Avignon : la cuisine mexicaine s’installe sur la Place Pie avec l’enseigne Nachos
Nachos, l’enseigne de restauration rapide créée en 2013 qui propose de la nourriture mexicaine et qui possède une trentaine de restaurants en France, s’installe sur la Place Pie à Avignon, en lieu et place de l’ancien Columbus Café.
Amis depuis leurs années d’études à l’université d’Avignon, Melvin Taillandier et Corentin Bonnefoy Cartier ont décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat en devenant franchisés de l’enseigne de restauration rapide Nachos. « On a tous les deux beaucoup travaillé en restauration à côté de nos études, que ce soit en restauration traditionnelle ou restauration rapide, donc l’idée de faire quelque chose à deux avait déjà commencé à germer pendant nos premières années d’université », explique Corentin.
Si Corentin est devenu contrôleur de gestion, Melvin, lui, est devenu directeur de restaurant. Aujourd’hui, presque 10 ans après leur rencontre, ils joignent leurs connaissances et expériences pour entreprendre ensemble et se lancer dans l’aventure de la franchise. Nachos Avignon, le premier restaurant de l’enseigne en Vaucluse, ouvrira ses portes le mardi 22 juillet au 16 Place Pie.
La Place Pie, un emplacement stratégique
Le restaurant avignonnais dispose de 24 places assises en salle et 12 en terrasse. « Il y aura aussi la possibilité d’emporter et de se faire livrer évidemment », précise Corentin. Installé en lieu et place de l’ancien Columbus Café, Nachos Avignon semble situé idéalement, tout près des Halles d’Avignon et sur une des places les plus vivantes de l’intra-muros.
« C’est un emplacement parfait pour nous, et pour la clientèle qu’on cible. »
Corentin Bonnefoy Cartier
Pour Corentin, la chance a été de leur côté. « Dans le centre-ville d’Avignon, c’était la seule place qui nous paraissait intéressante en termes de population, affirme-t-il. Autour, il y a les lycées, mais aussi l’université, et c’est sans oublier les bars de la place, qui accueillent toutes les soirées étudiantes. »
Un fast food, ou plutôt un fast good
Nachos Avignon propose de la cuisine mexicaine. Tacos, empanadas, quesadillas, nachos, guacamole et bien d’autres spécialités sont affichées au menu. Mais la promesse de l’enseigne, c’est surtout de proposer de la nourriture saine qui s’adapte à tous les goûts et à tous les régimes alimentaires : piquant ou pas, végétarien, sans gluten, sans lactose…
« Les Avignonnais doivent s’attendre à trouver des produits frais, des produits de qualité et des produits faits maison, explique Corentin. C’est ce qui nous a conquis et a appuyé notre volonté d’ouvrir cette franchise et d’importer le concept à Avignon. »
Avec cette ouverture au cœur de la Cité des papes, Corentin et Melvin visent plus loin et souhaiteraient potentiellement étendre le concept au reste du Vaucluse en ouvrant d’autres Nachos. Bollène, Orange, Pertuis, Cavaillon… Ce ne sont pas les options qui manquent. « C’est un projet auquel on a un peu pensé déjà, on en parle en tout cas », ajoute Corentin.
Mais avant cela, il faut consolider le restaurant d’Avignon, qui a permis la création de cinq emplois locaux, et qui ouvrira ses portes et attendra les Avignonnais en nombre le mardi 22 juillet. Vamos !
Avignon : la cuisine mexicaine s’installe sur la Place Pie avec l’enseigne Nachos
Depuis 1982, dans la Rue des Teinturiers, sa calade et ses roues à aubes qui tournent grâce au courant de l’un des bras de la Sorgue, ils en ont accueilli des grands noms du théâtre les Vantaggioli au Théâtre du Chien qui fume. Annie Girardot, Michaël Lonsdale, Rufus, Jean-Louis-Trintignant, Michel Vitold, Andrea Ferréol, Alain Mottet, Jean-Roger Caussimon.
Jusqu’au 26 juillet, pas moins de 14 propositions entre Le Chien qui Fume et Le Petit Chien, à quelques mètres, 76 Rue Guillaume Puy. Avec des représentations qui se succèdent toutes les deux heures, à partir de 10h du matin jusqu’au soir dans les deux théâtres.
Le Chien qui fume
À commencer par ‘Du charbon dans les veines’ de Jean-Philippe Daguerre, des gueules noires de Noeux-les-Mines qui creusent la mine, élèvent des pigeons-voyageurs et jouent de l’accordéon. Auréolés par 5 Molières, les 7 acteurs sont ravis de revenir à Avignon où tout a commencé, il y a un an. « Et même si nous nous avons joué plus de 160 représentations, ce sont les 20 qu’on a données ici sont les plus marquantes », insiste Jean-Pierre Daguerre, l’auteur et metteur-en-scène.
Toujours dans une production du Grenier de Babouchka, ‘Marius’ de Pagnol qui résonne dans un décor portuaire et industriel du Marseille des années 60. Au programme également ‘À l’avenir’ de Didier Caron avec un pitch excentrique : Lucas, un jeune homme a une obsession, devenir président des Etats-Unis. Et une question : jusqu’où peut-on suivre ses rêves?
‘Les valises bleues’ écrites et mises en scène par le patron des lieux, Gérard Vantaggioli. Une évocation du couple, du temps qui passe, de la lassitude du quotidien et d’une relation qui, à la longue, peut devenir toxique. Après la passion, la jalousie, la cruauté, la séparation. Avec Stéphanie Lanier et Jean-Marc Catella.
A l’affiche également ‘Still’ créé à New-York, adapté par Christian Siméon avec Florence Pernel et Bernard Malaka, un couple qui après avoir rompu il y a 30 ans, décide de se revoir. Les masques tombent face aux choix qu’ils n’ont pas fait à l’époque. Enfin, toujours au Chien qui Fume, ‘Vieilles chansons maléfiques’ avec Tom Novembre et Nicolas Verdier. A Vienne, en 1986 quand Kurt Waldheim (malgré son passé nazi) devient président. Derrière les valses, la capitale de la musique dissimule mal son passé sufureux et intolérant.
Le Petit Chien
Côté Petit Chien, ‘Un chaperon louche’. Une ode à la fraternité, la tolérance, la solidarité où l’autre, différent de nous, n’est pas forcément un ennemi. ‘À la lumière des misérables’ avec la même troupe (Premier acte) et le même auteur (Sarkis Tcheumlekdjian). Où comment en 1915, une jeune réfugiée rencontre Gavroche et de cette rencontre improbable naît une lueur d’espoir pour défier le destin, chacun tentant de sauver l’autre.
‘Son odeur après la pluie’, d’après le livre de Cédric Sapin-Dufour, vendu à 700 000 exemplaires, traduit en 20 langues. Une histoire d’amour entre un homme et son chien, un lien indéfectible entre bipède et quatre pattes. Ceux qui aiment les animaux, et ils sont nombreux, vont adorer !
Place à l’humoriste Jean-Jacques Vanier, ancien chroniqueur à France Inter, avec ‘À la recherche de la recherche’. Il a obtenu le Prix SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) de l’Humour 2025. Et revient à Avignon pour un moment doux-amer, tendre et nostalgique.
‘Elia, généalogie d’un faussaire’ de Jean-Loup Horwitz avec Gabrielle Lazure évoque un homme qui peint un faux Chagall et écrit une lettre d’excuse au peintre. A cet instant, tout peut arriver. Autre moment avec ‘L’homme et le pêcheur’, une réflexion poétique, un voyage en absurdland avec deux italiens déjantés, Ciro Cesarano et Paolo Crocco, une pépite.
Au programme également ‘Cache-cache’ de Vanessa Aiffe-Ceccaldi, un spectacle dont Alexandra Lamy est la marraine. L’histoire d’une petite fille dont la vie s’est arrêtée quand elle avait 11 Ans et qui la reconstruit grâce à la résilience. Dernier spectacle à l’affiche : ‘Quelque chose a disparu, mais quoi ?’ écrit par Michel Bellier et joué par Joëlle Catino. Une fin du monde apocalyptique sur l’inaction de ceux qui ont le pouvoir et n’en font rien pour améliorer la vie des autres, notamment au sommet de l’Etat.
Contact : 04 84 51 07 48
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Disons le d’emblée, l’accueil n’a pas été unanime, mais on ne va pas bouder son plaisir d’être aux Carrières de Boulbon, avec des températures enfin supportables et d’écouter plus de vingt chansons de Jacques Brel. On aime à priori Anne Teresa De Keersmaeker, habituée du Festival d’Avignon, accueillie triomphalement en 2023 avec son Exit Above et déjà avec le danseur Soal Mariotte que l’on retrouve ce soir. Savoir si on aime Brel ne se pose pas pour les spectateurs présents.
Peut on danser sur les chansons de Brel ?
L’infirmière qui soignait Brel à la fin de sa vie, lui avait dit ne pas aimer ses chansons car on ne pouvait pas danser dessus. Pour Anne Teresa De Keersmaker danser sur divers styles musicaux n’est pas nouveau et en tant que belge flamande Jacques Brel fait parti de son histoire. Tout était réuni pour lui rendre un bel hommage.
Les parois de Boulbon se souviendront longtemps des paroles projetées…..moins des gestes ?
La chanson d’ouverture n’est pas choisie au hasard. Le Diable fait son entrée avec « ça va », projetée en lettres grasses sur la roche. Ecrite en 1954, interdite un certain temps en Belgique elle pose sur le monde un regard sans concession et nous annonce la face engagée de Brel. On est surpris par l’apparition d’ Anne Teresa De Keersmaeker costume trop grand qui accentue sa frêle silhouette et gestuelle minimaliste hors du halo de lumière, dans le noir, comme un échauffement, Ce qui peut être vu comme un immense respect pour Brel de ne pas occuper la scène à sa place, en restant hors du cercle, devient une attente flottante elle aussi. Le magnifique breakdanseur Solal Mariotte fait son entrée « au premier temps de la valse » avec fougue et puissance mais on a déjà choisi de suivre le fil des souvenirs, yeux fermés à presque fredonner et non celui de l’hommage présent pourtant sincère.
Déçu par une danse trop narrative
La chorégraphie est presque un mime sans paroles, qui colle trop aux paroles des chansons. On se tient par la main pour les vieux, on valse au premier temps de la valse, on pleure, on se tord de douleur. On virevolte beaucoup. On perd l’émotion du « plat pays » dans une vidéo déconcertante. Brel était toujours en mouvement sur scène comme lors de ses innombrables voyages mais les déplacements proposés par Anne Teresa De Keersmaeker sont répétitifs et monotones. Il était maladroit dans son corps et cet aspect est parfaitement évoqué mais au fil des Flamandes, de Bruxelle ou des Bourgeois on ne retrouve pas la fougue, l’impertinence, la puissance et les tripes de Brel sur le plateau.
Brel. Jusqu’au 20 juillet. 22h. Carrière de Boulbon.
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Bon spectacle!
Avec cette carte interactive, retrouvez du 5 au 26 juillet tous les articles de L’Echo du Mardi sur l’édition 2025 du Festival d’Avignon.
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Pour certains la Nuit de trop, pour d’autres une véritable expérience de catharsis collective
S’il est bien une leçon à retenir pour ce premier spectacle dans la Cour d’Honneur — offert pour la première fois la veille de la première à la population avignonnaise — c’est qu’il ne faut se fier ni aux critiques, ni aux avis amicaux, ni aux personnes qui essayaient de revendre leur billet dans la cour du Cloître Saint Louis. Le spectacle de la cap verdienne Marlene Monteiro Freitas, s’il a pu déconcerter et faire fuir quelques spectateurs au bout de quelques minutes a pourtant trouvé sa juste place sur le plateau de la Cour d’Honneur si souvent difficilement occupée.
Loin du narratif
Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’on nous raconte des histoires, ni découvrir les Contes des Mille et une Nuit qui comme toute tradition orale permet une libre adaptation. Au minimum savoir que les Contes de Mille et une Nuit sont tout sauf de tout repos : c’est l’histoire d’un combat pour survivre, à la vie à la mort, avec un foisonnement de personnages et d’espaces. Cette posture acceptée, il suffisait de se laisser mener par la libre interprétation de Marlene Monteiro Freitas qui nous propose un voyage vertigineux dans un fouillis, de masques, de sons, de tissus.
Porté par une bande son puissante qui va des Noces de Stravinsky à Nick Cave, embarqué par les caisses claires, désarçonné par les propositions chorégraphiques qui surgissent là où on ne les attend pas, infusé par l’énergie des danseurs et interprètes, le spectateur reste en alerte tout au long de cette nuit de tous les dangers jusqu’à l’explosion finale.
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Algérien pour toujours, Français tous les jours
Mohamed Adi donne le ton, ou plutôt le clap de son spectacle qui nous emmène d’Alger à Marseille. Il va en effet dérouler le film de sa vie, seul en scène, et tout en confidences.Son enfance franco-algérienne est passée au crible de ses souvenirs. Il n’hésite pas également à les modeler à son goût en créant sa propre république, démocratique et populaire du Sénéné. Normal quand on ne sait pas bien à quel pays on appartient.
Alger et Marseille en miroir
Dans cette recherche d’identité, se dessine la ville de Marseille comme on n’en parle peu, surtout en ce moment. Une ville tendresse avec ses métiers oubliés tels le chiffonnier, le remouleur ou la marchande d’escargots. Mohamed Adi aborde avec pudeur tous ses atermoiements qui le chavirent entre l’Algérie et la France. Il y a l’impossibilité de choisir mais pas celle de se taire. Sa parole libérée ouvre le chemin de la réconciliation.
Un spectacle d’une belle générosité loin de tous ressentiments.
Jusqu’au 26 juillet. 20h30. Relâche 15 et 22. 12 à 18€. Isle 80. 18 place des trois Pilats. 06 42 69 00 26.
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Nous avons assisté à ‘Johnny libre dans ma tête’ le nouveau spectacle de Didier Gustin sur une mise en scène d’Eric Bouvron. Résultat ? Une salle debout restée à ovationner l’artiste et ses musiciens pendant un long moment. ‘Johnny libre dans ma tête’ a tout d’un grand spectacle : D’abord on apprend des informations inédites et vérifiées sur la vie de Johnny ; Didier Gustin, qui possède à son répertoire plus de 400 voix- en offre bien 50 sur scène ; Les musiciens sont ‘rock’ à souhait et montent sons et vibrations comme en concert. Enfin, la pièce écrite sur une idée de Didier Gustin avec Eric Bouvron est bourrée d’humour, de talent et de rythme. Ensemble, hier soir, ils ont mis le feu au Petit Louvre, et le public a adoré.
Didier Gustin Copyright MMH
L’histoire ? Johnny est mort et s’ennuie au Paradis, alors il s’échappe pour entrer dans la tête de Didier Gustin H 24. Objectif ? Faire le stade de France, une dernière fois, avec tous ses potes chanteurs : entre autres : Eddy Mitchell, Charles Aznavour, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, Maxime Le Forestier… Mais pas Fabrice Luchini.
L’Art de convaincre Didier Gustin va devoir convaincre l’entourage proche du Taulier depuis l’appel improbable de Jean-Claude Camus, le célèbre producteur de Johnny, qui lui propose de remettre le couvert. C’est ainsi que Didier Gustin et ses musiciens : Hugo Dessauge aux claviers, Jeremy Lainé aux percussions et Elie Gaulin à la guitare embarquent le public dans le road movie de la vie de Johnny. Au programme : des instants de vie du grand crooner, des informations touchantes sur sa vie, beaucoup de musique, et d’imitations. Le tout livre une comédie bien ficelée et surtout toutes les mélodies qui ont marqué nos vies. Un grand moment du Off.
Didier Gustin, Copyright MMH
L’interview «L’idée d’un Johnny qui s’évade du paradis pour entrer dans ma tête et organiser un spectacle au Stade de France est née peu après la mort de Johnny, relate Didier Gustin. Mais je ne savais pas quoi faire de cette idée. J’ai alors contacté Eric Bouvron pour lui demander son avis. Il m’a dit : C’est une super idée, je n’ai pas le temps mais on va le faire. L’écriture et la fabrication du spectacle ont pris 18 mois.»
Vous évoquez beaucoup ce mot ‘Has been’, c’est compliqué pour un artiste, de vieillir ? «Ça dépend. Si vous avez 60 ans et que vos chansons passent toujours à la radio, tout va bien. Si comme moi vous êtes imitateur et que vous êtes beaucoup passé à la télé et la radio et que l’on vous demande moins parce que vous êtes vieux, ‘passé de mode’, ‘obsolète’ –C’est ce qu’on dit pendant le spectacle- on vous considère comme un ‘has been’ et on vous le dit carrément, dans le métier, sans prendre de gant. J’ai raconté cela à Eric et il m’a dit ok : Ce sera le sujet du spectacle ! Pourquoi ? Parce que ça parle à tout le monde, puisque l’on sera tous confrontés à cela. On sera tous le ‘Has been’ de quelqu’un. C’est vrai dans tous les métiers et au quotidien.»
Didier Gustin et ses musiciens Copyright MMH
Est-ce que ce spectacle va vous permettre de rebondir sur la scène nationale ? «Je ne sais pas. Avec Eric –Bouvron-, On fait ce que l’on aime. On a écrit ce spectacle, on va travailler sur un autre, après, parce qu’on aime bien bosser ensemble. L’important ? C’est de faire l’artiste, c’est-à-dire de créer, d’être fiers de ce que l’on fait et de faire rêver le public. D’ailleurs, ce spectacle est totalement transposable à la télévision. Il pourrait être transformé en émission où les artistes cités pourraient intervenir. Nous sommes d’ailleurs en train d’en faire une adaptation cinématographique. Pour l’heure ? On aimerait faire tourner le spectacle jusqu’à l’anniversaire des 10 ans de la mort de Johnny, en 2027, puis sortir le film.»
Vous étiez fan de Johnny ? «Non, par particulièrement. On a énormément planché sur l’homme et l’artiste, Eric et moi, cherchant des failles que l’on n’a pas trouvées parce que le personnage était particulièrement gentil, travailleur, et blagueur… Un type délicieux, extrêmement généreux.» Et aussi très sensible… Comme vous ? «Oui, c’est vrai.» Vous partagez beaucoup avec vos musiciens, ils ont une place bien à eux. «Oui, c’est l’école Eric Bouvron. Les gens sur scène jouent, même s’ils ne sont pas comédiens. Tout le monde joue.»
Standing ovation pour le spectacle de Didier Gustin, copyright MMH
Les p’tites infos «Avec Eric Bouvron, on se connaît depuis toujours. Lorsqu’il est arrivé d’Afrique du Sud, en France, le premier spectacle qu’il a vu était le mien. Ça date d’il y a 30 ans. J’ai également travaillé avec Sophie forte, son épouse, ce qui a maintenu le lien.» «Jeune, j’ai fait un BEP de compta informatique, puis je suis parti à l’armée, et enfin, directement des Vosges pour tenter ma chance à Paris. Je n’ai jamais pris de cours ni de chant, ni d’impro. Qui m’a aidé à Paris ? Des directeurs de théâtre, des metteurs en scène, des auteurs … Hubert Drac, Jean Fabre et son théâtre le Tourtour, Le très important producteur de spectacles Pascal Guillaume. C’est d’ailleurs ensemble, que nous avions quitté les Vosges, pour la capitale.»
Les infos pratiques ‘Johnny, libre dans ma tête’ de Didier Gustin, mise en scène d’Eric Bouvron avec Hugo Dessauge aux claviers, Jeremy Lainé aux percussions et Elie Gaulin à la guitare. Pièce musicale d’humour. 21h. Le petit Louvre. Chapelle des Templiers. 3, rue Félix Gras à Avignon. Jusqu’au 26 juillet. Relâches les 13, 16, 18, 20 et 23 juillet 2025. A partir de 7 ans. Durée 1h20. Réservations ici. 04 32 76 02 79.
Avignon : la cuisine mexicaine s’installe sur la Place Pie avec l’enseigne Nachos
Si aujourd’hui personne ne sait qui sera le futur maire d’Avignon, une certitude cependant, les problématiques de mobilité seront au cœur de la campagne des municipales. Tramway, LEO, plan faubourg, étoile ferroviaire, liaison A7-A9, gratuité des transports, piétonnisation, circulation douce… Autant de sujets phares qui commencent déjà à accaparer l’actualité des différents prétendants, déclarés ou non.Parmi eux, Julien Aubert qui, même s’il n’est pas encore officiellement candidat au fauteuil de maire de la cité des papes, entend faire entendre sa voix au nom d’Avignon Passion, l’association dont il est président. Pour cela, l’ancien député de Vaucluse s’appuie sur une enquête menée par ce ‘laboratoire d’idée’ prônant une alternance à Avignon en 2026.
« Ce qui se dessine dans cette étude, c’est en fait l’histoire d’une ville qui est coincée entre un bras de rivière et un bras de fleuve, résume Julien Aubert. Et dont le maire décide à un moment donné de revoir le plan de circulation, piégeant toute la partie de la population qui se trouve vers l’ouest et qui veut aller vers l’est. Des gens qui se retrouvent aujourd’hui principalement bloqués sur la rocade. » Dans le viseur de Julien Aubert : le plan faubourg. Sa consultation réalisée auprès de 504 participants (voir encadré en fin d’article) fait ainsi apparaître que 76% des personnes interrogées déclarent que leur itinéraire habituel a été allongé et que se sont les secteurs Sud de la ville qui sont les plus impactés (87%). Certains déclarent perdre de 15mn à 30mn lors de leur trajet (40%) et même au-delà de la demi-heure pour 26%. Et pour près des trois quarts (73,5%) l’accès à leur quartier est jugé ‘difficile’ ou très ‘très difficile’. « Au final, on se retrouve avec une rocade totalement engorgée où tout le monde proteste, les 25 000 riverains qui n’en peuvent plus de subir des niveaux de pollution exceptionnels, ceux qui sont impactés dans la ceinture verte et ceux qui viennent de l’extérieur. »
Le plan Faubourg a accentué le dépérissement du centre-ville Pour Julien Aubert, les difficultés à circuler entre l’Ouest et l’Est d’Avignon a aussi une autre conséquence pour la cité des papes : le dépérissement de son centre-ville. « Comme on a coupé les sources d’approvisionnement extérieures naturelles, les habitant de la grande banlieue d’Avignon ou de la première et deuxième ceinture se sont mis à tourner le dos à l’intra-muros pour aller, en toute mobilité, vers les zones du Pontet ou vers l’intérieur du Vaucluse. » Et bien qu’elles vivent à proximité immédiate du cœur de ville, près de 80% des personnes interrogées limitent leur déplacement à destination du centre-ville. Et plus on s’éloigne du centre-ville, plus cette tendance est forte.
Le trajet n’est pas qu’un simple déplacement Cette enquête fait aussi apparaître qu’un trajet ne se limite pas à aller d’un point ‘A’ à un point ‘B’. Un déplacement peut ainsi cumuler les usages, c’est-à-dire qu’il peut avoir une fonction logistique (faire des courses pour 42% des répondants de l’enquête), familiale (récupérer les enfants à l’école pour 21%) ou même culturelle, sportive ou de loisirs (20%). « Ce qui est intéressant avec cette étude, c’est qu’elle bat en brèche certaines idées reçues. Ainsi, on s’aperçoit que la plupart des répondants utilisent tous les modes de locomotion. Ils utilisent la voiture et aussi le vélo. Ils n’ont donc rien contre le vélo qu’ils utilisent pour d’autres usages », (75% des interrogés utilisent ‘souvent’ leur voiture personnelle contre 31% la marche, 20% le vélo, et 10% les transports en commun). Ainsi sur les déplacements de courtes distances, les participants disent utiliser le vélo ou la marche à pied comme moyen de déplacement à 81%. Les secteurs du centre-ville et de la première couronne avignonnaise étant les plus actifs en ce domaine. Ces deux modes doux sont donc prisés à la fois pour les personnes qui travaillent à proximité de leur logement et pour des déplacements liés aux loisirs, mais toujours dans un périmètre très restreint.
« Les Avignonnais passent en moyenne 67h dans les bouchons. »
« Selon nos besoins et nos contraintes, en fonction de notre vie familiale et professionnelle, des jours et des horaires, nous pouvons être piéton, cycliste, automobiliste ou usager des transports en commun. Par contre, comme il n’existe quasiment pas d’alternative en raison de l’absence d’une offre de transport adaptée à la réalité des besoins des habitants de notre territoire : inadéquation des infrastructures, organisation et offre trop limitée, ruptures de charge, mauvaise organisation etc (65% d’insatisfaits). Nous sommes donc très souvent condamnés à prendre notre voiture, notamment pour travailler, ce qui évidemment nous conduit à nous retrouver piégés dans les bouchons qui ont augmenté de 6% sur Avignon depuis 2019. L’usage de la voiture est donc une nécessité, quitte à perdre du temps, mais qui apporte de la souplesse et de la facilité. » Ici, les Avignonnais passent en moyenne 67h dans les bouchons. Pas étonnant dans ces conditions que 96% des participants de l’étude d’Avignon Passion soient ‘insatisfaits’ ou ‘très insatisfaits’ concernant la fluidité du réseau routier.
« On doit d’abord faciliter la vie des gens. Ici, on l’a rendue beaucoup plus compliquée. »
« C’est la principale critique que j’adresse aux architectes du schéma de déplacement actuel : ils l’ont conçu avec un prisme idéologique anti-voiture. Une vision qui prévoit tous les paramètres, sauf un, les besoins humains. Et les besoins humains sont souvent dictés par le bon sens ou les nécessités. Au final, on aura beau faire la plus belle piste cyclable du monde, quand il pleut en janvier, vous ne prenez pas votre vélo. Et vous le prendrez encore moins si vous devez aller faire des courses pour la semaine avec vos enfants. Donc effectivement, cela montre toute la complexité des flux, parce qu’en réalité il y a une grande multiplicité des usages de la mobilité. Des usages qui sont très difficile à quantifier. La grande leçon à retenir c’est quand on élabore un plan de mobilité, on doit répondre aux besoins de la population. On doit d’abord faciliter la vie des gens. Ici, on l’a rendue beaucoup plus compliquée. »
« Mais si la première faute a été de mener une politique de mobilité basée sur l’idéologie, indépendamment du besoin des gens et de leur nécessité, la seconde a été de la penser par le nombril. C’est-à-dire comme si le plan Faubourg, c’était uniquement le sujet des gens des Faubourgs et peut-être un peu du reste des Avignonnais. Sans réaliser qu’Avignon joue le rôle de plaque tournante d’un espace géographique très compliqué. Un territoire adossé naturellement à des cours d’eau et débordant sur d’autres départements qui ont besoin d’avoir un accès à la ville centre. Une ville compartimentée, héritière d’une histoire extrêmement riche avec ses remparts mais aussi ses emprises ferroviaires, qui la corsette et l’empêchent de respirer.
« La priorité, c’est de faire la LEO telle qu’elle est. »
Côté solution, Julien Aubert est sans équivoque : « La priorité, c’est de faire la LEO (Liaison Est-Ouest) telle qu’elle est. Oui, le tracé est ancien ! Oui, il passe malheureusement par des espaces naturels ! Oui, il a été très long à débloquer ! Mais il faut être lucide, les gens qui expliquent qu’on va peut-être changer le tracé, en réalité ils enterrent le projet car nous n’avons pas le temps matériel de refaire l’étude avant la fin de validité de la DUP (Déclaration d’utilité publique). Le débat est donc clair, soit on fait la LEO telle qu’elle existe, avec toutes ses qualités et tous ses défauts, soit il n’y aura pas de LEO. Il est donc évident de faire de ce dossier une priorité afin de délester Avignon et ses habitants des excès de trafic et de permettre aux usagers extérieurs de la contourner le plus facilement possible. » « La LEO est vitale pour l’avenir de notre territoire, insiste-t-il. Attractivité économique, emploi, santé des habitants, pollution atmosphérique…. Trop de temps perdu et trop de retard accumulé, Avignon et son agglomération doivent impérativement réagir sans quoi notre ville déclinera encore et toujours. » Selon Avignon Passion : 80% des personnes interrogées sont favorables au projet de la LEO, le secteur de la rocade l’étant encore davantage (93%). Dans la continuité, ils sont 83% à considérer ‘très prioritaires’ de fluidifier le réseau routier, tout particulièrement dans les secteurs de la 1ère couronne avignonnaise, de la rocade Charles de Gaulle, du tour des remparts et de la route de Marseille.
« Refluidifier le transit en ville sans dégrader la qualité de vie des gens. »
« L’autre nécessité, c’est de revoir le plan Faubourg. Plus de 84% des personnes interrogées dans notre enquête souhaitent la modification voire la suppression du plan faubourg. Il y a peut-être des endroits où cela a amélioré la vie et tout n’est pas à jeter, mais il faut totalement le remettre à plat avec une vraie concertation des principaux intéressés et sans idéologie. J’habite dans le secteur et on a changé quand même 8 fois le sens de circulation pour arriver jusqu’à chez moi ! Il faut donc repenser tout cela avec une seule et unique boussole : refluidifier le transit en ville sans dégrader la qualité de vie des gens. »
Julien Aubert regrette que le tramway ne rejoigne pas les principaux pôles de la ville : Agroparc, l’hôpital et même le centre-ville comme cela était initialement prévu. Crédit : DR/Grand Avignon
Optimiser les réseaux de transport en commun Troisième priorité pour Julien Aubert : optimiser les réseaux de transport en commun, le tramway notamment. « Plutôt que de faire un téléphérique, il paraîtrait plus logique de desservir les pôles principaux d’Avignon comme la zone d’Agroparc ou l’hôpital. » C’est ce que demandent d’ailleurs 55% des répondants, devant l’université à Saint-Lazare (37%), le parking de l’île Piot à (32%), mais aussi la gare TGV, la zone commerciale du Pontet et Réalpanier. « Le tramway était un choix stratégique mais c’est aussi un traumatisme pour les commerces durant le chantier. Une forme de ‘vitrification’. On l’a bien vu avec l’avenue Saint-Ruf qui a payé cher l’installation du tramway. Par contre, une fois qu’on a eu les inconvénients, il faut qu’on ait les avantages en desservant enfin les zones principales de notre ville. Si on avait été logique, le tramway serait aussi allé dans le cœur de ville, jusqu’à la place de l’horloge. Si on veut favoriser les déplacements, notamment pour les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées il faut que ce tramway soit le plus efficient possible. »
Une réflexion à mener à l’échelle du bassin de vie En termes de mobilité Julien Aubert a aussi pleinement conscience que la réponse la plus efficace doit être apporté à l’échelle du bassin de vie. « A minima, il faudrait déjà que le Grand Avignon soit en phase avec Avignon pour commencer », regrette-t-il en constatant que « la ville-centre ne s’entend avec une partie des autres collectivités alentours. Si en plus vous avez la zone gardoise qui joue aussi parfois sa partition contre la partie vauclusienne… ce n’est pas comme cela que l’on bâtit un projet de territoire. Cela se construit par de la confiance. Nous avons donc besoin d’un dialogue de confiance entre la ville-centre, qui doit comprendre qu’elle ne peut pas être Gargantua et dévorer ses voisins, et de l’autre côté, des voisins qui doivent aussi concevoir que cette ville-centre assume un certain nombre de fonctions d’intérêt général avec les coûts importants qui vont avec. Qu’elle a une fonction ‘moteur’ qui doit être reconnue et qu’elle a aussi un rôle naturel pour guider l’avenir du bassin de vie. »
« Se demander si notre découpage actuel des collectivités départementales et même régionales est adapté à l’époque moderne. »
« Après, il y a sans doute une réflexion plus globale à mener, davantage au niveau national qu’au niveau local, qui consiste à se demander si notre découpage actuel des collectivités départementales et même régionales est adapté à l’époque moderne. » Prenant l’exemple de la LEO avec la récente demande des maires gardois du Grand Avignon de prioriser la tranche 3 (celle franchissant le Rhône) à la tranche 2 (celle franchissant la Durance) : « il ne faut pas reproduire les erreurs de Cécile Helle qui consiste à regarder par le petit bout de la lorgnette. C’est un projet global en trois parties. Et pour qu’il fonctionne, il les faut toutes. Il s’agit donc de remettre les choses dans l’ordre même si, effectivement, il est temps de trouver les financements pour la tranche 3. Là aussi, il serait bon que la région Occitanie se rappelle que le Gard fait bien partie de l’Occitanie. »
« Avignon : c’est une ville qui porte le passé, mais qui doit aussi porter l’avenir. »
Quant au canton de Villeneuve-lès-Avignon, s’il n’est pas loin de penser qu’il s’agit aujourd’hui d’un délaissée d’Occitanie, à l’image de plusieurs présidents du Grand Avignon comme Joël Guin début juin dans nos colonnes, Patrick Vacaris il y a quelques années, ou tout récemment la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni, dans les colonnes de nos confrères de La Marseillaise, Julien Aubert serait lui aussi favorable à son rattachement au Vaucluse : « S’ils sont maltraités en région Occitanie et qu’ils sont culturellement tournés vers nous, je ne verrai que des avantages à ce qu’ils soient dans notre région et dans notre département. Car il ne faut pas oublier qu’Avignon c’est la porte d’entrée de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et même celle d’Occitanie. La ville ne doit pas être une sorte de caillou qui en bloque les flux. Avignon c’est une ville que toute la France connaît, mais c’est aussi Atlas qui porte le monde sur ses épaules avec un patrimoine unique qui génère des frais et des contraintes architecturales incessantes pour une ville qui n’en a pas les moyens. C’est une ville qui porte le passé, mais qui doit aussi porter l’avenir. C’est pour cela que si nous voulons une métropole attractive et dynamique au plan économique dans un territoire parmi les plus pauvres de France, il nous faut une agglomération élargie.. »
« Cependant pour défendre cette vision, porter cette voix singulière, il faut être au fait de la géographie et de la réalité des problématiques si particulières de ce territoire afin d’être en mesure de l’expliquer au niveau national et des services de l’Etat, assure-t-il. Aujourd’hui, le sujet des mobilités et des déplacements sur Avignon ne concerne plus uniquement les Avignonnais ou les Vauclusiens. C’est un sujet national d’aménagement du territoire. »
Laurent Garcia
L’enquête ‘Circulation-Mobilités’ d’Avignon Passion Plus de 500 personnes ont répondu à cette enquête ‘Circulation-Mobiliés’, se félicite Julien Aubert : « C’est un nombre suffisamment significatif pour établir un diagnostic fiable. Quand on fait un sondage, on est à peu près cette jauge-là par rapport à notre population ». Le président d’Avignon Passion estime également que provenance des personnes ayant répondus est assez bien répartie dans toute Avignon ainsi qu’à l’extérieur de la cité des papes. (Centre-ville : 10%, 1re ceinture d’Avignon : 43%, 2e ceinture : 12% et Hors Avignon : 35%). Dans le même temps, 24% des participants travaillent en centre-ville dont 49% n’habitent pas Avignon et 13% des participants travaillent sur le secteur Montfavet (Agroparc, Cantarel, Mistral 7) dont 41% n’habitent pas Avignon. « C’est vraiment un retour d’utilisateurs, insiste-t-il. Nous avons à la fois des gens qui vivent à Avignon et qui travaillent à l’extérieur, des gens qui vivent à l’extérieur et qui travaillent dans Avignon, et puis évidemment ceux qui font les circuits intérieurs. » Crédit photo : Guillaume Samama-Photographe
Avignon : la cuisine mexicaine s’installe sur la Place Pie avec l’enseigne Nachos
‘Les Peintres au charbon’ adapté d’une histoire vraie
L’histoire vraie d’un groupe de mineurs,en 1934, décidant de se familiariser avec le monde de l’art. Passant de la théorie à la pratique, ils créent leur propre mouvement artistique : le Ashington Group.
Sur le plateau ils seront 7 à confronter leur convictions ou leurs doutes dans des joutes verbales savoureuses.
Une réflexion générale sur l’Art posée avec humour
A quoi sert l’Art ? L’art pose des questions, n’est pas là pour donner des réponses. Le sens d’une œuvre est dans celui qui l’observe, comprendre sa propre réalité émotionnelle. Qui peut-être artiste ?
Autant d’affirmations ou de questions qui vont se poser par l’introduction d’un professeur d’Art, Hélène, employée pour leur donner des cours d’éducation artistique. La première partie de la pièce relate cette rencontre entre une prof un peu coincée, loin des réalités du travail physique et la bande d’ouvrier biberonés au syndicat ou à Karl Marx. Deux discours de classe s’affrontent joyeusement et le ressort comique fonctionne à chaque réparti. Il est vrai que cette bande-là donne ingénument du fil à retordre à leur intervenante.
La place de l’artiste dans la société
Après une ellipse de quelques secondes, nous nous retrouvons 2 ans après en plein préparatifs d’une exposition. Le groupe est passé aux travaux pratiques et ils aiment ça. Un conflit de loyauté s’instaure quand l’un d’entre eux est remarqué par une riche collectionneuse.C’est l’heure des choix, des prises de position. De nouveau les questions essentielles : naît-on artiste ? Peut-on le devenir ? Peut-on créer après une dure journée de travail ?En a-t-on l’énergie et le temps ? De la galerie de la mine à la galerie d’Art, il n’y a pas qu’un pas !
Une comédie britannique comme on les aime où le sérieux côtoie l’humour avec justesse.
Jusqu’au 24 juillet. Relâche 11 et 18. 13h05. 11 à 23€. 11. Bd Raspail. Avignon.