Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
Les places partent comme des petits pains depuis l’ouverture de la billetterie. Et pour cause, un danseur de Barathanatyam, en tournée exceptionnelle en France, fait une halte au théâtre de l’Etincelle à Avignon, ce vendredi 12 novembre à 20h. Au programme, un délicieux voyage visuel et sonore, ode à la richesse culturelle indienne. Les bénéfices de cette soirée soutenue par Soroptimist seront versés intégralement à l’association Adaïkalam qui gère un orphelinat pour jeunes filles à Pondicherry en Inde.
Tarif : 15 €. Réservation auprès de Rangha au 06 88 16 59 24 ou sur Helloasso en cliquant ici.
L.M.
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
Grand Delta Habitat a remis ses trophées à 39 entreprises intervenues sur les chantiers de l’aménageur, constructeur et bailleur privé. La coopérative aux 155M€ d’investissement et aux 22 000 logements ambitionne de déployer sa construction ‘maison’ et livrera 449 logements en 2022. Son terrain de jeux ? Après le Vaucluse et le Gard, le Var et les Alpes Maritimes.
39 entreprises du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône ont été félicitées pour leur haut niveau d’intervention sur les chantiers de Grand Delta Habitat, coopérative d’aménagement, de construction, bailleur social et syndic, privé intervenant en Occitanie, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat aux côtés des Fédérations du bâtiment et des travaux publics des trois départements, voulait ainsi honorer les pépites des trois territoires. Une centaine de personnes s’est rendue au rendez-vous fixé au Novotel Avignon Nord à Sorgues, le 10 novembre.
Honorer les pépites
«L’évaluation et la labellisation des entreprises a pour but d’améliorer la collaboration entre les entreprises et les fédérations professionnelles a rappelé Xavier Sordelet, directeur-général de la coopérative, de valoriser notre partenariat avec elles via un label personnalisé et ainsi encourager l’excellence dans la réalisation des travaux et la conduite de chantier.»
Xavier Sordelet, directeur-général de Grand Delta Habitat
Travailler en local
«Nous souhaitons travailler en local parce que c’est dans nos gènes assure Xavier Sordelet : architectes, géomètres, bureaux d’étude, entreprises. Ça ne marche pas tout le temps mais nous y arrivons à 80, 90%. Vous qui êtes sur le terrain collectez de nombreuses informations, en nous en faisant part, vous permettrez davantage d’opérations en maîtrise d’ouvrage direct, ce que ne permet pas toujours la Vefa (Vente en état futur d’achèvement) avec ses sous-traitants. Nous sommes historiquement Vauclusiens, puis nous sommes passés au Gard, dans les Bouches-du-Rhône réalisant, en 10 ans, de 100 à 3 000 logements, pour atteindre dorénavant le Var et les Alpes Maritimes. Notre triangle d’intervention ? Montélimar, Montpellier, Nice où nous ouvrirons bientôt notre 9e agence.»
Valoriser la qualité d’exécution du travail
«Nous voulions instaurer les bases solides d’un partenariat qualitatif, relate Michel Gontard, président de GDH, poser les bases solides d’une possible récurrence ce qui nous permettait de consolider notre proximité avec les entreprises locales. C’est en échangeant avec Jean-Yves Chemin, alors président de la Fédération du BTP 84, en 2015, que l’idée a germé mais nous voulions d’abord en éprouver la pertinence et établir une réglementation conforme à une déontologie partagée. L’idée s’est révélée juste. Une démarche, qui, à notre connaissance, n’a pas été reprise ailleurs.»
De la place pour tout le monde
«Dans le bâtiment, il y a des mastodontes qui labourent profondément sur de grands espaces et il y a des petites pépites qui répondent à la demande avec créativité, rapidité et qualité, a détaillé Michel Gontard. A notre échelle, nous avons besoin les uns des autres. Notre échelle ? Ce sont 22 000 logements dont des travaux d’entretien, de maintenance et de requalification qui réclament un travail d’adaptation, de modernisation, et d’innovation que les entreprises locales peuvent apporter.»
Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat
A vos côtés, même en temps de Covid
«Lors de la pandémie, vos fédérations nous ont demandé de ne pas appliquer les pénalités de retard sur les chantiers –dues au Covid- et posé la problématique la hausse des prix des matériaux. Notre Conseil d’administration a répondu favorablement à ces demandes, notamment, en les examinant, au cas par cas et en abondant le prix des matériaux. Je ne sais pas si cette initiative a été suivie, ailleurs, dans le secteur privé.»
Et si vous deveniez apporteurs d’affaires pour le foncier ?
«Je m’adresse là à vous, entreprises et représentants des trois Fédérations du bâtiment et des travaux publics du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône qui nous avez rejoints. Nous sommes très interdépendants les uns des autres et nous aimerions que vous deveniez nos apporteurs d’affaires pour trouver du foncier. Notre ambition depuis le début, et c’est très dur, est de faire de la maîtrise d’ouvrage directe mais, sans foncier, nous sommes obligés de passer par la Vefa (Vente en état futur d’achèvement).»
Christian Pons, Président de la Fédération du Bâtiment et des travaux publics du Vaucluse
Changer de paradigme
«Je me réjouis de ce partenariat et de cette initiative exceptionnelle, a témoigné Christian Pons, président de la Fédé BTP 84. Mon combat depuis 40 ans ? On arrive, on construit, on s’en va comme si nous étions des hommes de l’éphémère. Notre réputation à l’école ? Tu n’’es pas bon élève ? Tu iras travailler dans le BTP ! Tout cela est faux. J’aime cette initiative de la remise des trophées parce qu’elle met à l’honneur les hommes et les femmes de nos métiers. J’ai sollicité le président Gontard lorsque la profession traversait des difficultés. Il a toujours été le premier à répondre présent et à nous tendre la main. J’aimerais que les autres maîtres d’ouvrage privés tiennent, pour exemple, cette initiative ce qui n’a pas été le cas, au contraire des maîtres d’ouvrages publics qui, en Vaucluse, nous ont soutenus. Merci à Michel Gontard et à Xavier Sordelet pour cette solidarité, ensemble nous aurons à relever d’autres défis. Bravo à tous les collègues présents qui tirent le métier par le haut. Le meilleur signe ? qu’il y ait de plus en plus d’entreprises labellisées.»
Les chiffres 2020
Grand Delta Habitat ? Ce sont 155M€ investis ; 124M€ de chiffre d’affaires ; 51 000 personnes logées ; 21 102 logements (22 000 en 2021) ; 7 694 lots en gestion de syndic ; 954 logements livrés ; 360 collaborateurs ; 142 communes partenaires ; 115 ventes ; 99,4% de recouvrement ; 1,31% de logements vacants.
Les perspectives 2022
449 logements ont été livrés et 812 sont à venir. 14 réhabilitations sont programmées : à Avignon : Les Douanes, Souspirous et Pont-des-deux-eaux ; Bédarrides : le Village ; Entraigues-sur-la-Sorgue : Les Peyssonnières ; Châteuneuf-du-Pape : Bois de Ville 1. L’Isle-sur-la-Sorgue : les Capucins ; Jonquières : Place Racine ; Montpellier : Rue Henri Fabre ; Nice : 20 et 21, rue Catinat ; Nîmes : 26, rue des Bons enfants ; Orange : La Croix rouge et Vedène : la résidence Ponte. En accession : Opération Mon appart Oléa 3 à Morières-lès-Avignon ; Avenue Georges Houot à Avignon et la Papaille à Istres.
Les projets
Il y en a 9. L’opération ‘Mon terrain’ et la Barthalière 2 à l’Isle-sur-la-Sorgue ; ‘Mon terrain’ à la Combe Chazet aux Angles ; ‘Mon terrain’ avec Axédia, Ingrounmele à Jonquières ; ‘Mon terrain’, les Santolines à Rochefort-du-Gard ; ‘Mon terrain’ avec Axé&dia à Plan d’Orgon, route de Marseille ; ‘Mon terrain’ route Joffre à Villeneuve-lès-Avignon ; ‘Mon terrain’ rue des Frères mineurs à Eyguières ; ‘Mon terrain’ à Brignoles et ‘Mon terrain’ Raymond Lorho à Orange.
Labellisation des entreprises, comment ça marche ?
La labellisation est un référencement auprès de GDH. Ce qui est évalué ? Tous les types de travaux : la construction, la réhabilitation, l’aménagement, l’entretien et la maintenance du patrimoine. Les critères d’évaluation ? Le respect des délais, la qualité des ouvrages et des travaux, la qualité d’intervention en phase garantie de parfait achèvement, le respect des procédures de sécurité et de santé.
Les entreprises Vauclusiennes récompensées pour l’excellence de l’exécution de leur travail
La grille d’évaluation
La notation est la même que pour les appels d’offre allant de 0 à 3, zéro étant très insatisfaisant et 3 très satisfaisant en passant par 1 insatisfaisant et 2 satisfaisant. Les notes sont communiquées aux entreprises et peuvent être contestées auprès de GDH et des Fédérations du bâtiment et des travaux publics concernées.
A quoi ça sert ?
La labellisation de l’entreprise entraîne la réduction des délais de paiement à 15 jours dès réception de la facture ; une simplification administrative des appels d’offre ; la remise d’un pack communication destiné aux entreprises pour leurs locaux et véhicules ; la remise d’un prix lors d’une soirée organisée par GDH avec des fédérations.
Les entreprises distinguées
VRD et espaces verts : TLM TP (07), Entreprise nouvelle (30), K9 construction (83), SAS Tee Paysage (83), SRV Bas Montel (84), Vaucluse jardin (84). Gros œuvre : Médiane (13), Batri Diaz (84). Etanchéité : Sarl SMED (84) et GW Etanchéité (84). Menuiseries intérieures et extérieures : Moine Menuiserie (13), SPJ Menuiserie (83), AMS (84), Bernard Menuiserie (84), Dacos entreprise (84), Tiberghien menuiserie (84). Serrurerie, Métallerie : AGC Concept (83), KDM Menuiserie (84), Marchal Métallerie (84). Cloisons doublages, faux plafond et plâtrerie : Sas Garaffa (83) Carrelage et faïence : Hote carrelage (30). Peinture, nettoyage, revêtements de sols : By peinture (84) et Nouvosol (84). Traitement des façades : SA Benedetti (84). Electricité, courants forts et faibles : Eiffage énergie Méditerranée (13). SGS Energies (13), Labbe groupe (30). Delta Sertec (84), Gerelec (84), Sarl Serti (84). Ascenseurs : Paca ascenseurs services (13). Chauffage, plomberie, ventilation, climatisation : EITP (13), Phinelec (13), Prox Hydro (13), Thermi Sud (13), FTP Conception (84), Sarl ICP (84), JMS (84). Automatismes : Brennus automatismes (84).
Les métiers de GDH
Grand Delta Habitat fait : de la location de logements, de l’accession sécurisée à la propriété ; de la vente de lots à bâtir ; de la vente patrimoniale ; de l’aménagement urbain et de la gestion de propriété (syndic).
Amplitude géographique
La coopérative est principalement présente en Vaucluse et déploie ses activités dans le Gard, la Drôme, les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes Maritimes.
Une initiative peu commune, intelligente et responsable : la reconnaissance de la qualité de travail des entreprises du BTP
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
Le bureau de Poste d’Avignon Place Pie a provisoirement fermé ses portes en raison d’importants travaux de modernisation. Sa réouverture est prévue le mardi 4 janvier 2022.
La Poste d’Avignon Place Pie va bénéficier d’une transformation totale de son espace où les principes du nouveau modèle d’accueil et de conseil du réseau La Poste vont être mis en place. Ces travaux représentent un investissement de 186 000€ pour la direction régionale Provence. En janvier, les clients découvriront des espaces ouverts autour de 2 îlots polyvalents permettant de réaliser l’opération de leur choix ; deux nouveaux bureaux dédiés à l’accueil des professionnels et aux opérations bancaires ; six automates pour les opérations bancaires et courrier/colis et deux distributeurs de billets à l’extérieur du bureau.
Modernisation du bureau
Le réaménagement de La Poste de Avignon Place Pie s’inscrit par ailleurs dans un programme global de modernisation des bureaux de poste qui a débuté en 2009 et pour lesquels plus de 6000 bureaux de poste ont déjà été transformés au niveau national. Les clients qui souhaitent réaliser des opérations durant cette période sont invités à se rendre à La Poste la plus proche.
Pour les opérations bancaires et courrier-colis et prise de rendez-vous bancaire : La Poste d’Avignon République (4 Cours du Président Kennedy). Les distributeurs automatiques de billet à l’extérieur du bureau d’Avignon Place Pie seront hors service pendant la durée des travaux. Pour tout renseignement sur les services de La Poste : 36.31. Pour tout renseignement sur les services de La Banque Postale : 36.39
La Poste Paca recrute
Par ailleurs, la Poste recrute 6 000 saisonniers pour les fêtes de fin d’année dont 500 en région PACA. Pour traiter et distribuer tous les colis au moment des fêtes de fin d’année 2021, les postes de facteur, livreur, opérateur de tri colis,… sont à pourvoir dans toute la région. Les profils recherchés sont des personnes rigoureuses, avec le sens du service et de l’orientation ainsi qu’un bon esprit d’équipe et d’entraide. Pour postuler, les candidats sont invités à se connecter sur www.laposterecrute.fr.
L.M.
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
Le meilleur moyen d’écouter du jazz c’est d’en voir.Fidèle à sa devise depuis quelques années, l’Ajmi (Association de jazz et musiques improvisées) a repris son rythme de croisière en nous offrant pratiquement tous les jeudis soir un concert de qualité. Après le somptueux trio de Bruno Angélini de la semaine dernière et avant le quartet de la vocaliste Cathy Heiting, le club de jazz accueille 3 Samuel Blaser trio.»
Décontraction, sourire et élégance pour ce trio venu d’Europe
Autour du tromboniste suisse Samuel Blaser nous retrouverons le batteur danois Peter Bruun et le guitariste français Marc Ducret. Ils jouent ensemble depuis de nombreuses années. Corps à corps entre cordes et soufflant, tensions puis libérations, les 3 virtuoses possèdent une complicité naturelle. Jeudi 11 novembre. 20H30. 5 à 16€. Ajmi Club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
Au tournant du xxe siècle, un curieux usage a cours au Japon. Un officier étranger est autorisé à épouser temporairement, le temps de son séjour une geisha, chanteuse et danseuse. Au départ du mari, le contrat prend fin et la femme redevient fille. Sauf que…….ce n’est pas si simple.
De Pierre Loti à Puccini
C’est exactement ce qu’a fait Pierre Loti, notre auteur national de récits de voyages et de romans exotiques, en se mariant avec une Japonaise de dix-huit ans, Kiku-San, le soir-même de son débarquement au port de Nagasaki en 1885. Il raconte cette aventure dans Madame Chrysanthème en 1887. Le livre connaît un succès retentissant. En 1898 Luther Long s’inspire de ce récit qui est adapté au théâtre par David Belasco, dramaturge et directeur de théâtre américain. En 1904, la création à la Scala de Milan de l’opéra de Giacomo Puccini est par contre sifflée. L’opéra ne triomphera qu’après que Puccini l’eût révisé 5 fois !
Le drame lyrique en trois actes de Giacomo Puccini devient un drame humain loin de l’anecdote orientale.
Le Livret de Luigi Illica et de Giuseppe Giacosa d’après John Luther et David Belasco écarte la femme intéressée et matérialiste de Loti et s’émeut de la femme utilisée puis abandonnée. Cio-Cio-San, surnommée Madame Butterfly, campe une geisha digne et amoureuse.
Le metteur en scène Daniel Benoin transpose l’histoire dans le Japon postapocalyptique de 1945.
L’acte 1 s’ouvre sur une maison, une colline, près de Nagasaki. Cela nous plonge d’emblée dans la zénitude nipponne et la délicatesse incarnée par Cio-san, la femme papillon. Mais les Américains, Nagasaki, ses drames et ses morts nous évoquent aujourd’hui autre chose : la bombe atomique. Nous retrouverons avec plaisir l’ancien chef invité de l’Orchestre Avignon-Provence, Samuel Jean ainsi que le chœur de l’Opéra Grand Avignon.
Vendredi 12 novembre 20h30. Dimanche 14 novembre 14h30. Mardi 16 novembre 20h30. 10 à 75€. Opéra. Place de l’Horloge. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
‘Si les besoins de formation sont en plein boum, la réglementation en fait un marché très étroit où peu d’entreprises sont capables de répondre à la demande.’
Gilbert Cassar, acteur de référence de la formation dans les métiers du transport, de la logistique, du BTP (Bâtiment et travaux publics), de la sécurité et réseau d’écoles de conduite en Provence-Alpes-Côte d’Azur évoque le marché de la formation. Si la demande explose dans ce secteur, le poids de la règlementation et la chape administrative n’offrent que peu de latitude pour absorber une demande croissante.
«D’après nos propres estimations et en regard des flottes privées et publiques de poids-lourds, il manquerait environ 1 million de chauffeurs en France, précise Gilbert Cassar, Directeur-général d’ECF SPS. En septembre, L’ambassade du Canada a même demandé à la France de lui fournir des chauffeurs routiers pour travailler au Québec. Ainsi, ECF France et ECF SPS Avignon sont diligentées pour évaluer les chauffeurs français ayant postulé à l’ambassade du Canada avant que de leur proposer d’entamer une nouvelle vie là-bas. Le Canada y met d’ailleurs les moyens puisqu’il offre d’accompagner le conjoint dans ses démarches de recherche d’emploi et œuvre à l’installation de la famille afin de fidéliser les futurs salariés.»
Le Brexit
«L’Angleterre est également très en demande, malmenée par un Brexit qui a notoirement ralenti ses propres échanges avec les pays voisins, induit de fortes contraintes administratives liées aux entreprises, fait fuir les chauffeurs routiers étrangers, pâtit d’une vie économique plus chère qu’en France, sans compter le changement de monnaie… Le fret par containers a, dans un même temps, considérablement augmenté alors que le transport de marchandises dans l’intérieur du pays ne peut se faire faute de chauffeurs, carençant durablement l’approvisionnement des entreprises et des particuliers.»
Pénurie de chauffeurs-routiers
«Pourquoi sommes-nous en pénurie de chauffeurs ? Très longtemps notre pays n’a pas beaucoup recruté, nombre d’entreprises choisissant de travailler en ‘cabotage’, c’est-à-dire via une autorisation temporaire accordée par l’Union Européenne pour réaliser une livraison de marchandises dans un autre pays de l’Union et sans passer par l’hexagone. Également, les entreprises formaient parfois des équipages de 2 chauffeurs par camion afin d’effectuer de longs trajets à deux en alternance ce qui permettait de conduire plus longtemps et plus loin, en conformité avec la loi.»
La formation
«Aujourd’hui ? Les Pouvoirs publiques s’inquiètent d’une relance économique plus appuyée que prévue, toutes filières confondues et notamment pour le fret, parce que nous manquons de main d’œuvre. Cela se conjugue à ‘l’effet confinement’ qui a induit des prises de conscience et l’envie pour certains de changer complètement de vie, y compris professionnelle. Ça été le cas dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, du bâtiment et des chauffeurs routiers, tous désirant consacrer plus de temps à leur famille.»
L’évolution du travail
«Le monde du travail aujourd’hui évolue. Les actifs souhaitent conserver des jours de télétravail, veulent vivre plus en famille. Le travail n’est pas récompensé notamment lorsqu’en restant chez soi ou en étant au chômage l’on gagne tout autant. Si l’on compare l’amplitude horaire des personnes qui travaillent à celles qui gagnent le Smic (Salaire minimum de croissance), ces dernières sont mieux payées que les premières. Une des solutions serait de défavoriser très franchement le non-travail et de revaloriser le travail. Nous ne pourrons pas trouver de personnel motivé pour travailler sans une réforme drastique du chômage.»
Perspectives
«La formation de chauffeurs-routiers va s’intensifier. La problématique ? Le marché reste étroit car même en formant de nouveaux professionnels nous ne pourrons pas répondre à la demande. Autre paramètre ? 100% des chauffeurs formés et reçus n’intègreront pas le métier parce que celui-ci est difficile et réclame un rythme de vie hebdomadaire soutenu. Pour autant, en France, la formation est plutôt très performante.»
Le marché
«La formation a toujours évolué en fonction des réglementations. Celles-ci sont adoptées puis appliquées, notamment dans les examens liés à des titres professionnels, harmonisées en fonction des nouvelles technologies, comme la digitalisation. C’est le cas notamment pour les FCO (Formation continue obligatoire), Fimo (Formation initiale minimale obligatoire), Caces (certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité) car le chauffeur-livreur, notamment d’une PME (petite et moyenne entreprise) peut avoir besoin du volet logistique de sa profession, pour charger et décharger lui-même son camion.»
Prégnante réglementation
«La réglementation évolue sans fin. Le droit d’entrée dans notre secteur de la formation est très compliqué. Nous sommes, sans cesse, audités, contrôlés, certifiés par des agences indépendantes, compilant par ailleurs les agréments. C’est très franco-français car ces certifications ne sont pas demandées à l’étranger et c’est ce qui complique la mise en concurrence, c’est particulièrement vrai dans l’agroalimentaire. Nous collectionnons les normes et les freins ce que ne font pas les autres pays.»
Le bilan
«Nous sommes bloqués par deux systèmes : le recrutement et la fidélisation du personnel. La concurrence fait son marché dans nos rangs alors, pour contrer ce phénomène, nous revalorisons les salaires. Par ailleurs les prix à la pompe grimpent ce qui induit un surcoût lors des heures de conduites… L’autre frein ? L’administration, la réglementation et le déficit du nombre d’inspecteurs. Difficile d’obtenir assez de jours d’examens car nous ne voulons pas que nos récipiendaires attendent trop longtemps pour passer devant l’examinateur et obtenir titres et examens. Notre bilan ? ECF SPS réalise une progression, chaque année, à deux chiffres. 2019 et 2020 ont été de très bonnes années puisque nous sommes passés de 14 à 17M€ de chiffre d’affaires. 2021 s’est révélée excellente au vu des commandes et des marchés sur le point d’arriver puisque nous atteindront les 20M€ de CA.»
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
Changement de gouvernance au sein du club de foot ‘Avenir club avignonnais‘. Président fondateur du club, Jean-Christophe Magnaud qui n’a pas souhaité renouveler son mandat a proposé la candidature d’Alexandre Bressy à la présidence. Ce dernier a été élu à l’unanimité.
Après 12 saisons d’existence, l’AC Avignon compte près de 650 licenciés il est le plus grand club du district Grand Vaucluse, 11ème club méditerranéen. Le club dispose du plus haut niveau de labélisation de la FFF avec le label ‘jeunes élite’ et le label ‘école de football féminine’ option or.
Jean-Christophe Magnaud, président sortant, revient sur le rayonnement du club et cette succession : « La section sportive du lycée Philippe de Girard ‘ACA Campus’ va évoluer la saison prochaine en un ‘Pôle d’excellence du football amateur’ (PEFA) porté par la Ligue Méditerranée, le District Grand Vaucluse, la ville d’Avignon avec l’ACA comme club support. Le club soutenu par la ville d’Avignon est représenté dans toutes les catégories (excepté en senior masculin), dans les championnats de ligue méditerranée en filles et en garçons. »
« Bien installé dorénavant au niveau régional, il faut maintenant s’y maintenir, voire aller plus haut, sans pour autant perdre l’ADN du club la formation initiale des jeunes et sa fonction socio-éducative. Alexandre Bressy à toutes les qualités, la motivation et l’énergie pour poursuivre et développer le projet associatif du club. Il a mon entière confiance et celle des membres du Comité Directeur pour faire avancer et grandir l’ACA. Je me tiens à la disposition du club et de son nouveau président pour accompagner une transition sereine et harmonieuse au service de la continuité de la gouvernance et du projet de l’ACA. »
Jean-Christophe Magnaud (à droite) passe le flambeau à Alexandre Bressy (à gauche). Crédit photo: ACA Avignon
Alexandre Bressy, nouveau président de l’AC Avignon : « Je tiens à remercier sincèrement les membres du Comité Directeur du club pour la confiance qu’ils m’adressent et pour leur investissement et engagement de longue date au service de l’AC Avignon. Mes remerciements également à Jean-Christophe Magnaud, président sortant qui a posé les bases et le modèle « socio-éducatif » qui caractérise et constitut la particularité du club. […] Je souhaite aussi œuvrer pour un club ouvert en lien avec les instituons publiques et privées qui constituent les forces vives qui travaillent à l’attractivité du territoire que ce soit dans le domaine du sport, de l’éducation ou de l’économie et de l’emploi. L’ACA doit poursuivre et renforcer ses partenariats avec les collectivités territoriales : Ville d’Avignon, Conseil Départemental de Vaucluse et Région Sud. Le club doit s’attacher à en créer de nouveaux avec les acteurs de proximité de l’éducation : écoles, collèges, lycées, CFA et universités. »
Et d’ajouter : « L’AC Avignon doit également être mieux identifié dans le secteur économique en initiant des relations avec le tissu économique local et la CCI 84 notamment. Enfin l’ACA doit demeurer actif et proposant au sein des instances du football que sont la Fédération, la Ligue Méditerranée et le District Grand Vaucluse. Pour l’heure, je souhaite que le club se concentre à poursuivre sereinement la saison en cours en défendant et en portant haut nos couleurs dans les championnats et coupes dans lesquels ses équipes sont engagées. Les idées ne me manquent pas, le challenge est passionnant, il va nécessiter des temps de réflexion, une organisation et des ressources supplémentaires. L’Avenir club avignonnais, doit maintenant franchir le pont et s’inscrire dans un nouveau monde où l’humain, l’environnement, le digital et la performance seront les nouveaux remparts. »
Les membres du nouveau comité directeur de l’AC Avignon : Kevin Appy ; Laïd Aichour ; Sabine Arnoux ; Alain Beccari ; Malika Benali ; Alexandre Bressy ; François Fareng, Nathalie Farsy ; Karim Goudjil ; José Joilan ; Deborah Kmiec ; Jean-Christophe Magnaud ; Ludovic Plauchut ; Renaud Renouard ; Alain Roche ; Alain Valcroze. Les membres du bureau : Alexandre Bressy (Président) ; Alain Valcroze (Trésorier) ; Renaud Renouard (Secrétaire) ainsi que Malika Benali et Karim Goudjil.
L.M.
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
‘Les nuits de l’Inde’ proposent de découvrir le danseur Mohanapriyan, en tournée exceptionnelle en France, qui donnera un spectacle de cette danse indienne sacrée Tamoul, la plus ancienne du pays : le Bharathanatyam.
Son apprentissage est très long et difficile. Bharatha (bha-ra-tha) est composé de trois syllabes faisant référence à : bavam (l’expression du visage), ragam (la musique et le rythme) et thalam (rythme imprimé par la main ou par le karuvi).
En savoir plus
Shiva accomplit la danse cosmique de la destruction et de la création de l’univers. Celle-ci symbolise le renouvellement périodique du monde, en un rythme infini de dissolutions et de naissances.Pour les hindous, la danse est plus ancienne que le monde lui-même car c’est précisément en dansant que Shiva créa le cosmos et notre Âge, en prenant cette posture au moment de la création, posant le pied droit sur la tête du démon primordial, Apasmârapurusa, symbole d’ignorance et de cécité, et le tue.
Soroptimist
La soirée est organisée, à l’initiative des Soroptimist, au profit de la Maison d’Agathe, créée à Pondichéry pour accueillir, actuellement, 17 orphelines.
Les infos pratiques Les nuits de l’Inde. Vendredi 12 novembre 2021 à 20h. 15€. Réservation ici. Théâtre de l’Etincelle, place des Etudes à Avignon. MH
Avignon : dernières places pour le spectacle ‘Les nuits de l’Inde’
L’astronaute français Thomas Pesquet a immortalisé Avignon mercredi 3 novembre depuis l’ISS, la station spatiale internationale.
« Avignon, célèbre pour son pont et son festival. D’ici on croirait voir un œil géant dessiné par le centre historique de la ville », a publié l’astronaute sur les réseaux sociaux. Son cliché qui a fait le tour de la toile, du globe et au-delà, confère ainsi une dimension galactique à notre cité papale. « J’avoue avoir orienté mon appareil photo un peu plus souvent du côté de la France et des pays francophones, et il me reste pas mal de villes françaises à publier ! Aurai-je le temps d’ici la fin de la mission… » Les Avignonnais sont en tout cas ravis d’avoir obtenu leur cliché.
Emmanuel Macron s’est entretenu avec Thomas Pesquet au cours d’un duplex entre l’Elysée et la Station spatiale internationale, ce jeudi 4 novembre. Depuis la Station où il termine sa deuxième mission, l’astronaute a confié au chef de l’Etat ses inquiétudes pour l’avenir de la planète bleue. « On voit la fragilité de la Terre depuis ici, quand on voit à quel point nous sommes un oasis isolé. On voit la pollution, on a vu des régions entières brûlées depuis l’espace, on a vu la Grèce, la Californie brûler à 400 km de distance. Ce qu’on a vu, c’est l’accélération des phénomènes météorologiques », a déclaré Thomas Pesquet.