8 juillet 2025 |

Ecrit par le 8 juillet 2025

‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

Cabane dans les arbres, tipi, yourte, tente suspendue, dôme, qui n’a jamais rêvé d’évasion le temps d’une nuit, en communion avec la nature et ses secrets ? Nicolas Sartorius à la tête de la société ‘Unic stay’ a eu écho de vos désirs.

L’aventure ? 3,4M€ de volume d’affaires généré pour les hébergeurs en 2019 et pas moins de 15 500 réservations. « Dormir dans une cabane dans les arbres a toujours été un rêve de gosse ! », nous glisse le fondateur. En 2012, Nicolas Sartorius en activité dans l’industrie du tourisme et du web marketing fait une rencontre décisive : un client qui propose des cabanes dans les arbres. Il identifie immédiatement l’intérêt de développer l’offre et la demande autour de l’hébergement insolite. Il créé ‘Unic stay’ en 2014 avec le développement de deux marketplaces : la Cabane en l’air, réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau, et Abracadaroom, la première plateforme de réservation en ligne dédiée uniquement aux hébergements insolites.

Quand un client change la donne

« Au bout de 5 ans en tant que responsable marketing, j’en ai eu marre, je voulais créer ma propre entreprise et la gérer comme je l’entendais. Je me suis donc mis en auto-entrepreneur à Paris, puis je suis redescendu à Avignon, ville où je suis né », nous raconte Nicolas Sartorius. L’entrepreneur développe alors sa clientèle et conçoit un jour un site pour un client propriétaire de cabanes dans les arbres. « J’ai trouvé l’idée rigolote. J’ai toujours été attiré par ces hébergements d’un nouveau genre. J’aime le côté magique, ça a fait remonter en moi des souvenirs d’enfance avec le tipi dans la chambre et la cabane en bois dans le jardin », se remémore le fondateur.

Nicolas s’amuse alors à créer un annuaire en ligne pour référencer les hébergements insolites en France. Il contacte un par un les domaines pour leur proposer d’intégrer son annuaire. « Très vite, j’ai découvert un véritable engouement autour de ce nouveau mode de vacance, aussi bien du côté des voyageurs en quête d’expériences atypiques, que du côté des hébergeurs, à la recherche d’un site spécialisé qui leur offrirait un peu de visibilité », explique-t-il.

Bulle de cristal ©Abracadaroom

Une centrale de réservation en temps réel

La marketplace ‘Abracadaroom’ se dote d’une vraie centrale de réservation. « C’était hyper décevant de payer pour au final ne pas être assuré d’avoir une chambre disponible sur d’autres plateformes. Avec notre solution, les réservations se font de manière instantanée et non sur le système ‘on request’ (à la demande). Pas de mauvaise surprise ni de frustration donc, toute l’offre est en réservation instantanée », poursuit le fondateur. Une solution qui implique de facto une architecture technologique fiable, en lien avec tous les partenaires hébergeurs pour la bonne transmission de l’information. L’objectif de la société ‘Unic stay’ ? Permettre de vivre une expérience d’hébergement différente grâce un réseau de propriétaires prêts à montrer les coins cachés de leur région.

9 salariés, 3,4M€

L’entreprise, dont le siège est à Avignon, compte désormais neuf salariés. « Nous avons fait deux recrutements pour la centrale de réservation, dédiés au service client, précise-t-il. Nous avons en moyenne deux recrutements par an. Quatre chargés de compte accompagnent l’hébergeur, de la prospection jusqu’à la mise en place de la collaboration. Chacun des chargés de compte gère un portefeuille produits. » ‘Unic stay’ se développe afin de devenir leader sur le marché de l’insolite en Europe avant de se déployer à l’international. « Nous sommes leader sur le marché de l’hébergement insolite. Booking.com et Airbnb ne sont pas des acteurs spécialisés comme nous le sommes », précise le CEO.

Spa cabane flottante ©Abracadaroom

1 400 hébergements en France, 400 destinations

Les chiffres donnent le tournis. Plus de 1 400 hébergements insolites proposés partout en France, 400 destinations, plus de 30 typologies d’hébergements insolites, et un site traduit en 4 langues. Ce n’est pas tout : 17 millions de pages vues en 2019 pour 4 millions de visiteurs uniques. La notoriété ? C’est simple, ‘Unic stay’ est chouchou de la presse : plus de 100 parutions médiatiques en 2019. « Le top 3 ? Je dirais que la cabane dans les arbres fonctionne le mieux, la cabane sur l’eau également, la bulle transparente fait son effet. Les nouvelles tendances mettent au goût du jour la tiny house », explique-t-il.

C’est quoi un hébergement insolite ?

Le terme ‘insolite’, est propre au marché français. Il n’est pas encadré par la loi et, par conséquent, qualifier un hébergement d’insolite reste quelque chose de très subjectif. Pour limiter cette subjectivité, ils ont créé leur propre définition : « Un hébergement insolite est un hébergement qui surprend, qui étonne, qui sort de l’ordinaire, qui donne envie de tenter l’aventure. C’est en général un logement que l’on découvre pour la première fois, et qui amène de l’excitation avant même d’y aller. »

Cabane flottante ©Abracadaroom

Le caractère insolite peut provenir de différents aspects : la nature de l’hébergement (une yourte, dans un arbre, sur un bateau, dans un château, dans une roulotte, dans une grange, dans un train), le lieu de l’hébergement (en haute montagne, à la ferme, sur une île, sous terre, dans les airs, sur l’eau, en mouvement), la qualité des hôtes de par leur profession (agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, vignerons), leur culture (musique, poésie), leur langue ou leurs traditions. Également parmi les critères, les activités proposées (artisanat, activités à la ferme, élevage, pêche, découverte d’une civilisation).

Un tas de facteurs entrent en ligne de mire pour sélectionner le partenaire. Le caractère insolite de l’hébergement, la dimension expérientielle du séjour, le site internet du propriétaire, les photos de l’hébergement, les avis voyageurs, le contact téléphonique avec le propriétaire, la visite physique du domaine, pour ne citer que ceux-ci.

‘Abracadaroom’ : première plateforme de réservation dédiée aux hébergements insolites

Pour étayer ses propos, Nicolas Sartorius avance une statistique : « un français sur deux aurait déjà séjourné dans un hébergement insolite ». Avec ‘Abracadaroom’, l’objectif est de rompre avec le quotidien, se laisser surprendre. Ici, on peut défier le vertige dans une cabane à 13m de hauteur. On peut se lancer dans le vide au bout d’une tyrolienne, ou se laisser flotter au milieu d’un lac. On peut observer les étoiles depuis son lit dans une bulle ou une pyramide de verre. On peut vivre comme un indien le temps d’un séjour dans un tipi, braver le froid dans un igloo, se prendre pour un trappeur dans une cabane en rondins ou encore partir sur les traces de l’anneau dans un trou de Hobbit.

Cabane grands chênes ©Abracadaroom

1er réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau en France

Chaque cabane est unique et est construite en fonction de l’arbre et de son environnement, ainsi arbre et cabane continuent de grandir ensemble. « Notre force vient des hommes qui se rassemblent autour de ce concept et qui font de notre réseau un lieu d’échange, de partage d’expérience, de savoir-faire et de savoir-être. Nos partenaires accueillent chaque nuit de nombreux « cabaneurs » réalisant ainsi le rêve de chacun d’entre nous », se réjouit Nicolas Sartorius. Passer une nuit dans les arbres est désormais accessible à tous de 2 ans à 99 ans, en couple, en famille ou entre amis.

« De manière générale, il y a un énorme potentiel de développement d’hébergements insolites, qui se heurte quelques fois aux contraintes. Je pense à la règlementation relative à la protection des parcs naturels régionaux, qui rend les démarches plus compliquées », souligne-t-il. Les villes plébiscitées ? « Les milieux ruraux, tout ce qui se situe à 3h des grandes villes fonctionne très bien. Si vous tenez à avoir quelques exemples, la Bretagne et l’Aquitaine recensent beaucoup d’hébergements. Mais il en existe absolument partout en France, même si dans le Vaucluse, on n’en compte un peu moins. Il y en a dans la Drôme également. »

Lit bulle perchée ©Abracadaroom

Une commission ponctionnée seulement du côté de l’hébergeur

‘Unic stay’ prélève une commission sur les réservations, du côté de l’hébergeur uniquement. « Nous n’opérons pas comme d’autres modèles qui prennent une partie des frais de dossier du côté de l’hébergeur mais aussi du client. » ‘Unic stay’, c’est avant un tout un lien privilégié avec l’hébergeur. « Notre combat de tous les jours, c’est de déployer un large panel de services, de créer énormément de lien, jusqu’à conseiller sur la stratégie tarifaire du partenaire. Nous nous différencions des gros acteurs par les valeurs que nous véhiculons. La commission que nous prélevons se justifie par l’accompagnement global, ce n’est pas uniquement un référencement web. » A titre d’exemple, la société met à disposition des reportages photos gratuits, une expertise marketing à travers les réseaux sociaux, une présence dans les communiqués de presse, etc. « Une plateforme comme Airbnb et ses milliers d’annonceurs n’a pas le temps de construire ce type de relation. »

Chez ‘Abracadaroom’, le référencement est fait par tout le monde, à travers la création régulière de contenu sur le blog par exemple. « Nous nous sommes aperçus que sans la publicité Google Adwords, le trafic marketing était plus que satisfaisant. Nous avons donc coupé ces dépenses marketing », explique-t-il. Ce qui fonctionne bien ? Les cartes cadeaux. Facile à offrir et à utiliser. « Nous ne sommes pas dans une logique Smartbox ou Wonderbox par exemple. Nous sommes au tarif de l’hébergeur pour une réservation classique », ponctue le fondateur.

©Abracadaroom

Bpi France, PGE, aide régionale

Pour lui permettre le meilleur démarrage, la société s’ancre très tôt localement. Levée de fonds auprès de Bpi France et aide régionale ‘Paca émergence’ de 50 000€ pour le projet innovant touristique. « Nous venons de bénéficier d’une assurance à la prospection de Bpi France pour aller sur les marchés anglais et espagnol, confie le chef d’entreprise. Notre plateforme Treego.nl est bien implantée au Pays-Bas par exemple. L’objectif est multiple, faire venir les touristes étrangers dans nos domaines en France mais également développer le tourisme local de proximité. La France reste un pays attractif, le touriste néerlandais s’arrête dans deux ou trois cabanes en Franche-Comté, le touriste anglais lui aime aller du côté de la Dordogne. »

+15% de croissance en 2020 malgré la crise

2020, année noire pour le tourisme mondial. L’année 2020 débutait bien, avec un chiffre d’affaires en croissance sur les mois de janvier (+18% par rapport à 2019) et février (+32%) avant que tout ne bascule lors du premier confinement. Le site connaît alors une chute de 95% de son chiffre d’affaires par rapport à mars 2019. « Nous avions du en plus rembourser les clients, c’était très compliqué », se remémore le fondateur.

En mai, lorsque nous avons enfin pu sortir de chez nous, mais dans un rayon de 100 km, ‘Abracadaroom’ a rapidement proposé un filtre de recherche d’hébergement à moins de 100 km. Les français ont ainsi pu répondre à leurs envies de dépaysement, de nature et de déconnexion, en toute sécurité dans des hébergements le plus souvent isolés.

Cette réactivité de la part du leader français de l’hébergement insolite lui a permis de connaître une explosion des réservations au printemps et à l’été. « Nous avions fait deux fois et demie le chiffre d’affaires de l’année précédente. Nous avions quasiment rattrapé notre retard, tout s’est concentré sur quelques mois », poursuit le fondateur. Le panier moyen quant à lui connaît une croissance de 4% en 2020. L’impact du deuxième confinement a, lui, été sauvé par la vente de bons et cartes cadeaux pour Noël.

La Bienveilleuse, Lavau-Sur-Loire ©Abracadaroom

L’insolite écoresponsable

La société a choisi de candidater au dispositif Cedre mis en place par la région Sud Provence Alpes Côte d’Azur pour soutenir les entreprises en développement qui s’engagent dans la transition écologique et la responsabilité sociale et environnementale. Ce contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises vise à soutenir la création d’emplois de qualité, favoriser la structuration des entreprises en croissance au travers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), accélérer leur transition écologique et favoriser les échanges de bonnes pratiques en matière d’économie circulaire et de RSE. ‘Abracadaroom’ vient donc d’obtenir une subvention soumise à la création nette de 2 postes minimum et la mise en œuvre d’au moins trois actions de son plan d’actions RSE. Et ce n’est que le début de l’aventure…

Photo: Nicolas Sartorius

‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

La ‘Boat party’, ça vous parle ? Les Grands bateaux de Provence vous concocte une évadée succulente. Une fête dans un cadre idyllique, sur les flots du Rhône avec la brise qui vous caresse. Aux platines ? Le DJ Luca Smile saura vous mettre rapidement dans le tempo pour une soirée mouvementée. Cocktails, coucher de soleil et DJ set pour un rendez-vous incontournable à Avignon. Pour réserver, contacter le 04.90.85.62.25 ou par mail :bateauxdeprovence.fr. Horaires: 20:00, tout le monde à bord, 20:30 c’est parti, 23:00 retour à quai ! L’entrée est à 25 € par personne. Vous trouverez sur place cocktails et petite restauration.

L.M.


‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

A l’occasion de la 75ème édition du Festival d’Avignon, le Grenier à sel propose une programmation dédiée aux formes immersives et numériques dans le spectacle vivant. A travers des spectacles, des rencontres et une exposition, ‘Aires numériques 2‘ vous invite à découvrir des artistes exceptionnels jusqu’à la fin juillet. L’Echo du mardi a testé pour vous L’Écume des jours XR, une plongée succulente dans l’univers de Boris Vian.

Deux journées d’échanges viennent de prendre fin autour du spectacle vivant et des scènes numériques. Une rencontre organisée par la French Tech Grande Provence, avec le Festival d’Avignon, en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel. La Région Sud et la ville d’Avignon ont également tenu à soutenir l’événement. La thématique ? La conjugaison de la technologie et de la culture. « Il s’agissait de la 3e session et le Festival d’Avignon est membre fondateur. Chaque année, la French Tech Grande Provence investit dans le champ des actions culturelles », explique Laure Baudouin, responsable communication au sein de la French Tech. Durant deux jours se sont succédés tables rondes, ateliers, conférences, échanges et débats.

Comment et pourquoi articuler innovation technologique et spectacle vivant ? « Peu de lieux travaillent sur cette transdisciplinarité. L’objectif était de s’interroger sur la façon dont le monde numérique s’invente chaque jour et comment travailler en collaboration pour faire naître des projets expérientiels. Mais aussi, quels sont les a priori concernant la digitalisation et comment y faire face, explique Véronique Baton, directrice du Grenier à sel.

Carton plein pour les rencontres de la French Tech Grande Provence.

Expérience hybride

« Ces deux jours étaient aussi rythmés par des échanges plus informels à la cafétéria afin de multiplier les interactions, échanger les bonnes pratiques et aborder des problématiques, explique Marie Albert, de l’agence Dark Euphoria. Les intervenants ? Ils étaient multiples: programmateurs, producteurs, artistes, metteurs en scène, institutionnels… L’objectif de ces deux jours: montrer comment créer des projets en commun et s’appuyer sur cette pluridisciplinarité, tout en considérant la complexité du montage induit par le numérique. « C’est un vrai projet mixant l’art et la technologie. Nous travaillons sur des expériences hybrides et collectives. Il ne s’agit pas que de hors sol. Les nouvelles technologies que nous proposons sont transparentes, pas de casque, ni de lunettes. »

Dans le cylindre, la production vous emporte. Photo: Linda Mansouri
L’expérience XR L’Écume des jours

Rapidement, nous faisons la rencontre d’une femme pétillante et passionnée. Julie Desmet Weaver, autrice et metteuse en scène du spectacle L’Écume des Jours XR. L’originalité ? Une expérience immersive et interactive de 15 minutes dans une structure à 360°, le Cube. Une fois à l’intérieur d’un cylindre intrigant, nous voilà emportés par les personnages chers à Vian qui défilent, les animations vertigineuses nous transportent et nous désorientent quelques fois. Colin nous parle, il nous lance un défi. A l’aide de notre corps, dont chaque mouvement est capté par la technologie, nous voici imitant le danseur, jouant au pianocktail ou faisant apparaître des nénuphars. L’équipe derrière cette belle échappée ? Julie, mais pas seulement ! Vincent Borrel et Nicolas Gambini sont les directeurs techniques Inlum.in. Mathieu Rozières est le producteur (Dark Euphoria), Alain Lagarde est responsable de la création visuelle.

Le pianocktail vous attend au Grenier à sel. Photo: Linda Mansouri

A l’origine ? Une idée en or, une référence littéraire sacrée de notre répertoire et un univers à part entière. Mais des financements manquants. Très vite, Julie Desmet Weaver tape aux portes et la situation se dénoue. L’Europe salue l’innovation et l’expérience et abonde en 2018 d’une subvention de 15 000€. L’Adami (administration des droits des artistes et musiciens interprètes) irriguera de 5 000€. « C’est un format expérimental, on ne part pas d’un théâtre classique avec un cadre prédéfini, il y a tout à inventer, des idées à trouver, des expériences à tester. Je suis heureuse car c’est la concrétisation de mon projet. Nous sommes au croisement de plusieurs genres: littérature, art vivant, cinéma et innovation, les passerelles prennent vie, c’est extraordinaire. » Et pour cause, être soutenue par les éditions Vian, la French Tech et tant d’autres acteurs, un accompagnement digne de ce nom. Le projet voit le jour et suscite rapidement l’adhésion. Les retours positifs se multiplient.

Le matériel ? Un cube que l’on peut installer n’importe où. « Une gare, un aéroport, partout ou une connexion existe. » Ce type de projet soulève toutefois une complexité : des investissements financiers conséquents pour une génération de ressources assez faible. Laure Baudouin flèche alors une seconde difficulté : « ce genre de projet nécessite la contribution de développeurs et ces derniers se font rares car la discipline n’est pas suffisamment enseignée. » Des propos appuyés par Julie : « ces métiers sont primordiaux. Nous nourrissons constamment la narration de la recherche des développeurs. »

Quid de l’humain ?

« Pour les jeunes qui n’ont pas l’habitude de lire, la technologie est une porte d’entrée. Les personnes âgées un peu suspicieuses au départ ressortent ravies. Cette expérience donne lieu à des échanges intergénérationnels très intéressants. » La relation à l’humain ? Rien ne saura la faire disparaitre selon Julie. « Elle est conservée puisque le XR permet ensuite d’assister au spectacle vivant. » Véronique s’empresse d’ajouter : « je dirais même que le numérique est un cheminement vers le vivant. » Plus une minute à attendre, réservez votre voyage immersif et faites la rencontre du célèbre Colin… Découvrez la programmation en cliquant ici

Le cube se dresse et vous appel à l’évasion. Photo: Linda Mansouri

‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

La CNR (Compagnie nationale du Rhône) vient de lancer le chantier d’aménagement d’un parc d’ombrières photovoltaïques sur le parking de l’île Piot à la Barthelasse. Mené en partenariat avec la ville d’Avignon, le Grand Avignon et les services de l’Etat ce projet présente la particularité de multiplier les contraintes et les intervenants. Il aura donc fallu faire preuve de beaucoup de concertation pour arriver à le concrétiser.

« Ce projet n’a pas été des plus simples car ce n’est pas qu’un simple parc photovoltaïque », reconnaît Cécile Helle, maire d’Avignon. Il faut dire qu’entre les contraintes liées aux risques inondations et la proximité de nombreux monuments classés au patrimoine mondiale de l’Unesco les obstacles ne manquaient pas pour ce dossier initié depuis 2014.
Pour autant, d’ici l’été 2022, 4 600 panneaux photovoltaïques vont être installés sur 1ha sur des ombrières situées sur les véhicules en stationnement dans ce parking relais gratuit qui appartenait aux Angles il y a quelques années encore avant de le céder à la cité des papes. Ces aménagements, représentants une puissance installée de 2 MWc pour un investissement de 4M€, vont permettre de produire annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 1 250 habitants.
« De quoi aussi permettre au Grand Avignon de répondre à ses orientations stratégiques et opérationnelles inscrites depuis 2020 dans le Plan climat air énergie territorial (PCAET) de l’agglomération », se félicite Joël Guin, le président de la Communauté de communes du Grand Avignon.

Un projet qui a pris du temps
« C’est un projet qui a pris du temps, confirme Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR, mais il représente ce que nous savons faire. Le Rhône c’est la conciliation car il faut prendre en compte toutes les parties prenantes : les utilisateurs du fleuve, l’énergie, les riverains, le patrimoine… »
Ainsi, même si la patronne de la CNR, 1er producteur français d’électricité 100% renouvelable (eau, vent, soleil), a déjà inauguré en 2018 un parc photovoltaïque à Avignon dans la zone de Courtine (6 M€ d’investissement pour un parc de 18 500 panneaux pour une capacité de production équivalente à la consommation de 3 750 habitants), ce nouveau « projet précurseur est emblématique car il se situe dans une zone patrimoniale forte ».
« Il n’est effectivement pas facile d’introduire un équipement industriel dans un périmètre classé, constate Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. Il a fallu concilier des points de vue complètement opposé car ce projet était pris dans l’entremêlement de tous les obstacles. »
La proximité du centre historique, juste en face du parking, est en grande partie responsable de ces difficultés. « Il est plus facile d’installer ce genre d’aménagement en plein désert ou sur des friches agricoles », ironise le préfet.
Pour faire émerger le projet, la CNR a donc dû travailler en étroite concertation avec les services de l’Etat, dont l’Architecte des Bâtiments de France, à la meilleure intégration paysagère possible de l’installation.

Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) venu spécialement pour ce lancement, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Joël Guin, président du Grand Avignon, Cécile Helle, maire d’Avignon et Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR.

Intégration paysagère
Dans cette optique, des végétaux couvre-sol et des arbustes tolérant la mi-ombre seront plantés au pied des structures, avec une fonctionnalité paysagère mais aussi environnementale. Entre les ombrières, d’autres plantations reprendront le langage des haies brise-vent agricoles de l’île de la Barthelasse, alternant arbres-tiges et cépées. Des espèces locales majoritairement endémiques seront privilégiées avec une certaine proportion de végétaux persistants pour étoffer et agrémenter les haies en toute saison. Ces plantations représentent un surcoût de 500 000€ sur l’investissement total.
« Avignon va devenir un modèle alors que la CNR démontre sa capacité à concevoir un projet en zone patrimoniale », poursuit le préfet.
« Il est plus que jamais nécessaire que les collectivités se mobilisent pour porter ce type d’aménagement », insiste la maire d’Avignon qui souhaite porter un projet équivalent « d’intégration paysagère au parking des Italiens. »

Outre le parc d’Avignon-Courtine inauguré en 2018 (voir photo ci-dessus), la CNR dispose également de trois centrales hydroélectriques et un parc éolien à Bollène ainsi que plusieurs centrales photovoltaïques en fonctionnement : Bollène toiture (depuis 2008), Bollène sol (2011 et 2019) et Caderousse (2020). Dans l’Hexagone, la CNR recense 33 centrales photovoltaïques pour une puissance totale installée de 113,4 MW. © Camille Moirenc

‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

Inès Lupia, étudiante en 2e année du Diplôme universitaire de technologie Packaging, emballage et conditionnement de l’Institut universitaire d’Avignon (IUT), a remporté le prix Food des Verallia Design Awards sur le thème du ‘Verre en format solo’. Elle a reçu une dotation de 1000€ et un prototype de son projet sera fabriqué.

Acteur mondial de l’emballage en verre, Verallia organise, depuis 2009, un concours de design réunissant à chaque édition plusieurs centaines de participants, étudiants ou jeunes diplômés en écoles de design, packaging mais aussi des Beaux-Arts. 370 candidats issus de plus de 80 écoles ont ainsi participé à l’édition 2021 et 32 finalistes ont été désignés par les membres du jury composé de professionnels de l’industrie agro-alimentaire, de designers de renom, de journalistes et d’agences de design. Cinq prix ont été attribués dans six catégories différentes.

‘Wingsi, le récipient qui vous donne des aillllles

Le projet ‘Wingsi’ d’Inès Lupia, dans la catégorie ‘food’, a convaincu par son ingéniosité et sa praticité. Il s’agit d’un pot en verre qui, grâce à son système d’ailettes fait office de ‘diffuseur thermique’, protégeant des morsures du froid comme des hautes températures. L’objet permet de remplacer les pots de crème glacée en carton, de réchauffer un plat, au micro-onde et de le prendre en main sans se glacer ou se brûler.

Des ailettes protègent du froid et de la chaleur dans la prise en main du pot Wingsi, une ingénieuse idée d’Inès Lupia

«Le résultat de cette 12e édition prouve que les étudiants du département Packaging, emballage et conditionnement de l’IUT d’Avignon ont réellement leur place au sein de ce concours et qu’ils maîtrisent pleinement tous les aspects du cycle de vie d’un emballage. Ce concours représente par ailleurs, un véritable tremplin pour leur carrière professionnelle,» explique Yannick Knapp, chef du département Packaging, emballage et conditionnement de l’IUT d’Avignon.

Pierre Gourmand primé au concours Un autre regard sur l’industrie

Pierre Gourmand, ancien étudiant du département Packaging, emballage et conditionnement de l’IUT d’Avignon était, lui, lauréat du Prix de la photographie industrielle ‘Un autre regard sur l’industrie’ et coup de cœur du jury. Il a reçu une dotation de 1000€ et sera exposé à l’Hôtel de l’industrie (Paris VIe) et dans les Chambres de commerce et d’industrie de France.

Pierre Gourmand travaille en basse lumière et produit un travail raffiné et onirique

Parmi les cinq lauréats récompensés par un jury d’artistes et d’experts du secteur de l’image, Pierre Gourmand a reçu le coup de cœur du jury pour sa série de trois photos ‘halo de lumière’, ‘porteur de lumière’ et ‘travail de nuit ‘. Organisé par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale (reconnue d’utilité publique), le concours était ouvert à tous les étudiants de plus de 18 ans inscrits en école ou université française. L’édition 2021 a réuni une centaine de participants autour du thème du ‘savoir-faire en mouvement’ et invitait les participants à faire preuve d’audace et de créativité en investissant librement les lieux phares de l’industrie, de l’excellence technologique ou du savoir-faire français. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence de Franck Bordas, président de l’Union nationale des présidents d’IUT (UnpIUT) et membre du jury du concours.
M.H.

© Pierre Gourmand

‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

Les 15,16, 22 et 23 juillet, de 18h30 à 20h30, Avignon Tourisme propose des apéros-dégustation de vins rosés, dans une ambiance conviviale et musicale. Une échappée dans les jardins du Palais en découvrant des élixirs adaptés à la saison.

Le Chateau d’Estoublon présentera son vin rosé Roseblood à la belle robe pâle et lumineuse, d’un ton eau de rose, avec des notes de fleurs fraîches, mais aussi de fruits à chair blanche, donnant une grande fraîcheur et délicatesse en bouche. Le vignoble au cœur de l’AOP Baux-de-Provence, niché sur le versant sud des Alpilles, s’étend sur 17 hectares conduits en agriculture biologique. Grenache, Syrah, Mourvèdre, Marsanne et Roussanne, les grands cépages provençaux sont rois.

Les Vignerons de St-Marc Canteperdrix sont nés de la fusion en 2019 de la cave Saint Marc à Caromb et de la cave Canteperdrix à Mazan. La coopérative compte 234 exploitations réparties sur 18 communes pour une surface totale de 1576 hectares dont 47% certifiés HVE (Haute Valeur Environnementale). Les Vignerons de Saint Marc – Canteperdrix sont reconnus pour la qualité des vins issus du savoir-faire de leurs vignerons, et sont vendus dans 2 points de vente à Caromb et à Mazan. Les vignerons présenteront à tour de rôle leurs rosés Saint Marc, domaine des Tourterelles, l’Alchimie et Akoya.

Renseignements pratiques : tarif adulte 10€, tarif avignonnais : 6.50€. Réservez en cliquant ici, (possibilité d’achat sur place sous réserve de disponibilités, carte bancaire uniquement). Sachet grignotage fourni, à déguster assis. Entrée par la Cour Maria Casarés, à l’arrière du Palais. Port du masque obligatoire (non fourni).

L.M.


‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

Big Fernand donne rendez-vous aux habitants d’Avignon et alentours pour l’ouverture de son premier restaurant dans la ville. Situé à deux pas de la place Pie et des halles, ce nouveau restaurant s’ajoute aux 57 déjà ouverts sur le territoire.

14 emplois créés

Baptiste Jan, gérant du restaurant, a fait le choix de s’intégrer dans le tissu local en faisant appel à des artisans de la région pour la conception de son restaurant. Par ailleurs, 14 emplois ont été créés pour gérer le restaurant ouvert tous les jours de la semaine. L’établissement compte 35 places en salle et 50 places en terrasse. L’engagement en faveur de l’économie régionale se retrouve dans l’assiette : les produits primeurs, les vins et le pain sont fournis par des producteurs locaux, partenaires du restaurant, un « gage de fraîcheur et de la qualité ». Les amoureux du terroir ne seront pas en reste puisque dès la rentrée, Baptise Jan proposera à la carte un hamburgé composé de produits typiques de la région.

“Avignonnais de cœur depuis 20 ans, c’est pour moi un immense plaisir d’ouvrir le premier restaurant Big Fernand dans le quartier animé de la place Pie. Toute l’équipe de Fernands a hâte de faire découvrir nos délicieux hamburgés cuisinés avec des produits frais et de qualité, dans une ambiance badine et conviviale. Sourires, humour et régalade garantis. Après cette année difficile nous en avons tous besoin !, explique Baptise Jan, franchisé Big Fernand d’Avignon.

57M€ de chiffre d’affaires

Big Fernand, fondé en 2011, c’est 57 restaurants, un chiffre d’affaires de 57M€ en 2019 et un développement dans 4 pays. Le groupe mise sur un concept anti-conformiste, des produits 100% français et du fait-maison. La marque se positionne ainsi sur le mieux manger avec son offre de hamburgés gourmets. Adresse : 51 rue du Vieux Sextier, 84000 Avignon. Horaires d’ouverture: du lundi au dimanche : 11h00 – 23h00. Disponible en livraison, clique-et-collecte et à emporter.

L.M.


‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

Voilà un spectacle in-cro-yable. Un pur ovni. Une heure de plaisir absolu grâce à une présence, un charisme et surtout à une sincérité clairement inattendue. Bref, je vous parle là de ‘Coming out’ par et avec Mehdi-Emmanuel Djaadi, un seul en scène déjà plébiscité par le tout Avignon et pas seulement… par les cathos du cru.

L’histoire ?

L’histoire ? Même si l’on croit la connaître par cœur, elle est une réalité. Des parents d’origine immigrée –d’Algérie- qui élèvent leurs enfants dans les barres HLM. Des petits qui grandissent et se font happés, au seuil de l’adolescence, par de plus grands qui y voient une main d’œuvre potentiellement intéressante. L’escalade dans l’organisation d’opérations à la marge. La taule que l’on frôle et qui s’oublie à vous parce que les potes, tous en cellule, n’ont rien lâché. Et dans tout ce bruit, toute cette agitation, à un moment et dans un lieu inconnu, un éclair a tracé sa lumière dans les ténèbres.

Des gens bizarres qui prient les mains en l’air dans un bâtiment

Cet éclair de lumière dans les ténèbres ce sera une église, des rencontres bienveillantes, comme cette assemblée de gens bizarres qui chantent et dansent les mains en l’air dans une église et un frêle prêtre à la voix flutée, au regard éclairé, qui lui tendra timidement sa bible. Mehdi-Emmanuel lui a tout du rescapé, du miraculé, et alors qu’il livre sur scène plus de 15 personnages réels, ceux qui ont fait ou font partie de sa vie, on rit aux larmes tandis qu’au tréfonds de soi on perçoit sans cesse l’abîme à côté de ses pas. Pourtant le spectacle du début à la fin est hilarant. Les situations plantées sont aussi cocasses que terribles. Il est à la fois Mehdi Emmanuel et le chameau qui revient au galop.

Impressions

Ce comédien possède un immense talent. Celui de se livrer sans ambages mais avec pudeur, subtilité et une intelligence acérée. Il déroule puissamment l’engrenage bien huilé d’une société schizophrène qui veut à la fois sauver les gens mais les assigne à résidence dans des cases choisies d’où il est impensable de s’échapper. C’est pourtant ce que fera Medhi-Emmanuel en s’autorisant à vivre une vie hors normes, à faire des choix d’une liberté absolue. Sa voie ? Celle tout à fait incongrue d’un changement de religion ! Le très jeune adulte musulman décide d’embrasser la religion catholique, de révolutionner sa vie. Emporté par quelque chose de divin qui ne dit pas son nom mais qui pave son chemin de circonstances incroyables pour arriver là où personne -et surtout pas lui-même- ne l’attendait !

Bienvenue dans le réel

Cet homme est un miraculé de nos gentils systèmes à la noix qui font et défont dans l’ombre et parfois dans la lumière des destins entiers. Car on en apprend des choses avec Mehdi Emmanuel ! Et sa parole, jamais jugeante, est salutaire, ouvrant sans doute de nouveaux espaces de liberté et surtout au discernement. La salle comble curieuse d’entendre la conversion d’un musulman au catholicisme est arrivée joyeuse et volubile comme on va à la kermesse. Une soutane a même fait son apparition dans le public. Alors si les musulmans se mettent à fréquenter les églises alors que les cathos eux-mêmes se comptent sur les doigts de la main où va-t-on ma brave dame ? Et pourtant… Sur scène des lumières dorées ponctuent l’espace. Mehdi-Emmanuel entre humble, les yeux pétillants, la silhouette ramassée mais tankée, la carrure dessinée par des années de boxe. Sa voix, ses gestes, cette timidité pas tout à fait effacée, le petit enfant qui surgit de temps en temps de ce corps d’homme… Il rayonne. Il conte son incroyable histoire. Sans doute il ne dit pas tout. Sans doute des blessures plus profondes se cachent dont il se servira pour grandir encore, déployant sa force. Parce que la vie qui vous taillade vous révèle aussi à vous-même et qu’on ne se transforme que lorsque l’on est en danger de mort… Physique et spirituelle.  

Le talent ça se travaille

Mehdi Djaadi qui a quitté l’école à 16 ans, s’est mis à dévorer les livres, les grands auteurs. Il est diplômé de la Manufacture école supérieure d’art dramatique de Lausanne. Révélations aux césars 2016 pour son rôle dans “je suis à vous tout de suite” de Baya Kasmi. Il a participé à une dizaine de films et a reçu plusieurs prix d’interprétation. Il a joué dans la pièce « I am Europe » de Falk Richter puis en tournée européenne et à Paris à l’Odéon Théâtre de l‘Europe.Vous le verrez bientôt dans la nouvelle série « L’Opéra » sur OCS et dans le prochain long métrage de ‘La boîte noire’ du réalisateur Yann Gozlan avec Pierre Niney. Ne vous avais-je pas signalé un ‘immense talent ? Mon conseil ? Ruez-vous à son spectacle !

Les infos pratiques

Coming-out Jusqu’au 31 juillet. Relâche les 12, 19, et 26 juillet. Par et avec Mehdi-Emmanuel Djaadi sur une mise-en-scène ultra-soignée de Thibaut Evrard. 19h.Théâtre des Corps-Saints, 76, place des Corps-Saints à Avignon. 20€. Résas : 04 90 16 07 50.


‘Abracadaroom’, un avignonnais leader français de l’hébergement insolite

C’est le 1er lieu dédié à la transition écologique d’Avignon. Après avoir été inauguré en septembre 2020, le Tipi lance sa première saison évènementielle. De juin à octobre, la ferme urbaine s’animera au rythme des concerts et des DJ. Le bar-café proposera une sélection de boissons bio et locales et pour sustenter son public, l’association des ‘Jeunes pousses’ a décidé de faire appel à des ‘food trucks’ de la région.

Pour le plus grand bonheur des gourmets et des gourmands, le chef étoilé Matthieu Desmarest prendra ses quartiers au Tipi une fois par mois pour y proposer un menu ‘street food’ des plus raffinés. « La programmation de juillet 2021 a longtemps été peaufinée pour rendre ce premier mois de juillet au Tipi inoubliable. »

Côté musique

La programmation musicale est riche du 5 au 25 juillet : Kiddy Smile (17 juillet), Boston Bun (17 juillet), Pont Neuf Records (24 juillet) ou même Silly Boy Blue (21 juillet). Des collectifs locaux sont également de la partie: Bassline Party (14 juillet), Groove Family (31 juillet) et Elephantz records (10 juillet). C’est même Etienne de Crecy qui viendra clôturer la saison 2021 en octobre. Un tas d’autres invités sont attendus dès la rentrée : Macadam Crococile, Anoraak, Jabberwocky…

Festival d’Avignon

Situé juste à côté de la plus grande salle de spectacle du festival d’Avignon, la ‘FabricA – le Tipi’, ne pouvait pas passer outre l’événement. Ainsi, durant les trois premières semaines de juillet, la ferme urbaine sera le bar officiel de la ‘FabricA’. Le Tipi sera donc ouvert tous les jours (sauf les lundis) du 5 au 25 Juillet de 16h à 22h. Au programme : friperie vagabonde, foodtruck, sélection de bières, vins, cocktails et softs bio et locaux au bar.

Les ‘Jours heureux

Une fois par mois, de juin à octobre, les ‘Jeunes pousses’ s’associent au chef étoilé Matthieu Desmarest pour un menu ‘street food’ gastro et à Pascal Peck pour une programmation musicale électro-chill. Ce sera également l’occasion de chiner des pièces vintages uniques soigneusement sélectionnées par la friperie itinérante ‘Boogie fripe’. Et au bar, l’équipe s’activera pour remplir les verres et étancher la soif des hédonistes.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/198/   1/1