16 septembre 2025 |

Ecrit par le 16 septembre 2025

L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

A l’occasion de la 75ème édition du Festival d’Avignon, le Grenier à sel propose une programmation dédiée aux formes immersives et numériques dans le spectacle vivant. A travers des spectacles, des rencontres et une exposition, ‘Aires numériques 2‘ vous invite à découvrir des artistes exceptionnels jusqu’à la fin juillet. L’Echo du mardi a testé pour vous L’Écume des jours XR, une plongée succulente dans l’univers de Boris Vian.

Deux journées d’échanges viennent de prendre fin autour du spectacle vivant et des scènes numériques. Une rencontre organisée par la French Tech Grande Provence, avec le Festival d’Avignon, en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel. La Région Sud et la ville d’Avignon ont également tenu à soutenir l’événement. La thématique ? La conjugaison de la technologie et de la culture. « Il s’agissait de la 3e session et le Festival d’Avignon est membre fondateur. Chaque année, la French Tech Grande Provence investit dans le champ des actions culturelles », explique Laure Baudouin, responsable communication au sein de la French Tech. Durant deux jours se sont succédés tables rondes, ateliers, conférences, échanges et débats.

Comment et pourquoi articuler innovation technologique et spectacle vivant ? « Peu de lieux travaillent sur cette transdisciplinarité. L’objectif était de s’interroger sur la façon dont le monde numérique s’invente chaque jour et comment travailler en collaboration pour faire naître des projets expérientiels. Mais aussi, quels sont les a priori concernant la digitalisation et comment y faire face, explique Véronique Baton, directrice du Grenier à sel.

Carton plein pour les rencontres de la French Tech Grande Provence.

Expérience hybride

« Ces deux jours étaient aussi rythmés par des échanges plus informels à la cafétéria afin de multiplier les interactions, échanger les bonnes pratiques et aborder des problématiques, explique Marie Albert, de l’agence Dark Euphoria. Les intervenants ? Ils étaient multiples: programmateurs, producteurs, artistes, metteurs en scène, institutionnels… L’objectif de ces deux jours: montrer comment créer des projets en commun et s’appuyer sur cette pluridisciplinarité, tout en considérant la complexité du montage induit par le numérique. « C’est un vrai projet mixant l’art et la technologie. Nous travaillons sur des expériences hybrides et collectives. Il ne s’agit pas que de hors sol. Les nouvelles technologies que nous proposons sont transparentes, pas de casque, ni de lunettes. »

Dans le cylindre, la production vous emporte. Photo: Linda Mansouri
L’expérience XR L’Écume des jours

Rapidement, nous faisons la rencontre d’une femme pétillante et passionnée. Julie Desmet Weaver, autrice et metteuse en scène du spectacle L’Écume des Jours XR. L’originalité ? Une expérience immersive et interactive de 15 minutes dans une structure à 360°, le Cube. Une fois à l’intérieur d’un cylindre intrigant, nous voilà emportés par les personnages chers à Vian qui défilent, les animations vertigineuses nous transportent et nous désorientent quelques fois. Colin nous parle, il nous lance un défi. A l’aide de notre corps, dont chaque mouvement est capté par la technologie, nous voici imitant le danseur, jouant au pianocktail ou faisant apparaître des nénuphars. L’équipe derrière cette belle échappée ? Julie, mais pas seulement ! Vincent Borrel et Nicolas Gambini sont les directeurs techniques Inlum.in. Mathieu Rozières est le producteur (Dark Euphoria), Alain Lagarde est responsable de la création visuelle.

Le pianocktail vous attend au Grenier à sel. Photo: Linda Mansouri

A l’origine ? Une idée en or, une référence littéraire sacrée de notre répertoire et un univers à part entière. Mais des financements manquants. Très vite, Julie Desmet Weaver tape aux portes et la situation se dénoue. L’Europe salue l’innovation et l’expérience et abonde en 2018 d’une subvention de 15 000€. L’Adami (administration des droits des artistes et musiciens interprètes) irriguera de 5 000€. « C’est un format expérimental, on ne part pas d’un théâtre classique avec un cadre prédéfini, il y a tout à inventer, des idées à trouver, des expériences à tester. Je suis heureuse car c’est la concrétisation de mon projet. Nous sommes au croisement de plusieurs genres: littérature, art vivant, cinéma et innovation, les passerelles prennent vie, c’est extraordinaire. » Et pour cause, être soutenue par les éditions Vian, la French Tech et tant d’autres acteurs, un accompagnement digne de ce nom. Le projet voit le jour et suscite rapidement l’adhésion. Les retours positifs se multiplient.

Le matériel ? Un cube que l’on peut installer n’importe où. « Une gare, un aéroport, partout ou une connexion existe. » Ce type de projet soulève toutefois une complexité : des investissements financiers conséquents pour une génération de ressources assez faible. Laure Baudouin flèche alors une seconde difficulté : « ce genre de projet nécessite la contribution de développeurs et ces derniers se font rares car la discipline n’est pas suffisamment enseignée. » Des propos appuyés par Julie : « ces métiers sont primordiaux. Nous nourrissons constamment la narration de la recherche des développeurs. »

Quid de l’humain ?

« Pour les jeunes qui n’ont pas l’habitude de lire, la technologie est une porte d’entrée. Les personnes âgées un peu suspicieuses au départ ressortent ravies. Cette expérience donne lieu à des échanges intergénérationnels très intéressants. » La relation à l’humain ? Rien ne saura la faire disparaitre selon Julie. « Elle est conservée puisque le XR permet ensuite d’assister au spectacle vivant. » Véronique s’empresse d’ajouter : « je dirais même que le numérique est un cheminement vers le vivant. » Plus une minute à attendre, réservez votre voyage immersif et faites la rencontre du célèbre Colin… Découvrez la programmation en cliquant ici

Le cube se dresse et vous appel à l’évasion. Photo: Linda Mansouri

L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

La CNR (Compagnie nationale du Rhône) vient de lancer le chantier d’aménagement d’un parc d’ombrières photovoltaïques sur le parking de l’île Piot à la Barthelasse. Mené en partenariat avec la ville d’Avignon, le Grand Avignon et les services de l’Etat ce projet présente la particularité de multiplier les contraintes et les intervenants. Il aura donc fallu faire preuve de beaucoup de concertation pour arriver à le concrétiser.

« Ce projet n’a pas été des plus simples car ce n’est pas qu’un simple parc photovoltaïque », reconnaît Cécile Helle, maire d’Avignon. Il faut dire qu’entre les contraintes liées aux risques inondations et la proximité de nombreux monuments classés au patrimoine mondiale de l’Unesco les obstacles ne manquaient pas pour ce dossier initié depuis 2014.
Pour autant, d’ici l’été 2022, 4 600 panneaux photovoltaïques vont être installés sur 1ha sur des ombrières situées sur les véhicules en stationnement dans ce parking relais gratuit qui appartenait aux Angles il y a quelques années encore avant de le céder à la cité des papes. Ces aménagements, représentants une puissance installée de 2 MWc pour un investissement de 4M€, vont permettre de produire annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 1 250 habitants.
« De quoi aussi permettre au Grand Avignon de répondre à ses orientations stratégiques et opérationnelles inscrites depuis 2020 dans le Plan climat air énergie territorial (PCAET) de l’agglomération », se félicite Joël Guin, le président de la Communauté de communes du Grand Avignon.

Un projet qui a pris du temps
« C’est un projet qui a pris du temps, confirme Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR, mais il représente ce que nous savons faire. Le Rhône c’est la conciliation car il faut prendre en compte toutes les parties prenantes : les utilisateurs du fleuve, l’énergie, les riverains, le patrimoine… »
Ainsi, même si la patronne de la CNR, 1er producteur français d’électricité 100% renouvelable (eau, vent, soleil), a déjà inauguré en 2018 un parc photovoltaïque à Avignon dans la zone de Courtine (6 M€ d’investissement pour un parc de 18 500 panneaux pour une capacité de production équivalente à la consommation de 3 750 habitants), ce nouveau « projet précurseur est emblématique car il se situe dans une zone patrimoniale forte ».
« Il n’est effectivement pas facile d’introduire un équipement industriel dans un périmètre classé, constate Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. Il a fallu concilier des points de vue complètement opposé car ce projet était pris dans l’entremêlement de tous les obstacles. »
La proximité du centre historique, juste en face du parking, est en grande partie responsable de ces difficultés. « Il est plus facile d’installer ce genre d’aménagement en plein désert ou sur des friches agricoles », ironise le préfet.
Pour faire émerger le projet, la CNR a donc dû travailler en étroite concertation avec les services de l’Etat, dont l’Architecte des Bâtiments de France, à la meilleure intégration paysagère possible de l’installation.

Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) venu spécialement pour ce lancement, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Joël Guin, président du Grand Avignon, Cécile Helle, maire d’Avignon et Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR.

Intégration paysagère
Dans cette optique, des végétaux couvre-sol et des arbustes tolérant la mi-ombre seront plantés au pied des structures, avec une fonctionnalité paysagère mais aussi environnementale. Entre les ombrières, d’autres plantations reprendront le langage des haies brise-vent agricoles de l’île de la Barthelasse, alternant arbres-tiges et cépées. Des espèces locales majoritairement endémiques seront privilégiées avec une certaine proportion de végétaux persistants pour étoffer et agrémenter les haies en toute saison. Ces plantations représentent un surcoût de 500 000€ sur l’investissement total.
« Avignon va devenir un modèle alors que la CNR démontre sa capacité à concevoir un projet en zone patrimoniale », poursuit le préfet.
« Il est plus que jamais nécessaire que les collectivités se mobilisent pour porter ce type d’aménagement », insiste la maire d’Avignon qui souhaite porter un projet équivalent « d’intégration paysagère au parking des Italiens. »

Outre le parc d’Avignon-Courtine inauguré en 2018 (voir photo ci-dessus), la CNR dispose également de trois centrales hydroélectriques et un parc éolien à Bollène ainsi que plusieurs centrales photovoltaïques en fonctionnement : Bollène toiture (depuis 2008), Bollène sol (2011 et 2019) et Caderousse (2020). Dans l’Hexagone, la CNR recense 33 centrales photovoltaïques pour une puissance totale installée de 113,4 MW. © Camille Moirenc

L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

Inès Lupia, étudiante en 2e année du Diplôme universitaire de technologie Packaging, emballage et conditionnement de l’Institut universitaire d’Avignon (IUT), a remporté le prix Food des Verallia Design Awards sur le thème du ‘Verre en format solo’. Elle a reçu une dotation de 1000€ et un prototype de son projet sera fabriqué.

Acteur mondial de l’emballage en verre, Verallia organise, depuis 2009, un concours de design réunissant à chaque édition plusieurs centaines de participants, étudiants ou jeunes diplômés en écoles de design, packaging mais aussi des Beaux-Arts. 370 candidats issus de plus de 80 écoles ont ainsi participé à l’édition 2021 et 32 finalistes ont été désignés par les membres du jury composé de professionnels de l’industrie agro-alimentaire, de designers de renom, de journalistes et d’agences de design. Cinq prix ont été attribués dans six catégories différentes.

‘Wingsi, le récipient qui vous donne des aillllles

Le projet ‘Wingsi’ d’Inès Lupia, dans la catégorie ‘food’, a convaincu par son ingéniosité et sa praticité. Il s’agit d’un pot en verre qui, grâce à son système d’ailettes fait office de ‘diffuseur thermique’, protégeant des morsures du froid comme des hautes températures. L’objet permet de remplacer les pots de crème glacée en carton, de réchauffer un plat, au micro-onde et de le prendre en main sans se glacer ou se brûler.

Des ailettes protègent du froid et de la chaleur dans la prise en main du pot Wingsi, une ingénieuse idée d’Inès Lupia

«Le résultat de cette 12e édition prouve que les étudiants du département Packaging, emballage et conditionnement de l’IUT d’Avignon ont réellement leur place au sein de ce concours et qu’ils maîtrisent pleinement tous les aspects du cycle de vie d’un emballage. Ce concours représente par ailleurs, un véritable tremplin pour leur carrière professionnelle,» explique Yannick Knapp, chef du département Packaging, emballage et conditionnement de l’IUT d’Avignon.

Pierre Gourmand primé au concours Un autre regard sur l’industrie

Pierre Gourmand, ancien étudiant du département Packaging, emballage et conditionnement de l’IUT d’Avignon était, lui, lauréat du Prix de la photographie industrielle ‘Un autre regard sur l’industrie’ et coup de cœur du jury. Il a reçu une dotation de 1000€ et sera exposé à l’Hôtel de l’industrie (Paris VIe) et dans les Chambres de commerce et d’industrie de France.

Pierre Gourmand travaille en basse lumière et produit un travail raffiné et onirique

Parmi les cinq lauréats récompensés par un jury d’artistes et d’experts du secteur de l’image, Pierre Gourmand a reçu le coup de cœur du jury pour sa série de trois photos ‘halo de lumière’, ‘porteur de lumière’ et ‘travail de nuit ‘. Organisé par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale (reconnue d’utilité publique), le concours était ouvert à tous les étudiants de plus de 18 ans inscrits en école ou université française. L’édition 2021 a réuni une centaine de participants autour du thème du ‘savoir-faire en mouvement’ et invitait les participants à faire preuve d’audace et de créativité en investissant librement les lieux phares de l’industrie, de l’excellence technologique ou du savoir-faire français. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence de Franck Bordas, président de l’Union nationale des présidents d’IUT (UnpIUT) et membre du jury du concours.
M.H.

© Pierre Gourmand

L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

Les 15,16, 22 et 23 juillet, de 18h30 à 20h30, Avignon Tourisme propose des apéros-dégustation de vins rosés, dans une ambiance conviviale et musicale. Une échappée dans les jardins du Palais en découvrant des élixirs adaptés à la saison.

Le Chateau d’Estoublon présentera son vin rosé Roseblood à la belle robe pâle et lumineuse, d’un ton eau de rose, avec des notes de fleurs fraîches, mais aussi de fruits à chair blanche, donnant une grande fraîcheur et délicatesse en bouche. Le vignoble au cœur de l’AOP Baux-de-Provence, niché sur le versant sud des Alpilles, s’étend sur 17 hectares conduits en agriculture biologique. Grenache, Syrah, Mourvèdre, Marsanne et Roussanne, les grands cépages provençaux sont rois.

Les Vignerons de St-Marc Canteperdrix sont nés de la fusion en 2019 de la cave Saint Marc à Caromb et de la cave Canteperdrix à Mazan. La coopérative compte 234 exploitations réparties sur 18 communes pour une surface totale de 1576 hectares dont 47% certifiés HVE (Haute Valeur Environnementale). Les Vignerons de Saint Marc – Canteperdrix sont reconnus pour la qualité des vins issus du savoir-faire de leurs vignerons, et sont vendus dans 2 points de vente à Caromb et à Mazan. Les vignerons présenteront à tour de rôle leurs rosés Saint Marc, domaine des Tourterelles, l’Alchimie et Akoya.

Renseignements pratiques : tarif adulte 10€, tarif avignonnais : 6.50€. Réservez en cliquant ici, (possibilité d’achat sur place sous réserve de disponibilités, carte bancaire uniquement). Sachet grignotage fourni, à déguster assis. Entrée par la Cour Maria Casarés, à l’arrière du Palais. Port du masque obligatoire (non fourni).

L.M.


L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

Big Fernand donne rendez-vous aux habitants d’Avignon et alentours pour l’ouverture de son premier restaurant dans la ville. Situé à deux pas de la place Pie et des halles, ce nouveau restaurant s’ajoute aux 57 déjà ouverts sur le territoire.

14 emplois créés

Baptiste Jan, gérant du restaurant, a fait le choix de s’intégrer dans le tissu local en faisant appel à des artisans de la région pour la conception de son restaurant. Par ailleurs, 14 emplois ont été créés pour gérer le restaurant ouvert tous les jours de la semaine. L’établissement compte 35 places en salle et 50 places en terrasse. L’engagement en faveur de l’économie régionale se retrouve dans l’assiette : les produits primeurs, les vins et le pain sont fournis par des producteurs locaux, partenaires du restaurant, un « gage de fraîcheur et de la qualité ». Les amoureux du terroir ne seront pas en reste puisque dès la rentrée, Baptise Jan proposera à la carte un hamburgé composé de produits typiques de la région.

“Avignonnais de cœur depuis 20 ans, c’est pour moi un immense plaisir d’ouvrir le premier restaurant Big Fernand dans le quartier animé de la place Pie. Toute l’équipe de Fernands a hâte de faire découvrir nos délicieux hamburgés cuisinés avec des produits frais et de qualité, dans une ambiance badine et conviviale. Sourires, humour et régalade garantis. Après cette année difficile nous en avons tous besoin !, explique Baptise Jan, franchisé Big Fernand d’Avignon.

57M€ de chiffre d’affaires

Big Fernand, fondé en 2011, c’est 57 restaurants, un chiffre d’affaires de 57M€ en 2019 et un développement dans 4 pays. Le groupe mise sur un concept anti-conformiste, des produits 100% français et du fait-maison. La marque se positionne ainsi sur le mieux manger avec son offre de hamburgés gourmets. Adresse : 51 rue du Vieux Sextier, 84000 Avignon. Horaires d’ouverture: du lundi au dimanche : 11h00 – 23h00. Disponible en livraison, clique-et-collecte et à emporter.

L.M.


L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

Voilà un spectacle in-cro-yable. Un pur ovni. Une heure de plaisir absolu grâce à une présence, un charisme et surtout à une sincérité clairement inattendue. Bref, je vous parle là de ‘Coming out’ par et avec Mehdi-Emmanuel Djaadi, un seul en scène déjà plébiscité par le tout Avignon et pas seulement… par les cathos du cru.

L’histoire ?

L’histoire ? Même si l’on croit la connaître par cœur, elle est une réalité. Des parents d’origine immigrée –d’Algérie- qui élèvent leurs enfants dans les barres HLM. Des petits qui grandissent et se font happés, au seuil de l’adolescence, par de plus grands qui y voient une main d’œuvre potentiellement intéressante. L’escalade dans l’organisation d’opérations à la marge. La taule que l’on frôle et qui s’oublie à vous parce que les potes, tous en cellule, n’ont rien lâché. Et dans tout ce bruit, toute cette agitation, à un moment et dans un lieu inconnu, un éclair a tracé sa lumière dans les ténèbres.

Des gens bizarres qui prient les mains en l’air dans un bâtiment

Cet éclair de lumière dans les ténèbres ce sera une église, des rencontres bienveillantes, comme cette assemblée de gens bizarres qui chantent et dansent les mains en l’air dans une église et un frêle prêtre à la voix flutée, au regard éclairé, qui lui tendra timidement sa bible. Mehdi-Emmanuel lui a tout du rescapé, du miraculé, et alors qu’il livre sur scène plus de 15 personnages réels, ceux qui ont fait ou font partie de sa vie, on rit aux larmes tandis qu’au tréfonds de soi on perçoit sans cesse l’abîme à côté de ses pas. Pourtant le spectacle du début à la fin est hilarant. Les situations plantées sont aussi cocasses que terribles. Il est à la fois Mehdi Emmanuel et le chameau qui revient au galop.

Impressions

Ce comédien possède un immense talent. Celui de se livrer sans ambages mais avec pudeur, subtilité et une intelligence acérée. Il déroule puissamment l’engrenage bien huilé d’une société schizophrène qui veut à la fois sauver les gens mais les assigne à résidence dans des cases choisies d’où il est impensable de s’échapper. C’est pourtant ce que fera Medhi-Emmanuel en s’autorisant à vivre une vie hors normes, à faire des choix d’une liberté absolue. Sa voie ? Celle tout à fait incongrue d’un changement de religion ! Le très jeune adulte musulman décide d’embrasser la religion catholique, de révolutionner sa vie. Emporté par quelque chose de divin qui ne dit pas son nom mais qui pave son chemin de circonstances incroyables pour arriver là où personne -et surtout pas lui-même- ne l’attendait !

Bienvenue dans le réel

Cet homme est un miraculé de nos gentils systèmes à la noix qui font et défont dans l’ombre et parfois dans la lumière des destins entiers. Car on en apprend des choses avec Mehdi Emmanuel ! Et sa parole, jamais jugeante, est salutaire, ouvrant sans doute de nouveaux espaces de liberté et surtout au discernement. La salle comble curieuse d’entendre la conversion d’un musulman au catholicisme est arrivée joyeuse et volubile comme on va à la kermesse. Une soutane a même fait son apparition dans le public. Alors si les musulmans se mettent à fréquenter les églises alors que les cathos eux-mêmes se comptent sur les doigts de la main où va-t-on ma brave dame ? Et pourtant… Sur scène des lumières dorées ponctuent l’espace. Mehdi-Emmanuel entre humble, les yeux pétillants, la silhouette ramassée mais tankée, la carrure dessinée par des années de boxe. Sa voix, ses gestes, cette timidité pas tout à fait effacée, le petit enfant qui surgit de temps en temps de ce corps d’homme… Il rayonne. Il conte son incroyable histoire. Sans doute il ne dit pas tout. Sans doute des blessures plus profondes se cachent dont il se servira pour grandir encore, déployant sa force. Parce que la vie qui vous taillade vous révèle aussi à vous-même et qu’on ne se transforme que lorsque l’on est en danger de mort… Physique et spirituelle.  

Le talent ça se travaille

Mehdi Djaadi qui a quitté l’école à 16 ans, s’est mis à dévorer les livres, les grands auteurs. Il est diplômé de la Manufacture école supérieure d’art dramatique de Lausanne. Révélations aux césars 2016 pour son rôle dans “je suis à vous tout de suite” de Baya Kasmi. Il a participé à une dizaine de films et a reçu plusieurs prix d’interprétation. Il a joué dans la pièce « I am Europe » de Falk Richter puis en tournée européenne et à Paris à l’Odéon Théâtre de l‘Europe.Vous le verrez bientôt dans la nouvelle série « L’Opéra » sur OCS et dans le prochain long métrage de ‘La boîte noire’ du réalisateur Yann Gozlan avec Pierre Niney. Ne vous avais-je pas signalé un ‘immense talent ? Mon conseil ? Ruez-vous à son spectacle !

Les infos pratiques

Coming-out Jusqu’au 31 juillet. Relâche les 12, 19, et 26 juillet. Par et avec Mehdi-Emmanuel Djaadi sur une mise-en-scène ultra-soignée de Thibaut Evrard. 19h.Théâtre des Corps-Saints, 76, place des Corps-Saints à Avignon. 20€. Résas : 04 90 16 07 50.


L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

C’est le 1er lieu dédié à la transition écologique d’Avignon. Après avoir été inauguré en septembre 2020, le Tipi lance sa première saison évènementielle. De juin à octobre, la ferme urbaine s’animera au rythme des concerts et des DJ. Le bar-café proposera une sélection de boissons bio et locales et pour sustenter son public, l’association des ‘Jeunes pousses’ a décidé de faire appel à des ‘food trucks’ de la région.

Pour le plus grand bonheur des gourmets et des gourmands, le chef étoilé Matthieu Desmarest prendra ses quartiers au Tipi une fois par mois pour y proposer un menu ‘street food’ des plus raffinés. « La programmation de juillet 2021 a longtemps été peaufinée pour rendre ce premier mois de juillet au Tipi inoubliable. »

Côté musique

La programmation musicale est riche du 5 au 25 juillet : Kiddy Smile (17 juillet), Boston Bun (17 juillet), Pont Neuf Records (24 juillet) ou même Silly Boy Blue (21 juillet). Des collectifs locaux sont également de la partie: Bassline Party (14 juillet), Groove Family (31 juillet) et Elephantz records (10 juillet). C’est même Etienne de Crecy qui viendra clôturer la saison 2021 en octobre. Un tas d’autres invités sont attendus dès la rentrée : Macadam Crococile, Anoraak, Jabberwocky…

Festival d’Avignon

Situé juste à côté de la plus grande salle de spectacle du festival d’Avignon, la ‘FabricA – le Tipi’, ne pouvait pas passer outre l’événement. Ainsi, durant les trois premières semaines de juillet, la ferme urbaine sera le bar officiel de la ‘FabricA’. Le Tipi sera donc ouvert tous les jours (sauf les lundis) du 5 au 25 Juillet de 16h à 22h. Au programme : friperie vagabonde, foodtruck, sélection de bières, vins, cocktails et softs bio et locaux au bar.

Les ‘Jours heureux

Une fois par mois, de juin à octobre, les ‘Jeunes pousses’ s’associent au chef étoilé Matthieu Desmarest pour un menu ‘street food’ gastro et à Pascal Peck pour une programmation musicale électro-chill. Ce sera également l’occasion de chiner des pièces vintages uniques soigneusement sélectionnées par la friperie itinérante ‘Boogie fripe’. Et au bar, l’équipe s’activera pour remplir les verres et étancher la soif des hédonistes.


L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

Avec la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment de la Caf de Vaucluse prévu ce vendredi matin, la zone de Courtine à Avignon va enfin se doter d’un bâtiment ‘signal’, quasiment en face de la gare TGV. A l’heure de l’ouverture du Festival, ce chantier va-t-il marquer les 3 coups de l’aménagement de cette zone si essentiel au développement du bassin de vie de la cité des papes.

Avec plus de 4,1millions de passagers en 2019 (+11,5%), la gare TGV d’Avignon a battu son record de fréquentation. Un seuil des 4 millions de passagers que la SNCF ne s’était donné pour objectif d’atteindre qu’à l’horizon 2030. Pour autant, ‘la gare préférée des Français’ pendant plus de 10 ans, qui offre le plus important parc de stationnement (5 000 places) pour une gare TGV en France, reste désespérément seule au milieu des cyprès depuis son inauguration en 2001.
Certes, il a fleuri quelques bâtiments aux alentours mais rien de particulièrement marquant architecturalement. La faute à un PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) appliqué de manière draconienne par les services de l’Etat et qui bloque inexorablement l’aménagement de cette zone de Courtine-Confluence.

Succession de désillusions
Les intentions étaient pourtant là. Début 2006, Marie-Josée Roig, alors maire d’Avignon, avait assuré que l’urbanisation allait débuter dès l’année suivante… Depuis, ce n’est qu’une succession de rendez-vous manqués et de désillusions.
Ainsi, oubliés les 50 000 m2 de bureaux et de commerce du programme City Sud porté en 2006 par le promoteur Pitch promotion et devant être inauguré en 2012. Porté disparu également le transfert du multiplexe Pathé Cap Sud qui a été définitivement enterré en 2011. Aux oubliettes aussi la reconversion du domaine Gagon, au confluent du Rhône et de la Durance en résidence de tourisme 4 étoiles avec centre de balnéothérapie et golf prévu pour 2009.

Le déménagement du multiplexe Pathé de Cap-Sud vers Courtine a été définitivement abandonné en 2011.

On ne parlera pas non plus du port de plaisance de 150, puis 400 anneaux, évoqués il y a plus de 20 ans, du centre de séminaire de 1 500 places, de la cité de la formation présentée en grande pompe au salon international de l’aménagement et de l’immobilier du Mipim à Cannes en 2004, de la pédagothèque destinées à la formation des entreprises ou même des projets des parcs d’attractions ‘Spyland’ puis du ‘Tivoli’ porté par des investisseurs Danois en 1997 !

Un cap pour les 25 prochaines années
Plus près de nous, en 2014, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Jean-Marc Roubaud, alors président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, avait organisé en 2014 un atelier territorial sur le thème « Avignon Courtine-confluence : construire ensemble la ville de demain ». Objectif : concevoir la ville demain en relançant l’aménagement de cette zone de 600 hectares où l’agglomération dispose de la maîtrise de 50 hectares, juste autour de la gare, sur les 180 hectares disponibles à urbaniser.
« Il s’agit en quelques sorte d’un électrochoc pour cette zone », expliquait alors Jean-Marc Roubaud alors que Cécile Helle mettait en avant sa volonté de faire de cette zone « un lieu d’innovation en matière de construction en zone sensible en y intégrant la vulnérabilité inondabilité dans les critères d’urbanismes ».
A défaut d’électrochoc, on se contentera alors plutôt d’un court-circuit puisqu’il faudra attendre 2017 pour que le duo d’élus retienne l’urbaniste catalan Joan Busquets, celui a notamment participé à la transformation de Barcelone pour l’accueil des jeux olympiques de de 1992, afin qu’il donne le cap de l’aménagement de Courtine pour les 25 prochaines années. Et les ambitions sont là : pôle d’activités créatif, développement de la filière logistique avec le port multimodal de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), évolution du centre commercial, accueil de 6 000 habitants, anticipation des besoins des millions de voyageurs transitant par la gare TGV, intégration des 300 entreprises déjà présentes sur le parc d’activités de Courtine, ouverture d’un axe Nord-Sud jusqu’aux remparts via une trouée verte…

L’urbaniste catalan Joan Busquets envisage la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun durant les 25 prochaines années.

Un an plus tard, c’est l’architecte en personne, aussi professeur à Harvard, qui viendra à l’université d’Avignon présenter sa vision de l’aménagement de ce futur quartier rythmé par la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun. L’urbaniste ibérique, le président du Grand Avignon et la maire d’Avignon espéraient alors voir « les premiers chantiers d’ici 2 ans afin de donner un signe fort aux potentiels investisseurs. » Manqué… Trois ans plus tard, c’est toujours le dessert des Tartares que seul un opéra éphémère, qui ne sera bientôt qu’un lointain souvenir, est venu perturber.
Un immobilisme « qui peut s’expliquer à la fois par la multiplicité des acteurs et des partenaires ainsi que par une certaine complexité à faire sortir les projets dans ce pays » regrette Cécile Helle. « Pour m’y frotter depuis plus de 6 ans maintenant, je vois la difficulté pour aménager le territoire et la ville », poursuit l’élue qui souhaiterait « que l’on introduise un peu de souplesse et de simplification » pour avancer.

Un peu d’espoir avec la LEO
Pourtant, on a pu reprendre un peu espoir en octobre 2010 avec la mise en service de la première tranche de la LEO (Liaison Est-Ouest) devant relier les autoroutes A7 et A9. Nous aurions dû cependant nous méfier car le calendrier de la réalisation de ce contournement d’Avignon par le Sud de l’agglomération était déjà à l’image de ce qui passe actuellement. « Dernière ligne droite pour la LEO » titrait-on en 2003 tout en se félicitant de l’avancée de ce dossier qui allait permettre d’accélérer le développement de Courtine grâce à une meilleure desserte. Il a fallu attendre finalement 7 ans pour voir les premiers véhicules franchir la Durance… Quant à la seconde tranche, on se déchire encore pour savoir où la faire passer alors que les hypothétiques premiers coups de pioche doivent être donnés avant la fin de l’année.
La troisième tranche, le franchissement du Rhône pour rejoindre le Gard, devrait pour sa part pouvoir être envisagé quand la région Occitanie découvrira que le Gard rhodanien (ou le Gard avignonnais, c’est selon) fait partie de son territoire : c’est-à-dire d’ici 2 à 3 siècles en étant optimiste.

La Caf pour impulser un vrai départ
En attendant, les 350 entreprises et leurs 5 000 salariés du parc d’activités de Courtine qui a vu le jour en 1972 vont peut-être reprendre espoir car c’est la Caf (Caisse d’allocation familiale) de Vaucluse qui pourrait réaliser ce fameux bâtiment ‘signal’, à l’angle du boulevard Pierre-Boulle et de l’avenue de la gare, qui marquerait le véritable départ des aménagements en Courtine.
En effet, l’organisme chargé de verser aux particuliers des prestations financières à caractère familial vient de lancer la construction de son nouveau siège en Vaucluse. Le bâtiment de 7 333m2 accueillera à la rentrée 2022 les 280 agents de la CAF 84 des agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Ces derniers seront répartis dans un espace de 6 182m2 qui s’étendra sur 3 étages dont 400m2 en rez-de-chaussée destinés à l’accueil des 250 allocataires reçus chaque jour.
Baptisé ‘Confluence Park’ ce nouvel édifice en R+3 comprendra également une offre de 1 100m2 de bureaux modulables, une terrasse privative de 140 m2, 129 places de stationnement pour la Caf et 47 places de parking supplémentaires pour les utilisateurs des bureaux. Labellisé HQE (Haute qualité environnementale) bâtiment durable afin de répondre aux normes environnementales en matière d’économie d’énergie et de performances thermiques, le bâtiment orienté est-ouest disposera en son centre d’un îlot verdoyant entouré de larges terrasses.
« L’emplacement privilégié au sein d’Avignon-Confluence, la qualité de la visibilité et des accès comme la qualité fonctionnelle et architecturale de Confluence Park, ont été des atouts décisifs dans le choix d’implantation du nouveau siège de la Caf de Vaucluse » explique Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse.
« Quand on va sortir de la gare, on va découvrir ce nouveau bâtiment qui sera un peu un édifice ‘totem’ qui marquera, je l’espère, le développement de ce quartier », se félicite Cécile Helle qui envisageait, un temps, d’édifier un nouvel hôtel de ville dans ce secteur afin de poursuivre cette dynamique.

Le futur bâtiment de la Caf 84 devrait être opérationnel pour la rentrée 2022.

L’Écume des jours, expérience immersive au Grenier à sel

Ventoux contre Cancer, en partenariat avec l’Institut du cancer Sainte-Catherine organise l’ascension du Mont Ventoux depuis Sault. Objectif ? Collecter des fonds pour des organisations dédiées à la recherche et aux soins dans la lutte contre le cancer.Comment ?Les participants à cet événement offrent leur performance physique –vélo, course, marche- en étant sponsorisés par leur environnement : famille, amis, collègues…

L’ascension du Géant de Provence au départ de Sault, soit 26 km à pied ou à vélo se fera samedi 4 septembre prochain pour une aventure sportive, mais avant tout humaine. «Cet événement est à l’image de la lutte contre le cancer car cette ascension du Mont Ventoux est longue, éprouvante mais elle peut déboucher sur une victoire » a indiqué le docteur Daniel Serin, vice-président de Sainte-Catherine-Institut du cancer Avignon-Provence. «Quand on participe à Ventoux contre cancer, on implique sa famille, ses amis, ses proches pour nous soutenir financièrement pour la collecte de dons. C’est la même chose pour le cancer, les proches sont directement impliqués quand une personne est atteinte de la maladie, on est là pour la soutenir » a indiqué Hans de Haan, Président de l’association Ventoux contre Cancer.

Une course caritative

L’association Ventoux contre cancer a choisi comme bénéficiaire de cette course caritative, depuis 2017, l’Institut Sainte-Catherine, lui permettant d’engager plus de 110 000€ dévolus à la recherche clinique et à l’amélioration de la qualité de vie des patients pendant leur traitement. Deux autres bénéficiaires ont également été choisis par l’association : La Timone à Marseille pour soutenir les enfants atteints de cancer, et Cami sport & Cancer pour continuer l’activité physique, même pendant les traitements.

Pourquoi y participer ?

Pour l’épreuve sportive à l’image du combat symbolique demandé pour vaincre le cancer ; parce que c’est un défi personnel ; parce que c’est un effort partagé avec les salariés de sainte-Catherine, les patients, leurs proches et les partenaires participants ; parce que c’est une collecte de dons pour lutter contre le cancer dans notre région et pour le soutien mutuel qui lie participants, supporters et bénévoles.

Une collecte qui ira à votre choix

100% de la collecte réalisée sera dévolue à Sainte-Catherine en précisant le projet que vous souhaitez soutenir : soins ou recherche et développement. Pour les soins, il s’agira d’achat de  pousse  seringues automatisés et sécurisés pour les unités d’hospitalisation. Ses équipements seront plus petits et plus légers pour faciliter l’autonomie des patients. Ils seront désormais connectés en permanence grâce à leur module wifi afin d’améliorer la traçabilité dans le dossier médical et le télé-monitoring pour les équipes soignantes.

De gauche à droite : Frank Jans, responsable de la logistique de l’association, Albert Maathuis – Vice-Président de l’association, Docteur Daniel Serin, Vice-Président de Sainte-Catherine, Hans de Haan, Président de l’association, Thierry Martinet, Trésorier de l’association et Béatrice de Beer, responsable communication de l’association.

Recherche & développement

Achat d’un logiciel d’Intelligence Artificielle (IA) qui va permettre de délivrer le meilleur plan de traitement en radiothérapie. L’IA permet en effet d’utiliser la connaissance issue de l’expérience pour optimiser la personnalisation et qualité des plans de traitement en radiothérapie.

Les infos pratiques

Date limite d’inscription : 15 juillet 2021. L’inscription est de 65€ et la collecte est de 275€ minimum par personne demandée la veille du départ vendredi 3 septembre. Cycliste, coureurs et marcheurs partiront de Sault pour l’ascension du Mont Ventoux samedi 4 septembre. Inscription ici.
www.ventouxcontrecancer.fr

Défi sportif pour lutter contre le cancer

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/206/   1/1