11 mai 2025 |

Ecrit par le 11 mai 2025

Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

La fin de la France « moche » ?
Ce terme employé par Télérama dès les années 2010 pour qualifier les entrées de ville et les zones commerciales « hangarisés » et froides devrait bientôt disparaitre du langage commun. Le plan de transformation des zones commerciales d’entrées de ville voulu depuis un moment par le gouvernement en place a dévoilé ses lauréates en ce mois de mars 2024. Parmi les 74 intercommunalités sélectionnées, on retrouve la ville d’Avignon qui avec la zone commerciale de la Cristole qui se trouve à l’entrée sud de la commune bénéficiera de l’enveloppe de 26 millions mise à disposition par l’Etat.

Ce budget alloué aux différentes villes devrait permettre de « réinventer ces espaces tant sur le plan économique, climatique que social pour les soixante prochaines années » comme l’a déclaré Olivia Grégoire, ministre des Entreprises lors de sa visite sur la zone commerciale de Mistral 7 ce vendredi 29 mars. Un défi important pour le gouvernement actuel au vu de la crise du logement et l’inflation importante que subit le pays. Premier créateur d’emploi (3,6 millions), le secteur du commerce génère un chiffre d’affaires de 1450 milliards d’euros et représente plus de 700.000 entreprises. Le réaménagement et la transformation de ces zones commerciales apparaissaient donc comme nécessaire pour faire face à ces enjeux d’avenir.

« 63 zones d’activités commerciales dont Avignon vont bénéficier de centaines de milliers d’euros pour pouvoir faire des études de préfiguration chargés d’imaginer ce que pourrait devenir ces zones d’activités commerciales si on apporte des changements importants. Ici nous sommes sur une zone où il manque parfois de logements, d’équipements pour les services publics et donc la maire d’Avignon a répondu à cet appel à projet avec son équipe, ils sont donc lauréats et nous allons travailler ensemble pour transformer cette zone de la Cristole dans le bon sens » a détaille Olivia Grégoire.

Transformation de la Cristole et le projet du quartier Bel Air, un exemple à suivre ?
Avec ce dispositif inédit souhaité par le gouvernement, les objectifs de l’Etat sont clairs : adapter les zones commerciales considérées comme « vieillissantes » aux nouveaux modes de consommation des français en mélangeant commerces et services, rationnaliser le foncier commercial, assurer la transition écologique en favorisant la biodiversité dans ces zones et surtout améliorer le cadre de vie pour les usagers en passant par la construction de logements et l’installation de nouveaux services.

Si Olivia Grégoire et Guillaume Kasbarian ont effectué le déplacement sur la cité papale, c’est avant tout car le projet de transformation de cette zone commerciale de 92 hectares et l’implantation d’un écoquartier avec le projet Bel Air répond à toutes les caractéristiques du cahier des charges mis en place par le gouvernement. Les plans d’avenir pour zone de Mistral 7 devient donc un exemple à suivre pour les autres porteurs de projets « ces zones commerciales ont soixante ans et elles ont besoin de s’adapter aux changements de consommation et aux réalités écologiques ainsi qu’aux besoins de nouveaux logements. Ici la zone de la Crsitole représente 17% de la surface de vente du département, c’est donc un lieu stratégique et économiquement fondamental pour l’avenir du Vaucluse mais je reste persuadé de la réussite des projets à venir sur ce secteur avec une zone à venir plus hybride, plus mixte sur le plan des logements et une renaturation végétale importante qui sera mise en place » a ajouté la ministre des entreprises.

Au programme de la matinée pour les deux ministres, accueil au sein de l’Univers du cuir par la maire d’Avignon Cécile Helle puis déambulation au sein de la zone commerciale de la Cristole en passant par une visite poussée du projet Bel Air actuellement en travaux. En porte-parole de la commune avignonnaise, Cécile Helle a dépeint aux deux représentants du gouvernement les grands axes de développement mis en place par les différents organismes locaux pour améliorer cette zone qui compte plus d’un millier d’emplois « on partage tous ici la volonté d’améliorer la qualité de la ville et c’est en passant par un plan local d’urbanisme adapté ainsi qu’une refonte globale de cette zone d’accès cœur de ville que nous parviendrons à réintroduire une dynamique économique et une qualité de vie supérieur pour nos concitoyens » a analysé la maire d’Avignon.

Des évolutions sur plusieurs plans
Ces changements devront se traduire par un nouvel élan attractif sur sa position stratégique d’entrée de ville. Son placement si particulier qui se trouve entre le centre historique et le pôle d’attractivité d’Agroparc devra désormais être utilisé comme une force et servir de liant voir de point de rencontre entre ces deux zones dynamiques. Cécile Helle a d’ailleurs tenu à rappeler « l’importance d’assurer une continuité urbaine le long de cette voie de 6 km que représente la route de Marseille ».

Qualifiée par la marie comme étant une zone « particulièrement consommatrice de foncier », le pole commercial de Mistral 7 a laissé de nombreux espaces inoccupés qui pourraient servir à l’installation de nouveaux services comme des équipements sportifs, de nouveaux commerces de proximité ou même la mise en place d’une nouvelle école. Une partie de ces espaces seront également mutualisés en laissant une large place à la revégétalisation avec la plantation de nouveaux arbres et zones vertes.

Tous ces bouleversements auront un seul but : redynamiser la zone commerciale de la Cristole en s’adaptant aux nouveaux problématiques d’avenir et aux besoins des habitants. Pour y parvenir l’aide financière apportée par l’Etat sera plus que nécessaire. La sélection du projet Avignon Sud devrait apporter une aide en ingénierie et économique à hauteur de 150.000 euros sur le projet Bel Air.

Olivia Grégoire et Guillaume Kasbarian ont rendu une visite à l’école hôtelière d’Avignon en compagnie de Cécile Helle, maire d’Avignon.

Le projet de logement Bel Air, point d’ancrage du futur de la Cristole ?
Parmi les grands projets exposés par Cécile Helle, le futur écoquartier de Bel Air est apparu comme un point central pour la réussite de la transformation de cette zone de la Cristole. Confronté à une crise du logement importante, le gouvernement souhaite soutenir les nouvelles initiatives de construction et d’aménagements sur le territoire. 900 nouveaux logements dont 120 qui sont prévus pour l’été 2025, le tout dans un environnement végétal et respectueux de son écosystème, c’est ça le projet Bel Air qui devrait apporter un élan positif sur tous les plans au sein de cette zone commercial.

Ce projet d’aménagement d’ilots porté par le Groupe Edelis a été conçue autour de la mixité. Il sera constitué de plusieurs logements sociaux, de logements intermédiaires ainsi que de logements bail réel et solidaire (BRS), il comportera également de nouveaux équipements publics de proximité, des aires sportives, un nouveau gymnase, de nouveaux locaux pour la CCI et surtout de nouveaux commerces afin de relancer une économie de proximité accessible et efficace.

Casque de chantier vissé sur la tête, Guillaume Kasbarian, le ministre du logement a particulièrement apprécié ce projet d’aménagement et tout ce qu’il devrait apporter par la suite « je dois dire que je suis particulièrement fier de voir les avancées et les caractéristiques de ce projet de création d’offre de logements. 120 logements avec une mixité tellement importante, on a du logement social, du BRS, du logement libre qui va permettre de répondre aux besoins des habitants d’Avignon qui viennent de toutes les classes sociales. » a argumenté le ministre.

La transformation des zones commerciales qui passe avant tout par le commerce, passera également par le service public et par le logement car ce volet devrait permettre de créer plus d’offres sur les territoires qui en ont besoin en ces temps où la pression foncière se fait de plus en plus forte « la transformation de nos zones commerciales passe bien évidemment par le logement. On a souhaité repenser notre modèle face à l’étalement urbain et aujourd’hui le logement est porteur de dynamique économique et vient répondre à une crise du logement où les français ont des difficultés à trouver des logements de qualité à prix abordables donc ce projet est une grande opportunité pour l’avenir » conclut Guillaume Kasparian.

Les deux ministres aux côtés des apprentis de l’école hôtelière d’Avignon.

Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

Une chose est sûre avec les zones commerciales situées aux entrées de nos villes, on ne pouvait faire plus moche. Ces zones commerciales ont colonisé les périphéries de toutes nos grandes agglomérations, y compris dans des villes patrimoines comme Avignon. Symbole d’une société de consommation qui aujourd’hui se cherche, ces zones se rêvent un nouvel avenir. Deux ministres de la République on fait le déplacement le 29 mars dernier, dans la cité des papes, pour lancer un plan national de transformation de ces zones.

Dans la catégorie « zones commerciales hyper moches » la France peut se targuer d’avoir décroché, haut la main, un titre de championne d’Europe. Alors que la richesse de notre patrimoine historique nous place aussi sur le podium, on démontre pas moins de 1500 zones commerciales, qui du titre « d’hyper marché » ont décroché celui « d’hyper moche ». Le Vaucluse, lui non plus, n’a pas échappé à la construction de ces zones commerciales qui, dans les années 70/80, ont poussé comme des vrais champignons.

À Avignon, on n’en compte deux, et de taille. Une au nord et une au sud. Celle du sud, dite la Cristole avec deux grosses zones commerciales Mistral 7 et Cap Sud, fait partie des 74 zones françaises qui bénéficierons du plan de transformation gouvernemental. Lancé par Olivia Grégoire Ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme et Guillaume kasbarian, Ministre délégué chargé du Logement, ce plan prévoit quelques aides financières light (une enveloppe de 26 M€ pour toute la France) et surtout des simplifications de procédures . Une autre discipline (les procédures administratives et réglementaires) où nous sommes également assez performant, il faut bien l’avouer. A se demander si on ne met pas en œuvre des procédures pour ensuite pouvoir, au motif de plans de relance indispensable, les assouplir. A moins que ce soit des coups de com ? Mais n’ayons pas l’esprit taquin…

Changement de paradigme ou soutien à l’activité commerciale ?

Bref, bien que 70 % des français continuent à faire leurs courses dans ces centres commerciaux c’est un modèle en passe de ne plus être dans l’air du temps. Changement de paradigme ou soutien à l’activité commerciale ? Sans doute les deux.

S’agissant de la zone la Cristole (92 hectares et 1 100 emplois) le plan est ambitieux et louable. Il s’agit de revoir le mobilier urbain et la signalétique. Entendez par là revoir la présence des très nombreux panneaux publicitaires, « mais nous sommes en manque de notoriété » vous dirons les commerçants… Il s’agit également de reverdir la zone en donnant à la nature une plus grande place. Mais ce qui est intéressant dans le projet la Cristole c’est l’idée d’y intégrer le nouveau quartier d’habitation durable Bel Air (900 logements) qui lui est contiguë.

Et le mot est lancé, il faut en faire de vraies « zones de vie ». Comme « la vie Auchan » en quelque sorte ?


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

La nouvelle association ‘Hey Agroparc !‘, créée pour dynamiser le territoire vauclusien et en particulier la zone d’Agroparc, organise sa première journée sur la santé au travail le vendredi 5 avril de 8h30 à 17h au centre hospitalier de Montfavet. Plusieurs ateliers viendront traiter de nombreuses problématiques de santé dans le milieu professionnel et des solutions possibles pour y remédier. 

Une nouvelle preuve de l’engagement d’Hey Agroparc ! envers les acteurs économiques de cette zone. Le vendredi 5 avril, l’association dirigée par Alexandre Bouche lancera son premier évènement de l’année avec une journée qui traitera de la santé au travail. L’organisation proposera plusieurs ateliers conçus par des acteurs locaux qui tenteront d’apporter une expertise et des solutions de progrès pour améliorer le volet de la santé dans le milieu professionnel. 

Une journée qui se déroulera au centre hospitalier de Montfavet de 8h30 à 17h. Cette action, ouverte à tous les usagers de la zone d’Agroparc, vient appuyer la volonté de la structure créée en 2023 d’amener des projets qui vont dans le sens du développement positif et de la cohésion entre l’ensemble des acteurs économiques d’Agroparc.  

La santé au travail, une priorité pour l’avenir ? 

Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne. À l’heure où les questions du bien-être mental deviennent un enjeu majeur pour l’avenir, la problématique de la santé au travail vient logiquement se mêler à ce pari pour le futur. 

Ces dernières décennies, les maladies professionnelles indemnisées au régime général de la Sécurité sociale ne cessent de croître. Qu’ils s’agissent de troubles musculosquelettiques, de pathologies liées à l’exposition à certaines substances chimiques ou encore de souffrances psychiques liées à des environnements parfois trop exigeants, ces maladies se font de plus en plus présentes dans notre société.

Cette journée organisée par ‘Hey Agroparc !’ ira donc dans le sens de la réflexion et tentera d’offrir des premières réponses pour contrer ce problème persistant. Les ateliers viendront apporter des solutions adaptées à chaque catégorie professionnelle et laissera aux membres des entreprises la possibilité d’exprimer leur point de vue et leurs expériences sur cette thématique qui constitue un enjeu d’avenir majeur pour notre pays. 

Programme

8h30 : Accueil des participants avec café/viennoiseries à la salle de spectacles Camille Claudel, possibilité de stationnement à l’intérieur du site du CHM. Inscription gratuite mais obligatoire au café d’accueil à la journée de la santé à Agroparc le 5 avril.

9h : Présentation du déroulement de la journée, des ateliers avec différents intervenants de la santé.

9h45 : Invitation auprès des participants à rejoindre les ateliers de leur choix (ostéopathie, diététique, sophrologie, orthophonie, psychothérapie, sexothérapie, réflexologie plantaire, massothérapie, visite du musée du CHM, expositions…).

17h00 : Clôture des ateliers.


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

« Pourquoi, si l’homme est de plus en plus propre, le monde, lui, semble de plus en plus sale ? »

Sur le plateau, l’auteur David Wahl interprète ‘Le Sale Discours’, création qui étudie notre rapport à l’environnement et aborde les enjeux environnementaux. Elle parle de nos déchets, de notre hygiène, et de ce que cela dit de nous. Qu’est-ce qu’un déchet ? Que se cache-t-il derrière ? Ces interrogations guident l’histoire qui, à travers plusieurs époques, souligne l’absurdité de certaines de nos actions. L’auteur aborde ces questions sur un ton philosophique, auquel s’ajoute une touche humoristique, décalée et incisive, qui caractérise le travail du metteur en scène Pierre Guillois. Cela leur permet de subtilement décortiquer nos définitions du propre et du sale. Tout en maintenant le doute chez le spectateur, ils demandent sérieusement à l’humanité : « Pourquoi, si l’homme est de plus en plus propre, le monde, lui, semble de plus en plus sale ? ».

David Wahl est comédien, dramaturge et écrivain

À partir de 2008, il se dédie entièrement à l’écriture scénique. Dans son travail, il cherche à tisser des liens entre sciences et théâtre. De ce fait, il collabore sur de nombreux projets et il se rapproche plus particulièrement de la recherche océanique. Il travaille comme auteur avec la compagnie Teatr Piba et écrit les spectacles ‘Spluj’ et ‘Donvor’ en collaboration avec l’Ifremer, l’institut français de recherche entièrement dédié à la connaissance de l’océan. Son intérêt pour les fonds océaniques se confirme davantage par son statut d’artiste associé à Océanopolis Brest, le Centre national de culture scientifique dédié à l’Océan. Pour créer ‘Le Sale Discours’, David Wahl procède de la même manière, il s’est entouré de spécialistes des domaines scientifique, philosophique et théâtral. 

Lacteur, dramaturge, et metteur en scène Pierre Guillois, récompensé par Les Molières en 2017 et 2022, se voit confier la mise en espace de cette création

Un spectacle qui s’inscrit dans la série ‘Les causeries’. À mi-chemin entre l’enquête et le récit théâtral, la série de spectacles ‘Les causeries’ explore de nombreux sujets. David Wahl étudie des histoires oubliées, des découvertes scientifiques encore confidentielles ou bien des faits inconnus, amusants et surprenants. Ce projet se présente comme un cabinet de curiosités dont surgissent des récits suscitant l’émerveillement et menant à se questionner sur notre rapport au monde.

Jeudi 4 avril. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

À l’origine de La Tête de Lark, un duo chambriste

La Tête de Lark, c’est tout d’abord un duo composé d’une flûtiste Sylvaine Hélary – frottée à l’improvisation chez Bernard Lubat, c’est peu dire — et d’une contrebassiste Sarah Murcia qui est passée par les classes de musiques improvisées de Manuel et Patricio Villaroel. 

Depuis 2021, Sarah Murcia et Sylvaine Hélary codirigent le quintet Tête de Lark

Après plusieurs années, elles ont voulu innover leur façon de travailler en agrémentant leur duo de trois autres musiciens qui sont à la fois des improvisateurs aventureux et des interprètes exigeants. Les contrebasses de Sarah Murcia et Sébastien Boisseau se font écho et l’ensemble avec Aloïs Benoit à l’euphonium et Elodie Pasquier à la clarinette propose une musique chambriste, aux ambitus extrêmes tout en portant une attention particulière au timbre, au son, à la complexité rythmique, et surtout à l’improvisation. 

Jeudi 4 avril 2024. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

Les habitants des communes de Valréas et de Vaison-la-Romaine l’ont demandé, elle sera bientôt là ! Dès le vendredi 19 avril, le réseau de transport de la Région Sud Zou! va mettre en place une nouvelle ligne régulière de transport routier interurbain aux départs de Valréas vers la gare TGV et le Pôle d’échanges multimodal d’Avignon.

Dès le 19 avril, une nouvelle ligne Zou! sera mise en œuvre. Elle assurera l’itinéraire : Valréas – Nyons – Mirabel-aux-Baronnies – Vaison-la-Romaine – Malaucène – Carpentras Hôpital – Avignon TGV – Avignon PEM.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a également demandé un transport à destination de Vaison-la-Romaine et de la gare d’Avignon TGV pour plusieurs communes du Sud de la Drôme, ce pourquoi la ligne passera par Nyons et Mirabel-aux-Baronnies. Cette desserte complémentaire sera cofinancée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

2 allers-retours quotidiens sont prévus du lundi au dimanche, y compris les jours fériés (sauf les 1ᵉʳ janvier, 1ᵉʳ mai et 25 décembre). Les horaires seront alignés avec ceux des TGV à destination et en provenance de Paris. « Les décisions que nous prenons en matière de mobilités visent, d’abord et avant tout, à satisfaire les attentes des voyageurs », a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud.


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

La marche et course caritative L’avignonnaise, créée en 2011, s’installe à la Barthelasse  dimanche 7 avril, devant la Palmeraie à 10h, pour un parcours vert avec vue sur la cité papale. Les sommes récoltées sont destinées, à la Ligue contre le cancer 84 Maison Axel Kahn et Sainte-Catherine institut du Cancer Avignon Provence pour le programme de prévention Interception.

Deux options pour cette jolie balade verte
Un parcours course chronométré de 8 kms et une marche libre de 6 kms. Les garçons sont les bienvenus, on compte sur eux pour jouer le jeu avec un costume ou un accessoire girly… On adore quand ils se déguisent en fille, perruque comprise…

Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire sur le site Nikrome ici.
Au programme : Oxygénation et bonne action car les bénéfices –l’année dernières 9000€- avaient été reversés à la Ligue contre le Cancer et à l’Institut Sainte Catherine pour aider les malades. Diverses animations animeront le village : petite restauration, garderie pour les enfants, ambiance musicale, échauffement, avec en prime, les étudiants de l’École d’ostéopathie à l’arrivée !

Dans le détail
9h : Arrivée des participants. 9h15 : Flashmob Sainte Catherine. 9h30 : Échauffement. 10h : Départ de la course. 10h : Garderie Babichou pour les 50 premiers enfants inscrits. 10h05 : Départ de la marche. 12h : Remise des prix.

Retrait des dossards
Vendredi 29 et samedi 30 mars chez Décathlon Avignon nord et les vendredi 5 et samedi 6 avril à la Maison du Parc, à l’île de la Barthelasse.

Les infos pratiques
L’avignonnaise. Dimanche 7 avril. 14€ le dossard. Inscription ici. Marche et course toute la matinée. Sur l’ile de la Barthelasse.

Le parking
Parking gratuit à l’Ile Piot, aire Belle Etoile. Buvette et petite restauration sur place.

Comment tout a commencé
Cette belle initiative est de David Boulfroy, Lionel Picard et Julien Pansier qui avaient réuni pour la 1re édition en mai 2011, une cinquantaine de participants pour la course ainsi que la marche. En 2016 une chorégraphie est filmée le jour de la course. Pour cette 6e édition, 1800 participants permettent la récolte de 10 000€ offerts au Comité de Vaucluse de la Ligue contre le cancer. En 2018, 2 200 participants récoltent 14 000€ et un partenariat est signé avec l’institut Sainte Catherine. En 2020 et 2021 la crise sanitaire empêche toute activité. En 2023 Provence organisation reprend l’organisation de la course initiée par Sport Event. 1 200 participants répondent à l’invitation et récoltent 9 000€.

A quoi servira l’argent récolté à Sainte-Catherine
A financer pour partie le programme Interception qui consiste à changer la trajectoire de vie et de santé des personnes à risque augmenté de cancer. Il s’agit d’un programme personnalisé de prévention que Sainte-Catherine développera, dès 2024, sur son territoire d’Avignon Provence Objectif : Développer de nouveaux modes de dépistage et prévention adaptés pour ces personnes.

Environ 30 à 40% des cancers
se développent chez des personnes qui auraient pu être identifiées comme étant à risque augmenté des années plus tôt. Une prévention et un dépistage personnalisés en fonction du risque individuel de cancer semblent aujourd’hui une voie d’avenir majeure. C’est pourquoi Sainte-Catherine met en œuvre le programme Interception déployé par Unicancer.

Le procédé
repose sur l’identification de risques spécifiques chez des personnes vues en médecine de ville ou à l’hôpital, une « journée Interception » organisée à Sainte-Catherine, sous forme de consultations et d’ateliers de sensibilisation et d’éducation, un suivi personnalisé et adapté de prévention et de dépistage, selon les choix de la personne, qui sera au maximum réalisé en médecine de ville, en lien avec le médecin traitant et dans une collaboration ville-hôpital, la mise à jour du plan de suivi en cas de nouvelle modalité de dépistage / prévention, une diminution des délais de prise en charge en cas de suspicion ou de diagnostic de cancer.

Un programme créé par Gustave Roussy
Interception, créé par le Centre de lutte contre le cancer de Gustave Roussy, est mis en œuvre sur Avignon et son territoire par une équipe spécialisée de Sainte-Catherine (oncologues, généticien, spécialistes des soins de support, soignants, …) en lien avec les professionnels de santé de ville (CPTS : Communauté Professionnelles Territoriales de Santé, médecins traitants…).

En savoir plus sur Sainte-Catherine
Depuis 1946, Sainte-Catherine pratique la prévention, le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses. Avec ses activités d’oncologie médicale, de radiothérapie et de soins de support, l’établissement propose une prise en charge complète.

Le plus grand hôpital de jour
Son hôpital de jour, inauguré en 2019, l’un des plus grands de France avec 59 places ambulatoires, témoigne de son engagement à répondre aux besoins croissants des patients. L’institut est engagé dans l’innovation et l’enseignement via ses infrastructures modernes et équipements de dernières générations, de fait, il est l’un des centres les plus performants au niveau national. Reconnu pour son expertise clinique et sa contribution à la recherche médicale, Sainte-Catherine a obtenu la certification ISO 9001 en essais cliniques d’investigation.

L’union fait la force
En 2020, l’établissement est devenu « Sainte-Catherine – Institut du Cancer – Avignon-Provence » (ICAP). Son affiliation au réseau Unicancer depuis avril 2021 renforce son positionnement dans l’excellence médicale et l’innovation en cancérologie. En septembre 2023, Sainte-Catherine a signé la charte « Unicancer Paca » en partenariat avec le Centre Antoine Lacassagne à Nice et l’Institut Paoli-Calmettes à Marseille, consolidant ainsi leur engagement commun dans la lutte contre le cancer en Région Sud.

Le parcours du 8 km

Les chiffres
Avec 21 500 patients pris en charge par an, une équipe de 300 soignants, 51 000 séances de radiothérapie/an, 24 000 séances de chimiothérapie/an et 38 500 consultations médicales/an, Sainte Catherine est un pilier essentiel dans la prise en charge du cancer en Provence. Sainte-Catherine – Institut du cancer – Avignon-Provence 250 chemin de Baigne-Pieds 84000 Avignon 04 90 27 61 61 www.icap84.org

En savoir plus sur la Ligue contre le cancer
Créée en 1918, la Ligue contre le cancer est une association loi 1901 reconnue d’utilité publique Fédération apolitique et indépendante financièrement, composée de 103 Comités départementaux présents sur tout le territoire national qui ont pour mission de relayer les actions de la Ligue au plus près de la population 1er financeur non-gouvernemental de la recherche en cancérologie Index de l’égalité professionnelle Femmes-Hommes.

Le parcours de marche de 6 km

Les missions de la Ligue contre le cancer
Recherche scientifique et médicale Action pour les malades et leurs proches Information des publics, la prévention et la promotion des dépistages Mobilisation de la société contre le cancer Informer, sensibiliser, prévenir pour lutter efficacement contre le cancer Améliorer la qualité de vie des personnes malades et de leurs proches Changer les mentalités face au cancer Collaborer en réseau S’engager à l’échelle internationale.

Les chiffres
11 000 familles aidées financièrement. 236 jeunes chercheurs soutenus. 4 517 appels reçus par des conseillers. + 250 enfants et adolescents inclus dans environ 50 essais de phase précoce.


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

Vaucluse Provence Attractivité (VPA), le Département de Vaucluse, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, la Région Sud et le réseau des Forces Françaises de l’Industrie (FFI) se sont réunis le vendredi 22 mars pour un événement autour du sujet de la réindustrialisation, particulièrement dans le département.

C’est dans le cadre exceptionnel de l’Opéra du Grand Avignon que se sont réunies 80 personnes le vendredi 22 mars pour une soirée sur le thème de la réindustrialisation du Vaucluse. Initié par Samuel Marc, dirigeant de l’entreprise gargassienne Fénix Evolution, membre de la Team Vaucluse et des FFI, et par Laure Marchand, cheffe de projet Talents & La Team Vaucluse, cet événement a permis aux acteurs économiques et industriels du Vaucluse d’échanger sur la place de l’industrie au sein du département. En amont de la soirée, un groupe de travail autour de la réindustrialisation a été créé dans le but de donner un élan industriel dans le département.

« On a créé ce groupe dans l’objectif d’être acteurs, à nos échelles, de cette réindustrialisation. Nous qui sommes citoyens de ce département, on veut y vivre et y progresser, donc on souhaite s’impliquer en abordant les problématiques liées à l’industrie. »

Samuel Marc

L’événement, animé par Cathy Fermanian, directrice générale de VPA, s’est tenu en présence de Pierre Gonzalvez, président de VPA, Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse et d’Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et entrepreneur actif au sein des FFI.

Des échanges sur les questions fondamentales liées à la réindustrialisation

Il faut savoir que le Vaucluse compte tout de même 16% des emplois dans la production manufacturière, ce qui est plus élevé que la moyenne nationale. Mais les industries doivent être davantage accompagnées, notamment aux niveaux écologique, énergétique et sociétal. La soirée a été rythmée par deux tables rondes autour de l’industrie en Vaucluse, sur la situation actuelle et les perspectives à explorer, puis Arnaud Montebourg a partagé sa propre expérience avec les participants.

La première table ronde était sur le thème ‘L’industrie en Vaucluse, état des lieux et attentes du territoire’. Pour ce temps d’échange, la CCI a donné les chiffres clés de la filière industrielle en Vaucluse, appuyé par les discours de Pierre Gonzalvez, qui a mis en lumière les difficultés foncières liées à la nouvelle loi ZAN, et Jean Henin, PDG de Pellenc Selective Technologies, qui travaille sur la gestion des déchets et du recyclage.

La seconde table ronde, quant à elle, était davantage portée sur l’avenir, avec pour thème ‘Réindustrialisation et perspectives en Vaucluse ?’. Plusieurs interrogations ont résulté de cette discussion, telle que : En quoi le Vaucluse est-il un territoire attractif pour les industries ? De quelle manière attirer de nouveaux projets d’investissement et faciliter leur implantation ? Quels sont les écueils rencontrés par les entreprises ? Une table ronde qui a été principalement animée par VPA, Samuel Marc et Stéphane Pad, responsable industriel chez Earthwake, qui ont apporté leur retour d’expérience, notamment sur les points de soutien et autres dispositifs facilitateurs.


Visite ministérielle à Avignon : la mutation des centres commerciaux au cœur des enjeux

La société Charles & Alice, historiquement implantée à Monteux, vient de devenir la première entreprise à mission du secteur du dessert aux fruits. L’aboutissement d’un travail de plusieurs années qui se traduit par de nouveaux objectifs sociaux et environnementaux.

C’est dans le cadre majestueux du Complot, bar de la maison d’hôte d’exception La Divine Comédie, au cœur d’Avignon, que Thierry Goubault, président de la société Charles & Alice, a révélé que cette dernière vient de devenir une entreprise à mission. La première de son secteur d’activité, qui plus est.

La notion de « société à mission » est une qualité reconnue aux sociétés garantissant le respect d’engagements sociaux et environnementaux. Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019, aussi appelée la loi PACTE, l’entreprise Charles & Alice, dont le siège se situe à Allex dans la Drôme, a défini des objectifs sociaux et environnementaux, des objectifs statutaires qui sont contrôlés. « C’est l’aboutissement d’un travail effectué depuis de nombreuses années », affirme Thierry Goubault. Ainsi, à travers ces nouveaux objectifs, Charles & Alice met en pratique sa raison d’être : « Ensemble, nous créons avec responsabilité et enthousiasme des produits savoureux, pour donner du goût à l’avenir. »

Travailler localement

Le premier objectif fixé par l’entreprise se définit par le partage de la passion du goût autour de l’élaboration de bons produits, tout en privilégiant le local. « On est un des plus grands vergers de France », explique le président. Hors de question donc pour Charles & Alice de travailler avec des pommes non françaises. L’entreprise se fournit dans un rayon de 190 km. 70% des recettes sans sucres ajoutés sont 100% françaises. Le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence sont les plus gros fournisseurs de pommes. L’entreprise essaye de s’associer au plus avec des producteurs ayant des démarches écoresponsables, agroresponsables, et HVE (Haute Valeur Environnementale).

L’entreprise travaille aussi sur le développement des filières fruitières françaises et participe à la refruitalisation des vergers français. 10 hectares de poires william ont été récemment plantés dans les Alpes-de-Haute-Provence. La société drômoise a également signé un nouveau partenariat avec une coopérative du Gard afin de développer une filière de pêches françaises. Il sera d’ailleurs possible de découvrir la nouvelle compote pomme-pêche 100% française dès ce mois d’avril.

Réduire l’impact environnemental

Le deuxième objectif établi par Charles & Alice est la meilleure maîtrise de ses impacts pour préserver au mieux l’environnement et les territoires. L’entreprise s’est donc fixée plusieurs buts à atteindre d’ici à 2027 tels que :
•Réduction de la consommation en eau de 80% (une consommation déjà réduite d’un quart en 20 ans)
•40% d’énergie renouvelable grâce à des panneaux solaires notamment
•98% de déchets valorisés par la méthanisation (Charles & Alice travaille avec une entreprise de l’Isle-sur-la-Sorgue) et par l’alimentation animale
•100% de recyclage

L’entreprise travaille déjà avec application sur tous ces objectifs, et depuis quelques années, elle essaye aussi d’optimiser le taux de remplissage de camion afin de réduire son impact sur les routes. Pour un client de la grande distribution, l’entreprise a déjà réussi à diminuer de 600 camions sa flotte totale sur une année, ce qui représente environ 50% de flux routier en moins. De plus, pour ses trajets entre les sites drômois et vauclusiens, Charles & Alice privilégie le biocarburant.

Bien vivre ensemble

Le troisième et dernier objectif fixé par l’entreprise œuvre pour le bien-vivre ensemble, avec les collaborateurs, les partenaires et les clients. Cet objectif se traduit dans un premier temps par l’action ‘Les joyeux mots’ qui a pour but de créer du lien entre les générations. Créée en 2019, cette opération est aujourd’hui devenue nationale. Les écoliers écrivent un message ou font un dessin qui sont ensuite apposés sur les pots de compote envoyés aux maisons de retraite. L’année 2023 a comptabilisé 95 000 envois de ces attentions. Désormais, les collaborateurs de Charles & Alice sont impliqués. Neuf animations salariés/séniors ont été organisées depuis le début de l’année.

Ces objectifs sociaux et environnementaux sont aussi un bon moyen de mobiliser les collaborateurs. C’est pour cela que derrière le statut de société à mission, Charles & Alice a développé le slogan « Bonjour demain » en interne. « Demain, on pourra faire mieux qu’aujourd’hui, conclut Thierry Goubault. On souhaite regarder l’avenir avec enthousiasme. »

©Vanessa Arnal

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/64/   1/1