Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
Alors que les lieux culturels doivent toujours garder leurs rideaux baissés, les acteurs du secteur sont toujours dans l’expectative des annonces du gouvernement. Cécile Helle, maire d’Avignon, entend bien échanger autour des perspectives de reprise en Avignon, au cours d’une visioconférence avec Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, ce vendredi 16 avril.
Nous vous l’annoncions hier, le Festival d’Avignon est pour le moment maintenu et aura lieu du 5 au 25 juillet 2021. 400 rendez-vous seront programmés sur 21 jours, 82 % de créations et 42 % de spectacles par des porteurs de projets étrangers. 20 000 entrées de plus seront mis en vente, portant ainsi la jauge totale à 171 500 entrées (dont 40 000 en entrée libre), mais ce n’est pas pour prévoir une réduction de jauge. En effet, de nouveaux lieux accueilleront la foule : le Cloître et l’Eglise des Célestins, la salle Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence, Rasteau, Roquemaure et la volonté de rendre ce festival exceptionnel.
Dans le but de préciser la situation et de lever le doute qui plane sur les directives ministérielles, Cécile Helle s’entretiendra en visioconférence avec la ministre de la Culture ce vendredi. « Toute notre équipe continue de se mobiliser sur le volet culturel. J’espère profondément que l’horizon donné par Emmanuel Macron sur l’ouverture des lieux culturels nous permettra de proposer les festivals en juillet 2021, explique l’édile. Nous nous entendons suffisamment bien avec Roselyne Bachelot pour lui faire part de certaines contradictions auxquelles nous sommes régulièrement confrontées. Il est difficile de comprendre une situation ou les galeries marchandes et les bibliothèques étaient ouvertes au précédent confinement, mais pas les musées, établissements qui pourtant n’encouragent pas les contacts physiques. »
Avignon aura connu une saison estivale contrastée. En juillet, après l’annulation des Festivals ‘In’ et ‘Off’, il était question de -48% de fréquentation pour le palais des papes (43 500 entrées), -41% pour le Pont (53 500). Le classement en ‘Zone rouge’ de la Région a fait dégringoler le pourcentage des voyages organisés par les tour-opérateurs de 95%, selon VPA (Vaucluse Provence attractivité). En tout, ce sont -27% de fréquentation globale et -4,5 millions de nuitées pour l’été 2020.
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
Le dispositif des corbeilles solidaires a été mis en place par la ville d’Avignon dès le premier confinement, répondant ainsi aux besoins du public seniors mais aussi des personnes en précarité.
La tarification permet de rendre accessible ces corbeilles au public le plus en difficulté puisque la Ville finance une partie des corbeilles qui sont élaborées avec les produits du supermarché solidaire. Les corbeilles sont à commander auprès de la Cellule Solidarités Seniors au 04 13 60 51 45 ; 04 13 60 51 46 ou par mail : corbeillesolidaire@mairie-avignon.com.
8 282 corbeilles distribuées à ce jour
Pour les avignonnais les plus fragiles et les plus isolés, jeunes et moins jeunes, 160 corbeilles de produits alimentaires sont en moyenne livrées chaque semaine grâce à ce dispositif solidaire créé en partenariat avec l’association Icipass (supermarché solidaire de Montfavet). 8282 : c’est le nombre de corbeilles distribuées depuis la création du dispositif, dont 7 460 corbeilles alimentaires, 488 corbeilles hygiène et 334 corbeilles dédiées aux étudiants.
Les corbeilles représentent un coût réduit pour le bénéficiaire :
corbeilles alimentaires pour 3 ou 4 jours au prix de 10,5 € (coût pour la collectivité 15 € /coût en grande surface 48 €) et de 14 € (coût pour la collectivité 20 € / coût en grande surface 70 €) ;
corbeille hygiène mise en place à la demande des usagers au prix de 5 € (coût pour la collectivité 6 € / coût réel = 11 €).
Gratuité pour les étudiants
Le dispositif s’est ouvert aux étudiants qui, pour les plus défavorisés, n’ont plus la possibilité de recourir à un emploi en intérim ou un petit travail. Entièrement gratuite grâce à un partenariat entre la Ville et l’Université d’Avignon, la corbeille étudiante comprend des produits variés pour 4 jours de repas ainsi qu’un produit d’hygiène (qui change à chaque fois). Ce modèle est également à commander auprès de la Cellule Seniors et est livré les lundis et jeudis soirs à partir de 17h. La livraison s’effectue, soit en centre-ville sur le campus Hannah Arendt (entrée rue Pasteur), soit sur Agroparc sur le parking des étudiants (entre l’IUT/CERI et le bâtiment des sciences).
Les étudiants d’Avignon Université doivent impérativement réserver chaque semaine leur corbeille directement auprès de la Mairie, afin de limiter tout gaspillage. Ces corbeilles s’adressent aux étudiants boursiers, aux étudiants internationaux (sous condition de ressources), et plus largement à tous les étudiants d’Avignon Université. Il appartiendra à chaque étudiant d’attester de son niveau de revenus (attestation de bourse, attestation de revenus ou tout autre document pouvant attester de ses conditions de ressources). Les étudiants vivant au domicile parental ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif.
Le tissu associatif en renfort
Par ailleurs, accompagnées par la Ville qui, en partenariat avec les producteurs locaux fournit chaque semaine 2 000 euros de fruits et légumes, plusieurs associations caritatives assurent des distributions alimentaires :
Mieux vivre- maison des associations / reine jeanne, 3 rue peniscola
Secours populaire – 4 rue mourre
Etude et partage – épicerie sociale – 22 avenue de la croix des oiseaux
Restos du cœur – 14 avenue de l’etang
Secours catholique- 147 avenue de tarascon
Croix rouge – épicerie solidaire – 20 boulevard henry dunant
Association soif d’apprendre – 423 chemin des canotiers
Ordre de malte – 116 rue carreterie
Entraide eglise protestante – le temple st martial – 2 rue jean henri fabre
Espace nouvelles solidarites – 3 bis place de la marelle
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Le JDD (Journal du dimanche) vient de publier la seconde édition de son palmarès des villes et villages où il fait bon habiter. Dans ce classement établi par l’association Villes et villages où il fait bon vivre auprès de 34 837 communes, où Annecy figure sur la 1re place du podium pour la 2e année consécutive, Avignon apparaît en 9e position. La cité des papes monte même sur la 3e marche du podium si l’on ne prend en compte que les communes de 50 000 à 100 000 habitants.
Dans la région, où les villes du Sud-Est ne sont pas à la fête, seule Nice devance Avignon. Il faut ensuite se rendre à la 30e place pour trouver Cannes, devant Toulon (33e), Montpellier (37e), Antibes (40e), Nîmes (46e) ou bien encore Marseille (85e) et Aix-en-Provence (94e).
Les villes vauclusiennes s’en sortent mieux que les villages Pour le Vaucluse voici le reste du classement établi à partir de 183 critères publiés tout au long de l’année 2020 par l’Insee ou par des organismes étatiques sur la qualité de vie, la sécurité, les transports, les commerces et services, la santé, l’éducation, les sports et loisirs, la solidarité : Carpentras (206e), Cavaillon (266e), Le Pontet (222e), Orange (300e), Sorgues (659e), l’Isle-sur-la-Sorgue (738e), Bollène (1 379e), Pertuis ( (1 451e), Valréas (3 100e), Apt (3 109e) et Sault (12 046e). Concernant les villes de moins de 2 000 habitants, c’est la Bérézina puisqu’aucunes communes de la région, et donc à fortiori de Vaucluse, n’apparaissent dans le top 100 des villages où l’on vit le mieux en France.
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
Patrick Armengau, commissaire-priseur de l’Hôtel des ventes d’Avignon propose une suite de cinq santons napolitains en bois sculpté et peint ornés d’habits d’apparat du 18e et 19e siècle d’une hauteur de 32 à 40 cm à partir de 1 000€. Il y a aussi cette merveilleuse commode en bois fruité ouvrant sur une façade arbalète du 18e siècle à partir de 800€. Deux retables seront mis à la vente à partir de 30 000€, l’un représentant Saint Barthélémy et l’autre Saint Jean Evangéliste. La paire de panneaux présente une hauteur de 124 cm pour une largeur de 38 cm et provient de l’école autrichienne vers 1510 de Suiveur de Rueland Frueauf l’ancien. Une collection de statuettes Art premier en Amérique du Sud est proposée avec, parmi elles, cette sublime statuette représentée debout, les deux mains offertes en offrande, en terre cuite beige d’une hauteur de 30cm, en provenance de l’Equateur, civilisation Jama Coaque 500 ans avant /après JC proposée à la vente à partir de 600€. Au chapitre de l’art contemporain nous remarquons ce Pierre Soulages, sérigraphie de 1991, d’un tirage n° 94/100 à partir de 6 000€.
Les prochaines ventes Les prochaines ventes mettront à l’honneur les automobiles de collection Jeudi 22 avril ; les bijoux et accessoires samedi 22 mai ; les livres anciens et modernes jeudi 27 mai et le bel ameublement et les objets d’art samedi 12 juin. Catalogue et renseignements sur www.avignon-encheres.com et sur interencheres.com/84001
Les infos pratiques Tableaux anciens, bel ameublement et objets d’art. Samedi 10 avril. De 10h à 14h. Exposition des objets, le matin de la vente de 9h à 10h. Hôtel des ventes d’Avignon. Courtine. 2, rue Mère Teresa à Avignon. 04 90 86 35 35 contact@avignon-encheres.com www.avignon-encheres.com
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
Endommagé le 2 mars dernier par un poids lourd, qui n’aurait jamais dû s’engager sur cette voie conformément à la signalétique mise en place, le pont Saint-Bénezet va faire l’objet de travaux de restauration pour une durée de 3 semaines. L’opération, d’un coup estimée à 132 000€, débutera à partir de lundi prochain. Auparavant, et dès demain, la signalisation sera mise en place afin de signaler ce chantier qui sera mené par l’entreprise avignonnaise Mariani, spécialisée dans les monuments historiques.
Intervention couplée pour limiter l’impact Pour l’occasion, la commune de la cité des papes a souhaité profiter des travaux de remplacement d’une canalisation d’eau potable programmés par le Grand Avignon, du 12 au 30 avril, sur le tour Nord des Remparts. Cette intervention nécessite une réduction de 4 à 2 voies sur le secteur s’étendant de la porte de la Ligne (au niveau de la Cour des Doms) à la porte du Rocher (accès parking du Palais). « Couplée au choix d’une intervention sur la période de confinement et des vacances scolaires imposées, la coordination des deux chantiers permettra de limiter considérablement l’impact des travaux sur la circulation », explique la Ville.
Déjà heurté en 2019 Ce n’est pas la première fois que le célèbre monument, où passe dessous plus de 800 véhicules par heure, est victime d’une telle collision. Déjà en 2019, l’ouvrage avait été fragilisé après l’impact d’un camion sur sa voute. Des dégâts également réparés par la société Mariani jusqu’à la prochaine fois… En effet, devant l’obstination des ABF (Architectes des bâtiments de France), il semblerait inenvisageable d’installer un portique de sécurité à proximité d’un patrimoine classé. Le réparer plutôt que le conserver…
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
Le Grand Avignon réalise d’importants travaux sur le réseau d’eau potable situé en bords du Rhône, secteur Quai de la Ligne à Avignon. Dans un même temps, la Ville d’Avignon procède à la réparation du pont Saint-Bénézet à nouveau endommagé par le passage d’un camion.
Entre le 9 avril et le 3 mai 2021, les travaux de renouvellement du dernier tronçon de canalisation d’eau potable auront lieu sur le secteur du Quai de la Ligne. La Ville d’Avignon réalisera, dans le même temps, les travaux de réparation du Pont Saint-Bénezet, de nouveau endommagé par un camion. Afin de réduire au maximum la gêne occasionnée, le démarrage des travaux a été accéléré de manière à correspondre aux nouvelles dates des vacances scolaires fixées par le Gouvernement.
Concrètement Ainsi, du 9 avril au 3 mai, une restriction de la chaussée en 2 x 1 voie sera mise en œuvre, entre l’espace Saint Bénezet (parking bus) et la porte Saint-Joseph, cependant, l’accès au parking du Palais des Papes restera maintenu. La porte de la Ligne sera fermée à la circulation, de jour comme de nuit, entre le 17 et le 21 avril inclus. Elle rouvrira le 22 avril. Durant cette période, l’entrée en intra-muros s’effectuera par la porte Saint-Lazare. Afin de réduire au maximum la durée du chantier, les travaux auront lieu jour et nuit. Un cheminement pour les piétons sera mis en place tout au long du chantier, de part et d’autre des travaux.
Modernisation de la canalisation d’eau potable Depuis le 25 janvier, d’importants travaux ont été réalisés sur le réseau d’eau potable, sur le tour intérieur des remparts entre la porte Saint-Lazare et la porte de la Ligne. Une dernière phase sur les bords du Rhône démarra très prochainement. Ces travaux, situés entre la porte Saint-Lazare et la porte de la Ligne, s’inscrivent dans un programme débuté en 2006, de renouvellement et de modernisation de la canalisation d’eau potable entre le champ captant de la Saignonne -forages d’alimentation d’Avignon- et le réservoir du Rocher des Doms. Soit près de 8 kilomètres de canalisation en diamètre 700 mm, qui représentent la colonne vertébrale de l’alimentation en eau potable d’Avignon. Cette canalisation ancienne datant des années 1930-1940 est régulièrement renouvelée, par tronçons, depuis 2006.
Plan de communication Un plan de communication de grande ampleur a été déployé afin d’informer les habitants via des panneaux d’information en entrée d’agglomération, l’envoi d’information aux communes du Grand Avignon, aux institutions, une campagne SMS et un emailing destiné aux abonnés Eau Grand Avignon, la distribution de flyers aux riverains du quartier Banasterie, des publications sur sites internet Eau Grand Avignon et Grand Avignon ainsi que sur les réseaux sociaux. Renseignements eaugrandavignon@grandavignon.fr & eaugrandavignon.fr
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
L’ouverture du stade nautique d’Avignon vient s’ajouter aux mesures adoptées par Cécile Helle, maire d’Avignon. Seule piscine du Vaucluse à demeurer ouverte, l’équipement continue d’accueillir le public et ce jusqu’au 2 mai inclus, date annoncée de fin du confinement.
« Nous avons fait le choix de maintenir le stade nautique ouvert en raison de sa caractéristique d’établissement de plein air, précise Cécile Helle, maire d’Avignon. Quel que soit l’endroit où l’on se situe, nous sommes sensiblement à moins de 10km du stade. Le public pourra donc profiter pleinement de la piscine en journée et les enfants pourront maintenir une activité durant les vacances. »
Nouveauté toutefois : la réservation obligatoire d’un créneau de deux heures, étendu à toutes les plages horaires. La piscine sera ouverte les lundi, mardi, jeudi, vendredi, de 7h à 10h et de 11h30 à 18h30 ; mercredi de 11h30 à 18h30 ; samedi de 10h à 12h45 et de 13h45 et 18h ; dimanche de 9h à 16h15. Par respect des décisions sanitaires qui proscrivent les sports collectifs, les cours d’AquaGym seront annulés les lundi, jeudi et dimanche.
« Etant en jauge limitée, nous étions contraints de refuser du monde, le créneau du dimanche est une nouveauté qui permet ainsi d’accueillir un public plus large. Le stade nautique est d’autant plus important compte tenu des écoles et des centres de loisir fermés », explique l’édile. Pour toute réservation : reservationstadenautique.mairie-avignon.com (ou par téléphone au 04 13 60 54 50).
Enfants des personnels obligés
Par ailleurs, la Ville met en place des lieux d’accueil pour les enfants des personnels mobilisés (soignants, police, services sociaux et médico-sociaux) :
Crèche de la ‘Croix des Oiseaux’ de 7h30 à 18h30. Les parents peuvent téléphoner au CCAS (Centre communal d’action sociale) au 04.32.74.31.00 et demander la coordination petite enfance ou adresser un mail à contactpetiteenfance@ccasavignon.org
Groupes scolaires Jean-Henri Fabre et Massillargues de 7h30 à 18h. Le service de restauration sera assuré pour ces enfants inscrits à la cantine.
Pour les vacances de Pâques, les enfants de 3 à 14 ans de ces personnels obligés pourront disposer d’une offre de loisirs (aux tarifs habituels), du lundi au vendredi 8h à 18h, à la Barthelasse et à la Souvine. Le transport des enfants doit être assuré par les parents.
Les parents peuvent inscrire leurs enfants prioritairement auprès du service Enseignement/Jeunesse, par téléphone au 04.90.16.32.72, 04.90.16.32.73, ou par mail. Ils peuvent également se manifester auprès des directions des groupes scolaires (le service Enseignement/Jeunesse les rappellera ensuite pour constituer le dossier).
Service de retrait dans les bibliothèques
Afin de continuer à emprunter des ouvrages, la ville d’Avignon a organisé un système de réservation et de retrait de documents en ligne dans les bibliothèques du réseau ‘Avignon Bibliothèques’. Pour réserver, directement depuis le portail de la bibliothèque en vous identifiant sur votre lecteur, par mail à l’adresse bm.webmaster@mairie-avignon.com, ou par téléphone du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h, auprès de la bibliothèque dans laquelle vous souhaitez récupérer vos documents.
Le marché du centre-ville ouvrira le 15 mai
Situé sur la portion requalifiée qui s’étend de la place des Carmes à la place Carnot, le marché proposera tous les samedis, de 8h à 13h, des produits provençaux. La Ville affiche la volonté de valoriser les producteurs locaux et développer le commerce de proximité.
Par ailleurs, les marchés alimentaires suivants restent maintenus de 8h à 13h : la Trillade ; Montfavet ; la Rocade ; Saint-Jean ; Monclar ; Pont des Deux Eaux ; Les Carmes ; Chabran et Saint-Chamand. Sans oublier les marchés saisonniers des producteurs : tous les lundis, de 16h30 à 18h30, sur les Allées de l’Oulle et tous les vendredis, de 16h à 18h30 sur la Place de l’église de Montfavet. Les Halles Gourmandes restent ouvertes du mardi au vendredi de 6h à 14h durant le confinement.
18 agents positifs sur 2 200
« Nous avons constaté une légère augmentation des cas de covid au sein de l’équipe de la Ville, qui reste en correspondance avec l’augmentation des contaminations au sein du Département. La semaine dernière, 18 agents municipaux sur 2 200 étaient positifs au covid, explique Cécile Helle. Nos agents ont basculé sur un système de roulement. » Les brigades, qui travaillent une semaine sur deux, alternent pour maintenir les différents services publics ouverts.
Les services de l’hôtel de ville (Etat civil, relations citoyennes) continuent d’assurer l’accueil du public, tout comme les mairies de quartier. Par ailleurs, le centre de vaccination à grande capacité départemental de Vaucluse ouvrira ses portes vendredi prochain à la salle polyvalente de Montfavet. Situé dans la zone d’Agroparc à Avignon, ce ‘vaccinodrome’ aura pour objectif de procéder à 6 000 vaccinations, du lundi au samedi, par semaine. « Nous sommes convaincus que c’est par la vaccination que nous réussirons à sortir de cette crise. Néanmoins, cela passe par toute une logistique à mettre en œuvre. L’accueil et la sécurité des sites sont assurés par les agents du Département ainsi que par le SDIS du Vaucluse qui nous prêtent main forte », précise Cécile Helle.
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
La CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises) propose une formation de sauveteur secouriste du travail en entreprise, animée par la Croix Rouge, vendredi 9 et 16 avril de 9h à 12h et de 13h à 17h à la Croix rouge française, 20, boulevard Henry Dunant à Avignon.
La formation
Le contenu de la formation : Se situer en tant que sauveteur secouriste du travail dans son entreprise ; la conduite à tenir en cas d’accident : protéger, examiner, faire alerter et secourir et application de ses compétences à la prévention dans l’entreprise. Les méthodes utilisées : l’Etude de cas ; les démonstrations pratiques, les ateliers d’apprentissage des gestes, les simulations.
Objectif
L’objectif de cette formation est d’intervenir efficacement face à une situation d’accident et de mettre en application ses compétences au profit de la santé et de la sécurité au travail, dans le respect de l’organisation de l’entreprise et des procédures spécifiques fixées en matière de prévention.
Validation
Un certificat est délivré au stagiaire qui aura participé activement à l’ensemble de la formation durant les deux jours et ayant fait l’objet d’une évaluation continue favorable de la part des formateurs. Une session de Maintien-actualisation des compétences sera obligatoire pour conserver la validité de son certificat. Cette session devra être faite dans un délai maximum de 24 mois. Inscription possible suite à 3 désistements. Inscription au 04 90 14 90 90 sur contact@cpme84.org & https://www.cpme84.com/
Avignon : Cécile Helle s’entretient avec la ministre de la Culture ce vendredi 16 avril
In my kitchen a museum
«Confinement jour 1 : Le radis noir a roulé sur le plan de travail de ma cuisine quand le sac de légumes s’est renversé, indique Marc Solal. L’idée de le transformer en colonne de Buren s’est immédiatement imposée à moi. C’est ainsi qu’a commencé cette série qui rend hommage aux plus grands artistes en reproduisant leurs œuvres avec les moyens du bord le plus souvent trouvés dans ma cuisine à raison d’une image par jour. J’ai occupé ce deuxième confinement à la réalisation d’un livre qui retrace ce travail initié le 17 mars et terminé le 11 mai 2020 à minuit ». Dans ce livre d’art, In my kitchen a museum, Marc Solal rend hommage à plus de 50 artistes contemporains. Il est actuellement en vente à la Librairie de la Collection Lambert à Avignon, en commande en librairies et sur Internet.
Still fripon
S’il n’y avait pas eu de 3e confinement Marc Solal aurait animé ‘Still fripon’, à la Collection Lambert : des ateliers pour jeune public (6-12 ans) lors desquels un artiste propose d’expérimenter ‘A la manière de …’, un protocole sous la forme d’une performance photo, dessin, sculpture ou installation. Confinement oblige Marc Solal a écrit un mot aux enfants pour qu’à leur tour, ils s’approprient l’art moderne. Et après ? Les artistes en herbe sont invités à lui envoyer des nouvelles de leurs œuvres. Une initiative née du 1er confinement lorsque les rencontres au musée ont été reportées. stillfripon@collectionlambert.com
Et hop c’est parti pour un 3e confinement
«Voilà, je suis coincé à Paris. Je voulais descendre pour animer des ateliers d’enfants comme je l’ai chaque fois fait avec mes livres mais ça ne sera pas possible. J’habite dans le cœur historique de Paris entre le Marais et Bastille. Le 1er confinement, je n’ose pas le dire mais il a plutôt été salutaire. Sans doute beaucoup de gens l’ont vécu dans de difficiles conditions. Moi, j’ai pu mieux travailler que d’habitude parce que j’étais libéré de toutes les contraintes domestiques. Et puis il y a eu la découverte de Paris sans touriste, sans personne, sans voiture, avec une Seine redevenue transparente, le chant des merles au petit matin… C’était historique, magnifique ! Je sais que je ne reverrai plus jamais la ville ainsi.»
A la façon de Joan Miró
Le temps suspendu
«Je n’avais pas prévu qu’In my kitchen a museum soit un succès, notamment auprès de la Fondation d’Antoine de Galbert (espace d’exposition d’art contemporain). J’ai été flatté que des personnes très inscrites dans le milieu de l’art et aussi des personnes qui n’y connaissaient rien s’intéressent à ce travail. J’ai conçu ce travail dans la fluidité, dans l’évidence. Dedans ? Il y a de la poésie, de l’humour, de la pédagogie, puisque je donne les clefs de l’art contemporain. Je n’ai pas voulu faire de l’imitation, c’est passé par le prisme que j’aime chez l’artiste. Van Gogh disait : ‘Je veux être artiste parce que je faire partie de leur famille’. Moi c’est un peu ça. Mon plaisir ? Partager.»
Etre artiste
«Avant il fallait choisir une discipline : peintre, sculpteur et si c’était sculpteur sur bois ? Sur marbre… Aujourd’hui en étant plasticien l’on choisit le medium qui se prête le mieux à exprimer son idée : vidéo, installation, action urbaine, sculpture… Notre éventail des possibles s’ouvre encore plus avec le numérique. C’est ma fille qui m’a initié à Instagram devenue une vitrine. Des gens y exposent leur travail et je trouve cela sensationnel, même si écrire sur Instragram c’est comme écrire sur du sable. Au 1er coup de vent, à la 1ère vague, la phrase disparaît. Je ne voulais pas et donc je reste très attaché au papier. J’aime l’idée que des années après l’on garde en main cet objet que l’on appelle un livre, qui fait que l’on a plaisir à tourner les pages.»
Numérique versus papier ?
«Quant au numérique ? Le smart phone a eu raison de l’album photos, pourtant le papier a fait ses preuves avec les manuscrits de la Mer morte ! Le numérique aura-t-il une durée de vie aussi longue que le papier lui-même ? Le livre est un objet noble dont je pense qu’il existera toujours. Une œuvre numérique, un NFT (Non fugible token) de l’artiste américain Beeple, s’est vendue aux enchères plus de 69 millions de dollars, je pense que ça va devenir une espèce de mode et d’engouement, pourquoi pas… Je laisse cela à la génération future.»
Matériel/Immatériel
«En 1990 j’avais fait un travail appelé homochromie blanche imprimé sur très grand format. Je photographiais des objets blancs : verre de lait, bougie, ou des choses que je peignais. Je prenais la photo dans l’obscurité avec un très très long temps de pose. A un moment on voyait apparaître l’objet tandis qu’à un autre moment il disparaissait. J’ai toujours travaillé d’une façon très instinctive, naturelle, et ce n’est que des années plus tard que je comprenais la raison qui me poussait à faire ce travail. Je crois que c’était déjà ce que je racontais dans ce travail. J’ai dit à la graphiste avec laquelle je travaillais : ‘Tu verras, un jour on rentrera chez soi et l’on choisira la version que l’on veut de la Flute enchantée de Mozart interprétée par Karajan ou un autre et l’on pourra écouter cette œuvre sans disque, sans chaîne, parce que la musique sortira des murs’. En fin de compte, on se rapproche tout à fait de ça.»
«Les artistes ont plus de temps que les autres, ainsi, ils sont plus observateurs et sont visionnaires parce qu’ils voient l’avenir se dessiner. De grandes entreprises, lorsqu’elles doivent négocier d’importants virages pour leur évolution, invitent les artistes à venir leur parler du futur qu’ils entrevoient, de ce qui serait désirable pour l’homme dans le futur. Je fais partie de ces laboratoires d’idées organisés par d’importantes sociétés.»
L’art dans la ville
«Avec ‘In my kitchen a museum’ vous avez reconstruit l’art dans votre cuisine. L’art vous manquait ? Pourtant, en France, en dehors de l’architecture, l’art est peu présent dans la rue.» «Je me souviens être allé à Rome et l’on m’avait indiqué un Caravage dans une église. Je rentre dans celle-ci, la visite et ressors dépité parce que je ne l’ai pas vu. Je redemande et l’on me dit qu’il est juste à l’entrée. En fin de compte le tableau était à l’entrée de l’église, pas spécialement protégé : il n’était pas à l’abri d’un plexiglass. Je me souviens même qu’il fallait mettre une pièce pour éclairer et donc découvrir le tableau. Un jour, à Naples, je rentre dans une banque et au 1er étage de celle-ci était exposé un Caravage. Oui, l’art est plus exposé en Italie qu’en France.»
Petites merveilles du quotidien
«Avec ce travail homochrome, que j’avais déjà en tête il y a 12 ans, je voulais désacraliser l’art. J’ai d’ailleurs écrit à ce propos, dans une nouvelle intitulée ‘Tout est beau’ chez Hachette littératures. Je crois que lorsqu’on est dans la nécessité de créer et que l’on dispose de peu de choses, même un grain de riz suffit à faire de l’art. Tout est dans le regard de l’artiste. Je crois que In my kitchen a museum invite à porter un autre regard sur le quotidien. Qui n’a pas été interpellé par l’eau rubis de la betterave que l’on passe sous l’eau ou le vert émeraude de l’eau de cuisson des asperges ? Ou la goutte de lait qui tombe dans l’eau créant un nuage ? On a tellement enregistré ces images qu’elles sont devenues invisibles. Si l’on conserve, en soi, cette part d’émerveillement et de surprise sur les choses du quotidien, l’on vit une autre vie. J’aime que chaque instant soi unique.»
Un artiste complet
«Photographe, plasticien, illustrateur, écrivain, vous êtes un artiste complet ?» «Un artiste fait du tricot : une maille à l’envers, une maille à l’endroit. J’ai fait de la peinture qui m’a amené à la sculpture et celle-ci à la photographie et celle-là encore à écrire et puis, un jour, des livres pour enfants à la naissance de mon fils, en 1998. Il avait 3 ans et je le prenais sur les genoux pour voir s’il reconnaissait dans les nuages des formes que j’avais prises en photo et légèrement modifiées par des ombres portées. Ce livre ‘La tête dans les nuages’ fut mon 1er bestseller.»
«Dans le recueil de nouvelles ‘Tout est beau’, il est question de 26 artistes avec leurs œuvres, leur famille, leur galerie. Les sculptures que j’évoque étaient impossibles à réaliser, soit physiquement soit financièrement et comme je ne pouvais pas les mettre au jour, je les écrivais. L’écriture est aussi un medium pour raconter parfois, même, une sculpture. Je me rappelle un artiste qui écrivait sur les murs : ‘ici, il y avait telle ou telle chose et qui racontait l’histoire des objets qu’il décrivait. Le matériel était conté par l’immatériel…»
Collection Yvon Lambert
«J’ai été découvert par la Collection Lambert sur Instagram à propos de la sortie de mon livre In my kitchen a museum. Suite à la sortie du livre je devais animer ‘Still fripon’ (Ndlr : toujours fripon). Je voulais inviter les enfants à s’amuser à partir d’une œuvre d’un artiste qu’ils aiment, ou, au contraire, de travailler à partir d’un objet du quotidien pour en faire une petite œuvre d’art. A l’issue de cet atelier je devais mener une conférence sur l’art contemporain et répondre aux questions des familles…»
L’art contemporain
«L’art contemporain me tient très à cœur car je l’ai découvert très jeune. Aujourd’hui, tout le monde en a peur parce que tout s’est affolé. Sur les murs de l’école des Beaux-arts est inscrit : ‘On dit que les gens ne s’intéressent pas à l’art contemporain, mais l’art contemporain s’intéresse-t-il aux gens ?’ L’art contemporain est devenu très hermétique pour beaucoup de gens. Si vous n’avez pas le mode d’emploi, vous êtes en droit de vous demander si l’artiste se fout de votre gueule ou pas. C’est normal car c’est très déroutant. L’histoire de l’art c’est comme un escalier, si vous enlevez une marche ça ne fonctionne pas. Chaque étape de l’art est vitale pour l’histoire de l’art. Mais si vous n’avez pas la culture de l’histoire de l’art vous pouvez rester en dehors.»
Révolutionnaire urinoir
«Un exemple ? L’urinoir de Marcel Duchamp conçu comme une œuvre d’art en 1917 et appelé ‘La fontaine’ de Richard Mutt ! C’était comme une bombe dans un musée pour faire tout péter, comme un anarchiste ! Nous sortions de la 1re guerre mondiale et étions empêtrés dans des conventions, des codes très anciens … L’Académie de l’époque était l’Académie royale de peinture et de sculpture. On se remémore Ingres qui se voit refuser un tableau parce que sa baigneuse Valpinçon arbore une vertèbre de trop ! Marcel Duchamp, lui, se sert du règlement intérieur de l’exposition de la Société des artistes indépendants de New York qui dit que toute œuvre envoyée sera exposée. Il envoie son œuvre à un autre nom ‘Richard Mutt’ et le jury dit ‘Non, on ne peut pas accepter cela’ Il dit ‘Pourquoi ? Si l’artiste nous l’a envoyé c’est qu’il considère que c’est une œuvre d’art, il faut l’exposer.»
La révolution
«Le jury refuse et il donne son congé à ce jury. Sans le savoir il a inventé le concept que tout objet du quotidien peut devenir art si on le met dans une certaine condition et qu’on le regarde d’une certaine façon. Il a également inventé la 1re sculpture sans socle, l’œuvre posée à même le sol. Ça a été une onde révolutionnaire. Il est le père de l’art contemporain. Il a créé l’idée conceptuelle : développer une idée pour expliquer telle ou telle œuvre. Il a donné le droit aux artistes d’être intelligents, alors qu’auparavant ils n’étaient que sensibles.»
Appréhender l’art post contemporain
«Ce qui me fait mal au cœur ? Voir les gens passer à côté d’une œuvre parce qu’on leur a pas donné les codes. Depuis le XIXe siècle l’art contemporain est aussi un outil financier. Celui qui l’a bien compris ? Jeff Koons, qui, s’il n’est pas du tout dénué de talent, venait du ‘stock market’, la Bourse. Ainsi, il sait comment fonctionne un marché : Créer un produit qu’il assume bien vendre. Et bien vendre est un art. Mais un art partagé par beaucoup trop d’artistes qui font trop de ‘sous Jeff Koons’ et n’ont pas le même talent, c’est un peu le résultat de la mondialisation car l’art est toujours le reflet de l’époque qu’il traverse.»
Hommage à Meret Oppenheim
Jeff Koons
«Ce qu’a compris Jeff Koons ? C’est que le monde est empli de cultures différentes et que la mondialisation allait se faire. Or, aujourd’hui, la culture s’est mondialisée, ainsi, globalement, un chinois, un brésilien, un français partagent la même. L’art post-contemporain est, désormais, devenu essentiellement figuratif pour être compris par tout le monde, quelle que soit son origine. Ainsi, un très riche brésilien, indien, américain et français, s’ils voient le homard suspendu de Jeff Koons vous diront tous la même chose : un homard suspendu rose fushia. Ce ne sera pas comme un Mark Rothko où chacun interprète différemment ses œuvres. Là, on vous imposera des crocodiles ou des gorilles de couleurs différentes. Ce petit appauvrissement dit peut-être : ‘On n’a plus le temps de prendre du temps’… L’abstraction demande le temps de s’arrêter pour comprendre, examiner ce que l’on ressent.»
Paf, la Covid-19 !
«Et dans ce monde d’agitation, justement, la Covid-19 met un coup d’arrêt. Ce que ça veut dire ? Même s’il y a eu et s’il y aura des conséquences dramatiques que l’on finira par surmonter, il y a eu et il y a un temps de conscience. On peut travailler de chez soi sans que cela change grand-chose à la vie de l’entreprise. On a compris que l’on pouvait être respectueux de certaines distances ; mettre en place une solidarité commune puisque jeunes, vieux, riches, pauvres, nous tous sommes confrontés à la même maladie, à la mort. La pandémie peut avoir réuni les gens.»
La part de l’ombre ?
«Voir le beau dans le laid ou se raccrocher à trouver des merveilles dans le quotidien fait écho à des heures sombres ? » « Oui et non. Dans la 1re partie de ma vie, pour faire plaisir à mes parents, après une maîtrise d’économie, j’ai ouvert une agence immobilière en Seine et Marne spécialisée dans la vente de locaux commerciaux. J’ai bien gagné ma vie tout en étant très triste. Je remplissais des cases de tout ce qu’il faut avoir, socialement, pour être heureux ; une décapotable, un appartement avec terrasse à Neuilly-sur-Seine, mais j’étais un célibataire sans aucune vie. J’étais tellement mal que j’ai fait un travail analytique pendant des années pour, enfin, m’autoriser à faire ce que j’aimais. J’ai commencé à faire ce travail d’artiste à 35 ans, en autodidacte. Maintenant, à bientôt 69 ans, je suis fier. Même si en une trentaine d’années je n’ai gagné en un an que ce que je gagnais en un mois. Je me sens quatre fois plus riche qu’avant et, surtout, à ma place partout. C’est un peu le thème du livre qui sort à la fin de ce mois d’avril qui s’intitule ‘Qui s’attache aux tâches ?’ Ce qu’il dit, en substance ? ‘On ne peut pas trouver le bonheur si on n’a pas trouvé sa place.’»
Ouvrages
Marc Solal a écrit : ‘Qui s’attache aux tâches ?’ texte de Marc Solal et illustrations de Mathieu Sauvat chez Motus en 2021 ; ‘In my kitchen a museum’ en 2020 ; ‘Petites faims’ chez Hachette Littératures en 2009 ; ‘Tout est beau’ chez Hachette Littératures en 2008 ; ‘L’enfant de la neige’ de François David et Marc Solal chez Motus en 2008 ; ‘Le petit roi’ aux éditions Motus en 2007 ; ‘Ma bien-aimée’ de François David et Marc Solal chez Motus en 2006 ; ‘Jamais’ aux éditions Motus en 2005 ; ‘Doubles vies’ au Point du jour en 2004 ; ‘Ami où es-tu ?’ chez Motus en 2 000. ‘La tête dans les nuages’ de François David et Marc Solal chez Motus en 1999.