Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
Dans le cadre de ses Grands concerts de musiques sacrées, l’association Musique sacrée et orgue en Avignon propose un concert réunissant solistes, chœur et ensemble instrumental.
Deux œuvres majeures du répertoire sacré seront au programme. Le Te DeumH146 de Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) aura la particularité d’être interprété dans le respect des règles propres à cette musique ancienne avec une prononciation du latin « à la française », tandis que le Gloria RV 589 d’Antonio Vivaldi (1678-1741) respectera les contrastes entre piété, vivacité et joie communicative.»
Les interprètes
Sous la direction de Jean-Pierre Lecaudey, l’ensemble Très orchestral et Le chœur Cum Jubilo, accompagneront les solistes : Raphaèle Andrieu, Marielle Khoury, Françoise Bouillard, soprani soli, Bertrand Dazin, alto solo, Thierry Denante, ténor solo, Alain Iltis et Pierre Guiral, basses soli, Dimanche 13 juin. 17h. 5 à 20€. Basilique Métropolitaine Notre-Dame des Doms. Parvis du Palais des Papes à Avignon.
Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
Le grand jury aura lieu le 9 juin prochain. Pendant des semaines, les groupes d’étudiants de l’Isema Avignon ont enfilé la casquette de chef d’entreprise à la tête d’une société agroalimentaire ayant pour défi la création du produit du siècle : innovant, écologique, bon et pratique. Plusieurs groupes s’affronteront dans quelques jours et devront séduire un jury composé de professionnels aguerris et passionnés. Rencontre avec Sabrine Ghrairi, membre du groupe les ‘Pailletés’, en lice avec une préparation pâtissière personnalisable à base d’algues et de citron.
En quoi consiste le produit alimentaire que vous avez élaboré ?
Ce n’est pas juste un gâteau bourré de sucre, c’est une préparation raffinée avec un goût original. Avec mon équipe, nous avons réalisé une préparation pour gâteau, personnalisable et sans produit d’origine animale. C’est à dire que pour la même quantité, le consommateur peut obtenir deux recettes différentes. Au moment de préparer le gâteau, le gourmand aura le choix d’incorporer des ingrédients végans ou non : lait de vache, huile végétale, œufs, cette liberté dans les ingrédients n’interfère en aucun cas dans la qualité du gâteau.
Par quoi avez-vous remplacé les œufs dans votre préparation ?
L’enjeu était de trouver le bon dosage, pour aboutir à un gâteau assez moelleux, avec un goût précis et une texture agréable en bouche. Pour remplacer les œufs, notre secret : le yaourt de soja ! Nous avons fait de multiples tests et il suffisait de diminuer de 20g la farine et le sucre et d’augmenter ensuite en ajustant pour avoir un résultat final convaincant. La cuisine est une science exacte, le moindre gramme peut changer la donne.
Pourquoi votre préparation mérite-t-elle de gagner la compétition ?
Ce genre de préparation bio un peu protéinée, à base d’algues, de citron et de graines de chia est une réelle innovation sur le marché. L’algue, desséchée et dessalée, n’est presque pas perceptible au goût. Par ailleurs, cette plante apporte des vertus nutritionnelles non négligeables. Les algues régulent le taux de cholestérol, apportent des vitamines et des minéraux, luttent contre les carences en fer, tout en étant riches en cuivre, zinc et magnésium. L’alliance des saveurs avec notamment le ciron donne un goût unique et un moelleux sans pareil. Et puis l’algue est écologique, c’est une plante récoltée toute l’année et en plus localement.
Qui vous a aidé pour la recette ?
La recette était vraiment le cœur du projet, le nerf de la guerre, il fallait qu’elle soit parfaite. Nous avons eu l’immense honneur de travailler avec un pâtissier étoilé de l’institut Paul Bocuse. Ce fut un plaisir de collaborer avec un homme doué, expert en la matière et surtout passionné par l’art culinaire.
Quels sont les critères d’évaluation sur lesquels le jury va s’appuyer ?
Il y aura en fait deux jurys pour nous départir : un jury composé du corps enseignant qui jugera notre méthodologie et un jury professionnel qui jugera davantage la conformité du produit au marché. Nous serons évalués sur la viabilité de notre produit, ses qualités gustatives, son apparence, s’il rentre dans l’alimentation de demain, son packaging pratique et attractif, autant de critères qui ont nécessité un travail de longue haleine pour pouvoir provoquer une approbation unanime.
Quelles ont été les principales étapes de votre projet ?
Nous avons commencé par une étude marché en nous appuyant sur beaucoup de sources en ligne. Les professionnels nous ont également bien accompagnés dans notre méthodologie. L’objectif était d’identifier les attentes des consommateurs, les besoins du marché pour, dans un premier temps, valider notre projet et sa pertinence. Nous avons ensuite mené une enquête consommateur auprès de 500 clients potentiels, afin de définir leurs attentes. Étaient-ils prêts à consommer ce type de produit ? La fourchette de prix était-elle justifiée à leurs yeux ? Quels étaient les possibles freins à l’achat ? Le prix psychologique était un élément fondamental dans le cadre de notre enquête. Nous souhaitions savoir au dessous, et en dessous de quel prix le produit était perçu comme trop cher, ou de mauvaise qualité. Vient ensuite le cahier des charges, incluant notamment les mentions obligatoires, la charte qualité, les équipements nécessaires, les méthodes de production, etc. Pour ce qui est de l’aspect juridique, une professeur anciennement dans ce domaine nous a apportés sa précieuse expertise. Notre équipe s’est ensuite penchée sur le ‘mix marketing’, véritable pivot central d’une stratégie produit réussie. Nous avons analysé le prix, la communication, la distribution, etc.
En parlant de packaging, qui a concu celui de votre produit ?
Agroparc et Armand Cointin, par le biais de son agence Ambition web, ont vraiment participé à la réussite de notre projet. Le packaging confectionné par les équipes de création et design a énormément plu au jury. Ils ont également été d’un appui solide en matière de communication à travers la réalisation des affiches publicitaires, des plaquettes commerciales, etc. Le packaging est décisif si l’on souhaite se distinguer lors du concours. Il doit être suffisamment attrayant, pratique, écologique et simple à prendre en main. L’agence de communication a, selon nous, rempli toutes les cases.
Comment avez-vous financé ce projet ?
Nous avions une enveloppe de 400 euros dédiée aux différentes étapes de notre projet et aux frais occasionnés. Pour le reste, il a fallu taper aux portes et solliciter des partenariats afin de travailler en bonne intelligence. C’est un échange de bon procédé et de visibilité.
Prévoyez-vous de mettre le produit sur le marché par la suite ?
Normalement, le produit est prêt à être commercialisé à la fin du projet. Il suffit simplement de trouver un centre de production et de distribution. L’année dernière, certains étudiants sont parvenus à commercialiser leur produit dans des grandes surfaces et des salons professionnels il me semble. Il y en a même qui ont réussi le pari de charmer des investisseurs. Nous souhaitons en faire de même si notre produit fait l’unanimité le jour j.
Quelle est votre opinion sur ce type de projet ?
L’Isema est une école réputée pour ses actions et ses partenariats avec les acteurs du monde professionnel. La plupart des étudiants sont d’ailleurs en alternance, certains dans la région, d’autres non. C’est une grande opportunité pour nous, âgés entre 20 et 26 ans de relever ce défi, gage de notre professionnalisme sur le marché du travail. Je suis pour ma part en première année de master Responsable d’affaire commerciale en agroalimentaire et cet exercice correspond parfaitement à mes aspirations.
Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?
Au cours de ce projet, nous avons exploré et découvert une multitude de choses : les contraintes, les risques, les désagréments mais aussi les réussites et l’engagement collectif. Nous avons énormément appris. Si je devais répondre à votre question, je choisirais le travail autour de la recette qui a été périlleux. Notre produit est très technique, il fallait par conséquent des ajustements constants autour des ingrédients pour trouver l’équilibre parfait. J’ai hâte de faire goûter le fruit de notre travail au jury le 9 juin prochain.
Propos recueillis par Linda Mansouri
L’équipe des Pailletés entend bien rafler le premier prix !
Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
Le rendez-vous est fixé dimanche 13 juin 2021 à Monieux pour le Trail de l’Espoir. Organisé par l’association ‘Agir pour vous’, cette 3ème édition propose un trail de 14 km avec un dénivelé de 482 m et un trail de 31 km avec un dénivelé de 1 322 m, dans le cadre magnifique des gorges de la Nesque, pour les sportifs. Elle propose également une marche solidaire de 5 km autour du plan d’eau de Monieux, ouverte à tous. Cette belle aventure sportive et humaine est donnée au profit des patients atteints d’un cancer, traités dans notre région et particulièrement à Sainte-Catherine, Institut du Cancer Avignon-Provence.
Collecter des fonds pour améliorer le confort des patients
A chaque édition, les recettes des courses sont exclusivement utilisées pour l’amélioration de la qualité de vie des patients, pendant ou après leur traitement. Pour cette édition 2021, les inscrits participeront à l’achat d’équipements mobilier et biomédicaux pour la nouvelle Unité de soins palliatifs.
‘Agir ensemble’ parce qu’à plusieurs on est plus forts
C’est parce que le cancer a touché sa famille que Michel Gendrau, président de l’association ‘Agir pour vous’ a sollicité Sainte-Catherine, il y a 3 ans, pour organiser une toute nouvelle épreuve sportive, le Trail de l’Espoir, au profit de la lutte contre le cancer.
En résonnance
«Nous sommes en résonnance avec l’événement car la pratique d’une activité physique est bénéfique pour les malades, même pendant les traitements, sous réserve de l’accord de son médecin, et nous avons besoin de la solidarité et de la générosité de tous pour collecter des fonds et proposer ainsi à nos patients d’améliorer leur qualité de vie pendant ou après leur traitement,» témoigne Daniel Serinoncologue, radiothérapeute et vice-président de l’Institut Sainte-Catherine. Pour l’édition 2020, 115 participants avaient pris le départ du Trail de 14 km, dont le Président de Sainte-Catherine, Roland Sicard.
L’unité de soins palliatifs
L’Institut Sainte-Catherine accueille, depuis le 17 mai, une nouvelle unité de soins palliatifs. Etendue sur 1 000m2, elle est composée de 19 chambres et 20 lits dont 12 lits de soins palliatifs et 8 lits d’hospitalisation. Deux bureaux de médecins, une salle de soins, une salle de balnéothérapie, une salle d’activités et une salle de réunion complèteront bientôt le dispositif. Dans le détail les chambres sont plus vastes que celles d’hospitalisation et le lit médicalisé est plus hôtelier. Des rails lève-personne ont été installés dans les 12 chambres de soins palliatifs pour un transfert des patients plus simple et plus ergonomique pour les patients comme pour les soignants.
Trail, organisation, horaires, inscription
La 3e édition du Trail de l’Espoir aura lieu dimanche 13 juin 2021. 8h30 : départ de la boucle de 31km. 10h : départ de la boucle de 14km. A 10h30, juste après le départ du 14km, aura lieu le départ d’une boucle de 5km autour du plan d’eau de Monieux. Cette boucle a été spécialement créée par les organisateurs pour toutes les personnes ne pouvant pas courir les 14km du trail mais qui souhaitent néanmoins contribuer à cet événement caritatif et être solidaire des patients, sur un parcours réduit. L’inscription pour cette dernière n’est pas nécessaire, une boîte à dons sera mise à la disposition des participants. Inscriptions en ligne avec KMS ici. Facebook @traildelespoir2020. Organisateur Michel Gendrau 06 11 36 31 83.
A propos de Sainte-Catherine – Institut du cancer – Avignon-Provence
Fondé en 1946, Sainte-Catherine est un établissement médical spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. Par son recrutement, son plateau technique et ses activités de recherche clinique, Sainte-Catherine est classé comme l’un des centres les plus performants dans cette spécialité au plan national.
En 2019, un nouvel hôpital de jour a été créé avec 52 places, soit l’un des plus grands de France. Son activité est particulièrement importante en radiothérapie avec 55 000 séances/an, ce qui représente 100% des séances en Vaucluse et 33% des séances en région Paca. La chimiothérapie est très présente avec 18 500 séances/an, soit 75% des séances en Vaucluse et 10% des séances en région Paca. Plus de 300 professionnels, médecins et équipes soignantes, prodiguent ces soins d’accompagnement.
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Les cinéphiles ont retrouvé les salles obscures et se délectent des bandes annonces interminables, nichés confortablement dans les sièges rouges vif molletonnés. Parmi les salles incontournables d’Avignon, le Capitole studios est dans les starting-block afin d’accueillir le public. Découvrez la programmation du 9 au 15 juin 2021.
Conjuring, sous l’emprise du diable : interdit aux moins de 12 ans. En V.F Tous les jours à 13h30-16h00-18h20-18h50 (sauf jeu-ven-lun-mar) -20h45 + sam-dim à 11h00. En V.O.S.T Jeu-vrn-lun-mar à 18h50.
Le discours : tous les jours à 13h10-15h10-17h10-19h10-21h10 + sam-dim à 10h45.
Playlist : tous les jours à 13h05 (sauf mer-sam-dim) -19h35-21h20.
Vaurien : tous les jours à 13h15-15h15 (sauf mer-sam-dim)-17h20-19h15-21h10.
Villa caprice : Tous les jours en à 14h00-16h30-18h45-20h55 (sauf jeu) + sam-dim à 11h00.
Des hommes : tous les jours en à 13h45-16h30 (sauf mer) -18h45.
Chacun chez soi : tous les jours en à 13h05-15h10-17h00-19h10 + sam-dim à 10h45.
Nobody. Interdit aux moins de 12 ans : tous les jours en à 13h10 (sauf mer-sam-dim) -15h10-17h10-19h10.
Billie Holiday, une affaire d’Etat : en V.F Tous les jours en à 14h00-17h00-20h15 (sauf jeu-ven-lun-mar) + sam-dim à 11h00. En V.O.S.T Jeu-ven-lun-mar à 20h15.
Adieu les cons : tous les jours à 13h10-15h10-17h10-19h00 +sam-dim à 10h30.
L.M.
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La Fédération du bâtiment et des Travaux publics de Vaucluse a organisé un webinaire avec Jacques Bompard, président de la Communauté de communes du pays réuni d’Orange. Objectif ? Faire un tour d’horizon des opérations BTP en cours et à venir et sensibiliser les élus sur l’urgence de démarrer les projets de chantiers.
Christian Pons, président de la Fédé BTP 84, entouré de ses vice-présidents dont Daniel Léonard en charge de la branche des Travaux publics, continue son Tour de Vaucluse auprès des élus, invitant Jacques Bompard, en sa qualité de Président de la Communauté de communes du pays réuni d’Orange, à dresser les chantiers à venir.
Aujourd’hui
Le président de la fédération a tout d’abord expliqué être en butte a beaucoup de dysfonctionnements : «En ce moment les entreprises sont très préoccupées par les marchés et connaissent de nombreux dysfonctionnements, notamment avec l’administration, pour la mise en route des chantiers, il était donc important que nous fassions un tour d’horizon des présidents de communautés de communes pour toucher tous les élus.» Ce webinaire marquait, pour autant, la fin du tour du département débuté en septembre 2020. «Nous avons fait des propositions aux élus leur démontrant l’urgence de rétablir l’économie de notre pays à un niveau suffisant,» a témoigné Christian Pons.
Où en est-on ?
La fédération du bâtiment et des travaux publics rassemble 400 entreprises adhérentes sur les 2 000 existant dans le département, soient plus de 6 000 salariés sur les 13 000 que compte le Vaucluse. La commande publique, dans le BTP connaît une part importante représentant près de 50% du volume d’activité. «L’année dernière était année d’élection, -Ndlr : maintenant les futurs chantiers en stand by- a souligné Christian Pons, puis la Covid 19 a occasionné une baisse majeure des chantiers inscrits dans les carnets de commande. Depuis la fin de l’année dernière et jusqu’à aujourd’hui l’inquiétude est grandissante car tous les indicateurs pointent de nouvelles baisses d’appels d’offres, ainsi, d’une situation stagnante voire dégradée depuis juin 2020, nous assistons à un fléchissement des procédures de démarrage des chantiers, ce que d’ailleurs révèlent nos enquêtes internes.»
Plus précisément
L’interprofessionnelle a donc envoyé en septembre, octobre, décembre 2020 puis en janvier et mars des questionnaires à ses adhérents pour un ‘retour de terrain’. Les enquêtes adressées aux adhérents, sur les appels d’offres, sont perçus par eux comme insuffisants à 73% avec, cependant, un maintien des consultations soutenu par les maîtres d’ouvrages issus du privé à 41%, du Conseil départemental à 35% et des bailleurs sociaux à 24%, les maîtres d’ouvrages du secteur public étant les plus absents des consultations. Enfin, les adhérents jugent les niveaux de prix des marchés attribués bas à 94%.
Le bâtiment peine à ‘sortir’ ses chantiers, en cause ? le retard de traitement administratif des dossiers
Conjoncture
Au chapitre de la conjoncture, si 28% des adhérents la ressentent comme dégradée, 72% y lisent une évolution encourageante tout comme pour l’emploi à 74%, même chose du côté de la trésorerie ou 83% consentent y voir une légère amélioration cependant gravement minorée par une involution des prix pratiqués perçue par 62% comme dégradée et moyenne à 38%. De fait 87% des adhérents ont repris leur effectif en CDD et CDI (Contrat à durée déterminée et indéterminée), cependant 54% n’ont pas eu recours aux intérimaires. Les problèmes résiduels dus à la Covid restent rémanents pour 62% des professionnels, impactant de plein fouet un carnet de commande qui ne se remplit pas. «La situation reste fragile, entame Christian Pons. Les entreprises ont besoin de retrouver de l’activité et du chiffre d’affaires pour rembourser les prêts garantis par l’Etat, les charges, alors même que les trésoreries ont été asséchées… ça va être compliqué.»
Du côté de chez Jacques Bompard
«Nous avons constaté, les deux premiers mois, un ralentissement de l’activité des entreprises, se souvient Jacques Bompard, puis elles ont fait leur travail. Nous avons voté, comme tous les ans, le budget en avril a assuré le président de la CCPRO, énumérant les opérations sans toutefois les chiffrer. A ses côtés Béatrice Benod, directrice de la commande publique, a assuré que «de nombreux chantiers seraient lancés très prochainement ainsi qu’en septembre».
Les prochains chantiers
Il a été évoqué de nombreux travaux de voirie, la construction d’un groupe scolaire, des travaux pour le groupe scolaire maternelle et élémentaire Castel, la réhabilitation de commerces de centre-ville d’Orange, la réhabilitation du gymnase Argensol, la réhabilitation et la création des Archives municipales à l’Hôtel Dieu, des travaux d’étanchéité pour la médiathèque, la construction d’un boulodrome, la réhabilitation de la ferme du Grenouillet et la création d’un parking, la réhabilitation du Palais des sports ainsi que de la salle de spectacle, la rénovation et l’extension d’un bâtiment à Taillefert, la construction d’un bâtiment technique pour le cimetière, des travaux d’aménagement du parvis pour le centre funéraire et la réorganisation intérieure du crématorium. En tout 13 chantiers sont prévus en 2021 et déjà 5 en 2022. »
Quid du plan de relance du gouvernement ?
Christian Pons a ensuite requis l’expérience de Jacques Bompard sur l’utilisation du Plan de relance du Gouvernement à propos de projets locaux prêts à démarrer, ainsi que sur l’utilisation de la dotation de soutien à l’investissement local ainsi que la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR). « Nous avons fait toutes les demandes possibles et imaginables mais n’avons, à ce jour, pas reçu de réponse. Je crains que l’argent n’aille plus aux banques qu’aux élus locaux que nous sommes. Lorsque j’ai été élu, la déviation d’Orange avait été inaugurée 3 à 4 ans auparavant alors qu’elle n’est toujours pas là. Aujourd’hui on me promet la réalisation du tiers de la déviation sans s’engager sur plus. Pourtant il s’agit d’anciens dossiers. Ce qui sortira et dont on est sûrs ? La réhabilitation de la Cité de l’Aygues, » (Ndlr : constituée de 18 barres de logements sociaux, de 262 logements dont 100 sont actuellement murés d’une cité construite en 1973).
Le démarrage des chantiers NPNRU des grandes villes de Vaucluse est très attendu
Les difficultés rencontrées
«Nous faisons face depuis des mois à la situation et nous comptons sur nos élus pour nous soutenir, martèle Christian Pons. Les fonctionnaires qui les entourent font de leur mieux, notamment les personnels des services techniques. Notre préoccupation ? Faire la jonction entre aujourd’hui et une activité normale, car nous ne sommes pas encore sortis de la crise sanitaire. Également nous ne nous attendions pas à la hausse du coût des matériaux de construction, voire aux pénuries que nous commençons à connaître notamment avec les métaux : l’étain, le cuivre, l’aluminium, le minerai de fer pour la fabrique d’acier pour la construction, sans parler du bois, des isolants…»
En résumé
«Les déclarations de Jacques Bompard évoquent plus une reprise pour les Travaux publics et un peu moins pour le bâtiment tandis que les Communautés de communes se penchent sur les équipements publics et la voirie », a synthétisé Christian Pons. « Il y a plus d’études de prix mais pas beaucoup de suites données, » a relevé Diego Boluda, vice-président de la branche second œuvre. Pour tous, la vraie dynamique viendra d’Avignon avec le démarrage du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain). «Nous manquons de main d’œuvre, a relevé Daniel Léonard, vice-président TP, nous recherchons des intérimaires qualifiés qu’hélas nous ne trouvons pas.»
Identifier les freins pour les éradiquer
Le Bâtiment et les travaux publics comptent particulièrement sur les NPNRU intervenant sur les grands bassins de vie du Vaucluse. Cependant le dispositif semble connaître des difficultés à démarrer. La mission du président de la fédé du BTP ? Dégripper les rouages de délivrance d’autorisation d’urbanisme, renouer le dialogue avec les ABF (Architectes des bâtiments de France) qui grimacent, notamment, à l’idée d’ITE (isolation thermique extérieure) des bâtiments sociaux en pierre du XXe siècle situés sur la Rocade Charles de Gaulle à Avignon… Le propos ? Tenir jusqu’à ce que l’activité redevienne normale.»
Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
Les Voix Solidaires viennent, pour la première fois, à l’Opéra Grand Avignon. Elles proposent un concert exceptionnel rassemblant des artistes lyriques français unis contre les violences faites aux femmes.Le concert lyrique et solidaire sera donné ce mardi 1er juin à 19h à l’Opéra Grand Avignon Confluence, pour entre 10 à 25€.La recette sera intégralement reversée aux associations accompagnant les femmes en difficulté.
Des artistes de renom
Mezzo, soprano, Ténors, barytos, plus de 40 artistes donneront de la voix et du cœur pour soutenir deux associations vauclusiennes luttant, aidant et protégeant les femmes victimes de violences. Ce gala d’opéra d’exception présentera les plus belles pages de l’Opéra : Don Giovanni, La Flûte Enchantée, Il Trovatore, Carmen, La Bohème et bien d’autres surprises !
La recette du concert intégralement reversée
La recette du concert ‘Les voix solidaires’ sera reversée intégralement aux associations : Rheso (Accueil de femmes victimes de violences conjugales, aide à l’insertion par le logement) et Amav. Rhéso est une association vauclusienne qui accompagne des personnes en situation d’isolement ou de fragilité sociale, économique et de santé, ayant besoin d’un accompagnement ponctuel ou dans la durée . 04 90 60 36 84 contact@rheso.fr /www.rheso.org . Quant à elle, l’association de Médiation et d’Aide aux Victimes (Amav) accueille, écoute, informe et accompagne les victimes d’actes de délinquance. 04 90 86 15 30. amav84@wanadoo.fr www.amav-avignon.fr/ Mardi 1er juin. 19h. 10 à 25€ et plus. Opéra Grand Avignon. Confluence. 1, place de l’Europe. Face à la gare TGV. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
Initialement programmée pour le 17 avril 2021, la première édition du concours des bières d’Avignon se déroulera le samedi 29 mai afin de tenir compte des conditions sanitaires.
Ce concours a été mis sur pied par l’équipe du ‘Concours des vins d’Avignon‘ réunie autour du président José Gonzalvez, en partenariat avec l’association Pumba prod, organisatrice du salon ‘Un amour de brasseur‘ à Carpentras. Il rassemblera une trentaine de dégustateurs répartis en 8 jurys qui auront à départager 121 échantillons provenant de diverses régions de France et même de Belgique pour deux d’entre eux. Le début des opérations de dégustation est prévu à 9h30 dans les locaux de la Maison de l’agriculture à Montfavet (entrée B). Les renseignements sont disponibles auprès de Jean Calabrese au 06 99 93 54 54 ou par mail : calabrese.jean@gmail.com.
246 médailles pour le concours des vins
Malgré des conditions particulières compte tenu de la crise sanitaire, la 36ème édition du Concours des vins d’Avignon s’est parfaitement déroulée. Sur le campus de l’ISEMA à Montfavet, les quelque 120 dégustateurs mobilisés pour l’occasion (35 jurys) ont sélectionné parmi les 650 échantillons provenant de la Vallée du Rhône et de Provence, 246 vins auxquels ils ont attribué tout un lot de médailles. Consultez le palmarès en cliquant ici.
Photo : Concours des vins d’Avignon
L.M
Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
Afin de concrétiser les engagements nationaux pris lors de la Cop 21 pour limiter le réchauffement climatique, la ville d’Avignon inscrit dans une démarche volontaire un ‘Plan climat’ au niveau local pour les années à venir. La population est ainsi invitée à participer de façon active à ce dispositif participatif.
Un plan climat, pour quoi faire ?
80 % des émission de gaz à effet de serre produits par l’activité des territoires urbains constituent la plus importante source de réchauffement climatique et de pollution de l’air. Localement, les villes peuvent agir pour réduire le dérèglement climatique : Avignon poursuit ses efforts en matière de rénovation des bâtiments (mais aussi en impulsant des cours d’écoles végétalisées et en créant l’école Joly Jean exemplaire), de production d’énergie locale (pose de panneaux photovoltaïques), de développement de la filière bois et de l’agriculture (marchés locaux de producteurs), la mise en place d’autres coulées vertes. Notons également la réalisation des ‘Budgets participatifs’ (plus de la moitié des projets soumis par les habitants relèvent du développement durable), la mise en place d’un ‘atlas de la biodiversité‘ communale, les appels à projets d’économie sociale et solidaire, l’usage de la monnaie locale la Roue, une charte éco-festival.
Vous avez la parole
La Ville implique les habitants et les instances participatives dans une concertation citoyenne, mais aussi les associations, les entreprises, les acteurs sociaux et économiques. Jusqu’à fin mai : une plateforme de concertation citoyenne en ligne est ouverte sur le site avignon.fr, comprenant un questionnaire et une boîte à idées. De juin à fin août : les réponses seront analysées et des fiches actions destinées à nourrir le ‘Plan climat’ seront élaborées. A partir de septembre : une phase de concertation autour d’ateliers thématiques concernera les instances citoyennes, conseils de quartier, conseils de la vie associative et Conseil municipal des enfants. En novembre/décembre : le ‘Plan climat’ fera l’objet d’une présentation au conseil municipal.
Quelques dispositifs ‘verts’
Depuis 6 ans, la mobilisation de la Ville en faveur de l’environnement et du climat s’est concrétisée au travers d’un éventail d’actions. Campagne de mesure de la qualité de l’air dans les crèches et établissements scolaires, rénovation énergétique de bâtiments publics, déploiement des modes de déplacements doux, plantation d’arbres, développement de jardins partagés, pour ne citer que celles-ci.
Le centre-ville a également fait l’objet d’un processus de réflexion afin de réconcilier la nature et la ville : apaisement du centre-ville et de la ceinture verte, charte de l’Arbre en partenariat avec l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse). En intra-muros, la logistique urbaine est au cœur des enjeux puisqu’il s’agit de favoriser les livraisons propres (véhicule écologique, stratégie du dernier kilomètre, livraison exemplaires).
Depuis décembre 2019, la Ville travaille avec les collectivités du nord des Bouches- du-Rhône à un apaisement concerté des circulations de poids lourds. Des mesures vont être prises telles que le déclassement du réseau ‘Route à grande circulation’ (RGC) de la rocade, des avenues de Tarascon et de l’Amandier et de la route des bords du Rhône. Les services de l’État vont également être saisis afin d’émettre un arrêté limitant la circulation des poids lourds durant les heures où le trafic est le plus dense (sorties d’école, de bureaux…).
L.M
Avignon, la Musique sacrée s’invite à la Métropole Notre-Dame-des-Doms ce dimanche 13 juin à 17h
A l’occasion de l’anniversaire du lancement du Ségur de la Santé, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, se rendra au centre hospitalier d’Avignon le mardi 25 mai. Ce déplacement permettra au ministre d’annoncer un soutien aux projets d’immobiliers du centre hospitalier ainsi qu’un échange avec les équipes soignantes mobilisées contre la Covid-19.
Au programme : passage au centre de vaccination, visite du service de réanimation et visite des services des urgences. Après la signature des accords du Ségur de la santé qui consacrent 8,2 milliards d’euros à la revalorisation des métiers des établissements de santé et des Ehpad et à l’attractivité de l’hôpital public, Olivier Véran présentait les orientations le 21 juillet 2020. Le ministre s’était alors appuyé sur le rapport remis par Nicole Notat, afin de poursuivre la modernisation du système de santé en France et d’améliorer le quotidien des soignants ainsi que la prise en charge des patients.
Les conclusions présentées dans le rapport final constituent les bases d’un plan d’action concret construit autour de 4 ‘piliers’ : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent, définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service des soins, simplifier les organisations et le quotidien des équipes, et fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers.