Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Il vient en ami, il vient en voisin, il vient depuis toujours à l’AJMI pour nous présenter ses projets.
Et il est toujours le bienvenu en trio, quartet ou sextet. Ici c’est en trio que le clarinettiste Louis Sclavis vient nous présenter son projet Vercors. Entre Louis Sclavis, Richard Bonnet et Adrien Chennebault, c’est une vieille histoire d’amitié et de musique. Inspirés par le Vercors, dans tout ce qu’il a de vertigineux, escarpé et vertical, ces trois prodigieux improvisateurs nous embarquent dans une aventure poétique et onirique.
Un trio au sommet de son art
Autour de la clarinette, la batterie et la guitare, ils tissent une mélodie qui nous mène sur les paysages du Vercors. Ça joue sur les intensités et les sommets. Sur scène se déploie un son unique, puissant, venu d’ailleurs et enveloppant, dont eux seuls détiennent le secret.
Louis Sclavis : saxophone, clarinette Richard Bonnet : guitare Adrien Chennebault : batterie
Jeudi 22 février. 20h30. 5 à 16€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85.
Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Après plus de cinq ans de travaux, les aménagements entre la rue Carnot et la rue Carreterie sont enfin terminés. À cette occasion, Cécile Helle, maire d’Avignon a inauguré le tout nouvel axe, accompagné de plusieurs élus et de la société Safran Conception Urbaine, maitre d’œuvre de ce projet. Le début d’un renouveau commercial et écologique pour le centre-ville d’Avignon.
« Apaisement », ce mot a été prononcé plusieurs fois ce samedi 17 février par la maire d’Avignon, Cécile Helle et tous les artisans qui ont œuvré pour faire de l’axe Carnot-Carreterie, le nouveau dynamiseur du centre-ville.
Cette notion de retour à la paix et au calme était primordiale pour la Mairie d’Avignon. C’est d’ailleurs cette idée qui a guidé le travail de Tecelys et la société Safran Conceptions Urbaines , maitres d’œuvres de l’ensemble des travaux et aménagements sur cette voie. Benoit Campion, architecte, urbaniste et fondateur de la SAS, a d’ailleurs rappelé l’objectif de ces installations « apaiser la ville, remettre le piéton au cœur de ces espaces, favoriser le passage des cyclistes et faire de cet axe un atout fort pour l’avenir d’Avignon ».
Un projet vert pour les piétons et les cyclistes Imaginée dans le cadre des projets de requalification lancés par la Maire d’Avignon dès 2014, le nouvel axe Carnot-Carreterie se caractérise par de nombreux changements visuels et concrets. Finie la route goudronnée par laquelle les bus Orizo faisaient irruption, on retrouve désormais sur plus d’1,2 km, un revêtement au sol avec du béton désactivé, une disparition du mobilier urbain et un axe de circulation favorable aux mobilités douces « On souhaitait emmener une tranquillité et une sécurité de cheminement pour les vélos et les cyclistes qui sont de plus en plus nombreux » a souligné Cécile Helle.
« Un arbre tous les 30 mètres. »
Une idée qui est somme toute logique pour une ville qui souhaite par l’intermédiaire de sa mairie développer une ville plus verte et le concept de cyclotourisme, preuve en est avec le projet Via Rhôna et ses 8km de piste cyclable qui seront prochainement rajoutés en son sein.
Dans la volonté constante d’apaisement pour le piéton et les cyclistes au sein de cet axe, la reprise en main de la nature et la revégitalisation des rues concernées ont été au centre des préoccupations. Ainsi, 50 arbres ont été plantés « cela représente un arbre tous les 30 mètres » annonce fièrement la Maire de la ville.
Une revitalisation commerciale attendue D’abord accueilli avec une certaine réticence par les commerçants et les citadins de la rue qui voyaient surtout dans ces travaux des nuisances sonores, un trafic dangereux et des stationnements sauvages, les derniers aménagements auront définitivement convaincu les derniers sceptiques. Pour les commerçants et les automobilistes qui s’inquiétaient de la disparition des quatre roues sur l’axe Carnot-Carreterie, Cécile Helle a tenu à rappeler que « certaines portions resteront ouvertes à la circulation des voitures pour maintenir le dynamisme et la vie auprès des riverains et des commerçants ». Néanmoins, tout cela se fera avec un ordre précis, avec une zone de partage où le piéton restera prioritaire devant le cycliste et les automobilistes. Aujourd’hui les nouveaux aménagements de l’axe Carnot-Carreterie sont salués par les commerçants qui y sont installés. Ces derniers ont pour espoir une augmentation du nombre de passants et l’arrivée de nouveaux acteurs économiques et sociaux importants dans leurs rues pour redynamiser l’intérêt commercial.
« Nous sommes convaincus que ces aménagements emmèneront une revitalisation commerciale importante dans les années à venir ».
Cécile Helle
C’était là tout le défi que devait relever cette opération de requalification comme n’a pas manqué de relever Cécile Helle « l’enjeu c’était l’animation, la vie des quartiers, nous sommes convaincus que ces aménagements emmèneront une revitalisation commerciale importante dans les années à venir ».
Une prémonition qui s’accompagne d’actions. La mairie d’Avignon qui a la volonté de créer un véritable pôle d’activités sur l’axe Carnot-Carreterie a soutenu l’installation de nombreux projets innovants et utiles comme l’épicerie social et solidaire Agoraré qui lutte contre la précarité étudiante. Un projet porté par Inter’assos, la Région Sud, le Département et la Ville d’Avignon. « On a œuvré également pour l’arrivée de l’École de théâtre Jacques-Lecoq, un projet auquel on croit énormément et qui colle parfaitement à l’esprit culturel et historique de la ville d’Avignon » relève Cécile Helle. Une nouvelle venue qui ne sera pas la seule puisque de nombreux commerces sont attendus dans les prochaines semaines.
La finalité d’un projet de cinq ans Ils étaient plus d’une centaine au départ de la place Belle Croix, résidents de la ville, élus, institutions pour assister à la dernière phase des travaux de l’axe le plus long de la cité papale. Les derniers ajustements de la rue Carreterie qui ont pris fin aux pieds de la porte Saint-Lazare sont venus matérialiser la fin d’un projet démarré en 2019 qui était une des priorités de Cécile Helle depuis sa prise de fonction « quand on fait un saut dans le temps, c’était une rue abandonnée, délaissée. Aujourd’hui la transformation est remarquable, on avait un vrai objectif d’embellissement et d’apaisement et en ce sens, nous l’avons réussi, on a rendu plus beaux ces espaces » insiste la Maire d’Avignon.
1,2 km de travaux pour 9M€, la dernière phase aura coutée à elle seule 3,5M€ « paradoxalement il y a une recherche d’économie dans l’aménagement, ce qui nécessite le plus de dépenses c’est ce qu’on ne voit pas, les réseaux de gaz, d’électricité ou de télécom » précise Benoit Campion, l’urbaniste en charge des travaux. Il aura fallu passer par 5 ans de travaux intenses, une pandémie Covid, des changements de sens de circulation pour enfin arriver à une finalité synonyme de renouveau pour Avignon et son centre historique.
Prochaine étape ? La rue Thiers Et pour la suite ? Dans son discours face à l’auditoire venu l’écouter en masse, Cécile Helle a promis de « continuer à se battre jusqu’au bout pour une ville fraternel et apaisé pour tout le monde car c’est tous ensemble qu’on construira une ville plus agréable à vivre et désirable ». La maire d’Avignon a annoncé que la prochaine priorité serait le futur chantier de la rue Thiers qui commencera cet été avec une livraison prévue pour fin 2025, début 2026.
Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Le 13 février 2024, à l’aube de l’année du Dragon de Bois, le musée a rouvert après six semaines de fermeture annuelle et le nouveau conseil d’administration de la Fondation Louis Vouland a élu son bureau : Michel Silvestre au poste de Président ; Jean-Claude Delalondre à la Vice-Présidence ; Mario Moretti Trésorier ; Michèle Michelotte Secrétaire et aux postes d’aminitratrices : Dany Brémond, Dominique Ansidéi et Annie Montagard. Dans le détail, la Fondation comprend aussi les membres de droit qui sont un représentant du Ministère de l’Intérieur, de la Culture, du Conseil départemental de Vaucluse, de la Ville d’Avignon et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse.
Un musée dans un hôtel particulier L’hôtel particulier, ancienne demeure du collectionneur Louis Vouland (Noves 1883 – Avignon 1973), s’inscrit dans un quartier urbanisé à la fin du XIXe siècle à l’Ouest d’Avignon intramuros, près du Rhône, sur l’emprise de l’ancien couvent des Dominicains ou des Frères Prêcheurs. Derrière des façades ordonnancées d’inspiration classique, le visiteur découvre la collection de Louis Vouland, au fil de salles de réception au rez-de-chaussée, puis de pièces plus intimes au premier étage. Préservant l’intimité, sa façade sud, à l’abri des regards, ouvre largement sur un agréable jardin ensoleillé. Le musée présente une collection permanente d’Arts Décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles. Il présente aussi des œuvres d’artistes provençaux des XIXe et XXe siècles du fonds du musée, lors d’expositions thématiques ou monographiques.
Une nouvelle exposition Circuit court Avignon, Provence, Languedoc jusqu’au 31 décembre 2024.Une exposition sous le signe du local, et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d’Avignon et du musée Vouland. Redécouverte de Pierre Grivolas et Antoine Grivolas, Lina Bill, Charles Vionnet, Claude Firmin, Clément Brun, René Seyssaud, Eugène Martel, Alfred Lesbros, Paul Leschhorn, Auguste Roure, Louis Montagné, Alfred Bergier, Auguste Chabaud, Joseph Hurard, Paul Surtel, Paul-Étienne Saïn, Jean-Claude Imbert, Raymond Andrieu, Jean-Marie Fage et Gérard Delpuech.
Visite accompagnée Samedi 17 février à 14h30 La curiosité est-elle un défaut ? Découverte du musée, de l’exposition, du jardin Pour tous, en famille, entre amis avec Odile Guichard, Conservatrice du musée Louis Vouland.
Conférence Mercredi 21 février à 17h30 sur Marcel Roy (1914-1987), peintre et verrier, Joseph Pacini avec présentation du livre Marcel Roy, passeur de lumière proposée par les Amis du Musée Louis Vouland au Théâtre de l’Entrepôt avec la Compagnie Mises en Scène. Y aller ? 1 ter boulevard de Champfleury – Avignon Réserver ? Helloasso AMLV.
Visite accompagnée Jeudi 29 février à 17h30, Exposition circuit court pour tous, en famille, entre amis avec Odile Guichard.
Les infos pratiques Musée Louis Vouland. Musée, Exposition, Jardin : ouverts de 14h à 18h tous les jours sauf les lundis. Entrée de 4€ à 6€. Gratuit pour les – de 12 ans. + 2 €, visite accompagnée -limitée à 18 personnes. 17, rue Victor Hugo à Avignon. 04 90 86 03 79 ou mail MH
Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Le centre commercial Mistral 7, situé à Montfavet, accueille désormais la Place des services, un tiers-lieu d’hyper-proximité proposé par le groupe La Poste alliant présence humaine et services connectés. C’est la première fois en France que ce tiers-lieu prend place au sein d’un centre commercial.
Installée depuis début janvier au sein du centre commercial Mistral 7, la Place des services a été inaugurée le 5 février dernier. Ce nouvel espace a pour objectif de simplifier la vie des clients et des habitants en leur proposant des services adaptés à leurs besoins, en autonomie ou accompagné par une postière régisseuse sur place.
Ce tiers-lieu permet de se faire livrer en boutique ou dans les casiers connectés, élaborés par la start-up Ouidrop, les commandes faites chez les commerçants locaux depuis l’application mobile, le prêt d’objets, de jeux de société, électroménagers, la mise en place de boutiques éphémères pour mettre en avant les produits des commerçants et artisans locaux. Il dispose également d’un service de photocopies, impressions et scans, d’une bibliothèque partagée, d’une zone de télétravail et coworking, d’une cabine d’essayage, et des produits et services postaux de base. La Place des services pourra même accueillir des animations à thématiques variées.
La Place des services est complétée par une application mobile éponyme, disponible sur App Store et Google Play qui permet le partage d’annonces entre utilisateurs, la possibilité de dialoguer avec la régisseuse via une messagerie intégrée, la réservation d’objets, la mise à disposition d’actualités et informations sur le centre commercial et ses alentours, ou encore la gestion des colis tous transporteurs avec l’accès à des casiers connectés.
Ouverture du mardi au vendredi de 15h30 à 18h30, et le samedi de 10h à 13h00.
Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Le Musée Angladon propose actuellement l’exposition Printemps 2024 jusqu’au 5 juin. L’accrochage de saison donne à admirer l’Ancienne route d’Aramon de Lesbros.
«Belles formes, belles valeurs, belles couleurs», tel était le crédo artistique d’Alfred Lesbros (Avignon 1890 – Avignon 1940), invité d’honneur une fois de plus au sein de notre salle d’exposition saisonnière. Sa toile, intitulée Ancienne route d’Aramon, était acquise personnellement par Paulette et Jean Angladon auprès du maître provençal dont ils étaient proches et qu’ils admiraient. Alfred Lesbros est de ceux qui ont créé à Avignon le groupe des Treize, rassemblant entre 1912 et 1913, des peintres et sculpteurs avignonnais dont Clément Brun, Claude Firmin, Jean-Pierre Gras. Proche de Jules Flour et Pierre Grivolas, il est influencé par les grandes tendances artistiques qui traversent le début du XXème siècle, de l’impressionnisme au cubisme. Par ses audaces formelles et chromatiques, il occupe une place à part dans l’école avignonnaise.
Le Musée proposera l’exposition ‘Curiosité, voyage dans nos collections du 6 juin au 3 novembre 2024.La curiosité, objet de doutes, d’interrogations, mais surtout formidable moteur de recherches, constitue le fil rouge de l’exposition de l’été 2024 au Musée Angladon – Collection Jacques Doucet d’Avignon.
La curiosité, un vilain défaut ? Une gourmandise, comme l’affirmait Victor Hugo, qui ajoutait : «voir, c’est dévorer» ? Ou plutôt «la condition essentielle du progrès» car à l’origine de toute connaissance, selon Alexandra David-Neel.
Pour la directrice Lauren Laz, c’est une nécessité, intimement liée à la vocation d’un Musée : étendre sans cesse la connaissance de ce que l’on conserve. Cette nécessité a poussé l’équipe du Musée à revisiter la totalité des collections, interroger les réserves, rouvrir les armoires, les tiroirs de cette demeure qui conserve un patrimoine constitué par plusieurs générations de collectionneurs : successivement Jacques Doucet (1853-1929), grand couturier-collectionneur de la Belle Époque, Léon Dubrujeaud (1845-1920), son beau-frère, puis Jean Angladon (1906-1979), son petit neveu, et son épouse Paulette Martin (1905-1988), tous deux artistes avignonnais, ont rassemblé un fonds de plus d’un millier d’œuvres et d’objets. Des trésors qui disent les regards à l’œuvre et entraînent le public sur les traces d’une curiosité vagabonde.
Car ces collectionneurs n’ont pas mis de limites à leur soif de découverte. Épris de formes, ils ont enquêté sur toutes les époques, tous les styles, sous toutes les latitudes. Sans prétendre embrasser la totalité de ces visions foisonnantes, l’exposition en dévoile des facettes essentielles, œuvres sensibles, sculptures, dessins et estampes, céramiques d’ici et d’ailleurs, articulées autour d’une chronologie, de lignes de force et de types d’objets.
Enfant accroupi. Chine. 18e siècle. Copyright Fondation Angladon-Dubrujeaud
À commencer par les dessins du XVIIIe siècle où le regard s’attache à la pureté de la ligne, à la simplicité d’un trait sur le papier. On découvre ainsi la délicatesse d’un Portrait de jeune femme, signé Jean-Michel Liotard, ou encore la sensualité d’une sanguine de Boucher. Les figures féminines, draperies, visages, personnalités de théâtre, évoquent les raffinements d’un siècle où s’élargissent les horizons. Les porcelaines, objets du quotidien, mises en lumière dans leur singularité, leur font écho, bien au-delà des frontières de l’Europe.
Les miniatures XVIIIe venues d’extrême orient se posent comme des énigmes. Que nous dit cet Enfant accroupi en céramique bleue réalisé en Chine au XVIIIe siècle ? Cet épouvantail à rats dont les cavités oculaires s’éclairaient de bougies ? Le vermillon d’un beau tapis chinois guide nos pas vers d’autres merveilles exotiques : l’étrange présence d’un masque en bois japonais, des mangas dont la fragilité a traversé les siècles, une grande vague d’Hokusaï….
Le passage d’un siècle à l’autre, du XVIIIe au XIXe, ouvre la question de la modernité. Placé au cœur des collections du Musée, ce moment charnière est celui des grandes transformations sociales, urbaines, artistiques. Cette partie de l’exposition s’ouvre sur un somptueux manteau de soirée signé Jacques Doucet. Le couturier-collectionneur habilla de dentelles les élégantes d’une époque où les figures féminines prenaient du relief et de la personnalité. Dans l’art, la beauté classique des drapés cède le pas aux audaces d’un Félicien Rops, puis aux sculptures méditatives de Charles Despiau, ouvrant sur les traces de Rodin les chemins du XXème siècle.
Avec Jean et Paulette Angladon, grands amateurs de voyage, s’illustrent aussi les transformations du paysage urbain, le déploiement du loisir. Les deux artistes, curieux insatiables, ont tout collectionné, photos, serviettes d’hôtel, cartes postales… C’est cette ardeur qui est transmise ici, comme une invitation à toujours poursuivre l’aventure du regard.
En savoir plus Le musée donne à voir des œuvres de Cézanne avec sa nature morte au pot de grès, Degas avec les deux danseuses, Modigliani avec son portrait de femme dit Blouse rose, Picasso avec le couple, Sisley avec son paysage de neige à Louveciennes, VanGogh avec ses wagons de chemin de fer à Arles.
Les infos pratiques Musée Angladon, Collection Jacques Doucet. 5, rue Laboureur à Avignon. accueil@angladon.com 04 90 82 29 03 Ouvert du mardi au samedi de 13h à 18h. Dernière admission à 17h15. MH
Portrait de jeune-femme. jean-Michel Liotard. Copyright Fondation Angladon-Dubrujeaud
Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Un conte musical écologique en forme de fable animalière, à découvrir en famille
Ce premier conte symphonique environnemental est tout droit sorti de l’imagination de Stéphane Michaka et composé par Sarah Lianne Lewis. La mer exerce sur l’homme une irrésistible attraction. Le mystère de ses profondeurs insondables, sa beauté et ses dangers ne cessent d’inspirer les artistes. Parmi eux, les musiciens ne font pas exception. Alors, prêt à prendre le large à bord d’un bateau-orchestre ? Prêt à partir à la rencontre des animaux qui peuplent les fonds marins ? Embarquement pour un concert en forme de plongée sous-marine !
L’histoire en quelques mots
Sur une île de l’Atlantique Nord, Lise, dix ans, recueille des animaux polaires échoués par la fonte de la banquise. Ours blancs, manchots, chiens de traîneau, phoques et macareux : ces bêtes sont douées de parole ! Les voilà qui plaident la cause des habitants de l’Arctique menacés d’extinction. Mais si la banquise disparaît, la petite île de Lise n’est-elle pas en sursis ?
À travers les yeux d’une jeune fille confrontée à la menace climatique, un piano, un orchestre symphonique et une comédienne racontent une histoire urgente, comme l’est notre époque, pour mesurer les défis à relever et nous frayer un chemin vers l’avenir. En effet, l’heure est à la préservation de notre environnement. Imagée à souhait, la musique de la compositrice galloise Sarah Lianne Lewis puise dans l’orchestre un tonitruant bestiaire. La mer est une source d’inspiration infinie pour celle qui a grandi et vit encore sur les côtes du Pays de Galles. Sa partition se nourrit de la multitude des sons qui nous entourent dans le monde et qu’elle réinvente en musique, créant un univers à la fois inouï et familier. Le piano sert de repère dans l’exploration sonore de paysages marins brumeux et de glaciers lointains et menacés.
Direction musicale : Nicolò Umberto Foron Piano : Vanessa Wagner Récitante : Céline Milliat-Baumgartner Textes : Stéphane Michaka Collaboratrice artistique : Julie-Anne Roth Orchestre national Avignon-Provence Sarah Lianne Lewis, L’Île des Jamais Trop Tard
Samedi 17 février. 16h. 10 à 20€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. l
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La mezzo-soprano Fiona Mc Gown et la pianiste Célia Oneto Bensaid nous proposent un programme lyrique ce samedi 17 février où chaque pièce évoque un animal, ses habitudes et ses caractéristiques.
Le répertoire de la musique de chambre passionne Fiona McGown. Elle est régulièrement invitée en duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid, artiste en résidence à l’Opéra Grand Avignon depuis 2022. Ensemble, elles ont remporté le Grand Prix du 10e Concours international de mélodie et lied de Gordes.
Pour découvrir également des compositrices oubliées
Un concert poétique et imagé où petits et grands pourront découvrir la musique de nombreuses compositrices jusque-là oubliées. Il a été créé en partenariat avec l’association « Elles Women Composer » à l’Abbaye de Royaumont en juillet 2021, à l’occasion du festival Un Temps pour Elles.
Au programme de ce fabuleux bestiaire des compositrices Jane Vieu Hirondelles Clémence de Grandval À l’hirondelle, Les Papillons Mel Bonis Papillons Marthe Figus Ah – Petit serpent Augusta Holmes Les trois serpentes, La Chatte blanche Mel Bonis Le Moustique Armande de Polignac Le Héron blanc Rebecca Clarke Tiger Marie Jaëll Essaims de mouche Marcelle de Manziarli L’Oiseau blessé Tiziana de Carolis Le Corbeau et le renard Cécile Chaminade L’Ondine Clémence de Grandval Le Galop
Le concert sera suivi d’une rencontre conviviale avec les interprètes.
Samedi 17 février. 17h. Tarif unique 12€. Salle des Préludes. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
Louis Sclavis trio au club de jazz avignonnais ce jeudi
Ce samedi 17 février, Laure Favre Kahn, artiste de renommée internationale et marraine de la Fondation Frédéric Gaillanne, unique école en Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants, jouera au Conservatoire du Grand Avignon au profit de la Fondation.
Saluée par la critique internationale, Laure Favre Kahn, qui a notamment étudié au Conservatoire d’Avignon, est parmi les pianistes les plus remarquables de sa génération. Ainsi, elle propose au public avignonnais une soirée musicale inoubliable à l’occasion de la sortie de son nouvel album Dédicaces, consacré à Bach, Gershwin, Chopin, Debussy, et Liszt.
Samedi 17 février. 19h. Billetterie en ligne ou sur place : 15€ (gratuit pour les moins de 12 ans). Amphithéâtre Mozart. Conservatoire du Grand Avignon. 3 Rue du Général Leclerc. Avignon.
V.A.
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Un projet du pianiste et compositeur Pierre Boespflug
Le compositeur français Olivier Messiaen (1908- 1992), né à Avignon, tient incontestablement une place privilégiée dans la carrière musicale du pianiste Pierre Boespflug. Après avoir donné forme à un solo à partir des compositions et des écrits de ce grand maître de la musique du XXᵉ siècle, c’est aujourd’hui en trio que Boespflug poursuit son projet. « Imaginer les couleurs sonores d’Olivier Messiaen telles qu’il les voyait, les mêler aux couleurs du jazz et de l’improvisation […] Tel est mon projet », a déclaré Pierre Boespflug.
Accompagné de Jérôme Fohrer à la contrebasse et Éric Échampard à la batterie
En jouant sur l’articulation entre écriture et improvisation, le formel et le sensible, Pierre Boespflug propose un monde où le son du piano déploie le spectre infini de ses couleurs ; non pas la couleur au sens littéral du terme mais celle qui provoque l’imagination et nous amène naturellement à la poésie.