14 mai 2024 |

Ecrit par le 14 mai 2024

Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

La Ville d’Avignon et le Cercle des nageurs avignonnais (CNA) organisent à partir de lundi 7 août l’opération J’apprends à nager au Stade Nautique. Destinée aux familles issues des QPV (quartiers prioritaires de la ville), cette session, entièrement gratuite, vise à apprendre à nager aux plus jeunes.

Lors de l’ouverture de la session à 8 h30, l’association Panathlon distribuera à chaque jeune participant le livre La Magie de l’Eau qui aide les enfants à ‘se jeter à l’eau’ sans risque. L’auteure-illustratrice Mélinda Guery, maître-nageuse de profession, sera présente pour l’occasion.

Mis en place par le Ministère des Sports, le dispositif J’apprends à nager permet aux enfants d’acquérir les compétences nécessaires pour évoluer dans l’eau en toute sécurité afin de prévenir les risques de noyades. Les clubs de la Fédération française de natation sont impliqués dans cette opération citoyenne par excellence en prodiguant des cours gratuits.

Les quartiers concernés
Monclar Champfleury Rocade Sud Barbière Croix des Oiseaux ; Quartiers Nord Est et Quartier Saint Chamand.
MH

DR

Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Be Energy, spécialiste de la régénération de batteries, huiles et moteurs poursuit son développement du réemploi de déchets industriels. Après s’être déployée au Sénégal et en Suisse occidentale, l’entreprise, qui commerce dans 52 pays, s’installe à Hyderabad, en Inde. Le cœur de métier de Be Energy ? Le reconditionnement et le remanufacturing de matériaux critiques. Effets collatéraux positifs ? Générer, ainsi, une économie circulaire, tout en visant une réduction de déchets industriels et des émissions de gaz à effet de serre.

Le choix stratégique de Be Energy de s’installer en Inde avec Be Energy India correspond au potentiel faramineux du marché, qui va bien au-delà du nombre d’habitants (plus de 1,352 milliards d’habitants). Car en Inde, tous les types de batteries sont utilisés : de démarrage, de traction ainsi que des batteries stationnaires.

Le simple exemple des ‘inverter batteries’ (onduleur),
qui prennent le relais sur le réseau, installées quasi systématiquement dans les habitations des particuliers, démontre l’énorme potentiel du marché indien. Il n’est pas le seul. En parallèle des batteries utilisées à titre privé fourmillent les systèmes sur lesquels s’appuient les grandes entreprises de télécommunications, de transport et autres centres logistiques, qui comptent sur les batteries de tous types pour fonctionner au quotidien.

Energy de reconditionnement
En outre, Be Energy India permettra à l’entreprise avignonnaise de mettre en place la technologie de reconditionnement et de remanufacturing (restauration garantie) de batteries au lithium. Ces dernières, adaptées à la petite électromobilité, sont particulièrement abondantes en Inde, où les e-rickshaws (tricycles électriques pour le transport de personnes ou de marchandises) et autres moyens de mobilité électrique sont monnaie courante.

e-rickshaws

Be Energy India
L’équipe de Be Energy India, est dirigée par Guillaume Quattropani, aura pour mission de développer un réseau de centres de régénération de batteries sous forme de joint-ventures, de centres sous licence ou de franchises. Les candidatures seront accompagnées d’échanges, et les candidats sélectionnés pour signer les premières implantations en Inde d’ici la fin de l’année 2023.

À la clé, pour les membres du réseau Be Energy India
Une technologie française assemblée en Inde, sous le contrôle de techniciens spécialisés Be Energy India ; La promotion de nouveaux métiers centrés sur la décarbonation des transports (les batteries, puis les huiles dans un second temps) ; L’opportunité pour les candidats de bénéficier de subventions locales, en réponse aux préoccupations environnementales de l’Inde ; ainsi qu’un accompagnement de proximité avec 3 semaines de formation technique sur site, un accès à la plateforme de formation Regen Academy et 3 semaines de formation commerciale adaptée à la culture locale et aux nouveaux métiers.

Be Energy en Inde DR Be Energy

Be Energy développe son réseau au Sud Maroc à Agadir et à Marrakech
Le nouveau modèle économique de Be Energy consiste à développer un réseau de centres de services sous format filiales, joint-venture (co-entreprise) ou centre sous licence. C’est une joint-venture Sud Leader énergie qui a vu le jour avec une participation au capital de Be Energy France associé à Bruno Moscatelli, un entrepreneur français, qui s’installe au Maroc sur ce nouveau marché.

Un accompagnement à la joint-venture et au management en tant qu’associé
En s’associer à Be Energy, l’associé bénéficie d’un financement intégré d’une partie du matériel mis en place ; A accès à la plateforme de E-learning Regenacademy avec 44 vidéos tutorielles dispensant un parcours noté sur les bases du métier de ‘battery keeper’ ; Une

Formation commerciale sur site avec accompagnement en clientèle des commerciaux de la joint-venture ; un suivi des activités commerciales ; Une formation technique pratique des techniciens d’atelier pour parfaire le parcours pour valider le savoir-faire opérationnel et, enfin, la mise en place de contrats cadres pour développer la régénération curative ainsi que les contrats de maintenance.

Be Energy au Sud Maroc Copyright Be Energy

Be Energy Sénégal
Depuis son ouverture, le centre de Diamaguene a régénéré plus de 200 batteries, utilisées par des entreprises telles que Bolloré Transports & Logistics, Patisen, Nestlé, Camusat, Sonatel, Senico, Duopharm ou encore Médis Sénégal… La filiale Be Energy Sénégal travaille au démarrage des camions et des bus ; À l’alimentation des chariots élévateurs et matériels de logistique, de transport et de supply chain (chaîne logistique) ; Aux équipements photovoltaïques et télécoms. Be Energy France forme les techniciens en place pour les perfectionner sur l’ensemble des aspects liés à la régénération de batteries.

En Afrique
Chapeautée par Henri Sow, également co-président du club Téao (Club Transition Énergétique pour l’Afrique), la filiale Be Energy Sénégal propose les nouveaux métiers de la régénération et l’impact environnemental de solutions maîtrisées auprès de toutes les entreprises, publiques et privées, au Sénégal et dans les régions voisines, à l’instar de la ville de Dakar, ainsi que du port et de l’aéroport, dans un pays qui compte nombre d’entreprises minières et où la filière reste à organiser.

Be Energy à Alle en Suisse
Be Energy a ouvert, en début d’année, une jointe-venture à Alle, en Suisse au cœur d’un écosystème tourné vers les métiers du réemploi, l’écopôle de la Flasa, filature de laine peignée d’Ajoie. L’entreprise française contribue ainsi au projet d’André-Jean Six, petit-fils d’Edouard Six. Objectif ? Dynamiser une entreprise historique, symbole de tradition et de modernité. Créée en 1934, la Flasa exporte son savoir-faire ancestral et technique à travers le monde entier, fournissant les acteurs du luxe et des transports notamment.

Be Energy Suisse Occidentale DR Be Energy

200 mètres carrés dédiés à la régénération de batteries en Suisse
Dans les locaux de l’écopôle d’Alle, la filiale Be Energy Suisse s’étend sur quelque 200 m² et compte 5 machines capables de régénérer tous les types de batteries au plomb. L’équipement de la filiale suisse est complété par des bancs de décharge et des bornes de test, ainsi que de l’outillage. Les industries horlogères, agroalimentaires et les professionnels du transport et de la logistique sont autant de clients potentiels à solliciter dans le cadre d’une logqiue financière et d’une démarche RSE.

Une levée de fonds de 2M€
Pour accélérer son développement, Be Energy procèdera, en fin d’année, à une levée de fonds adossée au projet Master Pro. Il s’agit notamment de mettre en place, avec la participation de l’Adème, une chaîne de reconditionnement pour batteries de véhicules hybrides. Cette levée de fonds sera accompagnée par Innocraft qui conseille la stratégie de financement de Be Energy depuis 2019. Ce nouveau financement permettra à Be Energy d’étendre son offre sur le territoire national et international, et de proposer un nouveau format innovant de centres de régénération de type industriel.

Be Energy Avignon
Fondée en 2014 par Bertrand Coste, Be Energy développe des centres de régénération dans le monde entier. Soutenu par BPI France (banque publique d’investissement) et l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), Be Energy fait partie des 96 entreprises françaises EETE (Entreprise Engagée pour la Transition Ecologique), Lauréat du Grand Prix Export Stars & Métiers BPMed, Lauréat du concours i-nov ‘Economie circulaire’, Lauréat Total Développement, Lauréat du prix de l’audace Initiatives Terres de Vaucluse, récompensé par le prix ministériel d’Excellence Environnemental d’Ontario, Grand concours national de l’innovation en Tunisie, récompense Forbes Middle East.

L’entreprise est installée en Courtine
Ouvert depuis le déménagement du siège de Be Energy en 2019, le nouveau centre de services Batterie Plus à Avignon est situé en zone industrielle de Courtine. Dans une logique d’écoresponsabilité et d’économies financières, le centre Be Energy près d’Avignon est dirigé par Monsieur Gilles Mounier, expert dans la régénération industrielle des batteries de démarrage. Be Energie se situe 178, rue de l’Aulanière à Avignon. Le centre Be Energy se présente comme la vitrine de l’entreprise et une plateforme permettant de présenter de nouveaux modèles de machines et les avancées technologiques issues des efforts R&D (Recherche et développement).

Be Energy Courtine

Communauté Coq vert
Be Energy fait également partie de la communauté ‘Coq vert’ développée par la French Tech. L’entreprise a été labélisée par l’organisme Riverse, pour vendre ses 67 premières tonnes de crédits carbone sur le marché du carbone volontaire.

Pour mémoire
En décembre 2022, Be Energy a obtenu la certification permettant d’émettre des crédits carbone sur le marché volontaire. Une réalisation importante pour l’entreprise qui confirme son engagement envers la transition écologique. En tant que membre de la communauté du Coq Vert (BPI France), Be Energy détient le label EETE (Entreprise Engagée pour la Transition Écologique) de l’Adème.

Pourquoi c’est important ?
Les crédits carbone représentent des certificats qui autorisent leurs détenteurs à produire une quantité déterminée de gaz à effet de serre, généralement exprimée en tonnes de CO2. Conçus à travers des protocoles internationaux, dont le Protocole de Kyoto, ils ont pour objectif de contrôler les émissions globales de ces gaz responsables du réchauffement climatique. 

Une certification pour entrer sur le marché d’échange de crédits-carbone
Les crédits carbone fonctionnent selon la méthode ‘cap and trade’, qui établit une limite d’émissions globales, divise ce total en unités individuelles (crédits carbone) ensuite attribuées ou vendues aux entreprises. Si une entreprise émet moins que son quota de gaz à effet de serre, elle peut vendre son excédent de crédits à une autre entreprise qui dépasse son propre quota. Ainsi, les crédits carbone encouragent la réduction des émissions de gaz à effet de serre en donnant une valeur monétaire à l’environnement tout en offrant une flexibilité aux entreprises.  


Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Après une première exposition ‘Expo(se)-Toi’ à Gordes en octobre 2022 qui a remporté un franc succès avec plus de 400 visiteurs, l’association vauclusienne Eclipse 209 propose cette année ‘Expo(se)-Toi Tour’, une tournée artistique mettant en avant le travail de neuf artistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans trois lieux vauclusiens du 9 août au 16 septembre.

Co-créée en avril 2022 par deux Vauclusiens, Emma Mariage et Yoann Tome Mestre, l’association Eclipse 209 a cœur de mettre en lumière des jeunes artistes entre 18 et 30 ans, peu importe l’art qu’ils pratiquent. Telle est l’ambition de l’événement ‘Expo(se)-Toi Tour’, qui débarque dès le mercredi 9 août. Cette première tournée artistique, proposée par l’association, va réunir neuf artistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans trois lieux de Vaucluse. Musique, peinture, dessin, ou encore sculpture, il y en aura pour tous les goûts.

Deux expositions auront lieu au mois d’août. La première sera au salon de thé Arteastic à Avignon du mercredi 9 au mardi 22 août, et la seconde à la Chapelle Sainte Foy aux Baumettes du jeudi 24 au dimanche 27 août. Pour ces deux expositions, les artistes vont créer des œuvres complétement inédites, qui ne seront dévoilées qu’au moment venu. Le troisième et dernier événement de la tournée sera un concert à l’espace culturel les Platrières à l’Isle-sur-la-Sorgue le 16 septembre.

Une exposition, une artiste

La première exposition, qui aura lieu du mercredi 9 au mardi 22 août, mettra en avant le travail d’une seule artiste : Laurine Jarmasson. Si certaines de ses œuvres sont réalisées en collaboration avec Magali Perrin, l’artiste arlésienne travaille aussi en solo.

Son univers abstrait aux influences du street art sera exposé à Arteastic, un salon de thé et épicerie fine, composé également d’un espace dédié pour des artistes locaux ou nationaux, situé en centre-ville, à Avignon. Le vernissage aura lieu le vendredi 11 août à 18h.

Du 9 au 22 août. De 9h30 à 18h. Fermé les dimanches et lundis. Gratuit. 15 Rue de la Petite Fusterie. Avignon.

Dessin, peinture et sculpture

La seconde exposition de la tournée, qui aura lieu du jeudi 24 au dimanche 27 août, mêlera plusieurs formes d’art à travers les œuvres de quatre artistes : Zinzi, Bastien Faudon, Leïa Pelletier, et Chierartype.

Créations en noir et blanc réalisées à l’aide d’un pastel noir, œuvres hautes en couleur, collages, sculptures autour de la féminité et de la nature, ou encore représentations de l’espace et du temps en dessin, le public va pouvoir en prendre plein les yeux. Le vernissage aura lieu le jeudi 24 août à 19h.

Du 24 au 27 août. De 10h30 à 18h. Gratuit. Chapelle Sainte Foy. Montée du Château. Les Beaumettes.

Un concert des nouveaux talents

Le samedi 16 septembre, l’association Eclipse 209 clôturera sa tournée artistique avec un concert de nouveaux talents à l’Isle-sur-la-Sorgue. Quatre artistes et groupes se succéderont sur scène et proposeront différents styles de musique.

La chanteuse et productrice Ela Mbass vous emportera dans son univers inspiré des sons reggae, dub, afro et R&B. Le quarter Déja Vu vous plongera dans la musique alternative londonienne teintée de jazz et inspirée d’artistes comme Yellow Days, Mac Miller ou encore Jorja Smith. L’artiste marseillais Milo proposera du R&B coloré de rock alternatif et de pop. Enfin, Nadir, également originaire de Marseille proposera une musique entre rap moderne, pop, R&B, et rock.

16 septembre. 20h. 5€ (billetterie en ligne). Espace culturel Les Platrières. 36 Boulevard Paul Pons. Isle-sur-la-Sorgue.


Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

La Fédération des commerçants et artisans d’Avignon organise son 1ᵉʳ marché nocturne tous les soirs du vendredi 4 au dimanche 27 août de 17h à 22h devant le majestueux Palais des papes.

De nombreux stands proposeront des produits artisanaux et de la gastronomie locale. L’occasion de profiter des soirées d’été pour déguster des produits du terroir, découvrir des créations d’artistes, des vêtements, des créations artisanales, ou encore de remporter des souvenirs de la Cité des papes.

V.A.


Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Le marché de l’immobilier est, par nature, cyclique. S’il reste une valeur sûre, tout comme l’or, la conjoncture influe énormément sur l’opportunité de s’exécuter ou d’attendre pour acheter comme pour vendre. En un mot, est-ce le moment ?

Plusieurs faits interviennent immédiatement sur le dynamisme du secteur : le nombre et la qualité des biens à la vente dans les secteurs choisis, les taux d’emprunt proposés, le taux de l’inflation, sa propre capacité de remboursement assortie du montant de son apport personnel.

Qu’observe-t-on aujourd’hui ?
Après deuxfastes années post-Covid, 2021 et 2022 particulièrement intenses en termes de changements de vie et donc de résidence, le marché connaît une accalmie en partie due à la remontée des taux bancaires –de 1,5% à 3,87% en moyenne et sans doute 4% en septembre-. Mais pas que, car il est aussi question de la prudence des banques qui suivent la proposition de l’Etat via le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) de ramener de 15 à 20% l’endettement des acquéreurs, alors qu’auparavant, en 2020, il était encore de 33%.

Des préconisations étatiques pour protéger les plus modestes
Préconisation qui a éjecté illico les primo-accédants du marché de l’immobilier et les investisseurs que les propositions de l’Etat ne séduisent pas en matière de défiscalisation intéressante et alors que ces derniers sont le principal soutien du parc de logement privé.

Pourquoi ?
Parce que le Covid, puis le confinement, ont bouleversé les ménages –dans le monde et en France- les séparations et les divorces –le taux de divorce a doublé en 5 ans entre 2016 et 2021- 46% des mariages se terminent en divorce- ont bousculé les cartes du relogement. Mais aussi les règlementations avec le Zéro artificialisation nette (ZAN) et l’obligation désormais de construire dans les dents creuses, sur d’anciens sites industriels, ou encore travailler sur le changement de destination de bâtiment. Or, la construction est au plus bas, particulièrement en Vaucluse.

Résultat ?
Le logement, dont le Gouvernement souhaite qu’il se fasse de plus en plus dense et compacte pour ne plus s’étendre sur les espaces naturels et végétalisés, va devenir une denrée rare et signe la fin des maisons avec jardin –c’est-à-dire du rêve Français-. Une décision, également, qui ne va pas manquer de bouleverser la physionomie des villages où les maisons provençales, pour peu qu’elles bénéficient d’un peu de terrain, seront mises à terre, ou les terrains allotis au profit de collectifs de plus en plus hauts, possiblement détonnants dans le paysage.

Qui sont les acheteurs idéaux ?
De fait, les acheteurs idéaux restent les personnes qui ont acquis puis revendus un ou plusieurs biens et qui disposent de liquidités importantes sans avoir vraiment besoin d’un recours à la banque. Ces anciens vendeurs devenus acheteurs –âgés de 40 à plus de 70 ans- peuvent même se payer le luxe de discuter le prix puisqu’ils en ont les moyens.

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En face, quels vendeurs ?
Ils disposeront des biens des vendeurs qui ne peuvent pas jouer la montre pour cause de mutation, de séparation, de départ en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes)… Bref ne vendront que ceux qui y sont obligés, avec, souvent à la clef, un budget travaux conséquent, levier de la baisse du bien. Et puis il y a la nature du bien par lui-même qui appelle soit à la vie seul ou à deux, soit à la vie de famille, ou encore celle de la famille recomposée qui réclame l’espace et le nombre de chambres nécessaires.

Ceux qui resteront sur le tapis ?
Seront ceux qui auront surestimé la valeur de leur bien, qui auront communiqué sur plusieurs sites internet à des prix différents, qui resteront trop longtemps sur ces mêmes sites, et qui même en baissant les prix auront suscité la méfiance de potentiels acheteurs. « En temps de marché ‘calme’ le bon prix, c’est-à-dire un montant raisonnable reste la meilleure tactique, affirme Hervé Chelly, agent immobilier chez Andaon à Avignon. Enfin, il reste plus logique de vendre son bien avant de se lancer dans un rachat, afin d’éviter le crédit relais et les affres de nuits blanches », prévient-il.

Vendre, acheter, maintenant ou pas ?
«Que le marché soit très haut où très bas, l’un dans l’autre vous achèterez très haut ce que vous aurez vendu, auparavant, très haut, cela ne change pas vraiment la donne puisque vous aurez vendu et acheté en même temps, selon les mêmes lois et exigences du moment. C’est pour le primo accédant et l’investisseur que cela se gâte, car ils devront attendre pour acheter au regard des mensualités qui pourraient se révéler trop importantes. Pourquoi vendre ou acheter maintenant ? Parce qu’il est important de continuer à vivre son projet de vie », ajoute Hervé Chelly.

En manque de logements
Le nombre de personnes à loger continue de se développer, notamment avec l’accroissement des familles monoparentales. Les petites villes humaines proches des bassins d’emploi continuent d’avoir le vent en poupe par rapport aux métropoles, trop inaccessibles en termes de prix.

Hervé Chelly, agent immobilier chez Andaon, Avignon

L’Interview
Hervé Chelly, agent immobilier chez Andaon immobilier à Avignon

«Le marché immobilier a changé dès le mois de mai, perdant les primo-accédants ainsi que les investisseurs, à cause de la hausse des taux bancaires, bien sûr. Nous enregistrons une chute de 30% des ventes qui fait suite à trois ans de record de ventes en Vaucluse et Grand Avignon. En gros ? Il ne restera plus que les personnes les plus fortunées sur le marché, celles qui auront vendu d’importants biens et qui thésaurisent de conséquentes sommes d’argent disponibles pour acheter. En plus ? Ils pourront opportunément négocier la valeur du bien qu’ils convoitent.»

En ce moment ?
«Je me rappelle que le marché de l’immobilier s’est enflammé trois mois après la sortie du Covid. Les parisiens se sont mis à acheter toutes les maisons disponibles sur les Angles, Villeneuve, Rochefort, sans négocier, au prix fort, alors que ces mêmes biens stagnaient depuis plusieurs mois. Du coup, de nouvelles maisons à la vente sont apparues sur le marché à des prix encore plus élevés. C’est cela qui a causé le début de la flambée des prix. Nous étions en pleine euphorie ambiante. Les parisiens sont-ils repartis sur Paris ? Non, ils sont toujours là. Certains naviguent entre télétravail et allers-retours en TGV. Désormais il y a de plus en plus de gens en télétravail. On peut presque habiter n’importe où.»

Je suis en quête de biens de grande dimension
«car tous les petits biens ont été vendus très rapidement. Quant au diagnostic immobilier ? Oui, il peut clairement freiner les ventes, à tel point qu’une mauvaise note telle que G –extrêmement peu performant et interdit à la location- induit que les potentiels acheteurs ni ne regardent, ni ne visitent le bien. Ils passent directement au bien suivant. Pour les biens en F –indécents- cela devient compliqué et E passe encore. Les futurs acheteurs savent en cela qu’ils devront passer par la case travaux.»

Bientôt la reprise ?
«Au chapitre des taux bancaires, nous sommes passés de 1,5% à pratiquement 3,8%. Alors que nous avions vendu beaucoup de biens grâce, justement, au faible taux bancaire. Ce taux, conjugué à une inflation actuellement de 6,1%, fait que le reste à vivre s’amenuise et empêche les Français de devenir propriétaires. L’Etat ne veut pas que les Français s’endettent, avec l’effet ciseaux de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, l’Etat éloigne de la propriété les plus fragiles, ceux qui auraient des difficultés à rembourser leur crédit bancaire. Lorsque l’inflation baissera, les taux bancaires devraient faire de même et permettre la reprise du marché de l’immobilier, peut-être en décembre ?»

Et là, maintenant tout de suite ?
«Nous refaisons du stock. Les personnes qui ont mis leur bien à la vente réalisent qu’elles ont besoin de notre expertise, notamment par rapport au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les ventes se sont faites tranquillement de janvier à fin juin. Juillet et août marquent le retour du festival d’Avignon du In et du off et la pause vacances. Certains biens sont loués et ne peuvent pas être visités. Je me rappelle que l’an dernier j’avais fait un excellent dernier trimestre, je compte faire de même, la pierre est une valeur sûre.»


Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Ce vendredi 28 juillet, le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, a inauguré la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) d’Avignon-Le Pontet. L’objectif de ce lieu est double : désengorger les prisons et préparer la réinsertion des détenus.

Construite à côté du centre pénitentiaire du Pontet, la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) d’Avignon-Le Pontet dispose d’une capacité de 120 places pour accueillir, sous le régime de la semi-liberté, des détenus qui purgent de courtes peines ou à qui il reste moins de deux ans de détention. L’objectif du lieu est d’améliorer la réinsertion des détenus, mais l’établissement n’est pas réservé aux seules personnes avec un projet professionnel. Les détenus en fin de droits sociaux ou ayant des problèmes d’addiction à l’alcool ou la drogue peuvent aussi être orientés vers cette structure.

Le centre pénitentiaire du Comtat Venaissin ouvrira en 2026

L’objectif est de mieux accompagner la sortie, mais aussi de désencombrer les prisons. Conçu pour accueillir 650 personnes, le centre pénitentiaire du Pontet héberge actuellement plus de 800 détenues. Ces derniers mois, via leurs syndicats, les agents de la pénitentiaire n’ont cessé d’alerter sur cette surpopulation carcérale et sur les violences à répétition commises entre détenus, mais aussi envers les agents. La création du futur centre pénitentiaire du Comtat Venaissin, à Entraigues-sur-la-Sorgue, devrait également permettre de soulager la prison du Pontet. D’une capacité de 400 places, l’établissement devrait être opérationnel début 2026.

Le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, inaugure la structure d’accompagnement vers la sortie d’Avignon-Le Pontet © Jérôme Renaud
Discours d’inauguration de la SAS d’Avignon-Le Pontet par le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti © Jérôme Renaud 
Session de questions-réponses avec le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti © Jérôme Renaud

Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Il  s’en était expliqué lors de l’annonce du programme du festival 2023 : proposer By Heart en dernière journée du festival qui plus est, dans la Cour d’Honneur est pour lui une manière de laisser sa carte de visite, de partager sa vision du monde avec un public et une équipe avec qui il va vivre pendant les quatre ans de son mandat de Directeur du festival d Avignon.

Les premières fois de Tiago Rodrigues
Le spectacle By heart n’en est pas à sa période d’essai puisqu’il a été créé en 2013 au Théâtre Maria Matos de Lisbonne pour être ensuite présenté à l’Opéra Bastille de Paris en 2014.  By Heart est donc bien la première œuvre de Tiago Rodrigues présentée en France. C’est également la première fois que le nouveau directeur du festival monte sur les planches de la Cour d’honneur en tant que comédien. Pour nous spectateur avignonnais, pour la première fois, le sonnet n°30 des Sonnets de William Shakespeare sera appris avec la traduction inédite de Françoise Morvan. 

Le sonnet n°30 de William Shakespeare
«Comme vous voyez, il y a 10 chaises vides sur le plateau, le spectacle ne peut commencer que lorsque dix spectateurs les occupent, avec moi comme onzième personne… Elles devront apprendre par cœur un texte court, pas trop difficile, pas trop simple non plus : le sonnet n°30 de William Shakespeare.» Ce spectacle partage à la fois une histoire autobiographique – choisir pour sa grand-mère qui allait devenir aveugle un livre à apprendre par coeur- et ses rencontres littéraires avec Ray Bradbury, Georges Steiner etc…Il correspond au plaisir et à la nécessité qu’a Tiago Rodrigues d’écrire pour des acteurs, ici de faire apprendre, répéter avec des ‘acteurs éphémères’, véritable acte d’amour que de les inviter dans son processus de création. 

Séance unique et final d’une édition exceptionnellement réussie
Dire qu’on l’attendait au détour serait vulgaire. On connaît désormais son travail extraordinaire d’auteur  : sa parole comme acte de résistance, son engagement pour vivre pleinement ses libertés,  son désir de transmission, son exceptionnel sens de l’hospitalité, son envie «d’ajouter du bruit au monde . On était cependant curieux de le voir sur l’immense  plateau de la cour d ‘Honneur.

Il l’a dit lui-même,
la Cour d’Honneur n’est peut-être pas l’espace le mieux adapté à une pièce qui se voudrait plus intimiste. Il a relevé avec simplicité et gourmandise le défi de se dévoiler grâce à cette pièce qui est pour lui finalement «son passeport» car elle concentre tous ses questionnements sur le théâtre et le monde. Son humour, sa bienveillance et son art de l’improvisation ont fait le reste.

Il y avait  dans cette dernière soirée de l’édition 2023 quelque chose de magique
Le plateau blanc de la Cour s’invitait tel une immense page blanche à remplir de mots passés et à venir. Il fallait défier le vent qui s’était invité, les paroles s’envolaient un peu, il fallait encore plus répéter et nous spectateurs tendre l’oreille. Les pages des livres posés au sol virevoltaient, étaient feuilletées par un lecteur invisible et Tiago le facétieux s’amusait à essayer de les apprivoiser.

On peut penser que la standing ovation qui a eu lieu à la fin
n’était pas seulement pour saluer la qualité du spectacle ou les dix téméraires qui l’ont créé, ni  pour remercier les centaines de salariés ou bénévoles indispensables qui ont investi au final le plateau de la Cour. C’était aussi une manière pour nous spectateurs Avignonnais de dire enfin à «notre» directeur : Bienvenue l’Artiste, tu es chez toi ici. Nous sommes à tes côtés pendant ces 4 ans à venir avec sympathie et vigilance. «Ce n’est qu’un combat, continuons le début» (Bernard Lubat).

Le spectacle « By Heart » sera joué les 23 et 24 septembre 2023 au Théâtre Garonne à Toulouse.

BY HEART Texte, mise en scene et interpretation Tiago Rodrigues,
Texte avec extraits et citations de William Shakespeare, Ray Bradbury, George Steiner et Joseph Brodsky,
Traduction Thomas Resendes, Traduction du sonnet de William Shakespeare Francoise Morvan,
Scenographie, costumes et accessoires Magda Bizarro.

Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Pionnière des Show-case depuis 18 ans pour promouvoir les artistes du Festival Off, la Chambre des notaires de Vaucluse a programmé plusieurs compagnies lauréates du Fonds de soutien à l’émergence et à la création, mis en place par AF&C, association ‘portante’ du Festival Off. Harold David, co-président du Festival Off a salué cet engagement, en rencontrant Alexandre Audemard, le président des Notaires du département lors de la dernière soirée des Eclats de Scène 2023.

Lors de la dernière soirée des Eclats de scène, Alexandre Audemard, président de la Chambre des notaires de Vaucluse a invité Harold David, co-président d’AF&C à célébrer leur nouveau partenariat qui a consisté à programmer 4 compagnies lauréates du Fonds de soutien à l’émergence et à la création.

«Les notaires de Vaucluse sont très heureux de contribuer
au rayonnement du Festival Off grâce à ce concept unique de mécénat culturel dont nous fêtons la dix-huitième édition des Eclats de scène, a entamé le président de la compagnie des notaires. De son côté, Harold David a remercié la Chambre des notaires pour son soutien aux compagnies du Off et pour sa contribution solidaire lors de la difficile année 2021. C’est un bel exemple de partenariat de territoire.» 

Les Eclats de scène en 2023
«Les Eclats de scène consistent en l’organisation de 7 soirées lors desquelles les troupes du Off présentent un extrait de 10 minutes de leur spectacle, comme une bande-annonce, afin de promouvoir leur spectacle», détaille Alexandre Audemard. Cette année, 58 saynètes ont ainsi été présentées grâce au talent de 224 comédiens devant 1 050 spectateurs. « Véritable opération de mécénat ouverte à tous, ces soirées sont gratuites pour les compagnies comme pour les spectateurs. Elles boostent le bouche à oreille et invitent à découverte de spectacles, dans leur propre lieu,» a précisé le président.

Le Festival Off 2023
Pour mémoire, le festival Off 2023 a réuni plus de 300 000 festivaliers qui ont totalisé 1,7 million d’entrées, pour assister à 1491 spectacles et produit un impact financier de 40,2 M€ sur Avignon et ses alentours.

Qu’est-ce que le « Fonds de soutien à l’émergence et à la création » ?
En 2023, le Fonds de professionnalisation créé en 2016 évolue, devenant le Fonds de soutien à l’émergence et à la création. Son objet ? Aider les compagnies et structures de production en voie de professionnalisation, enclins à la prise de risque artistique et financière pour le montage d’un texte contemporain d’auteur vivant.
Ce fonds de soutien, doté de 210 000€ et distribué auprès de 70 à 80 projets, est financé par  la Billetterie solidaire Ticket’Off ainsi que la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), l’ASTP (Association pour le soutien du théâtre privé), le CNM (Centre national de la musique) et Profession Spectacles.

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Avignon, c’est le moment d’apprendre à nager

Eugène Labiche (1815-1888), le roi du Vaudeville, des pochades passionnelles et domestiques et voici que point, à Avignon, Labiche Repetita. On décide d’y foncer. La salle ? Elle remplit ! L’histoire ? Elle dévoile les coulisses de la vie d’artiste : de comédien, metteur-en-scène, locataire de théâtre… Et les affres de la vie tout court.

On survit comment, on se débrouille comment quand on est artiste ?
Qu’il faut tirer son lait et qu’en plus la nounou gagne plus d’argent que vous ? Que vous courrez tout espoir en d’humiliants castings ? Et vous savez quoi ? Malgré toutes ces complications, ils sont cinq sur les planches ! Passent par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, sont accros aux jeux de mots, aux jeux de scènes et vont finalement jouer La main leste, pour de vrai et drôlement bien.

Finalement ?
Nous assistons à deux pièces au lieu d’une, les deux jouées avec un réalisme certain et un plaisir non-feint. L’écriture est ultra documentée –on a adoré la régisseuse syndiquée, Coralie Lascoux, -dans la vraie vie : leader de la troupe auteure de la pièce- sans oublier l’inégalable Emilie Pfeffer, en mère, comédienne et patronne de troupe -co-fondatrice- aussi surbookée qu’investie.

Excellente troupe le Ricochet

On y retrouve
aussi toutes les typologies humaines, un Thomas Pélikan gentil et profondément humain mal équipé pour faire face à la rouerie ; un Mathias Bensa aussi narcissique que susceptible en séducteur maladroit –il voudrait séduire la journaliste du grand quotidien local annoncée dans la salle- et une Delphine Grand, éternelle Lolita malmenée par ses secrètes passions. Un combo parfait d’abord pour saluer l’excellence et le punch des comédiens, leur nombre car ils sont rares à être autant sur une scène. La salle était secouée de rires et moi aussi.

Les infos pratiques
Labiche repetita. Comédie. Jusqu’au 29 juillet, relâche le 26 juillet. 18h15. Théâtre Notre Dame. Réservation ici. De 10 à 20€. 13 à 17, rue du Collège d’Annecy. Salle Bleue à Avignon.

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