23 octobre 2025 |

Ecrit par le 23 octobre 2025

Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

Le dimanche 14 septembre, la Ville d’Avignon, accompagnée de l’artiste Yvan Loiseau, organisera une banquet géant. Près de 2km de tables seront installés et inviteront les Avignonnais et leurs voisins à partager un repas convivial.

Dans le cadre de la programmation ‘Terre de Culture 2025’, autour de la thématique ‘Curiosité(s)’, la Ville organise le « Curieux banquet », un repas géant qui rapprochera les Avignonnais dans le but de mettre en lumière la solidarité mais aussi de valoriser les recettes et les habitants du territoire.

Cet événement, mené par la Ville d’Avignon, accompagnée par l’artiste Yvan Loiseau, a pu voir le jour grâce à la participation des centres sociaux, des associations, des théâtres et des restaurants de la Cité des Papes avec qui les équipes du Curieux banquet ont réalisé des ateliers de cuisine et d’écriture ces derniers mois.

Goûter et faire la cuisine avignonnaise

Les convives sont invités à préparer un plat afin de le partager avec ses voisins à table. Toutes les recettes sont les bienvenues. L’occasion de partager un moment convivial, et pourquoi pas de d’échanger des recettes et des astuces de cuisine. « Les différentes préparations peuvent nous aider à mieux comprendre l’autre, sa culture », explique Yvan Loiseau. Chacun doit venir avec son assiette, ses couverts et sa gourde. De l’eau sera à disposition de tous, ainsi que des toilettes.

« Cet événement est une ouverture sur les richesses que chacun porte dans son cœur. »

Yvan Loiseau

Les restaurants d’Avignon et des alentours seront aussi de la partie et feront déguster leur cuisine gratuitement. Cet événement sera donc l’occasion de découvrir les cuisines de La Mirande, Le Fenouil à Vapeur, Christian Étienne, Pollen, La maison de la tour, L’auberge des Fines roches à Châteauneuf-du-Pape, Première Edition et bien d’autres.

Une programmation culturelle

Après ce bon repas, pas de temps pour la sieste. Pour digérer, une programmation culturelle sera proposée gratuitement de 14h à 16h30. Plusieurs concerts et spectacles seront donnés le long des remparts.

Informations pratiques

Le Curieux Banquet s’étalera de la Porte Saint-Lazare à la Porte de la République. Ainsi, la circulation sera coupée sur cette portion autour des remparts.

Dimanche 14 septembre. De 11h30 à 16h30. Gratuit (sans réservation). Avignon.


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

Le Forum des association d’Avignon, aura lieu dimanche 7 septembre, sur l’île de la Barthelasse, allée Antoine Pinay et au Centre de loisirs de la Barthelasse, de 10h30 à 18h.

«Avec la rentrée, sonne l’heure de la reprise des activités avec, parfois, de nouveaux désirs : s’engager pour les autres, pratiquer une activité sportive, découvrir de nouveaux horizons, se confronter à sa créativité… commente Cécile Helle, maire d’Avignon. Pour aller plus loin dans ses envies, le Forum des associations de la Ville d’Avignon rassemble en un seul espace, à l’ombre des platanes quelque 300 associations. Village de la culture et du développement durable, animations sportives, ateliers créatifs et participatifs, démonstrations sportives…une fois rencontré les bénévoles des associations, le Forum vous invite à une journée de détente et de loisirs en famille ou entre amis.

Les infos pratiques
Forum des associations d’Avignon. Dimanche 7 septembre. Ile de la Barthelasse, Allée Antoine Pinay et aussi Chemin de Halage. Avignon. Gratuit.  De 10h30 à 18h. Le programme de la journée, les animations, les associations inscrites, les infos pratiques, le plan du site et les transports ici.


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

Ce samedi 6 septembre, Le Tipi, situé à Avignon, célébrera 5 ans de permaculture et d’événements lors d’une grande fête à ciel ouvert.

En 2020, la ferme urbaine Le Tipi prend vie à la place d’une ancienne friche. Aujourd’hui, elle est devenue un lieu incontournable de la Cité des papes où les légumes poussent, où les plans potagers se vendent, où les artistes, ls bénévoles et les écoles sont accueillis, et où les événements sont organisés en nombre.

Pour fêter ces cinq années de fête et de permaculture, Le Tipi célèbre son anniversaire avec les Avignonnais et visiteurs ce samedi. Au programme : un open air avec DJ sets et concert live, des visites guidées de la ferme, des ateliers autour du jardin pour petits et grands, ainsi qu’un bar et une restauration toute la journée. Cécile Helle, maire d’Avignon, sera présente et prendra la parole à 18h45 pour revenir sur 5 années d’expérimentation urbaine et collective, et évoquer les perspectives à venir.

L’événement est gratuit jusqu’à 18h. 5€ à partir de 18h (billetterie en ligne).
Samedi 6 septembre. De 15h à 22h. Le Tipi. 57 Avenue Eisenhower. Avignon.


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

« Le boss des bosses » comme certains l’ont surnommé après son titre aux Jeux Olympiques de 1992 à Alberville en ski acrobatique, le triple champion du monde (1989-91-95) Edgar Grospiron animera la soirée au Confidentiel du Novotel d’Avignon Nord le mercredi 17 septembre.

En présence de plus de 300 patrons du territoire, il démontrera en quoi « Entreprendre, c’est du sport ! » Et les obstacles, les difficultés, il sait comment les affronter et les vaincre, lui qui depuis février dernier est président du COJOP (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques) de 2030 dans les Alpes Françaises.

C’est le Réseau Entreprendre-Rhône Durance qui a eu l’idée de l’inviter cette année après Philippe Crozon en 2024. Cette association forte de 93 membres actifs, des chefs d’entreprise en activité ou à la retraite qui donnent de leur temps (1630 heures de bénévolat par an) pour tendre la main à des jeunes qui créent leur société ou en reprennent une, les conseillent, les soutiennent, les guident, les aident à monter leur projet, à obtenir un prêt d’honneur à taux zéro et les accompagnent pour, à terme, créer 5 emplois dans un délai de 3 ans. Et les chiffres parlent pour eux : en tout, 102 emplois ont été créés ou sauvegardés en 2024 par des membres de l’association qui paient une cotisation de 1 750€ par an.

Les valeurs-clés du Réseau Entreprendre, on les connaît et on les voit mises en oeuvre, année après année depuis sa création en 2003 en Vaucluse : bienveillance, engagement, solidarité, confiance, gratuité et réciprocité pusique nombre d’anciens lauréats ont, à leur tour, renvoyé l’ascensur social et sont devenus parrains ou tuteurs de futurs patrons.

Alors, en piste pour la Fête de l’Entrepreneur le 17 septembre autour d’Emmanuel Sertain, Brigitte Borel et Edgar Grospiron à partir de 18h au Confidentiel.

Contact : rhône-durance@reseau-entreprendre.org / 04 90 86 45 59


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

L’association Actions Coulon se bat depuis 2014 afin que soient pris en compte les risques véritables d’inondations tus ou minorés dans d’anciennes études. Objectif ? Sécuriser l’homme, les bâtis et l’emploi dans un environnement plus respectueux de la nature. Une conscience qui ne peut être valorisée que dans une vision de stratégie globale de gestion du risque inondation.

Actions Coulon de gauche à droite : Jean-Pierre Venissac de Caumont ; Pierre Leclerc de l’Isle-sur-la-Sorgue ; Edith Bouchet du Thor et Patrick Bertrand de Cavaillon

«Avec le dérèglement climatique, le risque d’inondation ne fait que croître chaque année, alimenté par d’autres facteurs tels que l’urbanisation, l’artificialisation des sols, y compris dans les zones très inondables, commence Pierre Leclerc, président d’Actions Coulon. Or, l’inaction à prendre en charge le risque inondation est très dangereux.» Le collectif s’inquiète également d’études, de constructions et de démolitions de digues, notamment sur Cavaillon, possiblement dictées par différentes logiques qui statuent sur le fait d’inonder certains quartiers plutôt que d’autres. Dans la ligne de mire également ? Le projet du SIRCC, Syndicat intercommunautaire Rivière Calavon-Coulon.

Un projet du Sircc obsolète
Pour Actions Coulon, «le projet du Sircc, datant de 30 ans, reste obsolète et constitue un danger avec la destruction annoncée de ripisylves –arbres et arbustes qui retiennent la terre en bordure d’eau-. Même chose pour la construction et la démolition de digues à Cavaillon –déjà refaites en 2012- potentiellement trop fragiles face aux inondations, et réclamant un budget conséquent possiblement mal valorisé. «Les vieux paysans les ont regardées, les ont trouvées inégales et disent que lorsqu’elles seront submergées, elles s’écrouleront sur elles-mêmes, ne changeant pas le cours de l’inondation, ni la préservation des quartiers. On ne voit pas de véritables avancées dans la protection de la population des inondations et cette inaction, ou ces prises de décisions locales, par les élus, nous font envisager que le risque inondation n’est pas pris au sérieux et qu’il est dangereux pour la population qui n’est, par ailleurs, pas consciente des enjeux et des dangers auxquels elle aura à faire face.»

Actions Coulon
Pierre Leclerc, président de l’association, Edith Bouchet, habitante du Thor, Patrick Bertrand de Cavaillon et Jean-Pierre Venissac de Caumont ainsi que les 150 membres du collectif militent pour une concertation du PPRI –Plan de prévention des risques d’inondation du Calavon-Coulon aval, de celui de la Durance pour Avignon, de l’élaboration des plans de prévention des risques naturels majeurs ; l’organisation de réunions communales d’information…

Ce que veut Actions Coulon ?
«Que les habitants de villages et villes particulièrement inondables aient conscience des risques encourus en cas de fortes inondations. Ainsi les membres d’Actions Coulon évoquent deux territoires de Vaucluse sans PPRI -Plans de prévention des risques d’inondation-: ‘Avignon-Durance’ et ‘le Calavon-Coulon-Aval’ n’ayant pas fait l’objet, pourtant réglementaire, d’un PPRI parce que la préfecture éluderait, depuis plus de 23 ans, les consultations obligatoires.

Copyright Mairie de saint Martin de Castillon Communication

Des quartiers en question
«Plus prosaïquement, l’agglomération de Caumont et le quartier des Vignères -qui se situe entre Cavaillon et Le Thor- pourraient être l’objet de graves déversements d’eau en cas d’inondation, alors qu’un petit quartier cavaillonnais dénommé ‘Le Grés’, moins peuplé, serait, lui, préservé, relève Pierre Leclerc, qui dénonce là un manque d’équité dans la prise de risque inondation des quartiers, selon que l’on se trouve en rive gauche ou droite, la rive gauche étant la plus préservée de la montée des eaux.»

Une vision élargie et pérenne plutôt qu’un choix clivant
Pour Actions Coulon : « il n’est plus pensable, désormais, que des travaux d’aménagement de protection contre les crues opèrent un effet bénéfique localement mais transfèrent, vers d’autres zones, un risque accru des dommages. Pour l’association, un large éventail d’aménagements ruraux et urbains peuvent participer au ralentissement des écoulement d’eau, de pluie, via des retenues sèches, des haies, des forêts, des marais, des fossés, des zones humides, des bandes enherbées, des bassins versants, des bassins d’orages…»

Collective ambition
Dans la réalisation des bonnes idées, l’association relève «la construction de 3 bassins de rétention en cascade construis en amont du village Saze afin d’en réduire le risque d’inondation, par son maire également à la tête de Protection inondation du Grand Avignon. Par ailleurs, des membres d’Actions Coulon élargissent les investigations en s’informant sur ce qui se fait en France et en Europe et partagent leur expérience de ce qui se fait en Vaucluse afin de collecter des idées et process plus innovants et adaptés à la typologie topographique et géologique du département et des départements limitrophes, ainsi que des cours d’eau traversant le territoire.»

De nouveaux modèles
Actions Coulon, qui se veut force de propositions, explore également des alternatives aux digues –modèle potentiellement obsolète – comme le ralentissement dynamique avec une modélisation des crues, localisations, ordre d’arrivée et de décalage des pics de crues ; l’hydrologie régénérative qui consiste en un aménagement du paysage de façon à ralentir le cycle de l’eau, notamment en conservant les paysages agricoles en amont des bassins versants. Cela a pour conséquence de ralentir, répartir, infiltrer et stocker les eaux de pluie et de ruissellement.

Copyright Actions Coulon Début 2016

Des habitations construites dans d’anciens lits de rivières
Actions Coulon dénonce «des quartiers et habitations bâtis dans les lits majeurs d’anciennes rivières comme c’est le cas de Caumont ou encore du quartier de baigne-pieds à Avignon, qui accueille les équipements hospitaliers d’Avignon : hôpital, Ephad –Etablissement pour personnes âgées dépendantes-, cliniques, laboratoires, funérarium, crematorium, entreprises, alors que cet espace est inondable par le Rhône, la Durance, les ruissellements, les remontées de nappes phréatiques, le canal du Puy et par les ruptures du barrage de Serre-Ponçon.

Des études orientées, un discours officiel brouillé ?
Actions Coulon va plus loin, signalant des études orientées dans des scenarii prenant en compte des niveaux de crues allant dans le sens de leurs conclusions. Ainsi, si le Ppri et le Tri –Territoires à risques importants d’inondation- évoquent « des crues du Rhône qui n’iraient pas jusqu’au remblai SNCF, au niveau de Baigne-pieds à Avignon, les eaux du Rhône arrivant par le nord seraient susceptibles, via Monclar et la Rocade, d’inonder la moitié de Baigne-pieds, et, notamment la zone dévolue aux gens du voyage.»

‘Quand c’est flou c’est qu’y a un loup’
« Inondabilité par le Rhône, la Durance, par ruissellement, par remontées des nappes, par le canal du Puy, par ruptures du barrage de Serre-Ponçon, via le remblai ferroviaire en direction d’Arles… Les études, qui sont nombreuses, n’utilisent pas les mêmes éléments de référence. Conclusion ? Pas de vision d’ensemble, ni locale, ni pertinente. Pas non plus de lisibilité, lors des périodes d’inondations, de ce qui peut advenir lorsque les fleuves, les rivières prennent de l’ampleur, lorsque les épisodes météorologiques plombent le ciel, rien qui ne puisse renseigner efficacement le grand public et le préparer au ‘risque inondation’,» résume Pierre Leclerc.

Copyright Actions Coulon, décembre 2019

L’objet du collectif
Actions Coulon a pour objet la veille, l’alerte et la proposition de solutions sur les différents problèmes posés par la rivière du Calavon-Coulon. Les risques d’inondation, l’entretien de sa végétation, ses fonds, ses ponts et ses digues. Les projets d’aménagement pour lutter contre ses débordements. Le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) lancé par le Préfet depuis 2002. La gouvernance du syndicat intercommunal en charge de cette rivière qui a la particularité de déborder en dehors de son bassin versant : sur celui des Sorgues et celui de la Durance. Communes principalement concernées : Cavaillon, Robion, l’Isle, le Thor, Gadagne, Caumont.

Le Calavon-Coulon
Le Calavon-Coulon parcourt 84 km, depuis sa source située à 747 m d’altitude, sous le village de Banon, jusqu’à Cavaillon, où il rejoint la Durance, à une soixantaine de mètres d’altitude. Tout au long de son parcours, il traverse 20 communes : Banon, Simiane la Rotonde, Oppedette, Viens, Céreste, Saint Martin de Castillon, Castellet en Luberon, Caseneuve, Saignon, Apt, Roussillon, Bonnieux, Goult, Les Beaumettes, Ménerbes, Oppède, Maubec, Robion, Cavaillon, et Caumont-sur-Durance où le Calavon se jette dans la Durance.

Les infos pratiques
Actions Coulon ; 3 allée des Libellules 84 800 l’Isle-sur-la-Sorgue ; www.actions-coulon.fr ; pierreleclerc@live.fr ; 06 14 51 01 20


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

Un monde fou sur la plus emblématique des places, celle du Palais des Papes où s’est déroulée cette fête ce samedi 30 août. En raison de travaux au Rocher des Doms, la messe vigneronne en provençal s’est déroulée à l’Église Saint-Didier, puis toutes les confréries bachiques ont cheminé vers le cœur historique de la capitale des Côtes-du-Rhône.

Là, vignerons, Compagnons des Côtes du Rhône, stands de brouillade à la truffe, charcuterie de la ferme montilienne, boucherie autour de Dino Tornati étaient réunis pour accueillir au mieux les milliers de visiteurs, toutes générations confondues.

Pierre Saysset, directeur des Vignerons Indépendants de Vaucluse et de Drôme se félicite de cette ambiance bon-enfant. « C’est un retour aux sources. Il y a 30 ans, le Ban se déroulait ici, pas là-haut, au Jardin des Doms. On était 150, dont la moitié de bénévoles, pour tout installer pendant 3 jours, des intérimaires, des responsables de la sécurité. C’est plus facile d’accès pour les livraisons, les cartons de bouteilles et pour les personnes qui ont du mal à marcher. »

Une récolte impactée par la canicule

Il évoque les vendanges : « Elles ont débuté pour les blancs, notamment à Beaumes-de-Venise et elles vont être entamées dans les jours qui viennent pour les rouges, après la pluie attendue lundi. Hélas, le rendement sera réduit car les raisins ont souffert de la canicule, les grains sont flétris. Pour les blancs, la récolte a baissé de 25%. Même si la pluie de la mi-août a fait du bien, mais ce déluge, ces 120mm d’eau en 3 jours, c’était trop pour les grappes. »

Damien Gilles, le président du Syndicat Général des Vignerons remercie les organisateurs : « Merci aux Compagnons pour leur énergie, leur efficacité, leur implication, ils mettent nos vins en vedette et le savoir-faire vigneron. » Lui aussi évoque le réchauffement climatique et le stress hydrique qui a empêché le raisin de se développer. « Heureusement, le marché s’est raffermi, les prix ont légèrement augmenté de 10€ à l’hectolitre à l’année, donc tout n’est pas négatif mais le combat continue ».

Les Avignonnais au rendez-vous pour cet événement annuel

Vers 19h, tout le monde rallie le podium dressé entre l’ancien Conservatoire et le Palais des Papes. Elus, compagnons, vignerons, personnalités entourent David Bérard et Fleur Geffrier, la marraine du Ban 2025. L’actrice qui joue dans la série-culte Les gouttes de Dieu, tournée à Châteauneuf-du-Pape et qui a réuni 2 millions de téléspectateurs à chaque épisode, en France comme au Japon. « La vigne, le vin, c’est depuis plus de 8 000 ans le partage, le ciel, la terre et les hommes, ça nous rassemble tous », a-t-elle déclaré.

De son côté, la maire d’Avignon, Cécile Helle était ravie de voir autant de monde : « C’est un temps fort de la ville, je me réjouis de voir les Avignonnais aussi nombreux. 2025 c’est l’année où nous fêtons les 25 ans d’Avignon, Capitale européenne de la culture, mais aussi les 30 ans de son inscription au Patrimoine de l’UNESCO, les 30 ans des Compagnons. Et en plus nous avons ce magnifique ‘Astrolabe’  du créateur Jean-Michel Othoniel qui trône jusqu’en 2026. »

15 000 visiteurs étaient attendus, sans doute étaient-ils là pour déguster trois AOC des Côtes-du-Rhône. Le blanc du Domaine Martin, le rosé de L’Harmas et le rouge des Pasquiers, mais aussi pour manger et pour danser. Un ban festif, convivial, familial et gratuit qui, fin-août, marque la fin des vacances.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

La précarité alimentaire touche 55 000 vauclusiens. Pour endiguer ce phénomène croissant ? La Banque alimentaire de Vaucluse -BA 84-. La structure ravitaille ainsi 70 associations partenaires chargées d’accompagner les plus vulnérables. Les deux objets de la BA : Lutter contre le gaspillage de nourriture et offrir une aide alimentaire aux plus démunis. Résultat ? 1 460 tonnes de denrées distribuées en 2024. Au final ? Un outil puissant : Le tissu associatif, socle d’une société fermement inclusive. Et pour se faire une idée précise du terrain, la parole de Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

Avignon. Une Banque alimentaire au milieu de nulle part, dans la ceinture verte où serpente une route étroite. Impossible de se croiser en voiture, périlleux en cas de rencontre avec un  camion. Pas d’espaces de retournement non plus. Autant dire la galère pour se faire livrer par des camions de grande envergure, sans parler des frigorifiques. C’est d’ailleurs un des points que nous aborderons avec Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

19,3% d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté
En Vaucluse, 19,3% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Près de 20% des jeunes ne sont pas insérés, un taux qui atteint les 26,6% chez les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans. Toujours dans le département, près de 15 350 foyers sont allocataires du RSA –Revenu de solidarité active-, soit 30 825 personnes couvertes par ce dispositif. En Vaucluse comme en France, 60% des personnes accueillies par les banques alimentaires vivent en zones périurbaines ou à la campagne, ce sont 38% autour ou à Avignon.

En chiffres
La banque alimentaire a permis la distribution, par 810 personnes mobilisées et 93 partenaires, de presque 3 millions de repas en 2024 via 1 460 tonnes de denrées alimentaires. Son organisation se déploie grâce à 700 bénévoles lors de la collecte de fin d’année ; 58 sont des bénévoles permanents ; 25 sont des stagiaires ; 20 sont présents dans d’autres cadres.

Pascale Hémard et une partie de l’équipe de bénévoles de la BA 84 Copyright MMH

L’interview, Pascale Hémard, Présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse
« La Banque alimentaire de Vaucluse fonctionne grâce aux bénévoles. Soixante d’entre-eux constituent sa garde rapprochée. Des permanents sur le front toute l’année. Nous travaillons surtout le matin, à partir de 7h30 jusqu’à environ 15h30, pour la logistique : accueil des camions, stockage des denrées, préparation quotidienne de colis ou de stocks en fonction des demandes des associations partenaires. Les bénévoles œuvrent également sur les pôles administratifs, tels que l’approvisionnement, l’organisation des transports, la collecte de dons d’importantes entreprises d’agroalimentaire. Egalement, la Fédération Française des Banques Alimentaires nous permet de récupérer des dons en provenance d’entreprises que nos bénévoles ont pour tâche de distribuer, depuis Avignon et sur l’intégralité des départements de la Région Sud Paca. Nous disposons également d’un pôle hygiène et sécurité alimentaire qui vérifie la qualité des denrées. Nous ne distribuons jamais de produits dont la date limite de consommation est dépassée. »

Une augmentation du nombre de personnes bénéficiaires depuis 2022
« On est un territoire où il y a quand même pas mal d’étudiants, aussi bien dans le cadre de l’université que de très nombreux lycées ou entreprises privées qui font des BTS ou des BUT -Bachelor universitaire de technologie-. Donc, ces jeunes sont dans une précarité alimentaire de plus en plus reconnue. Pas seulement parce qu’ils n’ont plus les petits jobs dont on a beaucoup entendu parler au moment du Covid, mais parce que, de toute façon, le statut d’étudiant est très compliqué. À l’heure actuelle, avec le système d’admission post-bac, ces jeunes ‘sont distribués’ sur l’intégralité du territoire et aiment mieux obtenir une place dans une formation plus lointaine, plutôt que rien du tout. » 

La délocalisation des habitants
« Donc, on a beaucoup délocalisé les étudiants. Faire ses études en étant chez papa-maman, c’est réservé aux métropoles. En province, ce n’est plus le cas. Donc, cette population-là doit bien se loger et se nourrir. Elle représente 15 à 20% de nos bénéficiaires. Nous allons donc créer une épicerie sociale itinérante, pour ces jeunes étudiants, en janvier, tout d’abord en divers points d’Avignon puis sur Carpentras et Orange. Ce sera un camion réfrigéré pour distribuer des produits surgelés et ainsi offrir une gamme de nourriture plus vaste, qu’ils consommeront tout de suite parce que dans leurs logements, à part une vague bouilloire et possiblement un four à micro onde, souvent ils ne possèdent rien de plus, pas même de réfrigérateurs. »

30% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Vaucluse et dans les grands bassins de vie
« La plus grande partie de ceux que nous aidons sont des allocataires du RSA, les demandeurs d’asile, de passage, qui cherchent à s’installer quelque part… Le soleil peut les attirer. Si vous parlez du Vaucluse, d’Avignon et de Carpentras, les familles en grande difficulté savent qu’il y a des gens qui leur ressemblent. Ils y accèdent, en tout cas, à un accompagnement social plus important, ce qui veut dire à des jardins partagés, à un accompagnement associatif social et culturel. Je constate, que ce sentiment se développe, sans doute, dans des populations très précises venant des mêmes régions, par exemple des Africains de l’Est qui passent beaucoup dans la région du Vaucluse. Ils sont rassurés de partager la même alimentation, la même approche, les mêmes règles sociales. »

Pascale Hémard, présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse Copyright MMH

Les travailleurs pauvres
« Le nombre de travailleurs pauvres dotés de petits contrats de 25 à 30h ne s’en sortent pas. Leur nombre est juste extrait des statistiques de France travail. Ils vont accepter plusieurs jobs sans pouvoir s’en sortir financièrement. Ils n’ont pas de vie, et surtout pas de vie sociale. Si je rapporte cela au taux d’épargne, je me dis que ce ne sont pas les gens riches qui épargnent. Ce sont les autres qui le font pour pouvoir atteindre un métier qui leur plait, via l’achat du permis de conduire, d’une voiture, pour créer un commerce… Certains veulent devenir chefs d’entreprise. Je les mets en garde. On peut même parler de cette épicerie sociale qui est à Villeneuve-lès-Avignon, quartier cossu, et qui fonctionne une fois par semaine. Ça casse les codes ! Une partie des personnes qui la fréquente sont d’anciens commerçants qui avaient bien réussi, et possèdent une belle demeure. L’un des deux partenaires a disparu, l’autre ne veut pas se défaire de la maison, c’est son histoire… Ils ne s’en sortent plus et vont à l’épicerie sociale. C’est là qu’on a cette possibilité d’alerte sur cette’ fameuse économie vacillante du Vaucluse. »

Bientôt, un possible déménagement ?
« Nous sommes ici depuis 17 ans et les routes d’accès sont délicates pour les poids lourds qui nous disent ‘vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites subir à nos camions pour venir. On se met en danger, on abime tout et aussi nos carrosseries. » Cela nous a fait perdre des transporteurs pas chers ou gratuits, mais beaucoup disent, « attendez, là c’est fini !  » Alors on se bat pour aller ailleurs. Il nous faut trouver des entrepôts suffisamment hauts pour pouvoir stocker les palettes et un terrain. La Préfecture nous aide en cela. Reste à voir comment se les faire offrir, réhabiliter les locaux et déménager. On fait également tout pour recruter et fidéliser ceux qui sont là. En général ce sont de jeunes retraités qui n’ont pas envie de cesser de travailler et qui veulent surtout aider. »

Au plan général
Selon une enquête du Credoc, 37% des Français seraient en insécurité alimentaire en 2023, soit 20 millions de personnes et 45% de la population dit ne pas manger assez bien en 2022. Au niveau national, les ménages les plus modestes achèteraient deux fois moins de fruits et légumes que le reste de la population, et ce, de manière constante depuis 40 ans.

Un déficit de connaissance alimentaire
Un phénomène lié, en partie, à un déficit de connaissance alimentaire car un jeune, aujourd’hui, n’est pas capable de différencier un concombre d’une courgette. Les témoignages des bénévoles des banques alimentaires révèlent que les bénéficiaires, par exemple, ne connaissent pas ni ne savent cuisiner un chou-fleur.»
Source : Institut Montaigne, rapport du 16 octobre 2024. 

Copyright MMH

Les missions de la Banque alimentaire
Les missions de la Banque alimentaire sont de collecter, distribuer et transformer les aliments destinés à la déchetterie. Elle agit pour une société plus juste et plus responsable. Elle œuvre pour garantir une alimentation saine, durable et accessible à tous. Elle accompagne aussi les jeunes, favorise l’engagement et l’insertion sociale. Elle collabore à une économie circulaire solidaire via les ateliers de cuisine, les jardins partagés, les ateliers de transformation et des dispositifs itinérants.

L’organisation de la Banque Alimentaire de Vaucluse
Pascale Hémard, présidente ; trois vices-présidents : Eric Buron, Jean-Luc Voitellier et Alain Ferria. Mireille Nami, secrétaire-générale ; Patrick Munsch directeur et Frédéric Chaptal trésorier.

La feuille de route de la présidente
Solliciter de nouveaux financeurs associés ou non à l’Etat, la Région Sud-Paca, le Département, le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse, la Ville d’Avignon ainsi que des mécènes ; Développer la collecte de denrées et d’offres auprès d’associations partenaires ; Séduire plus de bénévoles et les fidéliser ; Se rapprocher des autres réseaux caritatifs : Restos du cœur, Secours populaire, Secours catholique, La Croix rouge ; Développer de nouveaux services, notamment en zone blanche et au profits des étudiants en BTS, très touchés par la précarité alimentaire. Assurer la pérennité de la Banque Alimentaire de Vaucluse via un modèle économique solide et soutenable ; Anticiper les évolutions futures du fonctionnement des structures d’aide alimentaire, des besoins des partenaires et des bénéficiaires.

Copyright MMH

Le site de Montfavet
L’entrepôt se déploie sur 1 090m2 et détient 1 chambre froide positive de 136m2, deux chambres froides négatives de 120m2, un camion poids lourd et 3 camions inférieurs à 3,5 tonnes. Dans les cartons ? Une relocalisation de la Banque Alimentaire dans l’Est du Grand Avignon.

Ses associations partenaires
26 épiceries sociales, 18 associations distribuant des colis alimentaires, 15 centres d’hébergement, 8 associations de maraude, 2 centres communaux d’action sociale et une boutique alimentaire solidaire.

Les partenaires institutionnels et mécènes
Les partenaires institutionnels : DDETS 84 –Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités-, Conseil régional Sud-Paca, Le Conseil départemental 84, Le Grand Avignon et la Ville d’Avignon. Les mécènes : La Sncf, Le Crédit Agricole, Groupama, Grdf et la CNR –Compagnie nationale du Rhône-.

Les GMS partenaires
Les grandes et moyennes surfaces partenaires : Plateforme Biocoop de Noves, Grand Frais, Vitafrais, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Intermarché, Système U, Métro et les Galeries Lafayette.

Copyright MMH

Banque alimentaire de Vaucluse. 630, Chemin Saint-Pierre Fraysse, La ceinture verte, Avignon. 04 90 87 81 80


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

Ce samedi 30 août, les Compagnons des Côtes du Rhône lanceront les vendanges depuis la Place du Palais des Papes. Comme chaque année, des milliers de personnes sont attendues pour cette journée festive au cœur de la capitale des Côtes du Rhône, Avignon.

La plus grande fête populaire et gratuite de la Cité des Papes se tient chaque année le dernier week-end d’août. Le Ban des vendanges des Côtes du Rhône sera proclamé ce samedi, non pas au Rocher des Doms comme à son habitude, le site étant en travaux, mais sur la mythique Place du Palais des Papes.

« On apprécie ce joyeux mélange entre culture, tradition, gastronomie, paysages et convivialité », indique David Bérard, président des Compagnons des Côtes du Rhône. Cette année, l’événement sera marrainé par Fleur Geffrier, actrice principale de la série Apple TV+ sur le milieu du vin Les Gouttes de Dieu, dont la première saison a été tournée en partie à Châteauneuf-du-Pape.

Au programme ce samedi : le traditionnel défilé bachique au départ du parvis de l’Église Saint-Agricol à 17h, la proclamation officielle du Ban des vendanges, la messe vigneronne, la pressée du raisin, et bien d’autres moments conviviaux.

Samedi 30 août. À partir de 17h. Place du Palais des Papes. Avignon.


Un curieux banquet organisé le long des remparts à Avignon

Paz, Projet Animaux Zoopolis, association de défense et du bien-être animal, a déposé plainte auprès du Tribunal judiciaire d’Avignon contre les magasins Decathlon Avignon sud – Mistral et Avignon Nord Le Pontet. L’objet de la discorde ? Les deux magasins vendent des poissons et des crabes vivants dévolus à la pêche au vif.

«Or la vente ou la cession de ces animaux non domestiques relève du code de l’environnement et nécessite des autorisations délivrées par la Préfecture,» relève l’association Paz qui a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour l’arrêt de la vente d’animaux non domestiques et la condamnation, pour ce motif, du siège social de Décathlon et des magasins incriminés «afin faire cesser le maintien à la vente des poissons et crabes vivants.»
Une pétition a d’ailleurs été lancée par Denis Schmid du Collectif Vauclusien de Protection Animale aux côtés de PAZ pour demander à ces magasins d’arrêter leur commerce cruel et a récolté plus de 20 000 signatures.

Pratiques et lois
PAZ a récemment appris que la vente de poissons et de crabes vivants pour la pêche au vif était réglementée par l’Arrêté du 8 octobre octobre 2018 fixant les règles de détention d’animaux d’espèces non domestiques. «Les magasins doivent donc détenir les autorisations nécessaires, notamment un certificat de capacité, explique Amandine Sanvisens, la co-fondatrice de Paz. Or, l’obtention de ce document exige une expérience professionnelle avec les espèces concernées de plusieurs années, comme, par exemple, l’élevage en pisciculture. Fin mai 2025, comme le prévoit la loi, nous avons demandé à la DDPP –Direction départementale de la protection des populations -du Vaucluse (services vétérinaires de la Préfecture) de nous transmettre celles des Decathlon Avignon et Le Pontet, qui pratiquent cette vente.»

Piège à colle Copyright Zoopolis Communication

Des ventes illégales ?
«La DDPP ne nous les ayant pas transmis, il est probable que les établissements Decathlon Avignon et Le Pontet n’en sont pas détenteurs, reprend la co-fondatrice de Paz. D’autant plus que d’autres institutions nous ont confirmé que les établissements Decathlon qui vendaient des animaux vivants non domestiques dans leur département ne détenaient pas les documents requis. Or, ces établissements Decathlon sont, tout comme Decathlon Avignon et Le Pontet, des établissements appartenant à la société Decathlon France.»

L’interview : Amandine Sanvisens
«Les termes ‘sauvegarde’ et ‘Bien être animal’ ne nous conviennent absolument pas car ils sont très utilisés par ceux qui exploitent les animaux. Nous parlons de condition animale. Nous, on défend les intérêts des animaux, parce qu’en fait, aujourd’hui, les animaux souffrent énormément et on souhaite faire évoluer la loi pour qu’elle les protège réellement. Nous travaillons principalement sur la question des animaux utilisés pour le divertissement, et aussi sur la question des animaux liminaires (animaux adaptés au milieu urbain comme les rats, les pigeons, les perruches à collier -retournées à l’état sauvage-) qui font l’objet de campagnes d’éradication. Nous souhaitons, pour ces animaux, des méthodes non-léthales et non cruelles comme l’emploi de méthodes contraceptives. Donc l’idée n’est pas de forcer les gens à vivre avec, mais de limiter la reproduction de ces animaux.»

Concernant Décathlon
«Nous sommes en contact avec le siège et le Conseil d’administration de Décathlon depuis 2019 qui nous dit que leurs magasins mettront en avant les leurres plutôt que les vifs, mais rien n’est fait dans ce sens, pas même la pose d’affichettes dans les magasins pour inciter à cette pratique de substitution, ajoute la jeune femme. D’ailleurs les leurres sont déjà en vente. Sans les dizaines de pétitions et manifestations organisées devant les magasins, nous n’aurions pas ce recul des ventes que nous enregistrons aujourd’hui, en 2025. Hélas nous déplorons ne pas avoir le même résultat sur les crabes, qui eux sont destinés à la pêche en mer.»

Copyright Zoopolis Communication

Un recul de la commercialisation d’animaux vivants
«Entre 2019 et 2025, les magasins Décathlon sont passés de 227 à 52 vendant des poissons vivants, reprend Amandine Sanvisens. Un recul observé dans toutes les régions et particulièrement la Bretagne puisqu’aucun Decathlon n’y commercialise de poissons et de crabes. Cependant la vente de crabes ne cesse pas et est majoritairement localisé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le long de la côte méditerranéenne car ils sont utilisés pour la pêche en mer. Notre objectif reste le même : que plus aucun magasin Decathlon n’alimente la pêche au vif». Paz a lancé plus de 90 pétitions contre les magasins Décathlon commercialisant des poissons ou des crabes vivants et a recueilli plus de 16 000 signatures.

Cascher ou halal, pourquoi des dérogations à la Loi ?
Echo du mardi : Une personne de mon entourage m’a expliqué être désolée par l’utilisation croissante de viande cascher ou halal, notamment en restauration. Je m’en étonne et lui demande pourquoi. Elle m’explique qu’elle voit de plus en plus sur les étals des GMS -Grande et moyenne surface- et en restauration, cette mention écrite sur les produits et les menus. Je réitère ma demande et elle poursuit que, dans les abattoirs, pour les industriels, le fait d’égorger des animaux est moins cher et plus rapide que les process mis en place pour les étourdir puis les tuer. Je suis surprise de ne pas vous voir intervenir sur ce sujet ?

Bien sûr que cela nous révolte
«Bien sûr que cela nous révolte. mais nous ne travaillons pas du tout sur l’abattage des animaux -je suis moi même végétarienne-. Notre expertise reste la lutte en faveur des animaux exploités dans le loisir, le divertissement et la cohabitation pacifique avec les animaux liminaires. Cependant nous militons pour qu’il n’y ait pas de dérogations à la Loi. L’absence t’étourdissement pour des questions rituelles cascher ou halal est une exception à la Loi qui prévoit que lorsque l’on veut abattre un animal pour le manger, il doit être en théorie, inconscient. En effet, cette dérogation à la Loi est donc un scandale et il ne devrait pas y en avoir au regard de la protection animale.»

Vente de crabes pour la pêche en mer Copyright Zoopolis Communication

Avignon, en août 2024
«Suite à notre interpellation, la Mairie d’Avignon nous a annoncé avoir arrêté définitivement depuis fin 2023 les campagnes cruelles visant les pigeons, relève Amandine sanvisens. Deux pigeonniers contraceptifs sont prévus pour fin 2024. De son côté, Avignon Tourisme a retiré les cages de captures placées plus tôt dans l’année à l’intérieur du Palais des Papes et étudie les méthodes éthiques et efficaces.»

Où en est Avignon aujourd’hui ?
«Nous avons reçu de la mairie un document administratif étayant le fait que les pigeons n’ont pas été tués en 2025. En cela, la Mairie d’Avignon a tenu ses engagements. En revanche nous n’avons pas eu de nouvelles sur la création de deux pigeonniers contraceptifs, nous en déduisons qu’ils n’ont pas été réalisés. Quand aux méthodes éthiques et efficaces pour gérer la venue intempestive des pigeons sur ou à l’intérieur du palais des papes, nous n’en n’avons pas non plus mention. En revanche, la mairie a commandé une étude de diagnostic à une association opposée aux méthodes cruelles. Un autre document administratif, pour le palais des papes, fait mention d’une facture de nettoyage de fientes de pigeons et de pose de picots.»

Soyons précis
Dans le viseur de Paz : La capture, le gazage mortel, la mort par torsion du cou des pigeons, le piégeage par filets mortels géants, la mort par caissons sous vide et les campagnes de tirs ; La fabrication et la commercialisation de pièges à colle ; Le salon du chiot ; L’utilisation d’animaux sauvages captifs et dressés pour le tournage de vidéos ou films ou pour la promotion d’un événement –dont l’ours Valentin- également l’exhibition de serpents et de pythons (au Moulin Rouge) ; L’interdiction de spectacles et d’exhibitions de rapaces, de spectacles de fauconnerie ; La vente de crabes et de poissons pour la pêche aux carnassiers ; L’empoissonnement dans le but de pêcher, les lâchers de poissons d’élevages… ; La vente de poissons rouges ; La balade à poneys dans les parcs des villes, actuellement sur Paris, Lyon et Marseille.

Reconnaissance pour les animaux en tant de guerre Copyright Zoopolis Communication

Et au-delà
Paz est intervenu pour l’Adoption par le Parlement contre la maltraitance animale des animaux sauvages dans les cirques itinérants ; L’association a fait apposer plusieurs plaques commémoratives pour les chevaux, chiens, pigeons et autres animaux réquisitionnés pour le front de la guerre 1914-1918 ; Milite pour le développement de repas végétariens dans les restaurants du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) ; La Paz a fait pression sur arrêtés annuels parisiens qui définissent les catégories des animaux nuisibles comme le sanglier, le pigeon ramier et le lapin de garenne sur le la ville de Paris. Pour le moment ces arrêtés sont suspendus.

Projet Animaux Zoopolis
–Paz- travaille en rencontrant les élus et le Gouvernement tout en sensibilisant le grand public aux problèmes urgents qui affectent les animaux. Son objectif ? Soulager la souffrance des animaux et créer un monde plus juste pour eux. Les avancées de l’association ici. Tous les élevages ne sont pas comme ça mais on peut se faire une petite idée du back stage avec L214 ici. Réflexions sur l’abattage rituel ici.

Des êtres sensibles
Dans sa tribune au Monde en date du 14 octobre, Amandine Sanvisens, végane depuis ses 12 ans, interpelle le grand public : «Les biologistes affirment que les animaux vertébrés sont doués de conscience, d’une personnalité et de désirs qui leurs sont propres. Il est difficile d’estimer la part des animaux abattus selon les pratiques rituelles, le ministère de l’agriculture avance le chiffre de 26% des ruminants ce qui ferait 2,5 millions d’individus en France. L’abattage sans étourdissement concernerait des dizaines de millions d’animaux en France et, surtout des poissons. Il sont 30 à 40 fois plus nombreux que les animaux terrestres à mourir pour l’industrie alimentaire et les loisirs. Tant qu’il y aura des exception à la Loi en matière de protection animale, la France ne pourra pas dire qu’elle prend au sérieux les intérêts des animaux.»

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/8/   1/1