18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la Naturalité et l’Isara, école d’Ingénieur en agronomie, innovation, alimentation et environnement, organisent un afterwork sur les grands enjeux de l’eau ce jeudi 16 novembre dans leurs locaux avignonnais.

Karine Viciana, directrice de la Maison Régionale de l’Eau de Barjols, Gatien Matard de l’association Semailles, et Jean-François Brun, adjoint au directeur du développement de la société du Canal de Provence, animeront une conférence débat sur l’impact du changement climatique sur la ressource de l’eau. Ils feront un état des lieux des ressources en Vaucluse et sur les territoires les plus vulnérables, et redéfiniront le contexte dans lequel la baisse du niveau de l’eau sur les territoires doit amener à trouver des solutions collectives et individuelles dans la gestion du partage de l’eau. Cette conférence sera suivie d’un moment d’échanges.

Jeudi 16 novembre. De 18h à 20h30. Inscription obligatoire. 105 Rue Pierre Bayle. Avignon.

V.A.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Ce mercredi 15 novembre, l’association du Café des sciences d’Avignon propose la conférence ‘La tête dans les étoiles’ au Théâtre du Balcon à Avignon.

Animée par Dr Miguel Montargès, chercheur post-doctorant à l’Observatoire de Paris, au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique, cette conférence retracera l’enquête sur la perte d’éclat historique de la célèbre étoile Bételgeuse fin 2019. Dr Montargès évoquera cet événement, visible à l’œil nu, qui a mis le monde scientifique en ébullition.

Mercredi 15 novembre. 19h30. Entrée libre. Réservation conseillée. Théâtre du Balcon. 38 Rue Guillaume Puy. Avignon.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

On peut très bien ne pas s’intéresser au répertoire de la « demoiselle d’Avignon » – et on le comprendra tout à fait – mais on ne saurait ignorer ce que cette interprète représente et incarne aujourd’hui. Cette contemporaine de Mike Jagger, eh oui, a peut-être plus de points communs avec le chanteur des Stones qu’il n’y paraît.

Mick Jagger et Mireille Mathieu ont en commun d’avoir débuté leurs carrières à quelque chose près, au même moment, au milieu des années 60. Depuis cette date l’un comme l’autre n’ont pas quitté la scène et ont continué une carrière internationale qui force l’admiration. En 60 ans de carrière notre Mireille Mathieu nationale a vendu 130 millions de disques (certaines sources parlent même de 200 millions). Elle est la chanteuse française la plus connue dans le monde. Pour le british, sur les nombres de vente de disques on est dans les mêmes eaux et idem pour le rayonnement international. Bon d’accord les Stones remplissent les stades et Mireille Mathieu les palais des congrès. Les jauges ne sont pas tout à fait les mêmes. Mais la performance est là, surtout quand elle s’installe dans la durée. Et aujourd’hui, les deux font l’actualité en sortant un nouvel album et en entamant prochainement une tournée internationale. La seule différence c’est que Mick Jagger et ses potes ne passeront pas par Avignon. Dommage.

Elles traversent le temps sans ambages 

Au-delà de cette comparaison, un peu tiré par les cheveux (je l’avoue bien volontiers), ce qui est intéressant de noter dans cette affaire c’est le caractère inoxydable de ces personnalités. Elles traversent le temps sans ambages comme d’autres l’ont également fait. On pense bien sûr aussi à Johnny Hallyday, disparu il y aura 6 ans, le 5 décembre prochain. Eh oui déjà. Ces personnalités, un peu hors normes incarnent une époque, un style, une vision de la vie, voire un modèle comme avec certains fans de Johnny. Ces stars seront toujours dans les mémoires et le cœur de leur admirateurs. Alors profitons qu’ils se produisent encore sur scène pour de vrai avant qu’ils ne soient clonés par l’intelligence artificielle. « Back to me rooth » chantait Richie Havens.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Ce lundi 13 novembre, le Campus Pyro, structure dédiée au développement de compétences pyrotechniques à l’aide de formations initiales et continues, a accueilli sa première cession de formation au Campus de la CCI de Vaucluse à Avignon.

Annoncée par Gilbert Marcelli en juin dernier, la mise en place de cette formation a été notamment portée en partenariat avec la société Sorguaise Eurenco. Il s’agit d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur créé à Bourges en février 2022.

Organisme certifié Qualiopi, le Campus Pyro a pour objectif de participer à la structuration de la filière pyrotechnique en France et couvrir tout le spectre des métiers et des secteurs tels que la défense, l’aérospatial, la dépollution pyrotechnique, les mines et carrières, le forage, l’automobile, le divertissement et le loisir, etc.
Pour cela, l’association Campus Pyrotechnie du Futur a pour objectif le développement, le renforcement et l’adaptation des compétences techniques dans le domaine de la pyrotechnie au travers de plusieurs missions :
– Formations professionnelles initiales et continues concernant l’ensemble des métiers du secteur de la pyrotechnie pour ouvriers, techniciens et ingénieurs.
– Communication et attractivité des métiers pour combler le déficit en compétences du secteur et de nombreux métiers spécifiques.
– Innovation et recherche pour former aux technologies 4.0 et renforcer le lien entre le monde académique et le monde industriel.
– Soutien à l’entreprenariat au travers de programmes favorisant le développement de startups et de projets de rupture.

Une vingtaine de participants pour cette première session
L’antenne d’Avignon est destinée à accueillir des cadres de la fonction publique, des officiers des armées, ou bien encore des dirigeants ayant une activité en relation avec des opérations à caractère pyrotechnique du Sud-Est de la France. Une vingtaine de personnes participe à cette première session d’une semaine sur le thème ‘Initiation et culture pyrotechnique’.
« Cette ouverture représente une belle synergie entre les besoins d’industriels du secteur pyro et le campus », se félicite le Campus Pyro également ravi de l’accueil de la CCI 84.

Le lancement officiel de la première session du Campus Pyro à Avignon.

Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Il ne reste plus que quelques places pour participer au voyage sensoriel gastronomique concocté par le chef étoilé vauclusien Xavier Mathieu au profit de la Fondation Gaillanne. Un événement caritatif qui se tiendra au palais des papes à Avignon destiné à financer la seule école en Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants.

La Fondation Frédéric Gaillanne organise un repas gastronomique à l’aveugle afin de financer l’école fondée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. Cette dernière confie des bébés-chiens à une famille d’accueil, afin de les éduquer pendant 6 à 8 mois dans l’école de l’Isle, avant de les offrir gratuitement aux enfants à partir de 12 ans.
Unique établissement en Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants, la Fondation promet pour l’occasion une expérience gustative hors norme qui vous permettra de mobiliser vos sens de manière différente tout en sensibilisant vos amis, collaborateurs, clients et partenaires au handicap visuel.
Que sentez- vous ? Où sont vos couverts ? Quelles sont les saveurs et les émotions que vous ressentez ? Tant de questions qui seront soulevées lors de ce dîner inédit.

La Fondation Gaillanne est la seule école d’Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants.© Fondation Frederic Gaillanne

Un voyage gastronomique sur les 5 continents
Confectionné par Xavier Mathieu, le chef vauclusien de l’établissement étoilé Le Phébus à Joucas, cette expérience sensorielle vous invite à voyage gastronomique unique parcourant les cinq continents. Le menu, comprenant mets & vins, est préparé en collaboration avec le traiteur de Monteux Brunet Frères.
Et pour garder les effets d’une surprise sensorielle à chaque bouchée le menu est gardé secret jusqu’au dernier moment.

« L’objectif est d’accroître le nombre de chiens remis gratuitement à des jeunes de 12 à 18 ans atteints de cécité ou de déficience visuelle. »

Le QR code pour accéder aux réservations.

100% des dons destinés à l’éducation des chiens pour les enfants
Pour cet événement caritatif ‘dans le noir’ avec les yeux bandés, la Fondation Gaillanne rappelle que la réservation est partiellement éligible à la déduction d’impôts, à hauteur de 60% de l’impôt sur les sociétés ou 66% de l’impôt sur le revenu.
« 100% des dons recueillis lors de cette soirée seront affectés à l’éducation et au suivi des chiens guides pour les enfants, poursuit l’école vauclusienne reconnue d’utilité publique depuis 2014. L’objectif est d’accroître le nombre de chiens remis gratuitement à des jeunes de 12 à 18 ans atteints de cécité ou de déficience visuelle, avec des bénéfices attendus tels qu’une meilleure autonomie, une fluidité dans les déplacements, un vecteur de lien social en dehors du cercle familial et un bien-être incomparable. Avec l’organisation de ce dîner gastronomique dans le noir, la Fondation fait appel à votre générosité pour faire vivre le projet et illuminer les pas d’autres enfants aveugles. »

Renseignements et inscriptions sur https://www.helloasso.com/associations/fondation-frederic-gaillanne/evenements/diner-gastronomique-dans-le-noir
Jeudi 16 novembre. 19h. Palais des Papes. Avignon. 04 90 85 11 05. communication@fondationfg.org
Tarif* : Place individuelle : 180€ – Table de 10 convives : 1 800€

*La réservation est éligible dans son intégralité à la défiscalisation de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Le lundi 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes en forêt de Compiègne dans l’Oise était signée, à l’aube, dans le wagon-bureau du Général Foch et en présence du Général Weygand, l’Armistice de la 1re Guerre Mondiale.
La fin des hostilités, au terme de 52 longs mois de combat, de guerre de tranchées, entre la triple entente Royaume Uni – France – Italie face à la triple alliance entre les empires allemand – austro-hongrois – ottoman. On a dénombré en tout 18,6millions de morts, invalides, blessés et gueules cassées dont 9 millions de soldats. La Fance à elle seule a subi 1 400 000 victimes. Effectif à 11h du matin, en ce 11 novembre 1918, le cessez-le-feu et le silence des canons ont été salués à tue-tête par des volées de cloches des églises et des beffrois et des sonneries de clairon.
Ce samedi matin à Avignon, pour le 105ème anniversaire de la Commémoration, la cérémonie s’est déroulée en deux temps. D’abord sur le parvis du Petit-Palais, en présence des autorités civiles et militaires, des policiers, gendarmes, pompiers, douaniers, soldats du 2ème Régiment étranger du Génie de Saint-Christol, de la Base Aérienne 115 d’Orange, des porte-drapeaux, des élus et de la préfète qui ont passé les troupes en revue.

2 gendarmes blessés lors d’une perquisition à Carpentras
Moment d’émotion quand Violaine Démaret a remis, en présence du patron du Groupement de Gendarmerie de Vaucluse, le Colonel Cédric Garence, la médaille d’or du dévouement du Ministère de l’Intérieur à Julien Nguyen, 38 ans, maréchal des logis et la médaille d’argent à l’adjudant-chef Matthieu Waxin. Le 21 juin dernier, alors qu’ils procédaient à une perquisition dans une affaire de pédo-pornographie à Carpentras, le locataire des lieux a fait feu. Le premier a été atteint de 2 balles, une dans la tête, l’autre dans le ventre. Son binôme a alors utilisé son arme de service pour neutraliser définitivement le délinquant. Grièvement atteint, Julien Nguyen a été héliporté à l’Hôpital Nord de Marseille. Opéré à de multiples reprises, muté depuis dans le Var et toujours en convalescence, il était présent ce matin, aux côtés de celui qui lui a sauvé la vie.

Après ce moment d’émotion et de reconnaissance de la population, tout le monde a grimpé au Rocher des Doms où s’est déroulé un dépôt de gerbes devant le Monument aux Morts. Avant de ranimer la flamme du souvenir, une douzaine de gerbes ont été déposées, notamment celle de la préfète de Vaucluse Violaine Démaret, de la maire d’Avignon Cécile Helle, de la présidente du conseil départemental Dominique Santoni, du délégué militaire départemental le général deux étoiles Jean-Luc Daroux, des représentants de la Légion d’honneur, de l’Ordre national du mérite, des Anciens combattants, du Souvenir Français, mais aussi et des enfants des écoles d’Avignon.
Deux jeunes élèves du collège Vernet, Elisa Viader et Noé Quentin ont lu le témoignage d’un soldat italien venu renforcer l’armée française à Verdun et qui avait été blessé 4 fois. Et celui de Ferdinand Gilson, né en 1898, mobilisé en 1917, devenu artilleur puis brancardier qui lui, a été gazé deux fois.

Ensuite Violaine Démaret a lu le message de Sébastien Lecornu, le Ministre des Armées. « Le 11 novembre, ce n’est plus seulement une date, c’est devenu le rassemblement de tous les Français. le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire. Le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la flamme, présence vivante du souvenir des morts qui ne s’est jamais éteinte depuis. Le 11 novembre 1940 quand les lycéens et édudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Le 11 novembre 1944 quand la France retrouve son droit de célébrer la Victoire. Ce 11 novembre 2023, nous nous souvenons de tous les morts pour la France,qui sont tombés pour défendre notre nation, notre liberté, nos valeurs sur notre sol comme en opération extérieure. C’est le cas de 3 soldats de 27 ans, 29 ans et 32 ans morts en Irak en août dernier, Baptiste Gauchot, Nicolas Latourte et Nicolas Mazier. Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs sur eux ».

C’est enfin au tour de Jean-Claude Aillot de prendre la parole, au nom de l’Union Française des Associations de Combattants. »Il y a 105 ans, les cloches de toutes les villes, de tous les villages retentissaient pour annoncer la fin d’une tragédie qui avait duré 52 mois. Des centaines, des milliers de monuments aux morts avaient été érigés avec, gravés les noms de ceux qui avaient donné leur vie pour la sauvegarde de notre patrie. Au fond de l’âme de chaque français, ces monuments avaient sans doute valeur de talismans destinés à exorciser l’indicible et afin que celle qu’on dénommait la Grande Guerre fût la dernière. Hélas, aujourd’hui et depuis 20 mois, la guerre est de retour en Europe et, comble d’ironie, on y retrouve les ingrédients de la Grande Guerre tels que les tranchées qui figent le front et le rôle déterminant de l’artillerie. Ce jour de commémoration revêt un aspect particulier et doit servir d’alerte. Il faut à tout prix s’opposer à tout règlement de conflit par la guerre, l’obtenir par la négociation, agir résolument et avec persévérance pour la paix ». Ce qui se passe au Moyen-Orient depuis le 7 octobre n’échappe pas à ce souhait, mais risque, hélas, de rester lettre morte pendant longtemps.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

C’est juste à côté de Food’in, le futur pôle de la filière agroalimentaire de la région Sud, que Durance va implanter son nouveau centre d’excellence et de Recherche et développement dans la zone d’Agroparc à Avignon. Ainsi, tout naturellement, Durance se rapproche de la Durance.

La maison Durance est une entreprise familiale de parfumerie et cosmétique née en 1997 en Drôme Provençale, tout près de l’imposant Château de Grignan, cher à la Marquise de Sévigné… Depuis une trentaine d’années, cette entreprise conjugue à la fois des collections de parfums pour la maison et des fragrances pour soi, des produits cosmétiques raffinés aux ingrédients 100% nature.

Présent dans une cinquantaine de pays
Cette maison familiale lovée entre chênes truffiers, vignes et lavandes offre toute une déclinaison de parfums (coquelicot, vanille, monoï, fleur de coton et d’oranger, mangue, ambre, mandarine, camélia, bois d’olivier, verveine, citron-menthe, cèdre bleu, figue) à base d’ingrédients naturels à 96% et développées avec des maîtres-parfumeurs de Grasse.
Et la gamme des produits, elle aussi s’élargit au fil des ans : bougies parfumées, diffuseurs, savons, gels pour la douche, crème pour le corps et les mains, shampooings, eaux de toilette. Dernières créations, une ‘Bougie ciel poudré’ aux notes boisées, ambrées et vanillées qui embaument et une ‘Fleur parfumée’ aux écorces d’érable, santal et tonka aux effluves d’amande, de caramel et de cacao. Durance exporte dans une cinquantaine de pays, 500 références au catalogue et 3 600 points de vente.

Nicolas Ruth, Président de DURANCE, Première Maison Française Familiale de Senteur d’Intérieur ©DR

Un centre d’excellence de 1 000m2 pour la R&D de Durance
Ce vendredi 10 novembre était donc organisée, dans la zone d’Agroparc, la cérémonie de pose de la 1re pierre… En fait le chantier a débuté le 6 septembre et le rez-de-chaussée est déjà construit.
Nicolas Ruth, le PDG de l’entreprise familiale provençale depuis 2005, explique : « Quand on s’appelle ‘Durance’ on se rapproche de la Durance. En plus, Avignon est une ville-phare de la Provence, elle offre un environnement végétal, des paysages, un cadre de vie, c’est pourquoi nous l’avons choisie pour implanter ce centre d’excellence qui marque un moment historique pour nous. Il témoigne de la croissance exceptionnelle et de l’engagement de ‘Durance’ envers l’innovation en parfumerie et cosmétiques ».

Le PDG de Durance (avec le casque) pose la première pierre du futur centre d’excellence et de R&D de l’entreprise de parfumerie et de cosmétique.

Ce site offrira près de 1000m2 destinés à accueillir les 25 salariés qui y travailleront. Conçu par l’agence Benjamin Bellay de Valence (Drôme), il a été imaginé comme une maison dans laquelle on se sent bien, avec une arche, un patio, une grande cuisine, des façades vêtues de bois, des ombrières en fibre de coco. Tous les bureaux à larges baies donnent sur un parc arboré de 2 500m2.

« L’excellence aura ici son temple. »

Nicolas Ruth, PDG de Durance

Une dizaine de postes encore à pourvoir
Avant de poser la traditionnelle première pierre, en fait un parpaing, le PDG, Nicolas Ruth a insisté : « Depuis 25 ans, ma famille a une double mission, embellir les intérieurs et promouvoir la beauté naturelle tout en respectant la planète. L’excellence aura ici son temple, ce n’est pas qu’un bâtiment de pierre, de bois et de verre. C’est le cœur battant de notre vision commune et le symbole de notre sens de l’innovation et de la durabilité ».
Un lieu épuré, chaleureux, lumineux, fonctionnel, qui, d’ici quelques mois accueillera des salariés dans un écrin de verdure. Une dizaine de postes en marketing et recherche et développement sont encore à pourvoir.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Authenticité, qualité de l’accueil, respect de l’environnement, voilà l’ADN des ‘Gîtes de France‘, réunis en Universités d’Automne à Avignon du lundi 6 au mercredi 8 novembre.

Ils étaient 210 participants dans la Salle Benoît XII du Centre des Congrès du Palais des papes à Avignon en début de semaine pour faire le point sur ce réseau qui irrigue campagnes, arrière-pays et montagnes depuis plus de 70 ans.

Au départ, en 1951, à l’époque où l’on ne parlait pas d’Alpes-de-Haute-Provence mais de Basses-Alpes. C’est donc un sénateur bas-alpin, Emile Aubert, qui avait lancé l’idée de ce genre d’hébergement chez l’habitant pour lutter contre la désertification des territoires ruraux qui se vidaient et des maisons délaissées qui finissaient par tomber en ruines. Déjà certains citadins avaient envie de nature et de verdure et c’est dans le village de La Javie, au Nord-Est de Digne qu’avait été implanté le tout premier ‘Gîte de France’.

Les Gîtes de France aujourd’hui

« Les 40 000 propriétaires de ces 55 000 gîtes sont de véritables ambassadeurs du territoire » lance Sylvie Pellegrin, présidente du réseau ‘Gîtes de France’, qu’il s’agisse d’un chalet, d’un meublé, d’une roulote d’un camping, de cabanes perchées ou de chambres d’hôte. C’est un label, la 3ᵉ marque la plus connue des Français pour le tourisme, avec un cahier des charges précis et entre 1 et 5 épis selon le degré de confort. »

Sylvie Pellegrin, présidente du réseau ‘Gîtes de France’.

Au fil des décennies, le réseau, très impliqué dans la solidarité et le vivre-ensemble, s’est doté de 1 300 hébergements accessibles aux personnes handicapées. Également, il y a 30 ans, a été signé un partenariat avec WWF pour des éco-gîtes ‘Panda’ qui préservent et protègent l’environnement et proposent aux visiteurs des randonnées à pied ou à vélo sur des circuits d’observation de la faune et la flore. En 2014 a été lancée l’opération ‘Je pars, tu pars, il ou elle part’ (en vacances) pour les familles défavorisées. 50 000€ ont été collectés et reversés au Secours Catholique qui s’est occupé des billets de train et des loisirs des parents et des enfants. Pendant la crise sanitaire, en 2020, une Opération Solidarité Soignants a permis d’accueillir infirmières et brancardiers dans des gîtes proches des hôpitaux à moindre coût.

Le réseau à Avignon

« Un bon tiers de nos membres se sont réunis dans ce lieu emblématique qu’est le Palais des Papes car le Vaucluse occupe une place à part dans ce tourisme authentique qui favorise le partage de richesses culturelles et patrimoniales, ajoute Sylvie Pellegrin. Il y a deux Parcs Naturels Régionaux (Luberon et Ventoux), le Colorado provençal, des festivals connus dans le monde entier, des musées, des paysages magnifiques, des sites remarquables, des vignobles classés AOC et AOP, des véloroutes. Nous défendons l’idée d’un tourisme durable pour tout le monde. Pour les propriétaires qui louent leur maison (fabriquée à partir de matériaux biosourcés et dans un style architectural local) et qui travaillent en toute sécurité, dans un sentiment de bien-être. Pour les visiteurs qui sont sensibilisés aux éco-gestes (tri sélectif), consomment le moins possible d’eau et d’énergie et préfèrent les mobilités douces aux véhicules à moteur, bruyants et polluants pour ne pas déranger la biodiversité. »

Avant d’attaquer 2024, la présidente des « Gîtes de France » a fait le bilan de la saison écoulée en Provence. « Plutôt bonne, au printemps et à l’automne, énonce-t-elle. En revanche, cet été avec la canicule, les risques d’incendies et les piscines montrées du doigt, les locations ont légèrement baissé, mais finalement, on est revenu aux chiffres 2019, d’avant Covid, avec 39% de clientèle hors Hexagone. »

Les différentes ‘marques’ du réseau Gîtes de France.

Les Gîtes de France sont multigénérationnels

Le réseau des gîtes reçoit des vacanciers depuis 70 ans, parfois les enfants des hôtes succèdent à leurs parents partis à la retraite avec toujours le même sens de l’hospitalité, du partage et de la convivialité. Une vraie fidélité qui cimente ces relations entre générations. « Nous recevons le touriste en ami », disait l’un d’eux.

Pour mieux connaître les visiteurs, leurs attentes, leur profil, les membres des ‘Gîtes de France’ travaillent sur un site plus clair, plus fluide, de réservation unique sur internet qui permettra de personnaliser les séjours au cas par cas. « Et pour les allergiques à la dématérialisation, nous les aidons, nous leur donnons un coup de pouce pour mettre le descriptif et les photos de leur hébergement en ligne, à leur place », conclut Sylvie Pellegrin.

Le réseau ‘Gîtes de France’ en chiffres
93 agences départementales
5 millions de vacanciers accueillis par an
1,1 milliard € de volume d’affaires annuel
31 745 emplois directs et indirects
478M€ de recettes fiscales reversés
21,3M€ reversés sous forme de Taxe de Séjour

Les Gîtes de France en Vaucluse
1 084 lits
814 propriétaires de gîtes
18 000 clients par an


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Rendez-vous avait été donné au Palais-des-Papes, aux Archives départementales. Il pleut à seaux. Nous sommes venus assister à la pose de vitraux polychromes datant de 1885 tout juste restaurés et remis en place devant nous. Depuis l’entrée des Archives départementales nous gravissons les marches, circulons à travers quelques salles d’archives dont les murs disparaissent sous d’inestimables ouvrages.

Nous voici arrivés au creux de la chapelle Benoît XII recouverte d’immenses bâches tout d’abord recouvrant les murs ainsi que le centre de la pièce. Les ouvrages ont été totalement confinés et les ouvertures sans vitraux arborent désormais des plaques de polycarbonate afin de tenir le bâtiment hors d’eau et hors d’air.

Les ouvriers artisans empoignent les vitraux
voulus par l’architecte Henri Révoil (1822-1900). Ils sont plutôt lourds en verres soufflés teintés, assemblés au plomb. Ils ont été auparavant déposés et le verre ainsi que le plomb nettoyés à l’eau et à l’éthanol puis restaurés à l’atelier Thomas vitraux à Valence. Les vitraux endommagés ou brisés, très peu nombreux, ont été remplacés par des pièces identiques créées par la verrerie de Saint-Just Saint-Rambert.

Les vitraux avant leur pose par un des techniciens de l’entreprise Thomas Vitraux située à Valence Copyright Mireille Hurlin

«Nous sommes sur une opération de restauration du Palais des papes de grande ampleur,
relate Christophe Mathieu chef de service opérations neuves et réhabilitation, Direction du bâtiment, au Conseil Départemental, qui a démarré au printemps 2018, en ce qui concerne les études de maîtrise d’œuvre. Pour la phase 1, des travaux de confortement et de sécurisation des merlons de la chapelle ont été lancés au printemps 2020, au sortir du premier confinement de la Covid. Les travaux de restauration des façades avec le traitement de la pierre et le remplacement des merlons de l’aile des Familiers et la Tour Campane avaient démarré en décembre 2021 pour s’étendre sur 18 mois. Désormais nous sommes à la fin de la phase 2 des travaux qui comprend la restauration de la chapelle Benoit XII –édifiée aux environs de 1340- avec ses vitraux du 19e siècle, actuellement en cours de repose qui devrait s’achever à la fin de ce mois. La phase 2 devrait être terminée en mars 2024. La difficulté du chantier ? Elle réside au travail de restauration depuis une passerelle qui doit supporter le poids des échafaudages et des ouvriers, pour cela nous avons conforté le passage avec des plaques de répartition.»

Pose d’un des 15 vitraux Copyright Mireille Hurlin

«L’architecte Henri Révoil avait mené une grande campagne de restauration sur le Palais des papes
 qui, pour rappel, a été classé en 1840, suite à une visite de Napoléon III en 1860, resitue Clotilde Dreux, Directrice de projet à l’agence parisienne Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques et en charge de la conception et du suivi des travaux au Palais des Papes. Viollet-le-Duc avait déjà prévu une grande campagne de restauration du Palais, projet qui n’a pas abouti. »

La Chapelle Benoit XII entièrement bâchée Copyright Mireille Hurlin

L’enjeu majeur de cette opération ?
« Déposer les vitraux tout en protégeant les archives restées en place grâce à de grandes bâches afin que la poussière ne se diffuse pas en dessous, tout en conservant l’aspect technique sécurité incendie, avec un montage d’échafaudage, reprend Clotilde Dreux. Les 15 vitraux polychromes –ne présentant pas de sujet- sont dans un très bon état général, les travaux portant sur un dépoussiérage et un traitement des éléments métalliques et structurels des panneaux ainsi que leur système de fixation. Désormais la chapelle est plus éclairée et les polychromes arborent enfin leurs couleurs. Quant aux anciens vitraux ? Ils ont disparu lorsque le Palais des Papes a été transformé en prison et ils ne restent d’eaux que des traces écrites.»

Tous les échafaudages seront bientôt retirés. Copyright Mireille Hurlin

«Nous avons déposé les vitraux de la chapelle qui ont été restaurés en atelier
avec un procédé agréé par le Monument historiques et changé les pièces cassées relate Laurent Thomas, un des gérants de l’entreprise Thomas Vitraux basée à Valence qui existe depuis plus de 140 ans, spécialisée dans la restauration, conservation et création de vitraux. Si le site est emblématique, les vitraux de moins d’un mètre carré, datant de la fin du 19e siècle, sont récents et inspirés du style cistercien, non figuratifs et simples avec une bordure décorative d’entourage qui correspondent bien au lieu. Les vitraux étaient en état correct mais avec beaucoup de dépôts. Peu de pièces ont été cassées par des chocs mécaniques comme la grêle, des branches projetées par le vent, les pierres, les oiseaux… Nous avons résolu des problèmes d’étanchéité, de tenue, restauré une partie des plombs. L’essentiel du travail a été réalisé en atelier.»

Copyright Département de Vaucluse

A qui appartient le Palais des papes ?
La place du Palais, le Petit Palais, les remparts, le pont Saint-Bénézet, le jardin et la promenade des Doms appartiennent à la commune ; le Palais des Papes est également propriété municipale, à l’exception de la partie nord-ouest comprenant la chapelle de Benoît XII et la tour de Trouillas, qui appartiennent au Département du Vaucluse. La cathédrale Notre-Dame des Doms appartient à l’État. Tous les édifices du bien sont protégés au titre du code du Patrimoine, certains portés sur la liste des Monuments historiques dès 1840.
Source Unesco

Sous les bâches les Archives départementales Copyright Mireille Hurlin

Le centre historique d’Avignon,
qui réunit le Palais des papes, l’ensemble épiscopal et le Pont d’Avignon est un exemple d’architecture médiévale. Fruit d’un épisode exceptionnel de l’Histoire qui a vu le siège de l’Église quitter Rome durant un siècle, il a joué un rôle capital dans le développement et la diffusion d’une forme particulière de culture à travers une vaste région d’Europe, à une époque de première importance pour la mise en place de relations durables entre la papauté et les pouvoirs civils.
Source Unesco

Chiffre
Pour rappel, le chantier monumental en deux tranches de restauration globale du Palais des Papes principalement financé par le Département de Vaucluse et subventionné par l’Etat avec une participation financière de la Ville d’Avignon atteint presque les 6M€, (5,820M€ pour être précis).

De gauche à droite : Marianne Delay, ingénieur assurant la conduite d’opération ; Clotilde Dreux, agence Pierre-Antoine Gatier pour la conduite et le suivi des travaux ;
Christophe Mathieu chef du service opérations neuves, réhabilitation à la Direction du bâtiment Département de Vaucluse ; Laurent Thomas de Thomas vitraux à Valence.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/31/   1/1