5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Le leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs change de dirigeant à l’occasion des 60 ans de l’entreprise avignonnaise basée en Courtine.

Adrien Berto vient de prendre officiellement la présidence du groupe Berto, le leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs dont le siège social se trouve en zone de Courtine, à Avignon.
Représentant la 3e génération de cette entreprise fondée en 1963 par Emile Berto après son arrivée d’Algérie, ce dernier succède à Norbert Zoppi qui devient vice-président du conseil de surveillance après 22 ans passé au sein du groupe dont 8 comme président du directoire. Entretemps, c’est Pierre-Yves Berto qui avait assuré la direction de la société de 1982 à 2015.

Implanté en Courtine à Avignon, le groupe Berto a vu le jour en 1963. ©DR

455M€ de CA et 4 700 collaborateurs
Adrien Berto a rejoint la société familiale il y a 8 ans où il a occupé, tour à tour, les fonctions de chargé de mission, manager des opérations et des contrats, ingénieur commercial, directeur de filiale de région à Nantes, membre du directoire puis membre du comité exécutif. Un parcours d’intégration qui va lui permettre de mieux connaître les rouages de cette ETI (Entreprise de taille intermédiaire), véritable pépite cachée de l’économie vauclusienne, qui a réalisé un chiffre d’affaires annuels de 455M€ en 2022.
Berto, c’est 4 700 collaborateurs travaillant dans l’une des 82 implantations du groupe. C’est aussi des activités basées essentiellement en France, mais également en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg, en Slovaquie, en Pologne et en Espagne. En tout, le groupe met à disposition de ses clients une flotte de 12 000 matériels.

D’autres mouvements au sein de la direction
Par ailleurs, ce changement de présidence s’accompagne également d’une réorganisation au sein du groupe visant à le structurer et à absorber la croissance de ces dernières années et celles à venir. Emmanuel de Maistre, qui siégeait déjà au directoire, est nommé directeur général en charge des opérations. Dans le même temps, le directoire s’adjoint également les expertises de Fanny Techer, directrice des ressources humaines et de la RSE, et Thibault Pinchon directeur administratif et financier, en charge du développement du business.
Le groupe vise un chiffre d’affaires de 700M€ pour 7 000 collaborateurs à l’horizon 2025.


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

La première édition vauclusienne du Salon international de l’art (SIAC©) qui a eu lieu du 13 au 15 octobre au Parc des expositions d’Avignon a obtenu un franc succès. Plus de 7 000 personnes ont fait le déplacement et près de 300 œuvres ont été vendues.

127 artistes ont investi les 2500 m² du Parc des exposition pour exposer, présenter et vendre leurs créations, mais aussi pour échanger avec les visiteurs. Certains exposants ont même été approchés par des professionnels du secteur, notamment des galeristes. Une aubaine pour cet événement qui souhaite offrir une visibilité aux artistes.

La date de la prochaine édition a d’ores et déjà été fixée. La seconde édition vauclusienne de l’événement aura lieu du 4 au 6 octobre 2024, au même endroit. En attendant, il sera possible de se rendre au SIAC© au Parc des expositions de Marseille du 15 au 18 mars 2024.

V.A.


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Dévoilé au début du mois par 3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, le projet de futur campus des métiers créatifs situé dans la zone d’Agroparc à Avignon devrait être pleinement opérationnel pour la rentrée 2026.

Cette école de 6 000m2 dédiée aux ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra notamment 6 plateaux de tournage de 100 à 120 m2, des ateliers décors de 100m2, une régie multi-caméra, 2 studios de mixage multicanal, un studio d’enregistrement sonore, 12 salles informatiques, 20 bureaux, 20 salles de TD, 38 cabines de montages, 2 salles de dessin, 5 amphithéâtres de 75m2, 1 salle de projection de 250 m2 ainsi qu’une cafétéria de 300m2 avec une terrasse extérieure de 120m2.

Des locaux devant accueillir, à terme, près de 900 étudiants à découvrir dans la vidéo de présentation du campus 3IS Education ci-dessous.

© 3IS-Hobo

Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

La 24ᵉ édition du Festival de la chanson française, organisée par l’association Planète bleue, débute avec une première session ce samedi 21 octobre à l’Atelier Florentin à Avignon. En tout, trois sessions auront lieu, ainsi que la demi-finale et la finale entre le 21 octobre 2023 et le 1ᵉʳ juin 2024

Le Festival de la chanson française se veut un tremplin pour les artistes. Lors de la première session ce samedi 21 octobre, une dizaine de candidats solo, duo, et groupes du Vaucluse et de toute la Région Sud interpréteront trois chansons de leurs compositions, que le public est invité à venir écouter.

L’Atelier Florentin accueillera les trois premières sessions les 21 octobre 2023, 27 janvier 2024, et 24 février 2024. La demi-finale aura lieu le 27 avril 2024 au Clos Folard à Morières-lès-Avignon, et la finale le samedi 1ᵉʳ juin 2024 à la chapelle des Italiens à Avignon.

Au terme du festival, plusieurs prix seront attribués comme le ‘Talent d’Or’, le ‘Prix coup de cœur’, le prix de la ‘Chanson originale’, et le ‘Prix du public’. Les lauréats pourront remporter une programmation d’une semaine au Festival d’Avignon 2024, un enregistrement d’un CD avec deux titres au studio La Mansarde à l’Isle-sur-la-Sorgue, une résidence artistique pour un perfectionnement, une programmation de concerts, ou encore un clip vidéo promotionnel.

1ʳᵉ session le samedi 21 octobre. 20h30. 10€ l’entrée. Atelier Florentin. 28 Rue Guillaume Puy. Avignon.

V.A.


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Il était solaire, empathique, franc, loyal, souriant, bienveillant Guy Ravier. Ce mercredi matin, le tout Avignon, élus comme citoyens anonymes des quartiers sont venus au crématorium de la cité des papes lui rendre un dernier hommage, aux côtés de ses enfants, petits-enfants et amis. Après le décès de Florence, sa fille, de Fabienne sa belle-fille et de sa femme, Simone, il s’en est allé à 85 ans après une vie de professeur de lettres et de conseiller départemental, régional, de député et de maire.

« Il préférait les actes aux paroles. »

Jean-Luc Bruguier, ancien collaborateur de Guy Ravier pendant une dizaine d’années

Jean-Luc Bruguier, son collaborateur pendant une dizaine d’années, a pris la parole devant son cercueil. « Il préférait les actes aux paroles, il était attaché viscéralement à la condition humaine, il personnifiait les valeurs de la république. Dans son QG du 30 rue de la Balance, s’affrontaient de redoutables compétiteurs. C’était une ruche bouillonnante où énergie et humour corrosif s’entremêlaient ». Il poursuit : « Ce pur socialiste était discret, il n’aimait pas le faste, par-dessus tout il voulait agir au cœur d’Avignon. Sa fille Florence, partie trop tôt, gérait un agenda surchargé. Pour lui, rien n’était impossible il voulait améliorer la vie des gens, il bousculait l’ordre établi. Il s’était battu comme un lion pour qu’existe un service public funéraire pour que les familles frappées par le deuil ne soient pas en plus victimes d’escrocs. Merci pour ton amitié, ton engagement sans faille, pour notre ville et tous ses habitants » conclut-il entre deux sanglots.

« Il a posé les fondations d’un Avignon du XXIe siècle avec volonté, détermination et abnégation. »

Michel Gontard, président de Grand delta habitat et compagnon de route de Guy Ravier

Le regroupent de l’université sur un seul site à Sainte-Marthe et le positionnement de la gare TGV d’Avignon en Courtine sont à mettre au crédit de Guy Ravier.

Après ‘Que c’est beau la vie’ la chanson interprétée par Jean Ferrat, place à Michel Gontard qui a pris la parole, sans une note écrite. « Nous ne sommes pas venus ici pour te dire adieu, Guy, mais pour t’accompagner avec amitié. Tu aimais le jeu de boules, c’est là où se rencontrent les puissants et les humbles, la boule et le cochonnet. Dieu sait si certains se moquaient de toi, ce n’était pas comme au bridge où tu excellais avec Henri Coupon (ancien grand avocat d’Avignon) ».
Michel Gontard résume : « Tu as posé les fondations d’un Avignon du XXIe siècle avec volonté, détermination et abnégation ».
Un sentiment partagé par l’un de ses anciens opposants à la municipalité qui anonymement souligne « qu’en un seul mandat de maire, il a plus fait rayonner Avignon que quiconque ».

Un grand soldat de la République a qui l’on doit l’Université et la gare TGV de Courtine
Entré au PS en 1971, conseiller général (1979-89), conseiller régional (1986-88), député (1988-93) et surtout maire d’Avignon de 1989 à 1995, pendant un seul mandat, après Jean-Pierre Roux et avant Marie-Josée Roig, il n’a de cesse de se décarcasser pour le bien commun de l’ensemble de la population, intra comme extra-muros. Pêle-mêle, en 6 ans et 3 mois seulement, il a réussi à résorber l’habitat insalubre en réhabilitant les quartiers de Monclar, La Croix des Oiseaux, Champfleury, lancé la zone d’activité d’Agroparc, mis en œuvre la station d’épuration pour que les eaux usées ne soient plus déversées dans le Rhône, il a regroupé l’Université sur le site de l’ancien hôpital Sainte-Marthe.

Raillé par une partie de ses opposants en raison de ses qualités de boulistes, Guy Ravier, qui était aussi un joueur de bridge redoutable, a participé régulièrement au Grand prix des personnalités qui se tenait sur les allées de l’Oulle.

Michel Gontard, d’ailleurs, salue « Sa volonté que la gare TGV fût implantée en Courtine. Pour lui, le Rhône et la Durance étaient deux bras dans lesquels allait se lover la Coga, ancêtre du Grand Avignon. Comme le Petit Poucet, il égrenait ses petits cailloux sur le chemin du progrès pour qu’Avignon rayonne, grandisse, il était si fier de sa ville. Avec lui, on perd un grand soldat de la république qui savait que l’intérêt général n’était pas l’addition d’intérêts particuliers. Toute sa générosité, tout son cœur il les dédiait aux plus démunis, aux précaires, aux fragiles. Il était à l’écoute, infatigable humaniste » conclut-il, très ému.

« J’ai perdu un modèle de l’action politique. »

Cécile Helle, maire actuelle d’Avignon

Une deuxième chanson résonne alors dans le Funérarium, ‘Quand les hommes vivront d’amour’ composée par le québécois Felix Leclerc et c’est Cécile Helle qui témoigne. « J’ai fait sa connaissance au PS, je n’avais même pas 20 ans, il était une référence. A ses côtés, j’ai vu en 1981, quand la gauche est arrivée au pouvoir, qu’une autre vie était possible. S’il a été élu conseiller général, régional, député, maire c’est que la confiance des Avignonnais s’est renouvelée. Il était bon, proche des gens, à l’écoute, jovial, protecteur, un vrai militant de gauche. » Elle cite tous les dossiers qu’il a initiés, notamment la sauvegarde de l’intra-muros et l’inscription du Palais des Papes, de l’ensemble épiscopal et du Pont Saint-Bénézet au Patrimoine de l’Unesco en 1995. Elle finit par « J’ai perdu un modèle de l’action politique, notre peine est grande mais nous devons continuer à nous battre sur le chemin qu’il nous a transmis, tant les combats sont d’une cruelle actualité ».

Son fils, Jean-Paul Ravier.

Une version jazz, tout en douceur, piano-contrebasse de ‘La Marseillaise’ conclut la cérémonie où on voit nombre d’yeux rougis parmi les avignonnais réunis au Funérarium. Et sur grand écran, défilent des photos de Guy Ravier en famille, mais aussi avec les grands noms du PS, Michel Rocard et Jacques Delors.

De nombreux élus présents, alliés comme opposants
Ce parterre nous a replongés dans 25 ans de la vie de la Cité des Papes, avec David Fournier, d’anciens élus comme le sénateur UMP Alain Dufaut, les communistes Frédéric Meyer et André Castelli, Alain Cortade, l’ancien maire du Pontet, mais aussi Robert Rouch ex-maire de Velleron, d’autres politiques, Robert Fidenti, Valérie Wagner. Egalement, Raymond Duffaut, ancien directeur général de l’opéra d’Avignon, Michel Pacqueu (ancien directeur d’Avignon tourisme), Jacques Montaignac, Aymé Montal, André Ferren et les représentants de la Société des Membres de la Légion d’Honneur Philippe Massié et PierrePandraud.

Parmi les participants également Joël Granier, ancien maire de Morières où Guy Ravier et sa femme s’étaient installés en 2008 quand il en a eu assez des guerres fratricides du PS, de l’absence de reconnaissance voire de l’ingratitude de certains. C’est d’ailleurs une chiraquienne pur-sucre, la maire RPR d’Avignon, Marie-Josée Roig, qui lui avait remis la Légion d’Honneur. Sans doute pour service rendu à tous les Avignonnais, au-delà des remparts et au-delà des clivages gauche-droite.


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Dans le cadre de la réhabilitation de la gare d’Avignon Centre, la Ville d’Avignon va modifier les conditions de circulation dans le quartier de la gare et dans le centre-ville du lundi 23 octobre au vendredi 3 novembre.

Pendant ces deux semaines, une signalisation routière et des cheminements piétons seront mis en place. La circulation, elle, sera modifiée :

  • La porte de la République sera fermée.
  • Le boulevard Saint-Roch sera rendu à sens unique de l’est vers l’ouest entre l’avenue Monclar et l’avenue Eisenhower.
  • Le boulevard Champfleury sera rendu à sens unique entre l’avenue de la Violette et l’avenue Monclar.
  • L’avenue Monclar sera rendue à sens unique du Sud vers le Nord.
  • L’avenue du 7ᵉ Génie passera intégralement en sens unique de l’Est vers l’Ouest.
  • Le boulevard Raspail passera intégralement en double sens, jusqu’au cours Jean-Jaurès.
  • L’accès intramuros sera dévié par la Porte Saint-Michel pour les véhicules légers.
  • L’accès intramuros sera dévié par la Porte Saint Dominique pour les poids lourds et les véhicules légers.
Les modification seront appliquées du lundi 23 octobre au vendredi 3 novembre.

V.A.


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Un emploi, un parrain fête ses 5 ans. Depuis son démarrage en 2018, le dispositif « 1 parrain, 1 emploi » impulsé et financé par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en partenariat avec Pôle emploi, a permis de coacher plus de 2 500 jeunes diplômés, âgés de moins de 26 ans et en recherche d’emploi. D’octobre à fin novembre, les équipes se mobilisent pour faire connaitre le dispositif et créer des binômes employeurs/demandeurs d’emploi avec une vingtaine d’évènements dans toute la région. En Vaucluse, 259 jeunes ont bénéficié de cet accompagnement avec un taux de retour à l’emploi de 75%.

Les agences Pôle emploi de Cavaillon et d’Avignon Joly Jean organisent une rencontre à l’aveugle entre jeunes demandeurs d’emploi et futurs parrains
le 23 octobre. Durant la matinée, futurs parrains et filleuls se présenteront à tour de rôle dissimulés derrière un paravent en mettant en avant leur cursus, secteur d’activité et ce que représente pour eux le parrainage pour créer de futurs binômes. Après cette première étape le dispositif leur sera bien précisé avec le témoignage d’un parrain et les échanges se poursuivront entre les différents binômes pour approfondir leur rencontre et signer leur contrat de parrainage. Parmi les employeurs présents, on peut citer des représentants du GEIQ BTP, de Transdev, d’Aroma zone ou de la Brioche dorée.

Ce parrainage permet à des jeunes en recherche d’emploi de bénéficier du soutien et du réseau d’un parrain chef d’entreprise ou cadre.

Les résultats sont au rendez-vous avec un taux de retour à l’emploi de plus de 75%. Pour les parrains et marraines l’expérience est également enrichissante puisque 88% d’entre eux sont volontaires pour renouveler l’expérience. D’octobre à fin novembre, les équipes se mobilisent pour faire connaitre le dispositif et créer des binômes employeurs/demandeurs d’emploi avec une vingtaine d’évènements dans toute la région.
Mireille Hurlin

DR


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Jusqu’au 22 octobre, la 7ème édition de « La bella Italia » s’installe dans Avignon pour célébrer l’Italie : son art de vivre, sa gastronomie, sa culture.  Les scènes avignonnaises se sont mis à l’heure italienne pour nous offrir théâtre, concerts et danse.

De la danse
Connection : Duo de danse contemporaine qui nous invite à suivre le voyage de deux danseurs à la recherche de leur lumière intérieure. Mardi 17 octobre. 20h. 7 à 15€. Théâtre Golovine. 1 bis rue Sainte Catherine. Avignon. 04 90 86 01 27. theatre-golovine.com

La Commedia Divina #like4like :Les deux chorégraphes italiens Antonino Ceresia et Fabio Dolce, en collaboration avec l’artiste visuel Nicolas Clauss et le compositeur musical Romain Aweduti, développent un moment chorégraphique, musical et visuel mettant en miroir Dante et notre époque.

Vendredi 20 octobre. 20h. 10 à 20€. La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90. www. Theatredeloulle.com

Du théâtre populaire

Prêt à partir : Une histoire rocambolesque où l’ironie se mêle au drame, le passé au présent, la fantaisie à la réalité.Du théâtre-comédie, à la fois burlesque, social et poétique par la Compagnie Teatro Picaro. Mercredi 17 octobre. 5 à 30€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine . Avignon. 04 90 86 74 87.     contact@chenenoir.fr

Les Ritals Copyright Denis Vase

Les Ritals. Un récit drôle et émouvant de l’enfance du petit Rital : Cavanna.  Accompagné  par l’accordéon de Grégory Daltin , Bruno Putzulu déroule le récit migratoire du père maçon de Cavanna. Rejoint la grande Histoire des migrations italienne des années 30. Samedi 21 octobre. 19H30.  5 à 22€. Théâtre du Chien qui Fume. 75 Rue des Teinturiers.Avignon  04 90 85 25 87. www.chienquifume.com

La Dolce Vita à l’Opéra Grand Avignon avec deux concerts

I Solisti dell’Accademia Rossiniana : Un programme lyrique autour de Rossini. Extraits des opéras La Cenerentola, L’Italienne à Alger, Le Barbier de Séville. Direction musicale, Béatrice Venezi. Jeudi 19 octobre.20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

Musiques de films italiens : Ce concert vous propose un voyage passionnant et plein d’émotions au cœur des plus belles musiques de films italiens composées par Nino Rota et Ennio Morricone pour les grands cinéastes que sont Fellini, Coppola ou Tornatore. Direction musicale, Victor Jacob. Dimanche 22 octobre.16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon.04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Avec Adrien Berto, la 3e génération prend la tête du groupe avignonnais Berto

Le bus de l’entrepreneuriat d‘Initiatives Terres de Vaucluse s’est arrêté à Avignon, dans le quartier prioritaire de Monclar, le jeudi 12 octobre. L’occasion de revenir sur le projet, la politique locale en faveur de l’entrepreneuriat dans les quartiers, de présenter les entrepreneurs venant de ces quartiers qui ont été accompagnés par le réseau, mais aussi de rencontrer les porteurs de projet.

Impossible de ne pas l’apercevoir de loin. Dans le quartier prioritaire de Monclar, à Avignon, à l’endroit où a lieu le marché couvert, on ne voit que lui. Tout de jaune vêtu. Le bus de l’entrepreneuriat pour tous. Devant le véhicule, les Avignonnais, et plus particulièrement les habitants du quartier sont venus en foule, curieux de ce bus à la couleur tapante.

Piloté par Initiative Terres de Vaucluse et financé en partie par Bpifrance, le projet de ce bus pour l’entrepreneuriat est né en 2021, avec l’objectif de faire naître des entrepreneurs dans les quartiers prioritaires. Si ce véhicule pour les porteurs de projet a été mis en place il y a seulement deux ans, la volonté de faire émerger des talents des quartiers prioritaires, elle, date d’il y a plus longtemps.

À la recherche des porteurs de projets des quartiers prioritaires

« Trop peu d’entrepreneurs sont issues des quartiers prioritaires », déplore Hicham Bourohi, directeur de l’association Initiative Terres de Vaucluse. C’est pourquoi dès 2015, l’association a décidé de se tourner vers les quartiers prioritaires. « Si les habitants des quartiers ne viennent pas à nous, c’est nous qui irons à eux », ajoute Hicham. Une initiative soutenue par Bpifrance, qui chaque année, organise une tournée ‘Entrepreneuriat pour tous’ pour les habitants de ces quartiers.

« Il est très important pour nous d’être au service des personnes dans les quartiers, qui sont reculés et qui souvent, n’osent pas demander de l’aide ou ne savent pas où le faire. »

Guillaume Pepy, président du réseau Initiative France

Cette journée dans le quartier de Monclar, organisée le jeudi 12 octobre, a été l’occasion de sensibiliser à l’entrepreneuriat, mais aussi de montrer la détermination de l’association Initiative Terres de Vaucluse, et plus largement du réseau Initiative France, de faire émerger les entrepreneurs de demain issus des quartiers prioritaires.

L’importance de s’entourer

Si l’entrepreneuriat était à l’honneur lors de cette journée, l’accent a surtout été mis sur l’accompagnement. « Entreprendre, c’est loin d’être simple, a déclaré Ahmed Bouzouaïd, directeur du programme ‘Entrepreneuriat pour tous’ de Bpifrance. Partir avec des boulets aux pieds, c’est s’enfoncer dans la précarité. C’est pourquoi il faut s’entourer. »

« Les entrepreneurs qui réussissent sont ceux qui sont accompagnés, avec un bon plan de financement, dès le démarrage. »

Patricia Lexcellent, déléguée générale du réseau Initiative France

C’est à cela que servent le réseau Initiative France et ses quelque 200 associations, dont Initiative Terres de Vaucluse qui, depuis 2015, a accompagné près de 400 entrepreneurs qui ont pu bénéficier d’un parrainage, et de financements. Les quatre principales missions du réseau sont : l’accompagnement pour créer le projet, la solidification du projet, le prêt à taux zéro, et la mise en réseau des entrepreneurs et partenaires. « Le lieu de résidence, l’origine, le passé professionnel et les économies ne doivent pas être un frein à l’entrepreneuriat », affirme Patricia Lexcellent.

Ils témoignent

Durant cette journée, de nombreux entrepreneurs qui sont ou ont été accompagnés par Initiatives Terres de Vaucluse étaient présents et ont pu livrer leur témoignage afin d’inspirer des entrepreneurs en devenir et de les encourager à franchir les portes du bus pour se renseigner sur la création d’entreprise, les financements, et l’accompagnement plus généralement.

Meriem a 31 ans, elle a grandi dans un quartier prioritaire d’Avignon. En parallèle de ses études, elle a travaillé à Quick, où elle a ensuite évolué et est devenue manager. Puis, elle a également encadré des équipes dans d’autres enseignes comme Sephora et Nocibé, mais sa vraie passion pour la restauration a refait surface. Aujourd’hui, elle est en création d’entreprise pour proposer ses services de consultante aux restaurateurs. « Les proches voient l’entrepreneuriat comme un risque, notamment au niveau financier, explique-t-elle. Je suis moi-même rassurée aujourd’hui de ne pas être seule et de pouvoir être accompagnée par Initiative Terres de Vaucluse. »

Hamza, lui, a 28 ans. Il a été responsable d’exploitation pendant cinq ans. Alors que l’envie de créer sa propre entreprise émerge, il entend parler du bus de l’entrepreneuriat par bouche-à-oreille et décide de se faire accompagner par l’association vauclusienne. Aujourd’hui, il est en train de créer son entreprise dans le transport de marchandises, dans l’objectif plus tard de créer des emplois.

Le président du club de rugby avignonnais et ancien joueur professionnel Younès Khattabi a, lui aussi, témoigné. Il a été accompagné par Initiative Terres de Vaucluse lorsqu’il a quitté sa carrière professionnelle de rugbyman et qu’il a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et d’ouvrir sa salle de sport.

Une journée pour trouver de nouveaux entrepreneurs en devenir

Après quelques prises de parole et des témoignages forts, le bus a repris du service. Les habitants du quartier de Monclar ont pu se renseigner, établir un premier contact avec l’association vauclusienne et ses partenaires, et qui sait, peut-être repartir la tête pleine d’idées concernant une potentielle aventure entrepreneuriale.

L’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires, en quelques chiffres

– Dans les 1 500 quartiers prioritaires de ville en France, 12% déclarent vouloir créer leur entreprise.
50% des créateurs d’entreprises des quartiers prioritaires déclarent que si c’était à refaire, ils aimeraient être mieux accompagnés.
– Dans l’ensemble des associations du réseau Initiative France, seulement 1 400 entrepreneurs accompagnés sont issus des quartiers prioritaires. L’objectif est d’en accompagné 3 000 d’ici 3 à 4 ans.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/32/   1/1