16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

Mercredi 24 janvier. 18h30. Salle du grand Tinel au Palais des papes à Avignon. Alors que la RN7 est encore bloquée par la manifestation paysanne, les convives arrivent par petits groupes dans une nuit plutôt douce. 19h. La salle est déjà  bien remplie. L’estrade habillée de noir capte la lumière des projecteurs. 450 personnes se massent devant l’orateur. La présentation des voeux du BTP demeure The place to be.

Daniel Léonard, le président de l’interprofessionnelle prend la parole. Puis ce sera au tour de la présidente du Département, Dominique Santoni avant que la conclusion ne revienne à la préfète, Violaine Démaret. Concert d’applaudissements pour chacun. On jette un coup d’œil à l’entrée, le flot de convives ne cesse d’affluer. Il est 20h passées. Les retardataires étaient aux vœux de Cécile Helle aux paroles cette fois dévolues aux personnalités de la culture.

Les sujets évoqués
Le président de l’interprofessionnelle a évoqué une année 2023 agitée, inégale et décousue avec des entreprises qui réussissent à maintenir le cap, leurs emplois et continuent de soutenir le tissu économique du territoire, même si la rencontre entre les besoins de construction et les contraintes financières se révèle très compliquée. Pour 2024, le patron du BTP craint une année tout aussi fluctuante et surtout contrastée. Côté Travaux publics après une année hachée mais stable en 2023, l’activité pourrait se contracter en 2024. Voilà pour l’essentiel. Dans le détail c’est maintenant.

Ce qu’ils ont dit

Daniel Léonard, Président de la fédé BTP 84
«Nous observons une inflation autour de 4%, une hausse des coûts de construction, des taux d’intérêts qui ont bouleversé et fragilisé la demande, détaille le président de l’interprofessionnelle. La situation du logement neuf est alarmante et la chute des réservations se diffuse progressivement à l’ensemble de la chaîne du Btp. Nous notons l’effondrement des permis de construire, des mise en chantier, des obtentions de prêts bancaires, la fin du dispositif de défiscalisation Pinel, la réduction du Prêt à taux zéro… Tout l’appareil est bloqué. Les petites et moyennes entreprises sont acculées au bord du précipice. Le secteur compte sur un plan d’urgence si l’Etat veut éviter la Bérézina.»

Toute la filière de la construction est menacée
«Toute la filière est menacée qui compte des constructeurs, promoteurs, aménageurs, bailleurs sociaux, agents immobiliers et même les notaires. La simplification réglementaire et financière pourrait encourager les maires bâtisseurs. Enfin, plus de 80% de nos concitoyens continuent à plébisciter la maison individuelle. C’est un droit et une liberté de pouvoir choisir son habitat, au risque d’aggraver la fracture sociale,» prévient Daniel Léonard

Une politique du logement pérenne
«Notre pays a besoin d’une politique pérenne du logement. La rénovation représente un gisement économique certain, notamment lorsque le parc locatif de Vaucluse est à 42% classé en diagnostic énergétique F et G. Si ‘MaPrimeRénov’ est une bonne idée, le dispositif est congestionné par des délais de paiement et de longs dossiers administratifs à renseigner. Les entreprises voient leur trésorerie pénalisée et leurs clients renoncer.»

Côté Travaux publics
«Après une année hachée mais stable, grâce aux investissements dynamiques des collectivités locales, les coûts de productions ont pu être maitrisés, cependant le secteur anticipe une contraction de son activité en 2024.»

Au plan de la Cité
«Faute de grand programme structurant, du report du tram et des parkings relais et de la voie Léo, nous demandons au bloc communal de maintenir l’activité des travaux publics sur l’entretien des réseaux et leurs infrastructures routières. Idem dans le domaine de l’énergie avec le marché des bornes électriques, le renforcement des réseaux pour Enedis et des raccordements côté RTE (Réseau de transport d’électricité). Quant à nous ? Nous avons donc quitté l’hôtel particulier de l’intramuros d’Avignon pour nous installer à Agroparc. Le permis de construire du nouveau siège de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics a été délivré il y a quelques semaines. Les travaux vont débuter au premier trimestre de cette année et la réception de la nouvelle maison du BTP 84 avant l’été 2025, pour un édifice plus sobre en énergie, plus proche des entreprises et plus à l’image de nos métiers.»

Félicitations et nouveau départ
«Félicitations à l’entreprise Laugier à Jonquières qui fêtera l’an prochain ses 50 ans et aux Menuiseries Vincent à Carpentras qui ont été créées en 1830. Nous en profitons pour  remercier Pierre Vincent, tout jeune retraité, qui a tellement œuvré pour notre fédération.»

La résistance est engagée
Enfin, Daniel Léonard a conclu son intervention sur «On ne s’appuie que sur ce qui résiste. Madame la préfète, mesdames et messieurs les élus, vous pouvez vous appuyer sans crainte sur chacun d’entre nous parce que faites moi confiance, en 2024, vous allez beaucoup nous voir parce que nous allons beaucoup résister !»

Dominique Santoni, Présidente du Département de Vaucluse
«Malgré les difficultés actuelles, il est de plus en plus urgent de faire exister des synergies et des coopérations entre les collectivités et les acteurs locaux. Au cœur de ces difficultés, la crise de l’immobilier nous touche directement. Je comprends vos préoccupations quant au logement, vos inquiétudes quant aux emplois menacés, notamment en 2025, dans votre secteur avec, pour conséquence, un impact très fort sur l’ensemble des métiers liés au bâtiment et aux travaux publics.»

Electro-encéphalogramme plat côté DMTO
«Au Département de Vaucluse nous subissons de plein fouet les conséquences de cette crise puisque nous avons perdu, en 2022, 45M€ liés aux droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Grâce à une gestion rigoureuse, nous avons cependant investi tout autant en 2024, soit 120M€ par an, et ce jusqu’à la fin de la mandature, en 2028. En plus des chantiers d’envergure en cours (cf Echo du mardi spécial Fédé BTP, pages 4 & 5 en bas de cet article).»

Parmi les chantiers d’envergure
«La Maison des personnes handicapées (MDPH) à Avignon pour 14M€, L’extension du Service Livres et lectures à Sorgues, le Centre départemental de loisirs et de plein air bientôt construit à Fontaine-de-Vaucluse. Nous poursuivons la politique de rénovation de nos collèges avec la réhabilitation complète de Lou Vignarès à Vedène pour lequel 15M€ seront investis et la restauration de Saint-Exupéry à Bédarrides à hauteur de 9M€.»

Les autres projets
«Nous continuons la restauration et la valorisation du Palais des papes, le Château de la Tour d’Aigues. Nous serons présents, partout, en Vaucluse. Soutenir l’économie locale c’est développer le territoire, accompagner les communes et les intercommunalités et les soutenir dans leurs projets avec 5M€ investis sur 3 ans. Pour aider les communes et les intercos nous renforçons l’intervention de Vaucluse ingénierie qui se transforme en agence départementale pour aider les collectivités à concrétiser leurs projets. L’action du Département est aussi de préserver l’unité du Vaucluse. Nous avons la chance d’avoir un département à taille humaine et je serai le garant de cet équilibre.»

Les routes et véloroutes
«Nous continuerons d’investir massivement sur nos routes avec 41M€ pour l’entretien de nos réseaux et 2,8M€ pour le développement de nos vélo routes. Investir est un moyen puissant de vous soutenir et d’aider ainsi, toute notre économie locale. Vous êtes un acteur de premier plan : 400 adhérents et plus de 5 000 emplois. Vous êtes les forces vives du département et interlocutrice privilégiée du Département de Vaucluse.»

La transition écologique
«Investir c’est aussi s’impliquer dans la transition écologique : gestion intelligente, économie d’énergie, chauffage, béton bas carbone, métiers du bois, et à ce sujet, vous êtes un partenaire indispensable. Nous avons quelques collèges équipés de panneaux photovoltaïques mais il faudra aller plus loin et systématiser ces installations sur nos bâtiments comme cela a été le cas avec l’Edes (Espace départemental des solidarités) à Apt. Nous avons prévu de le faire sur Mémento, sur la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), sur le service Livres et lectures à Sorgues, sur chaque opération structurante. Notre idée ? Que d’ici 3 ans nous produisions un tiers de nos besoins électriques,»  a détaillé la présidente du Département de Vaucluse.

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse
«14 000, c’est le nombre d’emplois que vous représentez dans le département en incluant l’intérim. Cet emploi est en recul depuis quelques mois. Cela vous préoccupe et c’est également le cas pour moi. Neuf métiers parmi les vôtres sont classés dans les métiers en tension. Nous avons commencé à construire, avec vous, un dispositif avec le Conseil départemental, le Conseil régional et France emploi (ancien Pôle emploi) que vous avez baptisé ‘Form Innov BTP 84’ une formation courte.»

Il y a aussi des difficultés très conjoncturelles
«La spéculation, l’inflation, des comportements d’acteurs qui ne sont pas toujours des partenaires. Face à ces difficultés, il y a la réhabilitation, les donneurs d’ordre que sont les bailleurs sociaux. C’est une dynamique qu’il nous faut entretenir et développer. Nous accompagnons financièrement les collectivités qui représentent trois quarts de l’investissement public : Les Départements, les Conseils régionaux, les EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale) et les maires qui bâtissent le département. L’aide de l’Etat envers les collectivités locales en 2023 a été historique avec plus de 26M€, grâce au fonds vert venu booster et reverdir le Vaucluse.»

La transition écologique
«Nous disposons d’outils financiers pour la transition écologique, la réhabilitation thermique, la rénovation de logements, la Loi Zan (Zéro artificialisation nette), le fonds friches, des terrains que nous ne regardions même pas avant parce qu’ils étaient pollués, avaient une histoire économique industrielle compliquée. Désormais, l’on subventionne les projets pour qu’ils se concrétisent. Ainsi, nous accompagnons les projets des élus qui en sont les porteurs. Nous devons aussi être exemplaires et, en cela, portons le projet de la réhabilitation de la Cité administrative en y investissant, sur deux ans, 17M€ dont 14M€ de travaux dont 70% vont à des entreprises vauclusiennes et 90% à des entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nous avons cherché pendant la conception de ce projet, avec les lots, à favoriser la commande publique de l’Etat au niveau du Vaucluse. Là encore, c’est une façon de vous soutenir.»

‘Maprimrenov’
«J’ai parfaitement entendu les limites du dispositif que vous avez soulignées, besoin de simplification, vous n’êtes pas le seul. Tout le secteur économique demande la simplification. Les services de l’Etat, au niveau local, sont aussi preneurs. Encore faut-il que le législateur le permette. ‘MaPrimeRénov’ est renforcée cette année avec une prise en compte jusqu’à 90% du coût des travaux à hauteur de 70 000€. ‘Maprimadapt’ arrive également pour adapter les logements aux personnes dépendantes, ce qui est un vrai sujet pour le pays qui vieillit. Il y a aussi ‘Ma prime logement décent’, le dispositif permet de rénover des logements indignes ou dégradés. L’Etat continuera à vous soutenir, à vous aider, à échanger, et je formule le vœu d’une année qui vous permette de renflouer le carnet de commande et que tout aille mieux,» a conclu la préfète de Vaucluse.

Cliquez sur la couverture pour consulter notre hors-série Spécial Fédération du BTP de Vaucluse de Janvier 2024

Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

Suite à l’accord intervenu ce mercredi 24 janvier entre le groupe Casino, en plein démantèlement, et les enseignes Intermarché, Auchan et Carrefour, plusieurs magasins de Vaucluse devraient être impactés par cette décision.

Après avoir vendu en juin dernier son magasin de Saint-Lazare (1 600m2) situé en face de l’université d’Avignon*, le groupe Casino, en plein démantèlement, vient de céder à nouveau 190 magasins à Intermarché, dont 31 seront rétrocédés à Carrefour, et 95 à Auchan.

Ce jeu de chaise musicale va notamment impacter l’offre des grandes surfaces en Vaucluse puisque le magasin Casino situé au sein du centre commercial de Cap Sud devrait passer sous la bannière de Carrefour. D’une superficie de 5 798 m2, ce point de vente a vu le jour en même temps que Cap Sud dont on a célébré le 50e anniversaire le 19 septembre 2023. A noter que Carrefour a aussi changé, il y a quelques mois, le statut de son hypermarché de Courtine à Avignon. Selon nos confrères de LSA, ce dernier doit passer en location-gérance dans le courant de cette année, comme 36 autres magasins en France. Objectif : essayer de rentabiliser au mieux ces magasins ‘en manque de croissance’ en confiant la gestion à des indépendants, ‘intéressés directement par le chiffre d’affaires et le résultat’.

© CapSud

Intermarché à la manœuvre à Orange et Pont-Saint-Esprit
Dans ce deal, le supermarché Casino d’Orange de l’Argensol (2 164m2) ainsi que celui de Pont-Saint-Esprit (1 017m2) devraient passer sous enseigne Intermarché.
Enfin, à proximité du Vaucluse, Auchan devrait récupérer l’hypermarché Casino de Saint-Laurent-des Arbres (2 794m2) alors que le Casino Shop d’Uzès (122m2) devrait basculer en Carrefour.

Concernant l’enseigne Monoprix, détenue à 100% par le groupe Casino qui souhaite la conserver, ces accords ne devraient avoir aucun impact sur sa présence dans le centre-ville d’Avignon depuis 1934 ainsi que depuis 2017 avec un nouvel espace alimentaire jouxtant l’implantation historique de la rue de la République.

L.G.

*Le magasin de Saint-Lazare devrait devenir un Intermarché d’ici 2 ans.


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

Les Passagers du Zinc programment hors leurs murs ce samedi 27 janvier en co-réalisation avec l’Opéra Grand Avignon, l’artiste Pierre de Maere avant son Zénith parisien en mars 2024 ! 

Il fallait au moins la salle prestigieuse de l’Opéra pour accueillir les fans de cet artiste au style inclassable. L’équipe des Passagers du Zinc de Châteaurenard ne s’y sont pas trompés en l’incluant très tôt dans leur programmation. 

Un artiste flamboyant

Cet auteur-compositeur-interprète de 23 ans connaît un succès fulgurant. Au mois de novembre 2021, Pierre de Maere dévoile l’enregistrement de son single Un jour je marierai un ange. Très vite, le titre rencontre un vif succès sur les plateformes d’écoute de musique en ligne et sur les réseaux sociaux. Après avoir remporté le prix de la Révélation belge de l’année aux NRJ Music Awards en 2022, il reçoit une Victoire de la Musique en 2023 dans la catégorie de la Révélation masculine de l’année. 

Regarde-moi, son premier album en tournée

Hâte de le découvrir sur scène après avoir été séduits par des chansons aux titres simples et efficaces de son premier album paru en 2023 : Évidemment, Mercredi, Bel-ami, Roméo, etc. La sophistication viendra plutôt de sa prestation scénique car Pierre de Maere est un autodidacte complet : vidéo, photo, mode et musique dessinent son monde intérieur. Artiste libre, il ne s’interdit rien. Il sera accompagné sur scène par Gaspard Gomis à la batterie et Elodie Charmensat aux claviers. Préparez-vous à de beaux téléscopages visuels et sonores !

Samedi 27 janvier. 20h. 27 à 32€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

C’est à une lecture musicale que nous convie le club de jazz avignonnais pour son troisième Tea-jazz de janvier ce dimanche 28. La Compagnie Maâloum nous propose d’entendre en musique la belle écriture de Cécile Coulon. Un projet simple et original qui allie les sons de la langue au plaisir des histoires.

La Compagnie Maâloum, un collectif d’artistes qui aime et défend la belle littérature

Ils sont cinq : un musicien et quatre comédiens. C’est un collectif d’artistes qui travaillent depuis 2008 autour de la littérature et de la musique sur notre territoire de Vaucluse, entre le Mont Ventoux et Avignon. Ils aiment les mots, la belle littérature et la musique :  ils créent ainsi des lectures musicales autour d’un auteur. Nous avons déjà eu l’occasion de les entendre à l’AJMI, avec Les Raisins de la colère de Steinbeck l’année dernière. Pour l’année 2023, ils ont proposé plus d’une trentaine d’auteurs en lecture-musicale. Ce dimanche, c’est l’autrice Cécile Coulon qui a été choisie et que nous avons eu le plaisir de rencontrer à la librairie La Comédie Humaine d’Avignon ce mardi pour une rencontre autour de son dernier livre La Langue des choses cachées.

Cécile Coulon, une étoile montante de la littérature qui a obtenu à 24 ans, le Prix Apollinaire en 2018  pour son recueil de poèmes Les Ronces

L’écrivaine et poétesse — lauréate du prix littéraire Le Monde en 2019 pour Une bête au paradis, du prix Apollinaire en 2018 pour son recueil de poèmes Les Ronces et du prix des Libraires en 2017 pour Trois saisons d’orage — n’a pas son pareil pour planter le décor, décrire les personnages et nous plonger dans une ambiance mystérieuse : secrets de famille, noirceur des hommes, personnages empêtrés dans des destins singuliers, transmission et héritage, nature inquiétante magnifiquement personnalisée et décrite par cette originaire du Puy-de-Dôme. 

Fidèle lectrice de Cécile Coulon, spectatrice de toujours de l’AJMI, j’ai demandé à la Compagnie Maâloum de nous expliquer le projet que nous découvrirons dimanche lors du Tea-Jazz.

La Compagnie Maâloum, une compagnie ancrée dans notre territoire

« La Compagnie Maâloum a pour but de promouvoir la Littérature, les auteurs et les autrices, le goût de lire en proposant des lectures musicales, des Radiophoniques et des actions de transmission. Les lectures musicales sont adaptées d’œuvres classiques ou contemporaines. On a un comité de lecture, on choisit l’œuvre selon des coups de cœur. On décide ensuite de monter la lecture avec un interprète-comédien qui lit et un musicien qui fait une création originale en fonction du texte, en live. J’aimais déjà tous les romans de Cécile Coulon mais j’ai eu un coup de cœur à la lecture de son recueil de poésies Les Ronces. Mais c’est également la démarche qui m’a paru intéressante et innovante en publiant ses poèmes sur les réseaux sociaux. Son écriture a un son, elle est ancrée dans le réel, le concret. Elle semble facile d’accès mais c’est faussement simple. Chaque poème est une histoire avec un début et une fin et nous, la Compagnie Maâloum, on aime bien les fictions, les récits », se confie Rémi Pradier, qui signe l’adaptation et la mise en lecture.

Comment est choisi le musicien ?

« Nous choisissons les lectures et ensuite, nous faisons appel à des interprètes et à des musiciens différents. On essaie de se baser sur ce que nous amène la littérature comme instrument, ce qu’on entend quand on lit l’écriture de l’auteur.  Pour Les Ronces, on a fait appel à Emmanuelle Ader qui est une musicienne qui vit à Sète et qui va jouer du piano analogique et des percussions. À chaque lecture, ce sont des musiciens différents. Ils nous font des propositions et le Collectif donne des indications, des inspirations.  Après avoir demandé l’autorisation des droits d’auteur, le projet n’est pas construit avec l’auteur. Personne ne nous demande un droit de regard.  Les auteurs sont en général ravis qu’on prenne en charge, qu’on fasse entendre leur littérature. »

Notre part de création

« Notre objectif est de faire entendre une belle langue, de promouvoir et partager le projet de l’auteur. On prend notre part de création en faisant des choix artistiques : on adapte, on fait des découpages, on choisit la musique mais on a toujours en tête le projet et l’écriture de l’auteur. »

Quelle mise en scène ?

« Comme on veut mettre en lumière l’écriture et la musique, on aime la simplicité de la mise en scène : un interprète, un musicien, une lumière simple…pas d’artifices ! »

Création mondiale ce dimanche à l’AJMI

Ce projet est en fait une recréation. Initialement en chantier en 2020, il a été finalement créé en version radiophonique pendant le confinement sous forme de postcast. Il a donc été travaillé en studio il y a maintenant trois ans et recréé pour la version live de dimanche. C’est donc bien une première mondiale !

Les Ronces de Cécile Coulon

J’aimerais vous offrir des frites, Les herbes sauvages, Les ronces, Une fois par jour, Difficile, Tes mains, Mon amour. Voici des titres courts, qui évoquent déjà des histoires, des personnages, un univers, tirés du recueil de poèmes Les ronces de Cécile Coulon aux éditions Le Castor Astral. La Compagnie Maâloum tâche de répondre au projet de Cécile Coulon dans ce qu’elle entend de son écriture poétique : inviter le concret dans ce qu’il a de plus brutal et de plus sensible. Un art poétique ancré dans le quotidien le plus banal, dans les pas de Bukowski ou Carver, qui convoque la maison familiale, la nature, les montagnes, les amours déçues, les épines initiatiques de la vie.
Affranchies des questions de métriques et de rimes (mais pas de rythmes), ces ‘histoires courtes’ privilégient le fond à la forme. Ces poèmes, d’abord publiés sur les réseaux sociaux — qui lui servent de terrain d’expérimentations —, sont bel et bien une œuvre, qui invite à reconsidérer la poésie dans sa forme la plus simple, la plus radicale, la plus militante, la plus contemporaine ?

Lecture : Aude Marchand
Musique originale : Emmanuelle Ader (Clavier analogique, percussions et voix)
Adaptation et mise en lecture : Rémi Pradier      Conception : Compagnie Maâloum

Dimanche 28 janvier. 17h. Tarif unique. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

L’Onap, l’orchestre national d’Avignon Provence et le Cinéma Utopia Manutention proposent une séance unique du documentaire Les Enfants de Las Brisas, lundi 29 janvier à 20h suivie d’une rencontre avec Christophe Talmont, chef d’orchestre El Sistema, et Mahmoud Makke flûtiste formé par El Sistema au Venezuela et professeur intervenant de Démos Avignon-Provence à Avignon.

L’histoire : Edixon, Dissandra et Wuilly vivent dans l’un des quartiers les plus pauvres et les plus dangereux de la ville de Valencia, au Venezuela dénommé ‘Las Brisas’. Pour ces trois enfants, la musique est une promesse d’évasion. Film Les enfants de Las brisas de la réalisatrice : Marianela Maldonado Venezuela/ France 2023.

Sortir de la pauvreté et de l’insécurité grâce à la musique
«Un enfant matériellement pauvre devient spirituellement riche grâce à la musique.» Cette parole est celle de José Antonion Abreu. En 1975, ce maestro fonde ‘El sistema’, un programme d’éducation musicale destiné aux jeunes vénézuéliens.

Un programme qui a déjà touché plus d’un million d’enfants
Plus d’un million d’entre-eux ont déjà été concernés par cet ambitieux programme. Edixon, Dissandra et Wuilly en font partie. Leur rêve ? Pouvoir un jour intégrer un orchestre symphonique. Pendant 10 ans, nous suivons le quotidien de ces trois musiciens animés par la détermination, le rêve et l’espoir d’une vie meilleure.

Une chronique poignante signée Marianela Maldonado
Avec ce documentaire, Marianela Maldonado livre une chronique poignante, sincère et délicate, où l’intimité et le collectif se font écho. Sa proximité avec ces jeunes, avec qui elle a su nouer des liens forts, apporte un éclairage intime et bouleversant sur ce pays, confrontant les rêves individuels d’enfants aux promesses d’un régime qui sombre dans la corruption et la misère. Dans les décombres de ces rêves brisés restent trois jeunes adultes que la musique a fait grandir envers et contre tout.

Un parcours Démos Avignon-Provence
Cette projection est organisée dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle Démos Avignon-Provence 2023/2024. Un cycle de découverte de l’Orchestre et de l’Opéra à destination des enfants Démos et leur entourage mais aussi une projection, un concert et des conférences sur le thème de l’enfant musicien ouvert au tout public.

Les infos pratiques
Les places sont à acheter au cinéma Manutention, une dizaine de jours avant ou le soir même. Les tarifs sont ceux du cinéma : plein tarif : 7,50€, tarif pour les moins de 14 ans : 4,50€ ou tarif abonnement. Une séance pour les scolaires est également prévue le 25 janvier. Cinéma Utopia Manutention. 4, rue des escaliers Sainte-Anne, 84 000 Avignon.


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.

« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.

Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028
« En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »

Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.

En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).

Evolution du nombre de lycéen par an

Evolution du nombre de lycéens par an. ©Insee Paca

A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.

« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes. ©Insee Paca

Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.

Taux d’évolution annuel moyen en %

Taux d’évolution annuel moyen en %. ©Insee Paca

Forte hausse à Carpentras et Cavaillon
En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).

« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028. ©Insee Paca

Chute des effectifs à partir de 2028
Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »

« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). »
A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone. ©Insee Paca

Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).

En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse. ©Insee Paca

*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.

L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

Les candidatures pour les emplois techniques et saisonniers du Festival d’Avignon sont ouvertes dès à présent et d’autres postes sont aussi à pourvoir comme au sein de l’équipe du Festival d’Avignon aux postes d’attachés de direction, responsable billetterie, stagiaire partenaires médias…

Le 78e Festival d’Avignon aura lieu du samedi 29 juin au dimanche 21 juillet 2024.
En moins d’un an, son directeur, Tiago Rodrigues, aura déjà révolutionné le paysage tout en s’y fondant et la réussite est déjà au rendez-vous avec un budget de 15M€, 126 000 entrées dans 40 lieux dont une vingtaine dans les communes vauclusiennes. Et ça n’est pas tout : 1 400 artistes et collaborateurs à chaque édition, 500 spectacles, lectures, projections, rencontres et débats, 436 emplois équivalents temps plein dont 88% issus du territoire, 500 journalistes accrédités et 10 millions de personnes touchées. Voilà pour poser le décor.

Les autres chiffres du Festival
«En 2023 nous avons vendus 126 000 entrées alors que l’étude de nos publics avec l’Inséac (Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle) nous enseigne que plus de 80% des dépenses des festivaliers s’exercent sur le territoire, détaille Tiago Rodrigues. Nous employons 1 400 salariés dont près de 90% résident dans le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône. De même, plus de 40% du public est local. Il n’est donc pas question, comme je peux le lire parfois, d’une invasion parisienne.»

Les offres d’emplois saisonniers
Le Festival d’Avignon recherche ses futurs agents de billetterie, agents d’accueil du public, serveurs et agents d’entretien et de gardiennage de lieu de spectacle. Les candidatures sont à déposer uniquement via un formulaire sur le site Internet du festival dans la limite de 700 candidatures. Tous les postes en détail ici et postuler ici.

Les offres d’emplois techniques
Le festival d’Avignon recherche des régisseurs généraux, plateau, lumière, son, audiovisuel, signalétique, mais aussi des techniciens dans divers domaines, des machinistes, ainsi que des chefs habilleurs et habilleurs. Les candidatures sont à déposer uniquement via un formulaire sur le site Internet du festival. Le nombre de candidatures est limité à 1 par personne. Les candidats peuvent choisir jusqu’à 2 postes maximum. Tous les postes en détail ici et postuler ici.

Les autres recrutements
Si vous souhaitez rejoindre l’équipe du Festival d’Avignon, d’autres postes sont à pourvoir au sein de leur équipe. Consultez régulièrement la rubrique des recrutements du Festival d’Avignon en cours sur leur site Internet ou abonnez-vous à leur compte LinkedIn.

Voici les offres de recrutement actuelles : 
Un attaché à la direction de la programmation. CDI dès que possible. Candidatures jusqu’au 27 janvier 2024. Consulter l’annonce. Un attaché de direction. CDI dès que possible. Candidatures jusqu’au 9 février 2024. Consulter l’annonce. Un responsable du service billetterie. CDD du 25 mars au 31 juillet 2024. Candidatures jusqu’au 7 février 2024. Consulter l’annonce. Un stagiaire partenariat médias du 2 mai au 31 juillet 2024. Candidatures jusqu’au 24 janvier 2024. Consulter l’annonce.


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

Créé en 2006 à l’initiative de quelques théâtres permanents d’Avignon, Fest’hiver s’impose au fil des ans comme le rendez-vous du théâtre en hiver. Il s’agissait d’affirmer que le théâtre à Avignon, c’est toute l’année !

Jusqu’au vendredi 2 février, le Théâtre des Carmes, du Balcon, du Chêne Noir, du Chien qui Fume, des Halles ainsi que le Transversal et L’Entrepot ouvrent leurs plateaux à des Compagnies qui n’ont pas forcément de lieux dédiés. Ils nous proposent des spectacles dont ils ont organisé ou suivi les résidences, manière de faire connaître la foisonnante création régionale. C’est un moment privilégié pour un public local de (re)découvrir les Scènes d’Avignon dans un entre-deux hivernal. Cette programmation commune permet une déambulation théâtrale dans la cité : les jours et horaires ne se chevauchent pas et des réductions sont accordées pour plusieurs spectacles. C’est ainsi une belle occasion pour les théâtres avignonnais de travailler, partager et réfléchir ensemble loin de la précipitation estivale. 

Le Fest’hiver est un évènement que nous attendons toujours avec joie. Pour cette édition, huit spectacles et une lecture, l’autrice Catherine Monin mise à l’honneur grâce au midi sandwich en partenariat avec la Médiathèque Ceccano et un débat autour de l’avenir souhaité pour le Festival d’été.

Table ronde / débat : le futur désirable du festival à Avignon

Cette table ronde, organisée en partenariat avec le Festival d’Avignon permettra d’échanger et de débattre sur l’avenir des Festivals à Avignon et des publics. En présence annoncée de : Serge Barbuscia (directeur du Théâtre du Balcon et président des Scènes d’Avignon), Michel Bissière (conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, représentant de Monsieur Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), Cécile Helle (Maire d’Avignon), Bénédicte Lefeuvre (directrice de la DRAC PACA), Laetitia Mazzoleni (directrice du Théâtre Transversal), Tiago Rodrigues (directeur du Festival d’Avignon), Jean Viard (sociologue).
Samedi 27 janvier. 16h. Cloître Saint Louis.

Midi sandwichs : Lecture de textes de Catherine Monin

Les directrices et directeurs des Scènes d’Avignon, liront des textes de cette autrice, en sa présence. Son écriture porte un regard étonné sur le monde et la société et questionne notre incapacité à goûter pleinement la vie. Tous les portraits de ses personnes sont en quelque sorte des anti-héros, des contre-modèles à la performance, une résistance à la productivité afin de retrouver l’essence de l’Être.
Vendredi 2 février.12h30. Bibliothèque Ceccano.

Au programme des théâtres

BD théâtre, concert spectacle, marionnette, théâtre d’objets, classique mode burlesque, seul en scène, conte contemplatif ou satire clownesque, il y en aura pour tous les goûts et tous les âges.

Black Boy. Compagnie Le Théâtre du Mantois  : ce «  concert spectacle dessiné » propose une “vibration” sensible du roman de Richard Wright aussi mythique que bouleversant, qui mêle sur scène un comédien, un musicien et un illustrateur de bande dessinée.

Les Frustrées. Compagnie sortie 23 : Les Frustrées est une adaptation de la page que signait Claire Bretécher dans le Nouvel Observateur de 1973 à 1981. Le duo d’actrices donne chair au dessin et propose une plongée hilarante et tendre dans nos manies et nos ridicules.
Vendredi 26 janvier. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com

L’effet Goldberg. Compagnie Divine Quincaillerie : L’Effet Goldberg est une petite forme performative inspirée des machines de R. Goldberg : Des dispositifs farfelus qui réalisent une tâche simple, voire futile, de manière délibérément complexe, le plus souvent au moyen d’une réaction en chaîne.
Samedi 27 janvier.19h. Lundi 29 janvier.20h. 5 à 20€. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12. theatretransversal.com

EFGH L’abécédaire des classiques (2). Compagnie le Bruit de la Rouille : Deux comédiennes sur scène, Mélaine Catuogno et Claire Lestien, interprètent tour à tour tous les rôles et proposent une mise en scène ludique et participative rendant accessible de grands classiques théâtraux. 
Dimanche 28 janvier.15h. 5 à 23€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org

Pendant ce temps, à Montréal. Compagnie Bromios : suite à un accident de voiture Nina, actrice, et Sam, son petit frère, se perdent dans une forêt. Désorientés et séparés l’un de l’autre, ils font la rencontre de personnages étranges qui semblent hanter ces lieux.
Dimanche 28 janvier. 17h. 5 à 23€. Théâtre du Chien qui Fume. / Cie Gérard Vantaggioli. 75 Rue des Teinturiers. Avignon  04 90 85 25 87.  www.chienquifume.com

Le dernier jour de Pierre. Compagnie Deraïdenz : Le dernier jour de Pierre raconte la fin tragique d’un homme, dans un cadre onirique, doux, étrange. C’est un conte contemplatif sans texte, exposé par une vingtaine de marionnettes à fils et décors.
Mardi 30 janvier.20h. Mercredi 31 janvier.20h. 5 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine.Avignon. 04 90 86 74 87. contact@chenenoir.f 

J’attends la foudre. Compagnie La timidité des Cimes : lecture poétique qui est un hymne au vivant qui déploie, autour du retour d’une femme dans sa maison d’enfance, et à l’aide d’une langue imagée et constamment connectée à la nature, des questions essentielles : Que faire de ce qui nous constitue, nous fonde ?
Jeudi 01 février. 19h. Entrée libre. Théâtre Transversal. 10 rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12. theatretransversal.com

Turbulences. Collectif Animale : Le spectacle interroge le rapport au temps, à l’efficacité et à la pression du résultat. On flirte avec l’invisible, l’extérieur envahit l’intérieur de la radio jusqu’à renverser notre imaginaire.
Jeudi 01 février.20h30. 5 à 14€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.com

Crache ! (Physiologie d’une langue encombrée). Compagnie Rhizome : Valérie Paüs imagine un voyage retour en avion à l’île de la Réunion où elle est née. Un voyage qui la ramène à son passé, aux épisodes clés qui ont contribué à la couper d’une partie de son identité depuis toujours étouffée, la langue créole.
Vendredi 02 février.19h. 6 et 12€. L’Entrepôt. 1 ter boulevard Champfleury. Avignon. 04 90 86 30 37. reservations@miseenscene.com


Fédé BTP 84, 450 convives venus applaudir la profession

La 69ᵉ saison des Amis du Théâtre Populaire (ATP) d’Avignon se poursuit au Théâtre Benoît XII, avec Le Montespan.

Une comédie jubilatoire inspirée du célèbre roman de Jean Teulé (Grand Prix du roman historique) qui a rencontré un grand succès lors des Festivals Off 2022 et 2023. La pièce a été également récompensée aux Molières en 2022 avec le titre de Révélation féminine pour Salomé Villiers qui en a fait aussi l’adaptation.

Tout le monde a entendu parler de la marquise de Montespan, favorite du roi Louis XIV, qui exerça à la cour de France un trafic d’influence sans pareil. Mais qui connaît l’histoire de son époux, Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan ? 

En 1663, Louis-Henri de Montespan et la charmante Françoise de Rochechouart tombent fous d’amour et se marient. Mais les dettes s’accumulent et le Marquis doit absolument s’attirer les bonnes grâces du Roi-Soleil. Il part donc en guerre pour Louis XIV, et se réjouit durant son absence que son épouse soit introduite à la cour auprès de la Reine. Mais c’est sans compter sur les appétits du Roi, car Françoise devient la nouvelle favorite. Prêt à tout pour récupérer celle qu’il aime, Montespan déclare au monarque une guerre sans relâche, refusant les faveurs attachées à sa condition de cocu royal, et allant jusqu’à orner son carrosse de cornes gigantesques.

Mercredi 24 janvier. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoit XII. 12 Rue des Teinturiers. Avignon. Réservations et informations : 04 86 81 61 97 – atp.avignon@gmail.com

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/80/   1/1