8 juillet 2025 |

Ecrit par le 8 juillet 2025

Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

Avec la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment de la Caf de Vaucluse prévu ce vendredi matin, la zone de Courtine à Avignon va enfin se doter d’un bâtiment ‘signal’, quasiment en face de la gare TGV. A l’heure de l’ouverture du Festival, ce chantier va-t-il marquer les 3 coups de l’aménagement de cette zone si essentiel au développement du bassin de vie de la cité des papes.

Avec plus de 4,1millions de passagers en 2019 (+11,5%), la gare TGV d’Avignon a battu son record de fréquentation. Un seuil des 4 millions de passagers que la SNCF ne s’était donné pour objectif d’atteindre qu’à l’horizon 2030. Pour autant, ‘la gare préférée des Français’ pendant plus de 10 ans, qui offre le plus important parc de stationnement (5 000 places) pour une gare TGV en France, reste désespérément seule au milieu des cyprès depuis son inauguration en 2001.
Certes, il a fleuri quelques bâtiments aux alentours mais rien de particulièrement marquant architecturalement. La faute à un PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) appliqué de manière draconienne par les services de l’Etat et qui bloque inexorablement l’aménagement de cette zone de Courtine-Confluence.

Succession de désillusions
Les intentions étaient pourtant là. Début 2006, Marie-Josée Roig, alors maire d’Avignon, avait assuré que l’urbanisation allait débuter dès l’année suivante… Depuis, ce n’est qu’une succession de rendez-vous manqués et de désillusions.
Ainsi, oubliés les 50 000 m2 de bureaux et de commerce du programme City Sud porté en 2006 par le promoteur Pitch promotion et devant être inauguré en 2012. Porté disparu également le transfert du multiplexe Pathé Cap Sud qui a été définitivement enterré en 2011. Aux oubliettes aussi la reconversion du domaine Gagon, au confluent du Rhône et de la Durance en résidence de tourisme 4 étoiles avec centre de balnéothérapie et golf prévu pour 2009.

Le déménagement du multiplexe Pathé de Cap-Sud vers Courtine a été définitivement abandonné en 2011.

On ne parlera pas non plus du port de plaisance de 150, puis 400 anneaux, évoqués il y a plus de 20 ans, du centre de séminaire de 1 500 places, de la cité de la formation présentée en grande pompe au salon international de l’aménagement et de l’immobilier du Mipim à Cannes en 2004, de la pédagothèque destinées à la formation des entreprises ou même des projets des parcs d’attractions ‘Spyland’ puis du ‘Tivoli’ porté par des investisseurs Danois en 1997 !

Un cap pour les 25 prochaines années
Plus près de nous, en 2014, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Jean-Marc Roubaud, alors président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, avait organisé en 2014 un atelier territorial sur le thème « Avignon Courtine-confluence : construire ensemble la ville de demain ». Objectif : concevoir la ville demain en relançant l’aménagement de cette zone de 600 hectares où l’agglomération dispose de la maîtrise de 50 hectares, juste autour de la gare, sur les 180 hectares disponibles à urbaniser.
« Il s’agit en quelques sorte d’un électrochoc pour cette zone », expliquait alors Jean-Marc Roubaud alors que Cécile Helle mettait en avant sa volonté de faire de cette zone « un lieu d’innovation en matière de construction en zone sensible en y intégrant la vulnérabilité inondabilité dans les critères d’urbanismes ».
A défaut d’électrochoc, on se contentera alors plutôt d’un court-circuit puisqu’il faudra attendre 2017 pour que le duo d’élus retienne l’urbaniste catalan Joan Busquets, celui a notamment participé à la transformation de Barcelone pour l’accueil des jeux olympiques de de 1992, afin qu’il donne le cap de l’aménagement de Courtine pour les 25 prochaines années. Et les ambitions sont là : pôle d’activités créatif, développement de la filière logistique avec le port multimodal de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), évolution du centre commercial, accueil de 6 000 habitants, anticipation des besoins des millions de voyageurs transitant par la gare TGV, intégration des 300 entreprises déjà présentes sur le parc d’activités de Courtine, ouverture d’un axe Nord-Sud jusqu’aux remparts via une trouée verte…

L’urbaniste catalan Joan Busquets envisage la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun durant les 25 prochaines années.

Un an plus tard, c’est l’architecte en personne, aussi professeur à Harvard, qui viendra à l’université d’Avignon présenter sa vision de l’aménagement de ce futur quartier rythmé par la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun. L’urbaniste ibérique, le président du Grand Avignon et la maire d’Avignon espéraient alors voir « les premiers chantiers d’ici 2 ans afin de donner un signe fort aux potentiels investisseurs. » Manqué… Trois ans plus tard, c’est toujours le dessert des Tartares que seul un opéra éphémère, qui ne sera bientôt qu’un lointain souvenir, est venu perturber.
Un immobilisme « qui peut s’expliquer à la fois par la multiplicité des acteurs et des partenaires ainsi que par une certaine complexité à faire sortir les projets dans ce pays » regrette Cécile Helle. « Pour m’y frotter depuis plus de 6 ans maintenant, je vois la difficulté pour aménager le territoire et la ville », poursuit l’élue qui souhaiterait « que l’on introduise un peu de souplesse et de simplification » pour avancer.

Un peu d’espoir avec la LEO
Pourtant, on a pu reprendre un peu espoir en octobre 2010 avec la mise en service de la première tranche de la LEO (Liaison Est-Ouest) devant relier les autoroutes A7 et A9. Nous aurions dû cependant nous méfier car le calendrier de la réalisation de ce contournement d’Avignon par le Sud de l’agglomération était déjà à l’image de ce qui passe actuellement. « Dernière ligne droite pour la LEO » titrait-on en 2003 tout en se félicitant de l’avancée de ce dossier qui allait permettre d’accélérer le développement de Courtine grâce à une meilleure desserte. Il a fallu attendre finalement 7 ans pour voir les premiers véhicules franchir la Durance… Quant à la seconde tranche, on se déchire encore pour savoir où la faire passer alors que les hypothétiques premiers coups de pioche doivent être donnés avant la fin de l’année.
La troisième tranche, le franchissement du Rhône pour rejoindre le Gard, devrait pour sa part pouvoir être envisagé quand la région Occitanie découvrira que le Gard rhodanien (ou le Gard avignonnais, c’est selon) fait partie de son territoire : c’est-à-dire d’ici 2 à 3 siècles en étant optimiste.

La Caf pour impulser un vrai départ
En attendant, les 350 entreprises et leurs 5 000 salariés du parc d’activités de Courtine qui a vu le jour en 1972 vont peut-être reprendre espoir car c’est la Caf (Caisse d’allocation familiale) de Vaucluse qui pourrait réaliser ce fameux bâtiment ‘signal’, à l’angle du boulevard Pierre-Boulle et de l’avenue de la gare, qui marquerait le véritable départ des aménagements en Courtine.
En effet, l’organisme chargé de verser aux particuliers des prestations financières à caractère familial vient de lancer la construction de son nouveau siège en Vaucluse. Le bâtiment de 7 333m2 accueillera à la rentrée 2022 les 280 agents de la CAF 84 des agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Ces derniers seront répartis dans un espace de 6 182m2 qui s’étendra sur 3 étages dont 400m2 en rez-de-chaussée destinés à l’accueil des 250 allocataires reçus chaque jour.
Baptisé ‘Confluence Park’ ce nouvel édifice en R+3 comprendra également une offre de 1 100m2 de bureaux modulables, une terrasse privative de 140 m2, 129 places de stationnement pour la Caf et 47 places de parking supplémentaires pour les utilisateurs des bureaux. Labellisé HQE (Haute qualité environnementale) bâtiment durable afin de répondre aux normes environnementales en matière d’économie d’énergie et de performances thermiques, le bâtiment orienté est-ouest disposera en son centre d’un îlot verdoyant entouré de larges terrasses.
« L’emplacement privilégié au sein d’Avignon-Confluence, la qualité de la visibilité et des accès comme la qualité fonctionnelle et architecturale de Confluence Park, ont été des atouts décisifs dans le choix d’implantation du nouveau siège de la Caf de Vaucluse » explique Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse.
« Quand on va sortir de la gare, on va découvrir ce nouveau bâtiment qui sera un peu un édifice ‘totem’ qui marquera, je l’espère, le développement de ce quartier », se félicite Cécile Helle qui envisageait, un temps, d’édifier un nouvel hôtel de ville dans ce secteur afin de poursuivre cette dynamique.

Le futur bâtiment de la Caf 84 devrait être opérationnel pour la rentrée 2022.

Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

Ventoux contre Cancer, en partenariat avec l’Institut du cancer Sainte-Catherine organise l’ascension du Mont Ventoux depuis Sault. Objectif ? Collecter des fonds pour des organisations dédiées à la recherche et aux soins dans la lutte contre le cancer.Comment ?Les participants à cet événement offrent leur performance physique –vélo, course, marche- en étant sponsorisés par leur environnement : famille, amis, collègues…

L’ascension du Géant de Provence au départ de Sault, soit 26 km à pied ou à vélo se fera samedi 4 septembre prochain pour une aventure sportive, mais avant tout humaine. «Cet événement est à l’image de la lutte contre le cancer car cette ascension du Mont Ventoux est longue, éprouvante mais elle peut déboucher sur une victoire » a indiqué le docteur Daniel Serin, vice-président de Sainte-Catherine-Institut du cancer Avignon-Provence. «Quand on participe à Ventoux contre cancer, on implique sa famille, ses amis, ses proches pour nous soutenir financièrement pour la collecte de dons. C’est la même chose pour le cancer, les proches sont directement impliqués quand une personne est atteinte de la maladie, on est là pour la soutenir » a indiqué Hans de Haan, Président de l’association Ventoux contre Cancer.

Une course caritative

L’association Ventoux contre cancer a choisi comme bénéficiaire de cette course caritative, depuis 2017, l’Institut Sainte-Catherine, lui permettant d’engager plus de 110 000€ dévolus à la recherche clinique et à l’amélioration de la qualité de vie des patients pendant leur traitement. Deux autres bénéficiaires ont également été choisis par l’association : La Timone à Marseille pour soutenir les enfants atteints de cancer, et Cami sport & Cancer pour continuer l’activité physique, même pendant les traitements.

Pourquoi y participer ?

Pour l’épreuve sportive à l’image du combat symbolique demandé pour vaincre le cancer ; parce que c’est un défi personnel ; parce que c’est un effort partagé avec les salariés de sainte-Catherine, les patients, leurs proches et les partenaires participants ; parce que c’est une collecte de dons pour lutter contre le cancer dans notre région et pour le soutien mutuel qui lie participants, supporters et bénévoles.

Une collecte qui ira à votre choix

100% de la collecte réalisée sera dévolue à Sainte-Catherine en précisant le projet que vous souhaitez soutenir : soins ou recherche et développement. Pour les soins, il s’agira d’achat de  pousse  seringues automatisés et sécurisés pour les unités d’hospitalisation. Ses équipements seront plus petits et plus légers pour faciliter l’autonomie des patients. Ils seront désormais connectés en permanence grâce à leur module wifi afin d’améliorer la traçabilité dans le dossier médical et le télé-monitoring pour les équipes soignantes.

De gauche à droite : Frank Jans, responsable de la logistique de l’association, Albert Maathuis – Vice-Président de l’association, Docteur Daniel Serin, Vice-Président de Sainte-Catherine, Hans de Haan, Président de l’association, Thierry Martinet, Trésorier de l’association et Béatrice de Beer, responsable communication de l’association.

Recherche & développement

Achat d’un logiciel d’Intelligence Artificielle (IA) qui va permettre de délivrer le meilleur plan de traitement en radiothérapie. L’IA permet en effet d’utiliser la connaissance issue de l’expérience pour optimiser la personnalisation et qualité des plans de traitement en radiothérapie.

Les infos pratiques

Date limite d’inscription : 15 juillet 2021. L’inscription est de 65€ et la collecte est de 275€ minimum par personne demandée la veille du départ vendredi 3 septembre. Cycliste, coureurs et marcheurs partiront de Sault pour l’ascension du Mont Ventoux samedi 4 septembre. Inscription ici.
www.ventouxcontrecancer.fr

Défi sportif pour lutter contre le cancer

Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

Qui a eu l’occasion de plonger son regard dans les détails fascinants de la momie d’Avignon ? Depuis cet été et gratuitement, les badauds peuvent admirer au musée Lapidaire une momie de l’époque des premières découvertes en Egypte !

ll s’agit là d’une double exposition entre les murs des musées Lapidaire et Calvet. Le premier nommé, « Le voyage d’une momie d’enfant » nous invite à la rencontre d’une pièce d’exception : la momie d’une fillette d’environ deux ans et demi, morte des suites d’un traumatisme crânien entre 30 avant Jésus Christ et notre ère. Elle fait partie d’un groupe et il n’en existe que neuf dans le monde, Berlin, Leyde, Liverpool, Londres, Rio. « Elle est exceptionnelle de par le soin et le raffinement de son enveloppe corporelle, par sa rareté et car les momies d’enfant de sexe féminin sont très rares », indique d’ailleurs Odile Cavalier, conservatrice et chargée des collections antiques au musée Calvet.

La momie majestueuse repose au cœur des lieux. Photo: Linda Mansouri

L’exposition comporte des bas-reliefs, des statues, des bibelots antiques, des fresques, des ornements… Au musée Calvet, « Au pays de la musicienne d’Amon-Rê » fait se côtoyer amulettes, momies animales et d’imposants et colorés sarcophages.

Chaque esquisse, chaque gravure en dit long au musée Lapidaire. Photo: Linda Mansouri
Statue colossale de Livie, représentée sous les trais d’une prêtresse à la tête voilée. Photo: Linda Mansouri
Statue de Jupiter en équipement militaire. A sa gauche: un aigle et un serpent. Photo: Linda Mansouri
Les statues sont quelques fois troublantes comme en témoigne la créature de droite… Photo: Linda Mansouri
L’Egypte, éternellement envoûtante. Photo: Linda Mansouri

Musée Calvet, cliquez ici. Musée Lapidaire, cliquez ici.


Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

L’École supérieure d’art d’Avignon invite l’artiste Topolino auprès des jeunes publics pour un atelier de dessin. Les enfants seront invités à sortir des sentiers touristiques de la ville d’Avignon.

Topolino est un arpenteur des villes : il les dessine sous tous les angles, prend parfois de la hauteur. Il partagera ses carnets et grands formats, une vision du plus petit au plus grand, et du comment faire rentrer l’immense dans un tout petit format. L’occasion pour les enfants de poser un autre regard sur le bâti qui les entoure, de croiser leurs perspectives et leurs avis, mais aussi « d’y poser, par le dessin notamment, un peu de tolérance, de fragilité et de poésie ». Jeudi 8 et vendredi 9 juillet 2021 de 09h00 à 12h00, 15 enfants issus de quartiers sensibles d’Avignon auront la chance de rencontrer l’artiste qui leur présentera ses carnets et ses grands formats. Les enfants, tous munis d’un carnet, seront alors invités à réfléchir sur le patrimoine des lieux du quotidien partagé. Ils pourront alors dessiner les endroits de tous les jours, les emplacements de leur vécu, qui constituent les quartiers est, ouest et nord de la ville

L’opération ‘C’est mon patrimoine !’ permet à des jeunes de 6 à 18 ans, éloignés de la culture, de découvrir le patrimoine durant les vacances scolaires. Visites théâtralisées, jeux de piste, ateliers lecture, danse, circassien, performances ou encore pratique des arts numériques,… Les enfants ont l’occasion de s’approprier de façon inédite le patrimoine. 1, rue Robert de Genève 84000 Avignon.

L.M.


Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

Adopté au Conseil municipal, le Plan pluriannuel d’investissements (PPI) sera déployé par la ville d’Avignon sur la période 2021-2026. Une ambition qui représente 484 euros d’investissement par an et par habitant. 10M€ de plus que sur la période 2015-2020 sont mis sur la table.

Le Plan pluriannuel d’investissements dresse la liste de l’ensemble des projets programmés par la majorité municipale pour la ville, et des financements qui leurs sont attribués chaque année, sur 5 ans. Le PPI est élaboré dans un souci de bonne gestion, de transparence et de sincérité. Il permet à tous les Avignonnais de suivre et de comprendre les arbitrages entre projets, financements ou dates de lancement, de mesurer la faisabilité des actions souhaitées au regard des capacités financières et budgétaires réelles.

Construction d’une nouvelle école, requalification du parvis de la gare, rénovation de la bibliothèque Jean-Louis Barrault, aménagement de la promenade de l’Oulle, création du musée des Bains Pommer, prolongement du chemin des Canaux, la liste est longue des travaux herculéens qui attendent la cité papale. Tour d’horizon des projets.

Construction d’une nouvelle école dans le quartier Joly Jean, économe en énergie et équipée d’une classe destinée aux enfants atteints d’autisme. Coût : 12M€, rentrée 2024.

Photo : Ville d’Avignon

Requalification du parvis de la gare en un belvédère boisé sur la ville, avec un garage à vélos de 400 places. Coût : 16M€, 1er semestre 2024.

Photo : Ville d’Avignon

Rénovation de la bibliothèque Jean-Louis Barrault. Ambition : transformer en une bibliothèque 2.0. Coût: 8,6M€, 2e semestre 2023.

Photo : Ville d’Avignon

Aménagement de la promenade de l’Oulle. Coût: 2,5M€, 2e semestre 2025

Photo : Ville d’Avignon

Prolongement du Chemin des canaux vers Agroparc qui constituera un parcours de découverte passant par la ‘Ceinture verte’. Véloroute pour relier le centre-ville à Agroparc. Coût: 2,9M€, 1er semestre 2024.

Photo : Ville d’Avignon

Création du musée des Bains Pommer. Plongée dans l’Avignon de la belle époque. Coût: 6M€, été 2024.

Photo : Ville d’Avignon

Rebâtir les piscines Jean-Clément (Montfavet) et Chevalier de Folard (Quartier sud). « Deux petites sœurs du stade nautique. » Coût : 12M€, 2022-2023.

Photo : Ville d’Avignon

Requalification de la rue Thiers avec notamment une plantation d’arbre dans sa partie basse pour « réenchanter un des boulevards haussmanniens ».
Coût: 2,7M€, 1er semestre 2023.

Photo : Ville d’Avignon

Construction d’un nouvel équipement livre et musique dans le quartier du Pont-des-deux-eaux. Le « puzzle », nouveau lieu hybride culturel. Coût: 1,8M€, 1er semestre 2024.

Photo : Ville d’Avignon

Reconfiguration du boulevard Charles de Gaulle (la Rocade). Création d’un parvis, une voie douce et un boulevard végétalisé. Coût: 3M€, 2024.

Photo : Ville d’Avignon

Rénovation des halles. Coût: 3,9M€, 2e semestre 2025.

Photo : Ville d’Avignon

Les faubourgs, l’esprit village. Coût: 2M€, 2023-2024.

Photo : Ville d’Avignon

Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

La situation sanitaire, en amélioration, demeure fragile en Vaucluse. Une opération de vaccination ouverte à tous et sans rendez-vous, sous l’autorité du préfet de Vaucluse, aura lieu le vendredi 2 juillet au sein du centre commercial Auchan Nord (galerie marchande entre Celio et Undiz), situé au 533 avenue Louis Braille.

Plusieurs cas suspects de variant delta viennent notamment d’être détectés et sont en cours de séquençage, afin de confirmer ou d’infirmer sa présence dans le département. « Cette situation doit nous inviter à la plus grande vigilance pendant la période estivale propice aux festivals et grands rassemblements festifs. Afin de limiter les risques de contamination, il est indispensable de ne pas relâcher nos efforts en respectant les gestes barrières, le port du masque, mais surtout en allant se faire vacciner », encourage la Préfecture du Vaucluse. Afin de sensibiliser les usagers, des actions éphémères pour faciliter la vaccination dans les lieux à haute fréquentation sont organisées pendant tout l’été. Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, et Loic Souriau, directeur départemental de l’ARS (Agence régionale de la santé) Paca participeront à l’opération à 13h15.

L.M.


Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

Il est champion du monde de boxe, elle est consultante en management des ressources humaines. Ce duo de choc que rien ne prédestinait à s’unir est à l’origine d’un nouveau ’round’ ludique dans le domaine du ‘team building’.

Finis les séminaires interminables, les tours de table à rallonge, le paperboard couvert de hiéroglyphes à peine lisibles, place au coaching ‘new age’. Les séminaires ‘Out of the boxe’ ? Ce sont les participants qui en parlent le mieux. « Je me suis régalé. J’ai vaincu ma peur. C’est une super expérience à faire en entreprise. » Côté direction, l’enthousiasme est partagé. « Nous cherchions à faire une formation ludique avec les équipes sans être assis devant un tableau. Les collaborateurs réalisent qu’ils sont capables de faire de belles choses, et que je suis capable moi aussi de faire ça avec eux », dixit Mathieu Angles, Directeur général de la Société des carrières vauclusiennes.

Ces séminaires expérientiels ont ceci d’unique qu’ils transforment les formations en un véritable événement avec pour seul mot d’ordre : le plaisir. « Notre but est d’accompagner les équipes vers l’efficacité, aider les collaborateurs à retrouver liberté, efficience, sérénité, quelle que soit la complexité de l’environnement », expliquent en chœur Caroline Roux et Moilime Ramia. Elle est consultante en management des ressources humaines, coach et conférencière, lui est Champion de boxe France, Europe et Monde. Leur point fort ? Proposer des séminaires d’entreprises expérientiels qui mélangent la boxe (et aussi le parcours Ninja warriors) et les neurosciences appliquées. Une petite révolution dans le marché, ouvrant le champ des possibles.

Le parcours Ninja Warriors au Pontet fait de nombreux heureux parmi les salariés.

Rencontre sur le ring

C’est dans la salle que Caroline Roux rencontre Moilime pour la première fois. « Je faisais de la boxe à titre personnel. Cela a été une belle rencontre humaine, nous avons tout de suite pris conscience des connexions possibles entre nos deux univers respectifs », nous raconte Caroline, à la tête de Canopia events, créateur d’expériences en formation et coaching. Le monde de l’entreprise ? La chef d’entreprise a eu tout loisirs de l’explorer au gré de ses formations dans des secteurs d’activité divers : aéronautique, banque, mutuelle, bâtiment, luxe, agriculture, viticulture… L’entrepreneuse loue la boxe et son légendaire « effet miroir » sur la posture et le comportement.

Une vision avec laquelle le champion Moilime Ramia est en totale harmonie : « la Covid m’a amené à revoir mon métier. A 49 ans, je me suis dit pourquoi ne pas emmener les belles valeurs du sport directement au sein des entreprises ? » Ces valeurs, cet ancien boxeur de haut niveau (pieds-poings et boxe anglaise) a su les assimiler avec brio pour ensuite les enseigner à divers publics dont celui des centres sociaux. Aujourd’hui, Moilime ajoute une corde à son arc, en plus des deux établissements dont il a la responsabilité: une salle de boxe au Pontet ainsi que Ninja Warriors à Avignon. Résultats : des ateliers organisés au sein de nombreuses entreprises de la région et de l’hexagone et des retours plus que positifs sur la cohésion d’équipe.

La pétillante Caroline Roux, visionnaire et déterminée.

Aucun catalogue mais des ateliers sur-mesure

Avec « Out of the boxe », aucun catalogue à votre disposition ! Tous les ateliers sont pensés sur mesure et c’est exactement cette personnalisation qui fait la différence. « Une fois que le besoin est transmis, nous créons un événement complètement personnalisé. Les ateliers permettent aux collaborateurs de travailler la compétence qui demeure fragile : proactivité, dépassement de soi, intelligence collective, cohésion d’équipe, leadership, négociation, confiance en soi », énumère Caroline. Moilime réfléchit ensuite à la meilleure configuration d’atelier: individuel, collectif, binôme, trinôme ? L’équipe d’une quinzaine de collaborateurs peut s’étoffer en fonction de la nature du besoin. Armés de leur matériel, les membres sillonnent la France entière. Un record a notamment été franchi avec 200 participants au cours d’ateliers organisés chez Aésio mutuelle. Une expérience fructueuse, aussi bien pour les salariés que la direction.

BTP, banque, assurance, CHU, ils ont déjà testé

« Nous sommes contactés soit par les chefs d’entreprise lorsqu’il s’agit de petites structures, soit par les directeurs des ressources humaines dans les grandes entreprises, explique-t-elle. Ces derniers nous font part de leur problématique en détails, des besoins qu’ils identifient et des solutions qu’ils souhaitent trouver. Le champ est large : management, posture de leader, négociation, techniques de vente… Nous avons pu travailler avec des CHU, des entreprises du BTP, des banques, assurances et du retail. » Au sein des ateliers, le public est disparate, les jeunes de la vingtaine côtoient les plus âgés. L’appréhension à la vue des gants de boxe laisse rapidement place à l’excitation du jeu. « Au final, les participants sont les premiers à nous en redemander ! », s’amuse Caroline.

Quand le salarié boxe avec le Directeur général

Les anecdotes ne manquent pas. « Certains salariés se sont retrouvés aux côtés de leur N+10. Une des participantes a découvert à sa grande surprise que le monsieur qui venait tout juste de lui mettre les gants était son Directeur général, raconte Caroline. Cocasse comme situation ! Il n’y a plus de hiérarchie, les barrières cassent. Nous sommes fiers de porter ces valeurs, de travailler l’intelligence collective, le partage et la solidarité. » Quoi de mieux que le sport dans cette noble tâche ? L’humilité est maîtresse : « cela ne sert à rien d’être le plus grand patron avec la plus grosse voiture, mais plutôt d’agir dans le respect des autres, la bienveillance et l’authenticité », explique Caroline avec sagesse.

Humilité malgré un palmarès à couper le souffle pour Moilime Rima !

La boxe, mais sans les coups !

Moilime tient à le préciser : dans l’inconscient collectif, la boxe a tendance à faire peur. A l’esprit apparait spontanément cette photographie du visage tuméfié et ensanglanté. Aucune percussion directe n’est exercée au cours des ateliers, le travail est réellement adapté au public. Plus qu’une performance sportive, il s’agit d’un atelier visant à améliorer son comportement pour atteindre ses objectifs. « Moilime évalue la juste distance avec son interlocuteur pour être dans une distance de sécurité et éviter les coups », précise Caroline. Aucun risque donc de rentrer à la maison défiguré, mais plutôt gonflé de confiance en soi !

Ninja warriors pour la cohésion d’équipe

Outre les ateliers dispensés au sein des entreprises, les salariés ont la possibilité de se déplacer sur le parcours Ninja Warrior situé au Pontet. Dans cet antre dédié au dépassement de soi, la solidarité permet de faire un bon timing de groupe grâce au travail en relai. 12 ateliers, un record à battre, des matelas gonflables en remplacement de l’eau, tout est prévu pour sécuriser l’équipe et travailler la cohésion dans de bonnes conditions.

Encore une fois, l’atelier se façonne en fonction du besoin initial. « Si l’idée est de challenger les équipes, nous créerons une saine compétition. Nous mélangerons les équipes pour que les participants côtoient des personnes différentes dans le but de relever le défi, explique Moilime. Si aucune dynamique de challenge n’est recherchée, nous nous attarderons sur les leviers pour améliorer la performance à chaque passage. Tout est histoire d’ajustements et de réglages ». Et d’ajouter « ce sont généralement les commerciaux qui sont friands de challenges ! »

Le duo ambitionne désormais de développer l’activité dans le bassin vauclusien. « Je ressens une très grande frustration quelques fois car nous travaillons peu dans le département. Je veux prouver que les formations de qualité n’ont pas uniquement lieu à Lyon, Paris ou Marseille. Inutile de se déplacer si loin pour bénéficier de formations complètes et professionnelles », insiste Caroline. L’équipe ‘Out of the boxe’ ne demande que votre aval pour propulser vos salariés sur le podium de la réussite.

Caroline Roux, 06.23.82.47.16, https://www.canopia.events/. Moilime Ramia, 06.62.35.97.31, https://www.perfectwarriorstraining.com/.


Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

Avec un taux d’incidence de 11 pour 100 000 habitants, la situation sanitaire, en amélioration comparé aux semaines précédentes, demeure fragile dans le département du Vaucluse en raison du variant Delta.

Selon les derniers éléments communiqués par l’ARS Paca (Agence régionale de la santé) et la préfecture de Vaucluse, 6 patients sont en réanimation et 26 en hospitalisation conventionnelle. La tension hospitalière est donc moins importante. Néanmoins, la circulation en France du variant Delta est très préoccupante.

« Ce dernier est très contagieux et l’augmentation des flux durant la période estivale est de nature à accélérer le risque de contamination. » En Vaucluse, plusieurs cas suspects viennent d’être détectés et sont en cours de séquençage, afin de confirmer ou d’infirmer la présence de ce variant delta sur le département. Le séquençage, qui consiste à analyser quelques gouttes d’un échantillon contenant du virus pour en préciser le génome, est la méthode la plus efficace pour détecter un variant et ses mutations.

« Cette situation doit nous inviter à la plus grande vigilance pendant la période estivale, notamment pour les festivals et grands rassemblement de l’été. Pendant cette période estivale avec des manifestations de grande ampleur générant des brassages importants de la population notamment du 5 au 31 juillet. » Des protocoles sanitaires ont été renforcés pendant toute la durée des festivals In et off d’Avignon.

  • Déploiement d’actions de prévention auprès des festivaliers et des professionnels : mobilisation dans l’intra-muros d’une quinzaine de médiateurs covid pour sensibiliser aux gestes barrières et distribuer des auto-tests ; formations aux protocoles sanitaires auprès de 350 régisseurs et référents covid des théâtres et responsables de compagnies.
  • Augmentation des dépistages et de la vaccination : poursuite du dispositif sanitaire actuellement en place pendant la durée des Festivals ; renforcement du dispositif avec ouverture de plusieurs centres éphémères de dépistage et de vaccination accessibles sans rendez-vous.
  • Application de règles spécifiques pour l’accueil du public et d’un protocole sanitaire strict dans les lieux de spectacle et à destination des professionnels : opérations de dépistage hebdomadaires auprès des professionnels des compagnies, charte d’engagement pour les gérants de salles et de compagnies, déploiement du pass sanitaire pour les ERP de + 1000 personnes, définition des sens de circulation dans les rues de l’intra-muros.

Port du masque pendant le festival 

Le masque sera obligatoire pour toute personne de 11 ans et plus dans l’ensemble des espaces publics de l’intramuros d’Avignon de 12h à 02h00 du matin du lundi 5 juillet jusqu’au 31 juillet inclus. En dehors de l’intramuros, le port du masque n’est pas obligatoire dans l’espace public, sauf lorsque la distanciation physique d’au moins deux mètre entre deux personnes ne peut être respectée. Le port du masque est obligatoire au sein des théâtres, y compris dans les ERP de plein air (cours, cloîtres, esplanades).

Jauges et consommation

La jauge dans les théâtres et salles de spectacle à 100 % de la capacité totale des ERP (Etablissements recevant du public) est susceptible d’être restreinte par le préfet, en cas de dégradation de la situation épidémique. Les parades artistiques sont interdites sur la voie publique de la ville d’Avignon du 5 juillet à minuit, jusqu’au samedi 31 juillet inclus. Les buvettes et points de restauration debout sont fermés dans les établissements recevant du public debout et/ou itinérant, ainsi que dans l’espace public couvert ou de plein air. Seule la consommation assise est autorisée.

Actuellement, 19 centres de vaccination sont déployés en Vaucluse et 1 centre de vaccination éphémère sans rendez-vous sera ouvert en complément à Avignon dans les locaux de l’université pendant la durée des festivals.

L.M.


Courtine : enfin les 3 coups pour Confluence ?

La laiterie urbaine made in Avignon ‘Cowing out‘ lance un appel aux dons sur la plateforme Miimosa. Objectif ? Permettre le développement de projets redonnant ses lettres de noblesse à la filière agricole.

« Après plus d’un an de travail et de préparation, votre laiterie urbaine sur Avignon s’apprête à fabriquer vos premiers produits laitiers locaux et responsables ! Pour cette dernière ligne droite, il nous reste quelques détails à ajuster et c’est maintenant qu’on a besoin de vous ! » dixit Grégory Pastor, fondateur de ‘Cowing out’. « Si vous souhaitez participer à ce projet et à cet élan collectif, c’est sur Miimosa que ça se passe. Plein de produits et surprises en avant première à la clé pour les plus rapides, merci mille fois pour votre aide et votre soutien », complète Elodie Sarfati, associée.

Objectif de la collecte ?

L’atelier sur la zone d’activité MIN d’Avignon est achevé mais il reste à sécuriser certaines ressources afin de commencer la production. Les dons contribueront à privilégier les circuits courts et confectionner une gamme de produits laitiers variés et de qualité. L’équipe identifie différents paliers sur le chemin de la réussite : atelier de fabrication et dégustation ouvert au public, embauche d’un apprenti, achat d’équipement et enfin achat d’un utilitaire frigorifique pour les marchés. Ne jamais mettre la charrue avant les bœufs !

Photo: Cowing out

Leurs engagements ?

Une rémunération de 450€/1000L de lait, au moins, des producteurs ; une production, transformation et distribution locale ; le respect du lait lors de sa transformation ; la mise en place d’une économie circulaire sur les contenants et un lien fort entre les producteurs et les consommateurs. ‘Cowing out’ s’engage à proposer des produits laitiers authentiques et savoureux issus des fermes les plus proches de chez vous, dans le respect des producteurs, de leur cheptel et de l’environnement.

Photo: Cowing out

« Familier du monde agricole grâce à ma famille et après 15 années d’une carrière qui perdait de son sens, il m’est apparu naturel de mettre mon expérience à disposition des acteurs en souffrance de la filière laitière. Mon objectif est d’outiller les producteurs pour mieux valoriser leur production », précise l’entrepreneur. Il vous appartient désormais d’écrire quelques pages de cette belle histoire du terroir…

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/199/   1/1