9 mai 2025 |

Ecrit par le 9 mai 2025

Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

Ouverte depuis septembre 2024, l’École supérieure des Arts du Rire (ESAR) recevait la visite de son directeur artistique Jeremy Ferrari.

Jérémy Ferrari, très présent sur la création de l’école puis sur le recrutement de la cinquantaine d’étudiants formant la première promotion de cette école très spéciale, est ensuite parti en tournée, mais a toujours eu un œil sur cette école dont il a rêvé. Cette rencontre mi-décembre – avant de repartir avec ses complices Arnaud Tsamère et Baptiste Lecaplain pour un nouveau spectacle — était donc pour lui un moment privilégié pour faire un point à tiers de parcours avec les étudiants et l’équipe pédagogique. 

Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait

Ils ? Le triumvirat Frédéric Biessy, directeur général de La Scala Paris et de La Scala Provence, Jérémy Ferrari le directeur artistique, et Geneviève Meley Othoniel, la directrice générale. 

Quoi ? Créer une École supérieure des Arts du Rire et assumer ce titre qui peut paraître prétentieux, mais il fallait bien ça pour asseoir ce genre humoristique comme un Art d’excellence à part entière. 

Faut-il rappeler qu’avec 30 heures de cours hebdomadaires en première année, des masterclass, six professeurs permanents, de nombreux intervenants professionnels de l’humour, des bourses pour permettre aux plus démunis d’accéder à l’enseignement, tout a été pensé et réalisé pour concrétiser ce projet un peu fou ? 

Jérémy Ferrari seul en scène à l’heure d’un premier bilan

Il le dit lui-même, il était le premier sceptique. Il pensait sincèrement que ce n’était pas possible pour plusieurs raisons : il fallait une structure, il fallait accepter de perdre de l’argent, il fallait une force et une implication importante, il fallait trouver des gens qualifiés permettant une professionnalisation, obtenir l’agrément pour dispenser des crédits européens (UE universitaire), avoir la reconnaissance d’un diplôme universitaire, trouver des professeurs de qualité qui acceptent de venir en Avignon 1 ou 2 fois par semaine et pas pour « cachetonner » ! 

Jérémy Ferrari a fait un premier bilan avec les étudiants. ©Michèle Périn / L’Echo du Mardi

« Je n’ai pas été un vrai élève dans mon parcours scolaire mais j’ai créé une vraie école dont je suis fier » 

Content, fier, satisfait : ces adjectifs reviennent souvent dans sa bouche. « Très enthousiaste après avoir rencontré les étudiants qui m’ont fait part de ce qui peut encore être amélioré dans le fonctionnement. En fait d’améliorations, les étudiants en veulent plus ! Je n’ai pas été un vrai élève dans mon parcours scolaire, donc je suis à l’écoute de ce qui est améliorable. »

Si j’avais eu cette école j’aurai gagné du temps, j’aurai peut-être été meilleur plus vite ! 

Jérémy Ferrari

Qu’a-t-elle d’exceptionnelle cette école ?

La bienveillance, le dialogue permanent entre les étudiants et l’équipe pédagogique, l’écoute, la remise en question incessante. C’est exceptionnel d’offrir plus de 30h par semaine de cours avec des gens de qualité (d’autres écoles existent avec seulement 3 à 9h de cours hebdomadaire). Il y a un effectif réduit, un programme complet, on accompagne vraiment les élèves, on fait du sur-mesure, du cas par cas pour trouver des financements. Le rapport avec les professeurs est fluide, respectueux.

Artiste, producteur, diffuseur, éditeur, bientôt réalisateur : « Je ne peux pas être seul avec moi-même »

« Pour moi, cette école, c’est la suite logique dans ma volonté de transmission, ce métier est ma passion. Je ne peux pas être seul avec moi-même, j’aime travailler avec d’autres, intervenir dans toutes les étapes d’un spectacle. C’est ce qui fait mon indépendance et pour moi un gage de sérénité. Artiste, producteur, diffuseur, éditeur, bientôt réalisateur, ça me permet d’être libre, de me donner plus de poids pour me défendre ou défendre d’autres artistes. Je travaille avec des gens que j’aime, j’ai du plaisir et j’en donne. C’est un grand moment pour moi quand j’ouvre une billetterie ! »

Ne pas confondre critique et censure

« Je ne fais pas partie de ces gens qui considèrent que l’on ne peut plus rien dire. Je dis tout ce que je veux depuis 15 ans de carrière. Récemment sur Canal Plus, j’ai encore insulté la moitié de la terre sans problème ! La censure a toujours existé, même au temps de Coluche – lui-même a été censuré sur RMC — la chanson Hexagone de Renaud a été interdite à la radio. Ce n’était pas mieux avant. Les gens confondent censure et critique. Maintenant, on a donné la liberté à tout le monde de donner son avis sur tout. Le problème pour moi, c’est l’importance que l’on donne à ceux qui ne sont pas contents. »

Et l’auto censure ? 

« La censure peut venir de tout le monde, de n’importe où et de n’importe qui. La seule chose qu’un humoriste puisse faire contre ça, c’est de ne pas céder. La vraie question à se poser est : est-ce que je vais faire rire les gens avec ça ? Ne pas accepter de se faire couper. Si on accepte une fois, c’est fini. Car comme on n’essaie plus, on a peur. Après, on n’ose plus y aller et on se déteste. »

Ne pas céder

« Prenons l’exemple du Bataclan (attentat du 13 novembre 2015). J’avais le spectacle ‘Vends 2 pièces à Beyrouth’  en préparation sur le terrorisme qui démarrait trois mois après. Je suis obligé de parler de l’attentat. Comment parler de ce fait abominable ? Sur scène, je fais de l’humour noir, donc je ne peux pas le traiter différemment, ce n’est pas possible. Je décide de le traiter d’une manière tellement abominable que ça va paraître absurde et c’est ça qui va permettre aux gens de rire.

Pendant 25 minutes, je me moque des victimes et de la manière dont ils sont morts ! On ne peut pas faire plus abominable que ça. Si demain, j’avais montré ce texte, on m’aurait demandé d’y renoncer.

Or au Trianon, dans une salle de plus de 1000 personnes, les gens m’ont aimé pour ça. Certains ont pu faire leur deuil grâce au rire. D’autres m’ont détesté, mais c’est leur problème. Il faut donc être vigilant toute sa vie pour ne pas s’auto-censurer. Au début, on n’a rien à perdre, le vrai courage vient après. »

« Une société qui va bien, c’est une société où les artistes sont libres. »

Jérémy Ferrari

Les humoristes ne sont pas les ennemis des gens, ce sont les amis des gens 

L’École supérieure des Arts du Rire – et c’est sa grande particularité — est dans les locaux de la Scala Provence. À l’occasion de cette rencontre avec leur directeur artistique, le hall grouillait des 47 étudiants nouvellement recrutés. Je suis allée à leur rencontre toute émoustillée à l’idée de rencontrer les talents de demain et de confronter leurs ressentis à celui évoqué par Jérémy Ferrari.

Quel est votre ressenti après 3 mois de fonctionnement ?

Le petit groupe interviewé a répondu d’une seule voix, sans hésiter : « Très agréablement surpris et content de l’investissement de tous les professeurs. On se sent accompagnés, on est dans un cocon, il y a une vraie générosité, une totale bienveillance. »

Compétition ou coopération entre vous ?

« On ne peut pas parler de compétition. Peut-être en 2ᵉ et dernière année l’année prochaine à Paris ? On travaille avec de l’humour, la guerre d’égo ne peut pas se faire, car on peut tous faire un énorme bide quand on est exposé sur scène. On est encore en phase d’apprentissage. De plus, les différents cours et professeurs nous incitent à travailler en groupe pour les impros par exemple, mais également dans la réécriture. Il y a des styles très différents qui se profilent : stand-up, humour noir, absurde, comique visuel, seul en scène. »

« Nous avons des profils très différents : certains sont déjà montés sur scène, d’autres se destinent plutôt à être interprètes, d’autres auteurs. »

Les étudiants de l’ESAR

Humour engagé ? 

« On nous apprend à être rigoureux, comprendre où on peut mettre la barre. Il y a pour cela des cours de débat rhétorique pour ne pas calomnier, savoir chercher les sources, établir des faits concrets. On s’amuse, mais rien n’est gratuit. Humour engagé ? Les femmes de la promotion le sont peut-être plus, elles ont plus de choses à dénoncer. »

Votre vie à Avignon

Le mot « cocon » revient souvent ! Les 47 étudiants ont entre 19 et 40 ans et viennent de la France entière. Ils découvrent Avignon et apprécient « la petite ville qui a tout d’une grande, avant d’être lâché l’année prochaine à Paris. » Ils restent plus facilement entre eux, car ils travaillent beaucoup, le programme est dense. Certains s’essaient à la scène sur leurs heures personnelles et se produisent au chapeau dans divers lieux d’Avignon comme La Souricière, La Cave des Pas Sage ou le Théâtre de l’Observance  (qui a accompagné à ses débuts un certain Jérémy Ferrari).

Bientôt une scène ouverte

Le public sera officiellement invité à les voir le 24 avril prochain sur le plateau de La Scala Provence lors d’une scène ouverte qui transformera La Scala Provence en Comedy club géant. Les élèves de l’ESAR utiliseront les quatre salles de La Scala Provence et se mêleront aux artistes confirmés que sont Jos Houben, Tania Dutel et Jeremy Nadeau. 

La Scala Provence. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.

Genevieve Meley Othoniel, Frederic Biessy, Jeremy Ferrari et Mélanie Biessy. ©Thomas O’Brien


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

En 2025, Le Totem –Un théâtre pour l’enfance et la jeunesse à Avignon- s’inscrira dans plusieurs événements initiés par la ville d’Avignon pour fêter les 25 ans de la capitale européenne de la culture que fut Avignon en 2000. Terre de culture est un événement qui va se déployer dans toute la ville, avec des propositions artistiques et culturelles fortes toute l’année pour s’adresser à tous. Le week-end d’inauguration de Terre de culture 2025 a lieu dès ce 11 et 12 janvier.

Samedi 11 janvier sera une journée inspirante et éclairante pour commencer cette année Terre de Culture 2025 en beauté. Jalonnée d’évènements, de rencontres inédites, d’expériences nouvelles et de création, cette fête d’ouverture nous donnera envie de découvrir tout ce qu’il suivra durant l’année.

15h Inauguration de la Bibliothèque Renaud Barrault

17h30 : Lancement de l’année Terre de Culture 2025 sur le Parvis de la Gare Centre TENSEGRITY – Cie Aérosculpture
6 tubes fluorescents de 5 m de long flottent dans les airs dans un équilibre tendu. Suspendus les uns aux autres sans qu’aucun tube ne touche l’autre, ils forment, à partir de matériaux uniquement textiles, une structure solide où les éléments retenus en tension dans l’espace, trouvent leur rigidité par la seule pression de l’air. Les néons brillent, vibrent et grésillent. La lumière hoquète, jaune, rouge ou orangée, puis, dans un borborygme, s’éteint et se rallume en un éclair bleuté. Dans un final victorieux, la belle lumière blanche apparaît enfin.

17h45 : Déambulation du PEGASE, LE CHANT DES ETOILES – Cie Planète Vapeur
Vers Cassiopée, vers Aldébaran, il est, dit-on, un grand cheval blanc… Pégase, aux ailes d’argent, menant des étoiles oubliées vers d’autres constellations… Sur la poussière d’une comète, une parade stellaire. Celle de Pégase et des personnages de sa légende. Celle du chant des étoiles, une épopée poétique, une ode à la mythologie. Ouvrez les yeux ! Regardez le ciel… et voyez-les passer !

19h Spectacle sur le Rhône NOEURHONE – Cie Ilotopie
Après un après-midi parsemé d’évènements culturels, poétiques et extraordinaires, nous nous rassemblerons tous pour illuminer le Rhône et nous émerveiller devant tant de curiosités. Spécialiste des spectacles aquatiques, Ilotopie proposera un spectacle inédit sur le Rhône, conçu spécialement pour Terre de Culture 2025 autour de sa thématique CURIOSITÉ(S). Féérique et chimérique, les créatures d’Ilotopie créeront un univers fait de curiosités et d’inconnus.

Dimanche 12 janvier
En partenariat avec la Biennale des Arts du Cirque – ARCHAOS, Avignon accueille un village circassien au Parc Champfleury où se côtoieront acrobates, jongleurs, artistes sous chapiteau, magiciens et funambules.

10h à 12h30 et de 13h30 à 17h : Parkour Free running – PK Show

11h « RECIT DES YEUX », spectacle de Carlos Munoz – Cie Sombra
Le récit des yeux raconte l’expédition d’un homme à travers le temps, un voyage perpétuel, qui deviendra sa raison d’exister. Le spectacle développe une jonglerie futuriste, naît d’un univers créé par des sculptures cinétiques et des machines à jongler.

11h-13h : Atelier fil – Cie Zim Zam
L’association ZimZam propose au public de s’initier à l’équilibre sur fil. Accompagnés par 4 intervenants en Cirque, vous pourrez découvrir cette discipline sur 4 fils, qui fait appel à votre concentration, votre confiance en vous et votre sens de l’équilibre. Un moment suspendu, à une petite hauteur et en toute sécurité.

13h : représentation « O.N.D.E », Cie Cirque Graphique
Objet Nodulaire Dérivant Esthétiquement. Ils sont cinq jardiniers et disparaissent pour ne faire qu’une : l’O.N.D.E Le rendez-vous in situ est pris, dans un lieu à la frontière entre l’urbain et la nature, une Zone Artificiellement Protégée (ZAP). Et nous voici embarqué·e·s pour un parcours sensible, loufoque et hypnotique. Comme on suit un papillon qui offre ses couleurs et se dissimule parfois, L’O.N.D.E nous invite à changer de point de vue, à la pister, à la perdre. L’O.N.D.E est une créature en voie d’apparition créée par la manipulation minutieuse de cerceaux. Elle naît, lévite et, le temps d’un songe, arpente avec douceur et facétie son milieu naturel : nos parcs, forêts et jardins. Ils prennent à son contact une nouvelle vie, elle souligne leur harmonie ou leur désordre. Le temps s’étire, le vivant se laisse admirer, la magie du lieu se révèle, éphémère. O.N.D.E est une ode à la fragilité de la nature, à l’émerveillement et au temps suspendu.

14h30 : Labo Cirque
Numéro aériens présentés par les élèves de la Troupe et de la Classe Préparatoire de l’école de Cirque A.N.T. Avignon. Vous pourrez découvrir de jeunes artistes en herbes lors d’un Labo Cirque alternant tissus / hamac / trapèze et sangles, ainsi que des numéros d’équilibre et de jonglerie. Représentation au Studio des Halles Sportives Génicoud Gratuit – Jauge de 90 places.

14h30 à 15h15 : Atelier jonglage, animé par Carlos Munoz – Cie Sombra

15h30 : Représentation de « BLEU TENACE », Cie Rhizome.
En solo à 6 mètres du sol, Fanny Austry, artiste suspensive, hybride ici le calme évanescent de la suspension avec les dynamiques saccadées d’une danse du risque, où le dépassement s’articule à la contemplation. Évoluant sur une « structure-sculpture », comme un fragment d’idéogramme, elle nous propose un moment hors du temps, accompagné par la partition électro de la compositrice Marielle Chatain qui signe une création dense et puissante. Sur terre ou dans les airs, pas question de perdre une seconde les rythmes des battements du monde.

16h30 : Démonstration des PK Show

16h30 Représentation « LE CABARET RENVERSE », Cie La Faux Populaire, sous chapiteau
À la manière d’un cabaret, la Faux Populaire vous invite sous son chapiteau, pour s’amuser à éclairer la dualité permanente du désormais fameux « vivre ensemble », mais en couple ! En questionnant à travers la forme classique du cabaret les notions de modèle, d’héritage, de contexte social, et en tentant de renverser ou d’entrechoquer les codes, de manière joyeuse, ludique et sensible. Entre les deux protagonistes et quelques convives, la rencontre et le partage se dessinent autour de vins à déguster, de numéros de jonglerie, de manipulations cristallines en tous genres, d’acrobaties vélocipédiques, de dressage, de magie, de conflits balistiques en tout genre et bien d’autres surprises encore, pour nous parler de cet étrange besoin d’être en couple. Et pour peupler un univers, quoi de mieux que d’être deux ?

Les événements proposés par le Totem dans les mois à venir

Samedi 25 janvier

(…) Parenthèse points parenthèse titre en toutes lettres. 
Cirque et dessin en extérieur.

Compagnie Lonely Circus / Dès 6 ans / 45 minutes. Square Indochine, 20 avenue Monclar à 15h, accès libre. Représentation dans le cadre de la BIAC (Biennale Internationale des Arts du Cirque).          
> Plus d’infos

Les Explorateurs de la culture
Ce dispositif a pour but de mettre en lien des publics peu habitués aux sorties culturelles, « les explorateurs » et  des personnes ayant davantage des pratiques culturelles souhaitant partager et transmettre leur goût pour  la culture et les arts, « les éclaireurs ». Ces explorateurs et éclaireurs partiront à la rencontre de toutes les  formes de création : danse, théâtre, art urbain, cinéma, littérature, arts plastiques…

Le Totem sera à plusieurs reprises un lieu d’accueil des explorateurs de la culture pour faire découvrir la richesse de la création jeune public.  

Le Métro Europa
Des lignes de métro imaginaires et artistiques ponctuées de stations sur lesquelles des performances artistiques  et des activités culturelles vous invitent à redécouvrir les lieux incontournables d’Avignon. Une proposition d’itinéraires ludiques à parcourir à pied, en vélo ou encore à trottinette. Une station sera positionnée devant le Totem et vous serez conviés à participer à la création d’une portion de la ligne avec Karine Debouzie, artiste plasticienne, à l’initiative du projet.      
 
L’inauguration de Festo Pitcho, en lien avec la Curieuse Parade de Deraïdenz.

Le samedi 29 mars aura lieu la Grande Fête d’ouverture de la 19ème édition du festival pour publics . 
À cette occasion, en plus d’un bal et d’un spectacle, de nombreux ateliers seront proposés dont  certains animés par la compagnie Deraïdenz. Cette compagnie de marionnette va créer une grande parade  dans les rues d’Avignon en octobre 2025. Les éléments de la parade, chars, décors… seront construits de manière participative tout au long de l’année. L’inauguration du festival Festo Pitcho sera un temps important pour participer à la construction de ses éléments.        
Retrouvez la programmation complète en février 2025 sur festopitcho.com
MMH


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

A partir de jeudi 9 janvier et pendant tout le mois, chaque jeudi et vendredi, La Mirande propose ses afterworks dans une ambiance jazz, autour d’une planche à partager ou pas et d’un verre de vin dans la Salle Cardinalice, dont l’agencement sera, pour l’occasion, revisité.

Formule à partir de 27€ 
par personne incluant une planche mixte (charcuterie, fromage) et un verre de vin 

Premiers afterworks de La Mirande de 18h à 20h 
Les jeudis 9, 16, 17, 23, 30 et vendredis 10, 17, 24, jeudi et 31.

Les infos pratiques
La Mirande. Hôtel 5 étoiles, Restaurant gastronomique 1 étoile au guide Michelin. Ateliers de cuisine, Table Haute, Bar, Salon de thé, Boutique, Salon de musique, évènements. 4, Place de la Mirande à Avignon. 04 90 14 20 20. mirande@la-mirande.fr
MMH


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

Inaugurée le 15 février dernier, la salle de Confluence Spectacles, qui trône en face de la Gare TGV de Courtine, attire les foules !

Les réservations vont bon train, certaines affichent même complet comme ‘Covertramp’, hommage au groupe californien Supertramp, les humoristes Michaël Gregorio et Dany Boon. Mais il reste encore des places pour le spectacle ‘Goldmen’, 100% chansons de Jean-Jacques Goldman le mardi 7 janvier.

Le dimanche 19, retour de Roberto Alagna en Vaucluse dans ‘Al Capone’, une œuvre de Jean-Félix Lalanne, le frère du chanteur. Lui est guitariste, il avait obtenu à 13 ans le Grand Prix de l’Académie de guitare de Marseille. À 17 ans, il avait transcrit pour son instrument fétiche les Nocturnes, Valses et Préludes de Chopin, c’est dire sa virtuosité. Il avait également été nommé aux Victoires de la Musique, pour la musique du film Le passage avec Alain Delon et il signe cette comédie musicale créée en 2023 aux Folies Bergère avec à l’affiche le ténor Roberto Alagna.

Au programme, toujours à Confluence, humour avec Manu Payet dans ‘Emmanuel’ le samedi 25, chansons avec ‘The Rocket Man’, en hommage au chanteur-compositeur britannique Elton John le mardi 4 février, le dimanche 9 concert de Frédéric François. Enfin, le vendredi 7 mars, ‘Abba Gold’, évocation du groupe suédois mythique et de ses tubes ‘Fernando’, ‘Dancing Queen’, ‘Waterloo’, ‘Mamma Mia’, ‘Gimme! Gimme !’ ou ‘Chiquita’.

Pour les balletomanes, ‘Le lac des cygnes’ de Tchaikowski le dimanche 2 mars avec 45 danseurs et 35 musiciens sur scène. Le vendredi 14 place à ‘Hommage et desserts’ avec Patrick Sébastien, le dimanche 30 mars, ‘Carmen’ avec le Barcelona Flamenco Ballet et le vendredi 11 avril, Marc Toesca, l’animateur du fameux ‘Salut, les P’tits loups’ de Canal Plus et de son Top 50 il y a 40 ans, sera à Avignon.

À la fin de l’année, Jeff Panaclock le dimanche 9 novembre, Marie-Claude Pietragalla qui incarnera Barbara le mardi 18, et enfin « la » plus célèbre Demoiselle d’Avignon, Mireille Mathieu sera en tournée face à son public début décembre !

Contact : contact@confluencespectacles.fr / billetterie@confluencespectacles.fr / 06 13 58 44 72


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

Ce mardi 31 décembre, Clara Morgane fêtera la fin de l’année 2024 avec les Avignonnais. Elle présentera son dernier spectacle ‘Au 7ème’ à Confluence Spectacles.

Sur scène ce mardi, sept femmes artistes se produiront pendant 2 heures sur sept chansons pour sept tableaux audacieux qui donneront vie aux chansons que Clara Morgane chante en live.

Après 20 ans de carrière dont six sur scène avec son premier spectacle ‘Le Cabaret de Clara’, l’animatrice de télévision, chanteuse et mannequin française dévoile son nouveau spectacle ‘Au 7ème’ dans lequel le public découvre les chansons de son EP 7, le chiffre fil-rouge du spectacle.

Mardi 31 décembre. 20h. À partir de 49€ (billetterie en ligne). Confluence Spectacles. 2 Place de l’Europe. Avignon.


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

Le prêt sur gage permet un prêt en urgence contre le dépôt en garantie d’un objet de valeur. Pour les fêtes de fin d’année, le Crédit Municipal d’Avignon lance une opération de dégagements gratuits.

La Caisse de Crédit Municipal d’Avignon est l’héritier direct du Mont de Piété d’Avignon qui a commencé son activité de prêts sur gages le 17 avril 1610. C’est l’établissement le plus ancien en France.

Pour cette fin d’année, l’établissement lance une opération exceptionnelle de dégagements gratuits jusqu’au mardi 31 décembre. Ainsi, les personnes qui ont bénéficié d’un prêt sur gages inférieur à 50€ voient leur dette (capital prêté et intérêts dus) complètement effacée. 77 clients sont concernés. Ils pourront récupérer leurs objets laissés en garantie dans le cadre du service de prêt sur gages à l’un des guichets du Crédit Municipal d’Avignon.

Aujourd’hui, les prêts sur gages représentent environ 16 000 contrats pour 14 millions d’euros prêtés. Le prêt sur gages est un prêt d’une durée de 6 mois qui peut être prolongé au-delà. Accessible à toutes les personnes majeures, ce service permet de déposer un objet en garantie, accompagné d’une pièce d’identité en cours de validité et d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois, pour repartir avec le financement obtenu.


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

Noël est tout proche. Les rues de nos villes et de nos villages, les murs de nos maisons, les pièces où nous vivons, se sont parées de lumière et de décorations comme pour manifester notre attente que la lumière l’emporte sur la nuit encore tenace. Noël approche, et nous pensons à ceux que nous allons rejoindre, aux familles qui vont se rassembler, aux cadeaux à finaliser et à partager, à la joie d’une table festive, à la fête qui va se déployer.

Nous pensons aussi aux inquiétudes qui nous habitent et nous traversent : santé, relations, emploi, insécurité ; à la violence si présente, pas seulement au loin là où la guerre sévit mais aussi de manière bien proche, sournoise. Nous mesurons la fragilité de notre vie sociale. Pour beaucoup Noël est difficile, marqué par l’inquiétude. Comment vivre Noël à Mayotte, au Liban, en Ukraine, et en tant d’autres lieux ? Comment vivre Noël quand la maladie, l’isolement, les relations tendues, les inquiétudes de chaque jour dominent ? Il ne peut s’agir simplement de s’étourdir dans la fête. Qu’est ce qui peut éclairer notre jour ?

24 octobre 2022

A Noël nous fêtons un enfant,
Il vient au sein d’une famille, il ouvre l’avenir, il offre l’Espérance. Il donne aussi l’élan et la confiance d’affronter la rudesse du quotidien.Voyez, en bien des lieux, les crèches ont également trouvé leur place, avec le génie des traditions provençales. Je suis admiratif de la patience, de l’ingéniosité, de l’attention, déployées pour les réaliser. Elles nous rappellent non seulement l’événement de Noël, mais elles nous en soulignent l’actualité. C’est au cœur de la vie des hommes que vient cet enfant. Car à Noël nous faisons mémoire de la naissance d’un enfant, à Bethléem, en Judée, il y a longtemps. Et nous savons que sa venue a provoqué un surcroît d’espérance, de confiance en l’avenir, d’ouverture à la nouveauté.

Cet enfant, les chrétiens l’accueillent
comme la présence de Dieu à notre monde, à nos vies, à chacune et chacun. Il vient renouveler la terre, la vie, ouvrir à l’Espérance. Si nous la recevons, il nous appelle à la partager. Et dans chaque geste d’attention, de proximité, de soutien, d’engagement, de relation restaurée nous éprouvons l’aujourd’hui de cette bonne nouvelle. Oui, cette annonce du prophète Isaïe est toujours actuelle : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. » (Is 9,1).
MMH

11 Juin 2021


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

C’est à l’initiative du président du tribunal judiciaire d’Avignon Jean-Philippe Lejeune, de Florence Galtier procureure de la République près du tribunal judiciaire d’Avignon et de Gérard Arnault président du tribunal de commerce qu’Avignon fait partie des 12 tribunaux de commerce bientôt dénommés ‘tribunaux des activités économiques’. Mission ? Traiter les procédures amiables et collectives de l’ensemble du département quelle que soit l’activité exercée. Cette réforme permettra de soulager les tribunaux judiciaires d’Avignon et de Carpentras.

Ils seront désormais 12 tribunaux à mener cette opération pilote nationale dont l’objet est d’absorber certaines compétences du tribunal judiciaire comme les procédures de sauvegarde, les redressements judiciaires, les liquidations judiciaires et les procédures amiables (règlements amiables agricoles, mandats ad hoc et conciliations) de l’ensemble des activités, à l’exception des professions juridiques réglementées : avocats, notaires et commissaires de justice.

Une expérimentation menée sur 4 ans
La création des tribunaux des activités économiques entre dans le cadre de la Loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice n° 2023-2027, et sera expérimentée pour une période de 4 ans dès le 1er janvier 2025, pour être, ensuite, possiblement étendue à l’ensemble du pays. Objectif ? Désencombrer les Tribunaux judiciaires, gagner en efficience, donner plus de clarté aux justiciables et réduire le coût de la Justice.

Les nouveaux tribunaux des activités économiques
Les tribunaux de commerce désignés par le garde des sceaux, ministre de la justice, pour expérimenter les tribunaux des activités économiques (TAE) sont : Avignon, Auxerre, Le Havre, Le Mans, Limoges, Lyon, Marseille, Nancy, Nanterre, Paris, Saint-Brieuc et Versailles. Les affaires déjà en cours demeurant dans le giron du tribunal judiciaire pour continuer d’y être traitées. A noter que le tribunal des activités économiques d’Avignon est le seul de France qui absorbera la compétence de deux tribunaux judiciaires : Avignon et Carpentras.

Une nouvelle organisation scrutée par un Comité d’experts
Conformément au décret n° 2024-674 du 3 juillet 2024, cette nouvelle organisation sera examinée par un Comité d’experts et de parlementaires chargés de remettre un rapport d’évaluation au Parlement avant le 1er juillet 2028. L’expérimentation menée à son terme pourrait être généralisée à tout le territoire français. Un questionnaire de satisfaction, dévolu aux justiciables, sera disponible au sein de chaque tribunal des activités économiques. Celui d’Avignon est composé de 42 juges consulaires du tribunal de commerce, de 6 juges exerçant la profession d’exploitants agricoles et des greffiers du tribunal de commerce.

Qui cela concerne-t-il ou pas ?
Tout professionnel éprouvant des difficultés économiques : les associations, les exploitants agricoles, les sociétés civiles, les professions libérales. Ceux que le TAE ne concernera pas ? Les avocats, les notaires, les commissaires de Justice, les greffiers de tribunal de commerce, les administrateurs judiciaires et les mandataires judiciaires.

Pour quelles procédures ?
Les procédures amiables : règlements amiable agricole, mandats ad hoc, conciliations ; les procédures collectives : sauvegardes, redressements judiciaires, liquidations judiciaires ; les actions et contestations relatives aux baux commerciaux nées de la procédure collective et présentant avec celle-ci des liens de connexité suffisants et la propriété intellectuelle.

Pourquoi cette réforme ?
Jusqu’à présent les tribunaux judiciaires et les tribunaux de commerce traitaient à concurrence les procédures amiables et collectives, en fonction de l’activité du débiteur. Désormais, il n’y aura plus qu’une seule juridiction spécialisée pour le traitement de la matière.

Qui fera partie du Comité de pilotage ?
La conduite de l’expérimentation est assurée par un Comité de pilotage composé au 1° du directeur des services judiciaires ; 2° du directeur des affaires civiles et du sceau ; 3° d’un premier président d’une cour d’appel dans le ressort de laquelle un tribunal des activités économiques a son siège ; 4° d’un procureur général près une cour d’appel dans le ressort de laquelle un tribunal des activités économiques a son siège ; 5° d’un président d’un tribunal judiciaire dans le ressort duquel un tribunal des activités économiques a son siège ; 6° d’un procureur de la République près un tribunal judiciaire dans le ressort duquel un tribunal des activités économiques a son siège ; 7° d’un président d’un tribunal des activités économiques ; 8° d’un greffier d’un tribunal des activités économiques ; 9° d’un administrateur judiciaire ; 10° d’un mandataire judiciaire ; 11° d’un bâtonnier de l’ordre des avocats d’un barreau dans le ressort duquel un tribunal des activités économiques a son siège ; 12° d’un membre d’une chambre départementale d’agriculture ; 13° du président de la conférence générale des juges consulaires de France ; 14° du vice-président du conseil national des tribunaux de commerce ; 15° du président du conseil national des greffiers des tribunaux de commerce. Le directeur des services judiciaires et le directeur des affaires civiles et du sceau coprésident ce comité. Les personnes mentionnées aux 3° à 12° sont nommées par arrêté du garde des sceaux, ministre de la Justice.

Jean-Philippe Lejeune président du Tribunal judiciaire d’Avignon, Florence Galtier procureure de la République près du Tribunal judiciaire d’Avignon et Gérard Arnault président du Tribunal de commerce
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Ils ont dit
«Cette simplification est très importante notamment au regard de la spécificité de notre Département qui est très rural et comporte de nombreux agriculteurs, notamment sur Carpentras et ses environs, expliquait Jean-Philippe Lejeune, président du tribunal judiciaire d’Avignon précisant, sur les 12 tribunaux choisis pour être pilotes, le tribunal de commerce d’Avignon sera le seul à absorber les activités de deux tribunaux judiciaires : Avignon et Carpentras.»

Pourquoi le tribunal d’Avignon a-t-il été choisi ?
«Parce que nous rassemblions plusieurs critères : un département rural comptant de nombreuses exploitations agricoles, viticoles, des petites et moyennes entreprises, des entreprises importantes, des professions libérales et de nombreuses associations,» soulignait Gérard Arnault, président du tribunal de commerce d’Avignon.

Le Comité d’évaluation
«Le Comité d’évaluation se réunira trois fois par an, précisait Florence Galtier, procureure de la République. Il permettra d’analyser régulièrement la situation et de nous alerter sur le type de difficultés rencontrées, même si la procédure reste la même. Cette réforme vise à simplifier et à transférer les compétences et les charges parce que 90% des professions relèvent du tribunal des activités économiques, cependant nous n’évaluons pas encore le volume d’affaires que cela représente.»

Fiers d’avoir été choisis comme site pilote
«C’est tous les trois, ensemble, que nous avons porté la candidature du tribunal de commerce d’Avignon comme tribunal des activités économiques. Notre département paraissait vraiment destiné à cette expérimentation et le tribunal de commerce d’Avignon fonctionne très bien,» concluaient Jean-Philippe Lejeune président du tribunal judiciaire d’Avignon, Florence Galtier, procureure de la République près du Tribunal judiciaire d’Avignon et Gérard Arnault, président du tribunal de commerce d’Avignon.


Entre deux tournées, l’humoriste Jérémy Ferrari prend soin de ses élèves et fait escale à la Scala Provence

La Fille de Madame Angot, l’opéra-comique en trois actes de Charles Lecoq, livret de Clairville, Paul Siraudin et Victor Koning, a été créé le 4 décembre 1872 à Bruxelles. Il se joue depuis régulièrement.  

L’action se situe à Paris sous le Directoire et est inspirée du personnage de fiction quoique traditionnel de Madame Angot, poissarde parvenue. Deux personnages de l’intrigue ont cependant une existence historique : le chansonnier Ange Pitou et la favorite de Barras Mademoiselle Lange.

Le choix du metteur en scène Richard Brunel

Le metteur en scène Richard Brunel choisit de transposer l’action dans le Paris des années 60 et consacre ainsi le pouvoir des femmes sur les barricades de mai 1968. Son espiègle et bouillonnante héroïne, Clairette Angot, côtoie une galerie de personnages également haut en couleur. 

On retrouvera avec plaisir le Chœur de l’Opéra Grand Avignon dirigé par Alan Woodbridge et Chloé Dufresne à la direction musicale de l’Orchestre National Avignon-Provence

Prologue

L’Opéra Grand Avignon propose un éclairage sur le spectacle auquel vous assistez 45 minutes avant la représentation. Entrée libre sur présentation du billet du spectacle. 
Vendredi 27 décembre 2024 et mardi 31 décembre. 19h15. Dimanche 29 décembre. 13h45. Salle des Préludes. Opéra.

Immersion dans les coulisses de l’Opéra

À l’occasion de deux représentations de La Fille de Madame Angot, nous proposons à sept spectateurs de vivre en direct les coulisses du spectacle. Réservé aux détenteurs de billets des représentations du spectacle. 
Informations et inscriptions auprès d’aurore.marchand@grandavignon.fr – 06 78 82 79 92
Vendredi 27 décembre. 18h45. Dimanche 29 décembre 2024. 13h15. 

Vendredi 27 décembre. 20h. Dimanche 29. 14h30. Mardi 31. 20h. 10 à 75€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/21/   1/1