3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Retrouvez Alice au pays des merveilles ce soir et demain au Théâtre Benoît XII à 20h à Avignon

Alice au pays des merveilles ? C’est une magnifique comédie musicale mise-sur-pied par Coralie Pressard avec l’école professionnelle avignonnaise l’Art scène des arts de la scène. Ce qu’elle a construit ? Une réadaptation du grand succès d’Alice, de la production de Compote de Prod –inspiré du célèbre roman de Lewis Caroll- qui l’avait définitivement séduite lors d’un festival d’Avignon en 2016.

En sortant de la salle, elle s’était jurée d’en faire une production à sa façon et de livrer ce travail de dentelle aux élèves de l’école de chant et de comédie musicale qu’elle a elle-même fondée. Elle a bien fait car ils sont 30 à avoir relevé le défi pour notre plus grand plaisir ce soir !

©Anne-Marie Constantin

La comédie musicale ?
Elle raconte l’aventure de cette jeune-fille bien décidée à grandir et qui rencontrera sur son chemin des personnages plus incroyables et spectaculaires les uns que les autres. Sur la scène ? De nombreux talents pour nous faire voyager dans un univers enchanté, rythmé et inoubliable.

En savoir plus ?
Ce très beau spectacle mélange, sur scène, tous les âges, des artistes en formation professionnelle avec des amateurs en loisir. Les décors ont été créés par le lycée professionnel des métiers de Vedène, par la section arts graphiques décors peints, l’Opéra a prêté des costumes et une équipe de costumières-couturières a créé le reste. Article précédent sur ce sujet ici.

Les infos pratiques
Vendredi 3 et samedi 4 juin à 20h, au Théâtre Benoit XII. Billetterie larscène-ecole.fr vidéo sur la page instagram @lartscene_ecole


Retrouvez Alice au pays des merveilles ce soir et demain au Théâtre Benoît XII à 20h à Avignon

Les cinq candidats en lice pour les élections législatives ont débattu des enjeux politiques du Vaucluse. Objectif ? Inciter les Vauclusiens à aller voter les dimanches 12 et 19 juin prochains. Ceux qui seront élus demain, sauront-ils travailler ensemble, aller dans la même direction, dans l’intérêt des vauclusiens ? Les cinq candidats avaient moins d’une heure pour convaincre. Les thèmes abordés ? Le pouvoir d’achat, la santé de proximité, la retraite et l’agriculture.

Dans 10 jours plus de 400 000 vauclusiens seront appelés aux urnes pour choisir entre 57 candidats et leurs suppléants. Sur le grill ? Cinq candidats issus de 5 formations politiques pour 5 circonscriptions du département. 

Thomas Hirsch et Daniel Morin animaient le débat des législatives au Théâtre du Balcon à Avignon, jeudi 2 juin de 18h à 19h.
C’était à l’occasion d’une émission radio sur France Bleu Vaucluse en partenariat avec le quotidien La Provence et France 3 Méditerranée (© Mireille Hurlin / L’Echo du Mardi)

Qui sont-ils ?

Farid Faryssy, avocat à Avignon, candidat Nupes (ex La France insoumise et dorénavant la Nouvelle union populaire écologique et sociale, pour la première circonscription : Avignon et le Pontet. Sa suppléante est Mathilde Caillé.

Stanislas Rigault, chargé de mission auprès de l’Institut de formation politique Paris, candidat Reconquête –le parti d’Eric Zemmour- à la 2e circonscription : Bonnieux, Cadenet, Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon. Sa suppléante Marion Maréchal-Le Pen.

Hervé de Lépinau, avocat, conseiller municipal d’opposition à Carpentras, candidat Rassemblement National pour la 3e circonscription : Bédarrides, Carpentras Sud, Pernes-les-Fontaines. Sa suppléante est Fanny Lauzen-Jeudy.

Violaine Richard, Conseillère régionale à la Région Sud. Secrétaire général de Unitel group (service et conseil informatiques), candidate La République en marche devenue Ensemble pour la 4e circonscription : Bollène, Beaumes-de-Venise, Bollène, Malaucène, Orange, Vaison-la-Romaine et Valréas. Son suppléant est Jérôme Bouletin.

Julien Aubert, énarque, haut fonctionnaire, député (depuis 2012). Se présente sur la 5e circonscription : Apt, Carpentras nord, Gordes, Mormoiron, Pertuis et sault.

Studieux avant d’entrer dans l’arène, de gauche à droite : Farid Faryssy, Stanislas Rigault, Hervé de Lépinau, Violaine Richard et Julien Aubert (© Mireille Hurlin / L’Echo du Mardi)

Comment le débat a commencé

Daniel Morin : Vous, candidats souhaitez-vous une large majorité pour le président de la République dans l’hémicycle ou une cohabitation ?
 A cette question Violaine Richard a répondu « vouloir cette majorité pour porter haut les valeurs de la République. » Julien Aubert a évoqué «une longue traversée du désert des rendez-vous démocratiques, sans pouvoir changer les décisions qui seront prises. Votez pour Les républicains pour être sûrs qu’une majorité relative tende vers la droite.»

Thomas Hirsch : Les Français veulent-ils plus un programme de rupture de continuité, aspirent-ils à l’apaisement ?

« Oui a répondu Farid Faryssy, les Français veulent un programme de rupture avec le Macronisme. Le Macronisme ? Ça a été 5 ans de destruction de la santé, des services publics, à La Poste, au Logement social. Les Français veulent le changement qu’ils n’ont pas pu obtenir lors des élections présidentielles, ils l’auront aux législatives avec un gouvernement de gauche à travers l’Union Populaire.»

Daniel Morin : Se dirige-t-on vers une situation compliquée avec une majorité pas clairement définie, qu’est-ce que cela dit des fractures de notre société ?

Stanislas Rigault : «Jean-Luc Mélenchon a réussi un coup politique en rassemblant un bloc d’extrême gauche qui siègera à l’Assemblée nationale. Avec Eric Zemmour nous regrettons qu’il n’y ait pas eu cette même main tendue de la part de Marine Le Pen. Si nous avions eu cette même stratégie, nous aurions pu viser un groupe plus important à l’Assemblée Nationale.»

Violaine Richard : «Notre formation politique Ensemble est rassemblée dès le début. Ce que je constate ? La politique change vraiment la vie des gens. Le dire c’est lutter contre l’abstention. Le militantisme ? C’est aussi écouter les gens.»  

Hervé de Lépinau : «Soyons modestes. La société aujourd’hui est en lambeau sur le plan démocratique. Le Parlement n’a pas fonctionné de manière normale pendant deux ans, les pleins pouvoirs ont été concentrés à l’Élysée. Matignon n’était qu’une courroie de transmission et les Français ont payé la note à la fin. Au plan sanitaire ? Nous avons vécu des restrictions de liberté jamais vues auparavant. Pour pouvoir tenir une Nation, vous la surendettez, ne la rendant plus libre. Cette élection est essentielle pour restaurer le souffle démocratique du pays.  Si les Français n’expriment plus leurs inquiétudes ou leurs envies dans les urnes ça peut très mal se terminer dans la rue.»

Le public présent au Théâtre du Balcon, devant sa télé, derrière son portable ou son ordinateur aura peut-être fait son choix hier soir (© Mireille Hurlin / L’Echo du Mardi)

Thomas Hirsch : « S’il n’y a pas de majorité au soir du 19 juin, travaillerez-vous ensemble, malgré vos différences, pour soutenir la Nation et le territoire ?

Julien Aubert : «Les élections législatives sont le choix d’un homme ou d’une femme et non d’une étiquette. Il faut voir ce qu’ils ont fait ou veulent faire. Cependant si Emmanuel Macron n’a pas les pleins pouvoirs et s’il est obligé de discuter les textes, comme la réforme des retraites, Les républicains trouveront un point d’équilibre pour le pays.» 

Thomas Hirsch : Comment allez-vous vous y prendre pour ramener les gens vers les urnes et Nupes aura-t-il un avenir au soir du 19 juin ?

Farid Faryssy : «On souhaite inciter les gens à voter via notre programme. Nous voulons que les députés reprennent leur place dans un Parlement véritablement utile. Je pense que c’est  la recomposition de la gauche qui se joue durant ces élections législatives, avec un contrat au gouvernement et une Union populaire. Toutes les conquêtes sociales ont été amenées par la gauche dans notre pays. Nupes sera une majorité de gauche à l’Assemblée.»

Julien Aubert : «Comment voulez-vous faire une transition écologique qui est au cœur de la problématique du pouvoir d’achat et ne pas savoir ce que vous voulez faire sur la transition écologique dont le nucléaire est le principal bateau ?»

Daniel Morin : Vous candidats, toutes étiquettes confondues, choisirez-vous de vous maintenir, quels que soient les cas de figure,  au 2e tour des élections législatives ?

Hervé de Lépinau : «On nous annonce une abstention de 50%.»

Julien Aubert : «C’est à chaque candidat qui se présente devant le peuple, d’en décider personnellement.»

(© Mireille Hurlin / L’Echo du Mardi)

Daniel Morin pour Stanilas Rigault et Hervé de Lépinau, « votre point commun est d’avoir ou d’avoir eu comme suppléante Marion Maréchal-Le Pen. Elle dit qu’elle ne comprend pas pourquoi vous vous tirez des balles dans le pied. Est-ce qu’au second tour vous vous retrouveriez pour vous soutenir ?« 

Stanislas Rigault : « Nous l’avons fait pour les élections présidentielles, Jordan Bardella l’avait aussi donné pour consigne.»

Hervé de Lépinau :  «Au 1er tour on choisit, au second on élimine. Nous aurons capacité à nous retrouver.»

Thomas Hirsch :  «Nous avons des frontières administratives sur le territoire qui ne ressemblent plus à la réalité des bassins de vie. Économiquement et politiquement ne devrions-nous pas nous ouvrir davantage sur le nord-des-Bouches-du-Rhône, vers le Gard Rhodanien, pour arriver à mieux fédérer et voir aboutir des projets ?»

Violaine Richard : «Les frontières administratives sont globalement illisibles pour beaucoup. Les découpages administratifs et électoraux sont issus de calculs compliqués. Oui, travailler ensemble me semble indispensable, c’est aussi un élément de la compréhension de la démocratie.»

Alain de Vecchis de l’Afoc (Association FO des consommateurs) Vaucluse interroge : « Depuis l’installation de l’euro le pouvoir d’achat s’érode chaque année. Aujourd’hui l’inflation atteint +5,2% et l’on prévoit +8% à la fin de cette année. Quelles mesures prendrez-vous face à l’inflation ? Allez-vous indexer les salaires et surtout les retraites sur l’indice de l’inflation ?« 

Stanislas Rigault : «On sort de deux grandes crises, La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Il ne faut pas répondre à ces grandes questions dans l’urgence. Le problème du pouvoir d’achat pré-existait avant ces deux crises. Notre logique ? Taxer moins et baisser les impôts, comme par exemple la CSG pour permettre un 13e mois aux français.»

Hervé de Lépinau : «Nos mesures concrètes ? Nous avons déjà annoncé ramener la TVA sur l’énergie et les carburants de 20 à 5,5%. Nous proposons un panier de 100 produits de base qui seraient dispensés de TVA pour redonner un coup de pouce au pouvoir d’achat. J’observe que nous n’avons jamais payé autant d’impôts. Nous sommes le pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement) le plus taxé et notre pouvoir d’achat ne s’est jamais autant dégradé. La vraie question ? Où va l’argent ? Nous allons retracer le flux de l’argent public pour le savoir.»

Julien Aubert : «Je suis pour l’indexation des retraites et des salaires sur l’inflation, en même temps, il faut être sûr que les entreprises puissent encaisser ces hausses de salaires et obtenir concomitamment des baisses de charges accompagnées. Il faut également restaurer le travail car le pouvoir d’achat est la conséquence du travail, en récompensant ceux qui travaillent, en redonnant de l’attractivité aux secteurs en tension, en faisant un effort sur les rémunérations. Nous devons mener une réflexion plus large sur les revenus d’activé et d’inactivité.

Violaine Richard : «En France l’inflation est de 5,2% c’est trop et beaucoup trop pour les plus modestes, en Allemagne, elle est à 8%. Ce qu’on fera ? Une indexation des retraites sur l’inflation et une retraite minimale à 1 100€. Les modalités ? Le Parlement en débattra.»

Farid Faryssy : «Macron a pris aux français pour redonner aux riches. Nous ? Nous bloquerons les prix de 153 produits de première nécessité, également les carburants. Nous souhaitons instaurer la gratuité des quantités d’eau et d’électricité indispensables à la vie digne et la gratuité des cantines. Pour nos jeunes ? Une allocation autonomie de 1063€ qui est le seuil de pauvreté pour leur permettre d’étudier, un Smic à 1 500€ net et la mise en place d’une conférence sociale pour ré-évaluer les salaires.»

Thomas Hirsch : Logement social, nous avons un dossier départemental avec l’absorption de Vallis Habitat par Grand Delta Habitat

Hervé de Lépinau «Il y a nécessité à loger les gens mais dans la dignité. Le problème des opérateurs du logement social en Vaucluse ? Ils demandent des permis de construire aux communes –merci la loi Elan et l’obligation de construire 25% de logements sociaux- quand, par ailleurs, l’existant est laissé à l’abandon. Avant de prendre des terres agricoles et de consommer de l’espace, consacrons les moyens pour rénover l’existant et je vous garantis que l’existant sera traité en partie et de manière significative.»

(© Mireille Hurlin / L’Echo du Mardi)

Daniel Morin : « Que fait-on de ce projet (Vallis Habitat fusionné avec Grand delta Habitat) ? On le gèle, on le bloque ? On revient en arrière ? On fait des études ?

Hervé de Lépinau : «Il faut en débattre au sein du Conseil Départemental, acteur historique qui risque d’être privé de cette mission. On est sur le problème des masses critiques»

Violaine Richard : «Vous mélangez un sujet national  à un sujet départemental. Le dossier a été géré de façon extrêmement rapide. La concertation est nécessaire.»

Farid Faryssy : «Nous sommes contre car cela supprime le seul acteur public, cela donnerait au privé 1 milliard qui est la valeur des logements de Vallis habitat.» 

Patrick Bourdillon, assistant régulateur au Samu de Vaucluse, centre hospitalier d’Avignon : « Que ferez-vous pour la santé pour faire fonctionner nos établissements cet été ?« 

Stanislas Rigault : «15 000 soignants sont empêchés de travailler parce qu’ils ne sont pas vaccinés. Je me battrais pour que ces personnes puissent, de nouveau, exercer.»

Violaine Richard : « Non, parce que la crise Covid n’est pas terminée.»

Julien Aubert : «J’ai voté contre leur licenciement, je me suis battu contre leur suspension, j’ai signé une tribune demandant leur rétablissement il y a trois mois. L’hôpital public est à bout de souffle avec ce type de décision qui prive, en réalité, une partie du système de santé de professionnels. On n’a pas besoin de plus de rapports pour savoir que les hôpitaux vont mal. Si je devais prendre des mesures ? Sur les gardes de nuit, de week-end, donner plus d’attractivité, augmenter les rémunérations et mettre fin à la maîtrise comptable des dépenses de santé qui a nié la notion de service public.»

Hervé de Lépinau : «Je demande qu’on restaure, dans leur dignité, ces soignants. Les services publics, aujourd’hui, sont dégradés. Il y a 30 ans, il y avait un hôpital dans toutes les villes de province de 30 000 habitants. Il y avait une prise en charge, un maillage territorial qui fonctionnait. Il y a des années, Roselyne Bachelot a décidé d’organiser une techno-structure pour essayer de dégager de la rentabilité à l’hôpital. On en voit le résultat aujourd’hui. Ce qui m’effraie ? Le taux de mortalité infantile repart à la hausse en France et des drames se jouent aux urgences à cause du manque de personnel qui vit une pression insupportable. Nous allons vers le clash de l’hôpital, dont l’équipe Macron porte une très importante responsabilité. Lors de la crise sanitaire la mesure phare de Martin Hirsch a été de continuer à fermer des lits d’hôpitaux.»

Farid Faryssy : «Je suis pour la réintégration des soignants. C’est plus de 100 000 médecins qu’il faut recruter parce qu’il y a les départs à la retraite et la problématique du numerus clausus qui bloque l’accès aux études de médecine. Il faut reconstruire les services d’urgence comme celui de Cavaillon qui ferme. 17 500 lits ont été fermés pendant le Covid. Le Ségur de la santé a été une escroquerie. Contrairement à ce qui a été dit, les salaires des soignants n’ont pas été revalorisés.»

Stanislas Rigault : «Ce que je préconise ? Augmenter de 12% les salaires des aides-soignants et infirmiers, recruter 1 000 médecins salariés, sur les 5 ans à venir, par l’État pour combler les déserts médicaux  et rétablir les gardes obligatoires des médecins ce qui permettrait des permanences en tous lieux.»

Violaine Richard : «En Vaucluse, on a ouvert 19 maisons de la santé. Ça marche très bien. Les médecins sont contents de travailler ensemble, les patients également et la télémédecine y trouve sa place. On peut aussi y accueillir des spécialistes et les personnes âgées peuvent être soignées en proximité.»

Emmanuel Ventura, postier à Avignon : «Quel âge de retraite proposez-vous ? Avec combien d’annuités requises pour une retraite à taux plein et avec quel montant de base ?« 

Farid Faryssy : «Nous souhaitons la retraite à 60 ans, avec 40 annuités. Ce qu’il faut savoir ? A 62 ans, 25% des ouvriers décèdent donc, proposer la retraite à 65 ans, comme le fait Violaine Richard, revient à proposer des retraites pour les morts. Le Conseil d’orientation des retraites ne prévoit pas de difficulté jusqu’en 2070 avec une réserve de 150 milliards d’euros. Nous proposons une augmentation de 0,25% par an du taux de cotisation pour les hauts salaires afin que les bas salaires disposent de 1 500€ net.»

Stanilas Rigault
 : «Nous proposons 64 ans. En 2030 il y aura plus de 2 millions de personnes de plus de 75 ans. S’il y a retraite il y a aussi conditions de vie des retraités. C’est la raison pour laquelle nous voulons construire 400 000 places d’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Nous voulons exonérer de la CSG (Contibution sociale généralisée) des plus petites retraites.»

Hervé de Lépinau : «La retraite à 65 ans est un  moyen déguisé pour réduire les pensions puisqu’il faudra justifier d’avoir accumulé le nombre de trimestres travaillés pour pouvoir bénéficier d’une retraite pleine. Plus vous retardez le départ à la retraite et plus il sera difficile d’accéder à une retraite pleine. Aujourd’hui le parcours professionnel n’est plus celui des 30 glorieuses. On peut avoir eu des périodes de chômage. La solution la plus juste ? Tenir compte des accidents de la vie pour les revaloriser dans la construction d’une carrière.»

Violaine Richard : «On ne touchera pas au nombre d’annuités. Nous augmenterons progressivement l’âge de la retraite jusqu’à 4 mois par an pour arriver à 65 ans. Ce qui est choquant ? Avoir travaillé toute sa vie et ne pas obtenir une retraite digne. Nous préconisons une retraite minimum à 1 100€ comme nous l’avons fait pour les agriculteurs.»

Julien Aubert : «Ce débat sur l’âge de la retraite est stupide. Il sera normal pour une personne qui a commencé très tôt à travailler et qui a eu un métier difficile de partir à 58 ans. De même une personne qui a fait de longues études et qui n’a pas un métier physiquement compliqué peut travailler au-delà de 65 ans. Nous devrions nous focaliser sur le nombre d’annuités de manière à équilibrer le régime. La pénibilité doit venir pondérer le nombre d’annuités, mais ne rentrons pas dans des grilles car nous n’en sortirions pas. Faisons confiance aux médecins pour évaluer l’état de santé de la personne par rapport à son travail. Ce serait plus respectueux et pragmatique que ces usines à gaz.»

Daniel Morin et Thomas Hirsch : « Quel avenir pour l’agriculture, l’installation des jeunes agriculteurs ?« 

Stanislas Rigault : «Il y a 50 ans la France accueillait 4 millions d’agriculteurs, aujourd’hui ils sont 400 000. Nous augmenterons la dotation pour les jeunes agriculteurs. Nous exonèrerons de droit de frais de succession les familles qui veulent transmettre leur patrimoine agraire à leurs enfants. Nous plébiscitons les circuits courts.» 

Vilaine Richard : « Ce qui est fondamental ? Donner aux agriculteurs tous les moyens de produire en allant vers une transition climatique. Nous travaillons sur le plan sécheresse.»

Julien Aubert : «Tout d’abord abroger le zéro artificialisation qui vitrifie la ruralité. Faire de l’écologie ? Oui à condition qu’elle ne tue pas l’agriculture. Éviter le blocage des prix qui ne permet plus aux agriculteurs de vivre.»

Le débat, une initiative France Bleu Vaucluse avec La Provence et France 3 Méditerranée
L’émission radio initiée par France Bleu Vaucluse jeudi 2 juin a été filmée et retransmise en direct depuis le Théâtre du Balcon à Avignon, sur FranceBleuVaucluse.fr et la Provence.com. Aux manettes ? Daniel Morin, rédacteur-en-chef de France Bleu Vaucluse ; Thomas Hirsch directeur départemental de la Provence, en association avec les caméras de France 3 avec Frédérique Poret journaliste France 3 provence-alpes-côte d’azur.

(© Mireille Hurlin / L’Echo du Mardi)


Retrouvez Alice au pays des merveilles ce soir et demain au Théâtre Benoît XII à 20h à Avignon

Florine Clap ? C’est une réalisatrice et documentariste très connue d’Avignon, pour ses qualités personnelles d’écoute et de gentillesse et surtout pour la justesse de son travail. Son crédo ? Des portraits de personnalités inédites comme l’Homme aux cheveux rouges qui dépeint l’engagement de l’artiste peintre Boris Daniloff, ou encore de Folco, le petit avignonnais qui conçoit des villes et leurs fonctionnement dans leurs moindres détails, depuis qu’il sait marcher et qui adore le tramway et les trains ; à moins qu’il ne s’agisse de Elsa Elly, aide-soignante à domicile que l’on accompagne dans sa tournée quotidienne. Toujours des portraits sensibles et surtout sans retouches.

Aujourd’hui ?
Elle écrit une lettre que voici : «J’espère que vous allez bien. Je vous écris concernant mon projet documentaire sur le père Chave que je suis en train de finaliser. Le montage, actuellement en cours, prendra fin le 7 juin 2022, dans une semaine.  Il sera diffusé le 17 juillet en avant-première à 10h30 à l’Utopia d’Avignon (projection-débat en présence d’Olivier Py, directeur du Festival), puis le 24 juillet à 10h30 sur France 2 (dans l’émission Le Jour du Seigneur).»

Les ambitions du film,
«De ses débuts à son tournage récent (avril, mai 2022) et à son montage en cours, ont été celles d’une fiction autant que celles d’un documentaire ; et elles ont donc, dès son origine, porté ses besoins de financement à un niveau supérieur au coût moyen d’une réalisation télévisuelle de 26 min. Le producteur du film, le CFRT, nous a suivis, soutenus et accompagnés tout au long du processus pour que ce projet garde sa singularité. De même, les diffuseurs ont marqué leur soutien à nos choix de réalisation».

Exceptionnelles archives
«Cependant, l’introduction d’archives assez nombreuses (archives filmiques, photographiques et radiophoniques, notamment) et coûteuses (archives INA, archives de Radio Canada, réalisations de sociétés de production audiovisuelles…), ainsi que l’utilisation d’œuvres musicales au sein de la bande-son, entraîne un surcoût de cinq milles euros, que la production ne peut absorber à elle seule à ces quelques jours de la fin du montage.» 

Richesse documentaire
«Pourtant nous ne voulons pas renoncer à la richesse documentaire et esthétique, à la beauté visuelle et sonore, à l’apport narratif précieux de ces archives (et de ces pièces musicales), qu’il s’agisse de la captation du Prince de Hombourg réalisée par Georges Franju (avec Gérard Philipe au plateau et Jean Vilar à la mise en scène, en 1951), de journaux télévisés ou de documentaires donnant à sentir l’ambiance du Festival d’Avignon dans des décennies éloignées, ou de divers entretiens réalisés avec Robert Chave par Radio Canada en 1985, puis par RCF et par France Culture dans les années 2010.»

Besoin d’aide
«C’est pour cette raison que nous avons donc décidé de solliciter votre aide et de mettre en place cet appel aux dons en urgence, à l’heure du montage d’un film que nous ne voulons pas voir appauvri pour raison purement économique…»

Un Docu-Fiction
«Si vous souhaitez soutenir notre film, le choix de son sujet, celui de sa réalisation mixte (documentaire et fiction), enfin la mise en valeur d’archives majoritairement peu connues du public, vous pouvez faire dès maintenant un don déductible des impôts, vous permettant de nous aider à moindre coût : en effet, les dons au profit des associations ouvrent droit à une réduction de 66 % de l’impôt sur le revenu, pour un particulier, et à une réduction de 60 % de l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés, pour une entreprise. La campagne de financement est ouverte jusqu’au 7 juin 2022. Les noms des donateurs et des mécènes figureront dans le générique de fin.»

Les infos pratiques
Pour faire un don, pour le documentaire, contacter Jacques Hersant directeur de production au CFRT 07 78 79 20 19 j.hersant@ext.cfrt.tv


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La CPME 84 (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de Vaucluse) et le cabinet d’avocats Barthélémy proposent une formation sur le rôle du CSE –Comité Social et économique- dans les entreprises de moins de 50 salariés en matière d’hygiène, de sécurité et de santé au travail.

Pour les entreprises de moins de 50 salariés
En effet, dans les entreprises de moins de 50 salariés, le CSE a des règles de fonctionnement et des attributions particulières en matière de santé et sécurité au travail.

Objet de la formation
Cette formation a pour objet de faire connaître le rôle et les domaines d’intervention du CSE, ses moyens et les obligations qui en découlent pour les employeurs. Pour rappel, depuis la publication des ordonnances Macron du 22 Septembre 2017, les délégués du personnel, le CHSCT et le CE ont disparu au profit d’une seule instance le Comité Social et Economique (CSE).

Les infos pratiques
Formation de la CPME84 et du cabinet d’avocats Barthélémy sur ‘Le rôle du Comité Social et économique’. Jeudi 9 juin. De 8h30 à 12h30. Au siège de la CPME84, 4-6, avenue de la Reine Jeanne à Avignon. Parking privatif gratuit. Réservation obligatoire contact@cpme84.org et au 04 90 14 90 90
MH


Retrouvez Alice au pays des merveilles ce soir et demain au Théâtre Benoît XII à 20h à Avignon

Le Crédit Agricole Alpes-Provence et Wizbii, la plateforme des services utiles aux 16-30 ans, organisent un job dating destiné aux jeunes à Avignon le mercredi 8 juin prochain de 18h30 à 21h30.

De nombreux secteurs d’activité seront représentés lors de cet événement à travers diverses entreprises locales telles que Burger King Avignon, Crédit Agricole, Captain Burger, Maison et Services, Saint-Maclou, SoCoo’c, ou encore Transac. Différents postes seront proposés aux jeunes, en CDI, CDD, stage et alternance. L’objectif de cette rencontre est de connecter les jeunes aux entreprises qui recrutent. Ce job dating est ouvert à tous et adapté à la pluralité des profils, des expériences professionnelles mais aussi des niveaux d’études.

À travers son dispositif ‘Youzful // Job Dating’, le Crédit Agricole Alpes-Provence souhaite aider les jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle et les accompagner. Ce dispositif a déjà fait ses preuves puisque depuis sa mise en place, les différents job datings ont réuni 23 000 candidats et 2 435 entreprises. D’après une enquête de satisfaction menée par Wizbii, 79% des jeunes ont trouvé le dispositif utile pour leur recherche d’emploi.

Pour participer à cet événement, il est obligatoire de se pré-inscrire via le formulaire sur le site de Youzful. Les équipes du dispositif prendront ensuite contact avec les personnes inscrites pour leur communiquer le lieu exact du job dating.

V.A.


Retrouvez Alice au pays des merveilles ce soir et demain au Théâtre Benoît XII à 20h à Avignon

Quelle est la seule et unique force de celui qui atteint ses objectifs, que ce soit au niveau sportif, professionnel ou personnel ? Vous donnez votre langue au chat ? Frédéric Cliquet lui a la réponse : c’est l’action. Bien oui, si vous laissez les choses en l’état, la situation ne progressera pas et vous en resterez là. Mais si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez aller plus loin, plus vite, il y a des stratégies déjà testées chez les sportifs de haut niveau qui vous y aideront. L’autre bénéfice ? Ce sera du gagner du temps.

Ce que propose Frédéric Cliquet ?  De vous accompagner. A qui s’adresse-t-il ? Aux entrepreneurs solos et aux entreprises. Pourquoi ? Pour créer un écosystème de performances dans le bien-être, pour soi-même –car plus on se connaît soi-même et plus l’on est en mesure de manager-, et mieux communiquer avec les autres. Comment ? En s’adossant à un outil qui émane du sport de haut-niveau, qui passe par le corps, parce que celui-ci ne ment pas.

Changement de paradigme
«Le monde de l’entreprise change. Les grands chefs d’entreprise savent que si le salarié doit toujours s’adapter, il ira vers l’épuisement. Or, aujourd’hui on sait, grâce à nos outils, quel sera l’environnement le plus favorable au salarié et comment il réagit de manière naturelle et innée, à une nouvelle information. Ainsi, si chacun est à sa place et travaille dans un environnement adapté à ses facultés et compétences, il conservera toute son énergie pour travailler mieux et plus longtemps. Tout le monde y gagne : le chef d’entreprise parce qu’il obtiendra des résultats optimum, les salariés parce qu’ils seront chacun à leur place et travailleront, avec beaucoup d’énergie, dans des conditions adaptées à leurs personnalités. Le bénéfice ? Tout le monde va dans le même sens et cela est essentiel à la réussite et à la pérennité de l’entreprise.»

Qualité de vie dans tous les aspects de celle-ci

Avant la mise en place de l’équipe, un bon recrutement !
«Avant tout cela ? Il est question de bien recruter.Comment ?En se basant, par exemple, sur le MBTI qui est un test -établissant 16 types de personnalités- basé sur Jung et Myers-Briggs, mais pas que. Pourquoi ? C’est un ensemble de choses. A diplôme égal et personnalités intéressantes entendues lors du recrutement, il faut ajouter d’autres facteurs comme l’environnement interne au poste, l’adéquation de la personnalité aux professionnels déjà en place et surtout au travail attendu. Ainsi ? Avec un profilage réussi, une étude de la personnalité des candidats mis en corrélation avec le milieu de l’entreprise et face et l’attente de la performance attendue, le chef d’entreprise, ou le service de ses ressources humaine est désormais plus sûr d’avoir établi le bon recrutement. Et c’est important car le recrutement coûte très cher en argent mais aussi en temps passé.»

Les risques d’erreurs ?
Un recrutement coûte, au bas mot entre 45 et 100 000€. En cas d’erreur ? Il y aura la perte de cet argent, une baisse de productivité, l’impact sur l’image de la marque ou de l’entreprise et plus de turn over de personnel. Mon bon profilage ? J’utilise un des outils issu du sport de haut niveau, c’est rapide et sans questionnaire, le corps de ment pas. Je détermine les préférences naturelles innées et j’établis un écosystème de ‘performance’ dans le bien-être. »

Un exemple ?
«La semaine dernière, avec des collègues, nous nous sommes rendus à Bordeaux sur l’invitation du directeur d’un collège privé –et également président des directeurs de collèges privés de France- qui a organisé une journée pédagogique pour les enseignants, l’équipe administrative et les techniciens.»

Le profilage
«Auparavant, la veille, toute la journée les personnels du collège avaient travaillé sur le ‘profilage’. Le Profilage ? C’est repérer les archétypes d’après leur posture physique, corps, démarche, façon de se saluer, de s’exprimer… En clair ? La posture révèle sa manière de se concentrer, de se recharger, de capter les informations environnantes, de les traiter, de les synthétiser, de communiquer. Objectif ? Toujours pareil : Mieux se connaître soi-même pour mieux se comprendre, communiquer avec les autres et optimiser les actions des uns et des autres dans le même sens.»

Bienveillance et potentiel au travail DR

Dans le détail ?
«Je me suis formé à plusieurs méthodes dont le Sane  (Système d’alignement neuro-émotionnels) qui consiste en un alignement émotionnel. Cela passe par engager le corps, le subconscient et le mental en direction de nos désirs. Etre désaligné émotionnellement ? C’est lorsque le mental tire dans un sens et que la physiologie du corps et le cœur tirent dans l’autre sens, ce qui indique un conflit interne, et donc des contradictions. Cette méthode d’auto coaching permet à chacun de créer les circuits internes de bien être en passant par le corps pour gagner le subconscient ce qui créé un alignement entre ses désirs, son subconscient et son corps. Résultat on travaille mieux et plus longtemps puisque l’on est dans le bien-être.»

Qu’est-ce que le Wingwave ?
«J’ai aussi suivi une formation en Winwave qui intervient dans l’élimination des blocages de la performance. Le coach utilise le test myotatique –résistance musculaire- afin de trouver les facteurs de stress qui empêchent l’expression des capacités. Comment ? Il s’agit d’interpréter de légères réactions ‘déclencheuses’ de stress ou de fortes réponses musculaires qui signifient qu’il n’y a pas de stress. Ensuite, il s’agit de comprendre quelle émotion –peur, honte, irritation- accompagne quel stress. Lors de l’intervention, le coach fait des balayages horizontaux avec la main devant les yeux du patient, tandis que ce dernier dirige ses yeux vers les mouvements tout en orientant ses pensées vers les facteurs déclencheurs du stress. Ces mouvements normalement utilisés lors du sommeil, permettent de faire travailler entre elles des zones du cerveau et d’éliminer les formes stressantes. Résultat ? Les formes stressantes corrélées à des actions sont effacées et remplacées par des pensées positives. Moi, j’y associe également des stimulations auditives ou tactiles gauche droite.»

Le mindset
«Le mindset ? Ça veut dire Etat d’esprit. Son point de départ ? Toute notre vie notre cerveau est en capacité de créer de nouvelles connexions. Il s’agit donc de créer un nouvel état d’esprit, une nouvelle façon de penser pour faire face aux difficultés, les surmonter et atteindre ses objectifs. Plus clairement ? On se fixe un objectif chiffré, on travaille sa confiance en soi, on s’affranchit du regard des autres, on apprend à gérer ses émotions et on se met en action. Pour tenir le cap ? On pense positif, on devient patient et persévérant, on apprend la magie de voir grand, on se fond dans l’action et on développe ses connaissances.»

Vous vous rappelez de lui ?
C’est l’ancien kiné ostéopathe du boulevard Raspail à Avignon qui avait cofondé avec le docteur Amandine Lacroix le centre Médikinos, spécialisé dans les soins des sportifs. Il est le plus avignonnais des Belges de Bruxelles. Vous souhaitez le joindre ? Frédéric Cliquet. Coach-formateur-Consultant 06 25 22 56 43 contact@activateur de performances.fr et www.activateurdeperformances.fr

Frédéric Cliquet

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Le magazine Terre de vins organise la 5ème édition du concours du meilleur caviste de France auquel Lény Hugot, responsable de la boutique Nicolas dans le centre-ville d’Avignon, participe.

Pour sa 5ème édition, le concours enregistre une augmentation de 20% des candidatures, ce qui lui donne davantage de légitimité auprès des cavistes de France. Un grand nombre de professionnels se sont inscrits via le site du concours, mais seulement 43 d’entre eux ont été pré-sélectionnés. Parmi eux, un seul Vauclusien : Lény Hugot, responsable du magasin Nicolas situé au 18 Rue de la République, qui avait été finaliste du concours en 2016.

Tout au long du concours, les cavistes vont participer à plusieurs étapes de sélection. Lors de la première épreuve qui a eu lieu au début du mois de mai, ils ont répondu à une série de questions pour évaluer leur expertise en matière de vins, spiritueux et autres alcools de qualité. La prochaine étape aura lieu le 12 septembre au Château Belgrave près de Bordeaux. À l’issue de cette dernière, 8 candidats seront sélectionnés et participeront à la finale qui aura lieu le 17 octobre en Vallée du Rhône. Le jury, composé d’experts du monde du vin, remettra les prix du caviste de bronze, d’argent et d’or, ainsi que le prix du Meilleur jeune caviste.

V.A.


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La plateforme Bolt, qui est déjà implantée dans plusieurs villes du Sud-Est de la France, continue son expansion et vient proposer ses services à Avignon et à Nîmes, et ce, dès demain, le mercredi 25 mai.

« Après avoir lancé nos services de VTC avec succès à Marseille, Montpellier et Nice l’été dernier, puis à Toulon il y a quelques jours, il était important pour nous de continuer à étendre notre présence dans le Sud », explique Julien Mouyeket, directeur général de Bolt France. La société vient donc s’implanter dans la cité des papes, mais aussi à Nîmes qui deviennent donc les 27ème et 28ème villes où Bolt propose ses services de VTC.

Dès demain, ce seront donc 50 chauffeurs qui opéreront dans les deux villes. « Ces nouveaux lancements nous permettent de répondre à une demande plus importante au démarrage de la saison estivale tout en poursuivant notre stratégie de développement dans les principales villes de France », a continué Julien Mouyeket.

Une entreprise en constant développement

L’entreprise d’origine estonienne est arrivée en France en 2017 et sa plateforme est aujourd’hui disponible dans la plupart des grandes villes du pays, de Lille à Montpellier, en passant par Mulhouse, ou encore Clermont-Ferrand. En plus de sa présence en France, Bolt est également implantée dans plus de 45 autres pays. La société a récemment franchi le palier des 100 millions d’utilisateurs, dont plus de 2 millions sont en France.

« Nous sommes très fiers de l’hyper-croissance qu’a connu Bolt ces derniers mois. Nous sommes convaincus que le cœur de notre réussite se situe dans notre capacité à saisir les évolutions de la société et à innover en permanence pour être au plus proche des attentes de nos utilisateurs », développe le directeur général de Bolt France.

Vers une mobilité plus propre

De nos jours, de plus en plus de sociétés accordent une importance particulière à leur empreinte carbone. Pour le moment, 20 à 25% des véhicules utilisées par la société Bolt sont hybrides ou électriques. D’ici 2025, l’entreprise aimerait que les véhicules propres consituent 50% de sa flotte.

De plus, la société de services de VTC prévoit d’accélérer la transition des voitures privées vers la mobilité partagée. Ainsi, le chauffeur prendrait plusieurs utilisateurs qui vont vers une même destination pour réduire le nombre de trajets et de détours inutiles. « Nous entendons poursuivre notre expansion, en continuant à apporter les meilleurs services aux meilleurs prix et en poursuivant nos engagements pour une mobilité urbaine plus durable », a conclu Julien Mouyeket.

L’application Bolt est disponible sur iOS et Android

V.A.


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En obtenant 79 sur 100 pour sa stratégie RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) et développement durable l’avignonnais GSE figure parmi le 1% des entreprises les plus performantes en la matière. Evalué par l’organisme de notation international indépendant Eco Vadis créé en 2007 à Paris, ce résultat permet au contractant général vauclusien d’obtenir la médaille platine, soit le plus haut niveau de notation décerné par EcoVadis.
Dans le détail, GSE, qui est évalué ainsi depuis 2016, a obtenu la note de 80/100 sur les volets environnementaux, éthiques, sociaux et de respect des droits de l’homme, et une note de 70/100 pour les achats responsables.
« GSE doit assumer un rôle de pilote dans l’amélioration des standards de notre secteur pour le développement durable, explique Roland Paul, président de GSE et président du Comité RSE. L’ensemble du Groupe est prêt à relever les grands défis du développement durable, et faire de GSE une entreprise toujours plus engagée et responsable. »

Evaluée par EcoVadis depuis 2016, l’entreprise avignonnaise GSE a obtenu la médaille platine 2022 pour son engagement en matière de stratégie RSE et développement durable.

Une entreprise engagée
En plus de cette évaluation, GSE s’est soumise à l’évaluation de ses pairs, au travers du Global Compact France, branche hexagonale du réseau Global Compact. Cette initiative des Nations Unies regroupe plus de 13 000 participants dans 170 pays, réunis autour de l’engagement volontaire en matière de développement durable, dans le strict respect des 17 objectifs de développement durable adoptés en 2015 par l’ONU, autour du respect des droits de l’homme, des normes internationales du travail, de la préservation de l’environnement et de la lutte contre la corruption, afin de construire un monde plus durable et inclusif d’ici 2030. GSE a adhéré au programme dès 2003, en devenant un des membres fondateurs et a siégé 17 ans à son conseil d’administration.

Dans le cadre de sa politique RSE, GSE a ainsi établi une feuille de route de développement durable récapitulant les objectifs à atteindre d’ici 2025. GSE s’est donc lancée dans la certification environnementale et l’éco-responsabilité de ses projets immobiliers, pratique l’inclusion, le recyclage des déchets et le bien-être dans ses bureaux comme sur les chantiers, a réduit ses émissions de CO2 liées aux déplacements de 10% depuis 2016, diminué de moitié sa consommation de papier et a formé 660 collaborateurs à l’anti-corruption. 75% des objectifs de la stratégie ont déjà été remplis.

Par ailleurs, GSE a créé en 2018 ‘GSE Foundation’ qui a pour objectif de développer et soutenir des actions « d’intérêt général à caractère humanitaire, éducatif, culturel et social à travers le monde ». Le fonds de dotation est dirigé par un conseil d’administration composé de 7 salariés de GSE et de Michel Gambassi, ancien collaborateur et président de GSE Foundation. Le premier projet à voir le jour a été la construction d’un internat à Katmandou, au Népal, ou encore une ferme-école à Mananjary, à Madagascar.

Des collaborateurs heureux
Fondé 1976 par deux frères architectes Jean-Pierre et Michel Hugues, GSE est spécialisé dans la conception de projets clés en main. L’entreprise, passée début 2019 sous le pavillon du groupe de construction allemand Goldbeck leader sur le marché européen de la construction clef en main (CA de plus de 4 milliards d’euros, 7 800 personnes, 70 sites), assure ainsi la prise en charge complète de projets de construction (recherche et qualification foncière, études techniques, montage d’opération, travaux, service après-vente) dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux et de loisirs,

Parmi les derniers chantiers en date notamment, un centre logistique de 18 900 m² réalisé pour le compte de GLP à Pinto, au sud de Madrid, en Espagne. Cette plate-forme logistique, baptisée ‘G-Park Pinto’ comptera 1 200 m² de bureaux et plusieurs parkings capables d’accueillir 239 voitures, 9 camions et plus de 60 vélos. L’ensemble, qui doit être livré en septembre 2022, sera certifié BREEAM Very Good. Il sera également équipé du système BMS (Battery management system), avec suivi de la consommation sur place ou à distance, ainsi que d’un éclairage LED qui fonctionnera avec des détecteurs de présence et d’intensité.

En 2020, GSE a réalisé un chiffre d’affaires de 665M€. Le groupe compte environ 460 collaborateurs répartis dans six pays en Europe, et en Chine, dont 14 implantations en France.

L’entreprise vauclusienne s’est aussi dotée d’un nouveau siège situé dans la zone de l’aéroport à Avignon. Inaugurée en octobre dernier, cette vitrine du savoir-faire de la société intègre des espaces de travail (accueil des clients, salles de réunions et de co-working, open spaces et lieux privatifs pour s’isoler, laboratoire de recherche) et des espaces de détente (tennis, terrain de volley, de pétanque, salle de sieste, de fitness avec coach, vestiaires, douches, foyer, bar, restaurant avec un chef qui propose des plats bio). De quoi expliquer que 93% des collaborateurs de GSE affirment prendre du plaisir au travail.

Découvrez le pôle dédié à l’innovation au sein de GSE situé dans son nouveau siège d’Avignon inauguré en octobre dernier dans la zone de l’aéroport.

https://www.echodumardi.com/tag/avignon/page/90/   1/1