17 juillet 2025 |

Ecrit par le 17 juillet 2025

Avignon, Théâtre du Chêne noir, Les chaises de Ionesco balancent un max ! Et encore cet aprèm…

Il fait très froid dans les rues d’Avignon mais cela n’a pas, comme d’habitude, empêché les amoureux de théâtre de se rendre au Chêne noir. Nous avons tous fait docilement la queue leu leu pour présenter notre pass sanitaire alors que cet après-midi se tenait la manifestation des anti-pass.

L’absurde ? Il est déjà chez nous
La Police avait entièrement bouclé Avignon et les voitures ne savaient plus par où se faufiler pour atteindre le centre, ni même comment s’échapper des culs de sac interminables de la ville aux mille sens interdits. Alors voitures et passants, chacun dans son monde, les uns à l’intérieur, les autres à l’extérieur des remparts, tournaient comme autant de poissons rouges dans des bocaux voisins. Ionesco se serait bien marré.

Le théâtre de l’absurbe
Derrière moi, dans la file, un homme glisse à la femme qui l’accompagne qu’il n’apprécie que modérément Ionesco. Il a déjà vu par ailleurs la cantatrice chauve, bof ; le Rhinocéros ? Un poil mieux, Les chaises… On verra… Les textes de l’auteur n’ont pas l’air de le stimuler plus que ça, alors Les chaises ? On attend de voir.

Au Chêne noir
Pour l’heure Julien Gélas discute avec Anna à l’entrée, tandis que Gérard, déchiffre chaque visage masqué qui passe avant de conquérir la salle du bas où se tiendront, dans quelques minutes, Les chaises de Ionesco. Ionesco ? Il fait partie de ces auteurs qui démontrent l’absurde, un peu comme son aîné, anglais, Charlie Chaplin, mais dans un tout autre registre : minimaliste, insolite, oserai-je dire presque incompréhensible ?

Guillaume Lanson ‘Mon chou’ et Alice-Maïa Lefebvre ‘ ‘Sémiramis’ Les chaises de Ionesco copyright Mireille Hurlin

Étrange concordance
Une femme s’installe à côté de moi, diserte. C’est ce que j’adore au théâtre, tout le monde se parle avec le plus grand naturel, heureux de festoyer de la pensée d’un auteur. Elle a reçu la newsletter du Théâtre du Chêne noir qui proposait des pièces à 10€. Elle a sauté sur l’occasion et en a pris trois mais n’a pas osé en prendre plus parce que son papa, 96 ans, connaît pas mal de bas, au creux de son Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) à 300 km de là. Comme une pile, il semble manquer d’énergie, s’étendre, parfois, dans une douce léthargie et, alors que la fin semble proche, se ranimer et sourire à nouveau à la vie. Alors elle est tout le temps dans l’incertitude. En fait, sans un mot plus haut que l’autre, elle souffre beaucoup, derrière son masque, mais personne n’en sait rien. Sauf moi, ce soir.

L’histoire ?
Deux vieux, à l’aube de leurs morts, vivent dans une maison dégradée dont les flancs sont battus par la mer. Lui, qui a vécu sans ambition, a préparé toute sa vie un message. Elle le couvre de toute son attention. Il est le seul rempart à sa perte de repères, celui qu’elle révère, qu’elle magnifie, peut-être plus que de raison. Lui a convoqué tous leurs amis pour leur délivrer un message qui sera d’ailleurs lu par un orateur, mais avant tout cela, ils sont plein de tendresse l’un pour l’autre.

Formidables comédiens
J’adore, quand ils existent, les décors. Comme quand, tout petits, les mioches que nous étions regardaient émerveillés ‘Au théâtre ce soir’ à la TV. C’est ce qu’on fait dans les banlieues tristes et grises quand on n’habite pas Avignon. Je fonds pour les masques des comédiens, leurs accoutrements qui résonnent complètement dans ma mémoire lorsque, au fin fond de la campagne, on rencontrait exactement ces mêmes petits vieux.

Copyright Mireille Hurlin

Ionesco nous met au pied du mur
Ionesco nous met en face de ses propres réalités : Pour qui existe-t-on, comment sommes-nous perçus par ces autres et cela a-t-il un lien avec la réalité ? Également qui sommes-nous, que représentons-nous pour les autres ? Qui sommes-nous pour ceux qui nous aiment, qui espèrent de nous ? Sommes-nous capables de penser, d’accompagner et d’aimer les autres jusqu’à leur fin ? Que reste-t-il de nos existences ? Les vieux ont-ils le droit d’exister ? La mémoire des défunts est-elle souhaitée par les vivants ? La vie n’est-elle que vacuité ?

Que vous dire ?
Cette belle rencontre avec Eugène Ionesco, on la doit à la Compagnie des passeurs, en particulier aux comédiens Guillaume Lanson et Alice-Maïa Lefebvre qui portent la pièce très haut, dépassant la simple pitrerie pour plonger le public, venu très nombreux, dans les méandres de l’âme humaine. Enfin, c’est Renaud Gillier, l’orateur, -et aussi metteur en scène- qui porte l’estocade de ce drame humain avec une gestuelle très réussie. On vit cette magie de voir s’incarner un texte, au premier abord, totalement abscons, qui se révèle, par le jeu des acteurs, fin, dramatique, flamboyant de sens. Une belle coproduction de la Compagnie des passeurs avec le Théâtre du Chêne noir.  

Après…
Il est 21h passées lorsque nous quittons le théâtre. La plupart des restaurants sont fermés ou vides. Ça n’est pas nouveau et ça n’est pas bon signe. Les propos de ma voisine résonnent. Son papa a 96 ans et sa maman pas loin, pile l’âge des petits vieux de Ionesco (elle l’appelle mon chou et lui la nomme Sémiramis). Lui finit sa vie comme une bougie qui s’éteint et elle, atteinte de la maladie d’Alzheimer, perd tous ses repères, tout comme Sémiramis. Nous ? Nous venons de rire et d’applaudir l’indicible, notre propre décrépitude. Mais pour l’heure nous reprenons la voiture. Dans la nuit, sur le parking de la rue Martin Luther King à Avignon, des dames dans des vans vendent leur charme. Au creux du pare-brise avant, des lumières allumées ou éteintes rythment la fréquentation. Une silhouette massive s’avance doucement, respectueusement de la vitre avant. Dehors, en hiver et dans la nuit, il fait froid et l’humanité cherche du réconfort.

Les infos pratiques
Les chaises d’Eugène Ionesco. Théâtre du Chêne noir. 8 bis, Sainte Catherine à Avignon. Aujourd’hui encore 16 janvier à 16h. de 13€ à 19€. 04 90 86 74 87 et www.chenenoir.fr

Guillaume Lanson, l’orateur et metteur en scène Copyright Mireille Hurlin

Avignon, Théâtre du Chêne noir, Les chaises de Ionesco balancent un max ! Et encore cet aprèm…

«2022 sera une année stratégique pour le Min» prévient Cécile Helle, maire d’Avignon, notamment sous l’impulsion de la nouvelle directrice du Smina –structure accompagnante du Min- Laëtitia Vinuesa. Objectif : Redonner de l’élan, une nouvelle dimension et plus d’ouverture à la structure née dans les années 1960.

L’ambition de Cécile Helle ? «Faire du Min (Marché d’intérêt national) un acteur majeur de l’économie parce qu’il est à la fois connu depuis des lustres pour son carreau où, dès 3 h du mat’ on négocie le prix des fruits et légumes «mais finalement assez mal connu des acteurs institutionnels et économiques et du grand public. Pourtant sa situation géographique est idéale, remarque Cécile Helle, à la fois proche des Remparts (2 km), et des principaux axes routiers.»

Feuille de route
Mais le plus important ? C’est incontestablement l’arrivée de Laëtitia Vinuesa repérée pour la qualité de son travail au Grand Avignon où elle était en charge de l’Économie sociale et solidaire puis directrice du développement économique et touristique. Ce qu’elle s’emploiera à faire ? «Positionner le Min comme un acteur économique majeur de l’agriculture et particulièrement de la transformation agroalimentaire. Elle aura en charge de promouvoir la structure au-delà du territoire et de renforcer sa lisibilité auprès des Avignonnais. Et à l’intérieur même de la structure ? De renforcer l’animation des entreprises, l’information et la synergie entre-elles tout en développant les services dont elles ont besoin. » Une mission qu’elle mènera avec onze personnes.

Sous son impulsion
Laëtitia Vinuesa aura également pour tâche de donner plus de faste au Carreau, à accompagner à la transition du Min notamment en s’attaquant à l’amélioration de la collecte et des solutions de traitement des déchets du site -50 tonnes par an- en mettant en place des composteurs, en travaillant sur les sources d’énergies renouvelables, l’installation de bornes électriques pour les véhicules, la mise en place du photovoltaïque et travailler sur l’enjeu de la logistique urbaine durable –acheminer dans les meilleures conditions les flux de marchandises entrants et sortants dans la ville-.

Eric Deshayes (Pôle emploi), Christian Rocci (agriculture), élus au Conseil d’administration du Min, Cécile Helle, présidente et Laëtitia Vinuesa, directrice du Min : Redonner de l’éclat au MIN

Un CV bien rempli
Laëtitia Vinuesa est née à Cherbourg en 1979 (43 ans). Elle est diplômée en Sciences économiques et gestion –management des organisations. Elle a été chargée de mission en accompagnement à la création et au développement d’entreprises et au financement de projets dans une plateforme d’initiatives locales à Draguignan où elle a ensuite rejoint le Pôle de compétitivité Trimatec (chimie verte), avant de prendre les responsabilités de Chargée de mission développement économique et emploi à la Maison de l’emploi du Sud Vaucluse. Durant 10 ans elle a été successivement chargée, au Grand Avignon, de l’Économie sociale et solidaire puis directrice du développement économique et touristique.

L’agroalimentaire toujours
Près de 97% des 25,5 hectares sur lesquels s’étend le Min sont utilisés mais voici qu’une entreprise de logistique, anciennement situé au bâtiment W, laisse sa place, il y a 3 ans, libérant 1600m2, dorénavant, entièrement réhabilités. La Ville y a, alors, conçu des laboratoires de transformation proposés aux entrepreneurs pour y développer des entreprises. 600m2 sont d’ailleurs disponibles à la location.

Le Min en chiffres
Le Marché d’intérêt national c’est plus de 238,5M€ de chiffre d’affaires, et une marge bénéficiaire de 450 000€ (hors crise sanitaire) «C’est un des équipements de la ville qui rapporte», souligne Cécile Helle. 100 000 m2 de surface construite. 2 100 véhicules par jour. 1 356 emplois. 300 places de parking. 135 entreprises. Une emprise foncière de 25,5 hectares idéalement située. Une zone d’approvisionnement des produits du monde entier, des expéditions en Europe et au Moyen-Orient et une distribution dans 15 départements. Dans le détail ? La structure propose 32 000m2 de bâtiments à usage commercial, artisanal ou  industriel, 57 000 m2 de terrains loués et 8 500m2 de bureaux en location, 6 salles de réunion, un restaurant et une brasserie ainsi que deux crèches d’entreprises ‘Lei Minots’ de 40 enfants de zéro à 6 ans, de 6h du matin à 19h30, et ‘L’Esquirou’. Le Min accueille également un point La Poste et un poids public permettant la pesée jusqu’à 50 tonnes. « Le Min d’Avignon se place, au niveau national, à la 2e place en termes de surface construite, et à la 4e place en superficie », souligne Cécile  Helle.

Historique
Le Min a été implanté dans les années 1960 et fait partie des 18 marchés d’intérêt national du marché de gros en France conçu pour simplifier les circuits de distribution et sécuriser l’approvisionnement des villes en produits alimentaires et des plateformes logistiques de distribution alimentaire. Sa structure accompagnante est la Smina (Société du marché d’intérêt national d’Avignon à Avignon). A l’origine ? Il est né du déplacement d’un marché de centre-ville en rase campagne, il y a 62 ans pour devenir le ‘marché-gare’ et se structurait, alors, au creux de 4 000 m2 de bâtiments accueillant 500 producteurs locaux de fruits et légumes principalement transportés par rail. La réfrigération des denrées, le développement du transport routier, et la création des GMS (grandes et moyennes surfaces) ont changé les modes de consommation mettant à mal l’activité commerciale des producteurs, vidant peu à peu les entrepôts et amenant la structure à la location de ses locaux et l’émergence de bureaux. L’arrivée de Métro et Promocash a contribué à doper la fréquentation du site avec 10 000 nouveaux clients attirés par l’alimentaire assurait Didier Auzet, directeur du Min en juillet 2010, lors du 50e anniversaire de la structure*. Le MIN est classé, depuis 2013, en Zone de sécurité prioritaire (ZSP).
(*Source : Actualité des entreprises publiques locales de juillet 2010.)

Cuisine centrale et aspect social
Le Min accueille la cuisine centrale délivrant les repas des scolaires, des centres de loisirs, des restaurants pour personnes âgées… Installée sur 500m2, la Cuisine centrale conçoit entre 4 000 et 5 000 repas par jour, soit 540 000 repas scolaires annuels pour les 36 cantines de la ville. La structure travaille avec la légumerie sociale et solidaire ‘Les jardins de Solène’ à Pernes-les-Fontaines et est passée aux récipients en inox, éradiquant l’utilisation du plastique. Enfin, Le Min héberge à loyer réduit 2 entreprises d’insertion par le travail et un centre d’insertion : ‘Les jardins de la Méditerranée’ qui lutte contre le gaspillage alimentaire, propose l’accompagnement et l’insertion professionnelle ainsi que l’approvisionnement du réseau national de l’aide alimentaire. En 2020, les Jardins de la Méditerranée ont collecté 1 934 tonnes de fruits et légumes et en ont distribué 1 580.

Ils ont dit

Cécile Helle

Cécile Helle, maire d’Avignon
«Le Min est une vraie zone économique essentielle accueillant également du tertiaire avec la présence de banques, assurances ainsi que le siège départemental de la Région Sud Alpes-Provence-Côte d’Azur, les entreprises de distribution Métro et Promocash. La structure est aussi pourvoyeuse de denrées à destination des marchands forains. Nous allons pousser l’accueil des entreprises de transformation de produits issus de l’agriculture locale ou de la nature. Nous avons procédé à une gratuité des loyers pour les entreprises, notamment dans le secteur de l’événementiel comme les traiteurs. Cela a représenté un engagement de plus de 150 000€, par an, pour le Min.»

Laëtitia Vinuesa

Laëtitia Vinuesa, directrice du Smina
«J’ai débuté ma carrière avec l’accompagnement de porteur de projets puis de leur développement et financement pour, ensuite, évoluer vers le management et les projets territoriaux. Le site du Min a de belles perspectives en vue. Nous mènerons des actions de promotion et de communication ; faire rayonner le Min et tisser des liens avec les acteurs du territoire, comme les autres Mi et la Région. Nous ferons aussi se rencontrer les entreprises de la structure ce qui pourrait initier de futures collaborations et synergies lors de petits déjeuners et after-work, également des temps de visites des entreprises. Ce qui nous tient à cœur ? Accompagner le Min dans sa transition : collecte des déchets, sources d’énergies renouvelables et la logistique urbaine durable…»

Christian Rocci

Christian Rocci, conseiller municipal chargé de l’agriculture, administrateur du Smina
«Si le carreau n’est pas à l’image de ce qu’il était il y a des années, il reste important et continue de vivre aujourd’hui avec une vingtaine de producteurs et presque autant d’acheteurs. Nous essaierons de lui donner plus de faste. Nous aurons besoin de communiquer sur les activités du Min qui ne sont pas connues à l’extérieur et sur son orientation écologique. Il nous faut être ambitieux.»

Un parcours de développement
Ce que la Ville veut impulser ? Un parcours de développement des entreprises avec Créativa -structure du Grand Avignon-, la pépinière de la Barbière -bientôt relocalisée aux Grands cyprès-, le Village des métiers, l’Hôtel d’entreprises et le Min, tous organes de la Ville. Mis bout à bout ces maillons sont capables de fournir aux entreprises sorties des pépinières, tous les moyens pour s’installer, suivant la nature de leurs projets, sur notre territoire tout en restant accompagnées par des structures publiques.


Avignon, Théâtre du Chêne noir, Les chaises de Ionesco balancent un max ! Et encore cet aprèm…

Les travaux de restauration du palais des papes viennent d’avoir les honneurs du journal télévisé d’hier soir de TF1. Dans un reportage de 3 minutes diffusé dans sa rubrique ‘Grand format’, la première chaîne d’Europe a présenté ce chantier débuté au printemps 2020 par le Conseil départemental de Vaucluse. L’opération, d’un montant de 5,82M€, est mené en deux tranches. Elle comprend notamment la sécurisation des merlons de la chapelle Benoît XII (déjà réalisée) ainsi que la restauration de la tour de la Campane et celle de l’aile des Familiers.
Il restera, à partir de 2023, à mener la seconde étape de la restauration du palais des papes, celle consacrée à la chapelle pontificale Benoit XII. Autant d’opérations vitales pour redonner tout son lustre au plus grand palais gothique du monde, classé aux Monuments Historiques depuis 1840 ainsi qu’au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995.

Cliquer sur l’image pour lancer le reportage de TF1.

Avignon, Théâtre du Chêne noir, Les chaises de Ionesco balancent un max ! Et encore cet aprèm…

Mardi 1er mars Jean-Louis Etienne médecin explorateur, Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste et Jean Moreau Président-fondateur de Phénix débatteront du Courage. Une initiative du Réseau Entreprendre Rhône-Durance emmenée par Marie-Laure Baron pour trois temps forts : des parcours d’échanges en journée, un débat avec les trois conférenciers en soirée et un buffet dînatoire. Ça se passe au Palais des papes d’Avignon.

‘Cultive ta boîte’, c’est le nom de la manifestation. Le ticket d’entrée, entièrement remboursé en cas d’annulation est de 42€ s’il est anticipé sur Internet, sinon il sera de 52€. 700 personnes sont attendues. Si le grand public y est convié, la grande majorité de l’assistance sera composée de chefs d’entreprise, de présidents de réseaux, d’élus et représentants institutionnels. Ça se passera mardi 1er mars 2022 de 15h à 23h, au Palais des papes d’Avignon. Inscription ici.

Cultive ta boîte c’est quoi ?
C’est la suite logique de ‘Bouge ta boîte’ qui avait réuni, le 10 avril 2018, 400 chefs d’entreprise de la région pour appréhender l’entrepreneuriat de façon aussi ludique qu’intelligente. Le réseau entreprendre Rhône-Durance avait alors convié Edgar Morin sociologue et philosophe et Guillaume Gibault, président-fondateur du Slip français à un débat animé à Eric Fimbel, chercheur en sciences de l’action. 4 ans plus tard Marie-Laure Baron, à la tête du réseau, récidive même si elle remet le couvert pour la 3e fois puisque la manifestation était déjà entièrement ficelée avant que le confinement ne soit décrété pour cause de Covid-19, en mars 2020, à quelques jours seulement de la manifestation puis reportée à nouveau en 2021. Elle en est sûre, cette fois-ci sera la bonne, confortée en cela par les 500 abonnés du réseau sur linkedIn qui ont prévu de venir.

A plusieurs on est plus forts
En amont de cette grande rencontre, Marie-Laure Baron organise, le 3 février prochain, un grand déjeuner avec les présidents de 27 réseaux de chefs d’entreprise du grand Vaucluse, histoire de faire connaissance, de se compter -«le nombre de membres à nous tous doit être considérable» remarque Marie-Laure Baron- de se raconter, et, surtout, de créer une union pour gagner en visibilité et développer des actions capables de dynamiser les territoires. Les sujets abordés lors du déjeuner ? Explorer ensemble comment mettre en valeur les différents réseaux lors du cocktail dînatoire du 1er mars.»

Marie-Laure Baron, présidente du réseau Entreprendre Rhône-Durance

Une autre idée a germé
Mais une autre idée a déjà germé : «Je connais des réseaux du Rhône, de la Bretagne qui se sont fédérés et ça marche du tonnerre ! Pas de guerre d’égos mais de l’énergie pour entreprendre ! Si l’on reste chacun de son côté on n’y arrivera pas. En revanche si nous travaillons ensemble sur des thématiques de fond, nous pourrons soulever des montagnes. L’essentiel est de se retrouver au lieu de seulement se croiser. Contrairement à ce que l’on pourrait penser le webinaire nous éloigne les uns des autres et freine les initiatives parce que c’est lorsque l’on est près les uns des autres que l’énergie, l’enthousiasme se révèlent, il se passe alors plus de choses : l’envie de faire émerge ce qui n’est pas vrai lorsque chacun est derrière son écran. Se rassembler c’est aussi voir plus grand, peser sur les décisions qui sont prises sur notre territoire. Nous voulons être plus représentatifs devant les mairies, les communautés de communes, le Conseil départemental… Nous pourrions porter une voix, être entendus dans nos demandes et face à ce que l’on nous impose parfois. Ça n’est pas de la révolte mais de la construction.»

Le clou de la manifestation ?
Il aura lieu en soirée, lors du débat, officialisant la rencontre de trois personnalités hors du commun dont Cynthia Fleury sur le thème ‘Reconquérir le courage’. Sa recherche porte sur les outils de la régulation démocratique. Elle est notamment l’auteure de la ‘Fin du courage’ (paru chez Fayard en 2010), ‘Les irremplaçables’ (paru en 2015 chez Fayard)…

Jean-Louis Etienne, interviendra sur ‘Le courage de l’autonomie’. Docteur en médecine et explorateur au parcours singulier puisqu’il commença sa carrière comme tourneur-fraiseur avant d’entamer ses études de médecine. Il a fait plusieurs fois le tour du monde et est particulièrement connu pour ses explorations des pôles nord et sud. L’infatigable défenseur de la planète prépare depuis plusieurs années une mission inédite d’exploration de l’océan Austral, au pôle sud.

Jean Moreau abordera ‘Le courage d’une quête de sens ’Co-fondateur en 2014 de Phenix, entreprise solidaire d’utilité sociale, il est précurseur de la lutte contre le gaspillage et s’inscrit dans un monde plus durable. Il fait partie de ‘The galion project’ dont le but est de changer le monde grâce à l’innovation disruptive.

Le réseau Entreprendre Rhône Durance et ses partenaires fin prêts pour accueillir 700 invités lors de ‘Cultive ta boîte’ mardi 1er mars au Palais des papes. De gauche à droite Carole Leleu, Jérémy Mutschler, Marie-Laure Baron, Jean-Marc Mielle, Emmanuelle Robert, Laurent Danset, Jérôme Antonin, Brigitte Borel, Yves Lesconnec et Lionel Blanck.

Les infos pratiques
‘Le courage’, dans le cadre de ‘Cultive ta boîte’ initié par le Réseau-Entreprendre Rhône-Durance avec Jean-Louis Etienne médecin explorateur ; Cynthia Fleury philosophe et psychanalyste ; et Jean Moreau Président-fondateur de Phénix. Mardi 1er mars 2022, au palais des papes à Avignon de 15h à 23h. Tout le programme ici. Inscription ici.

A l’ordre du jour
A l’ordre de ce thème 2022 : ‘Cultive le courage’ : comment faire germer une vision, la cultiver et la transformer en réalité. ‘La création d’entreprise est probablement l’une des formes les plus élaborées des dernières grandes aventures modernes’ avait glissé Bernard Maître, capital risqueur dans Les business de la nouvelle économie. «Pour le chef d’entreprise, le courage ne se définit pas par l’absence de peur, analyse Marie-Laure Baron, mais bien par sa capacité à faire des choix pertinents et éclairés ; savoir renoncer et changer d’angle d’approche, parfois ; garder sa passion comme fil rouge, toujours.»

Les temps forts
Il y en a trois : les parcours d’échanges de 15h à 19h à l’espace Jeanne Laurent ; La conférence-débat de 19h à 21h, en salle du Conclave et le buffet dînatoire, en salle du grand Tinel, avec les partenaires et réseaux, de 21h à 23h.

5 parcours d’échange
De 15h à 19h, 5 parcours d’échanges sont proposés. Ce sont des tables rondes composées d’un expert et d’un ou plusieurs témoins venus échanger sur des sujets précis. Chaque table annonce, au moyen d’un drapeau posé en son centre, le sujet abordé. Les personnes intéressées sont invitées à s’y asseoir, à écouter, à participer, puis peuvent à tout moment quitter la table pour en aborder une autre et prendre, ainsi, connaissance des 4 autres sujets proposés.

Les sujets abordés

Cultive ta team : ‘J’ai eu le courage de créer une équipe atypique’ et ‘J’ai eu le courage de partager le pouvoir’ ;
Cultive ton chiffre : ‘J’ai eu le courage de me lancer dans une croissance’ et ‘j’ai eu le courage d’arrêter de croître et j’ai remis en question la croissance à tout prix’ ;
Cultive ton image : ‘J’ai eu le courage de défendre mes valeurs’ et ‘J’ai eu le courage d’affronter les idées reçues et de casser les codes’ ;
Cultive ta vie : ‘J’ai eu le courage de changer de vie’ et ‘j’ai eu le courage de rebondir après un échec’ ;
Cultive ton territoire : ‘J’ai eu le courage de faire vivre mon territoire’.

Le Réseau Entreprendre Rhône-Durance
Le réseau Entreprendre maille le monde de 15 000 chefs d’entreprise aux parcours et success stories différents. Leur crédo ? Le partage d’expérience pour la réussite des petites et moyennes entreprises. L’objectif du réseau ? Créer des emplois en cultivant le potentiel des entrepreneurs, développer les projets et échanger de pair à pair. Créé en 2003, le réseau entreprendre Rhône-Durance accueille 90 entrepreneurs en activité. Sa mission : valider, financer et accompagner pendant 3 ans, des projets de PME créant au moins 5 emplois à trois ans.

Les partenaires
Pour mettre au jour cette manifestation 100 000€ ont été nécessaires, en plus d’un nombre colossal d’heures d’entretiens, de réunions, le tout accompagné d’un solide lobbying pour lever les fonds et sortir de la torpeur d’une pandémie attachée à ses changements de protocoles. Mais ça y est c’est fait ! Et en cas de retournement de situation les places, comme la fois précédente, seront intégralement remboursées.

Les partenaires officiels
Alizé bâtiment ; BMW ; CIC ; Greta – Centre de formation des apprentis ; Lycée Aubanel ; Optima concept et Proman.

Ils ont dit

Lionel Blanck, concessionnaire Foch automobiles BMW et Mini
«Notre métier est d’être très présent sur le territoire, avec la pandémie nous avons dû nous remettre en cause. Également nous portons les mêmes valeurs que le Réseau entreprendre. Le 1er mars sera l’occasion d’écouter, puis de se poser pour assimiler et ensuite mettre en œuvre, expérimenter de nouvelles façons de faire. En 2021, nous nous sommes placés sur la première marche du podium en tant que marque premium pour les entreprises.»

Lionel Blanck, Foch automobiles

Jérôme Antonin, Optima concept informatique
«Je suis à la tête d’une entreprise d’informatique Optima concept, originaire d’Avignon je ne peux pas manquer une telle manifestation. J’ai participé à l’évènement Bouge ta boite en avril 2018 avec beaucoup d’intérêt, je n’aurais pas voulu manquer cette deuxième édition. Être sponsor aujourd’hui réclame un énorme effort, car nous n’avons pas une envergure nationale, cependant nous marquons notre présence parce que nous partageons les mêmes valeurs, dont celle de contribuer à construire l’économie territoriale.»

Jérôme Antonin, Optima Concept informatique

Yves Lesconnec, directeur régional de la banque CIC
«Depuis 15 ans j’accompagne au mieux les chefs d’entreprise depuis la création, jusqu’à la cession, en passant par le développement de leur entreprise. Nous sommes partenaires au niveau national, régional et local du Réseau Entreprendre. Nous soutenons en tant que banquier certains lauréats et candidats avant que ceux-ci ne passent en comité de décision. Nous soutenons la manifestation et par là, soulignons le travail du Comité de pilotage que nous félicitons pour l’organisation de cet événement majeur. Nous nous devions également d’être là pour soutenir l’entrepreneuriat. Plus personnellement, j’ai eu le bonheur de tirer des bords sur l’ancien bateau de Jean-Louis Etienne l’Antarctica, il y a 10 ans. J’avais pu alors m’entretenir avec le célèbre explorateur et prendrai tout autant de plaisir à le faire à nouveau. Le CIC avait accompagné la première édition de ‘Bouge ta boîte’ ainsi, nous tiendrons un stand à l’espace Jeanne Laurent pour cette nouvelle édition. J’animerai un des ateliers, dans le cadre des parcours d’échange, sur la croissance externe de l’entreprise.»

Yves Lesconnec, directeur régional CIC

Emmanuelle Robert, directrice opérationnelle du Greta-CFA de Vaucluse
«Nous sommes un établissement public au service des entreprises depuis plus de 50 ans et venons d’intégrer la mission de l’apprentissage. Nous nous rapprochons des entreprises afin de faire le point sur les besoins de celles-ci, mettant à disposition nos plateaux techniques et ateliers pédagogiques aux 44 établissements qui maillent l’Académie d’Aix-Marseille. Nous sommes heureux de participer à cet événement qui réunit les acteurs économiques du territoire.»

Emmanuelle Robert directrice opérationnelle Greta-CFA

Jean-Marc Mielle, directeur-délégué du Lycée Théodore Aubanel
«Je suis en charge de l’enseignement supérieur de la voie classique et apprentissage. L’établissement accueille 650 étudiants et apprentis dans les domaines de l’informatique, de la comptabilité, de la gestion, de la communication, du commerce et du tourisme. Nous formons, souvent en partenariat avec le Greta, les futurs collaborateurs du territoire. Il est évident que nous participerions à cet événement rassemblant la majeure partie des entrepreneurs de Vaucluse. Il est aussi important d’appréhender cette nouvelle ère où le grand public s’intéresse et s’associe très facilement aux chefs d’entreprise. Avant t’intégrer la fonction publique en devenant enseignant, j’ai été moi-même chef d’entreprise et conservé cette appétence pour l’entrepreneuriat en devenant membre du Comité de pilotage du Réseau Entreprendre. Avec cet événement nous associons fonction publique et agilité en y incluant le Greta et le réseau entreprendre ce qui est essentiel pour l’avenir.»

Jean-Marc Mielle, directeur-délégué du Lycée Théodore Aubanel

Laurent Danset, Alizé
«Je suis membre du Réseau et dirige plusieurs entreprises, deux sociétés dans le bâtiment, une dans l’agroalimentaire. Je fais également parti du Comité de pilotage. Cette manifestation me tient à cœur et, bien que mes sociétés soient en développement et qu’être partenaire représente un effort financier, il était important d’y participer, poursuivant ainsi notre engagement de chef d’entreprise en réseau. Le réseau entreprendre est le plus important de Vaucluse et avec, ‘Cultive ta boîte’, mettra en présence le plus grand nombre d’entrepreneurs du Vaucluse et limitrophe avec des conférenciers de grande qualité.»

Laurent Danset, Alizé

Les sponsors
@xens ; @Tos radiocom ; A.I.M Events ; Aluvaison ; Audi Avignon ; AJR Conseil ; Avignon Tourisme ; Cafés richard ; Chocolaterie Castelain ; CIT Formation; Ecap ; Grand Avignon ; Granier assurances ; IFC ; J.Causse & associés ; Le Confidentiel ; Indigo Night ; Michel Simond ; Moscatelli ; RH Performances ; Signarama by Horaô ; La Mirande ; Talenz Arès ; Technical industrie et Vaucluse Provence attractivité.

Les réseaux invités
Association Parc d’Activités ; Avignon-Courtine ; Association Pôle d’Activités Fontcouverte ; BNI ; Business Club Villeneuve/Les Angles ; Carpensud ; CENOV ; CEPV ; CJD Avignon ; Entrepreneurs du Grand Avignon ; C8 ; Entrepreneurs des Sorgues ; Femmes Chefs d’Entreprises Forces Cadres ; French Tech Grande Provence ; Haut Les Filles ; Jeune Chambre Economique du Grand Avignon ; Réseau Initiative ; Luberon et Sorgues Entreprendre ; MEGA ; Mucaplis ; Orange Sud Entreprendre ; Quartier d’affaires ; Cap Affaires ; Association Agroparc ; Vaucluse Pro Numérique.

Réseau Entreprendre Rhône-Durance. 46, cours jean Jaurès. BP 70 158. Avignon. www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance/ et www.rhone-durance@reseau-entreprendre.org Marie-Laure Baron présidente 04 90 86 45 59 mlbaron@reseau-entreprendre.org et Brigitte Borel directrice 04 90 86 45 59 bborel@reseau-entreprendre.org.


Avignon, Théâtre du Chêne noir, Les chaises de Ionesco balancent un max ! Et encore cet aprèm…

Après avoir été reportée puis annulée l’an dernier, l’édition 2022 de Cheval passion, 36e du nom, se déroulera donc au Parc des Exposition entre le 19 et le 23 janvier prochains. Comme tous « Les salons, foires, zoos et parcs d’attraction », cet évènement est maintenu mais la jauge sera limitée à 2 000 places en intérieur pour ‘Les crinières d’or’. Le pass vaccinal sera exigé à l’entrée, tout comme le port du masque, et les gestes barrières hautement recommandés. Sans oublier deux sens de circulation pour les flux de spectateurs, histoire d’éviter la propagation du virus. Plus de restauration debout ni de buvette. Voilà pour les règles.
Place au programme. En amont, samedi 15 janvier, au parc de l’Abbaye à Saint-Ruf, une série de baptêmes en poney et de déambulations de chevaux Camargue sont prévus entre 10 et 16h. Au Parc des Expositions d’Avignon-sud, plus d’un millier de chevaux sont attendus pendant 5 jours, 800 éleveurs et les organisateurs l’espèrent, 90 000 visiteurs.

6,5M€ de retombées économiques
« On continue, on résiste et on se réjouit que cette manifestation ait lieu » se félicite la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni, par ailleurs cavalière émérite. « Cheval Passion, ce sont 6,5M€ de retombées économiques et transversales sur les plans culturel, sportif, éducatif, touristique, qui illustrent l’attractivité de notre département et attirent des visiteurs du monde entier. En cette période de morosité et de crise sanitaire, on a tous envie d’évasion, de rêve, de magie, ce qui est justement le thème de cette 36ème édition. »
Deuxième évènement populaire du département après le Festival d’Avignon, Cheval Passion accueillera 250 exposants de cette filière équestre. Aliments pour chevaux, produits vétérinaires, phytothérapie, bottes, selles, vans, boxes. Mais aussi professionnels de l’enseignement, de la formation, de la pédagogie auprès des écoliers, collégiens et lycéens pour des activités aussi différentes que l’élevage, la maréchalerie ou le travail en centres équestres et poney-clubs.
Le 5e Challenge de l’innovation récompensera des produits et initiatives qui concourent à faire progresser la filière comme l’avaient été en 2020 un équipement qui privilégie la sécurité et le confort du cavalier, un boîtier connecté aux clôtures électriques pour en éloigner les chevaux ou encore des plantes bio pour soulager les juments.

Une manifestation éco-responsable
Dominique Méjean, la directrice de Cheval Passion a insisté sur l’éco-responsabilité de ce salon. « Nous privilégions le développement durable en recyclant le fumier ou le sable (3 000 tonnes) utilisé et nous achetons, en circuit court, le foin (40 tonnes) produit par les paysans de Montfavet ».
Côté spectacle, Maurice Galle et son fils Fabien, les producteurs des Crinières d’or insistent sur la créativité de ces spectacles qui allient tradition française, dressage et voltige de haut niveau avec la garde républicaine, Caroline Osmont-Patino, cavalière franco-colombienne de renom, Laurent Douziech, voltigeur professionnel, Benoît Soumille à cheval sur 6 chevaux, Gari Zoher éleveur et complice de chevaux lusitaniens dans le Gard ou encore Renaud Vinuesa qui met en scène le travail des gardians avec des chevaux blancs camarguais.
Nombre de démonstrations sont également prévues : western et tri de bétail. Un table ronde (le jeudi 20 après-midi) sur le statut des artistes équestres en France, le 16e MISEC (Marché international de spectacle equestre de création) – le 21 au matin – réservé aux organisateurs de spectacles et artistes pour valoriser le travail des chevaux, dresseurs, cavaliers et chorégraphes.

Graines d’artistes
Et, comme 20% des spectateurs de Cheval Passion depuis sa création en 1986, sont des jeunes, Maurice Galle a eu l’idée, avec la direction académique de Vaucluse et le rectorat, de rapprocher les enfants des écoles et le cheval avec ‘Graines d’artistes’. Une façon de faciliter l’accès de tous les enfants, même ceux qui ne font pas d’équitation le mercredi, au monde équestre. En travaillant ensemble, professeurs et élèves sur la création d’un numéro, d’une scénographie et d’un décor, lors de l’année scolaire 2019-2020, ils ont mis au point un spectacle qui sera présenté lors de Passion-Poney le 20 janvier. Façon de promouvoir la culture équestre et de se projeter dans l’avenir avec une nouvelle génération, les enfants des quartiers et de construire avec eux un projet artistique autour d’un élément majeur de notre patrimoine vivant, le cheval.

Contacts : www.cheval-passion.com
officetourisme@avignon-tourisme.com

Billets entrée du salon :
. 13€ : enfants moins de 12 ans et groupes à partir de 10 personnes
. 16€ : tarif plein
Accès aux Crinières d’Or : de 28 à 50€.


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«Dis, j’ai eu une dame au téléphone, Bernadette Camhi-Rayer, avec un groupe d’auteurs elle a créé une maison d’édition 100% avignonnaise, ‘Editions Réflections’. Elle m’a envoyé les livres, tu veux les lire et l’interviewer ? »

Le premier des deux ouvrages parvenus à la rédaction me tombe dans les mains. La couverture prévient : ‘Roman autobiographique’, le titre ? ‘Le père, le fils, et puis… Eva !’ Je suis dubitative car aujourd’hui, et surtout depuis le confinement, tout le monde écrit ‘son livre’ avec plus ou moins de bonheur pendant qu’Amazon se charge même de l’éditer, au nombre d’exemplaires voulu et à un prix défiant toute concurrence, plongeant dans l’abîme l’imprimerie et les librairies… Enfin c’est ce qu’on aurait pu croire. Car ce qui fait le succès d’un livre ? C’est sa promotion et sa diffusion. Et pour cela Amazon n’est sans doute pas le plus fort.

Les ventes de livres ont augmenté de 11% en 2020
Alors un bon livre et une maison d’édition en 2021 c’est plutôt téméraire ! Jusqu’à ce que je me rappelle qu’un livre est avant tout un univers, un auteur, souvent caché sous un pseudo, pour dire ce qu’il ne dirait à personne. Des histoires tragiques, comiques, mystérieuses, savantes, curieuses, bref un monde plus magique, plus grand, plus intelligent, plus imaginatif que celui des images, même si celui-là, aussi, on l’aime.

Un livre envoyé à la rédaction
J’entame donc ‘Le père, le fils, et puis… Eva ! Je commence presque par la fin, au moment où le couple de Marseillais prend son vélo pour faire le tour de tous les endroits où l’on accouche à Hô Chi Minh ville (ancien Saïgon) au Vietnam pour trouver et adopter leur enfant. Puis je remonte encore les pages, et lis l’épisode où le couple après avoir vécu 14 fausses couches, attend son premier enfant qui décèdera peu après sa naissance. Je remonte encore le fil de l’histoire et je tombe sur le décès du papa un dimanche matin et un fils à terre, qui se glisse dans sa posture de super-héros face aux suspectes combines des pompes funèbres.

Humanité
En un peu plus de 200 pages et une petite demi-heure je suis séduite par l’écriture et le propos. Je resitue le récit, lorsqu’il a vécu et vraisemblablement écrit ce livre l’auteur avait à peine 30 ans. Ce qui m’interpelle ? Dans les moments les plus difficiles de sa vie, alors qu’il fait l’expérience des plus sombres diagnostics pour ses proches, il maintient à distance ses émotions pour faire face aux situations les plus critiques, conservant sang-froid et humanité.

Le ton et l’écriture
Le ton est incroyablement léger et même profondément humain et optimiste. L’auteur détaille son parcours, son cheminement de pensée et son incroyable faculté à analyser et agir vite. A la fois très ancré dans le présent, il anticipe et reste rivé à son objectif : fonder, avec la femme de sa vie, une famille.

On a aimé
On a aimé ce livre-témoignage d’un homme qui parle de la mort de son père, des bonheurs partagés de la grossesse, les doutes aussi, puis de la mort du nourrisson et surtout de l’adoption d’un bébé aux portes de la mort –thème très présent dans le livre- au Vietnâm. L’ouvrage, sans doute écrit, réécrit et remisé dans un tiroir durant plus de 21 ans, date à laquelle l’auteur a demandé à sa fille le droit de le publier, offre d’accéder, en partie, à ce que sans doute les hommes ne disent jamais. Un ouvrage où chaque mot a été pesé, où l’aventure est retracée avec retenue, talent et élégance sans cependant en taire les écueils. On se doute que l’homme, devenu sexagénaire, n’aura pas délaissé sa plume, nous offrant, peut-être, la joie de le retrouver au fil d’autres aventures. En tout cas on l’espère.

Les infos pratiques
Le père, le fils, et puis Eva… de Raymond Ercé. ray.erce@orange.fr. Roman autobiographique. 202 pages. 20€TTC. Commander ici. Paru aux éditions Réflections. 4, rue Grivolas à Avignon. 06 18 63 51 70 www.editions-reflections.fr En savoir plus sur le livre ici.


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Nous relayons aujourd’hui l’appel du théâtre ‘Le vieux sage’ à Avignon, menacé de disparition, et qui en appelle à la générosité de tous pour sauver ses employés, ses artistes et la culture.

“Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin… Le théâtre est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l’eau, l’électricité », disait Jean Vilar. Partie d’une petite salle fermée depuis plus de dix ans, l’association Infotournée investit tous ses espoirs dans une nouvelle aventure en février 2020 : ouvrir un théâtre. La suite, nous la connaissons tous : 2020-2021, années de restrictions redoutables et des projets qui tournent court.

Quand les directives s’assouplissent, la totalité de l’énergie de l’équipe est consacrée aux travaux : création d’une scène, d’un espace public, mise aux normes PMR… Fin mai, le festival Off d’Avignon envoie son feu vert : dix jours pour organiser les trois semaines de festival. Pari logistique réussi mais une déception amère car le festival fut un fiasco en matière de visiteurs.

Aujourd’hui, le théâtre est un lieu accueillant et chaleureux, mais après deux ans d’innombrables fermetures sans date de réouverture officielle, les difficultés financières s’amoncellent et l’étau se resserre. « Toute l’équipe de l’association se mobilise et se bat pour garder notre théâtre et continuer d’accueillir la culture dans nos locaux, la partager et l’encourager. Les périodes blanches que nous avons traversées ne nous permettent plus d’assurer, ni la survie de ce lieu, ni la possibilité de transmettre la culture. Le combat est rude. Nous vous appelons à l’aide pour ce projet », déclarent les membres de l’association culturelle.

Dernière bouée de sauvetage : une campagne de financement participatif a été lancée sous l’égide du Fonds de dotation Proarti, reconnu par le Ministère de la Culture. Elle permet de bénéficier d’une déduction fiscale variable selon le statut : 60% pour les personnes morales et 66% pour les particuliers. Les dons seront affectés au financement du personnel, au paiement du loyer, aux frais pour les travaux matériels mais également à l’accueil des jeunes dans le cadre de formations culturelles.

Pour faire un don en ligne : https://lnkd.in/dSbXtapk. Si vous souhaitez rencontrer une personne du théâtre : 09 52 52 61 37.


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L’édition d’hiver du Le festival ‘Drôles d’oiseaux’ fait escale à Avignon, au Théâtre des Carmes, pour installer des rendez-vous fraternels autour de chanteuses et chanteurs dont les plumes et les voix n’attendent que de rencontrer ou retrouver des publics friands de mots et de sens.

Nous partirons en roue libre avec Laurent Madiot, faiseur de chansons simples et tendres avant de laisser la scène à Ottilie B et son univers poétique en duo avec le violoncelliste Olivier Koundouno. Vendredi 14 janvier à 20h.

Mathieu Barbances, le cri Copyright Azambre le Roy

Ce mini- festival dédié à la chanson française  a choisi la diversité mais aussi la renommée avec l’accordéoniste et chanteuse engagée Michèle Bernard qui proposera de parcourir, ensemble, son intégrale depuis 1973. Mathieu Barbances que l’on a pu connaître dans le groupe Joli môme, présentera ses nouvelles chansons, en toute intimité avec sa contrebasse.
Samedi 15 janvier à 20h.

Drôles d’oiseaux d’hiver. Les vendredi 14 et samedi 15 janvier. 8 et 12€. Théâtre des Carmes. 6, place des Carmes. Avignon. 04 90 82 20 47. Billetterie ici. www.theatredescarmes.com Pour toutes autres informations : https://www.facebook.com/festivaldrolesdoiseaux organisé par L’Océan Nomade : 06 52 35 35 65

Michèle Bernard Copyright Jeanne Garaud

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«Carmen, reine du Cirque» l’opéra de Bizet devient participatif pour les enfants comme pour les grands sur la scène de l’Opéra Grand Avignon

«Carmen» l’opéra de Bizet, est un des opéras le plus joués au monde, ici, il est transposé dans un univers circassien. Dans la mise en scène d’Andréa Bernard l’arène se transforme en cirque, Carmen en est la reine et ses soupirants sont paillettes, grimaces et acrobaties. La violence sous-jacente des sentiments n’est qu’illusion et tours de passe-passe. Amour, liberté, égalité entre hommes et femmes restent les maîtres mots de cet opéra-comique dont l’action se passe toujours à Séville.

Le public- préparé- est invité à participer et à donner de la voix
Le principe de l’opéra participatif est de faire découvrir les codes de l’opéra grâce à une participation active des spectateurs, en leur donnant l’occasion de chanter en direct depuis la salle. Ainsi il y aura 7 interventions programmées et dirigées par un Monsieur Loyal indispensable pour annoncer les péripéties circassiennes de cette histoire apparemment tragique. Ainsi, quand tous les artistes répètent leur numéro, le public pourra chanter l’air de la Garde Montante, puis le célébrissime habaneraL’amour est un oiseau rebelle’ au moment où Don José est séduit par Carmen, puis l’air bien connu du Toréador par le Escamillo, l’homme de Fer. 

L’apprentissage des chants
La cheffe de chants Marie-Sarah Jouval invite tous les artistes amateurs à la rejoindre à l’Opéra d’Avignon le samedi 15 janvier de 17h à 19h pour une séance de 2h d’échauffement musical et de mémorisation des chants. La répétition finale aura lieu dimanche 16 janvier à 15h30, soit 30 minutes avant le spectacle tout public.

Carmen Reine du cirque. Dimanche 16 janvier. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

DR

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/177/   1/1