18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

Après avoir été ‘planté’ au dernier moment par le prestataire devant installer un manège en forme de sapin sur la place Pie, la commune d’Avignon a pu trouver une solution d’urgence pour décorer la place à partir de samedi.

« Je vous confirme l’impossibilité d’assurer la prestation de location du manège-sapin géant cette année. En effet nous rencontrons un problème technique majeur ne permettant pas de faire fonctionner le manège et les délais de livraison des pièces concernées sont de 6 à 10 semaines en raison de problèmes d’approvisionnement de nos fournisseurs. » C’est en ces termes que la société qui devait louer le manège-sapin géant vient de prévenir la Ville d’Avignon qui avait prévu de l’installer ce samedi sur la place Pie.
Branle-bas de combat ! La municipalité de la cité des papes qui souhaite que la place puisse être tout de même décorée pour les festivités de Noël a donc contacté en urgence les aptésiens de Blachère illuminations pour trouver une solution de secours (ndlr : il est tout même pratique d’avoir des fournisseurs locaux plutôt que des fabricants plus ‘exotiques’ dont les délais de livraison peuvent être à géométrie variable).
Ainsi, malgré les délais resserrés, la commune a réussi à se procurer un sapin lumineux de 9 mètres de haut auprès de la société vauclusienne qui illumine les Champs Elysées, la Tour Eiffel ou bien encore la 5e avenue à New-York.
« Il scintillera de tous ses éclats sur la Place Pie dès samedi prochain, se félicite la Ville. Les enfants, quant à eux, pourront s’en donner à cœur joie dans le Village des Lutins, la patinoire ou encore sur les carrousels installés sur le parvis des Halles et devant l’église des Célestins. »


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

Grand Delta Habitat et EDF ont signé une 2e convention ‘de la maîtrise de la demande d’énergie’ courant jusqu’à fin décembre 2025. Ambition ?  Réduire les consommations énergétiques des résidences. La coopérative s’est, dans un même temps, associée à 14 autres bailleurs de l’arc méditerranéen. Objectif ? Utiliser le levier des économies d’énergie via EDF pour développer les rénovations et réhabilitations dans le logement social.

La 1re convention avait été signée avec EDF en 2018 appuyée par Promotelec –association pour la promotion des usages de l’électricité dans le bâtiment résidentiel et le tertiaire- en charge du contrôle des dossiers de GDH.

Conseil d’administration
En mars 2021, Le Conseil d’administration de Grand Delta Habitat a décidé que d’ici 5 ans, 50% du patrimoine serait classé en A, B, C et 50% en D. En juin 2021, l’enveloppe pour les réhabilitations a été portée de 15 à 18M€.

5 000 logements revus
GDH est principalement intervenu sur 5 000 logements revoyant l’isolation des murs et des combles, l’isolation thermique par l’extérieur et des façades (ITE), le remplacement de chaudières par des dispositifs plus performants et l’isolation des toitures et terrasses, annihilant 60 000 tonnes de CO2 sur la période 2018-2021. Dans un même temps, l’étude des dossiers de travaux et le contrôle des travaux a permis à GDH d’obtenir presque 3M€ de la part d’EDF pour la période 2018-2020 via les Certificats d’économie d’énergie et de bénéficier de presque 1,4M€ pour l’année 2020.

Accompagnement avec EDF
«EDF accompagne le bailleur social dans cette démarche au moyen de la vente par GDH à EDF de Certificats économies d’énergies (CEE, anciennes primes d’économie d’énergie initié par le Gouvernement en 2005 via la Loi de programmation des orientations de la politique énergétique) », explique Yann des Longchamps, directeur EDF Commerce Méditerranée.

En clair ?
La coopérative GDH montre patte blanche pour les travaux envisagés puis réalisés obtenant la validation d’EDF puis son soutien sous la forme de primes délivrées après instruction et vérification des travaux relevant de l’économie d’énergie qui intervient sur les menuiseries, l’isolation, le chauffage et la régulation et les énergies renouvelables.

Dans le détail, pour passer de D à C et bien mieux encore
Grand Delta Habitat est intervenu sur 78 logements à la résidence Saint-Chamand, à Avignon, dont la construction date de 1972. Le bâtiment est ainsi passé de D à C après  plus d’1,7M€ de travaux dont 135 747€ de prise en charge EDF. Même mode opératoire pour la résidence de l’Oseraie construite en 1968, toujours à Avignon, pour 233 logements et l’investissement de presque 3M€ de la part de GDH et une aide EDF de 633 780€ pour un passage de D à C. Ça aussi été le cas de la résidence Portail Lançon à Orange pour 96 logements construits en 1963 un coût d’investissement des travaux de 1 316 707€ amoindris de 269 891€ d’aides et un passage de D à C. La résidence des Acacias construite en 1960 et accueillant 39 logements a été revue à hauteur de 702 000€ en bénéficiant d’un certificat d’économie d’énergie de 94 500€ et un  passage de D à C. Une belle réussite pour la résidence Le Ramadou, toujours à Orange, datant de 1982 composée de 35 logements dont les travaux à plus de 2,3M€ et 55 000€ d’aide ont permis le passage du bâtiment de E à B. Il faut dire que la résidence n’était plus habitée depuis plusieurs années ce qui a sans doute facilité grandement les travaux. La résidence Domaine Julian à Lapalud construite en 1963 et proposant 48 logements a bénéficié de 700 496€ dont presque 82 000€ d’aide, permettant le passage en DPE de E à C. Mention spéciale pour la résidence Mas Mathieu à Nîmes construite en 1955 pour un coût des travaux de plus de 1,4M€, dont 182 151€ d’aide et un passage de la lettre D à B. Enfin, la résidence La Source à Marseille construite en 1959 et proposant 193 logements a été revue à hauteur de plus de 7M€ ! Pour une aide de 250 485€ et un passage de D à C.

Diagnostic du patrimoine
Pour se faire une petite idée ? Au 30 septembre 2021, le patrimoine de GDH comprend 36,10% de son patrimoine en D ; 29,05% en C, 15,64% en A ; 10,55% en E ; 5,58% en B ;; 0,71% sont en F ; 0,01% sont en G tandis que 2,35% des bâtiments ne possèdent pas encore d’étiquettes.

En savoir plus

Changement de classification du DPE
La réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE), passée en juillet 2021 a considérablement changé la donne d’une part sur le prix de vente mais également sur la location du bien puisque le dispositif évalue dorénavant la consommation énergétique du lieu et le taux d’émission de CO2 du logement.

Consommation primaire d’énergie et empreinte carbone
Le mode de calcul prend en compte le type d’énergie alimentant le logement –gaz, électricité, bois, fioul- (Ndlr : un logement chauffé au gaz ou au fioul est actuellement classé en F) ainsi que désormais l’isolation et le mode de chauffage. Cela induit un changement de classification qui, selon la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) devrait bousculer le classement de 40% des biens, dans le privé. A l’étude ? La consommation primaire d’énergie qui dépend principalement de l’isolation et son empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre calculées par rapport aux types d’énergie utilisée. Pour ces deux critères c’est la moins bonne note qui déterminera l’étiquette finale.

A compter de janvier 2022
A compter du 1er janvier 2022, l’affichage des deux étiquettes et de l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement (une nouveauté du DPE) sera rendu obligatoire sur toutes les annonces immobilières. Également, alors qu’auparavant le DPE examinait 3 postes de dépenses : le chauffage, le refroidissement et la production d’eau chaude sanitaire, le nouveau DPE prend également en compte l’éclairage et la ventilation du bien.

Valeur verte
Pour les logements les moins performants F et G, un pictogramme ‘passoires énergétique’ apparaîtra en rouge rappelant que ces logements deviendront interdits à la location d’ici 2023, mesure introduite par le projet de loi Climat et résilience.

Changement de classification ?
Pour les particuliers, le Gouvernement les invite à se rapprocher du Comité français d’accréditation (Cofrac) permettant un diagnostic délivrant un DPE valable 10 ans et la recommandation de travaux énergétiques.


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

La 2e édition du concours de bières artisanales d’Avignon aura lieu samedi 5 février à 11heures, dans la halle de technologie de l’IUT d’Avignon au Campus Henri Fabre, 337 chemin des Meinajaries à Agroparc.

La première édition de ce concours, organisée par l’équipe du Concours des vins d’Avignon, s’est tenue le 29 mai dernier dans les conditions particulières liées à la pandémie. Malgré des reports de dates et des contraintes sanitaires strictes, le succès fut au rendez-vous avec 121 échantillons provenant de 25 brasseurs de diverses régions de France et même de Belgique.

En préparation de la 2e édition
Pour cette 2e édition programmée samedi 5 février 2022, un nouveau partenaire, l’IUT d’Avignon-Agroparc (Institut universitaire de technologie d’Avignon), qui propose, entre autres, des formations de brasseurs et dispose même d’une brasserie, présentera sa formation brassicole mais sans dégustation des bières produites par les étudiants à cause du contexte sanitaire de la 5e vague de la pandémie. Des kits de bières seront proposés pour une dégustation chez soi. Ce concours de bières artisanales est organisé en partenariat avec l’association Pumba Prod, organisatrice du salon « Un Amour de Brasseur » à Carpentras et du lycée François Pétrarque à Avignon.

Ils seront là
José Gonzalvez, président de l’association Avignon Foire et Expos du Grand Delta, Céline Bourgeois, responsable du département Génie biologique à l’IUT d’Avignon, et Michel Jobin, responsable de la micro-brasserie « Efferv et Sciences » seront aux côtés des étudiants, des communicants et des journalistes pour cette présentation.
MH


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

Le festival de la Francophonie continue son voyage de la langue cette semaine au théâtre des Doms, au théâtre des Halles et à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon.

La traversée de la semaine dernière fut riche de rencontres, de talents et de générosité. La Compagnie Corpeaurelles nous en a mis plein les mirettes avec leur hip-hop féminin et énergique. Avec «Au fil du temps» les 4 jeunes danseuses ont créé un langage singulier mais universellement applaudi. La conteuse Ria Carbonez nous a susurré des histoires osées et incroyables au petit théâtre de l’Episcène et la métamorphose de Saadana Wannous s’est opérée grâce aux comédiennes de l’école de théâtre Actéon d’Avignon. Goûters, vin chaud, soupe ont ponctué généreusement cette semaine au fil des mots.

Koulounisation
Le théâtre documentaire s’invite avec «Koulounisation» pour la suite de ce festival. Comment dit-on colonisation en arabe? Koulounisation! A partir de cette interrogation et de ce mot, l’artiste algérien Salim Djaferi nous entraîne dans sa quête linguistique et enquêtes faites de rencontres et d’anecdotes. Un «seul en scène» documenté, efficace et néanmoins plein d’humour sur la guerre d’Algérie et la colonisation. Nous étions quelques professionnels a en avoir eu la primeur lors de sa création en résidence aux Doms l’année dernière. Hâte de voir la forme finale et aboutie ce jeudi.

Dégustation
Dégustation d’un plat du monde francophone offert à l’issue de la représentation. Jeudi 9 décembre. 20h.7 et 10€. Théâtre des Doms. 1 bis, Rue des Escaliers Saint-Anne.04 90 14 07 99. www.lesdoms.eu

L’amour au-delà des frontières
Avec «Chasser les fantômes» le collectif ildi!eldi nous fait le récit d’une histoire d’amour écrite par le guinéen Hakim Bah. Deux voix, deux continents pour dépasser les frontières. Vendredi 10 décembre. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com

Un après-midi de réflexion dans les murs de la Chartreuse
Il s’agira de s’interroger sur l’avenir de l’édition théâtrale. Les lecteurs et lectrices ne seront pas oubliés avec des lectures d’extraits de pièces éditées en 2021 et choisies par les invités. Samedi 11 décembre. 14H15. Durée 3h15. Entrée libre. La Chartreuse. 58 rue de la République. Villeneuve-les-Avignon. Www.chartreuse.org

La clôture de ce festival se fait en musique avec la chanteuse Yelli Yelli
Du folk kabyle pour une banlieusarde qui a demandé au multi-instrumentiste Piers Faccini de mettre en musique ses paroles de femme aux identités plurielles. Samedi 11 décembre. 20h. 7 et 10€. Théâtre des Doms. 1 bis, Rue des Escaliers Saint-Anne.04 90 14 07 99. www.lesdoms.eu


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

La Dréal Paca (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement et le réseau des Aurav (agences d’urbanisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur)  vous invitent à assister le mardi 7 décembre 2021 de 14h à 17h au webinaire sur la nécessité et l’intérêt de mieux concilier les enjeux de planification et de capacité alimentaire des territoires.

Des exemples concrets
Ce temps d’échange laisse une large place aux témoignages d’élus et de techniciens impliqués dans des projets à la croisée des politiques alimentaires et de planification. Retrouvez le programme complet ici. Le lien de la visio sera envoyé aux personnes inscrites ici

Les sujets abordés
L’agriculture urbaine, les projets agro-écologique et alimentaire, la ferme ressource, les démarches en cours en Paca.
MH


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

La nouvelle édition des magazines ‘Beau de Provence’, ‘Beau d’Uzès’ ainsi que le ‘Spécial fêtes’ by Beau de Provence’ vient de sortir.

Ces magazines présentent les activités du luxe ainsi que les propriétés mises en vente en Provence et à l’international et proposent, via leurs rubriques éditoriales, l’immobilier local et la location saisonnière. Les titres sont disponibles chez les grandes tables, les agences immobilières et tous les endroits chics en Provence.

Au programme
Au programme dans Beau de Provence, l’artiste Federico, né en 1967 à Avignon. D’origine italienne, Federico comprend dès l’âge de 10 ans, lors d’un voyage en Italie qu’il sera artiste plasticien. Diplômé des Beaux-Arts, il commence par la sculpture sur marbre. Il réalise notamment le christ du Palais des papes d’Avignon. La Truffe de Richerenches sera également mise en valeur.

Dans Beau d’Uzès, les lecteurs trouveront un article sur la très célèbre fête de la truffe du 3e  week-end de janvier ; un sujet sur le cyanotype, un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse et bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel en 1842 fait son grand retour parmi les artistes.

Dans le détail
Les deux mag ont été lancés en 2018, ‘Beau de Provence’ présentant 6 numéros par an et ‘Beau d’Uzès’ 4, les deux étant diffusés à 8 000 exemplaires. Les lecteurs auxquels ils s’adressent ? Des cadres, des décideurs, des investisseurs, des catégories socio-professionnelles ‘aisées’, à fort pouvoir d’achat, des actifs dans les secteurs du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône.

Diffusion
Beau de Provence couvre les territoires d’Aix-en-Provence, le Pays Salonais, Saint-Martin de Crau, le Luberon, les Alpilles, Avignon, Villeneuve-lès-Avignon et va jusqu’aux Alpes-de-Haute-Provence, vers Forcalquier et Manosque. Beau d’Uzès couvre Uzès et son agglomération, et la ville de Nîmes. A ce jour, plus d’un tiers des visiteurs du site web beaudeprovence.com sont des étrangers : belges, allemands, néerlandais, anglais et suisses.
Beaudeprovence.com

‘Spécial Fêtes’ by Beau de Provence
Beau de Provence signe pour la première fois son Guide de Noël éditée à 5 000 exemplaires chez tous les partenaires habituels du magazine. Au fil des 68 pages ? Les listes des marchés de Noël et des articles sur le marché de Noël d’Avignon, du gros souper de Saint-Rémy-de-Provence, la recette des 13 desserts, la présentation de partenaires.

L’équipe
Thierry Devère a créé Beau de Provence ainsi que le Spécial Noël et Beau d’Uzès. Le Versaillais de 49 ans, anciennement dans la communication et la commercialisation d’espaces publicitaires chez Demeures et châteaux et Luxe résidence a trouvé là un nouveau terrain de jeu où il exerce son talent depuis 2018 à Avignon. Sandra Levasseur, 44 ans, designer textile pour de grandes marques comme Inès de la Fressange et les pantalons Johnny Halliday est la graphiste de Beau de Provence. Enfin, Roland Rinaldi, provençal pur sucre gère les 400 points de diffusion du mag et leur réassort. Il est également en charge de la régie publicitaire et le contact privilégié de la rédaction.


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

Du 3 au 11 décembre, le Théâtre des Doms abolit les frontières et nous propose une traversée des langues avec ‘Les Franco-phoni-riques’ . Une langue doit être entendue ? Il y aura donc du théâtre, des lectures, des contes, des chants. Une langue pour nous faire voyager ? Il y aura de la mixité, des échanges, de la diversité. Une langue nous fait parler ? Du passé, mais aussi de son devenir. La langue des corps ne sera pas oubliée avec de la danse et la langue de l’esprit ouvrira des perspectives avec des rencontres-réflexions sur l’édition théâtrale.

Un lien culturel puissant plus qu’un simple partenariat
Initiée par Alain Cofino-Gomez et son équipe du Théâtre des Doms (Pôle Sud de la création en Belgique francophone), cette 6e édition est organisée avec le Théâtre Épiscène, l’AJMi Jazz Club, le 11 Gilgamesh à Avignon, le Théâtre des Halles et La Chartreuse – CNES. En partenariat avec RFI.

Le programme de la 6e édition des Francophoniriques
Une soirée en 2 parties : 20h. Au fil du temps : danse hip-hop. 21h30. Du bout des lèvres : une seule en scène érotico afro-disiaque du théâtre Episcène. Un encas soupe+sandwich sera offert entre les 2 représentations. Vendredi 3 et samedi 4 décembre. 8 et 10€. Théâtre des doms. 1 bis, rue des Escaliers Sainte-Anne à Avignon.

De la chanson jeune public à l’AJMI
Une ouie inouie : c’est drôle, c’est tendre. Le goûter est offert. A partir de 4 ans. Samedi 4 décembre. 15h30. AJMI Club. 4, Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com

Du théâtre politique au théâtre 11 Gilgamesh
« Rituel pour une métamorphose » : pouvoir, mœurs et liberté à Damas à la fin du XIXe  siècle. Dimanche 5 décembre. 14 h. 5 et 8€. Au 11 Gilgamesh Belleville. 11 boulevard Raspail à Avignon.
Billeterie générale. www.lesdoms.eu ou 04 90 14 07 99


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

Il est arrivé en France en provenance de sa Catane natale dans les années 90. Il a travaillé avec Rosella Hightower (Cannes), avec Angelin Preljocaj (Aix-en-Provence), il a dansé à New-York, au Bolchoï de Moscou, au Théâtre de la Ville à Paris, à La Vieille-Charité au-dessus du Vieux-Port à Marseille puis fondé sa propre compagnie « Eco / Emilio Calcagni » en 2006. Et depuis le 1er septembre, Emilio Calcagno est à la tête du Ballet de l’Opéra du Grand Avignon où l’ont précédé Eric Vu An et Eric Bélaud.

« Sa vie est un long voyage chorégraphique » dira de lui Claude Morel, en charge du « Spectacle vivant » et de « L’opéra » au Grand Avignon lors de la conférence de presse de présentation mardi. Le directeur du lieu, Frédéric Roels ajoutera : « Nous vivons un moment symbolique, nous franchissons une nouvelle étape. Notre ballet va changer de dimension, de vocation, plus contemporaine que néo-classique, il faut qu’il puisse tourner dans les grandes maisons d’opéra françaises voire internationales d’ici un an ou deux. Quand nous avons lancé le concours, nous avons reçu 45 candidatures et Emilio a été choisi à l’unanimité grâce à son travail, sa philosophie, son esthétisme de la danse, son originalité, son engagement. »

Emilio Calcagno prend enfin la parole pour parler de « Storm », sa toute 1ère création pour l’Opéra du Grand Avignon. Il insiste « Je suis très heureux d’être ici à Avignon, j’avais envie de travailler avec les danseurs de cette maison, ils ont leurs habitudes, leur histoire, ils se connaissent, c’est une force. Ma 1ère chorégraphie, « Storm » (la tempête) passe par leurs corps, leur physicalité. Je ne veux pas les effacer mais les faire évoluer, les mettre en avant, en danger, avec ma mise en espace , des sauts, des diagonales, des cercles. Sur scène, il y aura 7 ventilateurs industriels qui vont souffler jusqu’à 90km/h, des rafales qui perturberont les danseurs, les balaieront, repousseront leurs limites ».

« Il y aura 14 danseurs, dont 2 stagiaires sur le plateau, c’est beaucoup, je suis responsable d’eux, je dois les respecter tout en les faisant évoluer. Je proposerai un maximum de créations, pas des reprises où les danseurs reproduisent toujours les mêmes gestes, les mêmes pointes, restent dans un confort artistique ».

La musique a été spécialement composée par Mathieu Rosso et Denis Guivarch, respectivement guitariste et saxophoniste mais elle sera tour à tour électro, jazzy ou numérique.

Représentations : 26 et 28 décembre – L’Autre Scène – Vedène. Réservations : 04 90 14 26 40 ; operagrandavignon.fr


Le manège fait faux bond, Avignon appelle Blachère illuminations à la rescousse

Les Soroptimist d’Avignon proposent de les rejoindre pour assister à la projection du film ‘Made in Bangladesh’. Les  bénéfices de la soirée sont destinés à l’association ‘Adaïkalam’ (le refuge en Tamoul) qui a créé et gère ‘La maison d’Agathe’ un foyer pour fillettes orphelines indiennes.

Cette initiative a lieu dans le cadre ‘d’Oranger le monde’ de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) ‘Non à la violence à l’égard des femmes’ et est relayé, à Avignon, par les Soroptimist. Celles-ci s’engagent sur le terrain à l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, événement international annuel qui débute le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’au 10 décembre, date de la Journée des droits humains, mais aussi, depuis 1956, Journée internationale du Soroptimist (SI Day).

Les infos pratiques
Jeudi 9 décembre 2021, à partir de 18h30, au Cinévox, place de l’horloge à Avignon. Tarif unique 17€. 19h15, Inscription obligatoire ici.  Ou par lettre accompagnée de son chèque auprès de Michèle Michelotte, 6 rue Molière à Avignon. Cinéma le Vox, place de l’Horloge à Avignon. 18h30 Accueil du public autour d’un thé indien et de quelques douceurs. Soirée organisée dans le respect des règles sanitaires – Pass obligatoire et masque à l’intérieur de la salle.

Au programme
‘Made in Bangladesh’, le combat d’une ouvrière pour toutes les ouvrières. Un film de Rubaiyat Hossain. Ouverture de la soirée par Christine Martella, Présidente du Soroptimist d’Avignon et projection  du film du Soroptimist International. Également, présentation de l’association Adaïkalam par son Président Ranga Ariapouttry ;19h30 projection du film ‘Made in Bangladesh, durée 1h35. 21h15, table ronde avec trois intervenantes et échanges avec les participants ; 23h Fin de la soirée.

En savoir plus
Made in Bangladesh a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival du film de Saint-Jean-de-Luz. « Ils t’ont payé tes heures ? » « Tu parles ! » « Ils sont juste bons à s’engraisser sur notre dos. » « Combien produisez-vous de tee-shirt par jour ? » « 1 650. » « Dis-toi que 2 ou 3 de ces tee-Shirts équivalent à 1 mois de salaire. » « Vous vous foutez de moi ? » « Je veux mon argent ! » « Va-t-en ! » « Je ne retournerai pas travailler là-bas. Je préfère me marier. » « Vous savez ce que c’est ? » « C’est le code du travail. » « Je viens inscrire un syndicat. » « Ne t’implique pas trop. J’en ai vu qui finissaient en prison pour ça. » « Rentre, repose-toi et réfléchis. » « Je suis sûr que tu comprendras que ce syndicat est une erreur. » « Non monsieur. » « Il veut que j’abandonne le syndicat. » « De quel droit ? » « Dis-lui que tu en es la présidente. »  « Apa, nous sommes des femmes. » « Fichues si on est mariées. » « Fichues si on ne l’est pas. »

Le film
« Le terrible drame de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza en avril 2013 -plus de 1100 morts- a mis en lumière la condition des ouvrières du textile au Bangladesh. Ce pays est devenu en quelques années l’un des « ateliers de confection » de la planète, répondant à l’appétit insatiable des consommateurs occidentaux, aiguillonnés par les grandes marques, pour ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « fast fashion ». » Dans son film au titre évocateur, Made in Bangladesh, Rubaiyat Hossain brosse un tableau édifiant, mais sans manichéisme, de la vie de ces ouvrières, entre oppression économique et domination patriarcale. 

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/186/   1/1