16 décembre 2025 |

Ecrit par le 16 décembre 2025

‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Les Amis du Théâtre Populaire d’Avignon présente L’Étrangère, une toute nouvelle lecture du célèbre roman d’Albert Camus qui reprend l’histoire à partir du point de vue de Marie Cardona, l’amie de Meursault.

Pour sa première mise en scène, Jean-Baptiste Barbuscia a adapté le roman L’Étranger à travers le regard de Marie Cardona, seul personnage féminin – très peu présent — du roman, compagne de Meursault, le narrateur. Sur le plateau, un professeur attend ses étudiants. Marie est la seule étudiante…..Dans le huis clos néanmoins alerte d’ une salle de classe,  les grandes thématiques du livre  ne manquent pas de surgir: la justice, la quête de vérité, l’absurdité du monde, la foi, la place de la femme, l’Algérie coloniale…

Marie, un beau portrait de femme moderne

Par la magie du théâtre, Marie s’approprie une parole, émet ses doutes face au meurtre, se dévoile en femme passionnée. Le public ne s’y est point trompé en le plébiscitant lors du Off 2025. À l’issue du spectacle vous n’aurez qu’une envie : découvrir ce roman ou le relire,  courir aussi voir le dernier film de François Ozon, entamer le débat avec votre voisin. Le spectacle ne vous laissera pas indifférent. Il  réjouira les lecteurs de Camus car la beauté du texte est préservée et les incises « modernes » bien adaptées au nouveau propos.

Adaptation et mise en scène : Jean-Baptiste Barbuscia
Avec Marion Bajot et Fabrice Lebert.
Production : Théâtre du Balcon

Vendredi 14 novembre. 20h. 5 à 20€. Réservations et informations : 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Le professeur de philosophie Jean-Marc Ghitti, auteur du livre La Terre confisquée: Critique de l’aménagement du territoire, nous suggère un autre rapport à la Terre et à l’habitat.

Dans son ouvrage, Jean-Marc Ghitti évoque l’A69, les rocades et autres contournements urbains… Au-delà des seuls arguments écologistes, il montre comment l’aménagement du territoire est toujours au service d’un pouvoir centralisé et d’un développement économique nocif. Il suggère, en creux, un autre rapport à la terre et à l’habitat.

Une rencontre d’actualité pour mieux comprendre les enjeux des déplacements  futurs

Cette rencontre citoyenne s’inscrit dans la lutte contre le projet de Liaison Est-Ouest et est organisée en partenariat avec le collectif PUMA (Pour Une Autre Mobilité à Avignon). Alors que l’actualité autour de la LEO bat à nouveau son plein entre ambitions municipales et difficultés de financement. Cette rencontre éclairera  les diverses alternatives à ce jour afin de mieux vivre sa ville.

Jeudi 13 novembre.19h30 à 21h. Entrée libre. Buvette et petite restauration sur place. Café-librairie Youpi ! 26 avenue Saint-Ruf. Avignon. 04 90 82 07 49 / 06 22 99 16 63.


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Pour la première fois le Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse se tiendra dans le grand hall A du parc des expositions à Avignon. De quoi accueillir plus de 120 exposant ainsi que près de 1 500 visiteurs lors de cette nouvelle édition.

« Nous sommes vraiment très satisfaits de l’évolution de ce congrès, qui à l’image de ce qui se fait au niveau national, accueille bien évidemment notre assemblée générale des maires mais propose aussi un salon à destination de l’ensemble de nos élus et des partenaires des collectivités locales, explique Pierre Gonzalvez, président de l’AMV (Association des maires de Vaucluse). Aujourd’hui, ce salon est un vrai rendez-vous économique avec les forces civiques. Un événement, qui est très attendu par tout le monde. »

En effet, si beaucoup de maires étaient présents les années précédentes, ils étaient souvent peu accompagnés, souvent par le 1er adjoint mais peu par les services administratifs et techniques.

« L’an dernier, nous avons pu observer que les délégations devenaient de plus en plus importantes, poursuit celui qui est aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. Pour nos collectivités c’est une chance d’avoir nos cadres ou nos agents venir au contact avec des acteurs économiques, sociaux et institutionnels du département. L’occasion pour les visiteurs, de plus en plus nombreux, de découvrir cet écosystème local présenté, offrant des opportunités d’avoir tous les clients potentiels ou les prospects dans une unité de temps et de lieu. »

Plus de 120 exposants attendus
« Après plusieurs années à Monteux, nous avons changé de braquets en passant au parc des expositions et d’années en années nous avons eu de plus en plus d’exposants », poursuit celui qui est aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Ainsi, d’une cinquantaine de stands il y a 4 ans, les organisateurs d’AP Média tablent sur plus de 120 exposants cette année (voir encadré en fin d’article) après les 80 de l’an dernier. C’est pour cela que trop à l’étroit dans les halls E et F, ce Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse 2025 va investir pour la première fois la moitié du grand hall A.
« L’an dernier, nous avons été un peu à l’étroit au vu de la fréquentation qui augmente chaque année », reconnaît Benjamin Fievet, chef de projet chez AP Média.

Le Programme
8h15 : Ouverture du salon au public, café d’accueil offert servi sur les stands
9h0–11h : Assemblée générale de l’AMV 84 : Sur invitation et réservée au Maire ou son représentant.
9h30-10h : Présentation de la charte ATSEM, par le Centre De Gestion de la fonction territoriale de Vaucluse, sur l’espace Agora.
10h-10h30 : Présentation du réseau des secrétaires de mairie, par le Centre De Gestion de la fonction territoriale de Vaucluse, sur l’espace Agora.
11h : Inauguration du Salon.
12h30 : Cocktail déjeunatoire servi sur les stands.
13h30 : Signature de convention de partenariat entre Enedis et le SDIS de Vaucluse, sur l’espace Agora.
14h : Le SDIS au service des territoires, par le Colonel Christophe PAICHOUX, sur l’espace Agora.
14h30 – 16h : La parole aux Maires, sur l’espace Agora.
14h30 – 15h : Présentation de L’association « L’outil en Main » par Pierre GONZALVEZ, Président de l’AMV84 et Maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et Anthony ZILIO, Maire de Bollène.
15h – 15h30 : Retour d’expérience sur l’Obligation Légale de Débroussaillement et l’opération conduite pendant 3 ans avec l’ONF pour le débroussaillage complet d’une colline située au coeur du village, par Frédérique ANGELETTI, Maire de Vaugines.
15h30–16h : Présentation du Pôle Multi Activités réalisé par la commune de Caumont sur Durance, par Claude MOREL, Maire de Caumont sur Durance.
16h : La Communication Préélectorale, par l’Ordre des Avocats de Vaucluse, sur l’espace Agora.
16h30 : Fermeture du Salon.

Parole aux maires
Côté programme (voir ci-dessus), la journée s’articule autour de plusieurs temps forts. En premier lieu, l’AG annuelle des maires de Vaucluse
« La nouveauté cette année c’est qu’il y a vraiment une volonté de faire intervenir les maires afin qu’il s’adresse aux autre maires pour partager leurs solutions et leurs retours d’expérience », annonce Benjamin Fievet.
Des échanges qui prendront la forme de tables rondes intitulée ‘La Parole aux maires’ qui, cette année, auront pour thème notamment ‘Le retour d’expérience sur l’obligation légale de débroussaillement’, par Frédérique Angeletti, maire de Vaugines, ‘La présentation du pôle multi activités réalisé par la commune de Caumont-Sur-Durance’ par son maire Claude Morel, ainsi que la présentation de l’association ‘L’outil en main’ par Pierre Gonzalvez et Anthony Zilio, maire de Bollène.

« C’est un événement très attendu, insiste Marie-Céline Guibaud, directrice production et communication d’AP Média qui organise 17 salons de ce type en 2025. Parce que c’est avant tout un moment de rencontre et d’échange pour les élus et leurs cadres qui, finalement, n’en ont pas forcément beaucoup dans l’année. Un moment où ils peuvent parler de leur expérience, de leurs problématiques, de leur succès ainsi que des projets qu’ils ont mis en œuvre et réalisés. »

Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse. Jeudi 13 novembre. 8h15 à 16h 30. Parc des expositions d’Avignon. Hall A.

La liste des exposants
Aménagement et construction
AGILIS
ANGELOTTI AMENAGEMENT
BOUYGUES ENERGIES ET SERVICES
CARRIERES COPAT & COVAL
CFP84
CITEOS
COLAS
EIFFAGE ROUTE GRAND SUD
ENEAL
ENERGIS ENGINEERING
EUROVIA
ROBERT TP
FRAMATEQ
GARD’BOIS
GÉOMÈTRES-EXPERTS DE VAUCLUSE
GHM – ECLATEC
GROUPE BRAJA
GROUPE CITADIS SPL TERRITOIRE VAUCLUSE
GROUPE OMNIUM
GSE
CONFLUENCE
KAZUBA- Toilettes publiques
KOMPAN
LUMIERES DE FRANCE
NEOTRAVAUX
NEOSOLAR
PURPLE ALTERNATIVE SURFACE
QUALI-CITÉ
RAMBIER AMENAGEMENT
SAS MAURIN
SNEF
SIGNATURE MEDITERRANEE
SOBECA
SOLS PROVENCE
GROUPE SOLS
SUDCO
TALCO LR
UNICEM SUD PACA CORSE

Banque, Assurance, Social et Santé
AARPI AD&M – AVOCATS
CNAS
FEDERATION ADMR DE VAUCLUSE
GROUPAMA MEDITERRANEE
MNFCT
MUTUELLE NATIONALE TERRITORIALE
SFHE / AVPSE

Culture, Loisirs et Tourisme
A.D.A.M.A.84
ASS DES ANCIENS MAIRES ET ADJOINTS DU VSE
ESPACE ENSEIGNE

Énergie et Climat
ADS DESIGN
AKUO ENERGY
ALBIOMA SOLAIRE FRANCE
ALTE
Agence Locale de la Transition Energétique
BLACHERE ILLUMINATION
BORALEX
CEDER
CNR
CVE
EDF
EIFFAGE ENERGIE SYSTEMES
ENEDIS
FALAIZE ENERGIES ALTERNATIVES
GEOSYNERGIE
GRDF
H2AIR
HARGASSNER FRANCE ALPES
Q ENERGY
SYNDICAT D’ENERGIE VAUCLUSIEN
TOTALENERGIES
VEOLIA EAU

Environnement et Cadre de vie
COMMUNES FORESTIERES VAUCLUSE
CVALCYON
IDVERDE
INTERFEL – Fruits et légumes à l’école
PIETO – Sécurité des piétons
SUEZ

Institutionnels et cohésion territoriale
AGENCE DE L’EAU – Sauvons l’eau
ASSOCIATION DES MAIRES DE VAUCLUSE – AMV84
AVIGNON UNIVERSITE
BANQUE DES TERRITOIRES
CAF, CPAM et MSA – 80 ans de solidarité
CAPEB VAUCLUSE
CAUE DE VAUCLUSE
ADIL DE VAUCLUSE
CENTRE DE GESTION FTP 84
CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE VAUCLUSE
CHAMBRE DE METIERS & ARTISANAT PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR
FEDERATION BTP 84
FEPEM
ORDRE DES AVOCATS – BARREAU D’AVIGNON
PREFECTURE DE VAUCLUSE-SERVICES DE L’ETAT
REGION SUD
MAISON DE LA REGION 84
SAFER PACA
SOLIHA VAUCLUSE
UGAP
VAUCLUSE INGENIERIE
VAUCLUSE PROVENCE ATTRACTIVITE

Médias
MIDI LIBRE – MIDI LEGALES

Numérique et Connectivité
ADMISTRIA
BOUYGUES TELECOM
E-FICIENS
ENETIK
Cybersecurité – Infogérance – Cloud souverain
ERM AUTOMATISMES ET IOT
MY-ETECHNO
GROUPE UNICOMM
LOGIROAD
MA COM’UNE
MAIRISTEM
ORANGE
VAUCLUSE NUMERIQUE

Sécurité, Prévention et Protection
GENDARMERIE NATIONALE
HIKVISION FRANCE
INEO EQUANS
LEASE PROTECT FRANCE
MIDITRACAGE
POLICE NATIONALE – DIPN DE VAUCLUSE
SDIS 84 – Sapeurs-Pompiers
SECURITE VOL FEU
SNEF CONNECT

Transport et Mobilités
CAMPING-CAR PARK
ELECTRIC 55 CHARGING
GRM – VVO
GROUPE IPPOLITO
GROUPE LA POSTE
PROVENCE COMPTAGE ROUTIER
BET MOBILITE ET TRAFIC
VOYAGES ARNAUD


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Le Grenier à sel, un lieu atypique et unique

 Le Grenier à sel, monument historique réhabilité par Jean-Michel Wilmotte est aujourd’hui dédié aux formes d’expression artistiques qui relient l’art, la science et les technologies du monde contemporain : internet, intelligence artificielle, robotique, art sonore, animation visuelle. Grâce au fonds de dotation Edis, organisme d’intérêt général créé par le mécène philanthrope Régis Roquette, les expositions présentées sont gratuites et donc ouvertes au plus grand nombre. Les visites guidées sans réservations sont possibles les mercredi et samedi après-midi pour trois euros !

‘Les animaux ça vous parlent ?’, dernier volet de la trilogie ‘Symptômes du vivant’

Dernier volet de la trilogie ‘Symptômes du vivant’ dont l’objectif est d’explorer le thème du vivant à travers le regard sensible des artistes, ‘Les animaux ça vous parlent ?’ succède au volet consacré au monde végétal en 2023 (‘Ce que disent les plantes’) et au second volet en 2024 dédié à l’homme et ses relations avec la machine (‘Le futur est déjà là’). Cette nouvelle exposition interrogera le règne animal et ses modes spécifiques de communication et d’existence face aux autres. Dans un monde qui a perdu le fil du dialogue et provoque la disparition des espèces, l’animal a visiblement beaucoup à nous dire pour peu qu’on lui prête attention.

Une dizaine d’artistes d’horizons différents relevant de pratiques artistiques variées

Avec Erik Bünger – France Cadet – Dominique Castell – Nicolas Darrot – Lab212 – Jean Painlevé – Tout reste à faire – Knud Viktor – Filipe Vilas-Boas.
Ils sont d’horizons différents mais il créent avec cette exposition une œuvre collective où la diversité de leurs propositions artistiques témoigne d’une recherche pas seulement de solutions immédiates pour décoder le langage animal mais aussi d’une écoute attentive aux mystères du monde animal, à ses gestes, à ses émotions. D’objets d’étude les animaux acquièrent au fur et à mesure de la visite une dimension singulière qui nous émeut et nous questionne.

Si les animaux ne nous parlent pas, ils nous interpellent

Il manque la parole aux animaux. Il nous manque également les mots sinon la parole pour qualifier cette exposition. On peut  en effet rester sans voix  face à l’ingéniosité de la dizaine d’artistes contemporains qui, après avoir observé le système de communication qui reste un grand mystère chez les animaux ont réussi à  le modéliser, le représenter ou au contraire à le fantasmer.

Loin d’une quelconque explication scientifique, proche aussi du rêve – grâce à l’intelligence artificielle – de décoder le langage animal il s’agit surtout de nous reconnecter avec le vivant et de reconsidérer l’animal comme une composante à part entière de notre vivant, à lui redonner la place qu’il mérite. Véronique Baton, directrice du Grenier à sel depuis 2017 et commissaire de cette exposition, a cherché à cultiver la part de mystère du langage animal en convoquant des artistes venant d’ horizons différents et relevant de pratiques artistiques variées.

©Grégoire Edouard

Au-delà des mots, dialogues et émotions partagés

Nous sommes accueillis dans le hall par la photo du Dodo ressuscité par France Cadet, ce fameux oiseau mystérieux de près d’un mètre de long disparu au XVII e siècle. Grâce à la technologie de notre smartphone nous pourrons réentendre son cri. France Cadet nous alerte également sur les manipulations dont les animaux sont l’objet : clonage et manipulation génétique,  en leur attribuant des plaintes, des cris qui interagissent avec nos déplacements : une exposition de trophées de chasse menaçants ou un « Botched Dollies », petit robot chien-vache-brebis. Dans une première salle, on pourra aller à la rencontre de deux animaux particulièrement communicants : le pigeon voyageur et le poulpe. L’œuvre de Nicolas Darot présente un automate sonore pigeon voyageur « Prince Vaillant » qui rappelle le rôle primordial joué par ces volatiles lors de la Première Guerre Mondiale. Le poulpe bien connu pour ses qualités fascinantes est évoqué par le documentaire du biologiste  Jean Painlevé (1902-1989). Le collectif ‘Tout reste à faire’ a installé une de leur dernière création, un phasme géant composé d’instruments de musique d’Afrique de l’Ouest , qui  communique en musique et nous interpelle sur la préservation et le recyclage du vivant. Aurae du Collectif LAB212 est une installation monumentale spécialement conçue pour cette exposition : au sein d’un cube noir, vide, comment représenter un espace où est recréé un mystérieux écosystème qui évoluera pendant notre propre déplacement, selon des règles ou au contraire d’une manière complètement aléatoire ? Avec le film d’animation Le jardin d’amour de la marseillaise Dominique Castell on assiste à une étrange parade amoureuse. L’artiste suédois Erik Bunger nous présentent 2 films explorant les liens inédits entre le langage animal et le cinéma hollywoodien. Les appeaux accrochés à la « Tunique du piégeur » du roumain Daniel Spoerri modélise l’impossibilité de l’interaction que nous recherchons avec le monde animal.

Le havre de paix et de sons du danois Knud Victor

En descendant quelques marches, on va s’introduire dans l’antre reconstitué du précurseur de l’Art sonore Knud Viktor( 1924-2013). Après avoir «  bidouillé » des micros dans les années 60, il enregistre les sons de la nature , ce qu’on n’entend pas forcément,  ce qu’il appelle « les petit sons » : l’araignée qui tisse sa toile, l’escargot qui mange une feuille de salade ou le lapin qui rêve !

Une interaction fascinante : une IA qui génère des fables « à la manière de Jean de la Fontaine » 

« Se servir des animaux pour instruire les hommes », disait Jean de La Fontaine. Le portugais Filipe Vilas-Boas, non sans humour, nous propose une machine extraordinaire, programmée pour concevoir et écrire de nouvelles fables à partir de deux noms d’animaux proposés par le visiteur. C’est une démonstration technologique sans appel de l’éloquence du monde animal !

Du 4 octobre au 31 décembre 2025. Exposition ‘Les animaux, ça vous parle’. Ouverture du mercredi au samedi de 14h à 18h. Entrée libre. Le Grenier à Sel. 2 Rue du Rempart Saint-Lazare. Avignon.


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse a organisé la Nuit de l’Orientation le jeudi 6 novembre au Parc des expositions d’Avignon, qui a accueilli plus de 2 500 visiteurs.

Collégiens, lycéens, étudiants, parents et adultes en reconversion sont allés à la rencontre des 200 professionnels présents pour la Nuit de l’Orientation. L’occasion pour les 2 500 visiteurs de découvrir les opportunités de carrière, d’identifier les métiers qui pourraient leur correspondre, et d’obtenir des conseils pour concrétiser leur projet professionnel.

L’événement était divisé en plusieurs espaces où les Avignonnais et Vauclusiens ont pu rencontrer les professionnels, obtenir des conseils personnalisés au travers de test et d’ateliers pour mieux déterminer leurs profils, centres d’intérêt et motivations, être accompagnés par des professionnels de l’emploi pour structurer leur projet, mais aussi assister à des tables rondes et autres animations autour des métiers qui recrutent.

Les visiteurs ont donc pu en apprendre davantage sur les secteurs porteurs comme l’industrie, les nouvelles technologies, la santé, le bâtiment, l’agriculture, et bien d’autres.


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

La Compagnie Deraïdenz, bien connue pour ses marionnettes géantes et ses spectacles de théâtre objets nous invite pour une soirée cabaret dans ses locaux du Pôle de Théâtre et de Marionnettes.

Le principe est celui d’une scène ouverte : venir se confronter à un public curieux et bienveillant Boas, lunettes et paillettes… Madame Déloyale attend de découvrir de nouveaux talents et numéros au Pôle Théâtre et Marionnette ! Ventriloque, flûtiste, contorsionniste, danseuse étoile ou chanteur sous la douche, vous êtes attendus, quel que soit votre talent.

La règle du jeu

Madame Déloyale nous rappelle les règles :  un espace de 3m x 3m et 3 minutes pour ébouriffer le public du Pôle Théâtre et Marionnettes ( PMT)

N’oublions pas : Joie, Partage, Bienveillance, Paillettes et Folies sont les maîtres-mots de la soirée !

Possibilité de boire et manger sur place (assiette du jour, frites…).

Samedi 8 novembre 2025,20h. Soirée tout public. Sur adhésion à partir de 5€. Inscriptions artistes et public : contact@compagniederaidenz.com  Pôle Théâtre et Marionnette . 2155 chemin de la Barthelasse. Avignon. Fléché PTM sur l’île de la Barthelasse.


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Encore une jeune femme sur la 1re marche du podium, l’an dernier, c’était Awen Franceshi. Pour un concours organisé par Les Maîtres Cusisiniers de France qui met à l’honneur le savoir-faire et l’excellence de jeunes talents de la gastronomie.

L’épreuve s’est déroulée ce mercredi 5 novembre sur le site des Fenaisons avec des chefs réputés comme jurés. En cuisine, Michel Receveur, Alain Burnel et Alain Ivaldi et en salle, notamment Michel Meissonnier, Michel Philibert, Xavier Mathieu, Philippe Parc et Sylvain Robert.

Au menu :

Et les candidats ont eu le même menu à composer et ont été évalués pour la texture, le goût, l’assaisonnement et la cuisson de chaque plat. À commencer par un sandre poché avec sablé au thym, jeunes pousses d’épinards et sauce paloise, qui demandent une vraie technicité pour nouer le poisson en ballotine avec un nappage façon béarnaise et réduction de menthe et vinaigre passée au chinois.

Comme plat : canard de Barbarie en deux façons, suprême cuit sur coffre, cuisses en pastilla et déclinaison de panais, qui exige de détailler cuisses, manchons, ailerons, de réaliser une sauce salmis et, à partir  des panais, des chips et une sauce mousseline. Le tout présenté artistiquement en portions coupées en biseau. Enfin, pour le dessert, un crémet avec tuile croustillante  et suprêmes d’orange aux jeunes pousses, une composition élégante élaborée avec faisselle, crème chantilly, basilic et capucines.

En cuisine, le canard de barbarie. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Les candidats

Au départ, ils étaient cinq en compétition, mais le candidat des Hautes-Alpes a déclaré forfait. Finalement, il y avait en lice : Paul Perrier qui travaille au Bibendum de Mathieu Desmarest à Avignon, deux apprentis-cuisiniers qui travaillent à Grignan, Louis Boyer à La Ferme Chapouton et Mattew Bourgeois au Clair de Plume, et enfin Louise Abras qui officie au Quai des Saveurs devant la Gare-Centre d’Avignon, aux côtés de Saïd Soumaïla, talentueux chef distingué ici même il y a deux ans.

Et ils ont tous comme formateur Patrice Leroy, responsable technique de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, surnommé « L’éleveur de talents » puisqu’il sait, depuis plus de 20 ans, détecter les jeunes chefs, les révéler aux grand jour et les lancer dans la galaxie des grands de la gastronomie de demain.

Patrice Leroy, le chef formateur de l’école hôtelière. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Le palmarès

Après les épreuves qui ont duré 4 heures, a été proclamé le palmarès et c’est la jeune Louis Abras qui s’est classées 1re (avec 617 points), devant Paul (601), Louis (574) et Mattew (459). En présence, notamment, du président de la CCI 84, Gilbert Marcelli qui a salué « leur créativité et leur rigueur, un métier de passion » encouragé par des chefs reconnus comme des exemples, souvent étoilés, qui leur ont montré la route.

La finale nationale aura lieu le 12 janvier 2026, en Auvergne, à Chamalières, au Lycée Hôtelier Valéry Giscard d’Estaing. Avec, à la clé pour le 1er Prix, un chèque de 1 500€ et un stage dans les cuisines du Palais de l’Elysée où a d’ailleurs officié le villeneuvois Mathieu Desmarest, ancien élève de l’Ecole Hôtelière des Fenaisons.

Louise Abras entourée des chefs jurés, des autres lauréats, mais aussi de Mathieu Desmarest, Said Soumaila et Gilbert Marcelli. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Créé en 2008, Bras droit des dirigeants (BDDD) est aujourd’hui le premier réseau multi-métiers de cadres en temps partagé. Ayant installé son siège à Avignon depuis quelques mois, ce réseau fondé par Bruno Doron propose aux dirigeants d’entreprise l’expertise de cadres aussi expérimentés qu’impliqués.

« Bras droit des dirigeants, c’est le premier réseau français de cadres externalisés à temps partagé », rappelle Bruno Doron.
Le président et fondateur de ce réseau multi-métiers poursuit : « A temps partagé, cela veut dire que c’est un cadre externalisé expert de son métier comme un DRH, un directeur commercial, ou bien un directeur financier qui va intervenir dans plusieurs entreprises au cours d’une même semaine, sur des missions extrêmement opérationnelles. Il le fait à raison d’une demi-journée ou une journée par semaine, quelquefois un peu plus en fonction des besoins de l’entreprise. C’est un indépendant qui intervient dans l’entreprise à travers un contrat de prestation de service. C’est un nouveau mode d’intervention dans les entreprises qui séduit de plus en plus »

Crédit : DR/BDDD

« Une nouvelle forme de recrutement pour les entreprises. »

Bruno Doron, président et fondateur de Bras Droit des Dirigeants

« Aujourd’hui, une entreprise qui souhaite recruter un cadre sur un besoin pérenne va naturellement recruter un CDI (Contrat de travail à Durée Indéterminée). Si elle a besoin d’un cadre à temps plein sur une période moins longue, elle va lui proposer un CDD (Contrat de travail à Durée Déterminée). Nous, nous répondons à ces besoins de cadres en entreprises, souvent sur le moyen-long terme, sur des temps d’intervention courts et récurrents. C’est vraiment une nouvelle forme de recrutement pour les entreprises. »

Pour illustrer son propos, Bruno Doron cite en exemple ces nombreuses entreprises dont le directeur financier est aussi DRH (Directeur des Ressources Humaines) ou DSI (Directeur des Systèmes d’Information).
« L’entreprise a besoin d’un directeur financier, peut-être 2 jours par semaine, mais comme il est salarié à temps plein on lui affecte d’autres missions pour compléter son temps de travail et bien sûr des missions en dehors de son cœur de métier. Aujourd’hui, grâce à Bras Droit des Dirigeants ces mêmes entreprises peuvent avoir un DAF 2 jours par semaine, puis une DRH une journée par semaine et un DSI une autre journée. Autant d’experts dont elles ont besoin, avec des missions réalisées par l’expert dont c’est le métier »

BDDD en séminaire au centre des congrès du palais des papes. Crédit : l’Echo du mardi

« Il y a une vraie implication dans les enjeux et dans les résultats de l’entreprise, autant qu’un cadre salarié. »

Et afin de rassurer les dirigeants sur le niveau d’implication de ces intervenants dans leur entreprise, Bruno Doron insiste : « Il y a une vraie implication dans les enjeux et dans les résultats de l’entreprise, autant qu’un cadre salarié. Lorsque nous démarrons une mission avec une entreprise, après plusieurs échanges avec le dirigeant, nous définissons les besoins et les actions que l’on va mener, ensemble, pour y arriver, des actions très opérationnelles, avec des objectifs concrets. Ce qui veut dire que nous sommes tout de suite impliqués dans le quotidien de l’entreprise, du dirigeant et de ses équipes. En plus, 100% des temps de mission que nous réalisons se font dans l’entreprise. Un cadre ‘Bras droit’ intervient dans une entreprise. Il a un bureau. Ses temps de travail se font en immersion. Il fait partie de l’équipe. »

Créé pour les TPE, sollicité par les PME aujourd’hui
A l’origine, le concept de Bras Droit des Dirigeants a été créé il y a une quinzaine d’années pour les TPE et les petites PME.
« Notre réflexion était que ces petites entreprises, ont besoin de cadres mais pas à temps plein, explique Bruno Doron. Elles n’ont d’ailleurs pas forcément les moyens de les recruter à temps plein. Le « temps partagé », correspond parfaitement à leurs besoins. Aujourd’hui, force est de constater que c’est vraiment le seul moyen pour ces TPE ou petites PME d’intégrer des cadres sur le long terme. Nous comptons ainsi plusieurs clients qui travaillent avec le même DRH ou la même directrice commerciale depuis 7 ans. »
Pour autant, BDDD connaît actuellement un fort développement dans les PME de 30 à 150 salariés. « C’est le segment où nous sommes le plus sollicités constate Bruno Doron. Dans ce type de PME, on s’aperçoit aussi que recruter un cadre à temps partagé, c’est intégrer une expertise dont on a besoin, mais avec une vraie souplesse. La mission va être construite et dimensionnée selon les besoins réels de l’entreprise. C’est une solution qui peut s’adapter dans le temps et qui permet des optimisations financières. Il n’est ainsi pas rare que dans ces entreprises, il y ait 2 voire 3 cadres qui interviennent conjointement et qui composent un vrai comité de direction dans l’entreprise. »
Un nouveau mode de recrutement qui désormais commence même à séduire des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) qui font aussi maintenant appel à BDDD.

Pour Bruno Doron, l’un des points forts de BDDD réside dans la posture d’intervention du cadre expert. « Il n’a pas l’attitude d’un salarié qui arrive dans l’entreprise pour répondre aux demandes de son patron, mais un expert de son métier sur lequel le dirigeant peut s’appuyer. A ce titre, il apporte une analyse précise et des préconisations. Sa dimension opérationnelle lui permet ensuite de proposer des solutions et des actions concrètes pour y parvenir Il est lui-même dirigeant de sa propre structure ce qui lui permet de comprendre le quotidien de son client. C’est une posture tout à fait différente qui est vraiment appréciée des dirigeants. »

« De dirigeant à dirigeant. »

« Après 15 ans de retour d’expérience, je suis convaincu que c’est d’abord ça qui fait la différence, insiste Bruno Doron. Il n’y a pas ce lien de subordination, ce qui veut dire qu’il y a une totale liberté du cadre. Dit autrement, si nous n’avons pas la même vision avec le dirigeant de l’entreprise, une confiance réciproque, nous n’allons pas démarrer une mission. Car quand nous démarrons une mission, il est impératif que nous soyons en phase en ayant formalisé un certain nombre d’actions, un temps de mission, une méthode pour travailler au côté de notre client et avec ses équipes… »

L’importance d’un ancrage local fort
« Par ailleurs, notre organisation nationale est basée sur l’ancrage local. Un directeur commercial qui travaille dans le Vaucluse va faire des missions avec des entreprises du Vaucluse. Cette proximité est fondamentale pour comprendre l’entreprise et le territoire »
« Le développement est tel, qu’un grand nombre de franchisés ne peut plus prendre de nouveaux clients, conclut-il. Nos objectifs de développement sont donc clairement établis. Nous avons besoin de doubler la taille du réseau en 4 ans. Cela doit nous permettre d’être présent sur chacun de nos 10 domaines d’expertise en couvrant 50-60% du territoire. »

L.G.

Un réseau en fort développement désormais implanté à Avignon
Bras droit des dirigeants a été créé en 2008 à Toulouse, autour de de l’expertise direction commerciale. Il s’est ensuite développé à partir de 2013 sur le reste de la France en réseau de franchise. Le siège national se situe désormais à Avignon depuis le premier semestre 2025 et regroupe une demi-douzaine de salariés et à terme une dizaine.
Le réseau rassemble aujourd’hui près de 220 cadres franchisés dans 10 domaines d’expertise (direction commerciale, direction générale, direction stratégie et développement de franchise, direction communication et marketing digitale, direction administrative et financière, direction des ressources humaines, direction achats, direction export, RGPD et direction de la transition écologique).
Le réseau est en croissance de 20% à 30% chaque année. Une croissance qui s’explique d’un côté, par des entreprises qui font de plus en plus souvent appel à ce nouveau mode de recrutement et, de l’autre côté, par  un nombre de cadres expérimentés (ayant au moins 10 à 15 d’expérience) qui veulent poursuivre leur métier de façon différente.
« Différente en devenant indépendant, mais sans être seul, en s’appuyant sur un collectif et une marque forte constate Bruno Doron. Cela veut dire que nous avons de plus en plus de candidats cadres au sein de la franchise BDDD et de plus en plus de d’entreprises-clientes potentiels. »
« C’est une façon très différente d’exercer son métier qui est très enrichissante, poursuit le créateur de la franchise. Cela veut dire que l’on est le lundi dans une entreprise avec une mission particulière dans un secteur d’activité particulier et une équipe spécifique. Le lendemain, on est dans un autre secteur, le mercredi dans une autre entreprise, le jeudi dans une autre. Je m’aperçois que beaucoup de nos franchisés aiment cette diversité. En plus, ils peuvent s’appuyer sur l’équipe franchiseur de Bras Droit des Dirigeants qui compte une vingtaine de personnes qui les accompagnent et sont à leur écoute »
Aujourd’hui, BDDD réalise des missions dans près de de 1 000 entreprises ce qui représente un chiffre d’affaires consolidé des franchisés de l’ordre de 17M€. Présent en Espagne, le réseau prévoit de se déployer prochainement dans les zones francophones (Belgique, Luxembourg et Suisse).


‘L’Etrangère’ de Jean-Baptiste Barbuscia à Benoît XII ce vendredi

Quand l’Art et la prévention s’unissent pour alerter

Le spectacle ‘L’Illusion du choix’, issu d’une résidence d’une semaine à la Scierie, prend place dans la série ‘Pour réfléchir et agir’ initiée par la metteuse en scène Nathalie Guisset de la Compagnie Art Dans Le Jardin. Le récit met en lumière les dangers des réseaux sociaux et l’impact sur le développement des jeunes, appelant à une réflexion collective sur l’éducation et le bien-être des adolescents dans un monde hyperconnecté.

Théâtre et danse de prévention

Dans un contexte scolaire contemporain, l’histoire suit Flo, une adolescente obsédée par les selfies et la médiatisation de sa vie sur les réseaux sociaux. Sa quête incessante de validation à travers des hashtags comme #beaute et #cleangirl l’entraîne dans un monde où elle devient consommatrice compulsive de l’image, cherchant à échapper à son anxiété et à son ennui. Influencée par Flo, sa meilleure amie Anne, naïve et facilement manipulable, s’expose à des situations risquées sans réaliser les dangers qui les accompagnent. Cette dynamique crée des tensions au sein de leurs relations amicales et familiales. 

Distribution

De : Nathalie Guisset et la Cie Art Dans Le Jardin
Chorégraphie, mise en scène : Nathalie Guisset
Avec : Charlotte Arnould, Malidé Sidi Mari, Colombine Oudard, Nathalie Guisset
Régie générale : Julien Pannetier
Production : Cie Art Dans Le Jardin

Autour du spectacle

8h30-19h30. Atelier encadré par le planning familial 84 à destination des Clubs de jeunes de la Croix des Oiseaux et de la Maison Montfleury d’Avignon.
19h30-20h15. Repas partagé et rencontre entre les jeunes.
20h15-21h10. Représentation de ‘L’illusion du choix’.
21h10-22h10. Débat dirigé par Maud Fontanel du Planning Familial, Aurélie Gâteau psychologue de la Maison des Adolescent et un médiateur de la police municipale d’Avignon.

Vendredi 7 novembre. 18h. Entrée libre. La Scierie. 15 boulevard du quai Saint Lazare. Avignon. 04 84 51 09 11 / equipe@lascierie.coop

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/8/   1/1