Fruit d’un partenariat entre la ville d’Avignon, Avignon tourisme et l’association ‘Car elles butinent’, un site de ruches citadines a été installé dans le jardin du rocher des Doms à l’occasion de la journée mondiale des abeilles. Après l’installation en mars 2019 de 5 ruches au sommet de la tour Saint-Laurent, et une ruche pédagogique au cœur du jardin du Palais, c’est désormais au rocher que les abeilles vont pouvoir butiner.
La commission du budget participatif 2018 avait sélectionné la proposition de l’association ‘Car elles butinent’, développant un projet global de sensibilisation à l’abeille et à la biodiversité à travers l’installation de ruchers sur 3 sites (jardin du rocher des Doms, parc Massillargues, le Tipi) et des animations pédagogiques dans les écoles primaires. Afin de ne pas multiplier les ruches dans le périmètre Unesco et faire naître des animations auprès des scolaires, familles et touristes, une rencontre a permis d’envisager un partenariat et a mené à l’élaboration de conventions entre le Fonds de dotations d’Avignon Tourisme et ‘Car elles butinent’, ainsi qu’entre la Ville et l’association. Circuits et animations, entretien des ruches, production et extraction du miel, événements, autant de dispositifs dédiés à la sensibilisation des plus jeunes.
Afin de permettre aux abeilles de mener à bien leur mission de pollinisation et de production tout en les tenant éloignées des terrasses, la Ville envisage de créer des espaces consacrés à l’introduction de plantes mellifères. Les plantes mellifères sont les plantes produisant de bonnes quantités de nectar et de pollen de bonne qualité et accessibles par les abeilles.
Photo: ville d’Avignon
L.M
Avignon : des ruches au rocher des Doms
Visionnaire, ambitieux et profondément humain : voilà comment définir l’homme qui en quelques mois a projeté la cité des papes au cœur de la recherche scientifique mondiale.
Nommé parmi les chercheurs les plus influents au monde, Farid Chemat s’est lancé il y a 20 ans à la conquête de la chimie verte à base de végétal. L’homme aux multiples casquettes, professeur des universités en chimie, enseignant-chercheur à Avignon université et directeur du Groupe de recherche en eco-extraction des produits Naturels (Green), vient de déposer une candidature auprès de l’Unesco afin de transmettre les résultats de ses recherches au monde entier. Rencontre avec l’un des plus éminents scientifiques de la région, et bien au-delà.
Tout commence en 2009
C’est avec humilité et bienveillance que Farid Chemat évoque son parcours, ses découvertes majeures, ses expériences, mais aussi ses frustrations. En 2006, il crée un groupe de recherche nommé Green : une équipe résolument tournée vers l’international avec pas moins de 7 nationalités différentes et 8 doctorants engagés dans des contrats industriels. Les chercheurs sont animés d’une volonté commune, celle de mettre au service de l’humanité des procédés intelligents et naturels permettant notre subsistance sur le long terme. La renommée internationale du laboratoire est telle qu’elle suscite un jour la curiosité des députées de Vaucluse Brune Poirson et Souad Zitouni qui organisent rapidement une visite au laboratoire.
Au cœur des échanges : l’ambition de l’université de créer un bâtiment dédié à son axe identitaire ‘agro et sciences’, lieu de croisement et de fertilisation de l’enseignement, de la recherche, de l’entrepreneuriat et de l’innovation. « En 2009, j’ai voulu faire une révolution en me tournant vers l’éco-extraction. Tout d’abord pour les problématiques écologiques : pas de solvant, pas d’eau et pas d’énergie, explique le chercheur. Mais cela reste une solution onéreuse en matière d’innovation à breveter, qui rend la compétitivité plus féroce. » A ce jour, plus de 20 brevets ont été déposés par le groupe de recherche de Farid Chemat, permettant de disposer de 20 ans d’avance en matière d’innovation.
Farid Chemat
Agro-alimentaire, cosmétique, parfumerie
L’équipe Green se focalise alors sur l’éco-extraction de produits naturels qui consiste à isoler des composés d’intérêts à partir de ressources naturelles (plantes, fleurs, graines, racines, microalgues, levures, bactéries, etc.), destinés à des domaines variés tels que l’agroalimentaire, la cosmétique ou la parfumerie. La technique est révolutionnaire en ce qu’elle utilise des procédés innovants et des solvants plus respectueux de l’environnement. « L’épuisement des ressources fossiles, le réchauffement de la planète et l’augmentation de la population mondiale représentent les principales transitions que nous devons affronter pour l’avenir de l’humanité, explique le professeur. Les solutions viendront des changements dans la production de nos énergies renouvelables et de nos produits chimiques à partir de nos ressources d’origine végétale. En raison de leur biodiversité, les plantes pourraient être suffisantes en tant que ressources mondiales durables pour des millions d’années pour toute l’humanité ».
L’extraction végétale ? Tout le monde en fait !
Tout le monde fait de l’extraction dans la consommation de tous les jours. Par exemple, lorsque vous faites couler votre café du matin, le mécanisme est exactement celui-ci. Tout le monde connait l’extraction de la lavande ou de huile d’olive, répandue dans la région. Seulement voilà, les procédés d’extraction sont loin d’être ‘éco friendly’. Deux tonnes de roses et plus de 20 tonnes d’eau sont nécessaires pour produire un litre d’huile essentielle de rose. Résultat : 1 990 kilos de plantes sont jetés et 10 fois plus d’eaux usées, quantité faramineuse de déchets à l’ère de l’épuisement des ressources naturelles.
L’enseignant tient à le souligner, il n’a pas la science infuse et ne se targue pas d’avoir trouvé la solution au problème, mais apporte sa pierre à l’édifice que d’autres peuvent compléter. « Nous avons trouvé un procédé qui permet d’extraire l’huile essentielle à partir des plantes fraiches, sans ajouter de l’eau ni du solvant », soutient Farid Chemat. Résultat : la plante reste intacte afin d’être réutilisée dans le cadre de ses autres molécules.
Le professeur aborde alors un deuxième problème majeur, celui de l’industrie agroalimentaire. « Une culture est égale à un produit fini, le reste est jeté. C’est le cas pour le colza, le tournesol ou l’olive. Nous sommes en train de jeter notre alimentation du futur, notre subsistance. Il faut impérativement arrêter cette logique de culture unique qui est selon moi un non-sens. Chaque année en France, l’industrie, mais également les consommateurs, produisent entre 5 et 10 millions de tonnes de déchets végétaux », abonde Farid Chemat.
Virage de l’industrie pour le ‘green‘
Dénigrée au 20e siècle, l’extraction du naturel a désormais le vent en poupe. La société et les industriels ont fait un virage à 180 degrés, envisageant quelque chose de plus naturel comme solution alternative au pétrole. « L’extraction était un domaine mal aimé au départ mais qui a connu une progression exponentielle. Nous étions ainsi en phase lorsque j’ai créé mon laboratoire. C’est un procédé relativement simple et peu technique. Tous les industriels ont besoin de ça. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois », philosophe le professeur. Seulement voilà, le professeur regrette une naïveté et un manque de formation, le chainon manquant a été oublié. Pour avoir un chercheur confirmé, 20 ans sont nécessaires, la recherche ne se fait pas du jour au lendemain.
Naturex, Airbus ou Arkopharma
Parmi les plus fidèles collaborateurs du laboratoire : Naturex, dont le siège social est à Avignon, est le leader mondial des ingrédients naturels d’origine végétale. L’entreprise offre à ses clients des ingrédients sourcés de façon responsable dans la nature pour les industries agroalimentaire, nutraceutique, et cosmétique. « Nous travaillons depuis 10 ans avec eux. Les colorants, qui étaient auparavant pétrochimiques sont dorénavant naturels. Pour extraire l’antioxydant et le colorant, il n’y a pas mieux que le végétal. Nous travaillons également avec la société Arkopharma pour ses nouveaux produits plus efficaces et plus respectueux de l’environnement dont le procédé a été fait au laboratoire. Nous avons également eu la chance de collaborer avec la société Airbus afin d’extraire l’huile à partir de levure et ainsi fabriquer du bio-kérosène », liste Farid Chemat. Au moins dix contrats de collaboration voient le jour par an avec des entreprises, permettant de financer les thèses des doctorants et post-doctorants.
Membre de l’équipe GREEN présentant l’éco extraction pour le grand public (jeune et moins jeune) lors du souk des sciences à la place de l’horloge Avignon
L’Université d’Avignon, appui moral
« Vous êtes une petite université, comment avez-vous réussi tous ces projets ? », cette rhétorique, Monsieur Chemat en est coutumier. A cela, il réplique par la proximité avec le président qui apporte un soutien moral considérable. La taille de l’université permet également une souplesse et une réactivité des services. Le professeur se réjouit par ailleurs du virage opéré au cours des ateliers pratiques, rendu possible grâce à l’accessibilité du végétal. « J’applique la totalité de mes recherches dans l’enseignement. Il fut un temps ou les étudiants en chimie n’avaient pas le droit de toucher, sentir, gouter ni regarder car c’était toxique. Ils ont maintenant la possibilité de le faire dans le cadre de leur travaux pratiques sur du thym ou du romarin par exemple. Les sens ont une importance capitale dans l’apprentissage », souligne-t-il.
Unesco, transmettre ses découvertes au monde entier
L’équipe Green a déposé une candidature auprès de l’Unesco pour un projet de chaire universitaire en éco-extraction du végétal, dans le cadre de ces activités de partage de connaissances avec les pays du sud. La première sélection a été réussie, l’équipe conduite par Monsieur Chemat est donc en lice pour la décision finale du jury international qui est attendue en janvier 2022.
« Nous souhaitons que le monde entier puisse en profiter. Nous ne souhaitons pas gagner de l’argent, l’Unesco n’offre aucun avantage financier mais un label qui nous permettra de partager nos recherches avec le monde entier », ambitionne Farid Chemat. Le scientifique et son équipe réaliseront alors leur objectif en plusieurs étapes : le partage avec les chercheurs des pays du sud, la mise en place de formations en ligne, la création d’une chaine Youtube exposant toutes les ressources en libre accès ou même une exposition itinérante. « Nous voulons donner et partager à destination de l’éducation, maillon essentiel du développement économique », projette-t-il.
Ressources végétales à profusion dans les pays du Sud
Le label Unesco permettra de rayonner vers l’Afrique, destination prioritaire pour l’Unesco. « Les pays du sud possèdent énormément de ressources végétales, mais ne savent pas les valoriser. Mao Tsé-toung disait : quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner du poisson », philosophe le professeur qui en est convaincu, l’éducation est le pivot central, permettant de sortir de la pauvreté et de créer les machines du futur. Il est à ce titre en relation avec plusieurs centres de recherche : Maroc, Algérie, Tunisie, Madagascar, Côte d’Ivoire, Île Maurice, Grèce, Espagne, Croatie ou Allemagne. Tous ont adhéré au projet.
Trop à l’étroit pour le rayonnement international
Si les contrats industriels tombent régulièrement sur le bureau du professeur, ce dernier déplore un certain manque de moyens et d’appui symbolique de la part de la Région Sud. « Nous sommes quelque peu à l’étroit et je suis contraint de refuser des collaborations industrielles même régionales en raison du manque d’espace de travail, regrette-t-il. J’ai été déjà approché par l’université de Sidney par exemple, qui souhaitait nous offrir un lieu de recherche. Je ressens de la frustration vis-à-vis des problématiques que rencontrent les entreprises et de ne pas pouvoir les aider. »
Selon le professeur, il incombe a la région de faire preuve d’initiative et d’impulser la recherche. « Je demande les moyens pour pouvoir rayonner encore plus. Mon rêve est que la région sud devienne la ‘Green Valley’, dans l’extraction de huiles essentielles, attirant les plus grands groupes dans le domaine de cette chimie du végétal. Cela aurait pourrait représenter 50 000 emplois supplémentaire en Paca », ambitionne-t-il.
A l’échelle régionale, Monsieur Chemat regrette peut-être un manque d’intérêt concernant sur la naturalité. « Il n’y a pas d’action spécifique, par exemple une bourse de thèse régionale dédiée à la Naturalité pour une des universités de la région. Si notre projet est validé par l’Unesco, nous ne serrons pas en mesure d’accueillir toutes les personnes souhaitant se former sur notre site. C’est pleinement frustrant », déplore le scientifique.
6 000 chercheurs font partis des plus cités dans le monde, dont 140 travaillent dans le domaine de l’agriculture. Parmi eux, seulement 4 Français ont été distingués, dont le professeur Farid Chemat. Un travail d’équipe qui s’investit dans une thématique portée depuis plus de 20 ans et née à Avignon. L’équipe Green attend impatiemment la réponse de l’Unesco. Une chose est sure, « label ou pas », les chercheurs débuteront leur projet en septembre 2021.
Avignon : des ruches au rocher des Doms
Alors que la Police manifeste devant l’Assemblée nationale aujourd’hui, suite à la mort du policier Eric Masson à Avignon et aux évènements intervenus à Argenteuil, Souad Zitouni préconise plus de moyens pour les Forces de l’ordre et plus de prévention à l’éducation.
«Je m’interroge sur la meilleure façon de mettre un terme à cette violence quotidienne. Les faits ? Des jeunes, des dealers sont armés. Avant on parlait des ‘quartiers’, mais c’est le centre d’Avignon qui est touché. Les points de deals émaillent la ville. Est-ce qu’il ne faudrait pas déployer plus de caméras afin de mettre à mal l’organisation du trafic de drogue ? Le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin a promis la création de 10 000 nouveaux postes de policiers et gendarmes. Cependant s’il faut de la sécurité il faut également de la prévention, des médiateurs, des éducateurs dans les quartiers.»
La prévention
«Pourquoi ? Pour expliquer aux jeunes que ça n’est pas une vie de dealer. Aider les femmes isolées car ce sont souvent des enfants dont les parents sont séparés et des familles plongées dans la précarité qui peuvent, plus vite que les autres, être concernés. Et puis il y a aussi les enfants et les adultes consommateurs pris dans l’addiction et dont la consommation va délabrer l’état mental avec l’émergence de maladie mentale comme la schizophrénie.»
Communiquer sur le danger
«Je crois qu’il faut communiquer très largement sur tous les dangers encourus par ce qu’induisent le trafic et la consommation de drogue auprès des enfants et des parents. Le problème est vaste qui prend sa source dans la perte de repères, d’encadrement, de projection vers l’avenir. Je pense qu’il faut mettre plus de services publics dans les quartiers pour guider les familles les plus vulnérables où l’emploi, la formation, les études font défaut, où la crise sanitaire a plus sévi qu’ailleurs, notamment avec la disparition des petits boulots avec, pour corolaires, plus de deals et de prostitution de mineurs. La prévention et l’accompagnement se font en remettant du lien, notamment avec l’aide précieuse des éducateurs de rue. Cela permet de dire des choses que l’on ne pourrait, par exemple, pas dire à ses parents, de trouver une écoute bienveillante et des conseils avisés…»
Le maintien de l’ordre
«Ce que disent le préfet, la Police et la gendarmerie ? La violence s’est accrue et installée pendant la crise sanitaire. Il n’y aurait pas autant de marché s’il n’y avait pas autant de consommateurs, il faut donc casser le marché ! C’est la raison pour laquelle je parle d’éducation, de mise en garde. On me rapporte que des parents fument avec leurs enfants, comment est-ce possible ? Les prémices d’une solution ? Accompagner, expliquer et remettre la police de proximité dans les quartiers. Ce qui m’effraie ? Que les délinquants soient mieux et plus armés que les forces de l’ordre… J’ai voté la loi Sécurité globale justement pour mutualiser les moyens, pour donner plus de sécurité aux policiers et gendarmes, notamment au moyen de l’emploi de drones.»
Ce que je préconise ?
«Plus de moyens dans le secteur judiciaire pour traiter les dossiers, plus de d’éducation et de prévention pour mettre un terme à la délinquance quotidienne qui mobilise les forces de l’ordre .»
Avignon : des ruches au rocher des Doms
Une vaste opération de restauration du Palais des papes a débuté en 2020 et se poursuivra jusqu’en 2024. Le Département de Vaucluse est en charge de ce chantier d’envergure dans le cadre d’une convention avec la commune d’Avignon qui lui donne mandat de maîtrise d’ouvrage unique sur cette opération, le Palais des papes étant en effet propriété des deux collectivités.
Les travaux à venir
L’opération est financée par le Département de Vaucluse et subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles (Etat). La seconde phase démarrera après le festival d’Avignon, jusqu’à la fin de l’année 2022. Il s’agit de la restauration complète de la tour de la Campane, ainsi que d’une grande partie de l’aile des Familiers. Pour la Tour de la Campane, les travaux vont permettre la mise en sécurité des mâchicoulis, la restauration des menuiseries et des grilles en fer forgé ainsi que la révision des couvertures. Quant à l’aile des Familiers, elle fera, elle aussi, l’objet d’une attention particulière avec la restauration des merlons du côté Ouest et de pierres de façade. A cette occasion, le parti pris de restauration est innovant pour le site, autant par la philosophie de restauration (conservation maximale de la pierre tout en redessinant la silhouette ancienne du palais) que par les techniques de nettoyage, notamment l’utilisation d’huiles essentielles. Et tout comme pour la tour de la Campane, la toiture sera également remise en état.
Les travaux réalisés
Une première phase de travaux a été réalisée de mars à juillet 2020. Il s’agissait de la consolidation et mise en sécurité en urgence de l’ensemble des merlons (façades nord, sud, est) de la chapelle Benoît XII et du merlon sud-est de l’Aile des Familiers côté cloître. Du point de vue technique, il a été procédé à la réfection des joints entre les pierres afin de les solidariser, puis les merlons ont été recouverts d’un filet en maille inox, invisible depuis le sol, afin d’assurer la cohésion des pierres. Les travaux qui auront pour but la restauration de la chapelle pontificale Benoit XII, auront lieu en 2023 et 2024.
5,8M€ pour la restauration
Le projet nécessite une enveloppe globale de 5 820 000€ et a mobilisé plusieurs intervenants. Sept entreprises seront mobilisées lors de cette nouvelle étape, portée par le Département de Vaucluse en qualité de maître d’ouvrage.
Avignon : des ruches au rocher des Doms
À l’occasion de la commémoration des 20 ans de la loi Taubira, l’exposition « L’esclavage aujourd’hui » de la maison de la négritude sera à découvrir du 10 au 24 mai dans le péristyle de l’hôtel de ville d’Avignon, puis du 25 mai au 11 juin à la maison du combattant. Sur toute la période, les bibliothèques municipales proposeront une sélection d’ouvrages sur le sujet.
Le 10 mai 2001, la loi portée par Christiane Taubira, alors députée de l’Assemblée nationale, pour la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, était adoptée à l’unanimité par les sénateurs. La date du 10 mai a ensuite été retenue pour commémorer chaque année la Journée nationale des mémoires de la traite et de l’esclavage et de leurs abolitions.
Christiane Taubira, dont les Avignonnais se souviennent des lectures poétiques et engagées au jardin Ceccano en juillet 2017, est une femme politique française née le 2 février 1952 à Cayenne (Guyane). D’abord militante indépendantiste, elle prend part à la création du parti politique guyanais Walwari en 1992 avant de devenir députée de Guyane l’année suivante et jusqu’en 2012. Également députée européenne de 1994 à 1999, elle sera candidate à l’élection présidentielle de 2002 et deviendra ministre de la Justice de 2012 à 2016. À l’origine de la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, elle a également défendu le projet de celle ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe.
L.M
Avignon : des ruches au rocher des Doms
Une reprise qui se veut chaleureuse en démarrant par une lecture conviviale d’extraits des “Contes des mille et une nuits” accompagnée de friandises orientales faites maison par Messaouda.Vendredi 21 mai. 19h. Entrée 5€. Pâtisseries offertes.
Une performance slamée participative avec Virginie Seba Amoureuse des mots, Virginie valse avec cœur et ardeur, sur scène, en ligne ou sur papier. Elle nous entraîne sur les chemins de l’émotion avec sa poésie engagée, tour à tour drôle ou grave Un voyage poétique très personnel où pourtant l’auditoire pourra aussi prendre la parole ! Samedi 22 mai. 19h. 8 et 10€.
En Mai fais ce qu’il te plaît ! Mais avec prudence et patience. L’enthousiasme prévu a lieu : les lieux culturels vont ouvrir en grande majorité avec des protocoles sanitaires très stricts, une programmation adaptée et des réservations obligatoires.
Suite aux annonces de Madame la Ministre de la Culture, il sera bientôt à nouveau possible d’assister à des spectacles. Le couvre-feu passe à 21h le 19 mai, 23h le 9 juin et devrait être levé le 30 juin 2021.
Pour les salles de spectacle, tout assis Réouverture le 19 mai. Jauge progressive de 35% (avec un maximum de 800 spectateurs), puis 65% le 9 juin et 100% à partir du 30 juin (avec un maximum de 5000 personnes). Les spectateurs sont distanciés de 2 sièges au 19 mai. L’accueil et les circulations doivent permettre une distanciation. Aucune buvette ni restauration n’est autorisée. Le port du masque est obligatoire. Du gel hydro-alcoolique est mis à disposition.
Pour les lieux polyvalents et extérieurs, tout assis uniquement Réouverture le 9 juin. Conditions d’accueil identiques aux salles de spectacle tout assis.
Pour les lieux plein-air, tout debout : Manifestations autorisées à partir du 1er juillet. 1 spectateur maximum pour 4 m2.
Pour les salles de spectacle, concert, tout debout : Aucune perspective annoncée.
Michèle Périn
Avignon : des ruches au rocher des Doms
Quelques jours après le meurtre d’Eric Masson et la visite de Jean Castex à Avignon, Cécile Helle, maire d’Avignon, aux côtés du conseil municipal, invite les Avignonnais qui le souhaitent à un moment de recueillement et de communion à la mémoire du commandant Éric Masson. L’hommage aura lieu ce mercredi 12 mai à 17h30 devant l’hôtel de ville, place de l’horloge.
L.M
Avignon : des ruches au rocher des Doms
Moins d’une semaine après le meurtre d’Eric Masson, Jean Castex se rendra ce mardi 11 mai à Avignon afin d’assister à un hommage au brigadier de police tué mercredi dernier par un dealer. La cérémonie, qui ne se déroulera pas en publique, se tiendra à la préfecture Chabran où 250 invités sont attendus dont des policiers du groupe départemental d’intervention. A cette occasion, le premier ministre remettra la légion d’honneur, à titre posthume, à Eric Masson. Dans le cadre cette organisation et afin de sécuriser l’événement, la circulation et le stationnement des véhicules seront interdits de 13h à 17h sur le boulevard Limbert, de la place Saint-Lazare jusqu’à la route de Montfavet, et avenue de la Folie, de la rue Paul-Bagnol jusqu’au boulevard Limbert.