4 juin 2025 |

Ecrit par le 4 juin 2025

Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

Si on vous dit Coline Serreau ? On répond immédiatement Trois hommes et un couffin

Mais connaissez vous Coline Serreau la trapéziste ? La dénicheuse de talent hip hop, la metteuse en scène d’Opéras à Bayreuth, la présidente de l’académie Fratellini, bien sûr la réalisatrice de Trois Hommes et un Couffin mais aussi de La Crise avec Maria Pacôme.

Une seule en scène radieuse et décapante

Elle n’a pas changé : toujours son beau sourire et sa chevelure de lionne. Elle va nous raconter sans chichi sa « belle histoire », histoire d’une vie bien remplie avec de belles rencontres, des anecdotes cocasses et des dessous de tournages hilarants. Des documents d’archives sont projetés judicieusement pour permettre  de découvrir des pépites telles que l’Opéra « la Chauve Souris» monté en hip hop , André Dussolier s’essayant x fois à une réplique dans Trois Hommes et un couffin ou Maria Pacôme en tournage à l’abri d’une borie. On rentre aussi dans l’intimité familiale avec l’arrivée de la télévision, le branchement de la machine à laver , la recherche d’argent de poche. Bref un spectacle comme on les aime où à travers un personnage familier on (re)découvre une époque, des souvenirs qui ressurgissent, des pensées qui se rejoignent.

Il n’y avait que deux dates pour Coline Serreau à la Scala Provence correspondant aux deux lundis de relâche. Le spectacle peut se voir en automne 2024 au Théâtre Michel à Paris.


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

La Ville d’Avignon a annoncé offrir 1.000 places pour deux rencontres de football qui se dérouleront dans le cadre des Jeux Olympiques. Ces deux parties de foot féminin seront des matchs à élimination directe qui auront lieux au stade Vélodrome, à Marseille, fin juillet. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes. 

Avignon continue de vivre son été 2024 au rythme des Jeux Olympiques de Paris. Et pour fêter la tenue de cet évènement planétaire sur le territoire national, la Ville d’Avignon a décidé de faire plaisir et de faire profiter ses habitants en offrant 1.000 places pour deux matchs de football féminin, à savoir Allemagne-Australie et USA-Allemagne, respectivement le jeudi 25 juillet, à 19h et le 28 juillet, à 21h.  

Pour les plus jeunes et pour éviter tous frais de déplacements, la Ville d’Avignon met à disposition des cars avec des départs prévus avenue Pierre de Coubertin, à partir de 13h le 25 juillet et à 15h le 28 juillet. Plusieurs modalités sont à connaitre : tout mineur devra être accompagné par un adulte, les billets sont digitaux et nominatifs (donc prévoir une carte d’identité) et le nombre de places est limité à quatre par personne. 

Pour participer à cette initiative et obtenir votre « ticket d’or », il vous suffit de vous inscrire sur le lien suivant : service.sports@mairie-avignon.com

Entrainement ouvert au public pour l’équipe de France de BMX à Sarrians 

L’équipe de France (femme et homme) de BMX, sélectionnée pour les Jeux Olympiques est actuellement en terres vauclusiennes pour s’entrainer à quelques jours du début de la compétition à Paris. Le choix d’installer ce camp d’entrainement à Sarrians apparait comme logique étant donné du nombre important de vauclusiens qui composent la délégation. 

Ce jeudi 18 juillet 2024, à 18h30 (il faut être sur place pour 18h), il sera possible s’assister à un de leurs entrainements sur la piste de Sarrians, située au 22 avenue de la Camargue. Les vauclusiens qui s’y rendront pourront réaliser des images des champions et apercevoir Florian Rousseau, le directeur du programme olympique à la Fédération Française de Cyclisme sur piste. 


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

A dix jours du début des jeux olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris, l’équipe masculine de gymnastique artistique du Canada a décidé de terminer sa préparation au sein des halles sportives Génicoud, gymnase labellisé centre de préparation aux J.O. Le mardi 16 juillet 2024, les athlètes ont effectué leur premier entrainement au sein du gymnase vauclusien en présence de la maire d’Avignon Cécile Helle et d’un public curieux. Attirée par les infrastructures à disposition et l’aspect culturel de la ville d’Avignon, la délégation canadienne effectuera une semaine d’entrainement jusqu’à dimanche avant de se rendre à Paris.

J-10. Le vendredi 26 juillet, les jeux olympiques 2024 qui se dérouleront sur le territoire national, à Paris, débuteront. Durant près de trois semaines, 32 sports présenteront 329 épreuves sportives durant lesquels des athlètes représenteront leurs pays et s’affronteront. Ça sera notamment le cas de l’équipe masculine de gymnastique artistique du Canada qui après une septième place en finale des derniers championnats du monde, tentera de ramener une ou plusieurs médailles dans le « grand nord blanc ».

Et pour préparer cette échéance mondiale, l’équipe canadienne a choisi Avignon pour y installer son dernier camp d’entrainement avant les jeux. Ce mardi 16 juillet, l’équipe nationale canadienne a effectué un entrainement ouvert au public et a été accueilli par la maire d’Avignon, Cécile Helle « notre délégation était déjà venue auparavant pour un stage de préparation aux championnats du monde ici, au CPJ Halles Génicoud et avait été impressionné par la qualité des infrastructures et du cadre offert par l’ANT et la ville d’Avignon. Ici on s’entraine sur du matériel Gymnova qui sera aussi celui qu’on retrouvera lors des épreuves à Paris, c’est un facteur important. L’idée c’était de pouvoir faire une dernière semaine avec des demis journées d’entrainement au calme, dans un lieu que les garçons connaissent et pouvoir profiter d’une ville culturelle pour se ressourcer avant le début des jeux » a déclaré Greg Jackson, gestionnaire de programme de la délégation canadienne.

L’impulsion de la Ville d’Avignon

Présente pour accueillir l’équipe canadienne dans les locaux, récemment inaugurées, la maire d’Avignon Cécile Helle s’est montré très satisfaite et fière qu’une nation olympique est choisie la cité papale comme lieu d’entrainement « c’est évidemment une immense fierté, on essaye d’inscrire la ville dans une dynamique sportive depuis 2014 et on a agit dans ce sens en faisant le pari de la requalification d’un certain nombre d’équipements sportifs et aujourd’hui ça porte ses fruits. Nous avions déjà accueilli l’équipe du Québec et elle a été notre porte-voix pour convaincre l’équipe de gymnastique masculine du Canada à venir ici » a réagit la maire de la ville.

Si Cécille Helle met l’accent sur la qualité et la requalification des infrastructures qui ont finit par séduire une équipe olympique en vue de sa préparation, c’est parce que la Ville d’Avignon a impulsé une politique sportive dynamique et innovante et n’a pas hésité à mettre les moyens pour offrir les meilleurs outils aux vauclusiens. C’est notamment le cas avec les Halles sportives Génicoud, situées au cœur du quartier Champfleury et inaugurées en 2020 « le gymnase Génicoud c’est aujourd’hui des halles avec quatre espaces destinés aux activités de gymnastique mais aussi aux arts du cirque, un autre aux parcours urbains et enfin un espace intergénérationnel. On a fait un gros travail pour mettre l’espace dédié à la gymnastique en configuration et qu’il soit homologué et qu’il puisse être identifié par les équipes internationales de gymnastique, je ressens également beaucoup de fierté car le club hôte, l’ANT gymnastique, avec Laurent Michelier, le directeur de structure sportive qui a été lui-même un grand champion et qui est à l’initiative de ce projet. L’ANT est un grand club sur le plan national et je trouve que c’est aussi une belle reconnaissance pour les efforts et le talent de ses adhérents qui font rayonner notre territoire » conclut Cécile Helle.

La maire d’Avignon, Cécile Helle qui remet un cadeau de bienvenue aux athlètes canadiens

Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

Alexis HK et Benoit Dorémus nous invitent dans leur loge

On a l’habitude de voir ces deux chanteurs dans des salles beaucoup plus grandes. Ici, ils choisissent de nous raconter leur amitié en chansons en nous invitant dans leur loge. 

Ils sont assis de part et d’autre d’une table : fleurs, fruits, verres d’eau tels qu’on se l’imagine. Il y a le silence avant l’entrée en scène, les blagues potaches pour évacuer le stress, les questions saugrenues, les accords de guitare. Ils se vouvoient avec distinction pour mieux nous asséner une chute triviale ou lourdingue assumée. Ils jouent autant entre eux qu’avec leurs instruments. 

Des chansons qui ne devraient jamais sortir des loges

Il y a des pensées, des secrets qu’on ne dit qu’à un ami. Avec l’Ami, on peut se dire l’impensable, l’inavouable. Ainsi sont leurs confidences « so british », un brin dandy avec juste ce qu’il faut de dérision et d’humour pour en saisir le propos tout en riant de bon cœur : on se moque des survivalistes, on mélange I Can See Clearly Now de Jimmy Cliff avec Marche à l’ombre de Renaud, on fustige le racisme et la misogynie de Melissa de Julien Clerc alors même que l’on entonne volontiers « Ce que tu es belle quand j’ai bu » d’Alexis HK. Dino, la tractopelle de Michel Fourniret ne peut être chanté que pour le public averti que nous sommes. Quand ils parlent de leurs expériences de concert en appartement à Conflans-Saint-Honorine pour compléter des cachets d’intermittents, ça sent le vécu !

Une belle parenthèse dans « leur carrière » que cette pause festivalière

On les connaissait sur scène pour la plupart d’entre nous, on les découvre, fragiles dans leur loge. On comprend que l’idée de ce spectacle est un bonheur pour eux, une histoire d’amitié et de parcours du combattant dans le paysage impitoyable de la chanson à textes en France. L’air de rien, ils dévoilent avec dérision leurs talents d’acteurs, de compositeurs, de musiciens et ça fait un bien fou.

Jusqu’au 21 juillet (relâche le 17). 21h10. 14 et 20€. La Manufacture. 2 bis Rue des Ecoles. Avignon.


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

Anne Benedetti est à la tête de l’entreprise du bâtiment éponyme avignonnaise –traitement technique des façades et isolation par l’extérieur- qui vient de fêter ses 113 ans. Au commencement de cette épopée familiale et entrepreneuriale transalpine, une famille et cinq générations bien décidées à se forger un destin plus humain et prospère, dans le Sud de la France.

«C’est Dominique Benedetti, mon grand-père qui a fondé la société éponyme en 1911, relate Anne Benedetti, Présidente de l’entreprise avignonnaise du Bâtiment, Benedetti SA. Sa toute première activité ? La construction de cuves en béton armé destinées aux caves vinicoles de Châteauneuf-du-Pape où la famille avait fait souche après avoir fui la pauvreté, la famine et le régime Mussolinien transalpin. Dominique réalisera la majorité des cuves en béton armé des caves viticoles de Châteauneuf-du- Pape. »

«En 1976 Georges Benedetti,
le fils de Dominique reprend les rênes de la société, la réorientant dans le traitement des façades avec, pour spécialité, l’isolation thermique par l’extérieur, dont il devient le précurseur dans le Grand Sud de la France. Cette technique innovante, déjà utilisée en Allemagne, n’est pas encore très connue, ni éprouvée en France.»

«En 2005, c’est au tour de Bertrand, mon frère,
de reprendre les responsabilités, notamment sur le champ du développement commercial. En plus de la maçonnerie, très vite il diversifie les services, notamment avec la mise en œuvre de nouveaux procédés issus de techniques en lien avec le développement durable pour traitement des façades, l’isolation thermique par l’extérieur, le ravalement, la rénovation, la pose de carrelage, le plâtre, la peinture.»

Ravalement des façades et Bardage en bois au Belambra club à l’Isle-sur-la-Sorgue, Copyright Benedetti SA

Les débuts ?
«Je crois que je n’ai pas débuté dans l’entreprise parce que j’y suis née. Toute jeune, durant les vacances scolaires, j’y rejoignais mes parents pour les aider. J’ai définitivement intégré l’entreprise en 1992, après l’obtention d’un bac A option mathématiques et de 4 années d’études à l’école de marketing et management de Rochefort-du-Gard. A l’issue de ce bac + 4 j’intègre l’entreprise en tant qu’employée administrative, puis directrice administrative, directrice générale et maintenant présidente. Les décisions ? Elles se prenaient en famille à l’heure du déjeuner, dans la maison familiale de Châteauneuf-du-Pape. On vivait, on mangeait, on respirait l’entreprise. On n’a jamais eu besoin d’un conseil d’administration pour prendre les décisions. » (rires).

«Nos clients ?
Ce sont les marchés publics, les collectivités locales, les bailleurs sociaux, les professionnels de la construction, les promoteurs, les syndics, les particuliers pour la réalisation de traitement des façades, l’isolation thermique par l’extérieur, l’imperméabilisation et l’étanchéité, l’enduit, le ravalement, la réparation des épaufrures (éclat de pierre enlevé d’un bloc par accident), le béton armé et le nettoyage. Plus de 70% de l’activité se fait sur de nouveaux chantiers. »

«La journée est rythmée par les problèmes à régler,
les engagements professionnels, les rendez-vous avec les fournisseurs, les clients, la banque, les visioconférences, qui nous font gagner un temps fou, même si les vraies rencontres restent irremplaçables. Je suis une femme dans une activité où l’homme est très représenté et où les réunions se déroulent traditionnellement le soir. Donc là encore, il faut jongler avec le temps, en cela mon mari m’a toujours beaucoup aidée. Et puis en clôture de réunion il y a ce temps convivial qui permet d’échanger de façon informelle, resserrant les liens, l’attention aux autres. »

Ecoles Jacques Prévert et Robert Desnos Copyright Benedetti SA

«L’entreprise amène à découvrir d’autres univers
ainsi, très tôt, j’ai pris des engagements nationaux auprès de la SMA Vie BTP (Assurance vie professionnelle), et auprès de l’Auxiliaire de vie (Assurance des professionnels du BTP). Je suis également administratrice et trésorière au Geiq BTP 84 (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification) et administratrice des Geiq de France. Je représente également la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse au Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional). En bref ? J’ai aussi mon bureau à la maison et aussi une règle : Pas de travail le dimanche. Mais oui c’est entre 10 et 12h de travail par jour, quand on aime on ne compte pas ! (rires). L’entreprise ? C’est une partie de nous tous qui se construit au fil des générations. »

«Les 3 indispensables de mon métier ?
Entretenir des relations humaines de qualité faites de sincérité et de respect, tout en faisant progresser l’entreprise et nous-mêmes à travers celles-ci. Egalement veiller à la transmission du savoir-faire. Le transfert de compétences au cœur de l’entreprise car, ici, nous n’avons pas de turnover. Nos collaborateurs arrivent par la voie de l’apprentissage pour ensuite partir à la retraite. Les formations sont faites maison, en lien avec les fournisseurs pour l’emploi des produits innovants. Benedetti SA accueille plus de 80 salariés et nous faisons tout pour conserver notre personnel. Enfin, le 3e indispensable est le réseau que l’on se créé et que l’on nourrit au fil du temps.»

Le Clos neuf, à Morières-lès-Avignon, enduit type RPE, Copyright Benedetti SA

«Mon conseil pour quelqu’un qui se lancerait ?
Travailler chaque jour avec la plus extrême rigueur. Tout est là. Etre pugnace. Etre agile aussi. Anticiper, être visionnaire. Nous sommes en veille quotidienne. Egalement pour l’ensemble de nos métiers nous nous référons à notre intersyndicale, la très réactive Fédé BTP 84, à qui nous demandons fréquemment des conseils, dans tous les domaines, dont celui des futurs métiers, les savoir-faire et les nouveaux matériaux de la profession. Nous sommes à l’affût de tout ce qui pourra se faire dans l’avenir pour nous orienter dès maintenant.»

«Le prochain challenge ?
Je le laisse à la nouvelle génération avec l’arrivée de mon fils, Florian, au développement commercial et de l’arrivée future de mon neveu, qui travaillera en binôme avec mon fils. Moi ? Je resterai encore un peu –moins de 10 ans pour les accompagner, mais ce sont eux qui prendront les futures orientations.»

«Ma plus grande satisfaction ?
Remettre le pied à l’étrier aux personnes qui nous sont confiées par le Geiq 84. Ensemble, nous réapprenons à reformuler leur vie, à se restructurer avec des horaires et des chantiers à mener à bien. Le plus important ? Se restaurer pour se forger un nouvel avenir.»

En savoir plus
L’entreprise Benedetti est certifiée Qualibat (Qualifications et certifications) et RGE (Reconnu garant de l’environnement) à destination des professionnels : Avec plus
de 4 500 projets réalisés depuis son origine l’entreprise Benedetti est un des leaders du traitement des façades et de l’isolation par l’extérieur du grand sud de la France. L’entreprise accueille plus de 80 salariés dont 50 compagnons, 22 contrats de formation et insertion Geiq (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification), Benedetti SA est le plus important employeur en insertion du Vaucluse, 6 chefs de chantier et 4 conducteurs de travaux. Benedetti SA. Avenue de Saint-Chamand. Zone industrielle de Fontcouverte. Avignon. Benedetti-sa@wanadoo.frwww.benedetti-sa.fr Benedetti Sa est une société adhérente à la Fédé BTP 84.

Ehpad de Bollène, enduits et isolation thermique, Copyright Benedetti SA


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

« Le taux de mortalité des abeilles domestiques est estimé entre + 20 et + 30% par an, deux fois supérieur aux abeilles sauvages, » c’est ce qui ressort d’une rencontre qui vient de se dérouler à l’Unité « Abeille & Environnement » de Montfavet. Ce laboratoire de 528m2, inauguré en novembre 2022 au Domaine Saint-Paul de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), sur le site d’Agroparc, abrite des chercheurs en apidologie (branche de l’entomologie spécialisée dans l’étude scientifique des abeilles).

Les “harpes électriques“ domaine Saint Paul INRAE ©DR

Ils consacrent leur vie à la santé des abeilles et constatent un affaiblissement des colonies d’abeilles pour nombre de raisons. L’intensification de l’agriculture, le recul de l’habitat naturel, les prairies et les haies, la diffusion de pathogènes, de prédateurs, de parasites, d’espèces invasives (comme le varroa et le frelon asiatique), de pesticides, de polluants, de métaux lourds, de plastiques sans oublier le réchauffement climatique. Tous ces facteurs altèrent le sens de l’orientation des abeilles qui ont du mal à retourner dans leurs ruches. « Depuis 1990, le cheptel est frappé par une mortalité importante et des efforts de recherche inédits ont été déployés pour comprendre ce phénomène d’effrondrement, le ralentir voire l’enrayer » explique-t-on du côté de l’INRAE.

ll faut savoir qu’Avignon est au coeur de ces recherches puisque la 1ère station d’apiculture expérimentale remonte à 1956 à Montfavet. Et depuis, les scientifiques ont sélectionné des abeiles plus résistantes aux parasites. Ils préconisent aussi un paysage plus varié avec davantage de fleurs et d’habitats naturels, et moins de pesticides.

Les “harpes électriques“ domaine Saint Paul INRAE ©DR

Le frelon à pattes jaunes a été détecté pour la 1ère fois en France il y a 20 ans. Selon une étude, la mortalité du cheptel apicole est estimée à 29,2% en France, engendrant des pertes économiques pouvant atteindre 30,8M€ par an pour la filière du miel. Parmi les solutions trouvées par l’INRAE et leurs confrères de l’Université d’Exeter en Grand-Bretagne, la « radiotélémétrie » qui consiste à capturer un frelon devant une ruche, de l’équiper d’une balise radioémettrice, de le géolocaliser, de le suivre juqu’au nid pour détruire tous ses occupants. Autre scénario mis au point par les chercheurs : tester une « harpe électrique » dont les fils sont suffisamment espacés pour laisser passer les abeilles mais pas les frelons. Ils subissent une décharge électrique façon « taser » et tombent dans un bac d’eau posé au-dessous. Ce dispositif testé l’an dernier à proximité de 8 ruches a permis de capturer 18 000 frelons en seulement 4 semaines dans un rucher expérimental du bordelais.

« Il faut absolument interdire l’importation de faux miel, notamment de Chine »

Pierre de Giraud d’Agay

Dans le Vaucluse, il y a un des miels labellisés IGP Provence, celui de la Maison « Augier & Fils », implantée depuis 1929 à Vaison-la-Romaine, qui travaille avec une quarantaine d’apiculteurs et sélectionne les meilleurs miels, garantis 100% purs et nature. Cette marque, « Les Ruchers du Mont-Ventoux » se distingue par un un liseré tricolore bleu-blanc-rouge sur chaque pot de 110, 250 et 400gr. Miel aux fleurs de lavande, acacia, garrigue, montagne, châtaignier, tilleul, bruyère, comme confiseries – pastilles, nougats, pains d’épice bénéficient comme le « Miel de Provence » de cette fameuse IGP Label Rouge.

Pierre de Giraud d’Agay et Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture, sur le pavillon SYMPAS au SIA 2023 ©DR

Pierre de Giraud d’Agay est à la tête de cet établissement et il s’inquiète: « Les abeilles disparaissent à cause de la fragilisation de l’environnement, la disparition de l’habitat naturel, l’augmentation de la pollution et des pesticides. Avant il y avait une plus grande richesse de cultures. Maintenant il y a surtout d’immenses champs de colza, de tournesol, de maïs. » On dénombre 63 000 apiculteurs en France, 1 755 377 ruches et chacune produit environ 23kg de miel par an. On consomme 45 000 tonnes pour 41 387 tonnes produites principalement dans 3 régions : 21,7% en Auvergne-Rhône-Alpes, 12,4% dans le Grand-Est et 10,8% en Nouvelle Aquitaine, plus près de nous, en Provence et dans les Cévennes.

« Il faut absolument faire quelque chose, construire des solutions puisque plus de 70% des espèces cultivées pour notre alimentation dépendent des insectes pollinisateurs, donc des abeilles qu’il est plus que nécessaire de préserver. Sinon, dans 50 ans, dans certaines régions du monde, il n’y aura plus ni abeilles, ni miel de qualité. Les apiculteurs ont de plus en plus de difficulté à survivre avec l’importation de miels médiocres, sans goût, trafiqués, à prix cassés. Ici, dans le Vaucluse, j’ai vu une dizaine d’entre eux arrêter leurs activités, faute de rentabilité ».

L’abeille est au coeur des transitions. En février dernier, l’Union Européenne a décidé d’apporter une aide d’urgence intégrée à la PAC pour épauler les apiculteurs. 5M€ pour les soutenir face aux pertes de production liées aux aléas climatiques. Un nouvel accord fixant les règles d’étiquetage et la traçabilité du réel pays d’origine a également été conclu. « Il faut absolument interdire l’importation de faux miel, notamment de Chine » insiste Pierre d’Agay.


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

Tiago Rodrigues et Pierre Gendronneau étaient on ne peut plus radieux pour faire un pré-bilan public de ce festival de tous les dangers annoncés – crainte d’une baisse de fréquentation due aux dates, aux Jeux olympiques et aux élections – ce lundi dans la cour du Cloître Saint Louis à une semaine de la fin de cette 78ᵉ édition. 

Avant d’en venir aux chiffres, le directeur Tiago Rodrigues a tenu à conforter son choix d’organiser la Nuit d’Avignon, non pas pour se justifier face aux critiques reçues, mais pour réaffirmer que le Festival d’Avignon a toujours été depuis Jean Vilar un festival de résistance, que la Cour d’honneur a toujours été le meilleur plateau pour s’exprimer. Il s’est félicité que dès le 8 juillet, après le résultat des élections législatives, « ce festival de résistance soit devenu un festival de célébration. » 

Les chiffres parlent d’eux-même

Pendant  23 jours : 
• 35 spectacles et 2 exposition
• 218 représentations payantes, 5 en entrée libre et deux expositions
• 121 508 entrées à la vente (hors entrées libres)
• 60 débats et rencontres, rendez-vous tout public dans le cadre du Café des idées
• Plus de 300 rendez-vous en cumulant spectacles, rencontres, lectures, débats, projections
• 34 lieux dont 20 extramuros
• 29 créations en 2024  qui représentent 83% de la programmation (+5% que 2023)
• Deux tiers de la programmation sont des premières mondiales (21 créations au Festival d’Avignon 2024, soit 60% de la programmation)
• 25 projets produits ou co-produits par le Festival (70%)
• Parité absolue avec 19 femmes (50%) et 19 hommes (50%)
• L’artiste complice Boris Charmatz : volets de spectacles, un atelier chorégraphique, des rencontres au café des idées (Café complice, Foi et Culture), Territoires cinématographiques
• Transmission Impossible : 50 participants français et internationaux venus de Taiwan, de Corée du Sud, du Portugal et de Lituanie
• Langue invitée : 30 % de la programmation en relation avec la langue invitée espagnole, 55% de porteurs de projets étrangers soit 11 nationalités représentées, une communication trilingue
• Première fois : 54 % des artistes sont invités pour la Première fois au Festival d’Avignon et plus de 7000 personnes touchées

Retour vers un futur prometteur

Une certitude : le Festival 2025 aura lieu en juillet, pendant trois semaines au moins et avec la perspective d’avoir des dates communes avec le festival Off. L’artiste complice sera la chorégraphe Marlène Montero Freitas qui fera l’ouverture de la Cour d’honneur. Poursuite de l’idée d’une langue invitée — et non pas d’un pays, trop réducteur — qui sera l’arabe, en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.  Le projet ‘Démonter les remparts pour finir le pont’ de Gwenaël Morin est reconduit, l’auteur et metteur en scène Milo Rau créera « Pièce commune – Volksstück » en tournée à Avignon et aux alentours, en partenariat avec le Wiener Festwochen (Autriche).


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

Artiste avignonnais, Pablito Zago a contribué à embellir la ville et à y apporter des couleurs par de nombreuses œuvres. En juin 2023, il a créé une fresque pour la caisse primaire d’assurance maladie afin de célébrer ses valeurs humaines. Il a également décoré des jeux pour enfants, collaboré avec Subway pour la réalisation de gourdes, et réalisé de nombreuses fresques dans la ville, notamment sur le bâtiment de la CAF, à Avignon Confluences, vers la gare TGV.

Entre juillet et septembre, sa série « The Walking Trees » est exposée à la Maison de Fogasses dans le centre historique d’Avignon. Cette exposition, plus conceptuelle et philosophique que ses autres œuvres, aborde la thématique de la disparition de l’eau, où les végétaux se placent au-dessus de l’homme et se déplacent pour trouver cette source vitale plutôt que de rester fixes. La série véhicule un message d’espoir. Habituellement focalisé sur la représentation humaine, les visages et les ponts entre l’Homme et l’Animal à travers les masques, l’artiste explore ici une nouvelle direction.

Création de la série
La série The walking trees a été créée sur une durée d’environ 6 mois et Pablito Zago prévoit de la continuer dans le temps. L’artiste tire son inspiration d’un voyage au Sénégal puis d’un séjour à la Réunion, où il a été fasciné par le banian, surnommé “l’arbre qui marche” et très touché par la poésie qui s’en dégageait. C’est à cet instant précis qu’il a décidé d’en faire une œuvre. Le nom de cette série se trouve dans la version anglophone du terme “ the walking trees”. “Et du coup, en traduisant arbre qui marche, j’ai pensé à walking tree. Et en opposition, ça m’a fait penser à The walking dead, mort-vivant. » « Selon moi, l’arbre est plus intelligent que l’homme, alors que l’homme, en ce moment, a plutôt tendance à marcher à reculons et à subir une rétrogradation.” analyse l’artiste.

La représentation de cette série :
No (more) Water / The Walking Trees explore une toute autre perspective : une représentation du monde où l’Homme a disparu, laissant place uniquement aux végétaux. Cette œuvre reflète un constat poignant des bouleversements climatiques.

Le rapport aux couleurs :
Comme l’intégralité des œuvres de Pablito Zago, les œuvres sont très colorées. « Les choix de couleurs, c’est quelque chose d’inexplicable pour moi. J’adore les turquoises et le rose, ça a toujours fait partie de mon travail. Depuis 3-4 ans, le jaune est un peu plus rentré dans mon travail.” Cette digigraphie est différente des autres œuvres de la série par la présence d’un homme perdu au milieu de ces banians. “Alors, quand je fais des affiches, j’aime bien trouver un truc pour que ça ne soit jamais la même chose que ce que je conçois sur une toile. J’ai ainsi fait entrer un personnage, que j’ai nommé ‘le touriste’, et dont j’imagine qu’il s’est trompé de vol, arrivant dans une destination inconnue. Alors il se retrouve perdu, dans ce nouveau monde, loin de sa valise à roulettes. Il s’agit de replacer l’homme dans un contexte, sans pour autant le mettre en valeur, » relate Pablito Zago.

Technique des coulures :
L’esthétique du tableau offre une impression de lianes tombant d’une certaine hauteur, rappelant les coulures du graffiti. “On dirait vraiment des coulures. C’est un élément qui a résonné dans ma tête au moment où j’exécutais mon tableau. Comme lorsque l’on superpose plein de couleurs, et qu’au-dessus de la toile, il y a cette cette peinture qui coule et se fait lianes. ”

Sarah Ripert


Coline Serreau seule en scène et sans filet à la Scala Provence

Un nouvel espace labellisé France Services a été inauguré ce lundi 15 juillet au sein des locaux Avenir 84 à Avignon. C’est le 25e espace de ce type que compte le département de Vaucluse.

Près de 3 000 France Services devraient être déployés, sur l’ensemble du territoire français, d’ici 2027. Le Vaucluse, lui, en compte 25, dont le dernier, situé à Avignon, qui vient d’être inauguré. Ces espaces France Services permettent de rapprocher le service public des usagers.

Ce service gratuit garantit l’accueil et l’accompagnement des usagers dans leurs démarches administratives concernant divers sujets tels que : la santé, la famille, la retraite, le droit, le logement, les impôts, la recherche d’emploi, ou encore l’accompagnement au numérique. France Services estime que 4 démarches sur 5 sont entièrement résolues dès le premier passage dans un espace France services.

Le nouvel espace avignonnais, situé dans les locaux d’Avenir 84, vient compléter les services assurés par le Bus France Services d’Avignon, qui est très sollicité. Ainsi, cet espace accueille le public du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h au 27 bis Avenue de la Trillade (immeuble Le Ventoux).

Pour trouver un espace France Services autour de chez vous, cliquez ici.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/48/   1/1