2 mai 2025 |

Ecrit par le 2 mai 2025

Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

C’est dans son atelier situé au Pontet que Walter Deliperi a été honoré par la remise officielle du titre de Maître Artisan d’Art. Cette distinction prestigieuse lui a été remise par Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Vaucluse, en reconnaissance de son talent. Il devient ainsi le deuxième photographe du Vaucluse à obtenir ce titre, qui valorise l’excellence artisanale et artistique.


Photographe passionné et perfectionniste, Walter Deliperi s’est distingué par son approche unique de l’image, mêlant technique, sens artistique et exigence du détail. Ce titre de Maître Artisan d’Art, délivré par la CMA Provence Alpes Côte d’Azur, vient consacrer son parcours exceptionnel et son engagement pour la valorisation du métier de photographe.

Le siècle de l’image
Cette distinction met également en lumière le rôle fondamental de la photographie artisanale, un métier qui, bien que profondément ancré dans la tradition, ne cesse d’évoluer avec les nouvelles technologies et les attentes du public.


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

En étant désigné par la section PS d’Avignon, David Fournier, déjà adjoint au maire de l’équipe actuelle, sera le chef de file des socialistes pour les prochaines élections municipales qui se dérouleront en mars 2026. Son objectif : rassembler les forces de la gauche démocratique afin de succéder à Cécile Helle qui a récemment fait part de sa volonté de ne pas se représenter.

« Le premier des devoirs que j’avais, c’était d’unir notre parti », explique David Fournier lors de l’officialisation de sa désignation (89% sur 65,12% des inscrits) par la section du PS (Parti socialiste) d’Avignon comme chef de file aux prochaines municipales.
« C’est chose faite : le PS est désormais rassemblé », poursuit celui qui est aussi adjoint au maire délégué à l’administration générale, au personnel, aux systèmes d’information et à la gestion de crise de l’équipe municipale actuelle.

Le fair-play de Zinèbe Haddaoui
Une union notamment rendue possible par le fair-play de Zinèbe Haddaoui, également adjointe à Avignon, l’autre candidate encore en lice lors de cette désignation au sein du parti suite au désistement d’un 3e candidat, Fabrice Tocabens, lui-aussi adjoint à la mairie.
« J’ai déjà assisté à des campagnes internes où cela ne s’est pas toujours bien passé, confesse David Fournier du haut de ses 40 ans de militantisme à son adversaire d’un soir. Ici, il n’y a eu aucun affrontement car tu t’es inscrite dans une démarche s’appuyant sur de vraies valeurs. Tu as voulu peser de toutes tes forces pour tes convictions de gauche. Tu y as fortement réussi. Je ne te décevrai pas. »
Une attitude que confirme Maryline Croyet, co-secrétaire de la section PS d’Avignon, qui insiste sur la contribution de Zinèbe Haddaoui à « la qualité des débats » ainsi que « son soutien immédiat à David malgré la déception du résultat ».
« Il faut remercier Zineb, complète Lucien Stanzione, sénateur socialiste de Vaucluse venu assister à cette présentation du candidat avignonnais. « Elle a su créer une émulation interne avant d’appeler à l’union derrière David afin que la section d’Avignon soit entièrement rassemblée derrière lui. »

Rassembler la gauche républicaine
« Maintenant, en tant que premier des socialistes, j’ai le devoir de rassembler toute la gauche, annonce David Fournier, élu municipal depuis 2008 dont 6 ans dans l’opposition. J’appelle donc au rassemblement d’une gauche républicaine, sociale, écologique et progressiste. »
Pour cela, le PS avignonnais a déjà commencé à dialoguer avec ses potentiels alliés : le Parti communiste (PC), Génération.s, les Verts…
« Si nous avons désigné nos représentants, il reste cependant à ces formations à désigner les leurs, rappelle David Fournier. Donc, si des discussions ont bien été amorcées, elles ne sont pas officielles car nous devons respecter les processus de désignation de nos partenaires. C’est seulement à ce moment-là que nous pourrons travailler ensemble sur le programme. »

David Fournier, adjoint au maire d’Avignon.

Quid de LFI ?
Dans ces pourparlers préliminaires des forces de gauche, on constate un grand absent : LFI.
« La France insoumise a fait un communiqué de presse indiquant qu’ils voulaient une rupture avec le bilan de la majorité municipale, constate David Fournier qui souhaite s’inscrire dans la continuité de l’action de l’équipe sortante dont il fait partie. Est-ce que cette rupture, c’est une rupture avec la remunicipalisation des cantines scolaires ? Est-ce que c’est une rupture avec la gratuité des musées qui permet l’accès à la culture pour tous ? Est-ce que c’est une rupture avec la gratuité des garderies scolaires ? Est-ce que c’est une rupture avec les rénovations de classes ou celle de la bibliothèque Renaud-Barrault ? Du moment où on dit qu’il y a une rupture avec un bilan qui a été porté par Génération.s, le Parti socialiste, par le Parti communiste, cela me paraît compliqué. Ils se sont mis en dehors tout seul. »
On l’aura donc compris, pour les socialistes avignonnais les LFI ne s’inscrivent pas à ce jour dans l’arc de la gauche républicaine. Et ce d’autant plus que LFI ambitionne de présenter systématiquement des candidats dans toutes les villes de plus de 9 000 habitants. La victoire du controversé Raphaël Arnault, dans la circonscription d’Avignon lors des dernières élections législatives ne devrait certainement pas inciter le parti de Jean-Luc Mélenchon à passer pour l’instant son tour dans la cité des papes.

« Je suis convaincu de la centralité du PS dans cette élection. »

« Toutefois, rien n’exclut de dialoguer ultérieurement même si cette formation politique a parfois pour habitude de se compter aujourd’hui pour mieux penser à autre chose après-demain, précise Lucien Stanzione. Donc, s’il y a moyen de discuter et de trouver un éventuel accord, pourquoi pas ? Mais cela ne sera pas n’importe quoi, ni n’importe comment. »
Le message est clair : si accord il y a, cela sera aux conditions du PS et de ses alliés et non l’inverse.
« Je suis convaincu de la centralité du PS dans cette élection, martèle David Fournier. Aujourd’hui quand on observe la composition de la liste majoritaire au conseil municipal, on constate la position centrale du Parti socialiste, avec une majorité qui va des communistes jusqu’au centre. C’est cela qui forme un bloc majoritaire aujourd’hui dans la ville. Et pour gagner ces élections, je suis convaincu que seule notre position de centralité et ce bloc seront déterminants. »

Avignon au centre du jeu ?
« Nous avons une obligation et un devoir de réussite. Pas uniquement pour les forces de gauche, mais pour les avignonnais », poursuit David Fournier qui rappelle que le principal adversaire c’est le RN (Rassemblement national) : «  Il y a un vrai risque sur Avignon. Il suffit d’avoir des divisions entre nous pour qu’ils arrivent aux responsabilités. Si Avignon tombait ainsi aux mains du Rassemblement national, c’est tout le département puis la région qui seraient en danger ensuite. »
« De cette élection va dépendre beaucoup de choses, insiste pour sa part Lucien Stanzione, car il ne faut pas oublier que derrière, nous avons les régionales, les cantonales, les présidentielles puis les sénatoriales. Avignon, ville-centre et ville-préfecture est essentielle pour l’avenir du Vaucluse. »
« J’avais un objectif en organisant ce vote, explique Maryline Croyet, co-secrétaire de la section PS d’Avignon. C’était que nous sortions plus fort de ce vote. Cela passait par des débats sereins et respectueux. Aujourd’hui, place au travail. Avignon ne mérite pas une guerre d’égo. La ville mérite un rassemblement d’une gauche républicaine. »

Les velléités de Joël Peyre, le silence de Cécile Helle
Dans cette optique, la candidature du PRG (Parti radical de gauche) Jöel Peyre, lui aussi élu à Avignon en charge des finances, vient néanmoins brouiller les pistes de cette union.
« Je suis en relation quotidienne avec Joël Peyre, assure David Fournier qui est aussi vice-président du Crédit municipal d’Avignon. Nos bureaux se touchent depuis 2014. Nous sommes dans un échange permanent. C’est un ami et cela a toujours été un allié du Parti socialiste. Cela le restera. »
Le silence de Cécile Helle, la maire actuelle, pose également question pour certains. « C’est normal qu’elle n’ait pas pris position. Elle souhaite conserver l’unité de sa majorité et je la comprends. Il reste encore un an de mandat. Nous avons donc aussi cette obligation de le terminer correctement », reconnaît David Fournier qui entend assumer le bilan de cette dernière « qui a transformé Avignon ».

« Ce bilan, nous le défendrons et nous en sommes fiers. »

« Ce bilan, nous le défendrons et nous en sommes fiers. Il y a des choses qu’on a très bien réussies et d’autres moins. Cependant, je rappelle que ce mandat a été un peu particulier. Les crises se sont succédées. Nous n’avions jamais connu cela : crise économique, sanitaire, énergétique, inflationniste, institutionnelle… Nous n’avons jamais construit un budget qui ne soit pas issu d’une crise. Dans le même temps, depuis 2014, Avignon a vu ses dotations baissées de 71M€. Malgré cela, nous avons été sacrément protecteurs vis-à-vis des Avignonnais. Nous avons réduit la dette en passant de 9,5 années d’endettement à un peu plus de 7 aujourd’hui. Le tout en maintenant les niveaux d’investissements et sans augmenter les impôts. Dans ces circonstances, nous avons eu une gestion que j’estime exceptionnelle. »

Les maires socialistes : les bâtisseurs d’Avignon
Et le néo-candidat au poste de premier magistrat de la cité des papes de rappeler que les grands maires bâtisseurs d’Avignon ont presque toujours été des socialistes : « Je pense à Paul Rouvier à qui nous devons la création du festival d’Avignon avec Jean Vilar en 1947. Je peux aussi citer Henri Duffaut qui, durant ces 5 mandats, a construit l’Avignon d’après-guerre dans un contexte difficile avec l’accueil des rapatriés notamment. C’était un visionnaire ayant permis la construction de l’hôpital que nous connaissons toujours ainsi que de la plupart des grands équipements de la ville. Il y a aussi eu Guy Ravier, disparu en octobre 2023, qui nous a apporté l’Université d’Avignon situé à Sainte-Marthe et ainsi que la gare TGV dans la zone de Courtine. Je n’oublie pas le député-maire Louis Gros qui fera partie des 80 parlementaires qui se sont élevé à l’Assemblée Nationale contre les pleins pouvoirs demandés par Pétain. Pour cela, il a risqué sa vie. »

« Je pense à la CCI de Vaucluse avec qui nous travaillons main dans la main. »

Une ouverture vers le monde économique ?
Si David Fournier entend revendiquer l’héritage des mandats de Cécile Helle, côté réajustement il souhaite aussi rappeler son intérêt pour le monde économique.
« Nous sommes très attachés à la vitalité du monde économique, déclare celui qui ne serait pas hostile à ouvrir sa liste à la société civile pour peu que les valeurs de gauche soient partagées. D’ailleurs, si on a fait beaucoup plus d’investissements, c’est que nous avons voulu être un acteur de la vie économique locale. Nous sommes très attentifs aux activités touristiques ou culturelles dont les retombées sont incroyables pour cette ville. Mais il y a aussi de nombreux autres secteurs d’activité à développer. Nous avons ‘quelques’ idées novatrices pour attirer des entreprises sur Avignon. Il y a aussi des institutions économiques très importantes avec lesquelles la maire et la Ville ont tissé des liens importants. Je pense à la CCI de Vaucluse notamment avec qui nous travaillons main dans la main. Avec eux, seule la notion d’intérêt général prime. Et grâce à cela nous sommes capables de vrais succès comme la requalification de la gare centre. C’est l’exemple parfait de compétences mêlées, de coordination et de travail en commun. Sans cela, il n’y a pas de réussite. »

Laurent Garcia

Portrait : « Il aime les gens »
Lors de la présentation de David Fournier, Maryline Croyet, co-secrétaire de la section PS d’Avignon, a dressé le portrait de celui qu’elle connaît depuis 30 ans. « C’est un pur Avignonnais. Il est né ici, y a fait ses études et y travaille. Il a les deux pieds enracinés à Avignon. »
Jeune militant du MJS (Mouvement des jeunes socialistes), il s’est engagé en politique dès 14 ans. « Quand on connaît son père et sa mère, cela ne pouvait pas être autrement. Il était né pour faire de la politique et du syndicalisme. » Si son père a le syndicalisme chevillé au corps, c’est surtout sa mère qui va marquer le paysage politique locale. En 1998, Michèle Fournier-Armand sera la première femme à devenir conseillère générale (fonction aujourd’hui renommée conseillère départementale) de Vaucluse. Sa mère deviendra ensuite députée de Vaucluse de la première circonscription de Vaucluse en 2012. Elle échouera cependant à prendre la ville d’Avignon en 2008.
Entre victoires et défaites au fil du temps, Maryline Croyet a appris à connaître celui qui partage la fonction de secrétaire avec elle : « Aujourd’hui, personne ne peut remettre en question son expérience, ses compétences, ses capacités de pouvoir gérer cette ville. David c’est quelqu’un qui est très à l’écoute, qui sait entendre. Il est très attaché à la justice sociale. Il est toujours attentif à ce que peuvent nous dire les gens, à ce qu’ils peuvent ressentir. C’est quelqu’un de très fédérateur. Il sait repérer les qualités des personnes. Je crois que c’est très important quand on veut gérer une équipe, susciter une dynamique, aller chercher le meilleur dans chacun d’entre nous. Il aime les gens. C’est fondamental quand on veut être maire et que l’on veut porter une vision et un projet ».


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

En attendant la désormais treizaine palestinienne du mois de mai, la scène artistique palestinienne se dévoile autour de la résidence Sawa Sawa. 

Dans un contexte de crise qui affecte durement la scène culturelle palestinienne, l’Institut français de Jérusalem a conçu un programme de résidences en partenariat avec des lieux culturels palestiniens et français. Ce programme prévoit l’organisation de 57 résidences (24 en Palestine et 33 en France), pour toutes les disciplines. 

Le Festival d’Avignon, La Garance , la Scène nationale de Cavaillon La Garance, le Théâtre du Train Bleu d’Avignon s’inscrivent dans ce programme de résidence en France en s’associant également au Cinéma Utopia, au Théâtre des Carmes et à Présences palestiniennes

Du 23 janvier au 11 mai, le Festival d’Avignon accueille en résidence l’artiste Mohammed Alaloul. Du 9 mars au 22 avril, le Théâtre du Train Bleu et La Garance de Cavaillon accueillent les deux chorégraphes Nowwar Salem et Ramz Sayyam pour leur prochaine création. Récemment, les Amis du Théâtre Populaite (ATP) d’Avignon ont accueilli le très beau spectacle ‘Ma nuit à Beyrouth’. 

La journée du mercredi 9 avril autour du programme de résidence Sawa Sawa pour la scène artistiques palestinienne

Atelier de danse autour de dabkeh avec Mohammed Alaloul (gratuit sur réservation).
14h à 16h à la FabricA.

Présentation du projet en cours de création de Nowwar Salem et Ramz Sayyam (entrée libre).
16h-17h à la FabricA. 

Poursuite des travaux de l’atelier de la poésie de Gaza (inscriptions closes).
17h30-19h30. Théâtre des Carmes. 

Projection du film Où pleurent les Oliviers de Maurizio Benazzo et Zaya Benazzo (Etats-Unis, 2024, 1h44). La projection sera suivie d’une rencontre avec les artistes palestiniens en résidence : Mohammed Alaloul, Ramz Sayyam et Nowwar Salem.
20h15. Cinéma Utopia Manutention. 

Projection du film Songe (Palestine, 2023) de Rashid Masharawi, à l’initiative de Présences palestiniennes, du Mouvement pour la Paix et des Amis du Monde diplomatique, suivi du débat, avec le soutien de la Grande Grande Chamaille.
Vendredi 11 avril. 20h15. Cinéma Utopia. 

Projection/rencontre avec Iyad Alasttal, réalisateur des Gaza Stories, de Pour l’honneur de Gaza « des déplacés sous les tentes », sélection de 9 courts métrages.
Vendredi 25 avril à Utopia à 20h30. Mardi 29 avril au Château Saint Chamand en soirée 


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

Organisée par l’agence Provence Organisation, la course solidaire L’Avignonnaise revient ce dimanche 6 avril pour une 13e édition. 2 500 coureurs se mobiliseront pour soutenir la lutte contre le cancer. Il reste quelques heures pour s’inscrire.

L’année dernière, la participation de 2 100 personnes à la course L’Avignonnaise, devenue un événement incontournable de la région, avait permis à Provence Organisation de remettre deux chèques de 6 000€, l’un au Comité du Vaucluse de la Ligue contre le cancer et l’autre à l’Institut Sainte-Catherine. Les profits générés cette année leur reviendront une nouvelle fois.

Ce dimanche, 2 500 coureurs sont attendus. Ils auront le choix entre un parcours de 8 km chronométré pour les amateurs de course à pied ou deux circuits de 6 et 8 km en mode marche. Les Avignonnais, et plus largement les Vauclusiens, sont invités à venir applaudir et encourager les participants. L’occasion de faire du sport dans une ambiance conviviale, mais aussi de se sensibiliser à la lutte contre le cancer.

« Si depuis 13 ans, cette course menée au profit de la lutte contre le cancer ne cesse de gagner en popularité, c’est qu’elle combine à la fois sport, solidarité et convivialité, a déclaré Cécile Helle, maire d’Avignon. Un état d’esprit en parfait accord avec les valeurs prônées par la Ville d’Avignon, partenaire privilégié de l’événement. »

Il est encore temps de s’inscrire en ligne ! Les inscriptions seront clôturées ce samedi 5 avril à 18h. Le dossard est à 14€.
Arrivée des participants à 9h sur l’Île de la Barthelasse, suivie d’une flash mob. Départ de la course à 10h. Remise des prix à partir de 11h30.


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

Sécateurs en main, les invités de David Bérard, président des Compagnons des Côtes du Rhône, ont procédé à la taille des 544 pieds de vignes, ce mardi 1er avril en fin de matinée, « en laissant 2 yeux et en coupant à hauteur du 3e », explique-t-il. 

Cette cérémonie conviviale se tient chaque printemps au pied du Rocher des Doms et au-dessus du Rhône, sur ce confetti de 1 500m², depuis que la vigne a été replantée en 1997. Elle fait partie de le l’Urban Vineyard Association, comme celles de Turin, Venise, Milan, Palerme, et chez nous celles de Montmartre et Lyon, les seules vignes intra-muros de France classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Avec l’aide des élèves du Lycée viticole d’Orange, la taille des pieds de Syrah, Grenache noir, Mourvèdre, Cinsault et Viognier a donné des sarments qui vont être réduits en sciure qui sera ensuite utilisée comme couvert végétal et freinera l’évapo-transpiration, cet été quand cognera le soleil. Et les 150 bouteilles de vin qui seront produites seront, à terme vendues aux enchères au profit d’associations caritatives.

Prochains rendez-vous des Compagnons des Côtes-du-Rhône, les Estivales en juin et le Ban des Vendanges le samedi 30 août.


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

La cérémonie de remise des étoiles du Guide Michelin pour l’année 2025 s’est tenue ce lundi 31 mars à Metz. 68 nouvelles étoiles ont été décernées. En Vaucluse, un restaurant s’est vu attribué sa première étoile et rejoint les 11 autres établissements déjà étoilés du département.

Ouvert il y a à peine 1 an, le restaurant JU – Maison de Cuisine, situé au cœur de Bonnieux, vient d’obtenir sa première étoile au Guide Michelin. « Une reconnaissance qui célèbre bien plus qu’un restaurant : une équipe unie, des producteurs engagés, un terroir respecté pour une cuisine locale, consciente et sincère », a annoncé son chef Julien Allano.

L’établissement rejoint donc la prestigieuse liste des 654 restaurants étoilés, dont 68 ont été promus cette année. Le village de Bonnieux n’en est pas à son premier étoilé puisque JU – Maison de Cuisine rejoint La Table des Amis et son chef Christophe Bacquié, au sein du Mas Les Eydins, qui compte 2 étoiles, ainsi que La Bastide de Capelongue et son chef Noël Bérard, qui a une étoile.

La gastronomie présente donc un véritable atout pour le rayonnement du Luberon qui compte également parmi ses étoilés Le Goût du Bonheur à l’auberge de La Fenière à Cadenet (1 étoile et 1 étoile verte qui récompense l’innovation durable) avec sa cheffe Nadia Sammut, La Table de Xaxier Mathieu à Joucas (1 étoile), La Closerie à Ansouis (1 étoile) et son chef Olivier Alemany, ainsi que La Petite Maison de Cucuron (1 étoile) et son chef Éric Sapet.

La Cité des Papes, elle, compte 2 étoiles et 1 étoile verte avec Pollen (1 étoile) et son chef Mathieu Desmarest, et La Mirande (1 étoile et 1 étoile verte) et son chef Florent Pietravalle. Le reste du Vaucluse aussi, est parsemé d’étoiles : Le Vivier à L’Isle-sur-la-Sorgue (1 étoile) et son chef Romain Gandolphe, L’Oustalet à Gigondas (1 étoile et 1 étoile verte) et son chef Thomas Boirel ainsi que La Mère Germaine à Châteauneuf-du-Pape (1 étoile) et son chef Adrien Soro.


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

Le collectif d’artisans intramuros d’Avignon organise son ‘Apéro des Éphémères’ vendredi 4 avril à 18h. L’événement offre l’occasion aux visiteurs de rencontrer deux artistes présentes de mars à juin dans la cité des Papes : la saint-rémoise Saïdia de l’atelier Bleu Minuit et la morérioise Anne Olgiati de Dès 2Mains. La première se consacre au cyanotype sur papier et textile, tandis que la seconde créé des sculptures en céramique et accessoires en tissu. 

Elles rejoignent temporairement le collectif avignonnais à l’origine de rencontres uniques, comme cette parenthèse créative autour d’un verre dédiée à la découverte et aux échanges avec le public sur leurs créations écoresponsables. 

L’occasion également, durant la soirée, de voir toutes les nouveautés des artisans exposant dans la boutique : bijoux, vêtements, accessoires, céramique… 

‘L’Apéro des Éphémères’, vendredi 4 Avril 2025 à 18h.
Boutique Éric et les chics filles – 33 rue des fourbisseurs – Avignon.
Entrée libre et gratuite.

Amy Rouméjon Cros


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

La 13e édition de Découvertes en Vallée du Rhône, qui a lieu tous les 2 ans à Avignon, capitale des Côtes-du-Rhône, s’est tenue au coeur du Palais des Papes ce mardi 1er avril. Un évènement qui concerne l’ensemble de la filière viti-vinicole de l’AOC, d’Ampuis à Nîmes, de Tain l’Hermitage au Duché d’Uzès.

Entouré par Damien Gilles, président du Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône et par Samuel Montgermont, président de l’UMVR (Union des maisons de vins du Rhône), Philippe Pellaton, président d’Inter Rhône évoque la situation actuelle prise en étau entre la forte déconsommation et les tarifs douaniers que menace d’appliquer le président Trump à nos vins. « Après le Covid, nous avions décidé de consacrer 60% de notre budget promotion à l’export. Mais dans la conjoncture actuelle, nous allons changer notre fusil d’épaule et mettre le paquet sur la France. La Vallée du Rhône, ce sont quand même 45 000 emplois, dont 19 000 directs et nous sommes la 2ème AOC de France derrière Bordeaux avec 2,2M hl en 2024 sur une superficie du vignoble de 63 307 ha. »

Philippe Pellaton poursuit : « Le volume est en forte baisse : -11% par rapport à 2023 (2,43Mhl) et -17% en moyenne sur les 5 dernières récoltes, la plus petite production depuis 40 ans ». Damien Gilles enfonce le clou : « Chaque année, elle recule, mais la qualité demeure, grâce à nos vignerons résilients qui s’adaptent au changement climatique comme aux habitudes des consommateurs. Le rouge reste en tête avec 75%, le rosé est 2ème avec 13% et le blanc progresse à 12%. La répartition en volume est composée à 45% d’AOC Côtes-du-Rhône, 12% de CDR-Village et 10% à parts égales pour les crus méridionaux de Vin doux naturel et de Ventoux. Trois appellations accusent une baisse importante : la Clairette de Die, les Costières de Nîmes et Grignan-les-Adhémar ». Il est aussi question de la part du bio qui progresse de 19% en 2023 à 22% l’an dernier et 60% des vignobles qui s’inscrivent dans une démarche environnementale. 

Samuel Montgermont, Philippe Pellaton et Damien Gilles. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Mais en dehors de ces sujets de satisfaction, le gros caillou dans la chaussure des vignerons de la Vallée du Rhône, en plus de la déconsommation, c’est l’exportation qui est suspendue à un fil du côté du 1er marché d’exportation des vins français, les USA qui représentent quand même 98M€ et 13% des volumes. Mais il n’est pas le seul. Le marché s’effondre aussi en Chine -36% (12M€), au Japon -23% (9M€), en Norvège (-6%) et au Danemark (-11%).  Heureusement dans le Top 5 on retrouve la Belgique, le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et la Suède. Les exportations représentent 106 millions de bouteilles pour une valeur de 509M€ avec des pays où nos vins sont de plus en plus appréciés, même si le volume est modeste. +15% en Australie (7500hl), +22% en Corée du Sud (5700hl), +64% au Brésil (2900hl).

En tout, les vignerons de l’AOC exportent vers une quinzaine de pays (36% de leur production) et en interne, en France, 38% des vins sont commercialisés en grandes surfaces et 26% dans les réseaux de cavistes et grossistes. « Sur 20M€ de budget, nous allons en consacrer la moitié à la promotion intèrieure avec des salons, un rapprochement avec les consommateurs, une communicqation plus marquée sur les 18 crus de l’appellation, une stratégie sur l’oeno-tourisme. Il nous faut absolument ‘innover pour rester’ donc survivre, insiste le président d’Inter Rhône. C’est à dire expérimenter de nouveaux cépages résistants à la canicule, aux maladies, avec un taux d’alcool moins élevé, des vins plus frais, plus légers, plus festifs, plus fruités pour attirer les jeunes générations. Apparemment les vins sans alcool n’ont pas le vent en poupe dans la Vallée du Rhône.

En attendant, l’épée de Damoclès des tarifs douaniers américains plane sur la tête de l’un des atouts majeurs de la Vallée du Rhône : la viticulture.


Walter Deliperi honoré du prestigieux titre de Maître artisan d’art

« Aujourd’hui Maman est morte », dit Meursault, première phrase célèbre du roman de Camus. Aujourd’hui Meursault revit par la pugnacité d’une étudiante, Marie, et la magie du théâtre. 

Pour sa première mise en scène, Jean-Baptiste Barbuscia a adapté le roman L’Étranger à travers le regard de Marie Cardona, seul  personnage féminin – très peu présent — du roman, compagne de Meursault, le narrateur. Sur le plateau, un professeur attend ses étudiants. Marie est la seule étudiante présente…

Susciter le débat

On comprend que Jean-Baptiste Barbuscia  a eu envie en adaptant librement le roman de Camus, L’Étranger, ce monument de la littérature, d’extirper toutes les émotions souvent contradictoires qu’il a eu en lisant et relisant ce livre pendant plusieurs années et donc à des âges différents. En choisissant une confrontation moderne entre une étudiante pétulante et un professeur visiblement passionné mais peu passionnant, il parvient à nous faire cheminer dans les méandres des thèmes chers à Camus : liberté, révolte, justice et absurdité.  

Mis en jeu et pris au jeu

Pour cela il fallait trouver..un comédien assez solide pour interpréter tous les protagonistes de l histoire. Fabrice Lebert se glisse sans effort dans les différents personnages masculins du roman et joue à merveille le professeur qui se prend au jeu bien malgré lui avec cette étudiante qui lui offre une seconde vie et — mais nous ne le dévoilerons pas — la possibilité de devenir ce qu’il a toujours voulu être. Marion Bajot, qui incarne Marie, est une actrice  à la fois sensible et énergique pour mener cette enquête littéraire, pour faire adopter un autre point de vue, bousculer un prof de français passionné mais peu passionnant, s’imposer avec finesse dans toutes les pistes possibles d’explication d’un acte absurde.

Une mise en scène alerte

La mise en scène alerte permet de casser un huis clos qui aurait pu être plus sentencieux ou oppressant : il n’en est rien car la confrontation des deux personnages se déplace vers une quête où les hypothèses fusent de concert, déclenchant la mise en mouvement et en voix.  Lumière, ostinato en sourdine, lampe, chaises, affiches posent les repères et les époques. Les connaisseurs se délecteront avec bonheur des mots de Camus, les novices apprécieront les incises modernes de Marie l’étudiante ne laissant aucun doute sur la période du récit.

En sortant du spectacle ‘L’Étrangère’

Vous aurez au choix : l’envie de lire ou de relire L’Étranger de Camus, de retrouver au fond de votre mémoire le nom d’un professeur ou de toute rencontre qui a contribué à  ce que vous êtes aujourd’hui. Vous pourrez vous être installés dans la belle salle du Théâtre du Balcon avec des certitudes et sortir plein de doutes sur la notion de justice ou de vérité ?Sur la possibilité d’aimer et peut-être de défendre un meurtrier ? Mais vous aurez aussi envie d’échanger avec votre voisin de spectacle pour vous demander si vous avez lu le même livre ou vu le même spectacle. 

Une étrangère familière

Une étrangère finalement qui nous est familière par les doutes qu’elle se permet d’exprimer, la passion qui l’anime et qui devient ainsi un beau portrait de femme moderne même si ce n’est pas le propos initial du spectacle.

Les séances à venir

Mercredi 2 avril à 20h. Jeudi 3 avril à 20h. Vendredi 4 avril à 20h. Samedi 5 avril à 20h. Dimanche 6 avril à 16h.
Au Festival d’Avignon OFF du 5 au 26 juillet 2025 à 13h30 (sauf les jeudis)

Théâtre du Balcon. Cie Serge Barbuscia. Scène d’Avignon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org 

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/4/   1/1