16 septembre 2025 |

Ecrit par le 16 septembre 2025

Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

Elodie Spony devient avocate associée du cabinet PVB Avocats. Cette dernière rejoint les 8 autres associés de ce cabinet spécialisé dans les problématiques juridiques des entreprises locales du Sud de la France implanté à Avignon, Nîmes et Montpellier.
Rentrée au sein de l’antenne avignonnaise en 2017, Elodie Spony co-animera maintenant le cabinet PVB de la cité des papes et ses 8 collaborateurs installés passage de l’Oratoire dans l’intra-muros.
Auparavant, après avoir fait ses études de Droit à Montpellier notamment, elle a travaillé pendant 8 ans au sein du département ‘Corporate’ du cabinet Fidal dont elle a été le référent pour le Sud-Est du secteur non marchand (fond de dotation, association, fondation…). Puis, en 2014, elle a créé son propre cabinet à Avignon.

Ancrage de proximité
Créé en 1987, PVB regroupe plus d’une soixantaine de professionnels et de collaborateurs. « PVB Avocats met un point d’honneur à proposer des solutions globales à l’ensemble des problématiques juridiques des entreprises locales, explique le cabinet. Combinant proximité et transversalité, le cabinet sécurise le cadre juridique de ses clients et favorise durablement leur création de valeur. Attaché à ses racines, le cabinet revendique son identité locale et se distingue par une réelle compréhension des enjeux locaux spécifiques à ses clients. Ancré régionalement, PVB Avocats dépasse le simple cadre du conseil, afin de mettre à disposition de ses clients un écosystème efficace de proximité. »


Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

C’était un pari et ils ont réussi. Qui ? En premier lieu l’Institut contre le cancer Sainte-Catherine d’Avignon avec 32 chefs réunis sous la houlette du maître cuisinier Christian Etienne. Leur idée ? Concocter Le dîner des chefs en click and collect puisqu’il ne pouvait pas se faire ‘en présentiel’. Une sacrée bonne idée aussi que de réunir des chefs dont le métier tourne au ralenti pour cause de crise sanitaire. Et, au final, le bénéfice d’une belle opération, qui en plus de nous avoir régalé, aura participé à aménager la nouvelle unité de soins palliatifs ‘Ventoux’.

Ventoux, l’unité de soins palliatifs sera inaugurée en mai

«Nous sommes très contents d’aider Sainte-Catherine en ayant confectionné, pour la 1re fois dans cette configuration, 651 paniers gastronomiques,» sourit Christian Etienne, le leader des 32 chefs attachés à leur fourneaux pour la confection des paniers gastronomiques proposés vendredi 19 et samedi 20 avril derniers. «Avec cette opération ‘Le dîner des chefs à la maison’, nous avons fait appel à la générosité des particuliers, cela nous permettra d’ajouter quelques aménagements à la nouvelle unité détaille le médecin-oncologue Daniel Serin. En donnant 100€ pour ce repas gastronomique c’est notre entourage, notre famille, nos amis et nous-mêmes, peut-être, que nous aidons. On se fait plaisir en dégustant des plats raffinés mais aussi en faisant une bonne action.»

20 lits supplémentaires

«Dans une période où tous les hôpitaux se voient contraints de fermer des lits, Sainte-Catherine est le seul établissement, dans toute la région Paca, à avoir obtenu l’autorisation de l’ARS (Agence régionale de santé) d’augmenter son nombre de lits. De 85 lits nous passons à 105. Sur ces 20 lits supplémentaires 12 sont dévolus aux soins palliatifs et 8 en médecine de long séjour. Nous avions des lits de soins palliatifs mais ils étaient, jusqu’alors, dispersés dans l’établissement.»

Accompagner la dernière expérience de vie

«Nous avons de plus en plus besoin de soins palliatifs. C’est devenu un critère de qualité pour les établissements et une réelle demande de la part des citoyens. Personnellement, je suis soignant, je ne suis pas là pour faire mourir les gens, je fais là référence à la demande de certains de légiférer sur l’euthanasie. Seules des structures dotées de médecins, d’infirmières, d’aides-soignantes spécialisées, d’accompagnants sont aptes à assurer, à ces personnes en fin de vie, une fin digne, de qualité, et non pas indigne comme certains voudraient le faire croire. Pour cela, nous bénéficions de financements de l’Etat.»

Sait-on accompagner la mort en France ?

«Si nous avons été, un certain temps, en retard, dans les années 1980-90, depuis Bernard Kouchner (Ministre des Affaires étrangères et Européennes, Ministre délégué à la santé puis secrétaire d’Etat chargé de la santé, puis Ministre de la Santé et de l’Action humanitaire) représentant  spécial du Secrétaire général de l’Onu au Kosovo, Député Européen) ; Jean-François Mattei (Président de la Croix rouge française, Ministre de la Santé, de la famille et des Personnes handicapées, Député, Conseiller général) ; les ministres qui se sont succédé et celui que l’on a actuellement, Olivier Véran ; l’accent est mis sur l’accueil des malades en soins palliatifs. Les budgets sont ouverts, les unités se créent, les personnels sont en formation médicale continue, en accompagnement, notre pays est dans le ‘coup’.»

Le problème ?

«Faire comprendre aux gens, aux soignants, que les soins palliatifs sont aussi sophistiqués que les meilleurs soins de chimiothérapie ou de chirurgie et, surtout, qu’ils existent. En entendant les médias on a l’impression que les soins palliatifs n’existent pas, pourtant tout est là. Dans notre société, depuis 25, 30 ans, en France et en Europe, le rapport à la mort a complètement changé. Ce n’est pas comme en Afrique ou d’autres pays. On évacue la mort, on ne veut pas en entendre parler. Il y a un siècle, les corbillards traversaient les villages, maintenant, on cache la mort. La mort doit être escamotée. Pourtant redouter la mort est humain, quitter cette vie qui peut être aussi lourde qu’agréable, surtout en période de Covid. Arrivé à un stade, il est bien d’être accompagné en soins palliatifs. Les directives anticipées, inscrites dans la Loi française, nous permettent, en phase de maladie, lorsque le pronostic n’est pas excellent de dire ce que l’on souhaite ou ce que l’on ne souhaite pas. Le document est à transmettre à son médecin traitant ou à la personne de confiance ou, encore, à l’équipe soignante en charge de vous accompagner. Le plus important : Ce texte s’impose à l’équipe soignante. Ce que vous aurez écrit sera fait. Tout est prévu, il n’y a plus rien à ajouter.»

Dernières volontés médicales

Les directives anticipées permettent, en cas de maladie grave ou d’accident, de faire connaître ses souhaits sur sa fin de vie, et en particulier : limiter ou arrêter les traitements en cours, être transféré en réanimation si l’état de santé le requiert, être mis sous respiration artificielle, subir une intervention chirurgicale, être soulagé de ses souffrances, même si cela a pour effet de mener au décès. On considère qu’une personne est en fin de vie lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale. Deux modèles de Directives anticipées existent : le modèle A : en cas d’atteinte d’une maladie grave et si l’on pense que l’on est proche de sa fin de vie et le modèle B : si l’on pense être en bonne santé et ne pas être atteint d’une maladie grave.

Précisions

«Avec les soins palliatifs, la loi Léonetti-Claeys, les directives anticipées et la personne de confiance on a tout ce qu’il faut, détaille le docteur Serin. Il y a plusieurs années, j’ai participé à une commission du Ministère de la santé. Nous étions 80 à être réunis dans une grande salle : des hommes de religion, des penseurs, des associations… Lorsque est venue le moment de la conclusion, Robert Badinter (sénateur, président du Conseil constitutionnel, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice) a dit ‘Une loi ne pourra jamais gérer la fin de vie. Il est urgent de ne pas légiférer sur l’euthanasie. Il faut mettre à disposition les soins palliatifs. Chaque cas est différent. C’est au soignant, auquel la société a donné cette lourde mission, que de savoir la gérer.» On nous dit : ‘on est en retard par rapport à la Belgique et la Hollande. ..Pourtant 2% des décès en Hollande et en Belgique sont réalisés en ‘euthanasie’, mais pour quelles véritables raisons ? L’histoire est là pour nous rappeler que les premiers euthanasiés par le régime Nazi étaient les handicapés, les vieillards et les personnes internées en hôpital psychiatrique. Gardons en tête ces éléments de réflexion.»


Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

Dans le cadre de sa politique d’entretien routier, le Conseil départemental de Vaucluse réalisera des travaux de nuit sur la route départementale 225 (route touristique du Docteur Pons, le long du Rhône), voie stratégique très fréquentée, située sur la commune d’Avignon.

La départementale sera donc fermée dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 avril, de 21h00 à 6h00. Dans le sens Carpentras – Avignon : fermeture depuis la sortie de la RD 907 (rocade d’Avignon). Dans le sens Avignon – Carpentras : les accès à la RD 225 par le passage souterrain du Quai de la Ligne, par la place Saint Lazare et par le parking des Italiens, seront fermés.

Une fermeture est également prévue dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 avril, de 21h00 à 6h00. Dans le sens Carpentras – Avignon : fermeture depuis la sortie de la RD 907 (rocade d’Avignon). Dans le sens Avignon – Carpentras : les accès à la RD 225 par le passage souterrain du Quai de la Ligne, par la place Saint Lazare et par le parking des Italiens, seront fermés.

Conditions de circulation et déviation

Une déviation de l’ensemble de la circulation sera mise en place et fléchée par la route de Lyon, l’ex RN 100 et la rocade d’Avignon (RD 907). Afin de minimiser la gêne aux usagers, ces travaux ont été planifiés pendant les vacances scolaires et la période de couvre-feu, en coordination avec la Ville d’Avignon et le Grand Avignon, qui réalisent actuellement des travaux de remplacement de conduites d’eau potable, Quai de la Ligne.


Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

L’Ecole Joly Jean a obtenu le label Bâtiment durable méditerranéen (BDM) niveau or pour sa conception. La commission BDM a particulièrement apprécié l’ouverture de l’école sur son environnement.

C’est l’exemplarité du projet, son engagement politique ainsi que la qualité du dialogue entre la Ville et la maîtrise d’œuvre qui ont séduit. Le point fort du projet  ? Le volet social d’une école ouverte sur son quartier, proposant une mixité d’usage avec les habitants. L’ouverture du groupe scolaire est prévu à la rentrée 2024. Car outre les félicitations du jury l’enjeu était surtout de créer un nouveau quartier sans faire exploser le budget. Le lieu : des terrains agricoles et en friche, permettra d’ériger de nouveaux bâtiments pour accueillir 1 000 logements pour 3 000 habitants, un nouveau groupe scolaire -ce qui ne s’était pas vu à Avignon depuis 25 ans, et une liaison favorisant le décloisonnement des quartiers alentours, le tout, proche des axes routiers et de la ligne de tramway.

Dans le détail

L’école Joly Jean proposera des espaces pédagogiques avec une halle créative, un studio musical, un laboratoire des petits génies, une salle de repos avec un petit planétarium, des espaces de motricité libre, des alcôves de travail dans les circulations… en lien direct avec les salles de classe. Les enfants souffrant d’autisme bénéficieront d’espace sensoriel ‘Snoezelen’ dévolu à la stimulation sensorielle et à la relaxation corporelle. L’établissement comptera, au total, 11 classes (5 maternelles et 6 élémentaires) dont une pour enfants différents. L’école s’étendra sur une surface de 4 940m2 (2 098m2 d’espaces intérieurs et 2 842 extérieurs) pour 12M€TTC. La structure est conçue en bois et béton avec une isolation en paille de riz et fibre de bois. Le toit sera végétalisé. 532 places de parking seront matérialisées. La livraison du projet imaginé par l’architecte strasbourgeois Matthieu Husser, est prévue à la rentrée 2024.

Ouverture

Le groupe scolaire comprendra un espace périscolaire et une salle de restauration de 400m2. L’école, ouverte sur son environnement, accueillera les parents et les habitants du quartier, ainsi, la salle polyvalente de l’école pourra être entièrement ouverte sur le quartier et rendue disponible pour les associations, en dehors des temps scolaires. Un café des parents, ouvert sur l’espace public, est aussi prévu. L’établissement ouvrira ses espaces de récréation sur l’espace public, en dehors des heures de classe, pour les partager avec les habitants comme le potager pédagogique, les jeux pour enfants, cependant des dispositifs de sécurité présideront à la fermeture des cours lors des temps scolaires. Les espaces extérieurs seront ponctués de murs d’escalade, d’une rivière et d’un potager pédagogique, de jeux d’eau et de cabanes à livres.

Une vision globale

L’Eco quartier, dans lequel s’insère la construction de l’école Joly Jean, transformera 42 ha de friches et de terres agricoles situées au sud d’Avignon, à environ 4 km du cœur historique, développant l’urbanisation de la ceinture verte. Il permettra, à terme, de relier l’avenue de la Croix Rouge à celle du Moulin notre Dame par une trame verte incluant le parc du Clos de la Murette sur 1,4 kilomètres. 1 000 nouveaux logements y seront érigés : habitat collectif, intermédiaire, groupé, coopératif ainsi que des maisons individuelles.

Projet de l’école Joly Jean imaginée par l’architecte strasbourgeois Matthieu Husser

Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

En extérieur, en petits groupes de 5 personnes et dans le respect des consignes sanitaires, le printemps est l’occasion de découvrir ou redécouvrir Avignon pendant les vacances et les week-ends à pied, à vélo, en famille et de manière insolite.

La Barthelasse en vélo

«Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette… Nous étions quelques bons copains y avait Fernand, y avait Firmin, y avait Francis et Sébastien et puis Paulette… » Mais là, ce sera Philippe, guide conférencier, qui animera cette découverte à vélo de l’île de la Barthelasse, de son histoire, de celle d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon. De nombreux thèmes seront abordés dont la faune, la flore, les duels, l’agriculture…
Visite conseillée à partir de 12 ans. Départ depuis le Pont Saint-Bénezet. Prévoir une bouteille d’eau. Dimanche 18 et 25 avril ainsi que dimanche 2 et 9 mai à 14h.

Avignon, raconté aux enfants, visite interactive

Comment connaître l’histoire d’Avignon en s’amusant ? A l’aide de livret et encadrés par une guide conférencière, les enfants, par des rébus et des devinettes devront aider Guillaume, écuyer du Pape et Charlotte, une petite fille de notre temps, à retrouver les clés perdues de la ville.
Adapté aux enfants à partir de 7,8 ans. Se munir d’un crayon et d’une gomme. Départ depuis le Palais-des-Papes. Mercredi 21 avril à 14h30.

Les 1001 visages d’Avignon

Macarons, statues ornant les façades de la ville, gargouilles, représentations de personnages célèbres, détails des portes et fenêtres… sont autant d’éléments permettant, en levant les yeux, d’appréhender différemment le riche passé d’Avignon.
Départ depuis l’Office du tourisme. Cours Jean Jaurès. Samedi 17 et 24 avril à 10h30.

Avignon autrement

Pour les curieux qui ont envie d’aller au-delà des incontournables, la grande et la petite histoire seront dévoilées par un guide conférencier. Un parcours à la découverte des quartiers des Corps-Saints, de Saint-Didier, du quartier des Teinturiers, l’un des quartiers les plus pittoresques d’Avignon, de la Bonneterie ou encore de la Pignotte.
Départ depuis l’Office de tourisme, cours Jean Jaurès. Dimanche 18 et 25 avril à 10h30.

Au temps des papes

Avignon devient, par un enchaînement de circonstance, à l’orée du 14e siècle, capitale de la chrétienté, durant un siècle. La présence de la Cour pontificale attire une nombreuse et très cosmopolite population. D’innombrables chantiers de construction sont entrepris, notamment celui du Palais. Il faut également loger les cardinaux et leurs suites, une véritable métamorphose pour cette modeste ville.
Départ depuis l’Office du tourisme, Cours Jean Jaurès. Samedi 1er et 8 mai à 10h30.

Avignon côté jardins

Le printemps est le prétexte d’une exploration urbaine des jardins d’Avignon. Le parcours comprend la présentation et l’histoire du square Agricol Perdiguier, du Rocher des Doms, des jardins privés de la métropole, du verger Urbain V et de celui du palais récemment restauré.
Vendredi 30 avril et samedi 1er, dimanche 2, vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 mai à 14h45.

Les infos pratiques

Informations, tarifs, réservations obligatoires au 04 32 74 32 74 et www.avignon-tourisme.com ; https://reservation.avignon-tourisme.com Jauge limitée à 5 personnes maximum – Port du masque obligatoire. Se présenter au point de rendez-vous 15 min avant le départ de visite. Pendant le confinement, l’accueil téléphonique de l’Office de tourisme reste joignable du lundi au vendredi de 10h à 14h au 04 32 74 32 74

M.H.


Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

En tout, la Région Sud engagera 2 milliards d’euros de travaux, au cours de l’année 2021, au profit des six départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 130M€ seront destinés au Vaucluse.

Parmi les 14 projets financés

Parmi les 14 projets d’ores et déjà financés en Vaucluse en voici six d’envergure comme, par exemple, la mise en œuvre du Grand site de Fontaine de Vaucluse pour un montant global de 3,18 M€ ; la construction du Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien -incluant les Archives départementales- à Avignon pour un montant global de 27,75 M€ ; la restructuration des abords du Calavon pour un montant global de 6,20 M€ ; la  modernisation des déchetteries du territoire – Objectif zéro déchet plastique et optimisation de la collecte en vue d’une réduction des déchets sur la Communauté d’agglomération Lubéron Mont-de- Vaucluse pour un montant global de 1,15 M€ ;  l’aménagement d’un quartier durable autour du sport, bien-être et santé à Monteux pour un montant global de 8 M€ ;  le projet d’interconnexion des services d’alimentation en eau potable entre le syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable et d’assainissement de la région de Sault (Siaepa) et le Sie Durance-Ventoux pour un montant global de 12 M€.

Dynamisme

En Janvier dernier, Renaud Muselier, président des Régions de France signait, aux côtés de Jean Castex, Premier ministre, un Contrat-Région de France 2021-2027 doté de 5,1 milliards d’euros pour l’ensemble du territoire.

Dans le détail

«Ainsi, la Région s’engagera d’ores et déjà sur une première salve de projets structurants, soit plus de 1,5 Milliards d’euros de travaux pour 720M€ dont 360M€ de la Région précisait Renaud Muselier, président de la Région Sud. Une deuxième salve sera entérinée en décembre prochain pour plus de 500M€ de travaux, permettant de porter notre effort global en 2021 à hauteur de 2 milliards d’euros de travaux engagés.  »  

« Le même jour, l’Assemblée plénière votera 193M€ engagés par l’Etat et la Région pour des projets de logement étudiant et de vie étudiante. Concrètement, plus de 1 100 nouveaux logements sur les sites universitaires seront construits : 600 à Marseille, 80 à Avignon, 396 à Nice et 53 à Toulon. »

« Ces chiffres ont un sens : 116 projets très précis et structurants pour la région vont pouvoir démarrer et voir le jour grâce à cette mobilisation historique de moyens financiers : ce Contrat d’avenir représente deux fois et demi les moyens financiers du précédent Contrat de Plan Etat-Région ! »

« Avec un complément de 10 milliards d’euros de fonds européens que nous allons obtenir pour notre Région, notre avenir est financé de façon claire et lisible. Tous nos efforts sont aujourd’hui concentrés sur un seul objectif : le retour à la vie, le plus tôt possible, en accélérant la vaccination, avec nos autotests, pour retrouver nos restaurants, nos théâtres, nos cafés en terrasse, nos stades, et revenir à la vie !», conclut Renaud Muselier.

Maregionsud.fr


Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

Il était une fois Marc Nucera, le confident des arbres. Celui qui sculptait l’éternité de ces géants aux âmes pas encore envolées. Muni de sa tronçonneuse, il met au jour colonnes, bancs verticaux ou colosses en torsion, formes plissées, prieuses et autres caryatides … Le plus étonnant ? Normalement imposantes, ces sculptures en pruniers, platane, cyprés, cèdre, pin Douglas se fondent en extérieur comme en intérieur, distillant force douce et sérénité, là où elles se posent. Le plus étrange ? L’impression de ce qu’elles communiquent avec ce qui les entoure.

Là où tout commence

Rendez-vous à Noves, pas loin de la Mairie, en entrée de village. Un chemin buissonnier pour rencontrer un homme très discret. Un minuscule parking improvisé sous les frondaisons, un autre petit chemin débouchant sur une clairière habitée. Il y a là comme un refuge, sorte de maisonnette en bois, sur pilotis dont les fenêtres en bandeau laissent le regard épouser, sans entrave, le dehors. Un peu plus loin, comme venue de nulle part, une galerie met en scène les œuvres du maître des lieux et de ses amis artistes. Comme un sanctuaire silencieux dédié à la méditation dont les œuvres seraient les gardiennes «C’est mon lieu de présentation», indique Marc Nucera. Plus loin, sous un hangar, les sculptures géantes se sont organisées en groupe. Difficile d’en discerner la beauté, la particularité, d’en appréhender l’émanation. Elles discourent entre elles, sages parmi les sages.

Marc Nucera et ses salons de jardin ré-emboîtés

Mais l’essentiel est ailleurs

L’essentiel est cette clairière, paysagée, ponctuée d’œuvres en murissement ou en achèvement. L’espace compte de multiples perspectives où, partout, le regard s’échappe et ne bute sur rien, « alors qu’en réalité il est très clôturé », sourit Marc Nucera. Et pour un peu de volupté, au cœur de la fournaise de l’été, un bassin un peu haut, gardé par une sculpture bleue, prête à s’élancer, tel un oiseau géant, pour renforcer l’azur du ciel. C’était un vieux prunier. «Je ne peux pas me résoudre à faire du bois de chauffe des arbres qu’ils soient modestes ou aient été des monuments, comme les grand arbres. Je crois que c’est pour cela que je me suis mis à les sculpter,» observe Marc Nucera. Au creux du jardin, au détour des multiples paysages façonnés, des œuvres d’art monumentales, des buissons en topiaire. Au sol,  des pâquerettes indiquent le chemin… Et l’antre, à ciel ouvert, à la fois proche de tout et pourtant dissimulée, cachée, livrera peut-être, aujourd’hui, un peu de ses secrets.

Rencontre

Marc Nucera est arrivé doucement à notre rencontre. C’est François Cance, président d’Artothèque qui nous invite à découvrir le travail de cet ami artiste avec Dominique Vingtain, conservatrice du Palais des papes et du Petit palais à Avignon. Yeux clairs, Bonnet enfoncé sur la tête, silhouette vive mais pas lent, Covid oblige, nous nous saluons de loin. Nous déambulons dans la clairière où l’atmosphère, hors du temps, émerveille. «J’ai appris, en travaillant avec Nicole de Vésian que l’art topiaire, inspiré des jardins japonais, ne rigidifiait pas l’image. Ici, il est traité avec notre culture et le paysage qui nous entoure. On ne construit qu’avec nos acquis, notre vécu, notre lieu. C’est un métissage culturel. Ce qu’il y a en nous est plus fort que nous et nous rattrape. On le modifie et on le transporte. Là, on travaille dans l’onctuosité de la matière.» Sa voix est basse et légèrement grave et son élocution, à ce quelque chose de lent, comme d’un homme dont chaque mot est pesé, livré au plus proche de sa pensée. 

François Cance, Marc Nucera et Dominique Vingtain

Le topiaire avec Nicole de Vésian

«Il y a 25 ans, j’ai été élu meilleur artisans du Var pour le suivi que je faisais sur les vieux arbres, entame Marc Nucera. On me confiait des arbres classés, un travail d’élagage de taille douce. Je maîtrisais ces patriarches, les amenant à leur pure et propre expression, pour leur liberté, leur épanouissement, leur déploiement. Avec cette bourse, j’ai pu m’acheter ce jardin –au départ un peu plus d’un hectare de ronces, de vieux pruniers, thuyas et cyprès –  et commencer à sculpter avec l’existant. Dans un même temps, Nicole de Vésian –ancienne styliste de Hermès connue mondialement pour avoir insufflé le jardin à la française contemporain, dont le jardin de la Louve à Bonnieux- m’a montré son travail de topiaire. J’y ai trouvé de la fluidité de la souplesse. Là, nous sommes sur de la sculpture du vivant avec des végétaux qui ont leur identité propre, l’arrêtant à un moment donné de son évolution pour conserver cette première tendance. Le paysage est un jeu d’optique, on travaille sur des transversales pour ne pas arrêter le regard.»  

Ce que je suis

«Mon père était ébéniste, je suis né dans la sciure de bois, puis avec mon travail d’élagage sur les vieux arbres, mon outil est resté la tronçonneuse. Je dis souvent : ‘Je n’ai pas fait les Beaux-Arts, j’ai fait les beaux arbres !’ Ce que je recherche dans mes sculptures ?  Le mouvement. Ce que je fais ? De la danse autour de l’arbre. Je tente une improvisation parce qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. J’assume mon acte. Je donne une humanité à la sculpture. C’est l’imperfection qui la rend au moins émouvante. Une sculpture réussie ? C’est toute son aptitude à capter la lumière et à la redistribuer. Je respecte les failles, les blessures de l’arbre. Mon souhait ? Redonner la vie à ce bois. Je travaille ce qui est en vertical en vertical et ce qui est horizontal de façon horizontale. L’arbre à la verticale, est sanglé entre deux poteaux, tout comme l’échelle depuis laquelle je vais travailler. Je sculpte en trois étapes : la forme en général qui est la ligne directrice, la deuxième étape m’amène à creuser, évider, animer et, après vient le travail de la patine. Je ne suis pas coloriste. Derrière une couleur il y a le souci de préserver la sculpture», bleu pour cause de cuivre issu de la bouillie bordelaise, ou encore cet aspect foncé du à l’huile de lin. «J’achète mes bois à des amis forestiers qui viennent de Lozère ou d’Ardèche. Mes acheteurs ? Ce sont des collectionneurs privés. Ils viennent ici, je les accueille et présente le travail de l’année ou de la saison. Avant, ils exposaient mes sculptures dans leurs parcs et jardins, aujourd’hui elles sont entrées dans leur intérieur.»

Les sculptures monumentales sont abritées en attendant de rejoindre des collections privées

Ce qui se passe

«On ne le voit pas et on ne le sent peut-être pas mais il y a du mouvement dans l’arbre et Marc semble grossir ce mouvement pour qu’on le voit, et cela passe par son corps qui danse autour de l’arbre lorsqu’il le sculpte», observe Dominique Vingtain. « Oui, il y a toute cette énergie, répond Marc Nucera, il y a toute cette puissance intrinsèque de la nature, il y a des failles que je n’ignore pas et avec lesquelles je travaille, à construire, à animer la matière… Pour pérenniser l’arbre. La singularité de mon travail ? Tout cet éventail de formes, d’inscription : drapés, ciselés, torsion… Je créé environ 15 sculptures par an. Ma définition d’une sculpture réussie ? Ça n’est pas la sculpture elle-même mais le dialogue, l’ouverture qu’elle instaure autour d’elle, et ce qui en émane en termes d’atmosphère. Mon travail est ma signature, même dans des formes très différentes, on la reconnaît. J’ai aussi fait des salons de jardin gigognes avec des troncs de 6 m de long comprenant des fauteuils, des banquettes. Une fois l’ensemble ré-emboîté, on retrouve l’arbre à l’identique et chaque arbre, souvent du platane, est traité de façon différente.»  

Intimité

Mon père était ébéniste et faisait de la marqueterie. J’étais émerveillé par son travail. Il disait : ‘Applique toi dans ce que tu fais.’ J’ai eu deux grands mentors : Alain Davididou et Gérard Drouillet, peintre à Eygalières. Ma réputation ? Je la dois à 30 ans de travail, mais j’ai mis 15 ans à dire que j’étais sculpteur. Quand on est autodidacte on n’ose pas dire que l’on est artiste. C’est quoi un artiste ? En France on est répertorié, si on n’est pas dans la bonne case, on perturbe un peu. Lorsque je présentais mon travail à quelques institutions, j’étais refusé parce qu’on me disait : ‘Vous n’avez pas fait les Beaux-Arts, vous n’êtes pas sculpteur !’ Ça a été très lent, très difficile. Je me sentais illégitime et on faisait tout pour je le ressente ainsi, jusqu’à ce que je me rende compte qu’être artiste c’est être hors cadre, justement. Ceux qui sont légitimes sont justement dans le cadre et sont prisonniers de quelque chose. Moi, je veux être totalement libre dans mon expression, c’est ce qui sauve ma sculpture. Ce qui m’intéresse ? Aller au-delà du beau.»

Ouvrage

Les sculptures de Marc Nucera‘. Monographie. Préface de Chantal Colleu-Dumond. Textes d’Elisabeth Couturier et Françoise Bertaux, photographies de Bruno Suet avec la collaboration de Michel Jouve et Joanna Maclennan. Editions Actes Sud. Mars 2020. 32€. www.actes-sud.fr

https://www.youtube.com/watch?v=ydwDVUPoC_A



Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

Avignon Tourisme et le Comité d’organisation de Cheval Passion viennent de prendre la difficile décision d’annuler l’édition 2021 de cheval passion. «À un mois de l’ouverture prévue du salon Cheval Passion au Parc Expo d’Avignon, les perspectives d’accueil du public et des exposants restent encore trop incertaines. Face à la difficulté de se projeter sur un scénario réaliste et compte-tenu des impératifs techniques de montage de l’événement, le festival équestre d’Avignon initialement prévu en janvier, puis reporté du 12 au 16 mai, ne pourra donc avoir lieu… » Prochain rendez-vous du salon équestre du 19 au 23 janvier 2022. Cheval Passion se place à la 2e place des événements vauclusiens les plus fréquentés après le Festival d’Avignon et pèse 6,5 M€ de retombées annuelles locales pour un budget de 2 M€.

En chiffre

Cheval passion c’est : 90 000 visiteurs, 60 000 kg de paille, 40 000 kg de foin, 14 000 m² dédiés au 12 pistes, 10 000 m² de surface d’exposition, 3 500 tonnes de sable, 6 300 élèves des établissements scolaires accueillis, 2 500 nuitées achetées par l’organisation aux hôteliers, 2 000 m de barrières autour des pistes,1 200 chevaux, 800 éleveurs présents, 700 boxes, 500 personnes mobilisées pour l’organisation sur le Parc des expos d’Avignon, 250 stands exposants, 80 à 90 heures de spectacles et d’animations, 5 représentations des Crinières d’or et 5 jours dédiés à la passion du cheval. Le salon équestre est né en janvier 1986.


Elodie Spony nommée associée au sein de PVB Avocats

Alors que les lieux culturels doivent toujours garder leurs rideaux baissés, les acteurs du secteur sont toujours dans l’expectative des annonces du gouvernement. Cécile Helle, maire d’Avignon, entend bien échanger autour des perspectives de reprise en Avignon, au cours d’une visioconférence avec Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, ce vendredi 16 avril.   

Nous vous l’annoncions hier, le Festival d’Avignon est pour le moment maintenu et aura lieu du 5 au 25 juillet 2021. 400 rendez-vous seront programmés sur 21 jours, 82 % de créations et 42 % de spectacles par des porteurs de projets étrangers.  20 000 entrées de plus seront mis en vente, portant ainsi la jauge totale à 171 500 entrées (dont 40 000 en entrée libre), mais ce n’est pas pour prévoir une réduction de jauge. En effet, de nouveaux lieux accueilleront la foule : le Cloître et l’Eglise des Célestins, la salle Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence, Rasteau, Roquemaure et la volonté de rendre ce festival exceptionnel.

Dans le but de préciser la situation et de lever le doute qui plane sur les directives ministérielles, Cécile Helle s’entretiendra en visioconférence avec la ministre de la Culture ce vendredi. « Toute notre équipe continue de se mobiliser sur le volet culturel. J’espère profondément que l’horizon donné par Emmanuel Macron sur l’ouverture des lieux culturels nous permettra de proposer les festivals en juillet 2021, explique l’édile. Nous nous entendons suffisamment bien avec Roselyne Bachelot pour lui faire part de certaines contradictions auxquelles nous sommes régulièrement confrontées. Il est difficile de comprendre une situation ou les galeries marchandes et les bibliothèques étaient ouvertes au précédent confinement, mais pas les musées, établissements qui pourtant n’encouragent pas les contacts physiques. »

Avignon aura connu une saison estivale contrastée. En juillet, après l’annulation des Festivals ‘In’ et ‘Off’, il était question de -48% de fréquentation pour le palais des papes (43 500 entrées), -41% pour le Pont (53 500). Le classement en ‘Zone rouge’ de la Région a fait dégringoler le pourcentage des voyages organisés par les tour-opérateurs de 95%, selon VPA (Vaucluse Provence attractivité). En tout, ce sont -27% de fréquentation globale et -4,5 millions de nuitées pour l’été 2020.

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