Webinaire de l’Aurav, et si on parlait de la capacité alimentaire des territoires ?
La Dréal Paca (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement et le réseau des Aurav (agences d’urbanisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur) vous invitent à assister le mardi 7 décembre 2021 de 14h à 17h au webinaire sur la nécessité et l’intérêt de mieux concilier les enjeux de planification et de capacité alimentaire des territoires.
Des exemples concrets Ce temps d’échange laisse une large place aux témoignages d’élus et de techniciens impliqués dans des projets à la croisée des politiques alimentaires et de planification. Retrouvez le programme complet ici. Le lien de la visio sera envoyé aux personnes inscrites ici.
Les sujets abordés L’agriculture urbaine, les projets agro-écologique et alimentaire, la ferme ressource, les démarches en cours en Paca. MH
Webinaire de l’Aurav, et si on parlait de la capacité alimentaire des territoires ?
La nouvelle édition des magazines ‘Beau de Provence’, ‘Beau d’Uzès’ ainsi que le ‘Spécial fêtes’ by Beau de Provence’ vient de sortir.
Ces magazines présentent les activités du luxe ainsi que les propriétés mises en vente en Provence et à l’international et proposent, via leurs rubriques éditoriales, l’immobilier local et la location saisonnière. Les titres sont disponibles chez les grandes tables, les agences immobilières et tous les endroits chics en Provence.
Au programme Au programme dans Beau de Provence, l’artiste Federico, né en 1967 à Avignon. D’origine italienne, Federico comprend dès l’âge de 10 ans, lors d’un voyage en Italie qu’il sera artiste plasticien. Diplômé des Beaux-Arts, il commence par la sculpture sur marbre. Il réalise notamment le christ du Palais des papes d’Avignon. La Truffe de Richerenches sera également mise en valeur.
Dans Beau d’Uzès, les lecteurs trouveront un article sur la très célèbre fête de la truffe du 3e week-end de janvier ; un sujet sur le cyanotype, un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse et bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel en 1842 fait son grand retour parmi les artistes.
Dans le détail Les deux mag ont été lancés en 2018, ‘Beau de Provence’ présentant 6 numéros par an et ‘Beau d’Uzès’ 4, les deux étant diffusés à 8 000 exemplaires. Les lecteurs auxquels ils s’adressent ? Des cadres, des décideurs, des investisseurs, des catégories socio-professionnelles ‘aisées’, à fort pouvoir d’achat, des actifs dans les secteurs du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône.
Diffusion Beau de Provence couvre les territoires d’Aix-en-Provence, le Pays Salonais, Saint-Martin de Crau, le Luberon, les Alpilles, Avignon, Villeneuve-lès-Avignon et va jusqu’aux Alpes-de-Haute-Provence, vers Forcalquier et Manosque. Beau d’Uzès couvre Uzès et son agglomération, et la ville de Nîmes. A ce jour, plus d’un tiers des visiteurs du site web beaudeprovence.com sont des étrangers : belges, allemands, néerlandais, anglais et suisses. Beaudeprovence.com
‘Spécial Fêtes’ by Beau de Provence Beau de Provence signe pour la première fois son Guide de Noël éditée à 5 000 exemplaires chez tous les partenaires habituels du magazine. Au fil des 68 pages ? Les listes des marchés de Noël et des articles sur le marché de Noël d’Avignon, du gros souper de Saint-Rémy-de-Provence, la recette des 13 desserts, la présentation de partenaires.
L’équipe Thierry Devère a créé Beau de Provence ainsi que le Spécial Noël et Beau d’Uzès. Le Versaillais de 49 ans, anciennement dans la communication et la commercialisation d’espaces publicitaires chez Demeures et châteaux et Luxe résidence a trouvé là un nouveau terrain de jeu où il exerce son talent depuis 2018 à Avignon. Sandra Levasseur, 44 ans, designer textile pour de grandes marques comme Inès de la Fressange et les pantalons Johnny Halliday est la graphiste de Beau de Provence. Enfin, Roland Rinaldi, provençal pur sucre gère les 400 points de diffusion du mag et leur réassort. Il est également en charge de la régie publicitaire et le contact privilégié de la rédaction.
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Du 3 au 11 décembre, le Théâtre des Doms abolit les frontières et nous propose une traversée des langues avec ‘Les Franco-phoni-riques’ . Une langue doit être entendue ? Il y aura donc du théâtre, des lectures, des contes, des chants. Une langue pour nous faire voyager ? Il y aura de la mixité, des échanges, de la diversité. Une langue nous fait parler ? Du passé, mais aussi de son devenir. La langue des corps ne sera pas oubliée avec de la danse et la langue de l’esprit ouvrira des perspectives avec des rencontres-réflexions sur l’édition théâtrale.
Un lien culturel puissant plus qu’un simple partenariat Initiée par Alain Cofino-Gomez et son équipe du Théâtre des Doms (Pôle Sud de la création en Belgique francophone), cette 6e édition est organisée avec le Théâtre Épiscène, l’AJMi Jazz Club, le 11 Gilgamesh à Avignon, le Théâtre des Halles et La Chartreuse – CNES. En partenariat avec RFI.
Le programme de la 6e édition des Francophoniriques Une soirée en 2 parties : 20h. Au fil du temps : danse hip-hop. 21h30. Du bout des lèvres : une seule en scène érotico afro-disiaque du théâtre Episcène. Un encas soupe+sandwich sera offert entre les 2 représentations. Vendredi 3 et samedi 4 décembre. 8 et 10€. Théâtre des doms. 1 bis, rue des Escaliers Sainte-Anne à Avignon.
De la chanson jeune public à l’AJMI Une ouie inouie : c’est drôle, c’est tendre. Le goûter est offert. A partir de 4 ans. Samedi 4 décembre. 15h30. AJMI Club. 4, Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com
Du théâtre politique au théâtre 11 Gilgamesh « Rituel pour une métamorphose » : pouvoir, mœurs et liberté à Damas à la fin du XIXe siècle. Dimanche 5 décembre. 14 h. 5 et 8€. Au 11 Gilgamesh Belleville. 11 boulevard Raspail à Avignon. Billeterie générale. www.lesdoms.eu ou 04 90 14 07 99
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Il est arrivé en France en provenance de sa Catane natale dans les années 90. Il a travaillé avec Rosella Hightower (Cannes), avec Angelin Preljocaj (Aix-en-Provence), il a dansé à New-York, au Bolchoï de Moscou, au Théâtre de la Ville à Paris, à La Vieille-Charité au-dessus du Vieux-Port à Marseille puis fondé sa propre compagnie « Eco / Emilio Calcagni » en 2006. Et depuis le 1er septembre, Emilio Calcagno est à la tête du Ballet de l’Opéra du Grand Avignon où l’ont précédé Eric Vu An et Eric Bélaud.
« Sa vie est un long voyage chorégraphique » dira de lui Claude Morel, en charge du « Spectacle vivant » et de « L’opéra » au Grand Avignon lors de la conférence de presse de présentation mardi. Le directeur du lieu, Frédéric Roels ajoutera : « Nous vivons un moment symbolique, nous franchissons une nouvelle étape. Notre ballet va changer de dimension, de vocation, plus contemporaine que néo-classique, il faut qu’il puisse tourner dans les grandes maisons d’opéra françaises voire internationales d’ici un an ou deux. Quand nous avons lancé le concours, nous avons reçu 45 candidatures et Emilio a été choisi à l’unanimité grâce à son travail, sa philosophie, son esthétisme de la danse, son originalité, son engagement. »
Emilio Calcagno prend enfin la parole pour parler de « Storm », sa toute 1ère création pour l’Opéra du Grand Avignon. Il insiste « Je suis très heureux d’être ici à Avignon, j’avais envie de travailler avec les danseurs de cette maison, ils ont leurs habitudes, leur histoire, ils se connaissent, c’est une force. Ma 1ère chorégraphie, « Storm » (la tempête) passe par leurs corps, leur physicalité. Je ne veux pas les effacer mais les faire évoluer, les mettre en avant, en danger, avec ma mise en espace , des sauts, des diagonales, des cercles. Sur scène, il y aura 7 ventilateurs industriels qui vont souffler jusqu’à 90km/h, des rafales qui perturberont les danseurs, les balaieront, repousseront leurs limites ».
« Il y aura 14 danseurs, dont 2 stagiaires sur le plateau, c’est beaucoup, je suis responsable d’eux, je dois les respecter tout en les faisant évoluer. Je proposerai un maximum de créations, pas des reprises où les danseurs reproduisent toujours les mêmes gestes, les mêmes pointes, restent dans un confort artistique ».
La musique a été spécialement composée par Mathieu Rosso et Denis Guivarch, respectivement guitariste et saxophoniste mais elle sera tour à tour électro, jazzy ou numérique.
Représentations : 26 et 28 décembre – L’Autre Scène – Vedène. Réservations : 04 90 14 26 40 ; operagrandavignon.fr
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Les Soroptimist d’Avignon proposent de les rejoindre pour assister à la projection du film ‘Made in Bangladesh’. Les bénéfices de la soirée sont destinés à l’association ‘Adaïkalam’ (le refuge en Tamoul) qui a créé et gère ‘La maison d’Agathe’ un foyer pour fillettes orphelines indiennes.
Cette initiative a lieu dans le cadre ‘d’Oranger le monde’ de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) ‘Non à la violence à l’égard des femmes’ et est relayé, à Avignon, par les Soroptimist. Celles-ci s’engagent sur le terrain à l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, événement international annuel qui débute le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’au 10 décembre, date de la Journée des droits humains, mais aussi, depuis 1956, Journée internationale du Soroptimist (SI Day).
Les infos pratiques Jeudi 9 décembre 2021, à partir de 18h30, au Cinévox, place de l’horloge à Avignon. Tarif unique 17€. 19h15, Inscription obligatoire ici. Ou par lettre accompagnée de son chèque auprès de Michèle Michelotte, 6 rue Molière à Avignon. Cinéma le Vox, place de l’Horloge à Avignon. 18h30 Accueil du public autour d’un thé indien et de quelques douceurs. Soirée organisée dans le respect des règles sanitaires – Pass obligatoire et masque à l’intérieur de la salle.
Au programme ‘Made in Bangladesh’, le combat d’une ouvrière pour toutes les ouvrières. Un film de Rubaiyat Hossain. Ouverture de la soirée par Christine Martella, Présidente du Soroptimist d’Avignon et projection du film du Soroptimist International. Également, présentation de l’association Adaïkalam par son Président Ranga Ariapouttry ;19h30 projection du film ‘Made in Bangladesh, durée 1h35. 21h15, table ronde avec trois intervenantes et échanges avec les participants ; 23h Fin de la soirée.
En savoir plus Made in Bangladesh a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival du film de Saint-Jean-de-Luz. « Ils t’ont payé tes heures ? » « Tu parles ! » « Ils sont juste bons à s’engraisser sur notre dos. » « Combien produisez-vous de tee-shirt par jour ? » « 1 650. » « Dis-toi que 2 ou 3 de ces tee-Shirts équivalent à 1 mois de salaire. » « Vous vous foutez de moi ? » « Je veux mon argent ! » « Va-t-en ! » « Je ne retournerai pas travailler là-bas. Je préfère me marier. » « Vous savez ce que c’est ? » « C’est le code du travail. » « Je viens inscrire un syndicat. » « Ne t’implique pas trop. J’en ai vu qui finissaient en prison pour ça. » « Rentre, repose-toi et réfléchis. » « Je suis sûr que tu comprendras que ce syndicat est une erreur. » « Non monsieur. » « Il veut que j’abandonne le syndicat. » « De quel droit ? » « Dis-lui que tu en es la présidente. » « Apa, nous sommes des femmes. » « Fichues si on est mariées. » « Fichues si on ne l’est pas. »
Le film « Le terrible drame de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza en avril 2013 -plus de 1100 morts- a mis en lumière la condition des ouvrières du textile au Bangladesh. Ce pays est devenu en quelques années l’un des « ateliers de confection » de la planète, répondant à l’appétit insatiable des consommateurs occidentaux, aiguillonnés par les grandes marques, pour ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « fast fashion ». » Dans son film au titre évocateur, Made in Bangladesh, Rubaiyat Hossain brosse un tableau édifiant, mais sans manichéisme, de la vie de ces ouvrières, entre oppression économique et domination patriarcale.
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A l’occasion du Téléthon, les notaires de Vaucluse s’engagent dans un marathon des consultations gratuites et anonymes durant 24h à partir de vendredi 3 décembre 19h jusqu’à samedi 4 décembre à 19h, à la Chambre des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon. En 2020, les recettes de l’AFM-Téléthon se sont élevées à 99,4 M€, dont 85 % sont issues de la générosité du public (77,3 M€ proviennent du Téléthon).
24 h de consultations non-stop soit un tour d’horloge de 24 h ! «Je suis personnellement très sensible au travail de l’AFM-Téléthon et à ses victoires s’enthousiasme Doris Nunez, Président de la Chambre des notaires de Vaucluse. La Chambre des notaires de Vaucluse est très fière d’être partenaire du Téléthon pour cette 35e édition. Nous apporterons notre contribution à recevant gratuitement et anonymement nos concitoyens qui auraient besoin de conseils et nous reverserons 30€ pour chaque consultation.»
Pour chaque consultation gratuite les notaires offriront 30€ au Téléthon «Venez nombreux faire monter le compteur tout en recueillant des conseils de professionnels du droit pour votre famille ou votre entreprise. Nous vous attendons très nombreux à la Chambre des notaires de Vaucluse, 23 bis rue Thiers à Avignon pour ces 24 h de consultations non stop !»
La Chambre des notaires de Vaucluse La Chambre des notaires réunit 170 notaires au sein de 78 offices et compte plus de 500 collaborateurs. Elle assure un important maillage territorial avec un notaire présent dans les villages de plus de 300 habitants.
Le Téléthon ? 35 ans consacrés à faire avancer le progrès «Le succès du Téléthon est indispensable car la recherche que nous finançons depuis 35 ans nous permet de remporter aujourd’hui de formidables victoires contre la maladie relate Laurence Tiennot-Herment, Présidente de l’AFM-Téléthon.»
Des témoignages «Vous le verrez notamment lors de ce Téléthon à travers les témoignages des parents de Victoire, de Jules et d’autres familles, la thérapie génique permet à des enfants qui étaient hier condamnés, de vivre, de bouger, jouer, fêter leurs anniversaires, faire plein de bêtises et, pour certains d’entre eux, de faire leurs premiers pas. C’est extraordinaire.»
Pour vivre mieux «Ces victoires, ce sont vos victoires, donateurs, partenaires, bénévoles. Ensemble, nous pouvons faire beaucoup plus fort car nos projets sont nombreux et ce sont autant d’espoirs pour des familles qui attendent un traitement. Au-delà des maladies rares, qui concernent 3 millions de personnes en France, les innovations nées dans les laboratoires soutenus par le Téléthon, inspirent des solutions thérapeutiques pour des maladies très répandues : des maladies neurodégénératives, des cancers, des maladies de la vision, comme la DMLA.»
Ensemble on est plus forts «Je compte sur vous les 3 et 4 décembre partout en France, sur France Télévisions, sur internet pour décupler votre mobilisation. Oui, avec vous, le Téléthon peut tout changer, vous l’avez prouvé ! » Laurence Tiennot-Herment.
Les infos pratiques Téléthon chez les notaires. Marathon des consultations gratuites et anonymes à partir de vendredi vendredi 3 décembre 19h jusqu’à samedi 4 décembre à 19h, à la Chambre des notaires, 23 bis rue Thiers à Avignon. 35e édition. Et aussi sur 3637 et telethon.fr MH
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Lundi 29 novembre se tenait la cérémonie du Gault & Millau 2022 au Pavillon d’Armenonville à Paris. Florent Pietravalle y est à nouveau élu Grand de demain par le célèbre guide jaune qui est, depuis cette date, disponible sur le site officiel gaultmillau.com et en librairie à partir du 2 décembre au prix de 29€.Dans le même temps il a été consacré Nouveau talent de l’année dans la liste de World’s best restaurants. L’année dernière le prix avait été remporté par Mory Sacko.
Les grands noms Thierry Marx, Jean-François Piège, Pierre Gagnaire… Le guide a su récompenser des chefs devenus des références dès leurs premiers pas en cuisine. Voici la liste des Grands de demain selon Gault & Millau pour l’édition 2022.
Les grands de demain Ils se nomment Cyril Boulais de l’Hôtel Restaurant La Marine à Barneville-Carteret ; Camille Brouillard et Soufiane Assarrar de L’Huîtrier à Saint-Émilion ; Édouard Chouteau de La Laiterie à Lambersart ; Angelo Ferrigno de Cibo à Dijon ;Florent Pietravalle de La Mirande à Avignon et Georgiana Viou du Rouge – Margaret Hôtel Chouleur à Nîmes.
Disciple de Pierre Gagnaire, Florent Pietravalle, le chef étoilé deLa Mirandeà Avignon, est ainsi à nouveau récompensé en étant élu Grand de Demain par Gault & Millau ! Il succède à Alexandre Baumard et à la longue liste de grands chefs tels que David Bizet, Glenn Viel, Mathieu Desmarest, Christophe Hay, Virginie Basselot, Julien Dumas, Alexandre Mazzia, Akrame Benallal, David Toutain, Loïc Villemin, Serge Vieira, Alexandre Couillon…
La Mirande Au cœur d’Avignon et d’une salle de restaurant historique, où au XIVe siècle les cardinaux recevaient les papes à leur table, Florent Pietravalle décline une cuisine d’exception. Sa générosité et sa philosophie engagée se retrouvent dans ses propositions de menus inspirés des saveurs fortes de la Provence.
En savoir plus Le Gault & Millau est un guide créé par les critiques gastronomiques Henri Gault et Christian Millau en 1970. Ces deux journalistes et chroniqueurs sont à l’origine de la « nouvelle cuisine », qui se caractérise comme un retour à la saveur fondamentale des aliments. Depuis sa création, le guide Gault & Millau regroupe chaqueannée plus de 3000 restaurants et 480 nouveautésmais aussi des jeunes chefs prometteurs de la cuisine française. À l’image du Guide Michelin, les critiques du Gault & Millau ont un impact majeur sur la fréquentation d’un restaurant.
Les critères Les critères qui retiennent l’attention des critiques : le goût, la qualité, la créativité du chef et la simplicité de l’assiette. Dans le guide jaune, les établissements sont répertoriés par ordre alphabétique et par cartes des régions et une note sur 20 leur est attribuée. Tous les restaurants peuvent figurer dans le guide et pour toutes gammes de prix. Le Gault & Millau existe aussi dans des éditions spéciales selon les régions de France : Ile-de-France, Normandie, Alsace-Lorraine, Occitanie.
Les notations La notation est effectuée avec une grille internationale en prenant en compte de nombreux critères précis dont la cuisine, l’ambiance et l’expérience globale.Selon le résultat obtenu dans cette grille, le nombre de toques (5 au maximum) est attribué.
Dans le détail Tables exceptionnelles (5 toques) pour une note comprise entre 19/20 et 20/20 ; Très grandes tables (4 toques) pour une note comprise entre 17/20 et 18,50/20 ; Grandes tables (3 toques) pour une note comprise entre 15/20 et 16,5/20 ; Tables de chef (2 toques) pour une note comprise entre 13/20 et 14,5/20 ; Bonnes tables (1 toque) pour une note comprise entre 11/20 et 12,5/20 ; Établissements sans toque pour une note comprise entre 10/20 et 10,5/20. MH
DR
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Alors que la rue gronde, que les embouteillages prennent la ville en siège exaspérant les automobilistesAvignonnais devenus otages des heures de pointe, Cécile Helle, maire d’Avignon, prend sa plus belle plume et vent debout, tient la position. «L’urgence c’est d’agir pour nos enfants et nos petits-enfants !»
Cécile Helle a choisi nos confrères de la presse quotidienne pour répondre aux invectives des Avignonnais, et en particulier, à la lettre lancée par Tanguy Barthouil avocat, qui avait lancé le débat tandis que d’autres, commerçants et citoyens protestaient déjà par voie de pétitions.
Réponse de la bergère au berger «Pendant des décennies, les Avignonnais ont été les grands sacrifiés d’un développement territorial, économique et urbain basé sur l’usage exclusif de la voiture (…/…) Dans chaque cas, ces trafics routiers entraînent pour les habitants de ces quartiers, encombrements, tensions, bruits et pollution… A tel point qu’il est devenu très difficile d’y vivre (…/…) Mais aucun maire, sauf à faillir à la mission de protection qu’il doit à ses concitoyens, ne peut voir abimées la qualité de la vie et la santé des habitants de sa commune, sans agir (…/…) Il es plus que temps que cela change (…/…) son centre historique, ses faubourgs, ses quartiers Sud, sa ceinture verte, ne soient plus considérés comme de simples raccourcis pour des milliers d’automobilistes et retrouvent le calme et la tranquillité (…/…)
Les chiffres Plus de 45 000 véhicules passent chaque jour sous les fenêtres des 17 000 habitants des quartiers sud résidant le long de la Rocade. Le même chiffre est enregistré sous le Pont d’Avignon, au pied des remparts et du Palais des papes. 130 000 véhicules traversent de part en part les faubourgs.
Bouter la voiturehors d’Avignon Pour combattre la voiture, le maire opte pour les transports en commun… A la perspective 2025… Avec la réalisation de parkings relais à Saint-Chamand, Agroparc, Les Angles, le Nord des Bouches-du-Rhône et leur jonction avec le centre-ville d’Avignon par les bus Chron’op, Et, enfin la tranche 2 du tramway reliant la ligne actuelle au parking de l’île Piot, pour l’accessibilité au centre-ville et aux quartiers sud à destination des Gardois, et avant de rêver de desservir l’hôpital. Également, la Ville négocie actuellement avec le préfet de Vaucluse l’acceptation d’un arrêté municipal limitant la circulation des poids-lourds aux heures de pointe sur le boulevard Charles de Gaulle de la Rocade.
Le plan faubourgs sera entériné «’Le Plan faubourgs, l’esprit village’ sera effectif à partir du 1er janvier 2022, prévient Cecile Helle. Loin d’être un simple plan de circulation, il est bel et bien un projet de vie pour les habitants de ces quartiers, pour les Avignonnais. En agissant ainsi, demain nos enfants et petits-enfants nous remercieront d’avoir su prendre nos responsabilités.» Nous voilà prévenus, voitures, restez dans vos garages !
Paroles de commerçants et d’usagers En attendant, de passage à Cap Sud, une commerçante confie : «Nous avons réduit notre personnel de 50% au profit de notre site Gardois car nous avons perdu nos clients qui résident, de plus en plus, dans le Gard ou en périphérie d’Avignon.»
Vers une désertification commerciale ? Alors que le Black Friday fait chauffer la carte bleue via les magasins en ligne et sa cohorte de livraisons à domicile, aux dépends du commerce local, effectivement la ville va se transformer. Enfin, c’est bien connu, rester à l’arrêt dans les embouteillages ne génère pas de pollution. Un cadre commercial explique «La réaction de Madame Helle est tout à fait légitime, mais comment fait-on pour rejoindre Marseille en venant des Angles sans passer par Avignon ? A moins de faire un détour –en repassant par Orange ou par Aramon et Châteaurenard – de plusieurs dizaines de kilomètres qui générera aussi de la pollution…»
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Il était une fois Sarah Mörch, une jeune femme qui avait décidé d’être elle-même. Choisir c’est renoncer, alors elle a choisi sa vie, et avec elle l’essentiel, préférant conjuguer le verbe être plutôt qu’avoir. Ecrivain, photographe, musicienne, nomade, son parcours est jalonné de rencontres, d’émotions, de sentiments. Sarah n’interroge plus le sens de la vie parce qu’elle l’a trouvé. Rencontre.
Elle arrive à la rédaction bien en avance. Elle est venue en tram depuis la ceinture verte où elle réside dans une petite maison que l’on imagine entourée d’une prolixe nature. Il fallait bien cela, à cette cavalière, venue de Sète, il y a quelques mois. Elle est souriante et détendue, surprise parce que son trajet a été très court et confortable. Elle est enthousiaste.
Vivre au présent Elle vient «présenter son travail, l’expliquer au cas où ça pourrait intéresser». Elle parle en même temps qu’elle observe tout, se laissant imprégner des lieux, des gens. Sarah Mörch –son nom est d’origine Norvégienne- en plus d’être écrivain, photographe, musicienne et nomade est aussi productrice de plants pour potagers aromatiques et médicinaux. Chez elle, elle prépare des boutures Kokopelli. «Je les vendrai au printemps. Il y a des tomates (cœur de bœuf, indigo, noire de crimée, concombre (photo 3), coriandre, persil, courgettes(verte, ronde, blanche) , calendula, camomille… Salades (romaine, batavia) et des capucines. En tout plus de 50 variétés. Je travaille en mottes compactées pour éviter les godets en plastique. J’utilise la biodynamie et le calendrier lunaire distinguant les jours fruits et les jours feuilles, les nœuds lunaires où il ne faut rien faire, les fortifications aux purins de prêles et d’orties, ce qui rend les plants très forts. Faire des plants réclame une minutieuse anticipation et planification, » précise-t-elle. Là ? Elle vient de demander le label mention nature et Progrès.
Agriculture, expos photos, livres Sarah Mörch organise des expos photos, des installations sonores visuelles et écrit des ouvrages entre-deux. Là, tout de suite ? Elle recherche un boulot de secrétaire à mi-temps, pour s’assurer un petit matelas, tout en appréciant d’offrir un travail soigné en toute chose. «Je suis très organisée et efficace. Cet emploi me permettrait d’équilibrer mes projets, une partie pour une activité tertiaire, une autre physique –l’agriculture- et mon travail artistique. Mon dernier projet en date ? Des photos de chevaux sous la douche, la rencontre entre le cheval et l’eau est magnifique.»
A l’aube A l’aube de sa vie ? Un bac et un BTS agricoles, un Brevet professionnel Jeunesse éducation populaire et Sport. Elle est monitrice d’équitation, a travaillé dans un centre équestre. Une trajectoire cohérente proche de la nature et artistique puisqu’elle est une photographe reconnue, une musicienne, attachée à son steel drum, un drôle « d’instrument de percussion mélodique construit dans un baril de pétrole de 200 l qui possède des sonorités comme un xylophone métallique», précise-t-elle.
Elle raconte Et puis, un café dans la main et dégustant un petit carré de chocolat, elle raconte. «Un jour je me suis rendu compte que j’avais un rêve : partir en camion -ford transit aménagé- comprenant un lit, un lavabo et des placards. Je suis partie en 2016, j’avais 34 ans.»
L’objet de ce voyage ? «M’offrir du temps, de la liberté, c’était comme un défi. Celui de prendre mon envol suite au départ de mon cheval ‘Far away’ qui a accompagné ma vie durant 17 ans, un trotter français décédé à 22 ans d’une colique. Nous avons nourri une relation d’amour, tissé un lien vraiment très fort de compagnons de route. J’ai pris la route un an après qu’il soit parti.»
Travail d’auteur «Sarah aime prendre la plume. Son premier livre est un recueil de textes poétique ‘Plein’ paru en 2009 ; ‘Loin devant’, sorti en 2020, est consacré à sa relation avec le cheval. Un road trip où elle décline, d’éclipses et rebonds, les moments passés avec Far Away.»
La vie en sobriété «Je suis partie en juin 2016, j’ai roulé jusqu’en Italie mais la plupart du temps j’étais sur les routes française en direction de la Drôme, de l’Hérault, m’installant sur des terrains, passant les mois d’hiver les plus froids dans un petit appartement à Sète, pour repartir en Avril. La vie en sobriété. «Ça m’a appris à assumer mes choix de vie, à faire face à la pression sociale, à faire confiance à mon intuition. Ce que j’ai découvert ? Que la personne la plus importante dans ma vie c’est moi.»
Dans mon camion ? «Ce que j’ai mis dans mon camion ? Mon steel drum, 2 sacs de type ‘Carrouf’ (Ndlr : Carrefour) de vêtements, deux gros bidons d’eau, pour boire et faire une toilette de chat, un peu de nourriture mais ça n’était pas le plus important et mes huiles essentielles préférées, une ambiance olfactive qui me sentir partout chez moi. Le plus important? Mon instrument de musique, je m’enregistrais pour avancer dans mon travail, écouter pour entendre ce que ça donne.»
Mes expos photos ? «J’en ai fait plein. Le Printemps des photographes à Sète, Oenovidéo à Bordeaux, Montpellier avec Le bar à photos… J’ai dernièrement fait un travail sur le vin. Il m’est venu en travaillant dans une cave coopérative. Mon rôle ? Surveiller la température du vin, sa densité et faire les apports de levure et autres charbons… J’ai fait les vendanges pendant 5 saisons. Mon inspiration ? Les caves coopératives sont parfois des lieux délabrés, un peu endormis, qui se réveillent à grand fracas lors des vendanges.»
Le vin, une matière brute, vivante «Il y a ce choc, entre la vie et la mort, quand le jus de raisin rubis entre dans le bâtiment. Quelque chose qui se joue, ce côté gargantuesque de quantité de raisin, ce jus en devenir de vin aux couleurs rouge, rose, violet, noir tournant au charbon c’est à la fois beau et presque dégoûtant, comme de la matière en transformation. La vinification est de l’ordre de la magie. Si l’homme la met en œuvre on pourrait penser que les choses se font toutes seules car la matière est vivante, très organique. Je voulais prendre en photo la matière brute, en mouvement. Si je n’avais pas fait les vendanges, je n’y serai pas allée de moi-même. Il faut y vivre, y travailler pour comprendre.»
Comment j’écris ? « J’écris au stylo sur des feuillets, à la main parce que c’est avec plaisir et que mon écriture réclame de s’éloigner des machines et écrans trop présents dans nos vies. C’est un moment sensible, sensitif, où l’on se pose à la lumière du matin ou du soir. Commencer à écrire sur du papier libre, un peu comme une écriture automatique, partout et à tout moment, sur n’importe quel support, celui que l’on trouve sous la main, puis les réunir comme des morceaux de vie et, seulement après, les dactylographier.»