule par l’impasse Flammarion et un accès piéton avenue de Saint-Jean, à 10mn à pied du centre historique d’Avignon et à 300m des arrêts de bus. Nous assurons le suivi et le gros entretien des logements.»

Qui désigne les futurs habitants et qui les coache ?
Les futurs occupants de la Maison Flammarion sont désignés par la Mission Locale d’Avignon et le SIAO 84 (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation du Vaucluse). HAS accueille les jeunes retenus dans la maison Flammarion –via une convention d’occupation- et assure leur accompagnement social : aide aux démarches diverses ; aide à gérer sa santé et son budget ; installation dans le logement et suivi ; éducation à la vie sociale notamment en animant des actions communes au sein de la maison.  Parallèlement, la Mission Locale prend en charge l’accompagnement pour la recherche et l’inscription aux formations, puis l’obtention d’un emploi.

Une charte de vie communautaire
«Elle sera établie et un encadrement d’animation sera assuré par un service civique, détaille Corinne Bourdeau. L’objectif est de permettre aux jeunes d’atteindre leur pleine autonomie (sociale et professionnelle) en trois ans environ. Cette prise d’autonomie se concrétisera par l’accès à un nouveau logement. Le logement de Flammarion ainsi libéré permet à un nouveau jeune porteur d’un projet de développement personnel de s’y installer.»
Une convention tripartite : Loger Jeunes Vaucluse- Habitat Alternatif Social et la Mission locale Jeunes Grand Avignon définit le mode de fonctionnement du volet social.

Sobriété et performances énergétiques
L’ambition de ces anciens de Siniat ? La sobriété énergétique du bâtiment et ses performances écologiques ainsi, le projet vise le BBC Réno (Bâtiment Basse Consommation Rénovation). Pourquoi ? «Pour réduire autant que possible le reste à charge des jeunes locataires par la réduction des consommations : chauffage, refroidissement et eau chaude sanitaire», précise Christian Lauvin. L’ensemble du bâtiment est à reprendre entièrement : toiture et gros œuvre, menuiseries extérieures et intérieures, isolation, chauffage par pompe à chaleur et panneaux dual (solaire et photovoltaïque), aménagements intérieurs, etc… Les travaux devraient durer environ 9 mois et les premiers occupants arriver au dernier trimestre 2022.

Un projet en avance sur son temps
La maison Flammarion propose 5 logements dont 1T2 de 48m2 en rez-de chaussée  4 T1 bis de 28, 29, 30 et 27 m2 à l’étage dont deux en duplex, ainsi que des locaux communs : pièce de détente, remises et local technique, le tout pour une surface habitable totale de 162m² (surface utile 166m²). Le chauffage –par plancher chauffant- ainsi que le refroidissement du bâti et l’eau chaude sanitaire se font via la pompe à chaleur et l’énergie solaire thermique –grâce à des panneaux dual –panneaux photovoltaïques hybrides- et la récupération de chaleur via les eaux grises. Passerelle et Tapaj interviendront pour les aménagements intérieurs et du jardin. Les acteurs du projets sont l’architecte Bastien Richard et le maître d’œuvre Frédéric Passet pour Loger Jeunes Vaucluse.

Les travaux ont commencé pour une livraison de 5 logements prévue dernier trimestre 2022

Le coût du chantier
Le coût de l’investissement est estimé à 475 000€ TTC, financé en partie par des subventions publiques comme :
L’Etat via la DDT (Direction Départementale des Territoires) auprès de qui l’association a sollicité un PLAI (Prêt locatif aidé d’intégration) et un PLAI adapté ;
Le Grand-Avignon dans le cadre du PLH (Plan Local de l’Habitat) ;
La Région PACA dans le cadre du CRET (Contrats Régionaux d’Équilibre Territorial) ;
Et enfin le Département du Vaucluse dans le cadre du Plan Départemental de l’Habitat (PDH).
Le solde est assuré par un emprunt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, des contributions au titre du mécénat privé que LJV souhaite développer et un soutien de la Fondation Abbé Pierre et les fonds propres de LJV issu des dons et cotisations des adhérents.

Le financement
Le financement du projet est assuré par un ensemble de subventions publiques (Etat, Région, Département, Grand Avignon), d’un prêt bancaire de la Caisse des Dépôts et Consignations et des aides de différentes fondations, la Fondation Abbé Pierre, la Fondation Vinci, la Fondation du Crédit agricole, la Fondation de la Caisse d’Epargne et les dons et cotisations des adhérents et sympathisants de LJV.

Besoin d’un coup de pouce
«Mais ces financements sont loin de couvrir l’ensemble du projet dont le budget s’élève à 475 000 € TTC. Il reste à ce jour 50 000 € TTC à financer pour équilibrer », relate Christian Lauvin. Ainsi, Loger Jeunes Vaucluse recherche un financement participatif de 10 000 € par le biais d’un appel à dons. Si ce montant est atteint il pourra être doublé grâce à l’abondement de Somfy (domotique) via le site des «Petites Pierres». La campagne de 90 jours est d’ores et déjà entamée et devrait se clore se le 9 juin.
Vous souhaitez participer à la campagne de financement ? C’est ici.

Les réalisations de Loger Jeunes Vaucluse
«En 20 ans d’existence, LJV a réhabilité 21 logements locatifs sociaux occupés aujourd’hui par une cinquantaine de jeunes, détaille Christian Lauvin. Parmi ces réalisations, la réhabilitation du petit immeuble intramuros, 41 rue Carreterie à Avignon en 2016-2017 pour y créer 4 studios a reçu le prix 2018 du bâtiment durable de Vaucluse. Deux entreprises d’insertion accompagnent LJV depuis de nombreuses années sur tous les chantiers : Passerelle et Tapaj. Depuis vingt ans, l’accompagnement social assuré par Api Provence ou HAS (Habitat Alternatif Social) a permis à plus d’une centaine de jeunes de reprendre confiance en eux et de développer l’énergie nécessaire à la mise en place de leur projets personnels.»

Première pierre
Les travaux ont été lancés par Christian Lauvin en présence de Cécile Helle maire d’Avignon, Christian Pons président de la fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, Corinne Testut Robert vice-présidente du Conseil départemental de Vaucluse ; Pierre-Roger Gontard adjoint au maire ainsi que les partenaires du projet de réhabilitation.

Le bail à réhabilitation, un outil extraordinaire ignoré les particuliers
«Avignon recèle de nombreux immeubles inoccupés et surtout peu entretenus, constate Corinne Bourdeau. Les propriétaires vivent dedans sans, pour autant, pouvoir y faire des travaux. Or il s’agit d’un capital ! Par le biais du bail à réhabilitation –de 12 ans minimum et au-delà selon le souhait du bailleur -, le propriétaire retrouve un bien rénové. Loué à l’association, certes à un loyer modique –Ils sont souvent égaux à l’APL –Aide personnalisée au logement-, le propriétaire retrouve 12 ans après un bâtiment rénové tout ou en partie et libre de toute occupation. De plus, nous proposons souvent d’accompagner les propriétaires à la réhabilitation de leur propre logement, pour le montage des dossiers destinés à l’Agence nationale pour la réhabilitation de l’habitat (Anah).»

L’association Loger Jeunes Vauclusiens, créée en 2000 compte plus d’une cinquantaine d’adhérents et une dizaine de membres actifs.
Christian Lauvin président de l’association ancien responsable de groupes d’usines en Europe du Nord
et Corinne Bourdeau administratrice et ancien directeur juridique de la société Lafarge devenue Siniat


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Après 2 ans de crise sanitaire et après quelques tiraillements internes, les Amis du circuit d’Avignon Vaucluse (Acav) et Avignon Tourisme ont réussi leur pari : organiser Avignon Motor Passion, ce salon de tout ce qui est mobile (autos, motos, vélos, cyclomoteurs, camions, ambulances, véhicules de pompiers et militaires, tracteurs…). Une édition 2022 qui a attiré plus de 30 000 visiteurs ce week-end au parc des expositions de Châteaublanc.

2 000 véhicules exposés
Une centaine de clubs de passionnés de voitures de prestige et de collection, 350 exposants, des bourses d’échanges de pièces détachées, des ventes de miniatures, mais aussi les 60 ans de la mythique Jaguar type E conduite notamment par Steve Mac Queen, Frank Sinatra, Johnny Halliday ou Françoise Sagan, avec ses 6 cylindres en ligne qui affichaient 265 CV et les 100 ans de ‘L’Amilcar’, une bi-place en aluminium et acier qui avait remporté le Bol d’Or auto en 1922.

Cette édition 2022 d’Avignon Motor Festival a été notamment l’occasion de rendre hommage au ‘Grand Prix d’Avignon’ qui s’est déroulé sur les allées de l’Oulle entre 1989 et 1994. © M.Leroux

Hommage au mythique Groupe B
Hommage également au ‘Grand Prix d’Avignon’ qui s’est déroulé sur les allées de l’Oulle entre 1989 et 1994 avec des Bugatti, Maserati et Gordini. Coup de chapeau aussi aux frères Nougier, créateurs de motos à 4 cylindres, 5 vitesses, réservoir alu ultra-léger. Ils avaient totalisé 4 records du monde et 6 titres de champions de France. Au point d’avoir tapé dans l’œil du constructeur iconique d’Outre-Manche Norton qui leur avait proposé un pont d’or pour s’expatrier à Birmingham, mais ils avaient refusé net. Dernier gros plan du salon, sur les voitures de rallye ‘Groupe B’, des monstres de 600CV à roues motrices. Lancia Delta HF Evolution, Audi Quattro, Peugeot 205 Turbo 16, R 5 Turbo, pilotées par Jean Ragnotti, Michèle Mouton, Ari Vatanen ou Bruno Saby et qui ont marqué les grandes heures du Monte-Carlo ou du tour de Corse entre 1982 et 1986.

Bref, ce salon ‘Motor passion’ d’Avignon, vitrine de l’automobile de prestige a fait le plein de spectateurs. Des amateurs éclairés qui ont avaient des étoiles dans les yeux, face aux véhicules de leur enfance ou de leur papy, 4 CV, Simca 1000, DS ou 2 CV.


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Jeudi 24 mars, à l’occasion de l’événement international La Grande Lessive, les 24 élèves de CE1 de l’école Bouquerie d’Avignon et leur enseignante Laurence Laguitton ont étendu leurs créations format A4 inspirées de visites au musée sur le thème « Ombre(s) portée(s) ».

Tout d’abord, l’observation
Ce projet a commencé par une découverte de la collection d’arts décoratifs du musée Vouland, et de jeux d’ombres et de lumières. Mais où va donc l’ombre du cheval de Louis XIV ? De quelle couleur est-elle ? Pourquoi s’agrandit-elle ? Puis-je la capturer ?

A l’école
A l’école, les élèves ont travaillé sur les sources de lumières, les dimensions des ombres et leurs formes. Puis, les artistes en herbe sont revenus au musée pour revoir les horloges, les commodes, les vases, une théière en porcelaine, la chaise à porteur et Louis XIV sur son cheval. Ils ont imaginé un nouvel environnement pour leur objet préféré, décalé, surprenant, domestique ou patrimonial, les pyramides d’Egypte, la lune, une cuisine, l’Arc de triomphe… sans oublier de dessiner les ombres portées…

Partout dans le monde
Partout dans le monde -plus de 12 millions de personnes y ont déjà participé dans 125 pays et 5 continents-, la « Grande Lessive » imaginée par la plasticienne Joëlle Gonthier a eu lieu : sur des places publiques, dans des jardins, des cours d’école…

L’art se renouvelle
Les parents et les frères et sœurs des élèves sont venus voir cette installation et, au passage, découvrir le bel écrin du musée Vouland et de son jardin…
Cette « Grande Lessive» des CE1 de l’école Bouquerie au musée Vouland inaugure la participation du musée à cette manifestation collective créée en 2006 ouverte à tous. Le fil d’étendage ressortira des réserves à l’automne…
Vidéo à la fin de cette page
MH

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/167/   1/1