26 août 2025 |

Ecrit par le 26 août 2025

Comment McCormick-Ducros se décarcasse pour l’économie vauclusienne

Grâce à ses marques Ducros et Vahiné, le groupe américain McCormick implanté à Avignon, Carpentras et Monteux, constitue l’une des principales locomotives du secteur agro-alimentaire en Vaucluse.

Après avoir racheté l’entreprise créée en 1963 par Gilbert Ducros à Buis-les-Baronnies en Drôme provençale, le groupe américain basé depuis 1889 à Baltimore a investi dans un nouveau siège McCormick France à Avignon-Agroparc et rénové les deux sites de Monteux (où sont fabriqués notamment ses moulins à poivre) et Carpentras où, au milieu de 8 hectares, est installée sa haute tour de broyage. Un équipement high-tech de tri, de désinfection, de désinsectisation, de calibrage, d’élimination de brindilles, pierres et insectes, de stérilisation à la vapeur d’eau, d’ensachage et de lyophilisation qui traite des tonnes d’herbes et aromates arrivés par bateau à Marseille pour la fabrication, le conditionnement et la livraison de ses épices Ducros et d’amandes, écorces de cannelle, noisettes et noix de coco pour les aides aux desserts Vahiné.

Arnaud Ronssin, directeur général du leader européen McCormick depuis 2022 à Avignon, résume la situation récente : « 2020-2021 ont été de belles années pour nous. Avec le Covid, le confinement, les restaurants fermés, les consommateurs assignés à résidence ont eu le temps de cuisiner des petits plats, de se mettre à la pâtisserie, du coup les ventes de nos produits ont bondi. Mais en 2022, on a connu des problèmes de livraisons face à la demande, le marché s’est rétracté. Avec l’invasion de l’Ukraine et l’inflation, le coût des matières premières a grimpé et on a subi une baisse de -30% de la production. Quand je suis arrivé aux commandes, j’ai dû adapter les tarifs et réduire les coûts notamment par la robotisation pour recréer la croissance. »

600 salariés sur les 3 sites vauclusiens
Et il y est arrivé : « Les volumes ont été redressés (+5,5%), nous avons vendu 10 millions d’unités (flacons, packs, sachets), nous sommes passés d’un chiffre d’affaires de 370M€ en 2022 à 404M€ en 2023. Les effectifs restent stables, ils tournent autour de 600 salariés sur les 3 sites vauclusiens et un millier d’emplois en France entre les magasins et les commerciaux qui quadrillent l’hexagone pour vendre « nos Herbes de Provence – Label Rouge-, notre piment, curcuma, paprika, curry, ras el-hanout. »

« Notre département R&D va voir en 2026 son budget d’investissement passer de 2,5% à 3,6%. »

Arnaud Ronssin, directeur général France de McCormick

Augmentation du budget R&D
Arnaud Ronssin poursuit : « Notre premier levier, c’est la croissance et elle est boostée par l’innovation. Notre département R&D (Recherche et développement) va voir en 2026 son budget d’investissement passer de 2,5% à 3,6%. Nous avons déjà lancé la sauce piquante Cholula et nous allons proposer des moulins de 18 cm pour poivre mais aussi Sel de Camargue, d’Himalaya et de Guérande. On innove avec un kit Fajita et ses saveurs typiques mexicaines. Côté Vahiné, des ferments lactiques pour yaourts-maison, nature, citron et vanille, des brisures de chocolats pour cookies et des sachets ‘3 en 1’ pour muffins, crêpes et gaufres. »

Encore 1 200 points de vente à conquérir
Le DG de McCormick France continue : « Notre deuxième levier est de vendre davantage. Il y a 1 200 magasins qui n’ont pas encore de Ducros et de Vahiné en rayons. Donc, nous devons convaincre les consommateurs de nous choisir en nous adossant par exemple à l’enseigne ‘Grand Frais’. Troisième axe de notre force de frappe, la croissance. Et on revient à nos fondamentaux, aux slogans qui ont marqué, qui sont notre ADN, ‘Ducros, c’est pour vous qu’il se décarcasse’ et ‘Vahiné, c’est gonflé’ avec des campagnes de pub. Notre souci en ce moment, c’est l’explosion du prix du chocolat qui a été multiplié par deux, or on ne peut pas répercuter une telle hausse sur nos produits. Nous allons faire le dos rond pour préserver nos équilibres. »

10 000 échantillons analysés chaque année à Carpentras
Les atouts de McCormick sont nombreux. Une qualité des produits (grains, racines, feuilles), de leur origine, de leur traçabilité, quel que soit le pays où on les achète, avec des contrats signés avec les producteurs en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique qui leur assurent des débouchés réguliers. Un laboratoire organoleptique, installé à Carpentras, qui analyse 10 000 échantillons par an et garantit la sécurité alimentaire. 40% des poivres et aromates sont exportés, 15% des aides à la pâtisserie.
« Les préparateurs de livraisons, des services de logistiques sont hyper-rapides, ils sont une force majeure de vente pour McCormick » insiste le patron, qui salue le travail de ses équipes à tous les niveaux de production.
Recettes exotiques, thaï, indienne, marocaine, orientale, créole, chinoise, pour BBQ, aides à la pâtisserie avec fruits secs, vermicelles, caramel, crème de coco, nappages, tout est fait pour apporter un supplément de saveurs et provoquer une ‘explosion’ de goûts.

Crédit : DR/Ducros

Quelle compétitivité pour les sites français ?
Mais Arnaud Ronssin, qui fait partie d’un groupe implanté dans le monde entier, s’inquiète du coût horaire de la main d’œuvre en France : 42€ avec toutes les charges sociales, alors qu’il n’est que de 13€ en Pologne et 7€ en Bulgarie, donc au sein de la même Communauté Européenne. Et il passe en revue le montant de la dette qui a explosé depuis les années 1980. Quant aux taux de prélèvements, « Ils sont passés de 782 milliards d’euros en 2018 à 928Md€ en 2024, alors que les services publics s’effilochent et que les tensions sociales s’exacerbent ». A priori, cela ne favorise pas la consommation et la croissance. Mais malgré tout, McCormick France réussit le tour de force d’avoir un chiffre d’affaires qui progresse d’année en année, 353M€ en 2019, 389M€ en 2021. Et le résultat net s’affiche à 14,8M€ en 2023.


Comment McCormick-Ducros se décarcasse pour l’économie vauclusienne

Enquête ou quête ?

L’enquête que mène Œdipe pour trouver qui est l’auteur de meutre du roi Laïos le conduit à découvrir qu’il est lui-même le coupable recherché, qu’il est lui-même, parricide impuni et incestueux, la souillure dont Thèbes doit se débarrasser pour mettre un terme aux fléaux qui l’accablent. Un sentiment d’inquiétante étrangeté et d’urgence tragique mêlées, sentiment contemporain et très archaïque, nimbe cette enquête intime (Qui suis-je, l’interrogation qui hante Œdipe) et le collectif (la figure du bouc émissaire comme exutoire à la violence fondatrice de la société des hommes), enquête dont la résolution sous forme d’aveuglement nous renvoie à nos cécités actuelles.

Une pièce exigeante de Jean-François Matignon de la Compagnie Fraction

Archéologie des morts et des vivants, mêlant fragments de la tragédie Oedipe de Sénèque et extraits d’une adaptation noire et romanesque de l’Œdipe roi de Sophocle par Didier Lamaison, odipe / Enquête retrace le trajet vertigineux, entre souillure et sacré, d’un enfant devenu homme aux pieds enflés, Œdipe, fils de Jocaste et de Laïos.

Vendredi 7 mars. Samedi 8 mars. 20h. 16 à 23€. Théâtre Transversal. 10-12 Rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12.


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A la mairie d’Avignon, l’association Femmes Solidaires anime la Journée internationale des Droits des Femmes vendredi matin 7 mars.

« Depuis que je suis toute petite, j’ai voulu être autonome, ne dépendre ni d’un père, ni d’un mari ». Ainsi s’exprime Marie-Claude Brennetot, qui fait partie de Femmes Solidaires Avignon, une association apolitique, laïque qui se bat pour la parité et contre les violences faites aux femmes, physiques comme psychologiques.
Et vendredi, dans le péristyle de la mairie d’Avignon, place de l’Horloge, dès 9h on pourra voir l’exposition Matrimoine, des photos et tableaux qui illustrent la lutte des femmes à travers le temps.A partir de 11h, ‘Marathon Lecture’ sur l’égalité fille-garçon avec la lecture d’un texte de l’avocate Gisèle Halimi et de la journaliste du Monde, Annick Cojean ‘Gisèle Halimi, une farouche liberté’ par des élèves du lycée René Char.

Parole de femmes
Puis un débat ‘Parole des Femmes’ sera animé par une figure charismatique du féminisme, Miquette Bourgeois (née Marcelle Reynaud), 94 ans et toujours vaillante. Après une jeunesse d’engagement militant de gauche, elle s’installe à Avignon, adhère au Parti Communiste, puis à l’Union des Femmes Françaises qui deviendra ‘Femmes Solidaires’ en 1968. Elle a été élue conseillère municipale en 1977 sur une liste d’union emmenée par Henri Duffaut et quadrille les quartiers pour favoriser l’accès de leurs habitants à la culture. Et elle témoignera de sa vie de combat, de lutte qui l’anime depuis près d’un siècle. Un exemple pour toutes les générations, de femmes mais aussi d’hommes.


Comment McCormick-Ducros se décarcasse pour l’économie vauclusienne

Près de 200 officines couvrent les 151 communes du département du Vaucluse, soit 10,9 % des officines de la région. Cela correspond à une pharmacie pour 2 720 habitants. Combien sont-elles dans les communes les plus importantes ?

Les plus importantes villes telles que Avignon avec 90 597 habitants compte 39 pharmacies ; Carpentras avec ses 29 865 habitants en dénombre 11 ; Orange avec ses 28 454 habitants en compte 12 ; Cavaillon avec ses 25 832 habitants en compte 11, Pertuis avec ses 20 498 habitants en compte 8 ; l’Isle-sur-la-Sorgue avec ses 20 029 habitants en compte 6 ; Sorgues avec ses 18 930 habitants en compte 7 ; Le Pontet avec ses 17 018 habitants en compte 6 ; Bollène avec ses 13 830 habitants en compte 6, Monteux avec ses 12 979 habitants en compte ; Vedène avec 11 423 habitants en compte 3 ; Apt avec ses 10 889 habitants en compte 4 et Valréas avec ses 9 381 habitants en compte 4.

Le Gard et les Bouches-du-Rhône
Et pour le Gard, Villeneuve-lès-Avignon avec 12 848 habitants et Les Angles avec 8 480 habitants comptent 8 pharmacies ; Bagnols-sur-Cèze avec ses 18 248 habitants compte 10 pharmacies ; tandis que du côté des Bouches-du-Rhône : Châteaurenard avec ses 16 669 habitants en compte 8 ; et Saint-Rémy-de Provence avec ses 9 619 habitants en compte 4.

En France
La France recense un peu moins de 19 000 pharmacies et près de 220 groupements. Une pharmacie sur 2 ferme parce qu’elle n’est pas rentable. Il est donc essentiel d’imaginer les officines de demain, pour en renforcer la performance, fidéliser les collaborateurs et mieux répondre à la clientèle.

Des pharmacies plus agiles
Quelles solutions pour des pharmacies plus agiles ? Des solutions innovantes pour une officine plus connectée et plus rentable car optimisée. Le modèle économique des pharmacies et des groupements est donc l’enjeu via un modèle plus vertueux et durable.

Investir de nouveaux segments de marché
Face à ces mutations, plusieurs axes stratégiques émergent selon le Groupe Mobil M : «Mieux segmenter et élargir l’offre pour répondre au plus près aux besoins des différents segments de marché : pharmacies, maisons médicales, cabinets vétérinaires…, renforcer l’ancrage territorial et accélérer la digitalisation.

En savoir plus sur Mobil M
Mobil M conçoit et réalise des espaces de santé personnalisés en alliant design, service et performance. Chaque projet intègre des solutions innovantes pour optimiser fonctionnalité et efficacité opérationnelle tout en valorisant l’identité de la marque. L’aménagement des espaces vise à créer un environnement ergonomique et adapté aux besoins des acteurs de la santé et à créer la meilleure expérience patient-client avec une meilleure prise en charge. La société a été créée en 1968 et a réalisé un chiffre d’affaires de 11M€ en 2024 grâce à ses 72 collaborateurs. Elle ambitionne d’atteindre les 20M€ à 5 ans.


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Six artistes se sont penchés sur le thème de la curiosité, leurs travaux, tous différents les uns des autres, interrogent, surprennent, interpellent et faisant découvrir des facettes méconnues, insolites d’Avignon et de ses abords.

Peintures, installations, céramique, photographie, écriture sont rassemblées dans l’exposition proposée par la MAC’A avec Claire Beillard, plasticienne ; Amar Briki, peintre et dessinateur ; Baptiste Chave, céramiste ; Marise Laget, photographe ; Yves Lozé, plasticien et Catherine Souchon, plasticienne.

Les infos pratiques
Exposition de la Mac’A. Cloître Saint Louis. 20, rue du Portail Boquier à Avignon. Evènement gratuit. Accès PMR –Personnes à mobilité réduite-. Du mardi au dimanche, de 14h à 19h.Visites scolaires, centres sociaux, groupe issu du médico-social sur rendez-vous en matinée renseignement et inscription sur culture@mairie-avignon.com de 9h à 11h les mardis 4, 11, 18 et 25 mars.

En savoir plus
Le Comité de sélection propose chaque année un, deux, voire plusieurs artistes pour l’exposition annuelle. Le conseil d’administration de la MAC’A, soutenu par un commissaire, décide du choix définitif. Les grandes expositions se tiennent chaque année en mars sur les trois niveaux du Cloître Saint Louis (720 m²). L’association MAC’A ‘ organise des événements artistiques annuels ou bi-annuels dans des lieux insolite, tels que bâtiments désaffectés, friches industrielles, bâtiments en attente de démolition, parvis de gare… L’équipe visites et voyages organise chaque mois des visites en relation avec l’actualité de toutes les expressions de l’art contemporain dans des lieux emblématiques : Centres d’Art Contemporain, musées, galeries d’art… Elle propose également des visites d’ateliers d’artistes, organise des conférences et des visites commentées, des spectacles et des voyages culturels. La MAC’A a également pour vocation d’initier les enfants à l’art contemporain, de les sensibiliser, leur donner des clés au travers d’animations et de contes. Les classes d’écoliers, collégiens ou lycéens sont accueillies durant l’exposition annuelle. Tous les artistes de Mac’A ici.


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‘Girl, girl, girl !’ Et de 3 ! 

3 comme troisième édition, 3 comme les trois lieux – Théâtre de l’Oulle, Rouge-Gorge et L’Offset – qui accueilleront la nouvelle scène féminine. 3 comme Alice Dubois, Laurent Rochut et Lynda Mihoub qui ont oeuvré pour nous présenter du vendredi 7 au samedi 29 mars une programmation variée. À noter cependant que le théâtre de L’Arrache-Coeur est un partenaire important sur la programmation musicale, notamment de la chanson francophone qu’il défend tout au long de l’année à Avignon. 

Girl, Girl, Girl ? Plutôt trois fois qu’une

Plutôt trois fois qu’une car comme le souligne le directeur de La Factory Laurent Rochut dans son édito : « Je n’aime pas la discrimination positive qui peut être condescendante. J’assume plutôt une discrimination superlative. » En mettant à l’honneur les femme créatives, dans des esthétiques variées, La Factory — Fabrique permanente d’Art vivant – remplit complètement la mission qu’elle poursuit tout au long de l’année : transdisciplinarité , visibilité et incubateur de talents. 

Les femmes et le rire

On parlera ainsi des femmes et le rire avec les clownes Patricia Buffet dans Ingrid Sans Frontière (I.S.F), Charlotte Saliou dans Jackie Star ou l’Impératrice Gaya, sorte de superwoman ratée. Les quatre femmes d’Acid Cyprine achèveront de nous convaincre de l’utilité de pratiquer l’auto dérision pour mieux rire de notre quotidien. Une table ronde ‘Chérie fais moi rire’ aura lieu le jeudi 27 mars pour s’interroger sur l’histoire du rire au féminin et le rapport des femmes à l’humour. 

Mime ,théâtre et danse

Le solo d’Elena Serra dans ‘À trop parler personne n’écoute’ nous laissera peut-être sans voix tandis que ‘Diderot en plein coeur’ touchera plutôt à la comédie philosophique. ‘Mademoiselle’ réunira sur le plateau quatre danseuses dressées contre le sexisme dans une demande urgente de solidarité. 

Des concerts de sons, de mots et de  poésie

Les rappeuses et la DJ Hotkut ouvrent les festivités, on retrouvera ensuite Agnès Bihl dans un piano-voix plus intimiste précédée par l’accordéoniste Yoanna. Deux auteure-compositrices,  Marin le samedi 22 mars et Mymychelle le dimanche 23 mars assureront un projet solo, guitare/voix. La berbère Karimouche aura le dernier mot pour le samedi 29 mars de clôture avec un concert résolument oriental, précédée par les mélodies pop-anglo-saxonnes de Zikahi.

Girl, girl, girl du 7 au 29 mars 2025. Programme complet : www.la-factory.org / 09 74 74 64 90

La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance
Le Rouge-gorge.Place de l’Amirande. Avignon. 06 81 25 19 73. 
L’arrache-coeur. 13-15 rue du 58° Régiment d’infanterie. 06 63 03 26 48.


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La 3e session du Festival de la chanson Française a eu lieu à l’Atelier Florentin à Avignon le dimanche 23 février. Trois artistes/groupes ont remporté leur ticket pour la finale, et deux artistes s’affronteront lors de la prochaine session qui sera la demi-finale et qui aura lieu le dimanche 27 avril.

C’est devant une salle comble que les artistes ont délivré de belles prestations lors de la dernière session du Festival de la chanson Française. Le jury, lui aussi, a été charmé par les différents univers qui ont été présenté. « Le niveau ne cesse d’augmenter, nous avons pu constater la créativité des talents dans l’écriture des textes de chansons », indique Planète bleue, l’association qui organise le concours.

Depuis le mois d’octobre, une dizaine de candidats, qu’ils soient en solo, en duo, ou en groupe, défendent leur place sur la scène de l’Atelier Florentin à Avignon. À la clef, les lauréats pourront obtenir une programmation d’une semaine au Festival d’Avignon 2025, l’enregistrement d’un CD 2 titres en studio, une résidence artistique, une programmation de concerts, mais aussi la réalisation d’un clip vidéo.

Lors de cette 3e session, cinq artistes/groupes, se sont démarqués. Jonas Bassi et Jonathan Goyvertz iront en demi-finale le 27 avril. Le trio Minuscule, Mathilde Kaori, et le duo Madame et Monsieur, qui ont respectivement remporté le Prix Talent d’or, le Prix Coup de coeur, et le Prix de la Chanson originale, iront directement en finale. Celle-ci aura lieu en mai prochain.


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Il y a quelques jours, le magazine Vanity Fair a dévoilé le top 50 des personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France. Parmi ces 50 personnes, on trouve des acteurs, réalisateurs, directeurs de photographie, vice-présidents de plateformes de streaming, et bien d’autres. Deux Vauclusiens figurent dans la liste.

Elle a été à l’affiche d’un des films français ayant reçu le plus de succès au cours de l’année 2024. L’Avignonnaise Alice Belaïdi, qui a fait sensation auprès d’Artus dans Un p’tit truc en plus, qui a enregistré près de 11M d’entrées au cinéma, fait partie des 50 personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France selon Vanity Fair.

« Tout réussit à l’actrice la plus lumineuse du septième art hexagonal, indique le magazine. Mais ce triomphe n’a rien d’un miracle. Il est le fruit de 15 années passées à peaufiner sa gamme comique chez Canal+, puis à alterner les genres et univers. » L’actrice a fait ses débuts sur les planches du théâtre du Chêne noir à Avignon et a enchaîné les rôles jusqu’à obtenir le Molière de la révélation féminine en 2010, avant de se lancer dans le cinéma. Aujourd’hui, elle est l’une des actrices les plus influentes du cinéma français.

À ses côtés parmi les personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France, il y a le Vauclusien d’adoption Alex Berger. Celui qui préside l’écomusée Ôkhra à Roussillon et qui est très attaché au département « est le plus américain des producteurs en France et le plus français des producteurs sur la scène internationale », selon Vanity Fair. Le producteur franco-américain est notamment connu pour Le Bureau des Légendes, qui est la série française la plus exportée dans le monde.

Depuis plusieurs années, Alex Berger affirme son amour pour le Vaucluse, et son envie d’y voir se développer bon nombre de créations audiovisuelles. « Quel paradoxe de vouloir construire des studios fermés quand on a des décors extérieurs aussi incroyables », avait-il confié à L’Echo du Mardi en 2021. Depuis, de nombreux organismes vauclusiens se démènent pour faire du département une terre de cinéma et attirer les producteurs. Ainsi, si Alice Belaïdi et Alex Berger font la fierté du Vaucluse, le département devrait voir émerger de nouveaux talents et projets made in Vaucluse dans les prochaines années.

Pour accéder à la liste des 50 personnalités, cliquez ici.


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Décidément les concerts des Jeudis de l’AJMI se suivent et ne se ressemblent pas… sauf qu’ils sont complets !

Pour le plus grand plaisir du public de ce club de jazz avignonnais qui ne demande qu’à nous faire découvrir encore et encore le meilleur de la scène locale, nationale et internationale en jazz. Il est prudent désormais de réserver en ligne et même en présentiel avec une permanence le lundi de 15 à 17h au siège de l’association.

L’Arbre Rouge, le nouveau projet musical du saxophoniste Hugues Mayot

Après le projet très intimiste MOAB de Fiona Ait Bounou aux sonorités orientales, le trio mythique de Andy Emler, Eric Echampard et Claude Tchamichian nous a transportés dans un monde plus inquiétant mais le quintet de L’Arbre Rouge va nous ramener vers un jazz résolument mélodique et chambriste.

Un quintet de rêve qui nous invite à rêver

La musique de ce quintet est nourrie de l’inconscient collectif, des voyages spatio-temporels, des rencontres fortuites, de réminiscences de vécu ou encore de rêveries. Il puise sa sève tant dans la musique ancienne occidentale que dans les cultures extra européennes, sans oublier de se nourrir du son qui l’entoure aujourd’hui. Tel un arbre qui évolue en fonction de la météo, le quintet se développe dans de multiples directions, parfois inattendues, et nous invite à rêver.

Hugues Mayot : saxophoniste
Clément Janinet : violon
Sophie Bernado : Basson
Joachim Florent : contrebasse
Bruno Ducret : violoncelle

Jeudi 6 mars. 20h30. 6 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/26/   1/1