4 mai 2025 |

Ecrit par le 4 mai 2025

Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

Jeudi 10 septembre, la librairie La Comédie Humaine déménage du 17 au 18 Rue du Vieux Sextier ! Deux ans et demi après son ouverture dans l’intra-muros, quelques mois après un confinement qui a mis à rude épreuve les commerces du centre-ville, le pari est gagné et l’agrandissement s’avère nécessaire au 18, c’est-à-dire en face de la librairie actuelle, il y aura rez-de-chaussée et étage ! L’esprit de la librairie avec son mobilier et sa déco chaleureuse sera préservé ; l’espace permettra plus de livres, plus de coups de cœur, plus de choix, plus d’évènements et d’animations. Bref, de quoi façonner un bel endroit en perspective convivial… et climatisé !

 Pour fêter ce déménagement et cet agrandissement 

Le 10 septembre. 15h. Ouverture du nouveau lieu.
Le 24 septembre. 18h30. Rencontre avec Jean-Marie Blas de Roblès autour de son dernier roman «Ce qu’ici-bas nous sommes» un voyage, entre Chili et Libye, dans les méandres de l’esprit.
Le 26 septembre. 18h. Grande fête d’inauguration.

Librairie La Comédie humaine. 18 rue du Vieux Sextier. Avignon. 04 65 81 25 36.

Présentation de la librairie en vidéo ici

 


Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

Alexandre Davoust est le patron du café brasserie Le Conservatoire, place Pie à Avignon. L’établissement offre une terrasse de 130 places et 77 en intérieur. Huit personnes y travaillent à l’année, 25 lors du festival, mais Covid-19 oblige, seulement 12 cette année. Le commerce, dont le chiffre d’affaires s’élevait en 2019 à 930 000€ HT, a perdu depuis le confinement près de 348 000€ mais pas en août où, miracle, le tourisme a enfin redonné un peu de couleurs à la ville.

«Ma femme qui regardait la télé m’appelle et me dit : Tu es en vacances !» «Je lui réponds ‘Comment cela ?’ L’annonce venait d’être faite, le matin du mardi 17 mars, du confinement, avec une fermeture décrétée du jour au lendemain. On ne savait rien de ce qui allait se passer, combien de temps cela allait durer. On espérait pouvoir rouvrir tous les 15 jours. Le 1er mois a été dur pour assimiler tout cela. Depuis que nous avions repris le Conservatoire, il y a 8 ans, nous étions très actifs à l’année, prenant très peu de congés. Aujourd’hui ? Oui, j’appréhende l’actualité de cette pandémie. Nous vivons la rentrée avec beaucoup d’incertitude. Nous nous sommes tout de suite adaptés aux normes sanitaires d’accueil du public mais nous ne pouvons pas nous projeter sur la fréquentation de notre établissement. Pourrons-nous faire plus de limonade ? Plus de repas et plutôt le midi ou le soir ? Les soirées étudiantes –qui ont lieu de mars à fin octobre- n’ont pas été maintenues… »

«Nous vivons dans l’incertitude…»

« J’envisage donc l’avenir avec beaucoup de prudence. L’effectif restera restreint. La clientèle ? Les habitués du petit matin continuent à prendre leur café. La clientèle du déjeuner, c’est-à-dire les personnes qui travaillent autour d’ici sont absentes à plus de 90%. Je ne sais pas si cela est dû au télétravail ou si elles apportent leur panier repas ou se fournissent en repas à apporter. La clientèle du soir qui est à la fois touristique et locale a chuté de plus de 30%. Avant la Covid-19 nous étions sur une proportion 60/40, 60% de repas pour 40% de limonade, aujourd’hui, la tendance s’est inversée. Comment la clientèle vit-elle de revenir en terrasse ? Nous l’avons ‘étirée’ en disposant moins de tables et en respectant la distanciation sociale, ainsi les clients sont plutôt rassurés. Là où nous avons perçu des réticences c’est à la demande du port du masque lorsque les clients devaient déambuler sur la terrasse pour se rendre à l’intérieur. Nous avons dû insister pour qu’ils mettent le masque mais depuis les annonces gouvernementales tout est rentré dans l’ordre. L’avenir ? La rentrée de septembre donnera le ‘La’ pour les mois à venir. C’est un mois test, sachant, par ailleurs, qu’économiquement, les mois d’automne sont économiquement difficiles. Cela pose aussi la question de la conjoncture sanitaire hivernale car nous aurons besoin d’aides conséquentes.»


Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

Une vingtaine de projets pour autant d’établissements de l’enseignement supérieur de l’Hexagone engagés dans ce concours et ce sont les ‘Croc’s-Magnon’ concoctés par des élèves de l’Ecole nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes Atlantique qui ont décroché le 1er prix, un chèque de 5000 €. Un plat cuisiné, complet dont l’ingrédient principal est le gland, accommodé en boulette farcie à base de lieu noir avec une sauce au persil, riche en fibres, sans gluten et source de protéines.

Les aspirations des consommateurs d’aujourd’hui

Un produit qui répond depuis l’an 2000 aux exigences des organisateurs de ‘Trophélia’ devenu ‘Ecotrophélia’ en 2008, selon son créateur,  Dominique Ladevèze : « L’innovation dans les industries alimentaires concrétise les aspirations des consommateurs d’aujourd’hui pour la qualité nutritionnelle, le goût et les productions locales. Elle porte également des valeurs fortes en termes de santé, d’environnement et de responsabilité sociétale. » Alors que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, partenaire historique, a quitté la manifestation, les organisateurs ont dû faire face à la crise du coronavirus : « L’obstination a payé, nous avons décalé la compétition de juin à septembre. Les écoles étaient fermées, plus de laboratoires, plus de halles technologies pour tester et mettre au point les produits. Mais les jeunes se sont débrouillés, démenés pour proposer des aliments innovants » poursuit Dominique Ladevèze.

Catherine Chapalain, directrice générale de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires) le souligne : « Malgré la covid-19, la chaîne alimentaire a tenu, les professionnels ont rempli leur mission, nourrir les Français, ils ont assuré. Et, dans ce contexte, Ecotrophélia reflète la passion des jeunes ingénieurs agronomes à travailler dans un secteur proche des agriculteurs, des circuits courts. Ils sont soucieux d’environnement, de bien-être animal, de chasse au gaspi. »

Du champ à l’assiette

Philippe Maugin, président de l’Inrae (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) présidait le jury national pour la seconde fois, salle Jeanne-Laurent. « Ce qui me plaît c’est la créativité de ces jeunes qui imaginent l’innovation du champ à l’assiette, mettent en avant une alimentation saine, des qualités nutritionnelles, un sens de l’éthique, du développement durable. En 2052, il faudra nourrir 10 milliards d’humains, sans déforester à outrance. On assiste à de profondes évolutions avec le changement climatique, on voit des continents sous-alimentés et d’autres où règne l’obésité. L’alimentation de demain se doit de rééquilibrer le rôle du végétal et de l’animal, cela ne va pas se faire en un jour. La tendance est aux légumineuses, les lentilles, les haricots, les pois chiches, les fèves. Mais il faut encore en planter sur des milliers d’hectares, les cultiver, les transformer, les distribuer, bref, faire évoluer la chaîne de production. »

Des filières en mutation

Trois filières sont en pleine mutation, la pêche, la viande et les fruits et légumes. Côté mer, avec plus de 3 000 km de côtes, la France propose un large choix de poissons, coquillages, crustacés souvent méconnus, voire délaissés. Or, les consommateurs avalent du surgelé carré, de l’élevage alors qu’existent des produits sains, tracés, goûteux, à prix abordables et qui, en plus, respectent l’écosystème tout en préservant les ressources halieutiques.

La filière viande souffre depuis 30 ans de crises à répétition : vache folle, fièvre aphteuse, grippe aviaire, abattoirs barbares. Elle subit les remous de la vague végane. Près de 70% des recrutements en boucherie restent lettre morte. Les professionnels vont devoir faire preuve d’imagination pour redonner confiance aux consommateurs.

Quant à la filière fruits et légumes, elle a vu depuis l’an 2000 sa part dans les produits français chuter de 15 points. « Il faut mettre un terme à cette dégradation, tout en assurant la sécurité alimentaire et en travaillant sur la compétitivité, la productivité et la diversité, donc le goût et le croquant » conclut Laurent Grandin, président d’Interfel.

L’équipe vainqueur d’Ecotrophélia 2020 avec ses ‘Croc’s-Magnon’, un plat cuisiné dont l’ingrédient principal est le gland.
Philippe Maugin, président de l’Inrae (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et président du jury national d’Ecotrophelia

Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

Thess’ (Therapy smart system) distributeur de médicaments connecté s’apprête à révolutionner le marché de la santé. Ce petit objet intelligent, œuvre de Roland Sicard et de son équipe, sera bientôt testé auprès des patients de 4 établissements spécialisés dans les traitements contre le cancer : Paoli Calmettes et l’Institut Sainte-Catherine respectivement situés à Marseille et Avignon et dans deux établissements de santé aux Etats-Unis.

A l’origine ? Roland Sicard dirigeant hospitalier gérontologue également à la tête de la start-up ‘La Valériane’ à Montpellier. Il est aussi le président de Sainte-Catherine Institut du cancer Avignon-Provence où il a présenté, en avant-première, ce pourrait ébranler le marché du médicament qui s’élève à 1,400 milliards de dollars par an.

Mission ?

Mission ? Concevoir un objet permettant une prise médicamenteuse respectée par le patient de tout âge et son suivi, à distance, par l’équipe médicale. Ce petit bijou de technologie, connecté aux messageries du patient et de l’équipe soignante, en plus de délivrer la bonne posologie, permet de recueillir, via un logiciel, le ressenti du patient ainsi que des données fiables pour les études techniques. L’objet est composé de deux parties : le dispositif de délivrance du médicament dans lequel est inséré le conteneur de gélules et pilules également doté d’un identifiant informatique.

Dans le détail

Le système requiert, pour le patient comme l’équipe soignante, l’utilisation d’un logiciel web de suivi de santé et de pilotage du traitement, des questionnaires, télémesures, résultats de biologie et règles sécuritaires paramétrables afin d’anticiper les effets secondaires et complications, une interface avec le dossier médical partagé et les logiciels des professionnels de santé. En outre, le système propose une traçabilité complète et statistique exploitable des protocoles de recherche clinique. «Le dispositif Thess est inviolable et entièrement personnalisé. Il est dédié au patient pour la durée de son traitement qu’il active de son empreinte digitale», précise le concepteur.

Parcours d’essai

Le dispositif est actuellement testé par plusieurs patients de l’Institut Sainte-Catherine dans le cadre du partenariat de recherche et développement avec la start-up La Valériane. Gérard Pouzol, Vedénais, atteint d’un cancer du rein détecté en mars dernier utilise le dispositif Thess dont il dit «chercher les failles et n’en pas avoir trouvé, mais prévient, il ne faut pas être rétif aux nouvelles technologies, ajoutant «je note scrupuleusement mon ressenti du traitement». Ce nouvel outil demande donc aux établissements de santé de s’adapter à de nouvelles procédures et de libérer du temps pour prendre connaissance des données et messages transmis afin de prendre en compte et de réguler le traitement en fonction du ressenti du patient.

Les établissements pilotes

Les deux premiers établissements de cancérologie français à proposer Thess seront, dès janvier 2021, Paoli Calmettes à Marseille et Sainte-Catherine Institut du cancer Avignon-Provence. Deux autres établissements de cancérologie américains bénéficieront de ce produit innovant français ‘made in France’ sous la supervision du Georgia Tech Research Institute à Atlanta. Les autres hôpitaux pourront découvrir Thess dès juillet 2021.

Plus globalement

Plus globalement, l’usage de Thess permettrait une chasse au gaspi mondiale conséquente car les chiffres convainquent de l’utilité d’une telle révolution puisqu’un médicament sur deux ne sera pas utilisé et finira à la poubelle accroissant les risques de pollution. Les erreurs de prise de médicaments atteindraient, quant à elles, 57% générant 10% de complications chez les patients et conduisant à 10 000 décès par an en France. Quant au marché du médicament, il s’élève à 1,400 milliards de dollars par an tandis que et les contrefaçons atteignent les 200 milliards de dollars, soit un marché plus lucratif que la drogue.

Face à la valse des chiffres

Face à la valse des chiffres, un homme, Roland Sicard et son équipe auront planché pendant cinq ans sur Thess –Therapy smart system- un distributeur de médicaments connecté permettant de sécuriser la prise des traitements oraux complexes ou/et à risque d’effets secondaires à domicile. Une nécessité, rappelle le docteur et oncologue Daniel Serin «parce que les traitements contre le cancer revêtent de plus en plus la forme d’une médication orale et d’une hospitalisation à domicile.»

Un brevet mondial

«Thess dispose d’un brevet mondial, précise Roland Sicard, il est le tout premier système pouvant garantir une dispensiation ajustable à l’unité et à distance des médicaments solides. Les hôpitaux pourront accéder de cette solution numérique dès juillet 2021.» Thess est produit chez SGH Healthcaring à Saint-Marcellin (38), concepteur de dispositifs médicaux innovants, spécialiste de l’administration du médicament et du complément alimentaire de formes sèche et liquide, respiratoire, diagnostique et pré-analytique et e-santé. L’objet connecté coûte entre 600 et 800€ «le prix d’un smart-phone», précise son concepteur pour une durée de vie de 3 à 4 ans, rechargeable sur batterie. Le coût du conteneur jetable est de 5€. Le dispositif «entièrement recyclable» devrait être remboursé par l’Assurance maladie.


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Suite à la détection de cas positifs à la Covid-19 dans des écoles primaires du département, le préfet de Vaucluse a pris la décision de fermer certaines classes. Ainsi, sont fermées pour une durée de 14 jours consécutifs, dès aujourd’hui :

1 classe multi niveaux à l’école Courtine à Avignon

1 classe de CM2 à l’école élémentaire Les Olivades à Avignon

1 classe de CP à l’école élémentaire Vertes Rives à Avignon

1 classe de moyenne section à l’école maternelle Pergaud au Pontet

1 classe de CP à l’école élémentaire Pergaud au Pontet

1 classe de moyenne section à l’école maternelle Marcel Pagnol à Morières-Lès-Avignon

1 classe de moyenne section à l’école maternelle La Colline à Cavaillon


Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

Déjà reporté cet été, le feu d’artifice ayant lieu traditionnellement le 14 juillet à Avignon vient d’être définitivement annulé. L’événement, qui attire plusieurs milliers de spectateurs chaque année, devait se tenir le samedi 19 septembre prochain à partir de 22h sur les berges du Rhône. Une décision prise « en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19 et après concertation avec le préfet du Vaucluse » explique la Ville d’Avignon. En effet, la commune estime que cette mesure « s’impose au regard du placement du département de Vaucluse en zone de circulation active du virus ». Pour rappel, le port du masque est obligatoire à Avignon depuis le 1er septembre et jusqu’au 30 septembre dans un secteur élargi de la ville (voir la carte).

Souvent repoussé pour des raisons météorologiques (ndlr : à cause du vent essentiellement), le feu d’artifice d’Avignon avait lieu ces dernières années, le 25 août à l’occasion de l’anniversaire de la libération de la cité des papes lors de la seconde guerre mondiale.

Par ailleurs, l’autre grand rendez-vous pyrotechnique du département, le feu d’artifice de Monteux se déroulant le 4e week-end du mois d’août devant 20 000 à 40 000 spectateurs selon les années avait déjà été annulé en avril dernier.


Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

La Direction Interdépartementale des Routes Méditerranée va réaliser des travaux d’entretien de la chaussée la nuit sur la RN1007 Liaison Est-Ouest du 7 au 11 septembre prochain.

Les travaux concernent deux tranches :  celle comprise entre le giratoire de Courtine et l’échangeur n° 4 de la gare TGV d’Avignon d’une part, celle comprise entre le viaduc sur La Durance et le giratoire du Mas du Temple, sur la commune de Rognonas d’autre part. Permettant le renouvèlement de la couche de roulement pour assurer l’étanchéité de la structure de chaussées et garantir une bonne adhérence, les travaux seront réalisés exclusivement de nuit du 07 au 11 septembre, entre 22 h et 6 h du matin.

Le calendrier 

Dans la nuit du 7 au 8 septembre : fermeture de la circulation dans les 2 sens entre l’échangeur n°4 de la gare TGV et le giratoire du Mas du Temple ; maintien de la circulation dans les 2 sens entre le giratoire de Courtine et l’échangeur n° 4 de la gare TGV.

Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2020 : fermeture de la circulation dans le sens Rognonas/ Avignon sur l’ensemble du tracé de la RN 1007 (entre le giratoire du Mas du Temple (RD35) et le giratoire de Courtine) ; maintien de la circulation dans le sens Avignon/ Rognonas.

Concernant les nuits du 9 au 11 septembre : fermeture de la circulation dans les 2 sens entre le giratoire de Courtine et l’échangeur n° 4 de la gare TGV ; maintien de la circulation dans les 2 sens entre Rognonas et l’échangeur n° 4de la gare TGV.

Durant ces fermetures, des déviations seront mises en place. Pour les véhicules légers uniquement, déviations Rocade Charles de Gaulle 2 et Route de Tarascon (Avignon) et RD570 et RD35 (Rognonas). Pour les poids lourds, déviations pont de l’Europe et RD2 (Dépt. 30 et 84), pont d’Aramon et RD35 via Barbentane (Dépt. 13).

Pour consulter les plans de déviation, cliquez ici


Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, vient d’informer Cécile Helle, maire d’Avignon, de l’arrivée de 25 policiers supplémentaires et de 4 adjoints de sécurité. Ces renforts, qui s’ajoutent aux 4 autres fonctionnaires des forces de l’ordre déjà en fonction depuis le 13 juillet dernier, sont tous affectés à la circonscription interdépartementale de sécurité publique d’Avignon. Ces nouvelles affectations font suite à la demande du maire d’Avignon auprès du ministre de l’Intérieur de moyens supplémentaires.

« L’exceptionnelle mobilisation engagée par l’Etat et les collectivités territoriales dont, bien sûr, la Ville d’Avignon, sur les quartiers Sud à Saint-Chamand mais aussi sur les quartiers Nord-est dans le cadre du Nouveau programme national de Rénovation urbaine restera vaine si nous ne pouvons pas agir vite et fort afin de faire reculer les réseaux de trafiquants et éviter cette escalade de violence urbaine. »

C’est en ces termes que le maire de la cité des papes avait interpellé, avant l’été, le Gérald Darmanin, au lendemain d’actes de violence qui s’étaient produits dans le quartier de la Reine-Jeanne. A cette occasion, l’élue avignonnaise avait alors réclamé « le renforcement des moyens humains et matériels permettant une présence plus accrue et plus visible des équipes terrains de la police nationale ».

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, vient d’informer Cécile Helle, maire d’Avignon, de l’arrivée de 25 policiers supplémentaires et de 4 adjoints de sécurité. Ces renforts, qui s’ajoutent aux 4 autres fonctionnaires des forces de l’ordre déjà en fonction depuis le 13 juillet dernier, sont tous affectés à la circonscription interdépartementale de sécurité publique d’Avignon. Ces nouvelles affectations font suite à la demande du maire d’Avignon auprès du ministre de l’Intérieur de moyens supplémentaires.

« L’exceptionnelle mobilisation engagée par l’Etat et les collectivités territoriales dont, bien sûr, la Ville d’Avignon, sur les quartiers Sud à Saint-Chamand mais aussi sur les quartiers Nord-est dans le cadre du Nouveau programme national de Rénovation urbaine restera vaine si nous ne pouvons pas agir vite et fort afin de faire reculer les réseaux de trafiquants et éviter cette escalade de violence urbaine. »

C’est en ces termes que le maire de la cité des papes avait interpellé, avant l’été, le Gérald Darmanin, au lendemain d’actes de violence qui s’étaient produits dans le quartier de la Reine-Jeanne. A cette occasion, l’élue avignonnaise avait alors réclamé « le renforcement des moyens humains et matériels permettant une présence plus accrue et plus visible des équipes terrains de la police nationale ».

Actuellement, la circonscription interdépartementale de sécurité publique d’Avignon compte un peu plus de 300 agents et adjoints de sécurité. A cela s’ajoute 118 policiers municipaux répartis en 7 secteurs géographiques (intra-muros, Monclar, Trillade Quartiers Sud, Pont des Deux Eaux, Montfavet et Saint-Chamand) et 3 brigades spécialisées (moto, tranquillité publique de nuit, protection de l’environnement).


Avignon : changement dans la continuité pour la librairie La Comédie Humaine rue du Vieux Sextier

En dévoilant hier les mesures de renforcement sanitaires pour lutter contre la propagation de la Covid-19, le préfet du Gard a présenté des restrictions quasi-comparables à celles annoncées la veille par le préfet de Vaucluse. Pourtant, quelques différences pourraient donner lieu à quelques situations ‘ubuesques’ montrant, une fois de plus, l’anachronisme des frontières administratives de notre territoire.

Lundi, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait annoncé les nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la propagation du virus*. Dans ce cadre, l’obligation du port du masque a été étendue à Avignon ainsi qu’aux villes vauclusiennes de plus de 9 500 habitants.

Dans le département voisin du Gard, qui figure également parmi les 21 départements français classés en zone rouge dite ‘de circulation active du virus’, Didier Lauga, préfet du Gard, a pris des mesures quasi-équivalentes. En conséquence, le masque est désormais obligatoire pour toute personne de 11 ans ou plus se trouvant sur la voie publique entre 7h et 22h, dans un rayon de 30 mètres des entrées et sorties des crèches et des établissements scolaires, écoles, collèges et lycées. Cette obligation concerne aussi les personnes se trouvant dans un rassemblement de plus de 10 personnes sur la voie publique entre 7h et 3h du matin ainsi que celles se trouvant dans un établissement recevant du public, dans un parc d’attraction ou une fête foraine, habituels ou occasionnels, sur un marché, une brocante, un vide-grenier ou une foire, couverts ou découverts.

Les paradoxes du Grand Avignon

Lors de l’annonce de ces mesures de renforcement, le préfet du Gard a également rappelé qu’il avait déjà rendu obligatoire le port du masque, jusqu’au 20 septembre de 10h à minuit, dans les centres-villes de 16 villes de son département dont Les Angles, Rochefort-du-Gard et Villeneuve-lès-Avignon. Trois villes figurant dans le périmètre du Grand Avignon où, manifestement, les règles du port du masque sont légèrement différentes côté Vaucluse. En effet, dans la cité des papes l’accès au skate-park de l’île de la Barthelasse nécessite de porter son masque pour franchir le pont Daladier. Une utilisation qui n’est que recommandée si l’on vient depuis Villeneuve via le pont du Royaume. Anecdotique car cela ne concerne que les amateurs de planche à roulettes ? Pas forcément, puisque ce ‘deux poids, deux mesures’ au sein de l’agglomération concerne aussi « les soirées dansantes, organisées dans un cadre commercial ou en lien avec des festivités locales ». Ces dernières sont interdites jusqu’à nouvel ordre côté Vaucluse. Impossible donc désormais de danser sur le pont d’Avignon. Faites cependant quelques mètres et vous pourrez vous déhancher à votre guise sitôt le fleuve-roi franchi.

Une dernière pour la route ? En Vaucluse, ces mesures sont valables toutes la journée ce qui n’est pas le cas dans le Gard. Ainsi, si vous êtes plus de 10 à vous réunir sur la voie publique faites-le dans les communes du Gard avignonnais, vous pourrez enlever votre masque de 3h à 7h du matin.

S’il faut bien mettre les frontières administratives quelque part, il serait peut-être temps de ne plus les faire passer dans le cœur même de la 16e aire urbaine de France et la 4e de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

*L’ensemble de ces mesures ne s’applique qu’aux personnes âgées de plus de 11 ans, piétons, utilisateurs de trottinettes et autres engins de mobilité personnels, motorisés ou non. Les automobilistes et leurs passagers, les cyclistes, les personnes pendant la pratique d’une activité sportive traversant les secteurs ainsi définis ne sont pas soumis à cette obligation. Le non-respect de cette obligation expose les contrevenants à une amende de 135 € et, en cas de récidive dans les 15 jours, à une amende de 1 500 €.

Didier Lauga, préfet du Gard, présentait hier les nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la propagation du virus

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/216/   1/1