Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Deux histoires si singulières qu’elles s’apparentent à des fables tragiques : celle de Nauru, l’île perdue dans le Pacifique et celle de Norilsk, la ville isolée en Sibérie. Nauru et son phosphate, exploités par le colonialisme et le néolibéralisme. Norilsk et son nickel, exploités par le soviétisme et le totalitarisme.
Vous suivrez Ritchie, le guide sans touristes, et Alekseï, le mineur usé. Ces derniers, une fois devenus gênants ou obsolètes, se retrouvent piégés d’un modèle global, et dépositaires d’une histoire qui les dépasse. Sommes-nous comme eux arrivés au point de non-retour ?
La vie des hommes dans la fournaise Dans cette traversée de l’archipel viriliste de l’extraction, des femmes incarneront ces personnages. Comédiennes-musiciennes également (chant, alto, violon), elles interprètent les musiques et paysages sonores qui co-construisent la narration, avec Anthony Touzalin – le compositeur et musicien electro-acoustique.
Grâce à eux Une sortie de résidence du Théâtre du bruit. Avec Anna Pabst (alto) et Bérengère Steiblin (violon). Un texte et une mise-en-scène de Jonathan Lobos. Scénographie de Rudy Gardet. Musique d’Anthony Touzalin.
Nauru Norilsk.14 janvier. 20h. Sortie de résidence – La compagnie présentera une étape de travail.Durée: 30 min. Entrée libre sur réservation. Salle Tomasi. 4, rue Bertrand à Avignon. 09 74 74 64 90. MH
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Nous nous sommes rencontrés à la toute fin du mois d’octobre. L’assemblée générale du festival off n’avait pas encore eu lieu. Lors de cette discussion informelle, nous avons fait un tour d’horizon du festival de l’été 2021 et de son ambition future d’une rencontre artistique responsable socialement et économiquement. Ce que promeut Nikson Pitaqaj ? Un modèle économique qui tienne la route pour tous : artistes, lieux et publics afin que le théâtre puisse tenir sa plus belle promesse, être accessible à tous.
Nous avons, tout d’abord, entamé notre discussion sur sa sensibilité artistique. Nikson Pitaqaj évoque alors le travail d’Ariane Mouchkine, le sens visuel de Kantor, Tchekov, les textes de Nino Noskin, Jules Romains, Vaclav Havel, Dostoïevski, Kleist…
Au départ «Au départ je n’étais pas destiné à venir à Avignon parce que je ne suis pas un enfant du festival. J’ai créé des festivals, en Seine-Saint-Denis (93) de 2004 à 2007, autour du Kosovo, de la Bosnie, de l’Albanie et un festival Balkanique. L’objectif ? Rassembler tous les balkaniques et les français travaillant sur cette culture. Ça a été très compliqué et en même temps magnifique. Parce que j’ai ce côté ‘venu d’ailleurs’, je peux aller partout sans crainte, même dans les zones dites de non-droit. J’ai pu travailler avec tout le monde parce que je ne rentre pas en conflit. Désormais je travaille plus vers le Nord, à Calais et dans le Pas-de-Calais, avec les habitants de l’ancien bassin minier.»
Mon parti-pris ? C’est de ne pas en avoir ! «Je travaille sans parti pris, vraiment sur les traces de Jean Vilar. Je n’ai pas de démarche intellectuelle mais une démarche artistique et physique. Au contraire de lui qui aimait employer les costumes, une mise en scène très posée, mon format théâtral est plus proche de Grotowski, de Kantor, des auteurs des pays de l’Est où le théâtre se déploie à partir du seul jeu de l’acteur. Je pars d’un plateau complètement nu, ce qui était impossible il y a quelques années, car en aucun cas le décor ne doit cacher les défauts du travail et du jeu du comédien. Le décor doit venir soutenir le travail, le propos de celui-ci. Cela fait 25 ans que je fais de la mise en scène et cette sobriété de décors et de costumes, qui met en avant le comédien, parle à beaucoup de gens, y compris ceux qui pensent que le théâtre n’est pas fait pour eux. C’est en cela que je fais le lien avec le festival off.»
Le festival d’Avignon Copyright Mireille Hurlin
Venir à Avignon ? «C’était vraiment contre ma volonté. Moi ? Je m’épanouis à travers la vie, la dynamique d’une troupe, dans une communauté de travail mais pas de vie ensemble. Je suis d’ailleurs co-directeur de la ‘Compagnie libre d’esprit’, une co-direction partagée avec une directrice, notamment depuis que je travaille à Avignon. Ce que j’aime ? Le travail d’équipe, dans ma compagnie chaque voix est aussi importante que la mienne, la mienne ne prévalant que dans la direction d’acteur où je suis le regard extérieur de la mise en scène. Il y a quelques années, notre compagnie avait besoin de développer ses dates de diffusion, c’est alors qu’une comédienne a suggéré de venir à Avignon. Je ne voulais pas parce que je ne savais pas comment appréhender ‘ce marché du travail du théâtre’, même si je ne suis pas dupe et que cette connotation économique est prégnante dans tous les festivals. Nous avons voté à bulletin secret, j’ai perdu et je me suis plié à la majorité. Nous avons joué à l’Espace Alya ‘Audience’ une pièce de Vaclav Havel, et Knock de Jules Romains. Nous avons fait complet !»
Ce qui ne collait pas «C’est là aussi que j’ai compris que plein de choses ne collaient pas et notamment le fait que les compagnies ne soient pas impliquées dans la vie associative du Festival off. Nous avons fait un bilan à la fin du festival avec l’équipe. Nous sommes tombés d’accord sur le fait de continuer Avignon à condition de devenir adhérent et de s’engager. On pourrait dire que c’est arrivé par hasard mais non, parce que j’ai toujours été guidé par la justice sociale et je voyais que les plus fragiles étaient laissés pour compte. C’est ainsi que je me retrouve à candidater pour intégrer le Conseil d’administration, et au bout d’un an, voilà que Greg Germain s’en va. Mes collègues du Conseil d’administration me proposent de devenir vice-président. Mon objectif de l’époque ? Il est très précis : créer un fonds de soutien pour aider les compagnies ; mutualiser le plus possible les moyens pour que les troupes puissent financer leur production sans pour autant intervenir dans le lien entre les lieux et les compagnies.»
Quels modèles économiques pour les lieux ? «Je ne suis pas partisan de faire baisser les prix. En revanche je suis intrigué par le fait que les lieux n’affichent pas clairement leur modèle économique. Cette absence d’information créé du fantasme car les lieux ne gagnent pas des millions. Certains s’en sortent mieux que d’autres mais beaucoup de petits lieux ne gagnent rien à la fin du festival. Certains sont même véritablement en galère. Est-ce la différence entre les théâtres subventionnés et ceux qui ne le sont pas ? Je ne crois pas car les subventions interviennent pour un travail effectué tout au long de l’année. En étant plus transparents et ouverts, les lieux éviteraient d’être critiqués. D’ailleurs la crise de la Covid l’a démontré, c’est vraiment dur. Et ce manque de transparence peut fragiliser les compagnies qui peuvent subir l’augmentation des tarifs de location qui ne sont pas le fait des lieux mais du bailleur qui augmente son loyer. De fait les compagnies qui ne possèdent pas ces éléments d’information pensent que les lieux se font des millions, alors que ce n’est pas le cas. Cet état de faits m’empêchait parfois de prendre la parole parce que tout le monde n’était pas au même niveau d’information. Cependant mon rôle reste inchangé, je défends les artistes pour que le spectacle puisse être vu par le plus grand nombre. L’artiste est celui qui questionne, qui dérange. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que l’artiste doit à tout prix déplaire, mais il n’est pas obligé, non plus, de chercher à plaire.»
Le bilan Juillet 2021 «Pour moi le bilan du festival off 2021 a été extraordinaire sur le plan humain parce que le festival a eu lieu car, rappelez-vous, le festival off 2020 n’a pas eu lieu. Le festival a été au-delà de mes espérance et rêves les plus fous. Nous avons tout fait, avec l’équipe, pour qu’il ait lieu, y compris sans public même si c’aurait été un vrai drame. Alors que certains ont parlé de résistance, nous, nous avons travaillé pour qu’il ait lieu sans prononcer de mots aussi forts. Pourquoi ? Parce que c’était notre devoir en tant qu’artistes, organisateurs du festival de faire en sorte que nos partenaires publics, privés, le préfet en tête, n’aient pas le choix. Nous avons tous été fiers : équipe du festival off, équipe du Festival d’Avignon, acteurs locaux et nationaux. J’ai vu des artistes heureux, des publics enchantés.»
Copyright Mireille Hurlin
Dans les faits ? «Dans les faits ? Nous accusons une baisse de 40% des ventes du cartes du Off, moins 20% de billets d’entrée dans les théâtres par rapport à l’année 2019 qui, pour rappel, avait été exceptionnelle. 2/3 des compagnies ont été présentes, pratiquement tous les lieux ont ouvert – à l’exception de 8- avec cependant moins de créneaux. Là aussi la DGCA (Direction générale de la création artistique) s’est engagée auprès des lieux proposant une aide au cas par cas en fonction des pertes subies et prouvées. Oui, l’association est fragilisée mais nous allons nous en sortir, le Ministère de la culture s’étant engagé à nous aider sur la perte financière subie.»
Les compagnies «Les compagnies ont apprécié qu’il y ait moins de créneaux et certains lieux aussi. Dans un sens, cela permettait à tous d’être plus apaisés, moins dans la course. Ça a d’ailleurs été le mot du président du festival off, Sébastien Benedetto : ‘Nous avons vécu un festival raisonnable et donc apaisé’. C’est d’ailleurs paradoxal car nous étions dans l’année la plus fragile, dangereuse et délicate et puis… il y a eu cette période de calme qui a offert plus de temps aux compagnies, aux lieux et aux publics de s’installer, de se concentrer et de donner le meilleur d’eux.»
Un accord pour les dates entre le In et le Off ? «Nous avons envoyé Sébastien Benedetto et moi-même un courriel dans ce sens à Olivier Py et Paul Rondin afin d’en discuter et qu’ils nous indiquent leurs dates car ce sont à la fois les membres du Conseil d’administration et les adhérents qui les choisissent pour le festival off. A titre personnel j’aimerais que nous ayons les mêmes dates, maintenant je comprends que des compagnies veuillent jouer le plus longtemps possible afin d’être visibles. Cependant nous sommes aussi obligés de nous plier au calendrier scolaire puisque des lieux s’installent aussi dans les murs des établissements scolaires. Nous sommes aussi contraints par la dimension internationale du festival de théâtre, par la disponibilité des artistes et par un public déjà très présent début juillet et bien moins en fin de mois. En 2019 j’avais cependant eu l’impression que le public s’était attardé dans les salles en fin de mois. En 2021, oui, la dernière semaine de juillet a été désertée sans que je puisse analyser si cela était dû au Pass sanitaire ou à l’absence de festival In. Cette dernière semaine du mois de juillet reste effectivement un problème.»
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Essentielle question «La question essentielle ? Avons-nous une ville et un festival qui peut accueillir autant de spectacles si longtemps ? Actuellement ? Le festival s’étend sur 25 jours dont des jours comprenant des relâches. Entendons-nous bien, c’est une chance de vivre au cœur d’une ville baignée dans un festival pendant un mois cependant le public, vieillissant, n’est pas suffisamment nombreux pour se rendre à autant de spectacles. Également, ‘coller’ aux dates du In ne sera pas suffisant pour régler ce problème. Ramener le festival à 21 jours –du 7 au 27 juillet 2022- permettrait peut-être aux compagnies comme aux lieux de moins souffrir. L’âge moyen du festivalier est de 57 ans, avec une majorité de femmes aux revenus moyens –dont beaucoup d’enseignants-. Il est vrai que participer au festival revient cher puisqu’il faut venir, se loger, se nourrir, acheter des places de spectacles, repartir, tout cela a un coût…»
Un festival de seuls-en-scène ? «La conjoncture économique pousse à rationaliser les dépenses. Ainsi, ne risque-t-on pas de faire du festival off un festival de seuls-en-scène qui coûtera moins cher que de faire venir des troupes ? C’est à cela que répond le fonds de soutien des compagnies avec les aides directes et indirectes ! Également les Villes, les Régions, les Départements subventionnent les compagnies pour qu’elles puissent venir à Avignon. Le festival d’Avignon est un écosystème qui évolue, s’affranchissant des remparts avec des propositions ‘Hors les murs’, le rôle d’AF&C est de l’accompagner pour qu’il s’épanouisse dans un terreau fertile où compagnies, lieux, partenaires et institutions créent ensemble une dynamique artistique au rayonnement international.»
Nikson Pitaqaj, lors de notre rencontre à la toute fin du mois d’octobre 2021, enthousiaste du bon déroulement du Festival off d’Avignon malgré la pandémie de la Covid 19
Qui est Nikson Pitaqaj ? Nikson Pitaqaj, Albanais du Kosovo, est comédien, metteur-en-scène et auteur dramatique, après des études de cinéma à l’Ettic (Etudes sur le terrain des techniques de l’image cinématographique), c’est vers le théâtre que le pousse sa sensibilité, pour participer et vivre au cœur de cette dynamique artistique collective. Ses thèmes de prédilection ? La peur, la folie humaine, le rejet de l’autre. Nikson Pitaqaj a fondé sa compagnie ‘Libre d’esprit’ en 2001.
Quelques chiffres En 2021 le festival se déroule du 7 au 31 juillet avec 1 123 spectacles. En 2020 le festival se déroule du 3 au 26 juillet alors que le Festival d’Avignon (le In) est annulé à cause de la Covid. Les théâtres dont les directions sont indépendantes, sont libres d’ouvrir ou non. En 2019 le festival se déroule du 5 au 28 juillet et affiche 1 592 spectacles. En 2018 le festival se déroule du 6 au 29 juillet avec 1 538 spectacles dans 133 lieux. En 2017 le Festival off a lieu du 7 au 30 juillet et propose 1 480 spectacles dans 128 lieux et 119 théâtres.
Petit historique non exhaustif du Festival Off 2010, Le village du Off Le village du Off propose des rencontres et des débats entre le public, les professionnels et les artistes ainsi qu’un bal de clôture.
Greg Germain (acteur et directeur de la Chapelle du verbe incarné) sera président de l’association de 2009 à 2015, Raymond Yana, directeur de l’espace Alya en prendra la présidence en 2016 puis Pierre Beyfette de 2016 à 2020, et enfin Sébastien Benedetto depuis janvier 2021.
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2008 Le Off renoue avec la Grand parade du Off qui a lieu la veille de l’ouverture du Festival off en présence des troupes, d’artistes de la tradition circassienne. Celle-ci démarre du cours jean Jaurès pour suivre la rue de la République et s’installer, pour quelques minutes, en haut de la place de l’horloge sur le parvis du palais des papes.
2004 En 2004 une nouvelle association Alfa, entre en dissidence avec Alain Léonard qu’elle taxe d’immobilisme et édite un deuxième programme en 2004 et 2005. Alain Léonard donne sa démission et André Benedetto créé Avignon Festival et Compagnie qu’il préside de 2006 à sa mort en 2009, poste que prendra Greg Germain.
Le conflit des intermittents en 2003 En 2003, le intermittents du spectacle se battent pour conserver le régime spécifique d’assurance chômage remis en question par le Gouvernement de l’époque. Bernard Faivre d’Arcier, alors directeur du festival d’Avignon, décide de l’annuler. Le Festival Off a lieu mais peu de gens en dehors des ‘locaux’ font la distinction entre le festival d’Avignon et le Festival Off. Ainsi, l’ensemble de la presse parisienne fait état de l’annulation du Festival sans soupçonner que le Festival Off a bien lieu. Pourtant beaucoup de troupes de comédiens jouent et essaient de remplir les salles contrant une information régionale et nationale qui les ignore.
Alain Léonard est le fondateur et président de l’association Avignon Public Off (APO) de 1982 à 2004. Il créé le 1er programme en 1982. C’est avec lui que le Festival d’Avignon connaît son véritable essor et la professionnalisation. Son souhait ? Rassembler les compagnies. Il créé la Maison du Off en 1988 pour que les compagnies et le public se rencontrent.
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1970, temps de l’expansion D’une quarantaine de spectacles en 1970, le festival off en dénombre plus de 1 300 en 2015. En 1982, Alain Léonard créé un programme répertoriant tous les spectacles du Festival off ainsi qu’une carte ‘Avignon Public Off’ qui propose une réduction de 30% sur le prix des entrées de spectacles. Le coût de la carte est amorti au 3e spectacle.
André Benedetto, Directeur du théâtre des Carmes qu’il créa en 1963 est considéré comme le fondateur du Festival off en 1967, ‘dans un geste de révolte contre l’institution’. Il sera président de l’association Avignon Festival et Compagnie qu’il créa en 2007 et jusqu’à sa mort en 2009. Il fera débuter au théâtre Daniel Auteuil, à 16 ans, en 1966, dans ‘la Demande en mariage de Tchekov’. En 2011 il fait jouer Philippe Caubère dans ‘Urgent crier’ et Jean-Claude Drouot dans ‘Lear et son fou’.
La contestataire histoire du Off Le festival off né en 1966 lorsqu’André Benedetto propose une représentation de sa pièce intitulée ‘Statues’, au théâtre des Carmes. Un acte ressenti comme une provocation par Jean Vilar qui a créé le Festival d’Avignon en 1947. L’année suivante, en 1967, André Benedetto propose ‘Napalm’ sur la guerre du Vietnam et est rejoint par plusieurs compagnies, 7 spectacles sont donnés. Le Off est né. En 1968 ‘La paillasse aux seins nues’ donnée par Gérard Gélas est interdite par le préfet du Gard. Le Living theatre, invité officiel du festival et Gérard Gélas se lignent contre Jean Vilar. Les comédiens du théâtre du Chêne noir (sans l’accord de Gérard Gélas) et le Living theatre perturbent la représentation de Maurice Béjart le 19 juillet 1968 en montant sur scène à la Cour d’honneur.
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Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
C’est devenu une tradition, en janvier le club de jazz avignonnais nous ouvre ses portes le dimanche après-midi à l’heure du thé pour un concert en toute intimité.
La pianiste Delphine Deau ouvre la saison avec un défi de taille : jouer des pièces du répertoire de la Renaissance sur un piano préparé (son altéré en plaçant des objets dans les cordes). Elle choisit d’improviser sur les compositions du compositeur et luthiste du XVIème siècle John Dowland. Poésie et puissance seront au rendez-vous. Dimanche 9 janvier. 17h. Tarif unique 12€. AJMI Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Ondin et la petite sirène est un conte musical résolument écologique qui nous fournira peut-être la formule magique pour sauver notre planète.
Nul doute que si la Petite Sirène revenait dans son royaume aujourd’hui elle le découvrirait envahi par les déchets humains et plus encore par le plastique. La récitante Julie Martigny va nous entraîner dans un voyage aquatique – quelquefois semé de détritus, celui que l’on appelle le Septième Continent.Elle va incarner plusieurs personnages de ce monde marin avec humour et conviction, seule, perdue au milieu de l’Orchestre national Avignon-Provence qui n’hésitera pas à lui donner des répliques sonores.
Ondin et la petite Sirène Copyright Samuel Tiennot
Un spectacle pédagogique et participatif à préparer et à vivre en famille Il s’agira d’aider Ondin et ses amis à tenter de sauver la Petite Sirène et l’océan du Septième Continent. Pour cela, le dispositif «Promenade orchestrale» a prévu des ateliers Parents-enfants. Au programme un temps d’écoute musical, la fabrication d’un instrument et des percussions corporelles avec Julien Le Hérissier, compositeur de la partition musicale de ce spectacle. Samedi 8 janvier 2022. 10h à 11h30. Bibliothèque Ceccano. Avignon. Gratuit sur inscriptions : communication@orchestre-avignon.com ou au 07 88 36 02 61
Et aussi Samedi 8 janvier 2022. Gratuit sur inscriptions : communication@orchestre-avignon.com ou au 07 88 36 02 61. 6 et 12€. Ondin et la petite Sirène. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Batiste Rémy, 32 ans, né à Avignon et parti conquérir l’Oncle Sam il y a dix ans. L’artiste de passage en Vaucluse nous conte son aventure au siège international de Nike.
« Je suis né dans les remparts, un vrai Avignonnais quoi ! », clame Batiste dans un café. Style décontracté, ‘streetwear’ tendance et casquette vissée sur la tête. Le ‘senior footwear designer’ de profession se surprend à oublier quelques mots en Français et son accent américain se révèle. Qui n’a jamais eu un article estampillé de la virgule, hommage à la déesse de la victoire Niké ? La marque au ‘Swoosh’ est actuellement le plus grand équipementier sportif dans le monde avec 7000 employés fourmillant au siège international de Beaverton, Oregon.
Batiste Rémy se plaît à dessiner les courbes, à étudier l’aérodynamique au côté des ingénieurs, à jouer avec les couleurs. « A l’époque, on ne se jugeait pas aux baskets, les chaussures avaient beaucoup moins d’importance. Aujourd’hui c’est devenu un signe distinctif et d’appartenance », analyse le trentenaire qui a triplé son salaire en 10 ans pour dépasser les 10.000 euros mensuels. L’évolution interne et le système de récompense à l’américaine…
A l’école, il n’est pas premier de la classe, plutôt en queue de peloton. « Ça n’a pas bien marché du tout. Non pas que j’étais nul, mais je n’ai jamais été à l’aise avec le système éducatif français très strict où l’on te met dans une case », confie-t-il. Il redouble sa seconde et ira faire un bac agricole à Saint-Paul-Trois-Châteaux, « à l’opposé de ce que je fais maintenant », précise-t-il en riant.
Batiste Rémy au café l’Univers de Villeneuve-lès-Avignon. Crédit photo: Linda Mansouri
Il trouve alors une voie lui permettant de combiner le dessin et le sport, ses deux passions. Le bac en poche, direction Paris. Une première année en prépa et un Master en design produit le plonge dans cet univers technique où il acquiert tous les codes. « Je n’avais pas l’impression de bosser, je m’éclatais ! » se remémore-t-il. Il réalise ses stages chez Quicksilver où il design des montres et des lunettes. Une expérience qui lui permet de suivre toutes les étapes de développement du produit.
S’en suit une proposition d’un ami à la tête de sa propre marque de chaussures. Il est encore étudiant, n’a jamais travaillé dans ce secteur. Il se met au travail et réalise toute une collection qui sera commercialisée partout en France. Pari réussi pour Batiste dont la carrière vient de basculer dans le ‘footwear’. L’équipe Nike Europe se trouve un jour à Paris pour dénicher les talents de demain. Le jeune Batiste revenu dans la capitale se démarque, il sera sélectionné pour effectuer son stage de 6 mois à Hilversum, près d’Amsterdam.
Le succès est au rendez-vous, il fait ses preuves et révèle ses talents. La maison Amsterdam le met en contact avec un recruteur du siège américain. Un entretien téléphonique, des questions classiques. S’en suit l’attente interminable, sera-t-il pris ? « J’envoyais des emails presque toutes les semaines », indique le pugnace. La réponse tombe : refus. Le profil intéressant est toutefois conservé pour une opportunité chez Convers, filiale de Nike. A l’époque, Batiste est freelance et travaille notamment pour des marques de surf.
Batiste Rémy en plein travail au siège de Beaverton, EU. Photo : Charles Margoline
Pour gagner un peu d’argent, le voilà travaillant dans les vignes, au festival d’Avignon, à la plonge, au service. Il économise puis part un beau jour à Boston où vit son cousin. Comme tout jeune qui se respecte, Baptiste publie une photo de son séjour sur Facebook. Il est aussitôt contacté par son ancienne directrice produit chez Amsterdam qui se trouve être à… Converse Boston. Elle recommande à nouveau son profil. Le mail tombe du siège international Nike : « êtes-vous libre demain ? » Il apprend son entretien en anglais par cœur et imprime son portfolio. « Heureusement, j’avais mon ordi sur moi ! », dit-il soulagé, comme si c’était hier.
« Je suis parti tout seul avec trois sacs. »
Le sésame : un billet d’avion pour Portland. Deux jours d’entretiens l’attendront avec un panel de décisionnaires. Trois mois après, Batiste décroche le poste de ‘footwear designer’. « Je suis parti tout seul avec trois sacs. J’ai laissé ma famille, mes amis et me suis retrouvé à l’aéroport dans la voiture de location », se rappelle-t-il. Pourquoi lui et pas un autre ? La diversité des talents forme l’ADN de Nike. Divers horizons permettent de créer une « émulation artistique, riche d’influences ». Au siège, les designers français côtoient des Néozélandais, des Indonésiens, des Britanniques et bien d’autres nationalités.
Alors oui, tout destin a son lot de chances. Mais le labeur y est pour beaucoup. « La chance, il faut la provoquer. Si je n’avais pas fait mes preuves à Amsterdam, je n’aurais jamais été recommandé. Beaucoup de personnes ont l’impression que c’est facile. Des millions de designers aimeraient travailler chez Nike, et ce sont les meilleurs du monde. Il n’y a pas de secret, il faut travailler plus que les autres », ainsi se décline la devise. Au bout de six mois, Batiste est capable d’entretenir une conversation en anglais. Le dialecte ne défie pas Shakespeare mais il se fait comprendre et comprend son équipe. « On apprend très vite lorsqu’on n’a pas le choix. Je rentrais à la maison épuisé en revanche. A la charge de travail classique s’ajoutait l’apprentissage de l’anglais. Mon cerveau travaillait deux fois plus, je me couchais à 18h grand maximum », se rappelle-t-il.
Batiste s’est « fait plaisir notamment sur la conception des Nike Air VaporMax Plus »
Salles de sport, terrain de tennis, de basket, de foot, piscine, restaurant, ‘wellness center’, centre d’acupuncture, lac artificiel… Une ville dans la ville. Au siège de Beaverton, deux divisions : lifestyle et performance. Tous les sports sont représentés dans chaque catégorie. Durant les six premiers mois, Batiste explore les différents pôles. Objectif ? Révéler son style et définir si le fashion ou la technique convient davantage à son profil. « Le fait de mettre des profils avec un ‘knowledge’ (connaissance, ndlr.) différent crée une richesse, cela permet de donner un nouvel angle », explique Batiste.
« Des millions de designers aimeraient travailler chez Nike, et ce sont les meilleurs du monde. »
Aujourd’hui, le voilà dédié à la catégorie chaussure de foot. « Je développe entièrement la chaussure », précise celui qui a notamment désigné la Vapormax portée par des millions d’adeptes en France et en Europe. « On commence toujours par écouter l’athlète. On étudie énormément le ‘consumer’ (le consommateur, ndlr). On fait beaucoup de dessins, de sample (échantillon, ndlr), des plans de coupe, des impressions 3D, des prototypes », détaille Batiste.
Tout au long du processus de création, les allers-retours entre le laboratoire et les athlètes permettent d’affiner le concept. La cible peut aller de l’enfant de 5 ans, au professionnel en ligue 1. « Tout ce qui est lifestyle et fashion nécessitent moins de technicité car nous ne sommes pas dans la performance. Une chaussure de foot en revanche peut prendre jusqu’à trois ans de travail », explique le trentenaire.
« Une chaussure de foot peut prendre jusqu’à trois ans de travail. »
Bien que le designer soit complètement épanoui aux Etats-Unis, la gastronomie et les monuments historiques manquent à l’appel. « Le fort Saint-André, la Chartreuse, le Palais des Papes, les Arènes de Nîmes, le Pont du Gard, on s’y habitue quand on grandit dans la région. Mais quand on revient en France, on se rend compte de la richesse, on voit les choses d’un œil diffèrent. Ici, on voyage dans l’histoire, dans la romanité, la préhistoire avec nos grottes. Tous ces monuments existaient avant les Etats-Unis, c’est impressionnant », reconnaît-il. De l’aveu de Baptiste, force est de constater que les Français râlent un peu trop, ne sont pas conscients des avantages. « Aux Etats-Unis, 80% de la population ne reçoit aucune aide, pas d’assurance maladie, ce n’est pas la même chose. La vie est extrêmement chère, jusqu’au prix du café », illustre-t-il.
Le designer retourne auprès de sa famille au moins une fois par an. Aux Etats-Unis, les vacances se font plus rares, trois semaines et une semaine à Noël. « Ceci dit, il est possible de prendre des jours off plus facilement qu’en France. » Autre différence : « Aux Etats-Unis, les horaires ne sont pas aussi stricts. Quand tu as terminé ton travail, inutile de te forcer à rester au bureau, quitte à surfer sur Facebook. Tant que le travail est fait et qu’aucune réunion n’est manquée », explique Batiste. La distinction entre les sphères professionnelle et privée est également plus prégnante outre-Manche : « les américains ont tendance à séparer boulot et vie sociale. Il y a moins d’afterwork par exemple. »
« Les américains ont tendance à séparer boulot et vie sociale. »
« Ça fait peur mais c’est tellement excitant », confie le designer. Si ce dernier a un conseil à prodiguer aux jeunes qui souhaitent prendre le large mais sont frileux : investir d’abord des pays proches. « En Europe, les pays ne manquent pas. En voyageant, j’ai pris du recul sur moi-même et j’ai cultivé un point de vue très critique. Voyager permet d’élargir son esprit. Au pire des cas, si ça ne fonctionne pas, on retourne en France », conseille-t-il. Le mantra, se lever le matin avec le sourire, « commencer avec des bons revenus, ça ne rend pas forcement heureux », abonde-t-il.
Autre passion du trentenaire, les vieilles voitures américaines, leur élégance, leurs lignes et leur design qui ne se fait plus aujourd’hui. La production audiovisuelle est également un joujou pour celui qui se plaît à produire des courts métrages. « Ce qui est fun, c’est le côté créatif et développement. Dans l’audiovisuel, le processus initial est le même. Il faut trouver un concept d’inspiration et le mettre en forme », explique Batiste. Et comme il ne se contente jamais de sa zone de confort, une nouvelle page de son livre pourrait bien un jour s’écrire en Asie…
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Dans un courrier adressé à Jean-Baptiste Djebbari, Ministre délégué chargé des Transports, et à Renaud Muselier, Président de la Région PACA, Lucien Stanzione, sénateur du Vaucluse prend faits et causes de plusieurs organisations des personnels de la SNCF très inquiets de la publication du nouveau schéma de distribution présenté par la direction TER PACA de la SNCF qui aggravera les suppressions de service, tout particulièrement dans plusieurs gares du Vaucluse.
Ainsi, les guichets des gares de Bollène, Sorgues, et Carpentras seraient supprimés et le service public ferroviaire dans le Nord du département perdrait tous ses emplois d’accueil, d’information, et de vente avec seulement deux seuls guichets conservés en gares d’Avignon et d’Orange.
«Si ce projet était mis en œuvre, il s’agirait d’un nouveau pas vers la déshumanisation des services publics, outre des conséquences négatives en termes d’emplois, certifie le sénateur Stanzione qui demande au Ministre délégué chargé des Transports et au Président de la Région d’user de leur influence pour que la direction de la SNCF revienne sur ce néfaste projet. MH
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
L’organisation du festival ‘Cheval passion’ vient de communiquer les dernières informations. L’événement est maintenu du 19 au 23 janvier au parc des expositions d’Avignon.
« Toute l’équipe d’organisation reste mobilisée pour vous accueillir dans les meilleures conditions de sécurité : jauges respectées, en intérieur et en extérieur, pass sanitaire et vaccinal, masque obligatoire et distances de sécurité, mise à disposition de gel hydroalcoolique, etc. A ce jour, nous pouvons donc envisager le maintien de ‘Cheval passion’, jusqu’à nouvel ordre, et sous réserve que la situation le permette dans trois semaines », explique l’équipe.
Le salon se décline en 6 bâtiments couverts accueillant 250 stands d’exposants, 6 autres bâtiments aménagés pour les concours, spectacles et animations et des espaces extérieurs avec des carrières de démonstrations et des boxes. À J-15 de l’ouverture des portes du festival équestre d’Avignon, Avignon Tourisme finalise les derniers préparatifs et le montage. Les passionnés de chevaux, d’équitation et de spectacle équestre ont rendez-vous avec près d’un millier d’équidés, une superbe exposition-vente, des démonstrations et des concours, Poney Passion, ainsi que plusieurs représentations du Gala des Crinières d’Or.
Priorité à la sécurité
L’organisation donne priorité à la sécurité des visiteurs, des exposants et de l’ensemble des intervenants. Ainsi, en application des mesures sanitaires, l’accès au salon sera soumis à la présentation du pass sanitaire (ou du pass vaccinal en fonction du vote de l’Assemblée et de l’éventuelle entrée en application de la loi) et au port du masque sur l’ensemble du site. La configuration du Parc Expo d’Avignon, avec ses grands espaces extérieurs, est tout à fait adaptée à l’externalisation des animations sur les différentes carrières.
Pour accueillir les Crinières d’Or, la jauge de la salle de spectacle du Palais A est réduite à 2 000 places. Pour permettre à tous ceux qui le souhaitent d’assister à ce grand rendez-vous du spectacle équestre, une représentation supplémentaire est prévue le dimanche 23 janvier à 11h00. Enfin, les restaurants du Cabaret équestre proposeront exclusivement une restauration assise, afin que les convives puissent assister en toute quiétude aux animations équestres qui se déroulent sur la piste centrale.
Réservations Salon et Gala des Crinières d’Or : Tél. 08 92 05 30 05 + points de vente habituels : FNAC, Auchan, Leclerc, Cultura, Carrefour, Ticket Master, etc.
Réservations Groupes, Grand Avignon, PMR, Comités d’Entreprises, Centres équestres : T. 06 18 65 33 96
Gala des Crinières d’Or : 6 représentations
Jeudi 20 janvier à 20H30
Vendredi 21 janvier à 20H30
Samedi 22 janvier à 15H00 et à 20H30
Dimanche 23 janvier à 11H00 et à 15H00
Tarifs de 28€ à 50€. Tarifs salon: entrée de 13 à 16 €. Gratuit moins de 3 ans.
Le salon Cheval Passion et le gala des Crinières d’Or sont organisés par Avignon Tourisme et la Ville d’Avignon, avec le soutien du Grand Avignon, du Département de Vaucluse, de la Région Sud, de la Fédération Française d’Équitation, du Comité Régional d’Équitation Provence Côte d’Azur, de l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, de DPAE et des entreprises partenaires.
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Grincheux s’abstenir : les ‘Chevaliers de la table ronde’ clôturent cette année morose dans la bonne humeur à l’Opéra du Grand-Avignon. Où sommes-nous ? Qu’importe, c’est un château, puis un décor chatoyant de thermes… ou un castelet médiéval ? A quelle époque ? Le Moyen Âge ou plutôt non, en plein Second Empire ? Et puis non… le mouvement hippie des années 60, à moins que de nos jours ?
Avec qui ? Les preux chevaliers Roland, Lancelot du Lac et Amadis des Gaules, le roi Rodomont, la princesse Angélique, Merlin et Mélusine et tous les figurants loufoques. C’était annoncé et l’opérette les Chevaliers de la table ronde n’a pas déçu : une fantaisie espiègle qui pétille et pétarade, une opérette qui décoiffe. La dernière séance a lieu ce 31 décembre pour conjurer le sort d’une année morose.
Vendredi 31 décembre. 20H30. 10 à 40€. Opéra Grand Avignon, 4 rue Racine, Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr. Ci-après le teaser tourné au Palais des Papes et sur le Pont d’Avignon.
Salle Tomasi, Nauru Norilsk, dépositaire d’une histoire qui le dépasse ?
Avec plus de 11M€ dédiés jusqu’en 2026 à la réhabilitation, l’entretien, l’extension et la réhabilitation des écoles et des crèches municipales, la Ville poursuit son programme de modernisation engagé depuis 2014. Après Louis Gros, les Olivades, ou encore Jean-Henri Fabre, c’est au tour de l’école Sainte-Catherine et le Clos du Noyer de faire peau neuve.
Sainte Catherine
Figurant parmi les trois établissements dont les travaux de rénovation et d’extension ont été inscrits au Plan pluriannuel d’investissement (PPI), l’école Sainte-Catherine a connu le premier volet d’une métamorphose qui, reposant sur un budget de près de 900 000 euros, s’étendra jusqu’en 2023 et concerne la maternelle et l’élémentaire.
870 000€ sont consacrés, pour 320 m2 d’extension, 5 nouvelles salles de classe créées d’ici la fin des travaux et 1435 heures d’insertion réalisées dans le cadre des trois extensions d’écoles. Une subvention d’un montant de 283 500€ a été attribuée par l’État au titre de la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) pour les extensions des écoles Sainte-Catherine, Clos du Noyer et Camille Claudel.
Ecole Sainte Catherine. Crédit photo: ville d’Avignon
Le Clos du Noyer
L’école du Clos du Noyer figure également parmi les trois établissements inscrits au Plan Pluriannuel d’Investissement. L’école a connu une métamorphose pour un montant de plus de 500 000€. À l’entrée principale, entièrement repensée, viennent aujourd’hui s’intégrer un bâtiment accueillant une salle de classe (55m2), un dortoir (24m2) et un espace sanitaire (7m2), ainsi qu’un local à vélos et trottinettes (16m2). Les deux constructions sont liées entre elles par une couverture abritant le préau et le portail d’entrée de l’école. 513 000€ sont consacrés à l’école du Clos du Noyer, 103 m2 d’extension de bâtiments et 102 m2 de préau 1435 heures d’insertion réalisées dans le cadre des trois extensions d’écoles. Plus d’informations, cliquez ici.
Ecole Clos du Noyer. Crédit photo: ville d’Avignon