23 octobre 2025 |

Ecrit par le 23 octobre 2025

(Vidéo) Paz porte plainte contre les Décathlon d’Avignon et du Pontet

Paz, Projet Animaux Zoopolis, association de défense et du bien-être animal, a déposé plainte auprès du Tribunal judiciaire d’Avignon contre les magasins Decathlon Avignon sud – Mistral et Avignon Nord Le Pontet. L’objet de la discorde ? Les deux magasins vendent des poissons et des crabes vivants dévolus à la pêche au vif.

«Or la vente ou la cession de ces animaux non domestiques relève du code de l’environnement et nécessite des autorisations délivrées par la Préfecture,» relève l’association Paz qui a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour l’arrêt de la vente d’animaux non domestiques et la condamnation, pour ce motif, du siège social de Décathlon et des magasins incriminés «afin faire cesser le maintien à la vente des poissons et crabes vivants.»
Une pétition a d’ailleurs été lancée par Denis Schmid du Collectif Vauclusien de Protection Animale aux côtés de PAZ pour demander à ces magasins d’arrêter leur commerce cruel et a récolté plus de 20 000 signatures.

Pratiques et lois
PAZ a récemment appris que la vente de poissons et de crabes vivants pour la pêche au vif était réglementée par l’Arrêté du 8 octobre octobre 2018 fixant les règles de détention d’animaux d’espèces non domestiques. «Les magasins doivent donc détenir les autorisations nécessaires, notamment un certificat de capacité, explique Amandine Sanvisens, la co-fondatrice de Paz. Or, l’obtention de ce document exige une expérience professionnelle avec les espèces concernées de plusieurs années, comme, par exemple, l’élevage en pisciculture. Fin mai 2025, comme le prévoit la loi, nous avons demandé à la DDPP –Direction départementale de la protection des populations -du Vaucluse (services vétérinaires de la Préfecture) de nous transmettre celles des Decathlon Avignon et Le Pontet, qui pratiquent cette vente.»

Piège à colle Copyright Zoopolis Communication

Des ventes illégales ?
«La DDPP ne nous les ayant pas transmis, il est probable que les établissements Decathlon Avignon et Le Pontet n’en sont pas détenteurs, reprend la co-fondatrice de Paz. D’autant plus que d’autres institutions nous ont confirmé que les établissements Decathlon qui vendaient des animaux vivants non domestiques dans leur département ne détenaient pas les documents requis. Or, ces établissements Decathlon sont, tout comme Decathlon Avignon et Le Pontet, des établissements appartenant à la société Decathlon France.»

L’interview : Amandine Sanvisens
«Les termes ‘sauvegarde’ et ‘Bien être animal’ ne nous conviennent absolument pas car ils sont très utilisés par ceux qui exploitent les animaux. Nous parlons de condition animale. Nous, on défend les intérêts des animaux, parce qu’en fait, aujourd’hui, les animaux souffrent énormément et on souhaite faire évoluer la loi pour qu’elle les protège réellement. Nous travaillons principalement sur la question des animaux utilisés pour le divertissement, et aussi sur la question des animaux liminaires (animaux adaptés au milieu urbain comme les rats, les pigeons, les perruches à collier -retournées à l’état sauvage-) qui font l’objet de campagnes d’éradication. Nous souhaitons, pour ces animaux, des méthodes non-léthales et non cruelles comme l’emploi de méthodes contraceptives. Donc l’idée n’est pas de forcer les gens à vivre avec, mais de limiter la reproduction de ces animaux.»

Concernant Décathlon
«Nous sommes en contact avec le siège et le Conseil d’administration de Décathlon depuis 2019 qui nous dit que leurs magasins mettront en avant les leurres plutôt que les vifs, mais rien n’est fait dans ce sens, pas même la pose d’affichettes dans les magasins pour inciter à cette pratique de substitution, ajoute la jeune femme. D’ailleurs les leurres sont déjà en vente. Sans les dizaines de pétitions et manifestations organisées devant les magasins, nous n’aurions pas ce recul des ventes que nous enregistrons aujourd’hui, en 2025. Hélas nous déplorons ne pas avoir le même résultat sur les crabes, qui eux sont destinés à la pêche en mer.»

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Un recul de la commercialisation d’animaux vivants
«Entre 2019 et 2025, les magasins Décathlon sont passés de 227 à 52 vendant des poissons vivants, reprend Amandine Sanvisens. Un recul observé dans toutes les régions et particulièrement la Bretagne puisqu’aucun Decathlon n’y commercialise de poissons et de crabes. Cependant la vente de crabes ne cesse pas et est majoritairement localisé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le long de la côte méditerranéenne car ils sont utilisés pour la pêche en mer. Notre objectif reste le même : que plus aucun magasin Decathlon n’alimente la pêche au vif». Paz a lancé plus de 90 pétitions contre les magasins Décathlon commercialisant des poissons ou des crabes vivants et a recueilli plus de 16 000 signatures.

Cascher ou halal, pourquoi des dérogations à la Loi ?
Echo du mardi : Une personne de mon entourage m’a expliqué être désolée par l’utilisation croissante de viande cascher ou halal, notamment en restauration. Je m’en étonne et lui demande pourquoi. Elle m’explique qu’elle voit de plus en plus sur les étals des GMS -Grande et moyenne surface- et en restauration, cette mention écrite sur les produits et les menus. Je réitère ma demande et elle poursuit que, dans les abattoirs, pour les industriels, le fait d’égorger des animaux est moins cher et plus rapide que les process mis en place pour les étourdir puis les tuer. Je suis surprise de ne pas vous voir intervenir sur ce sujet ?

Bien sûr que cela nous révolte
«Bien sûr que cela nous révolte. mais nous ne travaillons pas du tout sur l’abattage des animaux -je suis moi même végétarienne-. Notre expertise reste la lutte en faveur des animaux exploités dans le loisir, le divertissement et la cohabitation pacifique avec les animaux liminaires. Cependant nous militons pour qu’il n’y ait pas de dérogations à la Loi. L’absence t’étourdissement pour des questions rituelles cascher ou halal est une exception à la Loi qui prévoit que lorsque l’on veut abattre un animal pour le manger, il doit être en théorie, inconscient. En effet, cette dérogation à la Loi est donc un scandale et il ne devrait pas y en avoir au regard de la protection animale.»

Vente de crabes pour la pêche en mer Copyright Zoopolis Communication

Avignon, en août 2024
«Suite à notre interpellation, la Mairie d’Avignon nous a annoncé avoir arrêté définitivement depuis fin 2023 les campagnes cruelles visant les pigeons, relève Amandine sanvisens. Deux pigeonniers contraceptifs sont prévus pour fin 2024. De son côté, Avignon Tourisme a retiré les cages de captures placées plus tôt dans l’année à l’intérieur du Palais des Papes et étudie les méthodes éthiques et efficaces.»

Où en est Avignon aujourd’hui ?
«Nous avons reçu de la mairie un document administratif étayant le fait que les pigeons n’ont pas été tués en 2025. En cela, la Mairie d’Avignon a tenu ses engagements. En revanche nous n’avons pas eu de nouvelles sur la création de deux pigeonniers contraceptifs, nous en déduisons qu’ils n’ont pas été réalisés. Quand aux méthodes éthiques et efficaces pour gérer la venue intempestive des pigeons sur ou à l’intérieur du palais des papes, nous n’en n’avons pas non plus mention. En revanche, la mairie a commandé une étude de diagnostic à une association opposée aux méthodes cruelles. Un autre document administratif, pour le palais des papes, fait mention d’une facture de nettoyage de fientes de pigeons et de pose de picots.»

Soyons précis
Dans le viseur de Paz : La capture, le gazage mortel, la mort par torsion du cou des pigeons, le piégeage par filets mortels géants, la mort par caissons sous vide et les campagnes de tirs ; La fabrication et la commercialisation de pièges à colle ; Le salon du chiot ; L’utilisation d’animaux sauvages captifs et dressés pour le tournage de vidéos ou films ou pour la promotion d’un événement –dont l’ours Valentin- également l’exhibition de serpents et de pythons (au Moulin Rouge) ; L’interdiction de spectacles et d’exhibitions de rapaces, de spectacles de fauconnerie ; La vente de crabes et de poissons pour la pêche aux carnassiers ; L’empoissonnement dans le but de pêcher, les lâchers de poissons d’élevages… ; La vente de poissons rouges ; La balade à poneys dans les parcs des villes, actuellement sur Paris, Lyon et Marseille.

Reconnaissance pour les animaux en tant de guerre Copyright Zoopolis Communication

Et au-delà
Paz est intervenu pour l’Adoption par le Parlement contre la maltraitance animale des animaux sauvages dans les cirques itinérants ; L’association a fait apposer plusieurs plaques commémoratives pour les chevaux, chiens, pigeons et autres animaux réquisitionnés pour le front de la guerre 1914-1918 ; Milite pour le développement de repas végétariens dans les restaurants du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) ; La Paz a fait pression sur arrêtés annuels parisiens qui définissent les catégories des animaux nuisibles comme le sanglier, le pigeon ramier et le lapin de garenne sur le la ville de Paris. Pour le moment ces arrêtés sont suspendus.

Projet Animaux Zoopolis
–Paz- travaille en rencontrant les élus et le Gouvernement tout en sensibilisant le grand public aux problèmes urgents qui affectent les animaux. Son objectif ? Soulager la souffrance des animaux et créer un monde plus juste pour eux. Les avancées de l’association ici. Tous les élevages ne sont pas comme ça mais on peut se faire une petite idée du back stage avec L214 ici. Réflexions sur l’abattage rituel ici.

Des êtres sensibles
Dans sa tribune au Monde en date du 14 octobre, Amandine Sanvisens, végane depuis ses 12 ans, interpelle le grand public : «Les biologistes affirment que les animaux vertébrés sont doués de conscience, d’une personnalité et de désirs qui leurs sont propres. Il est difficile d’estimer la part des animaux abattus selon les pratiques rituelles, le ministère de l’agriculture avance le chiffre de 26% des ruminants ce qui ferait 2,5 millions d’individus en France. L’abattage sans étourdissement concernerait des dizaines de millions d’animaux en France et, surtout des poissons. Il sont 30 à 40 fois plus nombreux que les animaux terrestres à mourir pour l’industrie alimentaire et les loisirs. Tant qu’il y aura des exception à la Loi en matière de protection animale, la France ne pourra pas dire qu’elle prend au sérieux les intérêts des animaux.»


(Vidéo) Paz porte plainte contre les Décathlon d’Avignon et du Pontet

Des jeeps US, une Traction avant Citroën, une camionnette Peugeot Q3A de 1953 en provenance du domaine viti-vinicole de Gigondas, la Cave Côte Paillère, avec au volant le vigneron Florent Peine, ou encore une moto Harley Davidson kaki de 1943. Tous ces véhicules se sont garés ce lundi matin sur le parvis de la Mairie d’Avignon, entre drapeaux français et américains, face à la population et aux nombreux touristes qui assistaient à ce moment de recueillement qui marquait la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Cité des Papes.

Ici, la Seconde Guerre mondiale s’est traduite par des années de privations et d’occupation de l’ennemi nazi, un déluge de bombes des alliés, 37 en tout à partir du 27 mai jusqu’au 15 août 1944 qui ont détruit partiellement les bâtiments abritant l’Etat-Major allemand, mais aussi, faute de tirs précis, des dépôts de ravitaillements et de munitions, les équipements SNCF comme la gare de marchandises, des aiguillages et les Rotondes, un viaduc sur le Rhône et ont fait des centaines de victimes à Saint-Ruf, alors que les Allemands harcelés par les résistants avaient déjà battu en retraite. C’est alors que les premeirs détachements de l’Armée B du Général De Lattre de Tassigny et les FFI ont fait leur entrée dans Avignon le 25 août 1944 dès 8h.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Ce lundi 25 août dans la matinée, personnalités civiles et militaires ainsi que nombre d’Avignonnais étaient là, Place de l’Horloge pour ce moment mémoriel. Cécile Helle, la maire d’Avignon, le sous-préfet Thibault de Cacqueray, les sénateurs Jean-Baptiste Blanc et Lucien Stanzione ou encore le conseiller régional Michel Bissière. Etaient également présents Claude Nahum, le 1er adjoint et Alain Duffaud, ancien parlementaire.

Après la sonnerie aux Morts, c’est au saxophone qu’a été interprétée La Marseillaise, par un jeune élève du Conservatoire du Grand Avignon, Malik Mohamed, qui a reçu il y a quelques années le Prix du Mérite de la SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur de Vaucluse).

Le saxophoniste Malik Mohamed a interprété La Marseillaise. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

En 1949, Avignon a reçu la Croix de Guerre au titre de ‘Ville martyre’ après avoir subi, le 27 mai 1944, le fracas de 350 tonnes de bombes faisant, en un seul jour, 600 morts et plus de 800 blessés parmi la population civile.


(Vidéo) Paz porte plainte contre les Décathlon d’Avignon et du Pontet

Siroter un verre par une belle soirée d’été dans une ambiance musicale, c’est possible dans les jardins du très majestueux et surtout de la plus grande construction gothique d’Europe, le Palais des Papes.  Et pour cela il faudra réserver jeudi 28 août, dernière soirée possible pour faire la connaissance du Pavillon Bouachon, avec la production de Xavier Vignon du Château des coccinelles, Domaine Saint-Pierre d’Escarvaillac.

En effet, chaque jeudi du mois d’août, les jardins du Palais des Papes proposait ‘Un Verre aux Jardins’, lors d’une parenthèse gourmande et musicale. Dans ce cadre végétalisé et enchanteur, le public était invité à déguster les vins de la région, présentés et servis par les vignerons eux-mêmes, assorties de quelques gourmandises salées.

Les infos pratiques
Horaires : Tous les jeudis du mois d’août, de 18h30 à 20h30. Lieu : Jardins du Palais des Papes, Avignon. Tarifs : Plein tarif : 12€. Tarif Avignonnais (sur justificatif) : 10,50€. Gratuit pour les moins de 18 ans (sans verre ni grignotage). Réservation ici. Pour y accéder : Emprunter l’entrée côté Manutention, cours Maria Casarès. 04 32 74 32.

En savoir plus
Récemment restaurés, les Jardins du Palais constituent un nouvel attrait pour le visiteur en lui ouvrant un espace de détente et de verdure et lui permettent aussi une meilleure compréhension de l’ensemble du monument.

Les Jardins du Palais des Papes sont organisés en trois structures
le Jardin du Pape -ou jardin du Griffon- et le Jardin du Palais -ou verger de Benoît XII-, les deux jardins hauts, situés directement sous les façades du Palais sont accessibles lors de sa visite, le verger Urbain V ou ‘jardin bas’ situé à l’extérieur de l’enceinte de Benoît XII est un jardin public géré par la Ville, en accès libre.

Histoire des jardins
Les jardins sont créés au XIVe siècle par les papes. Les papes s’installent à Avignon pendant environ un siècle, de 1309 à 1403, édifient un palais au cœur de la ville – le Palais des papes – et y aménagent des jardins pour leur agrément. Ces jardins sont agrandis, transformés et embellis durant toute cette période. Puis les papes quittent définitivement Avignon en 1403.

Le temps des légats
Les légats et les vice-légats sont alors chargés par le pontife de gérer la ville d’Avignon car elle a été achetée par le pape en 1348. Ils habitent le Palais et apportent des modifications importantes aux jardins. À la Révolution, le Palais est confisqué comme bien national.

Copyright Franck Mariotti Avignon Tourisme

Puis des militaires
Au début du XIXe siècle, il est occupé par les militaires. Les jardins sont complètement transformés et changent de nature : ils perdent leur vocation d’agrément pour devenir un lieu d’exercices militaires. Après le départ du Génie civil en 1906, la Ville devient propriétaire du Palais. Elle effectue durant plusieurs décennies un long et patient travail de restauration du monument. Le chantier de restauration des jardins, en projet durant plus d’un siècle, n’a été mis en œuvre que récemment.

Le projet de restauration
Dans un premier temps, des études d’archéologie préventive ont été confiées à Anne Allimant-Verdillon. Puis, le réaménagement des jardins du Palais des Papes a été mené par l’équipe de Didier Repellin, Architecte en chef des Monuments historiques, composée de Mirabelle Croizier et Thomas Bricheux, architectes du patrimoine, Antoine Quenardel, paysagiste, OGI – Philippe Carton, ingénieur fontainerie.

700 ans d’histoire
La superposition des strates archéologiques constitue un dessin complexe qui résulte des nombreux états successifs du XIVe au XXe siècle. Ainsi, la restitution d’un état quelconque semble impossible. D’une part, l’archéologie n’a pas permis de retrouver un dessin dans son ensemble, mais une histoire morcelée et imbriquée. D’autre part, la restitution des niveaux de sols médiévaux supposerait la destruction des niveaux postérieurs particulièrement intéressants.

Copyright Avignon tourisme

Laisser place à ce que l’on connait et à ce que l’on a déduit
Aussi le parti est-il celui d’évoquer la très riche histoire du site par la restitution des espaces, des ambiances, des usages parfois, plus que par la restitution des formes. Le projet reprend les constantes du site : l’eau, les pergolas, les limites, la végétation, et bien sur l’échelle exceptionnelle de la façade orientale du Palais qui sont classés Monuments historiques et font partie de l’ensemble inscrit sur la liste : du patrimoine mondial de l’Unesco.

Trois distingués jardins
Les trois jardins ont reçu de nombreuses distinctions : Le Geste d’Or de la Maîtrise d’Ouvrage en novembre 2019, avec 10 opérations de réhabilitation Monuments Historiques conduites par la Ville ; Les Victoires du Paysage, en décembre 2022, victoire d’Or dans la catégorie jardin historique, et prix du public. Ce concours est organisé tous les deux ans par Val’hor, organisme professionnel qui représente toutes les professions du végétal (pépinières, architectes paysagistes et entreprises du paysage). Il récompense d’un prix les maîtres d’ouvrages et représente une excellente opportunité de reconnaissance de la qualité et singularité d’un projet ; Le Label Jardin remarquable a été attribué en 2023 par le ministère de la Culture pour une durée de 5 ans. Il distingue les jardins de qualité, ouverts au public, dont les propriétaires veillent à la qualité de l’entretien et l’information du public.

S’y rendre et réserver
Il est désormais possible de visiter les jardins du Palais seuls via l’entrée par la cour Maria Casarès, à l’arrière du monument, ou de combiner leur visite à celle du Pont d’Avignon ou du Palais des Papes. Gratuité tous les jours pour les Avignonnais et les habitants de Montfavet sur présentation d’un justificatif de domicile. Sur réservation auprès de l’Office de tourisme sur place / par téléphone au 04 32 74 32 74. Les pique-niques et les animaux ne sont pas autorisés.

Copyright Franck Mariotti – Avignon Tourisme


(Vidéo) Paz porte plainte contre les Décathlon d’Avignon et du Pontet

Le monde est entré dans une instabilité chronique ou la géopolitique en bouscule les territoires forçant l’exil des communautés et impactant durablement l’avenir de l’humanité, de la famille et des futurs possibles. Dans chaos de la toute puissance, quelle place pour le vivant ? Le Centre national des arts plastiques (Cnap), en collaboration avec le Festival d’Avignon, présente l’exposition de l’arrière-pays, Territoires arabes en archipel au gré de traversées et de récits, des collections de films et des photographies du Cnap.

L’exposition met au jour des moments saisis en espaces privés ou publics, des instants de fiction ou de réalité. On s’y confronte à la fuite, à l’errance, aux passages, à l’exil, aux migrations, aux traversées, à l’abandon et aux frontières. On y entrevoit l’organisation de l’exclusion au fil d’une géographie repensée, on assiste au dépeuplement des communautés, à l’isolement, à la solitude. On exhume des archives, des récits et des témoignages, les artistes devenant des vigies à la recherche d’un arrière-pays.

Des exils spatiaux et temporels
Chez le poète Yves Bonnefoy, L’Arrière- pays (1972) désigne un double exil spatial et temporel, une remise en question du présent, une quête d’un autre lieu de la mémoire, de l’Histoire, de l’invisible dans toutes ses composantes.

Des artistes comme les vigies des temps futurs
Conçu comme une traversée à travers des cycles de récits disparates, portant sur la transmission (Marwa Arsanios, Ammar Khodja, Sirine Fatouh, Bouchra Khalili, Elika Hedayat, Dania Reymond) des géographies politiques (Randa Maddah) l’Histoire ensevelie (Ghassan Halwani, Taysir Batniji, Safia Benhaïm), la mémoire (Medhi Meddaci), des fictions politiques (Randa Maroufi, Larissa Sanssour). 

Les infos pratiques
Exposition l’arrière-pays. Musée des curiosités. Eglise des Célestins, Place des Corps Saints, à Avignon. De 11h à 13h et de 14h à 19h du mardi au dimanche. Jusqu’au 31 août 2025. Gratuit.


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« C’est un honneur pour nous de voir autant de talents se succéder sur notre scène depuis un an et demi », se félicite Grégory Cometti, l’un des trois dirigeants de la salle avec René Kraus et Patrice Fabre. Il est vrai que depuis que ce site — qui avait accueilli pendant les longs et coûteux  travaux de rénovation (24M€), le public de l’Opéra du Grand Avignon — a été racheté par le trio d’associés, ils ont investi 3,4M€ pour agrandir les lieux, les équiper en matériel numérique, son, lumière, régie, climatisation, accès à tous et proposer soit 1650 places debout, soit 1049 assises, avec en prime un parking gratuit et attenant de 400 places.

« Avoir un public aussi divers avec une programmation éclectique est une vraie satisfaction », ajoute-t-il, lui qui a réussi à attirer depuis l’inauguration le 15 février 2024 avec Christophe Willem, Pascal Obispo, Sheila, Chico et les Gypsies, Dany Boon et Paul Mirabel et afficher un fréquentation en hausse constante aussi bien pour des Avignonnais que pour des spectateurs venus de tout le Vaucluse, mais aussi de Montpellier, Nîmes, Nice, Marseille, Aix ou la Drôme.

Au programme de septembre à décembre

Et pour la rentrée cet automne, les dates se succèdent pour les têtes d’affiche. ‘Cloclo’ avec les centaines de choristes de Spectacul’Art dirigé par Vincent Fuchs le 4 octobre, François Feldman le 11, Hugues Aufray le 12, Zaz le 26, mais il reste seulement quelques places VIP en loges comme pour Gad Elmaleh le 8.

En novembre, Jeff Panacloc le 9, Marie-Claude Pietragalla pour une chorégraphie en hommage à Barbara le 18, une soirée J-J Goldman le 21, les Celtic Legends le 30. Et en décembre, le groupe polyphonique corse des Muvrini le 3, Elie Semoun le 4, et la plus célèbre des Avignonnaises, « notre » Mireille Mathieu pour deux récitals avec grand orchestre qui concluront sa tournée mondiale, chez elle, dans la Cité des Papes les 5 & 6. Au programme également d’ici la fin de l’année, Booder dans ‘Ah…l’école !’ le 9 décembre, Vincent Dedienne, ancien chroniqueur chez Yann Barthès dans Quotidien le 11, deux jours de Festival Mondial de la Magie les 13 et 14 et Casse-Noisette de Tchaikovsky le 21.

De beaux projets pour la suite

« Le chemin est encore long, explique Grégory Cometti. Nous sortons à peine de la période de lancement de cette nouvelle scène. Et, même si je ne peux pas encore parler de tout, nous avons signé ferme pour la venue en 2026 de Roberto Alagna, Yannick Noah, Laurent Gerra, Calogero et Garou. Nous maintenons nos efforts pour nous développer, nous améliorer et proposer de beaux spectacles au public qui surprend souvent les artistes par son accueil, tant il est chaleureux et généreux. » L’an prochain, il espère afficher une centaine de dates à Confluence Spectacles qui renforcera sa présence incontournable de scène avec laquelle il faut compter pour le spectacle vivant. Qu’il s’agisse de théâtre, de musique, de chanson, de mime, de danse, de magie ou d’humour, avec des tarifs accessibles au plus grand nombre.  

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Contact : contact@confluencespectacle.fr / 04 86 84 22 04


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Le groupe industriel Dreyer, implanté en Vaucluse et spécialiste des chambres froides, se dote d’un nouveau président, Félix Baezner, qui a pris ses fonctions au cours du mois de juillet.

Alors qu’il vient seulement de déménager son siège social d’Avignon à Lyon, le groupe Dreyer, qui reste implanté en Vaucluse, accueille aussi un nouveau président, Félix Baezner, qui succède à Pierre Pernias, qui a présidé le groupe durant plus de 20 ans. « Nous sommes très heureux d’engager aujourd’hui une transition importante dans l’histoire de notre groupe, affirme le nouveau président. Une étape structurante qui marque l’ouverture d’un nouveau chapitre que nous écrirons désormais avec une équipe incroyable portée par des dirigeants investis. »

Félix Baezner connait déjà bien les rouages de l’entreprise puisqu’il y a travaillé en tant que directeur général ces trois dernières années. Diplômé à l’ESDES, école de Commerce & Management à Lyon, il a évolué dans différentes entreprises, comme Nissan en tant qu’assistant chef de produit aftersales, L’Oréal en tant que chef de projet senior, ou encore CAPSCA Container, filiale du groupe Dreyer, en tant que directeur de développement puis directeur général.

Avec cette nouvelle présidence, le groupe entend consolider l’héritage laissé par Pierre Pernias, mais aussi poursuivre le développement du groupe. « Nos entités — Dreyer, E2iD, Easycube, CAPSA Container, Loca Loca — sont différentes par leurs métiers, mais unies par une même exigence : celle de l’industrie essentielle, de l’excellence opérationnelle, de l’engagement terrain et de la fierté du travail bien fait », conclut Félix Baezner.


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La CPAM de Vaucluse a récemment sanctionné un dentiste avignonnais à verser une pénalité financière de 230 000€ pour de graves irrégularités médicales et administratives.

Dans le cadre de sa mission de préservation du bon usage des fonds publics, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Vaucluse a récemment conduit une action de lutte contre la fraude visant un dentiste exerçant dans le département. Une analyse approfondie de l’activité du professionnel, menée par un praticien conseil du service médical de l’Assurance Maladie, a mis en évidence de nombreuses anomalies, tant sur le plan administratif que médical.

Parallèlement à la procédure de récupération des sommes indûment versées, une procédure de pénalité financière a été engagée conformément au Code de la Sécurité sociale. Après une phase contradictoire permettant au professionnel de faire valoir ses observations, la commission des pénalités financières s’est réunie le 4 juin 2025. Cette commission, composée à parts égales de représentants du Conseil de la CPAM de Vaucluse et de représentants de la profession (chirurgiens- dentistes libéraux), a rendu un avis favorable.

La directrice de la CPAM de Vaucluse, Sophie de Nicolaï, a suivi cet avis et a prononcé une pénalité d’un montant de 230 000 €. Cette décision a ensuite été validée par le directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), conformément à la procédure. La notification de cette pénalité a été adressée au professionnel de santé le 30 juin 2025.

Enfin, en vertu des textes récemment renforcés en matière de lutte contre la fraude, la CPAM de Vaucluse engagera également une demande de restitution des cotisations URSSAF versées au bénéfice de ce professionnel, dont les actes frauduleux ont lésé l’ensemble de la collectivité. La CPAM de Vaucluse rappelle qu’elle reste pleinement mobilisée pour identifier, contrôler et sanctionner les comportements frauduleux, afin de garantir la solidarité et la pérennité de notre système de santé. En 2024, ce sont plus de 1,5M€ de fraudes détectées et stoppées avant paiement et ainsi évitées.
MMH


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Avignon occupe la 5e place devant la ville d’Antibes et derrière la ville de Toulon avec près de 53 500 passagers débarqués de BlaBlaCar Bus, à la gare routière d’Avignon, depuis 2019Depuis sa création en 2015, Blablacar bus aura transporté 18 millions de voyageurs parmi lesquels 17% déclarent qu’ils n’auraient pas voyagé sans ce mode de transport collectif  30% moins cher qu’un autre bus et 60% moins cher que le train. 

«Des chiffres qui témoignent d’un engouement croissant des consommateurs pour une mobilité à la fois flexible et économique, souligne un responsable de la plateforme. BlaBlaCar Bus relie aujourd’hui 350 destinations, en France et à l’international, proposant l’accès aux voyages longue distance. Les billets de bus y sont jusqu’à 60% moins chers que le train et le réseau décentralisé, est organisé en liaisons interrégionales dont 70% des lignes ne passent pas par Paris.»

BlaBlaCar Bus Communication

Une clientèle principalement jeune
S’il attire principalement un public jeune -2/3 des passagers ont moins de 35 an- la part des retraités ou des familles augmente. Les étudiants sont attirés par les tarifs avantageux des billets, et les familles apprécient la possibilité de voyager avec de nombreux bagages, valises ou autres équipements sans frais supplémentaires.

Quel usage du BlaBlaCar Bus en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Marseille occupe la 1ère place des destinations les plus prisées en BlaBlaCar bus, devant les villes de Nice et Cannes avec près de 1,100 million de passagers débarqués depuis 2019, soit l’équivalent de plus de 16 stades Orange Vélodrome pleins. Respectivement, les destinations de Nice et Cannes occupent la 2e et 3e place avec près de 406 000 et 102 000 passagers débarqués. Au départ de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, des nouvelles lignes de bus ont été mises en service pour l’été, avec pour destination Angers, Nantes, Brussels, Grenoble et le Luxembourg.

Copyright BlaBlaCar Bus Communication

À propos de BlaBlaCar
BlaBlaCar est la première application de transport fondée sur une communauté. Elle transporte, chaque année, 29 millions de membres actifs de partager un trajet dans 21 pays. La plateforme met en relation –via sa plateforme Internet de voyages partagés- des conducteurs ayant des places libres avec des passagers se rendant dans la même direction, afin qu’ils puissent partager les frais du trajet. Elle rassemble, sur une seule application, du covoiturage et les trajets en bus via 5 000 opérateurs pour des solutions de transport abordables et durables.

BlaBlaCar
En 2024, la communauté de BlaBlaCar a connecté 2,6 millions de points de rencontre dans le monde et 119 millions de rencontres entre les voyageurs. Les conducteurs ont économisé 538M€ en covoiturant, et ont contribué à éviter l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2.

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Les villes les plus demandées au niveau national
Les Villes les plus utilisées par BlaBlaCar Bus en 2024 sont : 1. Paris avec près de 973 000 passagers débarqués en 2024 ; 2. Lyon avec 432 000 passagers ; 3. Toulouse avec 214 000 passagers ; 4. Marseille avec 209 000 passagers ; 5. Grenoble avec 188 000 passagers ; 6. Bordeaux avec 180 000 passagers ; 7. Lille avec 174 000 passagers ; 8. Montpellier avec 173 000 passagers ; 9. Annecy avec 136 000 passagers ; 10. Rennes avec 126 000 passagers.


(Vidéo) Paz porte plainte contre les Décathlon d’Avignon et du Pontet

Un jour de Tremplin européen, deux soirées concerts, le Festival Avignon Jazz bat son plein.

Après le magnifique concert sous les étoiles dans les vignes de Tavel en juin avec le Jacques Schwarz-Bart 4tet , le tendre ‘Océan d’Amour’ en BD concert gratuit au Parc Chico Mendes en juillet, Avignon Jazz festival s’est annoncé au Square Perdiguier avec une salsa endiablée Diabloson Salsa avant de reprendre (enfin !) ses quartiers historiques au Cloître des Carmes. Ce vendredi 1er août, les trois groupes finalistes du Tremplin Jazz se produiront à 20h30 en entrée libre. Place ensuite au sax et à la musique du monde avec 4 concerts sur deux soirées ce week-end. Le Festival des Vents  prendra ensuite le relais le 29 août à Morières. 

Dès l’entrée du Cloître, la magnifique exposition de Patrick Martineau ‘De festivals en festivals’ nous accueille

Photographe discret mais efficace, nous le croisons dans tous les festivals du Sud et régulièrement au club de jazz d’Avignon où il n’hésite pas à chroniquer les concerts du jeudi soir.Ses prises de vue mettent en évidence des qualités personnelles qui lui ont ouvert bien des portes, un intérêt évident pour les autres, une façon de privilégier le facteur humain en toute circonstance. C’est ainsi qu’il faut comprendre son art des portraits, sa façon de privilégier le noir et blanc, une bichromie revendiquée qui l’autorise à jouer sur les niveaux de gris au moment de la prise de vue, accentuant ou minorant la température des blancs en fonction du sujet. Elle représente à l’évidence pour lui la couleur de la mémoire, de ce passé si prestigieux qu’il couvre encore de ses ombres immenses le jazz d’aujourd’hui. 

Double plateau ce samedi avec les lauréats du tremplin Jazz 2024 et le saxophoniste Oan Kim & The Dirty Jazz en deuxième partie

Lauréat Du Grand Prix ‘Tremplin Jazz 2024’, orgé au cœur du chaos urbain, le trio Brūme, né en juin 2023, c’est l’énergie électrique d’un hiver berlinois et d’un road trip entre Bruxelles et Paris. 

Place au ‘Dirty Jazz’ (jazz sale !)  ensuite avec le saxophoniste et chanteur Oan Kim, aux vies musicales multiples, qui est passé par le jazz, la musique contemporaine, la musique classique, le rock et la musique à l’image avant de revenir vers le jazz pour proposer un nouveau genre: le dirty jazz. Celui-ci prend sa source dans le jazz mais n’hésite pas à s’en éloigner, à le salir de toutes les musiques populaires ou savantes qui peuvent le nourrir. 

Samedi 2 août. 20H30. 20 et 25€. Cloître des Carmes. Place des Carmes. Avignon. Billetterie : avignonjazzfestival.fr

Oya 5tet et Irvin ACAO 5tet pour clore ce week-end jazzy

Oya est né de la volonté de réunir des musiciens portant des valeurs communes : amour du groove, de la mélodie et de l’improvisation, au service d’une musique ouverte sur le monde. Irving Acao a grandi à Cuba. De formation classique, il étudie le saxophone. Il a 19 ans, lorsqu’un certain Chucho Valdés le choisit comme sax ténor pour son quartet Irakere. Son groove unique lui a valu de faire le tour du monde avec les plus grands noms du jazz parmi lesquels figurent Danilo Perez, McCoy Tyner, Roy Hargrove, Tito Puentes, Arturo Sandoval, Stéphane Belmondo ou encore Dave Liebman pour ne citer qu’eux.

Dimanche 3 août. 20h30. 20 et 25€. Cloître des Carmes. Place des Carmes. Avignon. Billetterie : avignonjazzfestival.fr

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