16 septembre 2025 |

Ecrit par le 16 septembre 2025

Sncf : très régulière…ment en retard

Champion de la mobilité durable et des territoires. Voilà ce que voudrait être la Sncf. Il faudrait « verdir le matériel roulant » et ne plus utiliser de motrices Diesel dans les 10 ans sur un réseau régional peu étendu (1300 kilomètres exploités), peu utilisé, mal électrifié (47%) et ancien, nécessitant 90M€ de frais de maintenance par an et 200M€ cette année pour moderniser » des installations à bout de souffle.
Il faudrait être au service des trains du quotidien – et pas seulement ceux qui roulent à grande vitesse sur moins de 250 kilomètre de voies – en réussissant enfin la relance du fret dont la part de marché dans le monde du transport n’a jamais été aussi faible (9%).
Il faudrait être à l’heure pour amener la quasi totalité des trains à quai (95% en 2025 nous promet-on) et enfin dans les temps pour accomplir cette ambition de champion prévue pour 2030.

Les enjeux de notre territoire
Karim Touati, le nouveau directeur territorial de Sncf réseau en Provence-Alpes-Côte-d’Azur a donc du boulot pour apporter la preuve « du rôle essentiel que le transport ferroviaire est appelé à jouer » au travers d’un plan de reconquête promis par l’Etat, aujourd’hui par Jean Castex et hier par Lionel Jospin…
Dans notre région, les sujets concernant le Vaucluse portent sur « un réseau structurant qui s’étend d’Avignon à Marseille, comprenant la ligne à grande vitesse Méditerranée, la ligne historique PLM et des itinéraires de détournement dont l’enjeu est de pouvoir combiner les trafics voyageurs et fret ».

« La livraison d’Orange aura lieu en 2022 ; celle d’Avignon-centre est prévue pour 2023. »

S’agissant des voyageurs, deux projets sont en cours, de même nature : les pôles d’échanges multimodaux (PEM) permettant un meilleur accès aux gares pour les piétons et les vélos, une valorisation du patrimoine bâti et de leurs abords pour créer de nouveaux espaces urbains plus agréables et fonctionnels.
La livraison du PEM d’Orange (12M€) aura lieu en 2022 ; celle du PEM d’Avignon-centre (15M€) est prévue pour 2023, réunissant la gare ferroviaire et routière ainsi que le pôle Kennedy dans un ensemble architectural unique pour connecter trains, bus, BHNS (Bus à haut niveau de service), tramway, cars interurbains en ouvrant des places de parking pour les vélos et ‘l’autopartage’.
La particularité de ces projets tient au financement. Faisant largement appel aux collectivités puisque la Sncf ne met au pot qu’à hauteur d’environ 10%, les acteurs en présence ont intérêt à coordonner leur offre en ayant l’œil sur le retour sur investissement de l’opération.

La région, locomotive de ‘1001 gares’
Ce renouvellement des gares ne délaisse pas la ruralité. Lancé en juin 2019, le programme ‘1001 gares’ relance l’activité et la présence humaine au cœur ces lieux automatisés, aujourd’hui peuplés de locaux vacants. Ils sont désormais ouverts à la location à tous les porteurs de projets qui veulent apporter aux voyageurs des commodités ou proposer des offres commerciales.
Près de 8 000m² sont disponibles en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en tête des régions française avec une quinzaine de projets réalisés ou en cours d’installation : épicerie ‘bio’, hébergements temporaires, salle de sport, location de voitures, etc.
Voici la liste des gares concernées par le programme dans le Vaucluse : Pertuis (174m² disponibles), Avignon Centre (172m²), Thor (182m² en cours d’attribution), Bédarrides (212m²). Un cabinet d’ostéopathe à Entraigues sur la Sorgue va ouvrir prochainement.

Le serpent de terre s’allonge
S’agissant du fret, la situation est moins claire. L’argent manque.
Un gros projet d’infrastructure (80M€) avait été envisagé sur le site d’Avignon-Courtine. Une installation tri modale (rail, route, fleuve) –  la première du genre en Paca – avait même fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt en partenariat avec la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), Les Voies Navigables de France (VNF), la DREAL, le conseil régional et départemental et la commune d’Avignon. « Sncf réseau remplissait dans ce cadre son rôle d’expertise ferroviaire fournissant certaines études techniques permettant d’estimer les travaux à réaliser. Sncf réseau n’est pas porteur de ce projet qui semble en attente pour le moment » explique sobrement la direction.

« Les opérations ferroviaires de d’Avignon-Champfleury nous font gagner de l’argent. »

Et pour cause : « les opérations ferroviaires de d’Avignon-Champfleury nous font gagner de l’argent, ce qui est conforme à nos obligations statutaires. Sur ce projet nous ne serions pas moteurs », indiquait déjà l’ancien patron du réseau ferré régional en 2018.
Actuellement, Champfleury fait néanmoins l’objet d’un projet d’extension « nécessaire » pour faire des gains de capacité en matière de transport de fret combiné (conteneurs). Avec 85 000 ‘boîtes’ par an il s’agit d’un des sites les plus importants en France, relié au port de Marseille. « Ce projet étant en phase d’émergence, les toutes premières études sont en cours ; nous n’avons pas plus de détail à ce stade ». Il fait cependant partie des objectifs des entreprises de fret réunies dans la ‘coalition’ dite ‘4F’ (Fret ferroviaire français du futur) et d’un protocole signé entre le conseil régional et la Dreal en vue du prochain Contrat de plan.

Le serpent de mer s’allonge, car l’infrastructure est loin d’être adaptée ou développée pour faire concurrence à la route, épargnée jusqu’alors par les écotaxes. Rappelons qu’en 10 ans, le nombre d’installations terminales embranchées (ITE), raccordant directement au réseau les clients chargeurs ferroviaires, a été divisé par deux dans la région. « Nous sommes bien évidemment à l’écoute de tous les industriels qui souhaiteraient mener à bien ce type de projet pour les accompagner à toutes les étapes de sa mise en œuvre ».

 

Agenda : A noter l’interruption totale des circulations ferroviaires entre Avignon centre et Miramas, via Arles les vendredi 14 et samedi 15 mai 2021.

La mise en service du PEM (Pôle d’échange multimodal) d’Avignon-centre (15M€) est annoncée pour 2023.

Sncf : très régulière…ment en retard

C’est une 1èredans le monde, La Torche 2.0 propose des dessins de presse légendés de mini-textes sur une appli mobile et ignore les réseaux sociaux.

Un dessin par jour
La Torche journal satirique suisse a créé, en 2017, La Torche 2.0 qui vient de fouler le sol français avec une armada de 10 dessinateurs, proposant dessin quotidien et texte léendé sur une appli mobile pour smartphone, tablette et ordinateur. Le dessin satirique, en lien avec l’actualité, est accessible sur abonnement pour 3€ par mois soit 30€ par an. Enfin, les 365 dessins inédits ne seront pas partagés sur les réseaux sociaux.

Le propos de la Torche 2.0 ?
Parler de l’actualité locale et régionale. Après un 1er essai confirmé pour cause de succès dans le Jura suisse, La Torche 2.0 vise la France, le Canada et le Maghreb. La charte de déontologie ? Laisser aux dessinateurs de presse leur liberté. Pourquoi ? Parce que depuis les attentats de Charlie hebdo la liberté de la presse a grise mine muselée par  un ‘politiquement correct’ de plus en plus prégnant, véhiculé notamment par les réseaux sociaux.

Autre problématique ?
« Les dessinateurs de presse disposent de peu de supports où publier leurs dessins relatent les professionnels. L’intérêt ? Publier local car le dessin de presse est peu exportable et s’adresse aux gens du crus concernés par l’information, par ailleurs ils sont sensibles à la signature du dessinateur local. Une réaction aussi face aux rédactions qui se vident de leurs journalistes comme autant de points de vue qui disparaissent particulièrement sur l’information locale». La mission est donc de restaurer les canaux et de porter un regard et une parole libre sur l’actu.

L’idée ?
Elle vient de Luc Schindelholz, ancien chef de service de la municipalité de Delémont -et cousin du grand dessinateur de presse Patrick Chapatte collaborateur de Der Spiegel, le Temps, Neue Zürcher Zeitung, le Canard enchaîné, le Boston globe, The New York Times, Courrier international- journaliste helvète et fondateur du journal satirique La Torche « qui introduit l’idée d’allumer le feu, d’éclairer mais aussi se prendre ‘une baffe’ en argot. Le média proposera en temps réel des caricatures, des dessins légendés de petits textes diffusés en temps réel sur leur smartphone. » ‘Proche, indépendant et piquant’, le média veut assurer son indépendance via le crowdfunding sous forme d’abonnement.

L’affaire du Monde
L’affaire qui a secoué le monde des dessinateurs de presse ? Les pingouins de Xavier Gorce pour son dessin sur l’inceste très commenté sur les réseaux sociaux avant que Le Monde ne se répande en excuses s’adressant en ces termes à ses lecteurs : «Le Monde tient à s’excuser de cette erreur auprès des lectrices et lecteurs qui ont pu être choqués.» avec pour effet collatéral la démission immédiate du dessinateur.

Dans le détail
Les faits : en janvier 2021, la directrice de la rédaction du Monde Caroline Monnot présente ses excuses pour avoir publié un dessin de Xavier Gorce pouvant « être lu comme une relativisation de la gravité des faits d’inceste, en des termes déplacés vis-à-vis des victimes et des personnes transgenres». Après 18 ans de collaboration, Xavier Gorce annonce qu’il quitte la rédaction en déclarant que «la liberté ne se négocie pas» et déplore la pression des militants des réseaux sociaux.

Wingz,
Wingz, le dessinateur humoristique de l’Echo du mardi fait partie des 10 artistes qui collaborent à La Torche 2.0. «Lorsque nous (les dessinateurs de presse) avons été contactés par Luc Schindelholz (le patron de la Torche 2.0), nous avons répondu immédiatement oui, relaie Wingz, collaborateur, entre autres, de l’Echo du mardi, d’autant que la formule est totalement inédite. On reste dans notre cœur de métier : le dessin d’actualité. C’est la même chose que de travailler pour un journal. Nous nous sommes répartis les jours où chacun d’entre nous intervient. Le dessin est accompagné d’un petit texte explicatif sur l’actu. Le dessinateur est rémunéré pour le dessin qu’il publie, financement possible grâce au paiement de l’abonnement via l’application. Ce qui est important ? Que cette plateforme s’adresse à tout le monde et notamment aux jeunes qui ne lisent pas la presse papier. Ça leur permet de suivre nos dessins.»

Les réseaux sociaux
«Nous, dessinateurs, publions aussi sur les réseaux sociaux mais le truc c’est qu’on n’est pas libres, raconte Wingz. Il suffit que l’on soit dénoncé par quelqu’un pour que le compte soit suspendu ou supprimé. Ca été le cas de Xavier Gorce (dessinateur satirique au Monde) lorsqu’il est intervenu sur le thème de l’inceste. Les gens ne comprennent pas forcément le second degré ou la caricature. Cela déclenche des polémiques terribles. Au final le dessinateur se fait au mieux suspendre ou, au pire, bannir du réseau social, alors que le dessin voulait plutôt dénoncer le thème. Le fait de dénoncer peut induire d’être ‘blacklisté’ au motif d’être incompris… Pour cause d’un mot un peu vulgaire. C’est pareil que pour Charlie Hebdo : il s’agit qu’il y ait un dessin avec un peu de sang, de sexe… Je ne sais pas ce qu’il y a derrière, modérateur humain, algorithme ? La suspension de compte est immédiate… Dans tous les cas nous sommes face à une censure humaine ou ‘mécanique’.»

Finalement
Le projet est peut-être de rendre « à la France, le pays de la satire » (dixit Luc Schindelholz), ses lettres de noblesse avec, pour objectif, de conquérir le marché français du dessin de presse humoristique mais aussi et surtout de lutter contre la censure, la bienséance et le politiquement correct.

Les dessinateurs de La Torche 2.0
Outre Wingz les 10 dessinateurs à la plume bien affûtée sont Camille Besse (ex Charlie Hebdo, Causette, l’Humanité, Marianne, Le Pèlerin), Fred Deligne, Xavier Delucq, Jim Giemsi, Dominique Goubelle, Pascal Gros, Man Lapert, et Marc Large, Gilles Lasserpe .

Campagne de financement
Une campagne de financement participatif a été lancée sur Ulule. 30 000€ sont nécessaires pour lancer le projet qui pourrait naître ce printemps et assurer six mois de fonctionnement avec des dessins payés au tarif syndical. Après Patrick Chappatte, le parrain de La Torche 2.0 est Didier Super.

 

 


Sncf : très régulière…ment en retard

Claranor, le spécialiste avignonnais de la stérilisation d’emballage grâce à un procédé innovant de lumière pulsée, va se doter d’un nouveau siège répondant aux nouvelles problématiques environnementales réalisé par le groupe GSE.

Le groupe avignonnais GSE vient de lancer la construction du nouveau siège de Claranor. Imaginé par l’agence Apside Architecture basée à Valence, ce projet d’une surface totale de 1 800m² conçu comme un bâtiment respectueux de l’environnement propose un espace de 873m² en rez-de-chaussée destiné à la production et un étage de bureaux de 927m². Ce bâtiment possèdera également un parking en sous-sol, une terrasse et un parc de panneaux photovoltaïques de 300m².
Toujours implanté dans la zone d’Agroparc à Avignon, où Claranor est déjà installée chemin de la Rollande, ce nouveau bâtiment de type ‘Cecodia’ (un concept d’édifices tertiaires écologiques, économiques et confortables lancé par GSE en 2009) intègre des matériaux biosourcés répondant aux problématiques environnementales tout en étant adapté à la croissance de l’entreprise.

A peine commencé, déjà récompensé
A peine débuté, le nouveau siège a déjà obtenu le certificat ‘BDM (Bâtiment durable méditerranéen) niveau Argent phase conception’. Une confirmation de la labellisation définitive est ensuite prévue en fin de chantier. « Une belle distinction qui récompense les choix réalisés notamment en termes de matériaux plus écologiques et la gestion du confort thermique, explique GSE. Le projet vise en plus un niveau E3C1 (réduction et compensation des consommations énergétiques par la production d’énergies renouvelables et réduction de l’impact carbone). »

Spécialiste de la stérilisation écologique
Créée en 2004, la société Claranor va consacrer 3M€ à la réalisation de ce nouveau siège qui devrait être opérationnel avant la fin de l’année. L’entreprise dirigée par Christophe Riedel développe pour les industriels un procédé de stérilisation par lumière pulsée via un flash de lumière intense de 0,3 milliseconde détruisant instantanément les micro-organismes de surface.
L’entreprise conçoit et produit ainsi des équipements de stérilisation d’emballages pour les grands groupes de l’industrie agroalimentaire. En 2020, 450 machines de stérilisation d’emballage Claranor sont en fonctionnement dans le monde, principalement dans les industries des boissons et produits laitiers. Depuis 2018, Claranor est également présent auprès des industries pharmaceutiques et cosmétiques. La société avignonnaises compte plus d’une trentaine de salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 4,33M€ en 2019.

18 millions de m² de locaux pour les entreprises pour GSE
Pour sa part, le groupe GSE fondée en 1976 par deux frères architectes Jean-Pierre et Michel Hugues, est spécialisé dans la conception de projets clés en main. L’entreprise passée début 2019 sous le pavillon du groupe de construction allemand Goldbeck est aujourd’hui dirigé par Roland Paul. Depuis sa création, GSE a réalisé 18 millions de m² d’immobilier pour les entreprises.
La société vauclusienne compte plus de 450 collaborateurs répartis dans 12 implantations en France dont environ 140 travaillent au sein de son siège vauclusien. Le groupe, aussi présent dans 7 autres pays européens ainsi qu’en Chine depuis 23 ans, a réalisé un chiffre d’affaires de 554M€ en 2019.
Tout récemment, GSE a remporté le grand prix du Simi 2020 (Salon de l’immobilier d’entreprise) dans la catégorie ‘immobilier logistique’ pour la réalisation du centre de conservation ‘Arts’ situé dans la zone aéroportuaire du Bourget en Seine-Saint-Denis.


Sncf : très régulière…ment en retard

La ville d’Avignon vient de retenir une SEM (Société d’économie mixte) de la Ville de Paris, la Semaest (Société d’économie mixte d’animation économique au service des territoires), afin de l’accompagner dans la préfiguration de sa future Foncière de commerce. Ce nouvel outil de service public devra permettre à la commune de réactiver les axes marchands en difficulté, de diversifier les secteurs touristiques, de soutenir les ‘polarités des faubourgs’ et de réguler le marché d’immobilier commercial.

Un outil d’action publique volontariste

« Face aux enjeux de redynamisation commerciale du centre-ville et dans le cadre de son plan de relance post-Covid, la Ville d’Avignon a décidé la mise en place d’une ‘Foncière commerce’, explique Cécile Helle, maire de la cité des papes. Le but de la création de cet outil est de se donner les moyens d’une action publique volontariste sur les secteurs qui en ont le plus besoin et sur lesquels les opérateurs économiques ne vont pas spontanément. »

« Renforcer la lutte contre la vacance commerciale. »

« La vocation de la Foncière commerce est en effet de maîtriser des locaux commerciaux afin de pouvoir y réaliser les travaux nécessaires et de proposer des loyers en adéquation avec le marché voire incitatifs pour redynamiser l’attractivité commerciale de certains secteurs », poursuit le maire.
Le dispositif vise ainsi à renforcer la lutte contre la vacance commerciale, organiser et déterminer au mieux  la nature des implantations commerciales, adapter l’offre immobilière aux nouveaux concepts commerciaux et réintroduire de la diversité commerciale ainsi que d’agir sur les niveaux des loyers commerciaux du marché.

 

Opérationnelle fin 2021

Dans premier temps, une étude préalable va être lancée visant à établir un diagnostic immobilier, visant à définir la stratégie d’intervention et le modèle économique de la future Foncière commerce.
« L’objectif est que la Foncière soit opérationnelle fin 2021, poursuit Cécile Helle. Un budget de 1M€ est dédié par la Ville à cette opération dans le cadre du Plan de Relance. Cette somme doit s’entendre comme une ‘mise de fonds’ destinée à l’amorçage du projet et susceptible de produire un effet levier auprès d’autres partenaires institutionnels (Banque des Territoires notamment), considérant qu’à terme la Foncière a vocation à trouver un modèle économique équilibré grâce aux recettes de location et de cession. »

« Un budget de 1M€. »

Ensuite, les rues ciblées en priorité seront déterminées en fonction des résultats du diagnostic immobilier et des impératifs liés à la recherche d’un modèle économique pérenne. Les axes de travail pressentis devraient viser à conforter les axes dynamiques ou redynamisés de l’Intramuros, accompagner les opérations d’aménagement public en intramuros, travailler et questionner les axes en difficulté, redynamiser les axes stratégiques (notamment Saint-Ruf et Monclar) ainsi que de conforter les polarités commerciale en Extramuros.

 

Le spécialiste de la revitalisation commerciale

Dirigée par Emmanuelle Hoss depuis 2017, la Semaest est spécialisée dans la revitalisation du commerce et de l’artisanat de proximité. A ce titre, elle a développé une expertise unique en matière de développement économique local. Grâce à son action, plus 650 locaux ont été réaffectés pour accueillir des commerçants et artisans indépendants.
« La Semaest favorise l’émergence d’une nouvelle économie de proximité et agit au quotidien en faveur de concepts innovants, porteurs de sens, de lien social et d’emploi local, mêlant savoir-faire traditionnels, commerces de bouche, culture, artisanat, métiers de création, espaces de co-working, économie sociale et solidaire, entreprises culturelles, design… », explique la Semaest dont l’action a permis de créer 1 500 emplois ainsi que de dédiés 16 200 m2 de locaux à l’artisanat à Paris et dans la région parisienne.
Créée en 1983 sous le nom initial de Société d’économie mixte d’équipement et d’aménagement du secteur Chalon, elle devient la Société d’économie mixte d’aménagement de l’Est de Paris en 1987 avant d’être définitivement dénommée Société d’économie mixte d’animation économique au service des territoires.

 

 

 


Sncf : très régulière…ment en retard

Xavier Charignon le patron de Pizza roll (Avignon, Morières, Villeneuve) a demandé à l’artiste marseillais Stéphane Moscato de signer ses emballages de carton à pizza. Résultat ?  Un dessin qui ne manque pas de mordant !

« J’avais rencontré Stéphane Moscato –street artiste inspiré par la culture punk rock- alors que je m’intéressais à ses œuvres et en avais acquise une. Puis, un jour je me suis réveillé avec le ras le bol de voir ces boîtes à pizza qui ne ressemblent à rien. Je me suis dit : ce serait bien de l’appeler et de voir s’il pourrait me faire quelque chose. Il a accepté. Je lui ai dit : tu fais ce que tu veux. Le résultat ? C’est ce que vous voyez en vidéo !»

Ça a marqué les esprits ?
«On a eu quelques retours positifs. On n’a pas levé les foules mais elles (les pizzas) se vendent plutôt bien. Ma démarche ? S’amuser, en profiter pour sortir de l’ordinaire ! La priorité ? Se dire qu’on avait fait un joli truc. 10 000 exemplaires en tout : 10 000 boîtes collector. Le prix de la boîte à pizza, avec le dessin a triplé mais sans qu’il y ait de hausse de prix pour la pizza. Le but du jeu ? Qu’elles disparaissent le plus rapidement possible. Du coup ça m’a donné envie de contacter d’autres artistes pour leur demander de concevoir d’autres œuvres. Là, je suis en contact avec un artiste avignonnais. Lui aussi s’amusera à faire ce qu’il veut.»

Le principe ?
«Le mec est un street artiste, il travaille dans la rue. La boîte à pizza est vecteur de voyage puisqu’elle voyage dans la rue de l’entreprise au client. Celui-ci ouvre la boîte pour prendre sa pizza et si, en plus, il regarde l’œuvre sur la boîte, c’est magnifique ! D’ailleurs le nom de l’artiste et son site internet y figurent aussi… Alors si le client va sur Internet pour le découvrir… C’est une démarche intéressante. Cela donne plus de visibilité aux artistes.»

Je ne savais pas qu’un jour je deviendrais patron
Xavier Charignon a racheté Pizza Roll rue Carreterie à Avignon, en 2001, société créée en 1986 où il avait, lui-même, été livreur durant 11 ans. «Non, je ne savais pas qu’un jour je serais chef d’entreprise. Ça s’est présenté à moi, c’est tout. Mon patron, Luc Girard, m’a formé. C’était plus qu’un patron, un mentor. Et puis, c’est très simple, je ne sais rien faire d’autre. Le choix ? Evoluer ou rester livreur. Ce qui n’était pas bien grave puisque livreur est un joli métier.»

J’ai occupé tous les postes
«Ça c’est fait naturellement, j’avais 23 ans. J’ai commencé par être livreur, puis à prendre les commandes au téléphone, à être en cuisine, j’ai petit à petit occupé tous les postes et lorsque mon patron m’a trouvé apte dans chaque poste, il m’a proposé de reprendre l’entreprise. Pour la gestion de l’entreprise ? Je l’ai regardé faire et j’y suis allé. J’ai appris sur le tas, au jour le jour et j’apprends encore aujourd’hui.»

10 salariés
«L’entreprise emploie une petite dizaine d’employés, tous en (CDI) Contrat à durée indéterminée. Je travaille tous les jours 7 jours sur 7, midi et soir. Les 35h, les vacances ? Je ne sais pas ce que c’est. Même si j’ai une vie privée, une compagne et deux enfants. J’aimerais les voir plus souvent mais on n’a rien sans rien. Il n’y a pas de secret. A mon tour, j’ai formé d’anciens livreurs devenus mes seconds en place sur les deux autres sites.»

Avignon, Morières, Villeneuve
«Ils s’affairent à Avignon et Morières pendant que je m’occupe de Villeneuve. Est-ce que les gens mangent de plus en plus de pizza ? Ils n’en mangent jamais assez ! Est-ce que je travaille avec des petits producteurs locaux ? Ce serait trop compliqué. Il me faudrait prendre deux jours par semaine pour en faire le tour. Trop compliqué, je n’ai malheureusement pas le temps de le faire. Je ne peux pas me le permettre. Nous travaillons avec un grossiste de Pernes-les-Fontaines et faisons notre pâte à pizza nous-mêmes.»

Les pizzas les plus prisées ?
«Ça reste classique : la 4 fromages et la reine. Le jour où le chiffre explose ? Le vendredi soir. C’est le jour où l’on doit tous être en forme. Vais-je développer l’entreprise ? Je ne sais pas ce que je vais faire demain. Je vis au jour le jour. Je n’ai jamais eu de plan de carrière.»

Un univers hyperconcurrentiel
«Comment je fais pour me démarquer ? En faisant un bon produit. L’entreprise est implantée depuis 1986 c’est un gage de sérieux. Actuellement on essaie de créer des pizzas qui sortent de l’ordinaire comme au boudin, aux pommes, oignons et moutarde. Elle est très bonne.»

Vidéo de la réalisation de l’œuvre de Stéphane Moscato ci-dessous

 


Sncf : très régulière…ment en retard

Tiré de sources gouvernementales américaines dont les collections de séquences de guerres de l’US Army, le site américain Criticalpast dispose d’image d’époque d’une partie des dégâts des bombardements américains sur Avignon en août 1944.

Dans ces archives de 26 secondes, on peut y voir des vues de la gare d’Avignon ainsi que celles des installations ferroviaires en partie détruites et des locomotives ensevelies sous des gravats.

Durant ce court extrait filmé par les GI’s ayant débarqué sur le sol de Provence le 15 août lors de l’opération ‘Dragoon’ pendant la seconde guerre mondiale, on découvre également les dégâts provoqués par les bombes sur l’ouvrage suspendu franchissant le Rhône à la place, peu ou prou, de l’actuel pont Daladier qui lui succèdera en 1961.

Du 27 mai au 15 août 1944, Avignon va subir 37 bombardements alliés plus ou moins importants qui visaient les ponts, les infrastructures ferroviaires et les postes de commandement allemands. En tout, on dénombrera près de 600 morts dont 525 pour la seule journée du 27 mai.

Enfin, ce document montre une partie de la rue des Lices désertée par ses habitants ainsi que des FFI (Forces françaises de l’intérieur) postés rue Jean-Henri-Fabre en attendant l’arrivée des premières troupes américaines et françaises.


Sncf : très régulière…ment en retard

festival-avignon.com

Le Pôle femmes CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse) propose un atelier sur ‘Prendre conscience de l’écart entre le travail réel et le travail effectué, apprendre à le réduire’. La formation aura lieu mardi 9 mars de 12h30 à 14h30. Les inscriptions sont ouvertes.

L’atelier
L’enjeu de cet atelier est de montrer qu’il existe souvent, dans l’activité du chef d’entreprise, un écart entre le cadre formel (et la facturation) de son produit et le service réellement apporté au client, souvent en marge de la relation commerciale proprement dite.

Concrètement
A travers des exemples concrets et un atelier interactif en sous-groupes, les participantes auront l’occasion d’observer la valeur de ce qu’elles créent avec leurs clients en plus du cadre formel de leur prestation, qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service.

Evolution de l’offre et la demande
Cette reconnaissance du travail réel fourni peut avoir une forte incidence sur le sens donné à son activité et au-delà, à celle de ses collaborateurs et partenaires, jusqu’à permettre une évolution de son offre et de sa demande.

Animation de l’atelier
L’atelier sera animé par Anne-Laure Leblanc, consultante en organisation de l’entreprise et dirigeante de Houston 31 et Clémence Laroche, consultante en organisation de l’entreprise par l’optimisation de l’espace de travail ‘Home actions’ et Mélanie Pépin, consultante EFC –Economie de la fonctionnalité et de la coopération- Terres EFC.

Les infos pratiques
Mardi 9 mars 2021 de 12h30 à 14h30. En visioconférence sur zoom. 30 places. Envoi du lien de connexion après inscription à n.elbaroudi@cpme84.org


Sncf : très régulière…ment en retard

Le concept ? Une boutique éco-responsable de matières à destination des créatifs et des bricoleurs.

Les amateurs de loisirs créatifs et de petit bricolage peuvent désormais faire leurs courses à l’éco-comptoir des Petites choses, 14 rue Léon Honoré Labande, quartier de Champfleury, à Avignon. Supports à décorer, accessoires décoratifs, beau papier, mercerie, supports graphiques et petit outillage… Une équipe de bénévoles passionnés est même là pour vous conseiller dans vos projets.

Le concept
Les Petites choses-ressources créatives est une association avignonnaise d’éducation et de sensibilisation à l’environnement. Sa raison d’être ? Collecter les déchets des particuliers et des entreprises pour leur donner une seconde vie à travers des activités créatives : objet décoratif, pratique, artistique, pédagogique…

La malle aux trésors
Dans les rayons des supports à décorer comme des boîtes, des paniers, des accessoires décoratifs : bouchons, éléments naturels, plumes, tesselles, du beau papier : blanc, ancien, texturé, autocollant, cadeau, de la mercerie créative : laine, perles, tissus, boutons, galons, rubans, des supports graphiques : cadres, affiches, plastique alvéolé et du petit bricolage : bois, tasseaux, petites planches, vis, écrous. Toutes ces matières sont entièrement issues de la récupération pour s’orienter vers une consommation éco-responsable.

Les horaires
Le mardi de 16h30 à 18h, mercredi de 9h30 à 12h30, jeudi de 16h30 à 18h, vendredi de 9h30 à 15h30 et le 1er samedi du mois de 9h30 à 15h30.

L’asso
Pour faire leurs achats, les clients de l’éco-comptoir adhérent à l’association. Elle est de 10€ si elle est individuelle et de 15€ si familiale. Chaque adhésion donne droit à un bon cadeau de 5€, utilisable en boutique immédiatement. Les matières sont vendues au poids (en vrac) à un prix inférieur à celui de la matière neuve.contact@lpcressources.fr

 


Sncf : très régulière…ment en retard

Les Hivernales, grand rendez-vous de la danse contemporaine qui devait avoir lieu du 10 au 27 février 2021 sont annulées. Vive les Hivernales revisitées !

«Nous étions prêts et avons gardé espoir jusqu’au bout de maintenir la 43e édition des Hivernales», confie immédiatement la directrice Isabelle Martin-Bridot, 22 Compagnies étaient attendues ; 36 représentations étaient prévues ; 8 stages représentant plus de 20 séances étaient programmés, mais voici qu’il faut se résoudre à annuler, remanier et proposer malgré tout. Car comme le souligne à son tour la Maire d’Avignon Cécile Helle, «Il est nécessaire à plus de 100 jours sans culture dans la ville de résister en offrant des possibilités artistiques.»

Le traditionnel rendez-vous HiverOmomes est maintenu bien que largement remanié
Il fallait trouver une solution car la mission du Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) est bien au-delà de la diffusion. Tout au long de l’année l’équipe met en place des  mallettes pédagogiques, des rencontres avec les chorégraphes en résidence, des ateliers de pratique, des sorties aux spectacles pour sensibiliser à l’art chorégraphique les publics de la maternelle à l’université. Les enfants et les jeunes ne peuvent pas aller dans les salles de spectacle ? Qu’à cela ne tienne ! Les artistes investiront les établissements scolaires en février. Quinze représentations dans huit établissements sont prévues à ce jour.

La ville d’Avignon diffusera en direct la captation d’une création
La dernière création de Naïf production sera retransmise en direct du Théâtre des Halles à 14h le 24 février. «La grande Cordée» est la suite logique du duo précédent «Des gestes blancs» où le chorégraphe Sylvain Bouillet explorait avec son jeune fils, Charlie, le lien paternel et tentait un essai physique sur la filialité. Ici le projet interrogera le «porté» d’un enfant.

Un spectacle dans l’espace public
Toujours en étroite collaboration avec la ville d’Avignon et les services de la Préfecture de Vaucluse  -qui doivent donner les autorisations nécessaires- , le Collectif «La Ville en feu» proposera un moment collectif qui se veut joyeux autour du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky. Douze artistes devraient investir la Place Pie samedi 27 février à 11h30 et le même jour, parvis du Palais des Papes à 15h pour proposer «Un Sacre» dansé et joué à Capella.

Des journées réservées aux professionnels pour que quatre créations soient vues
Certains spectacles sont issus de partenariat donc il est très difficile de les maintenir. Cependant deux journées vont pouvoir être réservées aux professionnels pour assister à la présentation de 4 créations. Le CDCN joue pleinement son rôle en donnant une visibilité professionnelle aux spectacles des saisons prochaines.

Tous ces projets sont en attente de validation par les services de l’État et peuvent être modifiés en fonction de l’actualité sanitaire nationale. La boutique/billetterie reste ouverte pour des remboursements éventuels. 40, Cours Jean-Jaurès. Avignon. 04 28 70 43 43. www.hivernales-avignon.com

Michèle Périn

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