24 août 2025 |

Ecrit par le 24 août 2025

La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

Le Grand Avignon a confié au Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD), le confortement et la restructuration de la digue palière de la Durance, depuis la chartreuse de Bonpas jusqu’à la confluence avec le Rhône. Résultat : 100 000 habitants et autant d’emplois avignonnais préservés des eaux.

DR Grand Avignon

Sur ces 15 km de digues, le SMAVD est intervenu principalement en trois points avec une démolition-reconstruction d’un tronçon de digue, un confortement en berge qui accueillera une voie douce et la mise en sécurité de l’hôpital Henri Duffaut d’Avignon. A cette occasion, des stations de mesure des niveaux en crue ont été mises en place.

Corridor écologique
L’arrêté préfectoral portant autorisation environnementale prévoit la végétalisation sur l’emprise de l’ancienne digue de 1,4 hectare, pour compenser l’impact du projet afin de reconnecter la ripisylve amont et aval. Ainsi, au printemps 2024, une partie de l’ancienne digue a été reculée de la berge de la rivière, dans le secteur de l’usine à béton Cemex. Lors de l’été 2024, dans le secteur de Bonpas, le mur qui longe la route départementale 900 avait été rehaussé puis un nouveau profil a été donné à la digue depuis le barrage EDF jusqu’en aval du pont de la RD7N, avec 34 000 tonne d’enrochements à poser en remblai. En fin d’année 2024, 600 plants –frênes, peupliers, saules, et bosquets aubépines, chèvrefeuilles, fusains- assuraient la continuité de la forêt alluviale. Le tout est complété par une aire de repos et une piste piétonne. Egalement, une piste cyclable sera créée le long de la digue, dans le cadre du Rev –réseau express vélo- qui doit relier Confluence à Caumont sur Durance.

Travaux sur la digue de la Durance Copyright SMAVD

Les travaux
Les travaux, achevés début janvier, ont débuté en mars 2024 pour s’étendre sur 10 mois. Ils garantissent un niveau de protection centennal contre les crues de la Durance. Ils ont nécessité 40 000m3 de déblais et de remblais ; 34 000 tonnes de protections en enrochements lourds ; 26 000 m2 d’espaces enherbés et 1 200 plantations.

Recyclage
Afin de réduire l’impact carbone du chantier et de valoriser les matériaux usagés, un atelier de concassage a été installé sur le site des travaux. Près de14 000 tonnes de béton et petits enrochements ont été dévolus à la création de pistes ; 4 000 tonnes de blocs ont été réemployés pour conforter la berge. En tout, 18 000 tonnes de perré béton provenant de la démolition de l’ancienne digue du secteur de Cemex ont ainsi été réemployés.

Financement des 4M€ hors taxes
Le confortement et la restructuration de la digue de Bonpas a été financée à 40% par l’Etat, tout autant par le Grand Avignon et à 20% par le Département de Vaucluse.

Grand Avignon
Depuis 2018, la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon assure la compétence pour la gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations. Le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD), expert en conduite de projets et de travaux dans les cours d’eau, se charge de la gestion de la rivière ainsi que de la préservation des zones humides.

DR Digue de la Durance Copyright SMAVD- Grand Avignon

Qui fait quoi ?
De par sa situation de confluence entre Rhône et Durance, le risque d’inondation représente un enjeu majeur pour le territoire. Ainsi le Grand Avignon valide les orientations et assure les 40 % d’auto-financement, le SMAVD est le gestionnaire des digues et conduit les projets, les services techniques de la Ville d’Avignon réalisent les travaux d’entretien en régie, le Maire d’Avignon et l’État ont la charge de la gestion de crise.

La prévention
La prévention des inondations s’articule autour de 3 axes : Sécuriser les ouvrages de protection contre les inondations ; Se préparer à la gestion de crise et diffuser la culture du risque et Aménager durablement le territoire, en tenant compte des risques, pour en réduire la vulnérabilité.

Inauguration
Les travaux d’aménagement de la digue palière de Bonpas ont été inaugurés, chemin de la Croix d’Or à Avignon, en présence de Thierry Suquet, préfet de Vaucluse ; Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse ; Joël Guin, président du grand Avignon et maire de Vedène et d’Yves Wigt, président de la SMAVD.


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

Le Grenier à Sel, clairement identifié aujourd’hui comme un lieu culturel dédié aux nouvelles formes artistiques reliant art, sciences et technologies numériques, présente sa nouvelle exposition ‘Sève élémentaire’ jusqu’au 7 juin 2025.

Dans la continuité de ses réflexions menées sur le vivant, le Grenier à Sel propose l’exposition ‘Sève Élémentaire’ conçue comme un vaste laboratoire mêlant dispositifs scientifiques, protocoles expérimentaux et poésie visuelle. C’est la première fois que l’équipe du Grenier à Sel travaille avec un artiste chercheur et professeur, en l’occurrence Fabien Léaustic

L’artiste-chercheur Fabien Léaustic interroge la vie et son origine sur terre

Avignonnais depuis 2 ans, Fabien Léaustic enracine sa pratique à l’intersection des arts, des sciences et de l’anthropologie contemporaine. Avec une double formation d’ingénieur et de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, il explore dans ses œuvres les grandes problématiques de l’ère anthropocène. Dans son projet monographique, il puise dans les sciences et la génétique la matière première de son écriture plastique.Le fil rouge scientifique de son projet  peut s’apparenter à une enquête  sur les origines de la vie. La dimension poétique de son dispositif permet de dépasser une éventuelle incompréhension si on n’ a pas « la fibre scientifique. »

Un projet protéiforme : film, fresque et laboratoire réunis dans trois espaces

Gènos, un film d’une dizaine de minutes 

Ce film met en scène un rituel païen mêlant science et scientisme, et place au coeur de l’énigme les collections du Musée d’Histoire naturelle de Lille. Le film fait apparaître un outil technologique, une fresque résumant les connaissances mises en jeu dans l’élaboration du projet. Le lien entre l’apparition de la vie et les météorites est particulièrement mis en avant.

Un étonnant laboratoire

Ce laboratoire nous permet de nous inclure dans l’oeuvre. En effet, le public est invité à partir d’un mélange de salive, à donner son ADN ! A le révéler, le rendre visible sous forme de ce que l’on appelle : une méduse ADN. À l’issue de l’expérience, les chimères d’ADN sont scannées, baptisées d’un nom choisi par les individus qui ont donné leur salive, et deviennent des compositions en forme de galaxies qui alimentent une nouvelle cartographie galactique du vivant projetée sur écran géant, se développant tout au long de l’exposition.

Redevenir une étoile

Cette projection en temps réel d’un environnement virtuel permet au public de retrouver son étoile, les scans de méduses ADN ayant étant traduits en constellations. Fabien Léaustic propose ici une nouvelle cartographie du vivant, sans repère, où le terme « espèce » n’existe plus et qui se compose de constellations en mouvement. 

En pratique

L’exposition a lieu du 5 avril au 7 juin 2025, du mercredi au samedi de 14h à 18h en entrée libre. Le samedi matin et pendant les vacances scolaires, les enfants découvriront ce qu’est l’ADN à la fois par une visite de l’expositon, mais aussi par des ateliers créatifs. Au programme : création d’un podcast de vulgarisation scientifiques, expérimentations autour de l’ADN ou encore atelier à 4 mains parent-enfant. Il n’y a pas de visites commentées pour cette exposition mais des médiateurs sont présents dans les trois salles d’exposition puisqu’ils y travaillent in situ. 

Une nocturne jusqu’à 21h aura lieu lors de « La nuit des Musées » le 17 mai. L’équipe de médiatrices du Grenier à sel nous invite à un grand jeu de rôle au coeur des espaces d’exposition : Perfect match !

Le Grenier à sel. 2 rue du Rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31.


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

Fondée en 2022 par Jean-Baptiste Petricoul, l’entreprise Virgo Move, spécialisée dans la fabrication d’articles de sport, notamment les casques intégraux pour les cyclistes, est désormais disponible sur le site de Décathlon.

Cela fait une décennie que le fondateur de l’entreprise avignonnaise Jean-Baptiste Petricoul travaille sur des casques vélo hybrides avec la promesse d’assurer une protection optimale et confortable pour les cyclistes.

Trois ans après la naissance officielle de l’entreprise Virgo Move, celle-ci annonce que ses articles sont désormais disponibles sur le site web de l’enseigne française de grande distribution d’articles de sport et de loisirs Décathlon. « Une étape clé dans l’aventure Virgo Move », déclare l’entreprise.

6 références

La marketplace de Décathlon dispose maintenant de six références Virgo Move. De quoi équiper enfants et adultes de 99€ à 289€. Les casques de vélo sont conçus pour répondre à deux besoins qui, sur le principe, s’opposent : protéger l’usager tout en étant le plus léger possible. Contrairement à un casque classique qui ne protège que le crâne, celui de Virgo Move est intégral, tel un casque pour véhicule motorisé.

En proposant ces casques innovants, Virgo Move ambitionne de promouvoir l’utilisation de la mobilité douce tout en la rendant plus sûre et accessible à tous. Cette entrée chez Décathlon est un pas de plus vers cet objectif. « Pour nous, cette avancée n’est pas seulement commerciale, conclut l’entreprise. Elle symbolise notre engagement envers les usagers des nouvelles mobilités douces, en leur offrant des solutions innovantes et sécurisées. »

Pour retrouver les articles Virgo Move sur Décathlon, cliquez ici.


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

En 3h ce samedi 5 avril, 68kg de déchets ont été rassemblés par une vingtaine de bénévoles à Avignon, dans le cadre d’un projet universitaire. 

Maxime Chevallier, Enzo Legrand, Carla Leutenegger et Léa Ostermann sont étudiants de la licence professionnelle management et gestion des organisations. L’université d’Avignon leur a permis de mieux communiquer sur leur collecte de déchets, à laquelle une quinzaine de bénévoles de tous âges ont répondu présent. Et pour mener à bien cette opération, toute l’équipe a bénéficié d’outils prêtés par l’agglomération du Grand Avignon et l’association locale Eco-Lab’ Environnement

Avignon passe à l’action

L’initiative écologique ‘Avignon passe à l’action’ est née au sein de la licence en octobre dernier, pour appréhender la gestion d’un projet. « Nous avons choisi ce projet parce que nous nous sentons assez proches de tout ce qui touche au réchauffement climatique et à la pollution », affirme Léa Ostermann au nom du groupe. 

L’action a permis d’engager une quinzaine de bénévoles autour des 4 étudiants pour une collecte effectuée sur deux lieux du côté de la Barthelasse. « L’un des parcours était peu exposé au passage des voitures et plus sécurisant : nous l’avons dédié aux familles venues nous aider, parce que nous voulions sensibiliser autant les adultes que les enfants », spécifie l’étudiante. 

Des zones de déchets contrastées

L’équipe de bénévoles s’est donc activée du mieux que possible en une matinée. Mais elle n’a pas eu assez de temps ni de ressources humaines suffisantes pour rendre les sites propres. Le défi était grand et la surprise aussi. Les deux parcours montraient deux réalités : celle, touristique, sur un site qui est plus régulièrement surveillé et nettoyé, et celle, sauvage, plus éloigné des passages en tous genres mais plus pollué. 

« ll y avait beaucoup de choses, du verre, du métal, des matelas, des sacs poubelles, des bonbonnes de gaz. Ce n’était pas pareil qu’aux abords touristiques, le lieu était vraiment très très sale », regrette Léa Ostermann. L’action a cependant permis de révéler un espace insuffisamment pris en compte dans la politique environnementale, avec des déchets plus dangereux et lourds à ramasser. 

Amy Rouméjon Cros


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

Dans le cadre de la requalification de la Porte Magnanen à Avignon, des travaux auront lieu du lundi 14 avril au vendredi 30 mai et vont entraîner des modifications de circulation.

Dès le lundi 14 avril, la Ville d’Avignon va procéder à l’aménagement de la Porte Magnanen dans le but de valoriser le patrimoine historique de la ville, de requalifier les espaces publics, et d’améliorer les déplacements pour les piétons et les vélos.

Les travaux prévoient la reprise des revêtements en béton sablé et une mise à plat de l’espace, la reprise des espaces verts, ou encore le déplacement de la traversée pour davantage d’accessibilité et de sécurité.

©Gilles Chauvet / Ville d’Avignon

Quel impact sur la circulation ?

Pour que les aménagements se déroulent au mieux, la Ville se voit dans l’obligation de fermer la Porte Magnanen à la circulation pendant toute la durée des travaux. La rue Ninon Vallin sera inversée en sens Ouest vers Est.

Depuis la rue du Portail Magnanen, la sortie des remparts se fera à la porte Limbert via la rue Ninon Vallin inversée.

©Ville d’Avignon

La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

Les Jeudis de la Collection Lambert accueillent l’artiste chercheur Fabien Léaustic

En s’appuyant sur l’exposition Sève élémentaire présentée au Grenier à Sel, Fabien Léaustic tracera le parcours d’une recherche à la frontière entre les arts, les sciences et l’anthropologie, jalonnée de collaborations avec des laboratoires scientifiques. De l’exobiologie, science qui s’attache à étudier l’apparition de la vie sur Terre, au rôle supposé des météorites dans ce processus, l’artiste – chercheur propose une lecture de son œuvre tout en pointant les enjeux éthiques, sociaux et culturels que soulèvent nos connaissances en génétique. 

Jeudi 10 avril. 19h. Entrée libre. 

Inauguration de l’exposition ‘Okinawa’ de l’artiste Victoire Thierrée

L’exposition ‘Okinawa!!’ présente une série de photographies noir et blanc réalisée par l’artiste sur l’île d’Okinawa (Japon) et à la Smithsonian Institution de Washington (États-Unis) entre 2019 et 2023, ainsi qu’une série de sculptures en verre réalisée au Centre international de recherche sur le verre (CIRVA) en 2025. 

Le projet ‘Okinawa!!’ a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes, qui lui a apporté son soutien. Il a également reçu, en 2019 et 2022, le soutien à un projet artistique du Centre national des arts plastiques. ‘Okinawa!!’ a aussi bénéficié de la résidence de Victoire Thierrée à la Villa Albertine, programme de l’Institut français pour la culture et l’éducation.

La production des sculptures en verre au Cirva et de l’exposition à la Collection Lambert bénéficie du soutien de la Drac PACA, dans le cadre du programme Mieux Produire, Mieux Diffuser. 

Vernissage vendredi 18 avril de 19h à 21h (dernière admission 20h30)
Exposition du 19 avril au 15 juin 2025. 

Musée d’Art Contemporain. La Collection Lambert. 5 rue Violette. Avignon.


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

C’est dans son atelier situé au Pontet que Walter Deliperi a été honoré par la remise officielle du titre de Maître Artisan d’Art. Cette distinction prestigieuse lui a été remise par Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Vaucluse, en reconnaissance de son talent. Il devient ainsi le deuxième photographe du Vaucluse à obtenir ce titre, qui valorise l’excellence artisanale et artistique.


Photographe passionné et perfectionniste, Walter Deliperi s’est distingué par son approche unique de l’image, mêlant technique, sens artistique et exigence du détail. Ce titre de Maître Artisan d’Art, délivré par la CMA Provence Alpes Côte d’Azur, vient consacrer son parcours exceptionnel et son engagement pour la valorisation du métier de photographe.

Le siècle de l’image
Cette distinction met également en lumière le rôle fondamental de la photographie artisanale, un métier qui, bien que profondément ancré dans la tradition, ne cesse d’évoluer avec les nouvelles technologies et les attentes du public.


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

En étant désigné par la section PS d’Avignon, David Fournier, déjà adjoint au maire de l’équipe actuelle, sera le chef de file des socialistes pour les prochaines élections municipales qui se dérouleront en mars 2026. Son objectif : rassembler les forces de la gauche démocratique afin de succéder à Cécile Helle qui a récemment fait part de sa volonté de ne pas se représenter.

« Le premier des devoirs que j’avais, c’était d’unir notre parti », explique David Fournier lors de l’officialisation de sa désignation (89% sur 65,12% des inscrits) par la section du PS (Parti socialiste) d’Avignon comme chef de file aux prochaines municipales.
« C’est chose faite : le PS est désormais rassemblé », poursuit celui qui est aussi adjoint au maire délégué à l’administration générale, au personnel, aux systèmes d’information et à la gestion de crise de l’équipe municipale actuelle.

Le fair-play de Zinèbe Haddaoui
Une union notamment rendue possible par le fair-play de Zinèbe Haddaoui, également adjointe à Avignon, l’autre candidate encore en lice lors de cette désignation au sein du parti suite au désistement d’un 3e candidat, Fabrice Tocabens, lui-aussi adjoint à la mairie.
« J’ai déjà assisté à des campagnes internes où cela ne s’est pas toujours bien passé, confesse David Fournier du haut de ses 40 ans de militantisme à son adversaire d’un soir. Ici, il n’y a eu aucun affrontement car tu t’es inscrite dans une démarche s’appuyant sur de vraies valeurs. Tu as voulu peser de toutes tes forces pour tes convictions de gauche. Tu y as fortement réussi. Je ne te décevrai pas. »
Une attitude que confirme Maryline Croyet, co-secrétaire de la section PS d’Avignon, qui insiste sur la contribution de Zinèbe Haddaoui à « la qualité des débats » ainsi que « son soutien immédiat à David malgré la déception du résultat ».
« Il faut remercier Zineb, complète Lucien Stanzione, sénateur socialiste de Vaucluse venu assister à cette présentation du candidat avignonnais. « Elle a su créer une émulation interne avant d’appeler à l’union derrière David afin que la section d’Avignon soit entièrement rassemblée derrière lui. »

Rassembler la gauche républicaine
« Maintenant, en tant que premier des socialistes, j’ai le devoir de rassembler toute la gauche, annonce David Fournier, élu municipal depuis 2008 dont 6 ans dans l’opposition. J’appelle donc au rassemblement d’une gauche républicaine, sociale, écologique et progressiste. »
Pour cela, le PS avignonnais a déjà commencé à dialoguer avec ses potentiels alliés : le Parti communiste (PC), Génération.s, les Verts…
« Si nous avons désigné nos représentants, il reste cependant à ces formations à désigner les leurs, rappelle David Fournier. Donc, si des discussions ont bien été amorcées, elles ne sont pas officielles car nous devons respecter les processus de désignation de nos partenaires. C’est seulement à ce moment-là que nous pourrons travailler ensemble sur le programme. »

David Fournier, adjoint au maire d’Avignon.

Quid de LFI ?
Dans ces pourparlers préliminaires des forces de gauche, on constate un grand absent : LFI.
« La France insoumise a fait un communiqué de presse indiquant qu’ils voulaient une rupture avec le bilan de la majorité municipale, constate David Fournier qui souhaite s’inscrire dans la continuité de l’action de l’équipe sortante dont il fait partie. Est-ce que cette rupture, c’est une rupture avec la remunicipalisation des cantines scolaires ? Est-ce que c’est une rupture avec la gratuité des musées qui permet l’accès à la culture pour tous ? Est-ce que c’est une rupture avec la gratuité des garderies scolaires ? Est-ce que c’est une rupture avec les rénovations de classes ou celle de la bibliothèque Renaud-Barrault ? Du moment où on dit qu’il y a une rupture avec un bilan qui a été porté par Génération.s, le Parti socialiste, par le Parti communiste, cela me paraît compliqué. Ils se sont mis en dehors tout seul. »
On l’aura donc compris, pour les socialistes avignonnais les LFI ne s’inscrivent pas à ce jour dans l’arc de la gauche républicaine. Et ce d’autant plus que LFI ambitionne de présenter systématiquement des candidats dans toutes les villes de plus de 9 000 habitants. La victoire du controversé Raphaël Arnault, dans la circonscription d’Avignon lors des dernières élections législatives ne devrait certainement pas inciter le parti de Jean-Luc Mélenchon à passer pour l’instant son tour dans la cité des papes.

« Je suis convaincu de la centralité du PS dans cette élection. »

« Toutefois, rien n’exclut de dialoguer ultérieurement même si cette formation politique a parfois pour habitude de se compter aujourd’hui pour mieux penser à autre chose après-demain, précise Lucien Stanzione. Donc, s’il y a moyen de discuter et de trouver un éventuel accord, pourquoi pas ? Mais cela ne sera pas n’importe quoi, ni n’importe comment. »
Le message est clair : si accord il y a, cela sera aux conditions du PS et de ses alliés et non l’inverse.
« Je suis convaincu de la centralité du PS dans cette élection, martèle David Fournier. Aujourd’hui quand on observe la composition de la liste majoritaire au conseil municipal, on constate la position centrale du Parti socialiste, avec une majorité qui va des communistes jusqu’au centre. C’est cela qui forme un bloc majoritaire aujourd’hui dans la ville. Et pour gagner ces élections, je suis convaincu que seule notre position de centralité et ce bloc seront déterminants. »

Avignon au centre du jeu ?
« Nous avons une obligation et un devoir de réussite. Pas uniquement pour les forces de gauche, mais pour les avignonnais », poursuit David Fournier qui rappelle que le principal adversaire c’est le RN (Rassemblement national) : «  Il y a un vrai risque sur Avignon. Il suffit d’avoir des divisions entre nous pour qu’ils arrivent aux responsabilités. Si Avignon tombait ainsi aux mains du Rassemblement national, c’est tout le département puis la région qui seraient en danger ensuite. »
« De cette élection va dépendre beaucoup de choses, insiste pour sa part Lucien Stanzione, car il ne faut pas oublier que derrière, nous avons les régionales, les cantonales, les présidentielles puis les sénatoriales. Avignon, ville-centre et ville-préfecture est essentielle pour l’avenir du Vaucluse. »
« J’avais un objectif en organisant ce vote, explique Maryline Croyet, co-secrétaire de la section PS d’Avignon. C’était que nous sortions plus fort de ce vote. Cela passait par des débats sereins et respectueux. Aujourd’hui, place au travail. Avignon ne mérite pas une guerre d’égo. La ville mérite un rassemblement d’une gauche républicaine. »

Les velléités de Joël Peyre, le silence de Cécile Helle
Dans cette optique, la candidature du PRG (Parti radical de gauche) Jöel Peyre, lui aussi élu à Avignon en charge des finances, vient néanmoins brouiller les pistes de cette union.
« Je suis en relation quotidienne avec Joël Peyre, assure David Fournier qui est aussi vice-président du Crédit municipal d’Avignon. Nos bureaux se touchent depuis 2014. Nous sommes dans un échange permanent. C’est un ami et cela a toujours été un allié du Parti socialiste. Cela le restera. »
Le silence de Cécile Helle, la maire actuelle, pose également question pour certains. « C’est normal qu’elle n’ait pas pris position. Elle souhaite conserver l’unité de sa majorité et je la comprends. Il reste encore un an de mandat. Nous avons donc aussi cette obligation de le terminer correctement », reconnaît David Fournier qui entend assumer le bilan de cette dernière « qui a transformé Avignon ».

« Ce bilan, nous le défendrons et nous en sommes fiers. »

« Ce bilan, nous le défendrons et nous en sommes fiers. Il y a des choses qu’on a très bien réussies et d’autres moins. Cependant, je rappelle que ce mandat a été un peu particulier. Les crises se sont succédées. Nous n’avions jamais connu cela : crise économique, sanitaire, énergétique, inflationniste, institutionnelle… Nous n’avons jamais construit un budget qui ne soit pas issu d’une crise. Dans le même temps, depuis 2014, Avignon a vu ses dotations baissées de 71M€. Malgré cela, nous avons été sacrément protecteurs vis-à-vis des Avignonnais. Nous avons réduit la dette en passant de 9,5 années d’endettement à un peu plus de 7 aujourd’hui. Le tout en maintenant les niveaux d’investissements et sans augmenter les impôts. Dans ces circonstances, nous avons eu une gestion que j’estime exceptionnelle. »

Les maires socialistes : les bâtisseurs d’Avignon
Et le néo-candidat au poste de premier magistrat de la cité des papes de rappeler que les grands maires bâtisseurs d’Avignon ont presque toujours été des socialistes : « Je pense à Paul Rouvier à qui nous devons la création du festival d’Avignon avec Jean Vilar en 1947. Je peux aussi citer Henri Duffaut qui, durant ces 5 mandats, a construit l’Avignon d’après-guerre dans un contexte difficile avec l’accueil des rapatriés notamment. C’était un visionnaire ayant permis la construction de l’hôpital que nous connaissons toujours ainsi que de la plupart des grands équipements de la ville. Il y a aussi eu Guy Ravier, disparu en octobre 2023, qui nous a apporté l’Université d’Avignon situé à Sainte-Marthe et ainsi que la gare TGV dans la zone de Courtine. Je n’oublie pas le député-maire Louis Gros qui fera partie des 80 parlementaires qui se sont élevé à l’Assemblée Nationale contre les pleins pouvoirs demandés par Pétain. Pour cela, il a risqué sa vie. »

« Je pense à la CCI de Vaucluse avec qui nous travaillons main dans la main. »

Une ouverture vers le monde économique ?
Si David Fournier entend revendiquer l’héritage des mandats de Cécile Helle, côté réajustement il souhaite aussi rappeler son intérêt pour le monde économique.
« Nous sommes très attachés à la vitalité du monde économique, déclare celui qui ne serait pas hostile à ouvrir sa liste à la société civile pour peu que les valeurs de gauche soient partagées. D’ailleurs, si on a fait beaucoup plus d’investissements, c’est que nous avons voulu être un acteur de la vie économique locale. Nous sommes très attentifs aux activités touristiques ou culturelles dont les retombées sont incroyables pour cette ville. Mais il y a aussi de nombreux autres secteurs d’activité à développer. Nous avons ‘quelques’ idées novatrices pour attirer des entreprises sur Avignon. Il y a aussi des institutions économiques très importantes avec lesquelles la maire et la Ville ont tissé des liens importants. Je pense à la CCI de Vaucluse notamment avec qui nous travaillons main dans la main. Avec eux, seule la notion d’intérêt général prime. Et grâce à cela nous sommes capables de vrais succès comme la requalification de la gare centre. C’est l’exemple parfait de compétences mêlées, de coordination et de travail en commun. Sans cela, il n’y a pas de réussite. »

Laurent Garcia

Portrait : « Il aime les gens »
Lors de la présentation de David Fournier, Maryline Croyet, co-secrétaire de la section PS d’Avignon, a dressé le portrait de celui qu’elle connaît depuis 30 ans. « C’est un pur Avignonnais. Il est né ici, y a fait ses études et y travaille. Il a les deux pieds enracinés à Avignon. »
Jeune militant du MJS (Mouvement des jeunes socialistes), il s’est engagé en politique dès 14 ans. « Quand on connaît son père et sa mère, cela ne pouvait pas être autrement. Il était né pour faire de la politique et du syndicalisme. » Si son père a le syndicalisme chevillé au corps, c’est surtout sa mère qui va marquer le paysage politique locale. En 1998, Michèle Fournier-Armand sera la première femme à devenir conseillère générale (fonction aujourd’hui renommée conseillère départementale) de Vaucluse. Sa mère deviendra ensuite députée de Vaucluse de la première circonscription de Vaucluse en 2012. Elle échouera cependant à prendre la ville d’Avignon en 2008.
Entre victoires et défaites au fil du temps, Maryline Croyet a appris à connaître celui qui partage la fonction de secrétaire avec elle : « Aujourd’hui, personne ne peut remettre en question son expérience, ses compétences, ses capacités de pouvoir gérer cette ville. David c’est quelqu’un qui est très à l’écoute, qui sait entendre. Il est très attaché à la justice sociale. Il est toujours attentif à ce que peuvent nous dire les gens, à ce qu’ils peuvent ressentir. C’est quelqu’un de très fédérateur. Il sait repérer les qualités des personnes. Je crois que c’est très important quand on veut gérer une équipe, susciter une dynamique, aller chercher le meilleur dans chacun d’entre nous. Il aime les gens. C’est fondamental quand on veut être maire et que l’on veut porter une vision et un projet ».


La digue de la Durance renforcée à hauteur de 4M€ pour protéger Avignon

En attendant la désormais treizaine palestinienne du mois de mai, la scène artistique palestinienne se dévoile autour de la résidence Sawa Sawa. 

Dans un contexte de crise qui affecte durement la scène culturelle palestinienne, l’Institut français de Jérusalem a conçu un programme de résidences en partenariat avec des lieux culturels palestiniens et français. Ce programme prévoit l’organisation de 57 résidences (24 en Palestine et 33 en France), pour toutes les disciplines. 

Le Festival d’Avignon, La Garance , la Scène nationale de Cavaillon La Garance, le Théâtre du Train Bleu d’Avignon s’inscrivent dans ce programme de résidence en France en s’associant également au Cinéma Utopia, au Théâtre des Carmes et à Présences palestiniennes

Du 23 janvier au 11 mai, le Festival d’Avignon accueille en résidence l’artiste Mohammed Alaloul. Du 9 mars au 22 avril, le Théâtre du Train Bleu et La Garance de Cavaillon accueillent les deux chorégraphes Nowwar Salem et Ramz Sayyam pour leur prochaine création. Récemment, les Amis du Théâtre Populaite (ATP) d’Avignon ont accueilli le très beau spectacle ‘Ma nuit à Beyrouth’. 

La journée du mercredi 9 avril autour du programme de résidence Sawa Sawa pour la scène artistiques palestinienne

Atelier de danse autour de dabkeh avec Mohammed Alaloul (gratuit sur réservation).
14h à 16h à la FabricA.

Présentation du projet en cours de création de Nowwar Salem et Ramz Sayyam (entrée libre).
16h-17h à la FabricA. 

Poursuite des travaux de l’atelier de la poésie de Gaza (inscriptions closes).
17h30-19h30. Théâtre des Carmes. 

Projection du film Où pleurent les Oliviers de Maurizio Benazzo et Zaya Benazzo (Etats-Unis, 2024, 1h44). La projection sera suivie d’une rencontre avec les artistes palestiniens en résidence : Mohammed Alaloul, Ramz Sayyam et Nowwar Salem.
20h15. Cinéma Utopia Manutention. 

Projection du film Songe (Palestine, 2023) de Rashid Masharawi, à l’initiative de Présences palestiniennes, du Mouvement pour la Paix et des Amis du Monde diplomatique, suivi du débat, avec le soutien de la Grande Grande Chamaille.
Vendredi 11 avril. 20h15. Cinéma Utopia. 

Projection/rencontre avec Iyad Alasttal, réalisateur des Gaza Stories, de Pour l’honneur de Gaza « des déplacés sous les tentes », sélection de 9 courts métrages.
Vendredi 25 avril à Utopia à 20h30. Mardi 29 avril au Château Saint Chamand en soirée 

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/19/   1/1