18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Selon Airbnb, la plateforme de location d’hébergement touristique chez les particuliers créée en 2007 à San Francisco aurait reversé plus de 400 000€ de taxe de séjour à la ville d’Avignon pour 2021*. Avec cette somme, la cité des papes figure en 8e position en Provence-Alpes-Côte d’Azur derrière Marseille (plus de 1,9M€), Nice (plus de 1,2M€), Cannes (plus de 1M€), Aix-en-Provence (plus de 580 000€), Antibes (plus de 520 000 €), Hyères (plus de 450 000€) et Saint-Raphaël (plus de 440 000€). Avignon devance La Ciotat (400 000€), Cassis (plus de 350 000€), Arles (plus de 290 000€), Toulon (plus de 290 000€), Fréjus (plus de 280 000€) et Six-Fours-les-Plages (plus de 220 000€).
Au total, d’ici la fin de l’année, Airbnb aura reversé plus de 93M€ de taxe de séjour à plus de 29 000 communes françaises pour 2021* dont plus de 18,6M€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Sans surprise, les plus importants montants de taxe de séjour collectée par Airbnb vont à la ville de Paris (plus de 9,4M€). Cependant, Marseille, Nice et Cannes complète le podium national en se classant respectivement 2e, 3e et 4e.

Un tiers de la collecte à destination des communes de moins de 3 500 habitants
« Le reversement de la taxe de séjour par Airbnb profite de manière croissante à une diversité de collectivités, au-delà des plus grandes villes et des principales destinations touristiques, explique la plateforme. Cette année, Airbnb reverse 27M€ de taxe de séjour aux communes françaises de moins de 3 500 habitants. La taxe de séjour collectée dans le cadre de locations meublés touristiques est ainsi devenue une ressource de plus en plus conséquente pour les petites communes, pour la plupart situées en zone rurale. Chaque année, Airbnb profite à un nombre croissant de communes, y compris à des communes sans hébergement hôtelier qui ne percevaient auparavant aucun revenu du tourisme. Alors que seulement 7 000 communes françaises disposent d’un hébergement de type hôtelier, Airbnb collecte désormais la taxe de séjour dans plus de 29 000 villes françaises. »

*Taxe de séjour collectée auprès des voyageurs en France entre le 1er novembre 2020 et le 31 octobre 2021.


Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Alors que le Plan Faubourgs mis en place par la Ville est très décrié par les Avignonnais, la Ville réplique en invitant les journalistes à voir ce qu’il en est sur place. Rendez-vous est donc pris à l’angle des avenues de Monclar et des deux routes. L’Enjeu ? Vérifier ensemble et sur place l’apaisement de ce carrefour aux flux routiers auparavant très denses. Explications.

Nous y retrouvons Frédérique Corcoral, venue à pied, adjointe déléguée au quartier Ouest et à l’accompagnement des personnes en grande précarité ; Julien de Bénito venu en vélo, adjoint délégué au quartier Nord Rocade et aux enjeux de l’alimentation durable et locale et Fabrice Martinez-Tocabens à bord de sa trottinette électrique, adjoint-délégué à la ville apaisée et respirable, mobilités, circulation, stationnement et logistique urbaine.

8 km de voies ou bandes cyclables
«Fabrice Martinez-Tocabens prend le premier la parole : «Le Plan Faubourgs ce sont 8 km de voies cyclables bi-directionnelles comme Monclar et Trillade, une partie de l’avenue des Sources et des Deux routes, Reine Jeanne, la voie verte, ou encore l’axe piéton-vélo de l’Arrousaire. C’est aussi les bandes cyclables Source Sud, Jean Macé, Croix des oiseaux, Gambetta, Monod, Isnard et Martelange. Les couloirs de bus sont aussi accessibles à vélo, comme c’est le cas, depuis presque 2 ans, avenue de Fontcouverte.»

Ça n’est pas rien !
«L’ensemble du réseau fait 8 km, souligne Fabrice Martinez-Tocabens, ce qui n’est pas anodin en termes de création et d’aménagement à l’échelle du quartier. Ce qu’on remarque ? L’usage commence à monter en charge notamment sur la Rocade et maintenant avenues des Source et de l’Arrousaire avec un espace aujourd’hui plus sécurisé comme ici, au carrefour des avenues de Monclar, des deux routes et Martelange. Si l’activité y est dense l’après-midi et aux heures de pointe, nous constatons une augmentation des déplacements doux en lien avec les autres quartiers.»

De gauche à droite Frédérique Corcoral, Fabrice Martinez-Tocabens et Julien de Benito

Elus et habitants
«Nous sommes élus mais aussi habitants et c’est important de le préciser, relève Frédérique Corcoral. L’usage des modes de déplacements doux : vélo, trottinette, piétons, au niveau de l’avenue de Monclar et des deux routes s’est développé très rapidement sur les axes Nord-Sud et Sud-Nord (en direction de la Rocade). Les habitudes s’installent vite. Ça a recréé une dynamique dans le quartier que nous n’avions plus alors, qu’auparavant, nous avions cette dangerosité du double sens, fragilisant les deux roues. Cette nouvelle installation de sens unique a apaisé le lieu, particulièrement aux heures de fréquentation des établissements scolaires. Moi-même j’ai repris l’usage du vélo plus sereinement et presque redécouvert la ville. Également nous souhaitons mettre en place, en 2022, un marché paysan au pré du curé. On ne supprime pas la voiture mais l’ensemble sera plus accessible en voies vélo et piétonne.»

L’Effet village
«C’est le double effet kiss-cool, l’effet village, acquiesce Julien de Bénito, On révèle la ville à elle-même où les faubourgs ne faisaient que dormir. Aujourd’hui on va pouvoir circuler, vivre, échanger, résider, ce qui implique une autre vie dans la ville. Cela s’accompagne avec tous les aménagements comme l’extension du parc de l’abbaye de Saint-Ruf, le parc de la Laïcité, la coulée verte, la rénovation de la médiathèque Jean-Louis Barrault. Le paysage urbain se transformera avec la rénovation de la piscine Chevalier de Folard, à l’instar des autres piscines. Si le trafic routier a bien baissé, c’est au bénéfice des piétons qui reconquièrent, chaque jour, l’espace comme les personnes vieillissantes, les personnes handicapées, les familles avec enfants, les promeneurs avec leurs chiens, les vélos. Cette reconquête était d’ailleurs la première demande des habitants et elle a été rendue possible parce que les gens s’y sentent en sécurité. Pourtant la voiture continue de circuler, mais son espace est désormais encadré.»

Des effets immédiats
«On note déjà un apaisement très franc des quartiers, alors que le plan Faubourgs n’est pas totalement appliqué, détaille Julien de Bénito, puisque l’inversion de la circulation des points durs tels que les rues et boulevard Sixte Isnard, Monod et Gambetta n’est pas encore matérialisée. De même que l’endroit où nous nous trouvons et qui, d’ordinaire, circule beaucoup continue de mais de façon bien moins ample, la preuve ? On entend maintenant les oiseaux.»

Le pari de la Ville ? Une place réduite pour les voitures et plus d’espace pour les habitants, pour les modes de déplacements doux et les transports en commun

Entendez-vous les nombreuses critiques ?
«On a vu et entendu beaucoup de monde, particuliers et associations relate Fabrice Martinez-Tocabens, il y aura des points d’ajustement à faire à la rentrée en janvier, selon les difficultés qui pourraient surgir et les discussions qui ont eu lieu comme pour les secteurs des rues Montaigne ou universelle. Oui, il y a de la critique et en même temps la promesse de l’apaisement, de la réduction du transit. Même s’il reste de la mise en œuvre, le plan a déjà démontré que faire sortir le transit des faubourgs fonctionne. Ce qu’il faut ? Que les gens s’approprient les boucles de circulation dont on leur propose de prendre connaissance via les plans et le magasine de la Ville. Dans quelques jours, un calculateur sera mis en place et disponible sur le site de la Ville où les gens pourront regarder par où passer, comment aller chez eux, mais beaucoup ont déjà saisi. On est dans le changement et cela questionne les gens, c’est légitime cependant l’impact est déjà là.»  

Oui !
«On vient bousculer des habitudes, des routines très fortes, reprend Julien de Bénito. Il y a beaucoup d’appréhension, de critiques. On entend cela. Il faut nous laisser le temps d’y répondre et les faits sont en train de le faire.» «On entend beaucoup les gens qui parlent et crient fort mais les gens qui sont contents sont moins audibles, regrette Frédérique Corcoral, c’est dommage parce qu’ils sont de plus en plus nombreux.»

L’épineuse rue Martelange
Comment fait-on lorsque l’on emprunte la rue Martelange pour s’en extraire notamment lorsque le marché du vendredi s’installe ce qui fait que les gens prennent les sens interdits ou gagnent les petites rues de la Cité Louis Gros qui ne peuvent accueillir ce flux routier ? «Ce marché draine une clientèle qui va bien au-delà du quartier et de l’extérieur, analyse Fabrice Martinez-Tocabens. Typiquement ce sont des gens qui n’ont pas eu l’information ou celle-ci leur a été donnée de façon tronquée, ces automobilistes vont devoir changer de pratique. A la rentrée de janvier nous mèneront des opérations de communication en distribuant des documents, des plans, afin de mieux faire comprendre les axes de circulation. Des temps d’adaptation sont nécessaires mais, petit à petit les gens retrouveront leurs circuits. Dans ce cas précis, il faudra utiliser l’avenue Eisenhower.»

Les pétitions
«Une des pétitions contre le Plan faubourgs a été organisée avant même que celui-ci ne soit dévoilé, s’offusque Fabrice Martinez-Tocabens. Il y a des opposants par principe. Je n’y vois pas d’inconvénient car nous sommes en démocratie. Nous, nous mettons en œuvre des décisions qui ont été auparavant discutées et partagées. Nous avons rencontré des centaines de personnes. A un moment donné, on parle comme si tout marchait bien avant, ça n’est pas vrai ! La circulation dans les faubourgs, sur tous les axes cités précédemment, dysfonctionnait gravement et depuis plusieurs années. Il fallait que cela change, rompre avec le transit pour gagner en apaisement. Désormais personne ne peut nier que le transit a déjà commencé à disparaitre.»

Des boucles pour préserver les faubourgs dont la circulation routière antérieure a été analysée ainsi

Attention, Police !
«Depuis fin octobre, détaille Fabrice Martinez-Tocabens, la Police a procédé à plus de 400 verbalisations lors d’opérations coup de poing sur les endroits référencés les plus dangereux des faubourgs tels que Monclar, Martelande, Deux routes, Reine Jeanne, notamment pour la remontée de sens interdit, faire respecter les 30km/h et pour assurer la sécurité des cyclistes et des piétons parce que c’est aussi notre boulot. D’autres actions seront menées prochainement vers l’Arrousaire,» a indiqué l’adjoint au maire.

Un premier Bilan au 1er trimestre 2022
«Les lignes de bus ont été maintenues, nous nous battons pour mettre en place plus de fréquence de bus. Deux nouvelles lignes Chronop’ seront matérialisées pour nos amis Gardois : Villeneuve et les Angles vont être mises en place afin de délaisser la voiture. Concernant les parkings relais les questions du foncier sont en train d’être réglées au plateau des Angles avec la création d’une voie express matérialisée sur le Pont de l’Europe. Même chose pour le parking de Réalpanier, Saint-Chamand, Parc des expositions ; celui de l’ile Piot (1 200 places) reste stratégique avec ses chrono bus et demain, un tram. Également un sixième parking de délestage pourrait voir le jour à Rognonas, via Terre de Provence agglomération. Tout cela travaille en faveur du basculement de la voiture vers le bus.»

Gérer le trafic depuis Terre de Provence
Pour faciliter l’accès depuis Terre de Provence, Le Grand Avignon sur demande de la Ville, vient de finir des couloirs de bus sur l’avenue de Tarascon. Les bus Zou, qui proviennent de Terres de Provence à destination du centre-ville d’Avignon ont une priorité d’accès à la Rocade. Pour rappel, les vélos et les véhicules d’urgence ont le droit d’utiliser tous les couloirs de bus de la ville d’Avignon. 

Julien de Bénito, Frédérique Corcoral et Fabrice Martinez-Tocabens, le plan Faubourg ? Il démontre déjà son efficacité. 1er bilan au 1er trimestre 2022

Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Un nouvel édifice hybride révolutionne le marché du ‘coworking’ et du ‘coliving’. Cowool réinvente la vie en société, casse les codes pour promouvoir le vivre ensemble. C’est à Avignon que le premier prototype voit le jour.

Un village en plein cœur de la cité papale. 25 avenue Mazarin, les 3700m2 de Cowool ouvriront leur porte le 3 janvier prochain. Ici, le ‘cowooler’ cherche les clefs de son ‘flex appart’ dans le sac, éteint la lumière du ‘flex office’ avant de partir, s’oxygène en salle de fitness, récupère son linge propre, opère un crochet par la salle de jeux, avant de boire un coup à l’espace lounge avec ses collègues. Le tout dans une ambiance cosy, canapés velours, décoration raffinée et technologie dernier cri.

« Le concept a été déformé, revu à toutes les sauces. Il ne suffit pas de positionner deux fauteuils à l’accueil pour se revendiquer du coliving », nous confie Laurent Teisserenc, à la manette du groupe immobilier HPC Capital (1200 collaborateurs en France) et fondateur du concept Cowool. La résidence est tout bonnement le premier établissement de France à incarner le coliving et coworking dans sa juste valeur. « Nous impulsons un nouvel art de vivre, combinant vie et travail, sphère pro et perso dans un esprit cool, bosseur et partageur », se réjouit Anne-Audrey Beraud, directrice de Cowool Avignon, qui rivalise d’ingéniosité pour sublimer ce nouveau lieu de vie.

L’espace restauration avec frigo communautaire, machine à café, bar, plat du jour à 6,50 euros… Crédit photo : Linda Mansouri

Etats-Unis, pays précurseur

Le terme Cowooling apparait au XXIe siècle pour définir l’expérience inventée par celles et ceux qui vivent ‘Cowool’ au quotidien. Un savant mélange de ‘coliving’ et de ‘coworking’ dans un esprit communautaire, bienveillant et connecté. Le concept voit le jour aux Etats-Unis et contamine aussitôt les pays nordiques comme la Suède. Les ‘workers’ se rassemblent, imaginent de nouvelles façons de collaborer.

Activateurs de créativité, facilitateurs de quotidien, l’offre de services annexes proposés par Cowool en fait sa force. « Ici, les gens changent leur mode de vie perso en expériences collectives », explique Anne-Audrey Beraud. Un simple tour d’horizon confirme ses dires. Tous les espaces sont pensés et designés pour favoriser les rencontres et les synergies, la motivation et le partage. Et in fine être plus productif, trajet en moins avec le ‘flex appart’ à deux minutes.

8 Cowool en préparation

Laurent Teisserenc s’illustre en tant qu’opérateur immobilier depuis de nombreuses années, plus précisément dans la construction et la gestion de résidences hôtelières. « C’est la première fois que nous construisons des bureaux. Nous agrégeons beaucoup d’éléments existants, mais le Cowool d’Avignon est très intéressant dans la mesure où c’est l’établissement pilote, explique Laurent Teisserenc. C’est le premier qui va nous aider à construire le second, ainsi de suite. » Huit résidences Cowool sont en préparation, les prochaines ouvriront à Cergy-Pontoise, Grenoble, Nice, Toulouse, Villeneuve-d’Ascq… Objectif ? Une vingtaine d’établissements Cowool dans l’hexagone.

Avant Cowool, un vieux bâtiment désaffecté qui abrita les établissements Adonis, Yes hôtel ou Mercure. « Il a fallu tout refaire, seuls les murs ont été gardés », précise Laurent Teisserenc. Cowool épargne les difficultés de circulation et de stationnement du centre d’Avignon. A 10 minutes du centre-ville, proche de la gare TGV ou de l’aéroport, à 10 minutes d’Agroparc, proche du Pontet, le tramway à deux pas, autant de facteurs ayant convaincu Laurent Teisserenc d’investir dans ce projet. La résidence est vaste : un open space de 280m2, 17 bureaux privatifs, de 1 à 9 postes, de 12 à 44m2, 4 salles de réunion, la plus grande de 72m2, et une multitude de services proposés.

Bienvenue dans la salle de réunion. Crédit photo: Cowool

Pour vous accueillir, Anne-Audrey Beraud, avignonnaise et figure de l’hôtellerie-restauration haut de gamme depuis plus de 20 ans. Un besoin de renouveau la pousse un jour à candidater à une offre. « J’ai tout de suite adhéré à ce projet novateur. L’investissement pour Cowool est vraiment important, même certains hôtels 4 étoiles ne vont pas jusque-là », nous confie-t-elle.

Petit tour au ‘flex office’ ?

Home office, bureaux privatifs, flex office, espaces de travail partagés, réunions en visio ou brainstorms improvisés, les ‘cowoolers’ inventent l’espace qui leur ressemblent. Espaces de coworking ou événementiels, les lieux s’adaptent aux usages. Chaque salle de réunion dispose d’équipements dernière génération avec un service d’impression à disposition. Ecran Cisco, paperboard digital Samsung flip, écran visioconférence Webex, partage de contenus 4K, « Cowool se veut hyper connecté, répondant au besoin croissant de télétravail », précise Anne-Audrey Beraud.

Cerise sur le gâteau, des cabines individuelles dédiées aux appels téléphoniques fleurissent un peu partout dans l’open space. Jamais bien loin, des espaces ouverts et partagés pour se détendre, se réunir, se restaurer, travailler, collaborer, se concentrer… « Nous avons enrichi un maximum l’expérience avec les espaces partagés. C’est exceptionnel », se réjouit Anne-Audrey Beraud.

Un bureau signé Cowool. Crédit photo : Cowool Avignon

La clientèle ? Elle est protéiforme. Cadres supérieurs, jeunes actifs, entrepreneurs, instituts de formation, sociétés de service à la personne, agences de communication, freelance… « Le Grand Avignon est un véritable réseau d’entreprises, jeunes et dynamiques en pleine croissance. Cowool répond aux besoins des jeunes actifs en recherche de solution souple, soit pour travailler, soit pour habiter. Et qui souhaitent également bénéficier d’un cadre de vie agréable », abonde la directrice. Certains peuvent en effet opter uniquement pour un bureau, une salle de réunion, d’autres peuvent choisir un appartement, ou bien tout à la fois. A noter, l’ensemble des services proposés reste accessible à tous, quelle que soit la formule.

Flex appart’ et souplesse

Le ‘cowooler’ réserve un ‘flex appart’ comme il réserverait une chambre d’hôtel. Exit les paperasses administratives et autres contingences, place à la flexibilité. 93 ‘flex appartements’ totalement équipés sont disponibles, de 30m2 et 5 ‘big flex’ entre 65 et 70m2. Seul ou en colocation, pour un court séjour touristique ou en mobilité professionnelle, les possibilités sont variées.

A l’intérieur du ‘flex appart’, notre œil se plaît dans ce design contemporain et chaleureux, cette bulle de vie ultra fonctionnelle et cosy. Le tarif est quant à lui dégressif. 720 euros TTC par mois (de 1 à 3 mois), 690 euros par mois (de 3 à 6 mois), 650 euros par mois (au-delà de 6 mois). Le tarif comprend alors toutes les charges : eau, électricité, wifi, assurance habitation… Et surtout, l’accès à tous les services. « Lorsque l’on considère tous ces éléments mis bout à bout, Cowool propose un super rapport qualité/prix », juge Anne-Audrey Beraud.

Un ‘Flex appart’ dans toute sa splendeur. Crédit photo: Cowool

Une multitude de services

La force du concept se révèle. En plus d’offrir un cadre de travail et un cocon douillet à la maison, les ‘Cowoolers’ profitent d’une myriade de services. Espace fitness avec cours, jardins partagés, potager, salle de projection cinéma, salle de gaming, salon de lecture, boulodrome, atelier cuisine, laverie-pressing, vélo et voiture électrique, casier connecté, bagagerie, parking, et bien d’autres. Certains services sont en option.

Mention spéciale pour le studio audiovisuel équipé de fond vert, caméras, lumières, permettant de s’épanouir dans les projets audiovisuels. Nichés dans les 180m2 de l’espace restauration, deux frigos connectés proposent une offre salée et sucrée, locale et saine. Le plat du jour ? 6,50 euros. La fontaine à eau est gratuite, les ‘Cowoolers’ peuvent déposer leur Tupperware dans le frigo communautaire, faire couler un café dans la machine dernier cri et bientôt boire une bière au bar.

La girafe a pris ses quartiers 25 avenue de Mazarin. Crédit photo: Cowool Avignon

Ancrage local

Déjà les synergies se réfléchissent, les passerelles se dessinent. « Nous allons collaborer avec les principales institutions économiques implantées sur le territoire : Agroparc, Grand Avignon, Courtine, Créativa, Initiative Terre de Vaucluse. Ils pourraient très bien animer des ateliers dans nos espaces par exemple », propose la directrice. Pour les activités de fitness ou de cuisine, des prestataires locaux ont été privilégies tels que Evexia fitness. Dans la capitale mondiale de la culture, Cowool entend bien s’inscrire dans cette dynamique à travers des partenariats avec le Festival d’Avignon, l’Opéra ou les théâtres.  » Nous pourrions accueillir des journalistes pendant le festival et leur mettre à disposition nos équipements pour travailler dans de bonnes conditions. J’ai trois millions d’idées à la minute », ironise Anne-Audrey Beraud.

Cinq salariés forment l’équipe Cowool Avignon et n’ont qu’une hâte : accueillir les résidents dès le 3 janvier prochain. Beaucoup de sociétés ont déjà réservé et les demandes affluent. « On compte bien se fondre avec les résidents, travailler dans les espaces partagés, vivre en harmonie avec eux. Le lien social est très important. J’ai pour ma part un bureau mais je ne compte pas y travailler », nous confie la directrice. Quand on vous dit que le vivre ensemble forme le ciment de ce nouveau lieu de vie.


Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Le voilà revu de pied en cap, le Mercure Avignon TGV. 115 chambres 4 étoiles, un restaurant bistronomique, des salons séminaires, un espace co-working, 1 spa de 230m2 avec sa piscine intérieure chauffée, une autre en extérieur et, enfin, un boulodrome finissent de planter le décor. Il aura fallu 15M€ et deux ans de travaux pour métamorphoser l’ancien bâtiment Kyriad en un établissement ‘pilote’ du groupe Accor.

Il se trouve juste à côté de la salle des ventes tenue par Patrick Armengau… L’hôtel Mercure Avignon TGV. Sa clientèle ? Des familles européennes et Françaises, en transit où venues visiter la région qui fait le plein du lieu en juillet et août dernier, en même temps qu’elle se gorge de soleil et de bonne humeur. Un usage que Nicolas Inglese, directeur de l’établissement, verrait bien s’installer tout au long de l’année parce qu’ici le temps est souvent plus doux et ensoleillé qu’ailleurs. Ambition ? Proposer un véritable lieu de vie pour télé-travailler mais aussi se distraire, nager, se faire masser et, bien sûr se restaurer.

Au plan gourmand ?
Il y a ‘Les Gustaves’ le restaurant avec, au piano, Julien Valente, un ancien de l’école hôtelière et de chez Cuisine & Comptoir de la place des Corps Saints de l’intramuros d’Avignon et aussi chef du Domaine de la Petit Isle à l’Isle-sur-la-Sorgue. Au menu ? Des plat régionaux (de 22,52€ à 27,50€) ainsi que des canailleries proposées toute la journée sur place ou à emporter (de 7€ à 12€) dans la rue commerçante. Concrètement ? Il s’agit d’entrées, viandes à l’ardoise et garnitures.
Le restaurant ‘Les Gustaves’ est ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30. Réservation 04 32 76 89 07.

Julien Valente au piano des ‘Gustaves’

Pour les becs sucrés
C’est à Arnaud Dupuy de la Badonnière qu’il faudra s’adresser, également un ancien de Cuisine et Comptoir et de la Baking Company rue de Lices, toujours à Avignon intramuros, pour les desserts et les ‘Afternoon tea’ ( partir de 9,90€) ouverts les vendredis, samedis et dimanches de 15h à 18h.

Les After work
Parce que les Avignonnais et leurs amis aiment se retrouver lors de soirées festives, le Mercure propose des soirées thématiques avec des cocktails signature tous les derniers vendredis du mois de 17h30 à 19h.

Une épicerie fine
Les Gustaves c’est aussi une épicerie fine avec ‘une rue commerçante’ ouverte à tous proposant des plats salés, sucrés ainsi que des vins depuis la Bourgogne jusqu’à la Provence, en passant par le Beaujolais et les Côtes-du-Rhône.

Les desserts d’Arnaud Dupuy de la Badonnière

Le Mercure en chiffres
115 chambres business ou familiales. 100m2 d’espace coworking équipé. 31 salariés permanents. 15M€ d’investissement. 7 salles de réunion et de banquetting modulables. 2 ans de travaux. 1 restaurant bistronomique et locavore. 1 salon VIP avec cheminée. 1 espace fitness. Salles de séminaires high tech climatisées et équipées de vidéo-projecteurs, écrans, paper-board, boissons chaudes et softs en permanence en salle, wifi haut débit.1 espace Spa de 230m avec piscine intérieure chauffée ainsi qu’une autre piscine extérieure également chauffée et, enfin, 1 boulodrome.

On ‘lunche’ à la piscine en été !

Accès au Spa
Le Spa propose sauna, hammam, jacuzzi, douche sensorielle, produits Phytomer et piscine intérieure chauffée. Le lieu propose des cartes d’abonnement, des formules lunch et Spa. Celui-ci est accessible aux personnes de l’extérieur. Les massages, de 30 min à 1 h 30 sont facturés de 49 à 119€ ; Les rituels Corps & Visages 2 h à partir de 99€ ; Les soins du Corps 30 min à partir de 49€ ; Les soins du Visage à partir de 30 min à 1h30 à partir de 49€ ; Prestations d’esthétique (épilation, manucure, pédicure). Accès au Spa de 1h ou 1h30 en solo ou en duo de 30 à 80€ ; Du lundi au dimanche de 10h à 19h. Toutes les offres sont réservables en ligne sur www.spa-avignon.fr

Au Spa

L’équipe
Olivier Niveau, Directeur Général Pôle hôtelier Boisset ; Nicolas Inglese, Directeur hôtel Mercure Avignon TGV ; Mélodie Fillinger, Responsable commerciale ; Julien Valente, Chef de Cuisine ; Lionel Le Louedec, Responsable hébergement ; Candice Balland, Chef de réception ; Khadija Malvy, Responsable restauration ; Christophe Malvy, Responsable administratif.

Les infos pratiques
Mercure Hôtels Avignon TGV. 2, rue Mère Teresa, Confluence, à Avignon. 04 32 76 88 00. Courriel HB6F6@accor.com

Les salles de séminaires sont High tech

Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat et d’Axédia devient président de l’Arecoop (Association pour la révision, l’assistance, la formation des sociétés coopératives d’HLM) et filiale de la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM.

L’ARECOOP avec Michel Gontard à sa présidence, a pour tâche de vérifier la conformité d’organisation et de fonctionnement des coopératives, de dispenser la formation continue et d’assurer la diffusion d’outils pédagogiques labellisés auprès des collaborateurs, des dirigeants et des administrateurs des coopératives HLM. Michel Gontard est également conseiller Fédéral pour les Coop’ HLM.
MH


Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

«L’année dernière, au lycée Louis Pasteur d’Avignon, avec cinq de mes camarades, j’ai créé une association ‘Un Noël pour tous les enfants’ relate Charlotte Rogne en classe de terminale scientifique. Nous avons ainsi récolté, de septembre à décembre, des jouets, jeux, peluches pour enfants de la naissance à 12 ans, destinés aux familles des Restos du cœur qui n’ont pas ou très peu de jouets à Noël.

300 jouets récoltés
« Nous avons ainsi pu récolter plus de 300 jouets donnés par des lycéens, professeurs, amis et familles. La plupart étaient en très bon état tandis que certains ne réclamaient que d’être un peu nettoyés ou mis en forme. Après une inspection rigoureuse et un peu de remise en état, nous les avons remis au Resto du cœur qui s’est chargé de les distribuer. Nous avons procédé de la même façon cette année et les remettrons à l’association de Coluche ce jeudi 16 décembre. »  

Une partie des lycéennes impliquées pour ‘Un Noël pour les enfants’

Après Avignon, Caumont-sur-Durance
« Cette année j’ai œuvré de la même façon dans ma ville, à Caumont-sur-Durance, avec l’aval du maire Claude Morel et Nancy Saura détachée à La Maison des associations. L’initiative a débuté la semaine dernière -lundi 6 décembre- ou une caisse a été mise à  disposition, à l’accueil de la Maison des associations, afin d’inviter les habitants à y déposer les jouets qui ne sont plus utilisés par leurs enfants ou connaissances. Le contenu de la caisse, une fois inspecté et les jouets nettoyés, sera remis au Resto du cœur courant février. Ainsi les gens ont encore plus de temps pour faire du tri dans les jouets et redonner le sourire aux enfants. »

Communication
« L’opération s’est très bien déroulée et continue sur sa lancée pour la 2e année. Nos moyens de communication ? Nous avons créé un compte Instagram pour le lycée : Un_Noël_pour_Tous_Les_Enfants ainsi que des affiches à l’intérieur de l’établissement. Nous avons procédé de même pour Caumont-sur-Durance, en précisant que le dépôt de jouets se faisait à la Maison des associations et en apposant des affiches dans les commerces du village, puis en relayant l’information par le bouche à oreille. » 

Les infos pratiques
‘Un Noël pour les enfants’, association pour collecter des jouets à destination des enfants de zéro à 12 ans, via les restos du cœur de Fontcouverte à Avignon. La collecte continue jusqu’au mois de février. Contact : Charlotte Rogne 07 52 03 12 52 rognecharlotte@gmail.com Maison des associations, Impasse du Deyme, au-dessus de la Police municipale, à Caumont-sur-Durance. Autre article sur ce sujet ici.

L’affiche a été conçue et réalisée par deux lycéennes

Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Julien Gélas, le directeur du Théâtre du Chêne noir propose ‘Le jeu du président’. Entre Machiavel et la Boétie, une pièce inspirée par le mandat du président de la République, Emmanuel Macron. Six acteurs au jeu affûté déroulent au jour le jour la féroce subtilité de l’exercice du pouvoir. Tout le talent ici est de faire de la philosophie politique un moment de gourmandise étonnant et réjouissant. On a adoré.

Un président (Alain Leempoel), sympathique qui se nourrit de pouvoir autant que de son image. Un conseiller, Vicien (Didier Brice), enveloppant de bienveillance, flatteur à souhait qui enjoint le président à s’amuser en toute circonstance. Un secrétaire d’Etat (David Talbot) amoureux de Rimbaud et titillé par Verlaine, un directeur de cabinet qui se serait bien rêvé en chef cuisinier (Emmanuel Lemire) et un chargé de communication (François Brett) invité à… surtout ne rien faire.

Vicien (Didier Brice), le plus proche conseiller du président (Alain Leempoel)

L’élément perturbateur
Voilà, le décor est planté qui ne serait pas complet sans l’arrivée de l’élément perturbateur, Eléonore, la fille de Vicien, qui vient d’entrer à HEC (Haute école commerciale) en réalité ‘Miss Balaise’ influenceuse de gauche et dissidente notoire du pouvoir au million de followers. Le début de l’intrigue ? Le président lui propose de faire un stage à l’Elysée. Dès lors la mécanique du pouvoir s’infiltre dans le giron familial faisant exploser toutes les certitudes.

Jeu de pouvoir et Je du président
Dans ‘Le Jeu du Président’, Julien Gélas, propose d’infiltrer la mécanique du pouvoir. En un mot, le président est Machiavel et le jeu du pouvoir une partie d’échecs. La plus puissante de ses armes ? La rhétorique ou le pouvoir de convaincre et tout devient possible lorsque l’on distingue faits politiques et valeurs morales. Dans ses rets ? Un père, Vicien, conseiller à l’Elysée et sa fille Eléonore, l’homme d’expérience et la candeur de la jeunesse, au cœur d’un palais –royal ?- où se jouent les ambitions concurrentes.

Douce tyrannie
Le décor (Thierry Flamand) infuse une ambiance posée et sereine mais les apartés, les réflexions, les coulisses des discours officiels donnent à voir et à comprendre un monde autrement plus complexe. En pleine période des gilets jaunes le Président improvise : «Je passe à l’antenne dans une heure. La situation devenait explosive. Votre attentisme, Vicien, était devenu ma passivité.» «Vous avez fait des annonces ?» interroge Vicien. «Plus que çà, j’ai pris des engagements, ça nous coûtera quelques milliards mais la paix civile est à ce prix. Je suis un homme de l’urgence, à la guerre les héros naissent lors d’un coup d’éclat. On ne réfléchit pas lorsqu’il faut sauver la France ! On a beau être un Béotien en politique, ça n’empêche pas d’avoir de l’intuition !»

De gauche à droite Eléonore (Andréa Brusque) fille de Vicien, Vicien (Didier Brice) le conseiller , le président (Alain Leempoel), le directeur de cabinet (Emmanuel Lemire), le secrétaire d’Etat (David talbot).

Incisive écriture
L’écriture de Julien Gélas est fine et rôdée comme une chanson. Elle puise les faits dans le quinquennat d’Emmanuel Macron, emprunte à Louis XVI et à François Hollande avec ses fameux ‘sans dents’ avec autant de gourmandise que de saine stupéfaction. «Le pouvoir en France depuis 5 ans est éminemment théâtral, analyse l’auteur et directeur de théâtre. Il me semblait nécessaire de se frotter à ce pouvoir éternel dans les intrigues, répété depuis les premiers empereurs antiques, et tout à la fois si particulier à notre époque technologique et spectaculaire.»

Références
Estienne de La Boétie, le nom est lâché, un jeune homme d’à peine 18 ans lorsqu’il écrit le ‘Discours de la servitude volontaire ou le contr’un’… où l’art de dominer les ignorants. Nous voici nous délectant de philosophie politique sous la plume Julien Gélas sans doute très inspiré du grand auteur mort avant ses 33 ans. On se remémore cette phrase de lui : « Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent point avoir d’autres biens ni d’autres droits que ceux qu’ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance ». Oui, sans doute, à condition, de maintenir le pouvoir d’achat, ce qui est d’ailleurs le souci du président depuis le 17 novembre 2018, date des premières manifestations et blocages des ronds-points partout en France. «Je me désole de la façon dont les artistes ont déserté le terrain de la politique, soupire Julien Gélas, il me semblait nécessaire d’aller me frotter à ce pouvoir.»

De gauche à droite le directeur de cabinet, Eléonore, le chargé de communication (François Brett), le président, le secrétaire d’Etat et Vicien

Une grande claque !
Alors, dans la chapelle désacralisée du XIIIe siècle du 8 bis, rue Sainte Catherine à Avignon, on se prend une grande claque. Le décor, la mise en scène (de Gérard Gélas avec l’assistance de Mouloud Belaïdi) qui tient plus à une chorégraphie bien huilée, l’écriture, le jeu des acteurs, les lumières (création Florian Derval), la musique avec, notamment, les Cavaliers de l’apocalypse, tout y est fluide. Ah, j’oubliais, au creux de l’intrigue s’est glissée une scène d’anthologie, plus affolante que Sharon Stone dans Basic instinct. La salle, pensant vivre une hallucination collective, est restée scotchée ! Parce que cette pièce est une réussite tant sur le fond que la forme, courrez la voir.

Les infos pratiques
Le jeu du président. Création du Théâtre du Chêne noir. Jusqu’au 12 décembre puis du 16 au 19 décembre. De 21 à 30€. Location 04 90 86 74 87. 8 bis, rue Sainte-Catherine à Avignon. www.chenenoir.fr

Eléonore et le président

Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

L’association 4A (Association avignonnaise automobiles anciennes) propose, ce dimanche 12 décembre, l’opération ‘L’Espoir sur 4 roues’ : des baptêmes dans des automobiles de collection. Pour 5€, il sera possible de circuler dans l’un des nombreux modèles de voitures mis à disposition par les 160 membres de cette association présidée depuis peu par François Cardineau qui succède à Claude Broquier après 7 ans de mandat. L’intégralité de la somme récoltée sera reversée à l’AFM-Téléthon. Etant donné les conditions sanitaires, le port du masque sera obligatoire.

Dimanche 12 décembre. Dès 9h. Allées de l’Oulle. Le carré des célébrités. Avignon. Contact : 06 13 79 86 05


Airbnb a reversé plus de 400 000€ à Avignon en 2021

Les Editions universitaires d’Avignon proposent une deuxième édition de l’ouvrage de Paul Payan À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Une nouvelle version où l’auteur, Maître de conférences en histoire médiévale à l’université d’Avignon depuis 2003 et membre du CIHAM (Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, UMR 5648), présente une sélection de 26 documents iconographiques, qu’il commente dans un cahier inédit. Le tout agrémenté d’une nouvelle préface de Guido Castelnuovo, professeur d’histoire du Moyen Âge.

Ce livre doit son succès au délicat mariage entre savoir scientifique et qualité de conteur propre à l’auteur. Sur un ton proche du roman, il permet d’approcher la réalité diversifiée de la ville d’Avignon au temps des papes.
« Avignon et les papes : le binôme paraît évident depuis le début du XIVe siècle, lorsque la papauté, délaissant Rome pendant quelques décennies, s’était installée après moult hésitations dans la cité avignonnaise. Avignon, altera Roma : cette devise est profondément ancrée dans l’imaginaire européen, explique Guido Castelnuovo dans la préface de ce livre de 140 pages.
Avignon et ses papes : irrécusable, ce doublet semble corroboré, aujourd’hui encore, par les formes, imposantes et fastueuses, du palais pontifical dominant la ville.
Avignon sans les papes : impossible de concevoir la scène tant l’empreinte pontificale se révèle à chaque coin de rue, au gré des églises rénovées, des palais-livrées cardinalices, ou encore des remparts urbains dont la nouvelle enceinte, datant de la seconde moitié du XIVe siècle, dédouble le bâti intramuros d’une ville dont la population a décuplé en moins de 50 ans. »

Avignon change de dimension
« Une mutation plurielle semble donc en marche, une révolution pontificale avant tout, qui bouleverse la topographie urbaine et métamorphose la société avignonnaise. Imaginons : au-delà de l’éblouissant double Palais où s’affairent des centaines de curiaux au service du pape, voici les somptueuses demeures des cardinaux qui accompagnent le souverain pontife sur les rives du Rhône. Avignon change vraiment de dimension. La ville devient une cité cosmopolite, où l’on rencontre aussi bien des myriades d’ecclésiastiques et d’officiers pontificaux que de riches marchands et de puissants banquiers venus d’ailleurs. Avignon s’accroît, s’enrichit et rayonne sur toute l’Europe et ce, grâce à la papauté et à ses innombrables réussites, religieuses et politiques, culturelles et artistiques. Tout cela est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité, celle que l’on connaît le mieux et sur laquelle on a le plus écrit. De fait, Avignon, devenue au XIVe siècle une ville des papes, tend presque à se dissimuler derrière les ornements et les triomphes pontificaux. Hier comme aujourd’hui, dans l’imaginaire français et européen – y compris auprès des historiens –, la papauté prime sur la cité, et ses papes règnent sur Avignon, son Palais et son pont. Les pages qui suivent nous racontent, dans le texte et en images, une autre histoire, altera Avenio. C’est l’histoire d’une autre Avignon, celle d’une cité qui ne vit pas qu’à l’aune des pontifes bâtisseurs de palais ou de leurs cardinaux calfeutrés au cœur d’autant de livrées cossues. Non, cette Avignon-là vit, tout à la fois et tour à tour, avec les papes, face aux papes, et malgré les papes. »

Un récit souvent méconnu
« Ce récit passionnant d’une Avignon méconnue et souvent surprenante nous est ici conté par un maître auteur, médiéviste de renom, spécialiste tant du Grand Schisme d’Occident (et, donc, de la fin des papes avignonnais) que des formes de la parenté au Moyen Âge et des usages culturels de l’iconographie religieuse. Ces pages sont à lire, à contempler pour certaines et toujours à méditer : par le biais des rapports complexes qui se nouent entre Avignon, avec ses habitants, ses institutions, ses intellectuels, et la papauté, avec ses clercs, ses officiers, ses artistes, elles nous parlent aussi de ce que signifie vivre une ville et dominer une cité ; elles nous permettent de dialoguer avec certains des esprits les plus singuliers de cette époque faste que fut le XIVe siècle renaissant ; elles nous poussent, enfin, à réfléchir à comment et pourquoi se construit une mémoire du passé, d’un passé qui est, bien sûr, aussi le nôtre. »

‘À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Paul Payan. Préface de Guido Castelnuovo.Collection Passion du patrimoine. 140 pages-Illustrations, bibliographie mise à jour 20 X 15 cm. 15€. Editions universitaires d’Avignon

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/185/   1/1