7 juillet 2025 |

Ecrit par le 7 juillet 2025

Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

La séance de ce samedi matin 10 octobre a commencé par une minute de silence des élus à la mémoire des victimes de la tempête Axel, la semaine dernière dans l’arrière-pays niçois. « Les Alpes-Maritimes ont vécu un drame, subi des intempéries exceptionnelles dans les Vallées de la Tinée, de la Roya et de la Vésubie, explique Cécile Helle, maire de la cité des papes.

« Six morts, 9 disparus, 13 supposés disparus. Plus de routes, de voies ferrées, de ponts, de liaisons téléphoniques, d’électricité, des maisons emportées par des flots torrentiels. Tout a été englouti. L’heure est à la solidarité. L’Etat, la Région, le département des Alpes-Maritimes ont pris des mesures d’aide et de soutien à la population. L’Association des Maires de Vaucluse étudie la meilleure façon de porter secours durablement aux sinistrés. La Ville d’Avignon, souvent victime d’inondations, évidemment s’inscrit dans cet élan de générosité » conclut-elle.

« Accueillir 50 000 habitants supplémentaires d’ici 2035. »

Début de l’examen de la délibération sur le Scot présenté par Paul-Roger Gontard. Le nouveau Schéma de cohérence territoriale du bassin de vie d’Avignon, un document fondamental qui doit fixer le cap d’aménagement pour 34 communes, 4 intercommunalités dans 2 départements et 2 régions, d’ici 2035.

« Nous avons quatre défis à relever, le positionnement interrégional du bassin de vie d’Avignon comme levier d’attractivité et de rayonnement, la constitution d’un territoire exemplaire en matière écologique et énergétique, une ambition renouvelée pour répondre aux besoins d’un territoire dynamique et enfin, l’inscription durable dans un mode de développement vertueux » précise l’élu. Il poursuit, « D’ici 2035, il nous faudra accueillir 50 000 habitants supplémentaires, construire 34 800 logements nouveaux, créer 20 000 emplois, déployer la nature en ville et préserver 41 900 hectares de terres agricoles. Et surtout ne plus autoriser la création ou l’extension de la moindre zone commerciale ». Réponse de l’écologiste Jean-Pierre Cervantès : « nous applaudissons ce discours ambitieux et volontaire, mais avant d’accueillir des milliers d’habitants en plus, il faudrait déjà améliorer la qualité de vie de la population actuelle. La gestion de la circulation routière est calamiteuse. Au lieu de mutualiser nos efforts en synergie avec le Grand Avignon, nous nous opposons au tramway et, en retour, il ne participe pas au financement du stade nautique. »

« On nous promet le bonheur en 2035. »

De son côté le RN (Rassemblement national) Paul Ruat ironise : « On nous promet le bonheur en 2035. Qui serait opposé à la limitation des zones commerciales, à la création d’emplois, à la construction d’appartements, cela paraît trop beau, mais il y a un loup… Les nouveaux arrivants seront constitués de familles immigrées, nous ne sommes pas dupes. Nous, nous sommes pour la souveraineté de chaque commune et contre l’immigration. Donc nous voterons contre ce projet. »

Le LR (Les Républicains) Michel Bissière s’inscrit dans le pragmatisme : « Le temps de la campagne est révolu. Les 53 élus de cette ville sont soucieux de l’avenir d’Avignon, le Scot est un outil qui tient compte des enjeux économiques, sociaux, énergétiques et environnementaux, nous voterons donc ce texte ». Avec humour, Paul-Roger Gontard répondra que « Quand nous parlons de 50 000 arrivants supplémentaires chez nous, il peut s’agir de Marseillais, de Parisiens, de Lyonnais ou de Montpelliérains qui ont envie de quitter leur métropole pour retrouver une ville à taille humaine, où il fait bon vivre, ou d’Avignonnais qui ont roulé leur bosse ailleurs et rentrent au pays. »

« Il n’y a pas les gentils au Grand Avignon et les méchants à Avignon. »

Cécile Helle conclura l’échange : « Il n’y a pas les gentils au Grand Avignon et les méchants dans la majorité municipale d’Avignon. Nous sommes depuis toujours en faveur d’un moratoire pour stopper l’extension de la grande distribution. Petit à petit, au-delà des clivages, tout le monde y vient. La ville-centre compte. Je suis la première et la seule à dialoguer avec l’ensemble des élus du Nord des Bouches-du-Rhône. Si je prends un arrêté pour interdire la circulation des poids-lourds qui polluent depuis des décennies la Rocade Charles de Gaulle, ce n’est pas pour reporter le flux du trafic sur Chateaurenard ou sur la rive droite du Rhône. Nous devons avancer ensemble, protéger le territoire, le rendre respirable à tous. » Au final, le projet de Scot a été voté par l’ensemble des élus, à l’exception des 6 voix du RN.

 


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

Dans le cadre de sa saison Degas et de la Journée Internationale de la Danse, le Musée Angladon propose le 14 octobre une projection du documentaire Degas à l’Opéra écrit et réalisé par Blandine Armand et Vincent Trisolini (2019, 52 min, production Les Bons clients, Arte France, Musées d’Orsay et de l’Orangerie et Opéra National de Paris) suivie d’une rencontre avec la réalisatrice.

Degas à l’Opéra
Degas à l’Opéra explore, au fil d’un voyage entre les œuvres et les coulisses actuelles de l’Opéra Garnier, la relation fusionnelle qu’entretint le peintre avec le temple lyrique et chorégraphique dont il fit le laboratoire de toutes ses audaces. Blandine Armand est une réalisatrice et vidéaste avignonnaise, elle travaille principalement dans le champ du théâtre.

Un jeune artiste qui cherche sa voie
L’Opéra de Paris est entré dans la vie d’Edgar Degas pour ne plus le quitter : le jeune artiste cherchant alors sa voie a trouvé dans cette ruche tourbillonnante, centre de la vie culturelle et sociale du Paris du XIXème siècle, un lieu capable de révéler son art, lui offrant sujets, lumières, textures, émotions… Année après année, ce lieu va fonctionner comme sa « boite à outil », le laboratoire où il saisit ce dont il a besoin pour perfectionner son art. Toute sa vie, cet artiste représente musiciens et danseuses avec la même passion, la même exigence, et un regard parfois intransigeant.

Bousculer la peinture académique
Edgar Degas trouve à l’Opéra les ingrédients pour bousculer la peinture académique et déployer un art nouveau, au risque de choquer et d’être incompris, sa modernité étant alors source de scandale. Car Degas n’est pas « le peintre des danseuses », une appellation qu’il récusait lui-même. La danseuse n’est qu’un prétexte pour une quête plus profonde et essentielle. L’artiste appartient dès le début au mouvement impressionniste qu’il défend avec ardeur, mais en restant toujours un impressionniste atypique. Alors que ses amis préfèrent le plein air, Degas aime l’artifice de l’Opéra et des lieux clos. Et ne travaille jamais sur le motif mais uniquement à l’atelier. Grand mélomane, il aime aussi venir à l’Opéra par amour de la musique.

Sur les pas d’un homme insaisissable et secret
Sur les pas de Degas, dans les lieux qu’il a lui-même parcouru, les réalisateurs nous plongent à l’Opéra de Paris aujourd’hui pour retrouver les sensations que le peintre a pu éprouver un siècle plus tôt. Dans les coulisses de l’Opéra, danseuses et musiciens saisis en action nous guident pour comprendre le cheminement d’un artiste devenu un maître. Ce voyage filmique entre deux époques, liant œuvres de l’artiste et scènes d’aujourd’hui, nous fait revivre de l’intérieur la quête de l’artiste et comprendre la naissance d’une œuvre aujourd’hui saluée dans le monde entier. En suivant le fil de sa relation à l’Opéra, guidé par les mots même de l’artiste, le film nous révèle aussi en filigrane l’homme insaisissable et secret, l’impressionniste paradoxal et intransigeant ainsi que la singularité de l’Opéra, dans un Paris où l’art est alors en pleine révolution.

Mercredi 14 octobre à 19h. Entrée libre. Musée Angladon – Collection Jacques Doucet – 5 rue Laboureur. Avignon accueil@angladon.com  04 90 82 29 03.


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

Au vu de l’évolution des conditions sanitaires, l’union syndicale Solidaires 84 a pris la décision de reporter le Forum social prévu ce weekend au printemps prochain, la date restant encore à préciser. Néanmoins, la projection du film de David Dufresne ‘Un pays qui se tient sage’ et le débat avec les membres de l’équipe du Forum sont maintenus au cinéma Utopia Manutention (4, rue des Escaliers Sainte-Anne à Avignon) ce vendredi 9 octobre à 20h.


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

Mardi 13 octobre 2020 à 19h30, l’Institut Sainte-Catherine organise pour la 1ère fois une visio-conférence pour Octobre Rose : campagne nationale annuelle destinée à sensibiliser le grand public au dépistage du cancer du sein.

Habituellement, Sainte-Catherine organise cette conférence avec des experts et le grand public en amphithéâtre. Coronavirus oblige, la conférence est maintenue mais en live sur la plateforme YouTube sur le thème : «Les conséquences de la Covid-19 sur la prise en charge des cancers du sein sur notre territoire Avignon-Provence».

La visio-conférence
Elle prendra la forme d’une table ronde avec, pour Sainte-Catherine, les docteurs Alice Mège oncologue radiothérapeute ; Daniel Serin vice-président de l’établissement ; Antoine Arnaud, oncologue radiothérapeute et coordonnateur de l’Unité fonctionnelle onco Sein-Gynéco ; Bertrand Billemont oncologue médical et Patrice Sapey directeur général administratif.

Les invités
L’institut Sainte-Catherine a invité les docteurs Jérémy de Troyer gynécologue obstétricien à la Polyclinique Urbain V ; Claude-Pierre Gauthier médecin coordinateur de l’association Centre régional de coordination des dépistages des cancers Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Clément Larcher directeur de la Polyclinique Urbain V et Jean-Noël Jacques directeur du Centre hospitalier d’Avignon.

Questions-réponses
Chaque expert disposera de10 minutes pour informer le public présent sur leur tablette, ordinateur ou smartphone, des conséquences de la Covid-19 sur l’organisation de la prise en charge des cancers du sein, au niveau médical mais aussi au niveau organisationnel des établissements de santé de notre territoire. Après chaque intervention des orateurs, ils pourront répondre aux questions des participants envoyées par mail en amont ou en direct sur Youtube.

Pour participer
Vous pouvez retrouver le live directement en scannant le QR Code en bas de page, ainsi que sur la page Facebook de Sainte-Catherine. Pour scanner ce QRCode, vous avez 2 possibilités : ouvrir l’application ‘Appareil Photo’ sur votre smartphone et approcher suffisamment votre téléphone pour que celui-ci détecte la présence d’un QRCode ou, pour les smartphones plus anciens, télécharger une application de lecteur de QRCode via Google Play ou App Store, puis l’ouvrir et procéder de la même façon que pour l’appareil photo.

L’Institut Sainte-Catherine
Fondé en 1946, Sainte-Catherine est un établissement médical spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. Par son recrutement, son plateau technique et ses activités de recherche clinique, Sainte-Catherine est classé comme l’un des centres les plus performants dans cette spécialité au plan national.

Hôpital de jour
Depuis 2019, un nouvel hôpital de jour a été créé avec 52 places, soit l’un des plus grands de France. Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, Sainte-Catherine développe une politique d’excellence dans la prise en charge des patients cancéreux qui lui sont confiés.

Son activité est particulièrement importante en :
Radiothérapie, 57 000 séances/an, ce qui représente 100% des séances en Vaucluse et 33% des séances en région Paca (Provence Alpes-Côte d’Azur).
Chimiothérapie, 18 000 séances/an, ce qui représente 75% des séances en Vaucluse et 10% des séances en région Paca
Soins d’accompagnement grâce à des médecins qualifiés et une équipe soignante de 300 personnes.

Chiffres clés 2019
20 000 patients pris en charge/an • 25 000 actes d’imagerie médicale/an
3 000 nouveaux patients/an • 57 000 séances de radiothérapie/an
40 000 consultations médicales/an
18 000 séances de chimiothérapie/an


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

La commune d’Avignon vient d’évaluer à 8,525 M€ le montant des frais supplémentaires que l’épidémie de la Covid-19 a engendré pour l’instant pour les finances de la Ville. « C’est le coût direct que nous n’aurions pas eu à payer s’il n’y avait pas eu cette crise sanitaire », explique Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux finances.

Des dépenses supplémentaires que la municipalité de Cécile Helle, reconduite pour un nouveau mandat en juillet dernier, va intégrer dans son budget rectificatif qui devrait être voté samedi lors du prochain conseil municipal. Ce budget principal 2020 initialement estimé à 272 M€ va donc être porté à 279 M€.

Baisse de la taxe foncière des commerçants et gratuité des terrasses

« La Ville s’est engagée dans une démarche volontaire et offensive dès le début de la crise sanitaire, complète Claude Nahoum, premier adjoint, délégué à la ville éducative, culturelle et solidaire. Nous avons notamment travaillé sur les ainés, les commerçants et les familles en partant de l’idée qu’il fallait préparer au mieux une reprise d’activité. »

Dans ce cadre, les commerçants et les forains bénéficient de 7 mois de gratuité sur les droits de terrasses des cafés, des bars et des restaurants. Dans le même temps, la Ville a mis en place un paiement différé de la taxe de séjour 2020 pour les hôteliers, les propriétaires de chambres d’hôte et d’hébergement touristique de plein air. Enfin, une baisse de 15 % de la taxe foncière est octroyée à tous les commerçants dont les magasins n’excèdent pas 400 m2.

A cela s’ajoute également la gratuité du stationnement pendant cette crise ainsi que l’absence des recettes de la fourrière ou les taxes sur les marchés. L’ensemble représente une perte de recette de l’ordre de 2 M€. L’absence de recette des entrées du stade nautique, de la location des emplacements des halles ainsi que la mise en place de la gratuité des cantines jusqu’à la fin juin représentent 355 000 € supplémentaires.

« Peu de ville de notre taille en ont fait autant. »

L’évaluation du coût de la crise intègre aussi le plan de relance économique, commerciale, touristique et culturelle de 2,6 M€ déjà inscrit au budget primitif de juillet dernier. « Il est important de donner des signes claires à ces acteurs économiques pour qu’ils puissent préparer un redémarrage de leurs activités dans les meilleures conditions », insiste le 1er adjoint.

« Nous faisons un effort considérable, précise pour sa part l’élu aux finances. Peu de ville de notre taille en ont fait autant. »

1 M€ d’équipements de protection

La Covid-19 a aussi eu un impact, chiffré à 1,4 M€, sur les ressources humaines de la ville : remplacements des agents en cas de cas positifs (600 000 €), remplacements à venir anticipés pour la fin de l’année (300 000 €), embauches supplémentaires d’agents pour l’élargissement des horaires des bâtiments communaux (300 000 €) et prime Covid versée aux agents exposés (200 000 €).

Autres dépenses, les masques, le gel désinfectant et, les plexiglass pour un montant de 1M€. Enfin, la commune a aussi engagé d’autres frais à hauteur de 120 000 € pour les corbeilles solidaires destinées aux seniors isolés, 700 000 € pour matérialiser et adapter des pistes cyclables afin d’accéder plus facilement aux écoles, 350 000 € pour l’achat d’ordinateurs portables pour les agents assurant la paye et la comptabilité en télétravail ainsi que le don aux familles de 400 tablettes tactiles pour éviter la fracture numérique scolaire.

« Il n’y aura pas de hausse des impôts dans les 6 ans à venir. »

« Malgré cela, comme nous nous étions engagé durant notre premier mandat, il n’y aura pas, non plus, d’augmentation des taux d’imposition pour les 6 ans à venir, insiste Joël Peyre dont le budget investissement sera porté pour l’occasion de 59,2 M€ prévu initialement à 63,426 M€. 

« Pour cette année, nous avions emprunté 20 M€ contre 28 M€ l’an dernier, poursuit-il. Avec ces nouvelles dépenses nous devrions finalement emprunter environ 29 M€ en 2020. »

Pas de quoi inquiéter Claude Nahoum sur le niveau d’endettement de la Ville qui reste comparable à celui de 2014 et devrait, avec cette hausse, remonter légèrement au-dessus des 7 ans en terme de capacité de remboursement.

« L’Etat a dit qu’il y aurait aides, mais pour l’instant nous n’avons rien vu venir afin de compenser les baisses des recettes des collectivités », conclu Joël Peyre.


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

Dans le cadre des rendez-vous ‘Un soir, un auteur’, la maison d’hôtes ‘Au cœur d’Avignon’ accueille lundi 12 octobre le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert pour une présentation de son ouvrage ‘Dernier été’ paru cette année aux éditions Gallimard.

Où va le monde ? Sommes-nous devenus fous ? Sur fond de canicule, de bains de mer, de tyrannie de la vertu et de tensions en tout genre, ‘Dernier été’ se présente comme une histoire d’amour tout en étant une satire drôle, féroce, de notre temps et de celui qui vient. Avec un parti pris : celui d’en rire. La soirée débutera par un débat animé par Nathalia L. Brignoli, suivi d’une séance de dédicaces avec l’auteur autour d’un cocktail. ‘Un soir, un auteur’ a pour objet de restaurer l’esprit des salons littéraires du 18ème siècle en faisant la promotion de la littérature et en favorisant les rencontres avec les écrivains. 

Lundi 12 octobre. 19h. ‘Au cœur d’Avignon’. 9, rue du Collège d’Annecy. Avignon. Inscription obligatoire sur www.unsoirunauteur.com, par mail nathaliabrignoli@gmail.com ou au 06 30 34 28 66. Tarifs : 15/25/45 €.


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

Les Halles sportives Génicoud viennent d’être retenues pour accueillir les délégations qui souhaiteraient venir s’y entraîner en préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Seule ville du Vaucluse à avoir été retenue et labellisée ‘Terre de Jeux 2024’, Avignon va pouvoir accueillir les gymnastes souhaitant s’entraîner en vue des prochains Jeux Olympiques programmés en 2024 à Paris. Le Comité Olympique « Paris 2024 » s’est basé sur la qualité technique de l’infrastructure sportive, son niveau d’équipement, sa superficie, la proximité et la qualité des accès et des services médicaux mais également sur l’attractivité de la ville ou encore la qualité de l’offre d’hébergement proposée.

« C’est une immense fierté et satisfaction qui souligne, s’il le fallait, que nous avons eu raison d’investir près de huit millions d’euros pour la rénovation et restructuration de cet équipement. Un gymnase exemplaire qui va permettre de faire rayonner la ville bien au-delà des frontières du Vaucluse et de la France » a déclaré la maire d’Avignon Cécile Helle en apprenant la nouvelle. Les Halles Sportives Génicoud figureront ainsi dans le catalogue des centres de préparation proposé aux délégations internationales dès le début de l’année prochaine.


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

La 74e édition du Festival d’Avignon n’a pas eu lieu………vive (ment) une belle semaine de retrouvailles en octobre. En septembre 1947, Jean Vilar et le maire d’Avignon Georges Pons créent «La semaine d’Art» sur une suggestion du poète René Char et du critique d’art Christian Zervos. Objectif ? Faire  renaître la ville par les reconstructions mais aussi la culture suite aux bombardements d’avril 1944. Plus de 4 800 spectateurs vont ainsi assister dans 3 lieux, à la Cour d’honneur du Palais des Papes, au Théâtre municipal et au Verger Urbain V, à 7 représentations de 3 créations : La Tragédie du roi Richard II de Shakespeare,  La Terrasse de midi  de Maurice Clavel et  L’Histoire de Tobie et de Sara de Paul Claudel. Dès 1948, cette semaine d’Art dramatique devient le Festival d’Avignon. Tronqué en 1968, annulé en 2003 il abdique en juillet 2020 comme chacun le sait, face à une crise sanitaire sans précédent.

Que le spectacle continue
En octobre 2020, la décision du directeur Olivier Py de proposer une Semaine d’Art en Avignon a certes valeur de référence, est sûrement dans le même esprit de reconstruction et de reconquête. Le défi est de prouver envers et contre tout, dans un contexte sanitaire encore difficile,  le rôle incontournable de la culture dans la cité et l’économie d’un territoire.  Il y aura surtout l’immense besoin de renouer avec le spectacle vivant, le plaisir de se retrouver entre spectateurs et artistes. Des 37 spectacles prévus en juillet 2020, 7 pourront nous être présentés mais il y aura aussi les ateliers de la pensée, l’esprit d’ouverture de France culture, l’accueil des jeunes, la web-radio, les journées professionnelles, les expos, des vies minuscules du festival Viva villa, des rencontres-discussions avec la journaliste Laure Adler.

Au programme
Le conteur burkinabe Etienne Minoungou et le musicien Simon Winse ouvriront cette semaine avec ‘Traces’ discours aux nations africaines de Felwine Sarr, un texte puissant et engagé pour «décoloniser les esprits». Le voyage continuera avec les marionnettes de Yngvild Aspeli dans un «Moby Dick» captivant et traversant la nature autant que l’âme humaine. Le collectif  Raoul,  Don Quichotte moderne,  nous convie à une «Cérémonie» prétexte à suivre les aventures d’un groupe de musiciens passionnés de jazz. La danse ne sera pas oubliée avec la dernière création du grand chorégraphe Israël Galvan et son comparse musicien Nino de  Elche «Melizzo Doble», exploration innovante de la culture traditionnelle sévillane dans un corps à voix exceptionnel. Le No, théâtre moderne japonais, évoquera avec «Le tambour de soie» la transmission entre une jeune danseuse et un vieil homme. Les grands textes classiques trouveront leur place avec une Andromaque de Racine revisitée par Gwenaël Morin. Le metteur en scène Jean Bellorini revient pour la deuxième fois à Avignon avec «  Le jeu des ombres » de Valere Novarina  jeux de langue sur l’Orféo de Monteverdi. Festival ? Rendez-vous ? Arrière ou avant-goût ? Qu’importe ! Ces propositions artistiques sont les bienvenues dans un présent fragile que nous espérions depuis des mois.

Du 23 au 31 octobre 2020. Du mardi au samedi de 14h à 18h30. Plus de 10 000 billets à la vente. Tarif unique 15€. www.festival-avignon.com  


Avignon : avis favorable du conseil municipal pour le Scot du bassin de vie

Nouveau théâtre spécialisé dans l’humour, le Palais du rire accueille la pièce écrite par Laurent Ruquier ‘Je préfère qu’on reste amis’ le temps de deux représentations les vendredi 9 et samedi 10 octobre.

C’est décidé ! Ce soir Claudine, fleuriste à ‘La crevette rose’, annoncera à Valentin tout l’amour qu’elle a pour lui depuis 5 ans. Mais le jeune homme, coureur de jupons depuis toujours, n’est pas vraiment sur la même longueur d’ondes. Il risque de lui répondre la même chose que tous les hommes dont elle est tombée amoureuse jusqu’ici, ‘Je préfère qu’on reste amis’… Cette sixième comédie écrite par Laurent Ruquier suit le chemin de ses cinq précédentes : des rires, de l’amour et de la comédie, le tout avec une pointe de romantisme.

Vendredi 9 à 21h, samedi 10 octobre à 19h et 21h. Palais du rire. 39, rue du Portail Magnanen. Avignon. Tarifs : 12/15 €. Tél. 06 64 30 48 96.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/222/   1/1