Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
Une file d’attente interminable attire notre attention sur la rue de la République à Avignon. Des jeunes, des enfants, des familles entières en file indienne, tentant vainement d’échapper à la chaleur accablante pour trouver réconfort sous le peu d’ombre providentiel. En s’approchant légèrement, un écriteau rend les choses plus limpides. Ici, pas de concert d’une star de la pop, ni de pièce de théâtre, mais des tests antigéniques sans rendez-vous.
Depuis ce matin, la pharmacie Principale située 26 rue de la République voit défiler les Avignonnais comme les touristes. Et pour cause, ces derniers peuvent se procurer un test antigénique sous 15 minutes et sans rendez-vous. Les clients affluent en nombre, si bien que les retards s’accumulent et provoquent une longue file d’attente débordante sur les commerces voisins.
Parmi les valeureux ? Pas forcément des ‘anti-vax’ mais plutôt des vacanciers pour la plupart « piégés » par la réglementation en vigueur. La 1ere dose a été inoculée et la seconde n’interviendra pas avant septembre prochain. Hors de question de sacrifier le mois sacré d’août et son corollaire : farniente et loisirs. « On a été pris au dépourvu, les décisions gouvernementales se sont appliquées très rapidement. Résultat, j’ai eu le temps de m’injecter uniquement la 1e dose et j’ai envie de faire un tas de choses avec mes amis cet été ! », explique Mathéo, assis à même le sol.
Même son de cloche du côté de Wilfried, 1er de la file: « Ma deuxième dose, je ne l’aurai pas tout de suite. Je viens de Mayenne et je suis dans la région depuis 10 jours. Je suis allé visiter Buis-les-Baronnies et j’aimerais aller au restaurant ce soir à Avignon. Peu m’importe, je suis ni pour ni contre le vaccin, je veux juste vivre librement. Donc me voilà, je patiente pour avoir mon test. Vous avez vu, la file d’attente va jusque là-bas », s’exclame-il en élançant son bras vers la foule. Le pass sanitaire concerne une preuve de vaccination, valide 7 jours après la seconde dose, mais peux également se présenter sous forme de test négatif RT-PCR ou antigénique. Par ailleurs, les tests de moins de 72 heures sont désormais admis. Ce dernier délai était auparavant de 48 heures mais un décret a assoupli la règle.
La fin de la gratuité des tests PCR est prévue à l’automne. Les tests PCR deviendront payants, sauf prescription médicale, «afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests ». La date précise de la mise en place de cette mesure n’a, cependant, pas été communiquée. Léa qui se trouve en fin de la file se réjouit, « tant mieux que ce soit gratuit aujourd’hui, car je n’aurais certainement pas payé pour le test en automne… »
Une troisième dose dès le mois de septembre
Pour éviter une baisse du taux d’anticorps chez certains, une campagne de rappel vaccinal à compter de début septembre sera également mise en place pour les personnes vaccinées depuis janvier et février. Rappelons que la quatrième vague n’épargne pas le Vaucluse. En l’espace de deux semaines, le taux d’incidence pour 100 000 habitants est passé de 80 à 396 (semaine 30).
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
Un pas de plus vers le ‘vrai’ green. La ferme urbaine Surikat&Co à la Barthelasse a obtenu le soutien financier de la Préfecture de Vaucluse dans le cadre du Plan de relance. Objectif ? Installer un système d‘irrigation solaire totalement indépendant et autonome. C’est chose faite avec 4 panneaux photovoltaïques qui font la fierté du propriétaire.
C’est d’abord Poppy qui nous accueille sur les parcelles. La chienne de 3 ans déborde d’énergie et joue un rôle crucial dans la ferme, elle veille au grain, attaque les rongeurs et surveille les hommes, peut-être les plus redoutables… Suivie de près par le tenancier des lieux, Damien Baillet, 38 ans, président de l’association ‘Surikat and co‘ et heureux comme un pape. L’homme apaisé nous reçoit au milieu des poules, de la tente bédouine et des jardins partagés. Très vite, il nous dévoile ses systèmes ingénieux à base de matériel de récupération. La douche par exemple, bricolée avec une batterie de véhicule. Rien à envier à la plus luxueuse des salles d’eau.
La ‘Ferme agriculturelle’ est une micro-ferme urbaine et biologique créée en janvier 2019 en plein cœur de la Barthelasse. Elle est labélisée AB (Agriculture biologique) et HVE (Haute valeur environnementale). La ferme est construite autour de 3 projets : l’accueil d’évènements culturels, la mise à disposition de jardins collectifs et la production de légumes diversifiés. Par-dessus tout, le lieu peut se targuer d’être une ferme urbaine inclusive, parce qu’il ne faut pas simplement « installer des bottes de foin et mettre de la musique électro pour arborer le nom de ferme urbaine. » Les publics sont de tout horizon. Parmi les structures qui foulent la terre, la Mission locale d’Avignon, l’Ecole de la deuxième chance ou l’Ipep (Institut de promotion de l’égalité professionnelle). Des jeunes en processus d’insertion après des parcours semés d’embûches et d’addictions viennent retrouver leur énergie à la source.
Les maîtres-mots ? Autosuffisance, équilibre des ressources et communion avec la nature. L’endroit est ressourçant, comme dit le proprio, « la terre est la seule chose qui permet de faire travailler en même temps le corps, le cœur et l’esprit. » Quand Damien potage, les préoccupations du quotidien s’envolent, la légèreté l’envahit et le meilleur des traitements prend effet. « On fait le choix de mettre soit du déchet vert, du foin, de la paille, du compost, de la fiente de mouton, tout ce qui est matière organique. On laisse faire la nature, les bactéries et champignons pour aboutir ainsi à un cercle vertueux. ‘Nature never sleep’, si l’on traite bien la nature, elle nous rend la pareille », philosophe l’hôte de ces lieux.
Damien ne se targue pas d’avoir la science infuse. Même si l’homme a déjà donné des conférences sur la permaculture dans des collèges, la nature demeure imprévisible, elle ne répond à aucune règle. « Un cyprès peut tout gâcher, la grêle peut tout bousiller. L’homme est impuissant, la seule chose qu’il peut faire, c’est observer la nature en action et prendre des leçons pour minimiser les impacts et anticiper les récoltes », reconnait Damien Baillet.
« L’environnement faisait partie de mes préoccupations principales lorsque que j’ai acheté ce terrain. Ma philosophie de vie ? Je ne veux rien coûter à la planète. Je ne souhaite pas prendre plus que ce que l’on me donne », précise le propriétaire. Une balance équilibrée, des comptes à zéro et aucun remord vis-à-vis de mère nature. Alors même si l’étau se resserre et que l’humanité court gentiment à la catastrophe, ses idéaux ne changent pas d’un iota.
« Je suis en biodynamique, j’utilise très peu de gaz et d’électricité, uniquement pour les tâches qui sont vraiment nécessaires et qui me font gagner du temps. Evidemment, vous ne trouverez aucun produit chimique », explique-t-il. Quand l’aventure commence en 2019, elle vise à mettre à disposition du public des parcelles de 30m2 afin de cultiver ses propres fruits et favoriser la mixité sociale. Evidemment, l’aventure n’a pas été de tout repos, chaque centime était réinvestit et deux ans d’abnégation et de travail acharné portent aujourd’hui leurs fruits juteux.
4 panneaux de 300W
La plupart des installations solaires traditionnelles pompent l’eau en continu lorsque le soleil fournit les panneaux photovoltaïques en électricité mais le débit est souvent faible et il faut stocker l’eau, en grande quantité, dans un contenant intermédiaire. Après de nombreuses recherches et réflexions, Dammien s’est tourné vers la mise en place d’une petite centrale électrique, alimentant une pompe traditionnelle, reliée au forage de la parcelle.
Avec quatre panneaux de 300W, il atteint facilement la production de 1000W/h qui alimentent les 1500W de la pompe. Les quatre batteries prennent le relais pour le complément. En irriguant aux heures les plus ensoleillées de la journée, l’installation est optimisée. Ce qui n’était encore qu’un rêve il y a quelques mois, est aujourd’hui devenu une réalité. Tout a été réalisé par leurs soins, avec un maximum de récupération et des fournisseurs locaux.
Ce qui l’a convaincu ? Les rendements de l’énergie solaire. « On a beau gueuler, mais si on se penche sur les rendements des panneaux sur une période de 100 ans, c’est considérable. L’énergie est éternelle avec les panneaux. J’attaque l’irrigation à 9h jusqu’à 11h et je laisse recharger entre 11h et 16h. Entre la pompe, les panneaux solaires et les abris, le système m’a coûté 3000€ financés par le plan France relance », explique Damien Baillet.
Prendre sa douche en compagnie des rossignols… Photo: Linda Mansouri
Le collectif ‘Paysans d’Avignon’
Pour faire tourner la machine, Damien fait partie du collectif ‘Paysans d’Avignon’. « C’est un groupement de paysans, des gros et des petits, je suis le petit poucet de l’histoire. On y trouve des maraîchers, un chevrier, des apiculteurs, j’adore le format de coopérative, c’est cool de réussir à mutualiser les moyens et promouvoir les circuits courts. » Les courgettes sont plantées pour le mois de septembre, « la je replante pour l’hiver, je vais essayer d’avoir 3 rotations. L’oignon et l’ail par exemple, je peux en sortir toute l’année. »
Les jardins partagés comptent aujourd’hui une centaine d’adhérents et rapportent 8000€ à l’année. A cela s’ajoute la vente des légumes par le biais du collectif qui revêt le rôle de centrale de ventes. Objectif ? cumuler 15 000€ de revenus agricoles une fois que les 3 rotations de culture seront bien lancées. « C’est bizarre car c’est en abandonnant l’idée de gagner de l’argent que je me suis retrouvé à en avoir », remarque le propriétaire. Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire : oubliez le papier vert.
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
« Rocambole enregistre une progression de 20% par mois depuis mars 2020, » remarque François Delporte co-fondateur de la start-up. L’application, qui propose des séries littéraires à lire en cinq minutes et qui se positionne comme le ‘Netflix littéraire’, est passée à 70 000 abonnés et 100 000 épisodes lus par mois. Il y a mieux : «Près de 50% des séries Rocambole font plus d’audience que le tirage d’un premier roman, soit 500 à 600 livres lorsqu’on a la chance d’être édité,» relève François Delporte.
Comment tout a commencé
«L’histoire de Rocambole ? L’idée a germé en 2018 et la société a été créée en juin 2019, lors d’un start-up week-end et accompagnée par le Réseau Entreprendre Rhône-Durance à Avignon où réside son siège social, souligne le co-fondateur de la start-up. Effectivement, la crise sanitaire a joué en notre faveur avec une accélération surtout ressentie au début, lors du 1er confinement. Notre croissance a perduré cependant que nous perdions l’usage en transport en commun. Car l’usage est de lire un épisode de 5 mn à temps perdu, dans les transports en commun, pour combler un temps mort, une attente.»
Le concept de Rocambole ?
Proposer des séries littéraires par genre pour inviter les Français à lire 5mn chaque jour. La promesse ? Lire un épisode sur une durée de 5 mn choisie dans 12 genres possibles –dont romance, polar, suspense et science-fiction, fantasy et documentaire- proposant 250 heures de lecture disponibles dont 3 nouvelles séries par semaine.
L’équipe de Rocambole, de gauche à droite du 1er au dernier plan, François Delporte, Camille Pinchon, Julien Simon, Juliette Deplage, Guillaume Tran, Lucy Maréchal et Boris Duda
La plateforme
« Nous avons sélectionné 35 auteurs et scénaristes francophones qui produisent pour nous, à la demande et sur mesure, des séries, assure François Delporte. Leur rémunération a d’ailleurs augmenté passant de 10 à 15% de l’audience enregistrée sur le site où plus de 200 séries sont actuellement proposées. Pour nous faire connaître ? Nous avons développé notre partenariat avec ‘20 minutes print et national’ qui est lu par 3,5 millions de français et à qui nous proposons un épisode quotidien d’une de nos séries par ailleurs accessible gratuitement aux utilisateurs de notre site. Nous sommes également en discussion avec un grand média de sport, des acteurs de la néo-banque -très proche de notre cible des 18-30 ans-, de l’assurance, d’une enseigne de la grande distribution spécialisée dans la culture… Nous sommes en train d’explorer les partenariats stratégiques ce qui pourrait augurer de belles perspectives pour accélérer notre croissance à partir de septembre. »
Un catalogue différemment élaboré
«Nous avons affiné la présentation de notre catalogue où nous présentions les récits par thématiques plutôt que par genres littéraires. Ce qui marche fort ? La collection des femmes inspirantes ; le roman historique et la romance.»
Nos clients
Notre cible client ? Les 18/30 ans, la génération Z, majoritairement féminine, vivant autant dans les grandes villes qu’en milieu rural, détaille François Delporte. C’est la population adepte du streaming. Lors de la dernière étude lancée, deux lectrices sur trois affirmaient lire plus de 5 mn par jour depuis la découverte de la plateforme. » Au chapitre de l’abonnement à l’application Rocambole en accès illimité, compter 40€ par an.
Lecture et santé
«Nous avons proposé la lecture d’épisodes de séries en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sur tablette. L’expérience a rencontré un très vif succès parce que le temps de lecture court proposé a pu capter l’attention des résidents qui ont pris l’habitude de réclamer la tablette pour lire plus, puis en discuter ensemble. Comme je vous le disais, nous nous rapprochons des sociétés d’assurance et de prévoyance en leur proposant d’améliorer le quotidien des personnes touchées par un souci de santé. Ce partenariat ne sera possible que si nous entrons en contact avec un acteur majeur du secteur.»
Rocambole procède actuellement à sa 2e levée de fonds
Les levées de fonds
«En septembre 2020, Rocambole avait procédé à une 1re levée de fonds de 350 000€ via BPI France, les Business Angels, le Réseau Entreprendre Rhône-Durance et la société de gestion The Bridge de la French Tech Grande Provence. Cette nouvelle levée de fonds de plusieurs millions, qui devrait intervenir avant septembre prochain, a pour but de développer le concept à l’international, notamment en langues allemande et espagnole, de nous permettre d’accélérer notre croissance sur le marché francophone pour atteindre le million d’utilisateurs –qui est actuellement de 70 000-,» observe François Delporte.
Production de films
Un des plus grands producteurs de films français Serge Hayat (L’Arnacœur, Le Sens de la fête, Des hommes et des dieux, Intouchables, Hors normes, le Bureau des légendes, En thérapie …) entre dans le capital de la start-up Rocambole. « Il est le financeur du cinéma français en ayant déjà investi 200M€ dans 500 films, précise le co-fondateur de Rocambole. C’est un professionnel spécialisé dans la série qui a également travaillé avec Netflix. Il voit chez Rocambole l’opportunité de créer une passerelle entre le catalogue de séries à lire et d’éventuelles adaptations dans l’audio-visuel. C’est très intéressant parce que, de notre côté, nous y voyons l’opportunité, grâce à son réseau et à son expertise, de proposer nos univers et histoires à des producteurs et distributeurs. Serait-il possible que Netflix vienne chercher chez nous ces prochaines réalisations originales pour le marché francophone ? Nous en serions très heureux !»
Serge Hayat, producteur et financeur de films français vient de prendre une participation dans la start-up Rocambole
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
Depuis le 19 juillet dernier, Air France et la SNCF proposent une liaison ‘Train + air’ entre la gare TGV d’Avignon Courtine et l’aéroport de Paris-Orly (via la gare de Massy TGV). Ce service, qui existe depuis plus de 25 ans, permet de combiner dans une même réservation des trajets en train et en avion. Il est utilisé chaque année par plus de 160 000 clients depuis ou vers les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly. Ce service est également proposé sur 6 autres liaisons supplémentaires : entre Paris-Charles de Gaulle et Aix-en-Provence TGV, Bordeaux Saint-Jean, Marseille Saint-Charles et Montpellier Saint-Roch ainsi qu’entre Entre Paris-Orly et Valence TGV et Marseille Saint-Charles. Cette extension du réseau porte à 18 le nombre de gares proposées par Air France et la SNCF.
Expérimentation digitale Grâce à ‘Train + Air’», les clients disposent d’une seule réservation pour l’ensemble de leur voyage et d’une place garantie sur le prochain vol ou TGV ‘Inoui’ disponible, sans frais, en cas de retard du train ou de l’avion. Dans le cadre du programme de fidélité ‘Flying Blue’, ils cumulent également des Miles sur le parcours ferroviaire. Par ailleurs, les clients d’Air France voyageant en cabine ‘La Première’ ou ‘Business’ voyagent également en première classe à bord des trains SNCF. Afin de simplifier toujours plus ce voyage combiné, Air France et SNCF expérimentent actuellement un nouveau parcours client intégralement digitalisé. Les clients peuvent ainsi s’enregistrer en ligne sur airfrance.fr avant le départ, pour la totalité de leur voyage, y compris le trajet en train, et n’ont donc plus besoin de récupérer leur billet en gare le jour du départ. Si le test est concluant, ce service pourra être déployé sur l’ensemble des trajets dès 2022.
Réduction des émissions de CO2 « Air France s’est engagée à réduire de 50% ses émissions de CO2 sur son réseau domestique d’ici à 2024, explique Vincent Etchebehere, directeur développement durable et nouvelles mobilités chez Air France. Enrichir régulièrement notre offre Train + Air nous permet de continuer à développer l’intermodalité, l’un des éléments clés pour tenir cet engagement tout en proposant des opportunités de voyage vers le monde entier à l’ensemble des régions françaises ». « Notre priorité est de permettre aux Français – ainsi qu’aux touristes étrangers – de voyager de bout en bout en toute sérénité, complète pour sa part Jérôme Laffon, directeur marketing – voyages à la SNCF. Le développement de Train + Air nous permet de répondre à cet objectif. Face à l’urgence climatique, il offre également une alternative performante et décarbonée aux trajets, plus longs et plus fastidieux, réalisés en voiture individuelle pour rejoindre un aéroport. »
L.G.
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
« Il y a 76 ans, le 6 août 1945 à 2h45 heure locale, la folie criminelle du complexe militaro-industriel-atomiste a atteint son apogée en accomplissant le premier crime atomique de l’histoire sur des populations civiles à Hiroshima puis, le 9 août à Nagasaki au Japon, » explique le Collectif antinucléaire de Vaucluse/CAN84 qui invite la population à se recueillir le vendredi 6 août 2021 à 19h devant l’Hôtel de ville d’Avignon.
Devoir de mémoire
«Ce rassemblement a lieu pour rendre hommage aux centaines de milliers de victimes civiles innocentes de la folie nucléaire ; exiger l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire ; la fermeture de tous les sites atomiques dont le plus important de France, celui du Tricastin en Vaucluse/Drôme qui concentre 12 installations nucléaires du CEA (Commissariat à l’énergie atomique), EDF (Electricité de France), Areva-Orano (Areva devenu Orano, inspiré de Uranus planète choisie en référence de l’Uranium) et menace toute la Provence.»
Réaction en chaîne
«L’acte de barbarie prémédité engendre une réaction neutronique en chaîne nucléaire d’uranium235 puis, trois jours plus tard, de plutonium239. Elles détruisent les villes, explosent les corps, pulvérisent le vivant, contaminent durablement les territoires et les survivants. Ceux-ci sont considérés par l’armée états-uniennes comme des cobayes à grande échelle et sur plusieurs générations.»
Les armes et l’humanité
«Les armes atomiques de destruction massive menacent la survie de l’humanité. Si elles sont juridiquement illégales selon le droit international et le traité Tian (Traité sur l’interdiction des armes nucléaires) que la France refuse de signer, elles sont aussi d’un coûteux gaspillage au détriment des budgets de santé-éducation-social-écologique, elles sont criminelles et moralement inadmissibles.»
Pour être libre et vivre en paix
«Ce qu’il nous faut ? Une sécurité sociale et écologique internationale s’appuyant sur la démilitarisation des relations internationales, la diminution des dépenses militaires (1917 milliards de dollars en 2019), l’élimination totale de toutes les armes de destruction massive dont les armes nucléaires et l’arrêt immédiat du nucléaire dit civil qui pourvoit le militaire en plutonium et tritium (comme au Tricastin en Vaucluse-Drôme). Tant que le nucléaire, le principe même de la destruction atomique existera, nous ne serons jamais libre et en paix. Exigeons l’arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire civil et militaire.»
Ensemble
«Ce 6 août, que chaque être épris de paix agisse et observe une minute de silence en hommage aux centaines de milliers de victimes innocentes de la folie nucléaire. Agissons sans faiblesse pour l’arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire civil et militaire,» exhorte le Collectif antinucléaire de Vaucluse/CAN84. Collectif antinucléaire Vaucluse. 180, Chemin de la Parisienne à Velleron. 06 60 76 04 03. Collectifantinulceaire84@hotmail.fr & www.coordination-antinucleaire-sudest.org M.H.
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
Il y a quelques jours avait lieu l’inauguration du spectacle son et lumière Hélios à Avignon. Cette cinquième édition se déroule du vendredi 30 juillet au mardi 31 août, tous les soirs de 21h30 à 23h30. Trois types de sites attendent petits et grand pour cette nouvelle immersion son et lumière : des projections sur les façades de monuments, des objets lumineux sur des places publiques et l’éclairage des parcours les reliant pour mettre en valeur des figures patrimoniales « Oubliées ». Beau spectacle à toutes et à tous. Découvrez la vidéo diffusée par la ville d’Avignon :
Soutenu par la ville d’Avignon dans le cadre de l’appel à projet ‘Économie sociale et solidaire’, ce projet se concrétise par des bacs spécifiques de collecte installés dans le sous-sol des halles d’Avignon. Ces bacs ont vocation à collecter de la matière brute ayant un potentiel de revalorisation créative : bois, papier, carton… Collectée à vélo-remorque, la matière sera ensuite triée et nettoyée avant d’être redistribuée à des acteurs du territoire (écoles, centres sociaux, bases de loisirs…) ou revalorisée lors d’ateliers créatifs avec des enfants.
Une belle collecte en perspective !
L’association ‘Petites choses, ressources créatives’ collecte les matériaux et objets considérés comme des déchets par les entreprises pour les mettre à disposition des créateurs, amateurs ou professionnels, dans une démarche de valorisation créative. Au-delà de la création, l’association sensibilise professionnels et grand public au réemploi des déchets. Elle offre un espace de création, d’expression au cœur du territoire, un espace ouvert de partage à dimension humaine pour mettre en valeur les compétences de chacun. La boutique est située quartier Champfleury, 14 rue Léon Honoré Labande, 84000 Avignon, derrière la gare Avignon centre.
L.M.
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
Adam Jelila et Mattéo Boso, trente bougies et déjà à la tête d’une dizaine de collaborateurs affairés en Courtine. Tous imaginent, conçoivent et développent des équipements technologiques avec pour seule finalité : retrouver notre sérénité perdue.
C’est dans les coulisses du Festival off que les deux fondateurs de DTS (Désinfection technologie solution) se rencontrent. Deux entrepreneurs issus du monde du spectacle, deux techniciens hors pair et surtout deux visionnaires. Le duo nous reçoit avec le sourire, en plein cœur de leur atelier qui fleure bon l’esprit start-up. Au rez-de-chaussée, le matériel de production s’étale à perte de vue sur la table centrale. Les prototypes se mêlent aux cartons de fournitures qui tutoient le polystyrène à foison. A l’étage, l’équipe de prodiges. Les ingénieurs, studieux en fond, le service administratif, pointilleux dans l’îlot central, et les deux fondateurs sur le côté, veillant sur l’équipage. Rigueur oblige, tous portent le masque.
L’objectif de DTS ? Permettre à l’économie de fonctionner plus librement, aux salariés d’être sécurisés et aux lieux recevant du public de désinfecter l’air et les surfaces en un clin d’œil. La start-up a conçu une gamme de produits innovants et sécurisés fonctionnant grâce à la technologie et au rayonnement ultraviolet UV-C. Le résultat est de taille, jusqu’à 99,99% d’efficacité contre les pathogènes (log4), d’une pièce, d’une salle d’attente, d’un magasin, d’un bureau ou en quelques secondes pour une borne ou un automate.
Au commencement
Comment protéger sa famille et vivre en paix ? En concevant des solutions de désinfection innovantes afin de retrouver les foules et les rires. Très vite, les idées se rejoignent, les réflexions s’épousent et le duo se met en selle en juin 2020. Deux mois plus tard, naissance du premier prototype: le Nanopur-T.
« On s’est rendus compte que cette technologique fonctionnait bien dans le milieu industriel comme l’agroalimentaire par exemple, mais n’était pas connue du grand public, explique Matteo Boso. On a donc commencé à importer des produits chinois mais la qualité était déplorable. Quant aux produits français, les coûts étaient exorbitants. » Bingo ! Pourquoi ne pas créer en interne sa propre solution de désinfection ? Un produit made in France, facile à utiliser et surtout extrêmement sécurisé. L’objectif est de présenter des solutions offrant les mêmes vertus qu’un produit nettoyant, sans les inconvénients chimiques mais avec l’innovation en plus.
Très vite, deux investisseurs croient fermement au projet et abondent les fondateurs pour faire grandir le bébé : Julien Laz et Alexandre Bameule. Ils seront suivis par Vaucluse Provence Attractivité pour l’aide au développement et la French tech Grande Provence pour la précieuse mise en relation. « Nous avons bénéficié d’un soutien solide des acteurs locaux et de nos investisseurs. Ils sont très présents au niveau opérationnel. » Un beau jour, la première précommande tombe. L’excitation, la joie et la concrétisation d’un intense travail de recherche. 9 précommandes suivront et permettront de lancer la machine. Les premiers clients ? Un cabinet dentaire, un chiropracteur, un gîte, un restaurant…
Démocratisation des UV-C
L’éradication efficace des pathogènes (virus, bactéries, grippes, listériose, salmonellose, E. Coli, staphylocoques, H1N1…) par UV-C est connue depuis des décennies, principalement utilisé en milieu hospitalier, médical et pharmaceutique. Depuis peu, il se démocratise dans les transports, aéroports, écoles et autres lieux publics. Dans un contrôle strict des règles de sécurité. En effet, l’être humain ne doit être en aucun cas directement exposé aux rayonnements ultraviolets.
« Toutes nos solutions de désinfection UV-C sont sécurisées, simples d’utilisation, fabriquées et testées dans cet atelier, explique Matteo Boso. Nous développons des systèmes innovants permettant à tous les lieux d’accéder à la désinfection par lumière UV-C. Nos produits sont des moyens écologiques et économiques, pour sécuriser les collaborateurs, visiteurs, patients et les rassurer en communiquant sur le dispositif grâce à la signalétique fournie. » En prime, toutes les solutions bénéficient d’une garantie de 3 ans main d’œuvre avec un niveau d’assistance de qualité.
Rayons VS produits chimiques
« Le but est de remplacer l’utilisation des produits chimiques par une autre solution telle que les UV-C. On constate une réelle appétence sur le marché pour ce produit », précise Mattéo qui se livre à une démonstration et nous fait part du nombre spectaculaire de litres de javel économisés grâce à l’usage des rayons. « Pour beaucoup, l’odeur forte de la javel ou d’autres produits rassure, elle laisse entendre que la chambre est désormais toute propre », pointe l’entrepreneur. Seulement, à quel prix ? Celui du contact chimique sur la peau et surtout d’une efficacité loin d’être irréprochable. Et d’ajouter : « l’énorme avantage de la technologie UV-C est qu’elle est adaptable et modulable. On peut ajouter des lampes pour influer sur l’intensité ou bien arrêter un dispositif à la seconde si un danger est détecté. Difficile d’arrêter les effets du produit chimique lorsqu’il a été diffusé dans toute la pièce ! »
Grâce à DTS, le traitement par UV-C des surfaces éclairées et de l’air est actuellement la solution la plus compétitive du marché. Un cycle complet coûte moins de 5 centimes d’euros, est totalement naturel, n’utilise aucun produit chimique et ne crée aucun résidu, ne produit pas d’ozone comme d’autres sous-produits d’import de piètre qualité, et ne dure que quelques minutes.
La sécurité avant tout
La jeune pousse a fabriqué différents dispositifs entièrement sécurisés pour éviter tout risque sanitaire. Capteurs de mouvements, détecteur de présence, télécommande d’arrêt à distance, minuteur, protections, lunettes de protection, signalisation sonore, retrait mécanique des lampes, bouton arrêt d’urgence, kit communication externe / visiteurs. « Dès lors que l’on sort un produit grand public, on respecte un cahier des charges très lourd. Le but est de proposer des solutions respectant toutes les normes de sécurité et ne présentant aucun risque pour l’homme », insiste Matteo Boso.
Deux chariots nouvelle génération
Serenity est le premier système de désinfection UVC à destination des professionnels élaboré et fabriqué en France. Grâce à ses 4 lampes UV-C 150W, ce puissant joujou désinfecte une pièce en un temps record, soit 10 minutes pour 50m2. Vous souhaitez cibler un pathogène (virus ou bactérie) en particulier ? Le Serenity vous indique le temps nécessaire pour le détruire selon le volume de la pièce. Le NanoPur – T, premier équipement conçu par l’équipe, répond aux besoins croissants de désinfection dans le contexte actuel sans faire l’impasse sur la sécurité et la santé. Doté d’une ampoule de 150w, le NanoPur – T permet une désinfection d’une durée moyenne de 5 min par salle (20m2).
Qui n’a pas déjà furtivement essuyé une borne de fastfood avec sa manche ou un kleenex avant de faire exploser son cholestérol ? Ou même appuyer avec la pointe du doigt, quitte à forcer sur l’ongle pour éviter tout contact fatal avec cette borne luisante de mille empreintes ? Terminée l’angoisse, le NanoShield désinfecte automatiquement tous les écrans tactiles, bornes d’informations, de commandes, distributeurs à café, etc… « Notre système sur-mesure, de par ses lampes UVC haute performance permet une désinfection autonome “éclair” comprise entre 5 et 20 secondes. » Rien que ça !
Le NanoShield se présente comme un cadre de désinfection. Il s’installe autour des écrans tactiles pour réaliser des désinfections autonomes express et ne consomme que très peu d’électricité. Grâce à son détecteur de présence et une direction optimale des UVC, l’équipement est entièrement sécurisé. Tous les NanoShield sont connectés au système en ligne pour un suivi et une gestion continue des désinfections.
Le robot de désinfection, bijou de technologie
La première version du robot verra le jour à la fin du deuxième trimestre 2021, et les pré-commandes sont déjà disponibles. Les visiteurs de lieux publics, d’entreprises et magasins peuvent toucher un grand nombre de produits, en permanence et il est long et coûteux de désinfecter systématiquement, chaque jour, les mêmes surfaces potentiellement porteuses de virus et bactéries. Le passage d’un robot de désinfection UV-C DTS permet de gagner un temps précieux et aussi un coût par cycle de désinfection, le tout sans chimie.
Véritable condensé de technologies, le robot DTS est équipé de multiples appareillages permettant de sécuriser au mieux le personnel, les publics (l’humain ne devant pas être exposé directement aux UVC) et de garantir une efficacité parmi les meilleures du marché. En outre, son rapport qualité / prix fait de cette machine la solution la plus rentable et efficace pour désinfecter les virus et bactéries.
Hôpitaux, avion, bus, train, bateau, classe, magasin avec rayonnage… La liste est longue !
« Nous sommes les seuls fabricants à proposer un réel système autonome, soulignent les fondateurs. Un peu comme un robot aspirateur, il va scanner la pièce, adapter sa vitesse par rapport au lieu afin de laisser aux lampes UVC le temps de travailler correctement. On utilise alors la chaleur, la caméra ou le détecteur de mouvement pour analyser la présence humaine. Un réel travail sur l’algorithme est mené par notre équipe. »
Désinfection de l’air également !
DTS commercialise également des solutions de désinfection de l’air grâce aux ultraviolets UVC. Le Dan ‘Vie effectue plusieurs actions lors de son cycle : désinfection d’air exposé aux UVC, brassage d’air intégré en continu aux chariots et robots. Le volume d’air brassé est de 150m3/heure permettant par exemple de désinfecter 3 fois l’air par heure en présence humaine pour une pièce de 25m2.
Grâce au purificateur d’air, l’air d’une pièce susceptible d’être porteuse de maladie tel le SARS CoV 2 est considérablement réduite. Sa lampe UV-C élimine 99,99% de tous types de virus et de bactérie. C’est en outre une solution écologique car cette technologique n’émet aucun ozone et ne rejette aucun produit chimique. Une solution adéquate pour les espaces publics où l’air a besoin d’être purifiée continuellement tels que dans les théâtres ou les cinémas.
Toutes les compétences en interne
Tous les produits sont conçus, assemblés puis testés dans les locaux en Courtine. « On a tout réalisé en interne, la programmation, la conception 3D, la production, etc. C’est la force que l’on a, maîtriser à 100% nos process. Cela nous permet de contrôler plus efficacement, intervenir rapidement auprès du client et produire à moindre coût plutôt que de passer par un prestataire », explique Matteo Boso.
Partenaire officiel du Festival d’Avignon
DT-Solution est le partenaire officiel du festival d’Avignon pour les désinfections des salles. Afin de garantir la sécurité sanitaire du public et celle des artistes, une désinfection aux UV-C a été effectuée entre chaque représentation dans 9 salles couvertes du festival d’Avignon. Dans ces salles, 4 chariots de désinfection, le Nanopur-T et 5 installations fixes de type plafonnier ont été installés par les équipes de DT-Solution en partenariat avec les techniciens des salles de spectacle.
« On était en contact régulier avec les régisseurs », un accompagnement fiable en cas de question ou de problématique. Programmées sur un cycle de désinfection de 10 à 20 minutes, en fonction de la dimension de chaque salle, les innovations de la start-up avignonnaise se sont activées à la sortie des spectateurs et des équipes du Festival. Des sièges jusqu’aux décors en passant par l’air, l’ensemble des surfaces de contact ont été entièrement décontaminées contre le Covid-19 entre les 40 représentations.
Prochaine ligne dans l’agenda, une levée de fonds, entre 500 000 et 1M€ espérés pour développer et produire des solutions toujours plus adaptées aux publics et aux situations de vie. « On souhaite également travailler l’export vers toute l’Europe. Concernant les tarifs, on ne se positionne pas sur du haut de gamme, mais nos produits sont, eux, haut de gamme car à la pointe de la technologie », explique Adam Jelila.
« Notre but est d’atteindre le million de chiffre d’affaires sur la 1e année. Tout dépend de l’appétence du marché et de notre travail », ambitionne le duo. Côté besogne, aucun souci à se faire, les collaborateurs se prêtent difficilement au jeu des congés sous le signe de l’oisiveté. « Un équilibre est toujours à trouver, entre développement commercial et technique. Avec cet argent, nous investirons et nous recruterons par la suite », ponctue Matteo Boso. Des projets qui rayonnent d’optimisme.
Avignon : ruée vers les pharmacies pour un test antigénique
Que s’est-passé lors de cette 1ère séance plénière de l’exécutif Vauclusien présidé par Dominique Santoni ? Et bien, les débats furent express, moins d’une heure montre en main pour le lancement de la nouvelle mandature vauclusienne issue des urnes les 20 et 27 juin derniers.
Calme, déterminée, un peu tendue pour cette première et c’est bien naturel, Dominique Santoni -ancienne maire Les Républicains d’Apt- a donc pris le fauteuil occupé jusqu’alors par Maurice Chabert. Après l’appel des élus, de A (comme Allel) à Z (comme Zilio), 11 délibérations plutôt techniques étaient inscrites au sommaire.
Les commissions
Concernant le nombre de commissions et de leur composition, elles seront 9 et comprendront 9 élus chacune. Leur dénomination a été très légèrement modifiée : Thierry Lagneau continue à présider la Commission Travaux – Aménagements routiers – Sécurité ; Elisabeth Amoros la Culture – Culture Provençale – Patrimoine ; Christian Mounier reste à l’ Agriculture – Eau – Environnement ; Corinne Testud-Robert à l’Habitat ; Pierre Gonzalvez à l’ Attractivité du Territoire ; Suzanne Bouchet toujours en charge de l’ Enfance – Solidarités ; un nouvel élu pour Transition écologique – Insertion – Jeunesse – Très haut débit Patrick Merle. Nouveau visage également au Sport – Vie associative – Collège, avec Christelle Jablonski-Castanier tandis que la Présidente Santoni prend logiquement la tête de la Commission Finances – Administration générale.
Prises de parole
Les élus du Rassemblement National, Joris Hébrard puis Hervé de Lépineau ont pris la parole pour dénoncer la « distorsion » entre leur groupe et les autres puisqu’ils sont 6 dans l’hémicycle mais ont peu de représentants en commissions. La Présidente Dominique Santoni, à sa façon, les a rassurés : « Même si vous n’êtes pas membre titulaire d’une commission, vous pourrez assister aux réunions mais sans droit de vote ni de parole ». « Si on ne peut ni poser de question, ni intervenir au nom de nos concitoyens, c’est restrictif et discriminant. Vous faites peu de cas du pluralisme » ajoutera Hervé de Lépineau.
Délégation
Selon « Le Code Général des Collectivités Locales », l’Assemblée départementale peut déléguer à la Présidente une partie de ses pouvoirs. Dominique Santoni les a énumérés : intenter des actions en justice ; réaliser des emprunts ; signer des contrats de mobilisation de fonds à hauteur maximale de 50M€ ; prendre toute décision concernant les marchés publics ; exercer ou pas le droit de préemption dans les « ENS » (Espaces Naturels Sensibles) et prendre toute décision relative au Fonds Départemental Unique de Solidarité pour le Logement.
Désignations
Ensuite ont été désignés les conseillers départementaux au sein du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours), de Citadis, des Parcs Naturels Régionaux du Luberon et du Ventoux ainsi que du Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation Forestière et enfin de l’Office Public « Vallis Habitat ».
Réactions
Tour à tour, les deux élus EELV (Europe Ecologie Les Verts), Samir Allel et Léa Louard ont pris la parole pour dénoncer leur peu de présence au sein de commissions qui concernent le 1er canton d’Avignon : « C’est celui de la Rocade, de cette autoroute urbaine au cœur de toutes les souffrances des riverains, où on dénombre pas moins de 6 écoles, 3 lycées, 2 collèges, 8 cités, où pullulent les rats et nous ne sommes pas présents dans la commission logement social » a regretté le docteur en sociologie. La présidente a conclu : « Je fais confiance à tous les élus du département pour agir dans l’intérêt général, c’est à dire dans tous les cantons de Vaucluse ».
Les indemnités
Dernier sujet abordé, les indemnités versées aux élus. Elle est la même pour tous les départements, elle dépend du nombre d’habitants. Le Vaucluse en compte précisément 559 793 à la date d’installation des élus, le 1er juillet dernier Rue Viala. Il se situe dans la strate démographique de 500 000 à 1 million d’habitants. L’indice brut de la fonction publique n’a pas été donné, mais la Présidente bénéficie de 100% de cet indice majoré de 45%, les 8 vice-présidents de 60% de l’indice et 40% de majoration et les 25 membres de la Commission Permanente de 60% puis 10% de majoration. Les conseillers sont désormais en vacances. Rentrée politique le 24 septembre avec la prochaine séance publique.
La 1re séance plénière de l’exécutif vauclusien présidé par Dominique Santoni s’est déroulée le 29 juillet 2021