17 septembre 2025 |

Ecrit par le 17 septembre 2025

Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

Florine Clap

Florine Clap la réalisatrice avignonnaise participe à la 6e édition du Mifac 2021 au Mans les 1er, 2 et 3 Octobre. En effet, son film ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’, a été sélectionné pour y concourir avec… 39 autres. Un film tourné et diffusé dans le cadre de l’exposition au cloître St Louis, en septembre 2019, en hommage au peintre disparu en juillet 2015.

Florine Clap réalise des films documentaires, des fictions et dirige des ateliers pédagogiques et artistiques. Elle est actuellement présente au Marché International du Film sur les Artistes Contemporains (Mifac). L’événement met à l’honneur des films sur l’Art sous toutes ses formes, favorisant les échanges et rencontres entre réalisateurs, artistes, producteurs et amateurs d’art. Un melting pot au creux duquel se presse la grande famille de l’art d’aujourd’hui, et à laquelle se mêlent galeristes et collectionneurs. Chaque année, 40 films sont au programme du Mifac : des documentaires sur des peintres, des sculpteurs, des graveurs, des photographes contemporains, avec une 1re édition intervenue en 2015.

Rencontre avec Boris Daniloff

«J’ai rencontré Boris Daniloff alors que je tournais, en 2013, ‘Sous les ponts d’Avignon’, relate Florine Clap. Nous étions en juillet et il tractait dans les rues d’Avignon, comme les compagnies, pour inviter les festivaliers à venir voir son exposition intitulée ‘Gens d’Avignon’. Il s’agissait de portraits d’usagers et de bénévoles d’associations comme ‘Gem Mine de rien’ et ‘Casa’. Des personnes en situation de pauvreté et de grande précarité. Nous avons filmé dans son atelier et parmi les grands portraits peints, il y avait celui de Zac –Zachario- que j’avais moi-même filmé. J’interviewe Boris et suis extrêmement touchée par la colère qui l’anime de voir des gens, sans travail, mourir de faim dans les rues d’Avignon. C’est ce qu’il dénonce dans ses peintures de façon symbolique avec force, mouvements et couleurs. C’est à la fois violent et poignant.»

Les thématiques de Boris ?

«Ce qui bouleverse Boris ? L’injustice sociale ; la guerre –notamment le conflit Israélo-Palestinien- ; l’immigration avec ces familles qui viennent mourir dans la Méditerranée, en cherchant un avenir meilleur ; la satire politique sur les dirigeants du monde. Sa colère, il l’exprime sur des toiles grands formats et il y a cette immense et magistrale fresque au rez-de-chaussée du Cloître Saint Louis … Il a aussi fait le portrait des techniciens de l’opéra d’Avignon, parce qu’il avait à cœur de montrer ces artisans de l’ombre. Ce film a été fait sans moyens, un peu dans l’urgence, à la demande de son épouse Messa.»

L’homme aux cheveux rouges

L’homme vertical

«Les portraits de Boris sont de grands formats à portée d’homme, cela veut dire que l’on rencontre le regard des autres, de personnes que l’on ne voit jamais : les gens de la rue, ceux qui meurent dans la mer, ceux qui travaillent en coulisse. La voix de Boris extraite de l’interview que j’avais réalisé de lui en 2013 – est le fil rouge du documentaire-. Il évoque toute la difficulté de s’exprimer librement. D’ailleurs il ne peignait ni pour l’esthétique ni pour vendre. Sa démarche ? Questionner et essayer de se libérer de cette tristesse, de cette vision de l’état du monde décrit à la radio qu’il écoutait en permanence.»

Ouvrir la fenêtre

«J’ai envoyé le film au Mifac, il y a deux ans, et là, j’ai le plaisir de voir qu’il est programmé. C’est une belle surprise. Ce qui me ravit ? Que le travail de Boris, par le biais de ce film, sorte du cadre avignonnais. Le fait que ce film, les thématiques de ses expositions, puissent s’exporter ailleurs, être vus par d’autres personnes et que tout cela fasse sens. Je pense, notamment, à ces 5 minutes de film qui détaillent ses œuvres, appuyées par un travail sonore. Ce film va être vu par des commissaires d’exposition, des galeristes… Ce qui serait fantastique ? Que l’exposition se monte ailleurs.»

Boris Daniloff

Faits de société, témoignages, tabous

«Ce sont vraiment les rencontres qui font que, d’un coup, le film se met en place. Il y a des gens qui vous touchent et après, il y a la forme. Il y a l’histoire et comment on la filme. Il est question de trouver une forme pour raconter ces trajectoires. Le documentaire est un espace incroyable parce qu’on est face au réel et c’est justement là qu’il faut imaginer la construction de tout un univers. Alors on cherche le rythme, la forme, à faire que ce qui nous a touchés en touche d’autres.»

En vivre

«Ce qui me fait vivre ? Des documentaires au long cours. Je suis rémunérée en tant que réalisatrice lors de commandes émanant de producteurs et de diffuseurs. Je réponds à des invitations comme pour l’Artcena -Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre- qui est passé par la société de production Avril films avec laquelle je travaille, pour réaliser des portraits d’auteurs dans un esprit créatif ce qui correspondait à ma patte cinématographique. Mes commandes sont souvent liées au monde de l’art et de la culture. Ça me permet de gagner ma vie et d’écrire mes propres projets artistiques non rémunérateurs dans un premier temps… Car le travail de l’écriture, de recherche documentaire, de repérage est long avant de décrocher des bourses d’aide à l’écriture. Mon choix ? L’équilibre ! Je l’ai trouvé via les ateliers où je transmets mon expérience aux jeunes de 13 à 17 ans, sur le thème de la fiction, à l’Imca. Je leur apprends à écrire le scénario, à mettre en scène, à effectuer des repérages, on tourne, on fait de la direction d’acteurs, puis on monte le film. Par ailleurs je travaille sur des projets de commande toujours liés aux institutionnels et mes projets documentaires

Actuellement

«Je travaille sur un documentaire dont le sujet est le père Chave. Un premier film hommage de 26 minutes, basé sur l’interview de Laure Adler avec le père Chave, a déjà été diffusé, mais pour moi, il s’agit d’une introduction. Là, je souhaiterais une diffusion nationale parce que cet homme a vécu une histoire à la fois incroyable et universelle. Il s’est trouvé au carrefour de mondes extrêmement différents dont il fera tout pour qu’ils se rencontrent : l’Église, le festival in et off et le milieu des ouvriers. Paul Puaux, le bras droit de Jean Vilar et l’artiste lui-même avaient à cœur de toucher le milieu cheminot d’Avignon, tous rêvant d’un théâtre populaire aux portes ouvertes et d’où personne ne serait ni éloigné, ni exclu. Pour cela ils ont mis en place des choses très concrètes comme des billets accessibles, des horaires moins tardifs, supprimé les vestiaires afin de permettre d’aller au théâtre sans se changer de ses vêtements de travail.»

La réalisatrice Avignonnaise Florine Clap

Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

L’office du tourisme d’Avignon affiche dans ses locaux du 1er au 30 octobre, 9 clichés réunis dans une micro-exposition qui mettent à l’honneur Avignon et son patrimoine. Ces photos ont été prises suite  au concours Instagram  #myphotoavignon ayant eu lieu du 15 août au 15 septembre2021. Les artistes ont remporté le plus grand nombre de suffrages de la part de la communauté, vous pourrez tout au long du mois retrouver sur les réseaux sociaux des focus vous permettant de faire connaissance avec ces photographes en herbe. Instagram : @avignontourisme. Facebook: /OTavignon.

Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


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La Révolution s’invite au club de jazz avignonnais. Plus qu’un quintet, ce collectif de rêve entraîné par le saxophoniste François Corneloup propose une alchimie de musiques improvisées. Avec la pianiste Sophia Domancich, le tromboniste Simon Girard et la rythmique de Joachim Florent et Vincent Tortiller, ce projet dynamite nos esthétismes avec une audacieuse énergie.
Vendredi 1er octobre. 20h30. 5 à 16€. AJMI. La Manutention. 4, rue des escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85. www.jazzalajmi.com

Un voyage autour des dernières années de la vie de Jacques Brel

Tel est le projet audacieux concocté par Dizzylez et Maxime Atger trio. Un spectacle musical complet : de la poésie, des mots, de la musique, de la vidéo  avec une mise en scène  d’Elena Rabotin.
Samedi 2 octobre. 20h30. 6 et 12€. Centre départemental. 476, route du stade. Rasteau. 04 32 40 33 33. spectacle.vivant@vaucluse.fr


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‘Je te pardonne (Harvey Weinstein)’ Pierre Notte, artiste prolixe nous propose un procès imaginaire sous forme de cabaret totalement débridé sur le mouvement #MeToo : sont convoqués à la barre Weinstein lui-même et d’autres témoins : une femme de chambre de Sofitel, une star abusée, une gamine de treize ans… Christiane Taubira ou Élisabeth Badinter seront les avocates des plaignantes !

Un sujet grave, une mise en scène dégénérée

Au moment du verdict, c’est au public de décider du sort du producteur américain. Cette fête des sexes en chansons, provocatrice et sans tabou, aura de quoi nous surprendre et nous bousculer.

Texte, musique et mise en scène de Pierre Notte

Avec Pauline Chagne, Marie Notte, Pierre Notte, Clément Walker-Viry Costumes Alain Blanchot, arrangements musiques Clément Walker-Viry, création lumières Antonio De Carvalho, son Adrien Hollocou, assistanat à la mise en scène Jeanne Didot.

Samedi 2 octobre. 20h. 15 à 22€. Théâtre des Halles. 4, rue Noël Biret. Avignon. 04 32 76 24 51 contact@theatredeshalles.com


Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

Comme un symbole de la fin du ‘tout voiture’, c’est à vélo que Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont rejoint le rond-point XXL réaménagé de Réalpanier.

« Nous sommes à deux coups de pédale du Chemin des Canaux et du tracé provisoire de la ‘Via Rhôna’, l’une des 3 qui traversent le Vaucluse. Sur ce giratoire très fréquenté, il y avait peu de place pour les cyclistes. Le département avait déjà réalisé des aménagements sur la départementale 28, la route de Saint-Saturnin, mais une fois arrivé là, il était compliqué et risqué de rouler vers le centre d’Avignon. Nous avons donc, en partenariat avec la Ville d’Avignon, réalisé tous ces aménagements » a expliqué la nouvelle présidente de l’exécutif départemental vauclusien.

1,1M€ pour les aménagements
Ces aménagements (entre septembre 2020 et juin 2021) ce sont des dos d’ânes, des radars qui rappellent la limitation de vitesse à 30km/h, un marquage au sol spécifique donnant la priorité au passage des deux roues, un dispositif de détection des cyclistes, l’ agrandissement du trottoir, un éclairage public, la création d’un parking côté route de Morières, la plantation d’espaces verts, le réaménagement de la rue Claude-Chabrol et de l’Avenue des Amandiers. Le tout pour promouvoir un mode de circulation doux en milieu urbain, le vélo.
« Au final le budget s’élève à 1,1M€, 50% pour le département, 50% pour Avignon, avec un soutien de l’Europe via le volet ‘transition écologique’ de 80% du montant qui n’est pas encore concret mais qui entre dans les critères d’éligibilité » a ajouté Dominique Santoni.

La Ville et le Département déjà main dans la main ?
De son côté, Cécile Helle, fervente défenderesse des déplacements doux a rappelé que « C’est une volonté politique du département et de la Cité des Papes, de développer ensemble, le vélo. Le passage du Tour de France, la double ascension du Mont-Ventoux cet été, la venue de milliers de cyclo-touristes tout au long de l’année en témoignent. D’autres projets existent, comme sur l’Ile de la Barthelasse, les rives de la Durance, la Via Rhôna. Déjà quand on roule en voiture, ce carrefour de Réalpanier fait peur, alors en vélo, sans protection de la carrosserie, bonjour l’angoisse ! »
A ce jour, avec notamment la Voie verte Confluence, le Tour des Remparts, le Chemin des Canaux, existent 184km de linéaire cyclable, dont 48 créés depuis la mandature entamée en 2014.
La présidente du Conseil Départemental a conclu sur sa volonté farouche d’aménager le territoire au service de tous les Vauclusiens, aux côtés des communes et des EPCI pour renforcer l’attractivité du département et elle a remercié les entreprises qui ont officié sur ce chantier de Réalpanier, Provence Routes, Agilis et Miditraçage.


Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

Le CJD Avignon (Centre des jeunes dirigeants) a fait sa rentrée des classes il y a quelques jours à la bastide de Bellegarde, sur l’île de la Barthelasse. Autour de la table notamment, la président Hervé Millet et sa vice-présidente Annick Segabiot Viator, pour lancer cette nouvelle année décisive.
 
Au programme de cette journée conviviale : des retrouvailles entre JDs (Jeunes dirigeants) après la coupure estivale, l’accueil des ‘bébés JDs’ autour d’un petit-déjeuner, la présentation des bureaux et un temps d’échange autour de la commission pour l’année à venir. Des olympiades dignes de ce nom ont également rythmé la journée. « Nous sommes très heureux et fiers de vous compter parmi nous pour expérimenter, réfléchir, se former, influencer, innover durant les 365 jours à venir et plus encore ! », se réjouit le bureau.

Vous avez dit CJD Avignon ?

Le CJD Avignon a été créé en 1950 et compte 44 JD (Jeunes dirigeants) en 2021. La délégation Vaucluse fait partie du CJD France, créé en 1938 par Jean Mersch. Le CJD demeure le plus ancien mouvement patronal français. L’association compte 5 700 dirigeants et cadres dirigeants, répartis en 120 associations locales dans l’hexagone. Ces chefs d’entreprises et cadres dirigeants portent également les valeurs du mouvement dans 18 pays dans le monde.

« Devenir membre du CJD Avignon, c’est rompre son isolement et partager avec d’autres jeunes dirigeants des préoccupations semblables. C’est aussi échanger en toute confidentialité et bienveillance sur des problématiques d’entreprise, s’enrichir du regard des autres mais aussi profiter de toute la richesse d’un réseau convivial », explique l’association.

Accompagner les ‘bébés JD’

La commission Découverte pro est une année de découverte pour les nouveaux JD, de partage de problématiques de dirigeants et d’entreprises, de mode miroir, d’intégration au sein d’un groupe. Cela permet aux nouveaux JD d’acquérir, lors de leur première année, une meilleure vision du parcours de réflexion que leur offre le CJD, de ce qu’il fait, de ce qu’il peut lui apporter. Une occasion de se familiariser également avec les méthodes d’animation et de réflexion propres au CJD. Ainsi, le président, secondé par Arnaud Nal et Paul de Los Santos, seront les animateurs de cette Découverte pro et accompagneront les bb’JD du CJD d’Avignon durant cette grande année.

Le campus de rattrapage

Le campus de rattrapage ‘Découverte pro’ a eu lieu les 16 et 17 septembre pour le président Hervé Millet et les autres JD des 4 coins de la France. Un événement national qui permet de former aux rôles qui seront endossés en section et en région par les élu·es, les membres de bureau et les animateurs ou animatrices de commission de travail. C’est un moment stratégique pour la vie de section et de la région, mais aussi pour le CJD dans son ensemble.

Par ailleurs, le CJD Avignon continue de se mobiliser en faveur de Paul Darbier, devenu tétraplégique à la suite d’une chute à vélo. L’association Vertical Combat organise une vente aux enchères à la maison Bronzini, le 30 septembre prochain. Toutes les informations en cliquant ici.


Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

La 6e édition du Frames festival débute ce mercredi 29 septembre à Avignon. Durant 5 jours, ce rendez-vous devenu désormais incontournable du monde de la vidéo sur le web propose un salon professionnel ainsi que des rencontres grand public.

« Dorénavant, la partie professionnelle du Frames web vidéo festival est devenue plus importante que la partie grand public, constate Gilles Boussion, directeur général de cet événement qui a vu le jour en 2016 sous l’impulsion de l’association ‘La Boîte’ regroupant des vidéastes locaux du web (Axolot, Le Fossoyeur de Films et French Food Porn), ainsi que des professionnels de la production vidéo tels que la société vauclusienne Pandora Création.
Rendez-vous des internautes et créateurs, puis des producteurs, des diffuseurs ou bien encore des partenaires institutionnels, Frames a fait beaucoup de chemin depuis sa création en devenant le premier événement en France entièrement dédié à la diffusion, la promotion et la professionnalisation de la création vidéo sur le net en lien direct avec les auteurs, producteurs et diffuseurs du web.
« Nous objectif était d’accompagner et soutenir l’ensemble des créations audiovisuelles sur internet afin de leur donner plus de visibilité tout en valorisant leur dimension professionnelle, explique le directeur général. Avec pour ambition de co-construire ensemble, de façon raisonnée et durable, un modèle vertueux, pour la création, la production, et la diffusion des contenus sur internet. »

‘Festival de Cannes des Youtubers’
Initiées à partir de 2017, ces rencontres professionnelles ont pris leur envol pour réunir plus de 250 vidéastes, décideurs et professionnels en 2019 lors du Frames.pro. Malheureusement, crise sanitaire oblige, en 2020 le Covid aura raison de ce ‘festival de Cannes’ des Youtubers avec l’annulation de la partie consacrée aux professionnels. Pour autant, les organisateurs n’ont pas oublié leur public de passionnés et ont su s’adapter aux contraintes de la distanciation. L’an dernier, le Frames festival a ainsi proposé près de 24h de live en 2 jours depuis Avignon complété par un ‘web vidéo roadtrip’ faisant étape à Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Paris. De quoi réunir plus de 10 000 spectateurs sur la chaîne Youtube de l’événement.

« Construire un modèle économique durable. »

Retour en force des pros
Pour Frames, cette année marque donc le retour en force des professionnels en présentiel. Du 29 septembre au 1er octobre plus de 300 acteurs du milieu de la web vidéo seront ainsi présents au centre des congrès du palais des papes (retrouvez le programme détaillé). Ce salon réunira notamment de nombreux producteurs et représentant de télévisions francophones ainsi que la représentante de You tube France (ndlr : une véritable reconnaissance pour les organisateurs).
Ce salon permettra d’évoquer les nouvelles problématiques avec pour objectifs la consolidation d’un secteur professionnel cumulant un audimat toujours plus important. L’enjeu majeur de ce rendez-vous étant de construire un modèle économique durable de la création vidéo web.

Ne pas trahir sa raison d’être
Pour autant, malgré le succès le Frames festival n’entend pas trahir son ADN.
« L’ère de la consommation médiatique ronge le temps des échanges et modifie la nature et les formes du lien social, insiste Gilles Boussion. Frames existe et se développe avec cette idée que le média ne doit pas devenir un substitut à la relation humaine mais au contraire un contributeur attentif, bienveillant, inclusif. »
Il faut dire que si le confinement a constitué un formidable booster pour les contenus sur internet, il a aussi renforcé l’isolement des individus.
« Si le visionnage de contenus culturels sur écran reste une pratique solitaire à laquelle nous avons pris goût, poursuit le directeur général, celle-ci peut perdre de sa saveur lorsqu’elle ne devient qu’un programme digéré à sens unique. » C’est pour cela que cette édition 2021 a été placée sous le signe du partage, de l’émotion et de la réflexion collective.
« Tout ce qui nous a tant manqué dernièrement, afin de montrer tout l’intérêt que peut avoir la création d’œuvres sur le web lorsqu’elle est portée par des vidéastes inspirés et soucieux de faire partager ce qui les anime », complète Gilles Boussion.
Ce ‘retour à l’humain’ passe immanquablement par le Frames festival qui se déroulera les 2 et 3 octobre prochains dans plusieurs lieux d’Avignon (palais des papes, Collection Lambert, Chêne noir, le Vox et, pour la première fois, le Grenier à sel). Un week-end où vidéastes, créateurs et publics auront l’occasion de se rencontrer afin d’échanger, partager et donner du sens autour de ce qu’ils créent et regardent quotidiennement sur le web. Sont attendus 27 Youtubers, totalisant 7 139 200 abonnés, qui participeront à des tables rondes, des conférences, des projections, des podcasts et des rencontres intimes avec le public lors de différents ‘apartés’.

Faire émerger les nouveaux talents
Enfin, Frames propose à nouveau son concours ‘Emergence Frames’ visant à valoriser la création des nouveaux talents du web. Doté de 12 500€, ce concours est décliné en 6 prix : Grand prix Frames, prix du Jury Frames, prix #EllesFontYouTube, prix de la vulgarisation, prix de la fiction et prix des lycéens.

Les talents lauréats de l’édition 2020 du Concours Emergence Frames.

« Le concours Emergence Frames aura une place toute particulière cette année, assure Justine Bouchon, programmatrice de l’événement. Malgré les conditions sanitaires contraignantes de 2020, nous avons réussi à maintenir et proposer un concours vidéo de qualité, tant dans la quantité et le niveau des vidéos reçues que dans son organisation qui s’est déroulée presque ‘comme d’habitude’. »
Preuve de son succès, la cérémonie de remise des prix du concours, regroupant près de 100 projets dont 18 sélectionnés afin d’être départagés par un jury de professionnels, sera retransmise en live par Télérama (1,97 millions d’abonnés) depuis le Cellier Benoit XII au palais des papes.
« Nous avons également lancé ‘Frames résidences’, un programme de résidences d’écriture pour accompagner, développer et sensibiliser les jeunes créateurs aux différents aspects de la production vidéo diffusée sur Internet. Destinées aux vidéastes et créateurs de contenus audiovisuels sur le web, ces Résidences se tiendront quatre fois par an, rappelle Gilles Boussion.


Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

C’est dans le cadre exceptionnel de la cité des Papes que se déroulera le 2 octobre la 9e édition du championnat du monde de dégustation à l’aveugle. Organisée par La revue du vin de France, elle verra s’affronter une trentaine d’équipes venues du monde entier. Les meilleurs dégustateurs se confronteront à leurs adversaires autour de 12 vins du monde.

Les équipes seront accueillies à Châteauneuf-du-Pape au sein de la Maison Bouachon pour une soirée de bienvenue. La compétition se déroulera le lendemain à Avignon, au cœur du palais des Papes, dans l’Espace Jeanne Laurent avec vue sur le Rhône. Un diner de gala clôturera l’événement à Châteauneuf-du-Pape au sein du château des Papes.

Mexique, Corée, Autriche

Le championnat du monde de dégustation à l’aveugle est un événement annuel qui rassemble des équipes de passionnés venant de tous pays, de la Nouvelle-Zélande au Canada, en passant par la Chine et l’Espagne. Trois nouveaux pays se joignent à la 9e édition : le Mexique, la Corée et l’Autriche. Chaque équipe est composée de quatre dégustateurs et éventuellement d’un coach. Le championnat est organisé par La Revue du vin de France, magazine expert européen du vin et a pour but de rassembler les meilleurs dégustateurs du monde autour de vins prestigieux au cours d’un week-end.

Nouveautés 2021

Nouveauté: la dégustation aura lieu en deux temps. Au cours de la première phase, les équipes participantes devront identifier à l’aveugle six vins du monde. Elles auront pour objectif d’identifier, pour chacun des vins dégustés, le cépage principal de l’assemblage, le pays de production, le millésime, l’AOC et le producteur. La seconde phase de la compétition regroupera les équipes autour de six autres vins, à déguster en direct vin par vin. Les scores seront diffusés sur de larges écrans afin de permettre aux différents concurrents de suivre leur position en temps réel. L’équipe qui obtiendra le meilleur score décrochera le titre de champion du monde de dégustation à l’aveugle et aura la chance d’être intronisée dans la Confrérie de l’échansonnerie des Papes.

Les partenaires

Le championnat du monde de dégustation à l’aveugle est organisé par la Revue du vin de France, sous la supervision de Philippe de Cantenac et en partenariat avec le palais des Papes, le syndicat des vignerons de Châteauneuf-du-Pape, Château Capet Guiller, Laroche, Wineandco.com, Spiegelau, Champagne Ayala, La Cave de Tain et le château Dauzac. Il rassemble les meilleurs dégustateurs de chaque pays, qualifiés à l’issue de sélections internes autour de grands vins du monde.

L.M.


Salon du film sur les artistes contemporains, l’Avignonnaise Florine Clap défend ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’

Non contents d’avoir créé la solution de parking intelligent ‘En place‘, deux ingénieurs avignonnais s’illustrent depuis quelques années dans les solutions de domotique. Les deux génies s’appuient sur les dernières technologies pour sécuriser les habitations de particulier, les bâtiments ou les locaux professionnels.

Si les offres de sécurité autour de l’habitat sont légion sur le marché, Devarchi domotic, solution made in Avignon, peut se targuer d’être la seule à proposer un éventail de services aussi complet. Ce 1er opérateur de domotique inédit est fondé en juillet 2019 par Adil Cherkaoui, enfant de la cité papale. La société spécialisée dans la gestion à distance des équipements s’appuie sur le génie électronique et informatique. Pour assister aux démonstrations en temps réel, un appartement témoin est mis à disposition, rue Antoine Volard à Avignon. De quoi se rendre compte en quelques secondes de la différence avec une offre de sécurité plus classique. Tour d’horizon des 1001 fonctionnalités.

Interconnexion des habitations

« L’offre est assez inédite car nous nous positionnons en tant qu’opérateur de domotique. C’est un nouveau métier », nous explique Adil Cherkaoui, 33 ans. Les services proposés en matière de sécurité sont nombreux : la simulation de présence pour faire croire que quelqu’un est dans la maison, l’alerte aux voisins grâce à l’interconnexion des bâtiments qui permet de collecter les preuves et témoignages au moment du déclenchement de l’alarme, les effets dissuasifs avec une vraie sirène d’alarme intérieur et/ou extérieur et un effet stroboscopique pour perturber les sens de l’intrus ou la mise en évidence de l’infraction pour faciliter l’intervention des forces de l’ordre grâce aux alertes visuelles des éclairages.

Les caméras de surveillance ? Elles sont intégrées au sein même de l’application. Depuis ces caméras, il est possible de contrôler directement les ouvertures (porte, barrière) grâce au toucher. En plus de tous ces services, l’utilisateur peut contrôler ses équipements en illimité à distance (du bout du monde) et en temps réel. Par ailleurs, il peut automatiser des allumages ou des alertes sur des équipements en fonction du jour ou de l’heure.

Les solutions gravitent autour de la maison, au service de la sécurité et du confort. Photo d’illustration.

Commande à distance

Comme si cela ne suffisait pas, les ingénieurs ont poussé le concept encore plus loin dans l’ingéniosité. Le détecteur d’incendie pourra être couplé à un ‘scénario’ pour sauver des vies et limiter les dégâts. Lors d’un départ de feu, le système activera toutes les aérations pour l’évacuation des fumées, allumera les lumières pour faciliter les évacuations et déclenchera toutes les ouvertures (portes et portails) en temps réel pour faciliter l’accès aux pompiers. Outre l’apport en sécurité, le système offre des fonctionnalités pour améliorer le confort et faire des économies. Il est possible de commander à distance depuis l’application et en temps réel les différents équipements de la maison (éclairage, chauffage, climatisation, porte, ventilation, eau…). « L’automatisation est une des composantes les plus importantes car il peut y avoir de vraies interactions entre l’utilisateur et le bâtiment ou la maison connectée », précise le fondateur de ce bijou de technologie.

Particuliers et professionnels

Du locataire d’un appartement au chef d’entreprise qui gère un ou plusieurs bâtiments en passant par les maisons individuelles, « nous avons des offres adaptées pour chaque situation. » Les installations sont personnalisables et sur mesure, dans de l’ancien comme du neuf. La solution peut convenir pour un simple logement ou un gros bâtiment avec des annexes. « Grâce au cloud, nous pouvons adapter l’installation en fonction de la taille du projet », précise l’ingénieur. De l’avis des clients, la performance et la fiabilité sont étonnantes. Des professionnels qui ne pensaient pas que ce service existait sur le marché veulent désormais étendre l’installation à leur domicile ou leur résidence secondaire !

Tout se commande à distance via l’application mobile qui propose également une alarme.

La sécurité : priorité n°1

La solution Devarchi technologie a été conçue pour assurer le service même dans des conditions anormales (coupure d’électricité ou de connexion internet). La performance et la fiabilité du système sont aussi des enjeux de sécurité. « Nous disposons également d’une technique pour mettre en place des interrupteurs « SOS » qui peuvent être confondus avec les interrupteurs classiques. En cas de menace, il est possible de déclencher une alarme muette et d’alerter les proches. » Pour atteindre de tels niveaux de performance et de sécurité, le système s’appuie sur les dernières technologies cloud et sur une architecture de câblage en filaire. Toutes les installations sont monitorées 24h/24 et 7j/7 par les services. Objectif ? Réaliser 500 installations pour 2022 sur Avignon et ses alentours. Eu égard aux premiers retours clients, le bouche-à-oreille saura nul doute faire grimper le compteur.

Informations pratiques :1 rue Antoine Volard, 84000 Avignon, 06.95.31.27.71, contact@devarchi-technologies.fr. Toutes les fonctionnalités sont à découvrir en cliquant ici.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/196/   1/1