21 octobre 2025 |

Ecrit par le 21 octobre 2025

(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Dans le cadre de la semaine italienne à Avignon, en partenariat avec la Ville d’Avignon, le Théâtre des Halles reçoit Lilia Ruocco et Léa Lachat en duo voix-accordéon.

On connaît bien ces deux artistes que nous retrouvons régulièrement au sein de l’ensemble Arteteca, créé et dirigé par Lilia Ruocco. Ici, dans un cadre plus intimiste, elles nous convient à une escapade musicale au cœur de l’Italie du Sud. Leur répertoire singulier mêle les grands classiques de la chanson napolitaine à des trésors méconnus venus de Sicile ou des Pouilles. Le duo Nannanì nous entraîne dans un voyage empli d’émotion… Un véritable moment d’évasion musicale, empreint de soleil, de souvenirs et de poésie.

Samedi 11 octobre. 18h. Tarif unique. 10€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Ce samedi 11 octobre, la Ville d’Avignon proposera une grande parade dans les rues du centre-ville, co-créée avec les habitants et plusieurs collectifs locaux.

Après le Curieux Banquet le 14 septembre dernier qui a remporté un franc succès, la Ville d’Avignon organise une Curieuse Parade ce samedi 11 octobre dans le cadre de la programmation ‘Terre de Culture 2025’, autour de la thématique ‘Curiosité(s)’. Une déambulation créée avec les Avignonnais.

Roues de vélos, mécanismes, marionnettes, costumes et autres ‘curiosités’ guideront le cortège d’environ 45m, dont le départ se fera à 14h30 sur le parking de la Maison Commune Nord.

Un événement organisé avec les locaux

Depuis 18 mois, la compagnie Deraïdenz, le collectif La Sauce aux Clowns (LSC) et l’Atelier Métissé travaillent conjointement, avec les habitants d’Avignon volontaires, pour élaborer cet événement unique. En tout, ce sont plus de 500 Avignonnais qui ont contribué à cette Curieuse Parade.

« On a mêlé nos univers et on a fait ressortir le côté merveilleux, étonnant et hors norme en créant des personnages costumés, des marionnettes géantes et des installations autour de la thématique des curiosités propre à Terre de Culture. »

Ivan Ferré, du collectif LSC

Des ateliers de construction de chars ont été organisés de février à juillet par diverses structures sociales, associations et établissements scolaires, ainsi que des ateliers musicaux auprès de jeunes. Le Conservatoire et l’Opéra du Grand Avignon seront bien évidemment de la partie.

Samedi 11 octobre. À partir de 14h30. Départ à la Maison Commune Nord. 34 Avenue Jean Boccace. Avignon.


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Les cyberattaques sont en croissance constante et exponentielle en France : +37% en 2020. En 2021, l’ANSSI (Autorité Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Informatique) avait recensé 1082 intrusions et en 2024, le chiffre a explosé à 385 000, dont 330 000 visaient des PME, 37 000 des organismes publics et 17 000 des ETI (Entreprises de taille intermédiaire).

Pêle-mêle : l’Hôpital Simone Veil à Cannes, Engie, la SNCF, La Société Générale, Chronopost, France Travail, Bouygues Telecom, Auchan, les villes de Marseille et Nîmes ont vu leurs serveurs attaqués, leurs données sensibles violées, leurs fichiers clients pillés. Des millions de données, listings de clientèle, dossiers confidentiels utilisés frauduleusement après ces innombrables attaques-éclair. Personne, quelle que soit la taille, n’est à l’abri.

C’est là qu’intervient l’Avignonnais Jantien Rault, qui a créé son entreprise POWERiti en février 2021 à Agroparc, « pour offrir une proposition globale de solutions de sécurisation des données, grâce à une équipe d’experts digitaux soigneusement sélectionnés, une connectivité fiable évolutive, une veille H-24, 7 jours sur 7 et une sauvegarde permanente. »

Grâce à ce système de « coffre-fort numérique », les patrons peuvent dormir sur leurs deux oreilles et retrouver leur sérénité. Les mails, bulletins de salaire de leurs employés, listes de fournisseurs et de clients sont protégés, impénétrables et ne peuvent pas être revendus à d’éventuels concurrents.

Une entreprise en croissance

Et comme la demande grimpe à la vitesse grand V,  « en un an, le chiffre d’affaires a grimpé de +50%, le nombre de mes salariés est passé de 9 à 12 et l’investissement se poursuit. Pour 2025, la courbe de la croissance continue de grimper avec un chiffre d’affaires probable estimé à 1,4M€, et pour 2026, la tendance est à la stabilisation des acquis et à la recherche de nouveaux clients », explique le jeune PDG.

Aujourd’hui, l’entreprise compte environ 150 clients, dont un quart dans le Sud-Est de la France. « Je suis fier d’avoir acquis un service qui officie pour le Ministère de la Défense, même si je dois rester discret. Il a validé la qualité et le périmètre de notre accompagnement comme 100% fiable pour des données militaires, donc absolument confidentielles. Nous avons aussi la confiance d’industriels avec des secrets de fabrication, que ce soit dans l’agroalimentaire, la métallurgie, la construction. Certains travaillent à flux tendu jour et nuit avec des équipes qui font les 3 x 8h, Donc la cybersécurité doit être constante, ne jamais interrompre le processus industriel », précise Jantien Rault.

À l’avenir, il compte développer son propre outil pour apporter une vision plus ludique du parc informatique à ses clients, même ceux qui ne sont pas fondamentalement des ‘geeks’. « Le sens que nous donnons à ce que nous faisons est important. Comme la confiance qui nous lie à nos clients. Nous devons être transparents, leur assurer une fiablité, un plus. » Et comme il a le sens de la réciprocité, Jantien Rault compte créer une sorte de fondation qui soutiendra des actions caritatives, qui sera au service d’une communauté, de l’intérêt général.

Contact : 04 12 04 01 90


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Pour l’ouverture de la saison lyrique 2025-2026, l’Opéra Grand Avignon a vu les choses en grand : le chef-d’œuvre intemporel Don Giovanni de Mozart, la projection de celui-ci sur écran géant en direct de l’Opéra, et l’ouverture des festivités du bicentenaire de l’Opéra d’Avignon (1826-2026).

À l’occasion de l’ouverture de la saison lyrique Mythes 25•26, l’Opéra Grand Avignon propose la diffusion sur grand écran de Don Giovanni le vendredi 10 octobre. Le célèbre opéra de Mozart sera filmé depuis la Grande Salle et retransmis à 20h15 Place Saint-Didier à Avignon.

Un événement lyrique gratuit

Fort du succès populaire en 2024 de la retransmission de La Traviata sur écran géant, le directeur Frédéric Roels récidive en offrant le bonheur de partager collectivement la magie du spectacle vivant, emmitouflés dans des couvertures sur des transats installés au cœur de la ville. Cet événement marquera le top départ des festivités du Bicentenaire de l’Opéra Grand Avignon (1826-2026).

Un fascinant Don Giovanni

L’Opéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret de Lorenzo Da Ponte a été créé à Prague en 1787. Il dresse le portrait d’un séducteur sans scrupules confronté à la justice divine.

Don Giovanni tente de séduire Donna Anna, mais est surpris par son père, le Commandeur, qu’il tue lors d’un duel. Donna Anna, bouleversée, jure de venger son père avec l’aide de son fiancé, Don Ottavio. Don Giovanni poursuit ses conquêtes, accompagné de son valet Leporello, qui tient à jour un catalogue impressionnant de ses aventures amoureuses Mais les victimes de Don Giovanni s’unissent : Donna Anna, Donna Elvira et Don Ottavio cherchent à le démasquer et à le punir. Malgré les avertissements, Don Giovanni persiste dans sa conduite immorale, défiant toute autorité.

Ce qui a séduit le metteur en scène Frédéric Roels

« Ce sont les femmes qui mènent la danse. Depuis Così Fan Tutte, on a vu de quoi elles étaient capables. Leurs sentiments ont été mis à nu, au-delà de la retenue sociale de convention. Face à cet agir des femmes, les hommes font pâle figure. Le personnage principal, Don Giovanni, focalise sur lui toutes les relations de désir sexuel et amoureux. Il fanfaronne, mais il fuit. Le catalogue de ses exploits – les fameuses ‘mille e tre’ conquêtes énumérées par Leporello – est non seulement irréaliste, il me paraît aussi faux qu’un jeu de télé-réalité. En vérité, l’histoire de Don Giovanni, les histoires de Don Giovanni puisqu’il faut parler au pluriel, sont les histoires de nombreux échecs amoureux. Je voudrais que la mise en scène fuie comme le personnage principal, qu’elle ne s’impose que par la mobilité et la dynamique qu’elle suscite. Et que jamais les choses ne semblent installées. »

Il s’ensuit une mise en scène vertigineuse avec des formidables solistes : Armando Noguera dans le rôle de Don Giovanni, Gabrielle Philiponet pour Donna Anna et le ténor Liangha Gong pour Don Ottavio. Sans oublier le Chœur de l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre national Avignon-Provence, sous la direction musicale de Débora Waldman.

Autour du spectacle

Une heure avant la représentation, plongez-vous dans l’univers des coulisses. Immersions réservées aux détenteurs d’un billet du spectacle du jour.10 participants maximum par immersion

Prologue :45 minutes avant la représentation, l’Opéra Grand Avignon et l’Orchestre National Avignon Provence proposent un éclairage sur Don Giovanni . Entrée libre sur présentation du billet du spectacle/concert.

Vendredi 10 octobre. 20h15. Gratuit. Place Saint Didier. Avignon.
Vendredi 10 octobre. 20h. Dimanche 12 octobre. 14h30. Mardi 14 octobre. 20h. De 10 à 79€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Chaque automne, le rose envahit les rues et les cœurs. À Avignon, l’Institut Sainte-Catherine se transforme en haut lieu de mobilisation pour Octobre Rose, ce mois dédié à la lutte contre le cancer du sein. Plus qu’un symbole, un cri d’alerte. Plus qu’un ruban, un engagement.

Les patientes qui défileront Copyright Icap 10-2025

Un mois, une cause, des chiffres qui bousculent. Le cancer du sein reste la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. En France, près de 61 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Pourtant, lorsqu’il est détecté tôt, 90 % des cancers du sein peuvent être guéris. Et pourtant, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé. Dans le Vaucluse, le chiffre chute même à 38,3 %, bien en dessous de la moyenne nationale. Face à cette urgence silencieuse, l’Institut Sainte-Catherine, établissement de référence en cancérologie, se mobilise avec force, sensibilité et créativité.

Deux temps forts à ne pas manquer
Mardi 14 octobre : “Visibles” – Une soirée pour briser les tabous
À partir de 18h, Sainte-Catherine met en lumière celles que la maladie a trop souvent laissées dans l’ombre. Amélie, Céline, Isabel, Julia, Mélanie, Pascale et Sophie – toutes passées par l’épreuve du cancer – monteront sur scène pour un défilé émouvant et puissant, véritable hommage à leur résilience. Leur message est clair : « Cela n’arrive pas qu’aux autres. Faites-vous dépister. »

Une conférence inédite
Dans la foulée, de 19h30 à 21h, une conférence inédite abordera un sujet souvent méconnu : la qualité de vie sous hormonothérapie. Animée par le Dr Antoine Arnaud (oncologue radiothérapeute) et Mélanie Paul (psychologue), cette table ronde donnera la parole à des duos patients-soignants. Des spécialistes viendront enrichir les échanges, dans une ambiance à la fois scientifique et humaine.

Emma Daumas, artiste engagée et marraine de la soirée, viendra prêter sa voix à cette cause qui la touche profondément : « La cause de la souffrance des femmes est devenue l’un de mes terrains d’action. Je sais que la visibilité dont je bénéficie peut être utile. »
La soirée affiche déjà complet (plus de 110 inscrits), mais bonne nouvelle : elle sera retransmise en direct sur les pages Facebook et YouTube de Sainte-Catherine.

Lundi 20 octobre : Journée Rose – La prévention au cœur de l’action
Une journée ouverte à tous, centrée sur la prévention, l’écoute et le bien-être. Parmi les animations :La Caravane Bien-Être de l’association Tout le Monde Contre le Cancer ; Des stands d’information et de sensibilisation tenus par des professionnels de santé et partenaires de terrain.  L’objectif ? Dédramatiser, expliquer, accompagner. Parce qu’un échange peut parfois sauver une vie.

Un territoire en mouvement
La lutte ne se joue pas qu’entre les murs de l’institut. Dans tout le Vaucluse, associations, entreprises, collectivités et citoyens se mobilisent : marches, courses, séances de yoga, collectes de fonds, ateliers bien-être… Un mois de solidarité en rose et en actions, où la parole médicale rencontre l’élan citoyen. Des professionnels de santé – oncologues, infirmières, psychologues, socio-esthéticiennes – sont régulièrement présents sur ces événements pour informer, conseiller, rassurer.

Un objectif commun : faire avancer la recherche
Toutes ces initiatives convergent vers un même horizon : le financement du projet PROBA-RT, piloté par l’Institut Sainte-Catherine. Ce programme innovant vise à personnaliser la radiothérapie pour mieux cibler les traitements du cancer du sein. Déjà 241 000 € collectés grâce au mécénat 2024-2025, et 201 patientes bénéficiaires du test. « Le cancer du sein est une problématique majeure de santé publique, souligne le Docteur Alice Mège, oncologue radiothérapeute et responsable du projet PROBA-RT. Notre étude vise à démontrer qu’une approche personnalisée est non seulement possible, mais nécessaire. »

Sainte-Catherine : excellence et engagement au cœur d’Avignon
Fondé en 1946, l’Institut Sainte-Catherine est un établissement de santé privé à but non lucratif, reconnu d’utilité publique. Il conjugue soins de pointe, prévention, recherche clinique et enseignement, et se positionne aujourd’hui comme l’un des centres de cancérologie les plus performants de France.

Des chiffres qui parlent
24 000 patients pris en charge chaque année ; 3 150 nouveaux patients ; 52 000 séances de radiothérapie ; 20 000 séances de chimiothérapie ; 40 000 consultations médicales ; 25 000 actes d’imagerie. En 2025, le centre entame une nouvelle phase de développement, avec l’arrivée d’un nouveau Directeur Général et une gouvernance repensée, tournée vers l’innovation et l’excellence.

Octobre Rose : un mois pour voir, comprendre et agir
Octobre Rose, ce n’est pas qu’un ruban épinglé sur un revers de veste. C’est une invitation à la vigilance, à l’empathie et à l’action. Sainte-Catherine remercie toutes celles et ceux qui, par un geste, une parole ou un don, contribuent à faire avancer la cause. Parce que chaque femme compte. Parce que chaque action peut faire la différence. Rejoignez le mouvement. Faites-vous dépister. Soutenez la recherche. Partagez l’espoir ici.


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Chaque année, Grand Delta Habitat (GDH) embarque ses équipes dans un voyage peu commun à travers son propre patrimoine. Objectif : reconnecter les métiers administratifs à la réalité du terrain. À bord d’un bus, cinquante salariés volontaires vont à la rencontre des bâtiments, des chantiers, des locataires – en bref, de ce que leur travail rend possible. En octobre, une seconde délégation a pris la route. Cette fois-ci, elle rassemblait élus, représentants institutionnels, partenaires financiers, et membres du comité de pilotage. Direction : Carpentras et ses environs. Le parcours nous a menés à travers une série de programmes de réhabilitation et de constructions neuves à Bédarrides, Entraigues-sur-la-Sorgue, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon et Sorgues.

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, a rappelé l’importance du logement pour tous de qualité sur un territoire où la demande très importante reste à satisfaire Copyright MMH

Une manière directe, incarnée, de juger sur pièce. « C’est important que les gens voient ce que représentent concrètement les décisions administratives qu’ils prennent au quotidien », explique Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat. « Nos collaborateurs saisissent des factures, rédigent des appels d’offres, suivent des dossiers techniques. Ce type de visite leur permet de visualiser le résultat de leur travail, sur le terrain, auprès des locataires. »

Un patrimoine à la croisée des enjeux sociaux, énergétiques et territoriaux
Lors de cette visite, plusieurs opérations ont particulièrement retenu l’attention, notamment la lourde réhabilitation des Amandiers à Carpentras, avec ses 12M€ d’investissement. « Le bâti était techniquement obsolète, les conditions de vie insatisfaisantes, et la vacance importante », souligne le directeur généraL. L’enjeu ? Lutter contre les logements vides – passés de 1 400 en 2023 à 700 en 2025 – tout en améliorant la performance énergétique.

Programme le Village à Bédarrides, 35 logements en 2 bâtiments en R+2 pour plus de 1,8M€ HT de réhabilitation soit plus de 50 000€HT par logement Copyright MMH

Un objectif ambitieux
Grand Delta Habitat s’est fixé un objectif ambitieux : 50 % de son parc classé A, B ou C au DPE (Diagnostic de performance énergétique). Un levier crucial, à l’heure où les charges pèsent de plus en plus sur le pouvoir d’achat des locataires. Autre exemple marquant : un immeuble de 1955 à Bédarrides, remis à neuf sans être détruit. « Esthétiquement, on dirait un bâtiment neuf », se félicite Xavier Sordelet. « On travaille avec des architectes pour rénover l’enveloppe et revaloriser l’image des résidences. »

Un bailleur qui achète, restructure, reconstruit
Dans un contexte où la production de logements neufs ralentit, GDH adopte une stratégie d’acquisition ciblée et pragmatique. « Nous rachetons des ensembles immobiliers proches de notre patrimoine existant, pour assurer une meilleure gestion de proximité », explique le directeur général. En 2024, GDH a acquis 1 500 logements. En 2025, ce chiffre pourrait atteindre 1 800.
« Le Livret A est passé de 3 % à 1,7 % en un an. Les bailleurs vendent pour faire du cash. Nous, grâce à une gestion saine, nous avons les moyens d’acheter. » L’objectif : rationaliser les implantations, mutualiser les services, et renforcer l’efficacité sur le terrain. Côté projets, GDH prévoit la surélévation de son bâtiment rue Martin Luther King à Avignon, un chantier d’envergure estimé à 4 millions d’euros. « Cela nous permettra de regrouper tous nos services administratifs au même endroit », précise Sordelet.

Une proximité revendiquée comme une force
Avec 650 collaborateurs, dont la moitié sur le terrain et 15 agences réparties sur la région PACA, GDH s’efforce d’être présent à moins de 30 minutes de chaque résidence. Cette stratégie de proximité favorise l’entretien, les échanges avec les locataires, et la réactivité. Mais l’entrée dans de nouvelles communes reste un défi, notamment dans un contexte électoral tendu et un climat législatif instable (loi ZAN, complexité des permis de construire…) « Il faut rassurer, montrer que l’on respecte nos engagements. Même si ce n’est pas la période la plus propice, notre image reste positive.»

Les Amandiers à Carpentras, Plus de 12,6M€ de travaux HT soit 45 000€ HT par logement. Copyright MMH

Des locataires plus âgés, plus fragiles, mais toujours salariés à 70 %
Avec 42 000 logements, soit près de 100 000 personnes logées, GDH héberge majoritairement des salariés (70 %). Mais un autre profil se développe : les retraités modestes, parfois précarisés par des parcours professionnels hachés. « Ce sont les oubliés du premier choc pétrolier, ceux qui arrivent aujourd’hui avec des pensions faibles », observe Xavier Sordelet. Le taux de rotation des locataires est aussi en chute libre. Passé de 10 % après le Covid à 7 % en 2025, il témoigne d’une pénurie d’alternatives sur le marché immobilier : moins de constructions neuves, moins de ventes, moins de mobilité résidentielle.

Logement social : un système à bout de souffle
Xavier Sordelet le dit sans détour : « Le logement social va mal. Nationalement, régionalement, localement. Il faut que cela redevienne une priorité de l’État. » En 2025, Grand Delta Habitat prévoit la livraison de 500 logements neufs, en plus des 1 800 acquisitions. Mais ces achats, s’ils permettent de mieux gérer le parc, ne créent pas d’offre nouvelle. « La vraie production, ce sont les constructions neuves et les logements vacants remis en service. »

Les logements les plus demandés ?
Des T2 et T3, bien isolés, à loyers maîtrisés. Une équation de plus en plus difficile à résoudre. « Lorsqu’on rénove, il peut y avoir une hausse de loyer de 10 %, mais elle est encadrée et partiellement compensée par l’APL (Aide personnalisée au logement)», tempère le directeur. « Surtout, les charges diminuent grâce aux travaux énergétiques.»

Xavier Sordelet entouré du Copil et des administrateurs vérifie le numéro affiché dans le hall d’entrée, dévolu aux locataires pour signaler une information à Grand Delta Habitat. Mission réussie, l’appel téléphonique a bien été réceptionné au siège. Copyright MMH

L’avenir : réhabiliter mieux, reconstruire en ville, penser durable
Parmi les grands chantiers de demain : les projets ANRU (Agence nationale pour le renouvellement urbain) dans les quartiers en renouvellement urbain (Orange, Cavaillon, Avignon, Arles), mais aussi la réhabilitation préventive. « Une fois le curatif terminé, il faudra penser au préventif. » À plus long terme, GDH explore de nouvelles pistes : reconstruire la ville sur la ville, surélever les bâtiments, réhabiliter les centres historiques malgré des coûts élevés. « C’est compliqué, mais nécessaire. Il faut consommer l’existant avant de grignoter les espaces naturels. »

Reconnecter l’humain à l’habitat
À travers ces visites, Grand Delta Habitat défend une vision claire : le logement n’est pas un produit, c’est un service public de proximité, un levier social, environnemental et territorial. « Ce qu’on dit à nos locataires, c’est finalement : bienvenue chez vous – même si c’est chez nous. » L’ensemble du programme visité ici.

Les Eglantines à Pernes-les-Fontaines, programme de 11 villas, T3 en plain pied et T4 en duplex, Plus de 2,5M€ HT. Copyright MMH

(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de faire l’acquisition de la société Critical Building, experte sur le secteur des data centers.

En acquérant Critical Building, GSE élargit son expertise et confirme son ambition de devenir un acteur européen de référence du Design & Build de Data Centers et infrastructures digitales. Cette acquisition s’inscrit dans l’approche stratégique du groupe Goldbeck, la société mère de GSE, dont l’objectif est de renforcer son engagement dans le secteur des centres de données à travers l’Europe.

En créant un centre d’excellence européen en ingénierie data center, GSE peut désormais proposer une offre intégrée de Design & Build, qui garantit innovation, fiabilité et performance, tout en répondant aux enjeux majeurs de rapidité, de flexibilité et de sécurisation des délais qui caractérisent le marché des data centers.

Une offre enrichie

Fondée en 2006, Critical Building accompagne les clients dans leurs projets d’implantation, de construction, de rénovation et d’optimisation de data centers. En en faisant l’acquisition, GSE enrichit son offre afin de répondre aux enjeux de performance, de durabilité et de fiabilité des projets les plus complexes, dans un marché qui évolue très vite en termes de technologie.

« Ensemble, les deux entités couvriront l’intégralité du cycle de vie des projets data center, de la sélection des sites à la certification opérationnelle en fin de construction », indique le groupe avignonnais. Pour autant, Critical Building gardera une part d’indépendance avec ses propres clients. « Cette opération marque une étape structurante de notre développement : elle préserve notre identité et notre mode de fonctionnement, tout en nous offrant les moyens de franchir un nouveau cap », expliquent Thibaut Simeon, Laurent Trescartes, Jean-Marc Dugoujon et Yannick Delas, fondateurs de Critical Building.

Des objectifs à l’échelle de l’Europe

Avec ce rachat, GSE affiche une ambition : devenir le hub européen le plus rapide, flexible et engagé en matière de Design & Build. « En combinant notre savoir‑faire reconnu en construction de data centers avec l’expertise pointue de Critical Building en ingénierie indépendante, nous accélérons la création d’un véritable centre d’excellence européen, au service de clients exigeants et en quête de performance, durabilité et réactivité opérationnelle », affirme Roland Paul, président de GSE.

Un objectif européen qui est donc partagé par Goldbeck. « Grâce à notre approche qui consiste à construire de manière économique, rapide et avec un niveau de technicité élevé, nous contribuons à l’avenir numérique de l’Europe, toujours en étroite collaboration avec nos clients et l’ensemble des autres corps de métier, conclut Hans-Jörg Frieauff, directeur général du groupe Goldbeck. C’est ainsi que nous créons des lieux où les données peuvent circuler de manière sécurisée, stable et durable. »


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

C’est désormais un rendez-vous très attendu dans la programmation annuelle de l’AJMI : le concert de The Bridge, un dispositif franco-américain permettant de réunir des musiciens européens et américains des scènes jazz et musiques improvisées.

Depuis 2013, The Bridge — le pont — a le projet de rapprocher des musiciens français et nord-américains. Le dispositif rassemble plus de 140 musiciens des deux pays, répartis en quartettes et quintettes. Chaque ensemble franco-américain circule tour à tour sur les deux continents à l’occasion de tournées conçues comme des voyages d’exploration : les ensembles qui ont commencé en France passent ensuite aux États-Unis, et inversement. Si les deux scènes internationales sont aujourd’hui en évolution constante et indépendantes, The Bridge relie les deux scènes pour créer de nouvelles collaborations.

‘The Bridge 2.13’, une création en avant-première à Avignon

Si la partition n’est pas encore écrite, les musiciens de ce nouvel ensemble savent déjà que ça va jouer ! Entre invention collective et traditions jazz, un dialogue se dessine entre les deux continents. Paul Wacrenier : « J’avais envie d’une formation ‘classique’ du jazz, pour aller droit au but, permettre aux instruments de jouer dans leur rôle traditionnel. » Et les Nord-Américains, de leur côté, ajoutent d’un commun accord : « L’une des grandes joies de la musique improvisée réside dans les nouvelles relations qui se nouent à travers le son et qui se transforment en liens humains durables. » 

Paul Wacrenier : piano 
Jeff Alberts : trombone 
Lenard Simpson : saxophone alto 
Nicolas Pointard : batterie
Christian Dillingham : contrebasse

Vendredi 10 octobre. 20h30. 5 à 18€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85. 


(Vidéo) Chansons napolitaines avec le duo Nannanì au Théâtre des Halles

« 43 années que le bateau navigue ici, à deux pas de la Sorgue — Rue des Teinturiers et ses iconiques roues à aubes — avec ses tempêtes imaginées et ses coups de vent qui l’ont fait chavirer. » Ainsi s’exprime, dans l’édito du programme, le patron du Théâtre du Chien qui fume qui utilise la métaphore de la marine pour ce voyage imaginaire à la recherche de l’île aux trésors.

Et dès l’entrée du théâtre, on est cerné par Carolyn Carlson, la danseuse et chorégraphe californienne qui a enflammé la Cour d’Honneur du Palais des Papes cet été, autour de l’installation magique de Jean-Michel Othoniel, ses astrolabes, ses colliers, ses sphères et ses pavés multicolores en verre soufflé de Murano. Elle est là, en gros plan ou silhouette, exposée sur les murs, prise en photo en noir et blanc par Guy Delahaye en 1968 à Venise. Entre brume et nuage, en double sur la lagune, une ‘Sérénissime’ peut en cacher une autre…

Dès le mercredi 8 octobre, à l’affiche, ‘Hamlet Take Away’, une confrontation entre le héros danois de Shakespeare et le comédien italien non voyant Gianfranco Berardi. Le dimanche 12, ‘L’incantatore’ de la musicologue et dramaturge Natalia Di Bartolo qui donne la parole au théâtre, en vers de 11 pieds, sur une musique de l’Avignonnais Eric Breton qui sera au piano pour accompagner la soprano Lydia Mayo.

Le dimanche 26 octobre, place à des bons vivants, défenseurs du patrimoine, de la culture locale et de la vigne : les Chanteurs des Côtes-du-Rhône qui pousseront la chansonnette pour montrer leur amour de ce terroir, de ces vignobles avec ‘Lo Mescladis’, un joyeux mélange avec grosse caisse, trompette, accordéon, tambourin et galoubet. Des chansons à boire à 10€ l’entrée, apéro compris autour de Pierre Pappalardo, œnologue et vigneron à Laudun.

En novembre, le dimanche 9, ‘La deuxième mort de Laura Belle’, un roman noir d’Olivier Douau. Façon huis clos américain des années 50. Le dimanche 23, ‘Erre’, poésie et violon avec Paul Camus et la musicienne Véronique Bourgue. Le dimanche 7 décembre, ‘Les 3 Divas-Opus 2’, trois anciennes amies cantatrices se retrouvent et chantent leur vie de grands-mères, entre humour et autodérision, carrière et famille, opéra et opérette.

Pour entamer 2026, le 25 janvier ‘PME’ — Petites et Moyennes Entourloupes —, un texte de Jean-Jacques Devaux sur un patron magouilleur et cynique fracassé par une comptable qu’il a virée. Le 8 février, ‘Ukrainienne(S)’, un spectacle d’Oksanna Zhurvel-Ohorodnyk, née au sud-est de Kiev, écrit et mis en scène par Hugo Valat. Il y est bien sûr question de l’Ukraine qui se bat bec et ongle contre le rouleau-compresseur russe et fait la part belle à des femmes, d’hier et aujourd’hui, héroïques dans leur lutte pour la liberté. 

Place à ‘Dames brunes’ le 13 février, un récital voix-piano autour de Barbara, suivi d’un buffet convivial (25€, à réserver, le nombre de places étant limité). Le 4 mars, ‘Solah, le maloya imaginaire’, un spectacle venu de La Réunion avec guitare, tabla et voix. Le 7 à partir de 10h, ‘Quels pré-textes!’, une journée dédiée à l’écriture contemporaine avec le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon. Pendant le 25ᵉ Festival andalou, le 20 mars, ‘Encuentro’, du flamenco délicat et mélancolique, mais aussi enlevé avec guitare, percussions, basse et violon.

Autre anniversaire, les 29 ans des ‘Escales voyageuses’ (27-29 mars), rencontres authentiques autour du voyage et de l’aventure. Enfin, pour clore cette saison 2025-2026 du Théâtre du Chien qui fume, le 12 avril, un opéra de Purcell, ‘Didon & Enée’ d’après l’Enéide du poète latin Virgile. Avec, dans la distribution, des chanteurs lyiriques, mais aussi des choristes et musiciens de la Région Sud et le claveciniste Jean-Marie Puli.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Contact : 04 84 51 07 48

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/3/   1/1