16 mai 2024 |

Ecrit par le 16 mai 2024

Le musée Angladon accueille la Banque Populaire Méditerranée comme nouveau mécène

Le musée Angladon, situé au 5 rue Laboureur à Avignon, a signé une convention de mécénat avec la Banque Populaire Méditerranée. Une collaboration qui a pour but de contribuer à l’attractivité du territoire et à partager les collections du musée avec un public plus large.

C’est dans les salons du musée Angladon-Collection Jacques Doucet que le partenariat de mécénat entre la galerie et la Banque Populaire Méditerranée a été signé. Le Musée, porté par une fondation reconnue d’utilité publique, expose au sein d’un hôtel particulier avignonnais la collection du célèbre couturier-collectionneur de la Belle Epoque, Jacques Doucet.

Des tableaux, des objets d’art précieux que le musée souhaite rendre accessible à tous. La structure culturelle, qui possède un fort ancrage culturel sur le plan local, contribue depuis plusieurs années à l’attractivité territoriale du département et n’hésite pas à s’appuyer sur les mécénats pour poursuivre sa mission de démocratisation de l’art graphique et culturelle sur la ville d’Avignon. 

Une mission à laquelle la Banque Populaire Méditerranée a souhaité s’associer à travers ce partenariat de mécénat. Ancrée dans le tissu économique local et défendant des valeurs de proximité territorial, la structure a trouvé avec le musée Angladon la même volonté d’offrir une politique et des services accessibles à tous.

« Notre banque est proche de ses clients, elle a envie d’accompagner les acteurs du territoire qui contribuent à son développement et lui apportent une valeur ajoutée », souligne Karine Brasleret, directrice de Groupe Avignon-Luberon pour la Banque Populaire Méditerranée.   


Le musée Angladon accueille la Banque Populaire Méditerranée comme nouveau mécène

La direction de la Banque Populaire Méditerranée, ‘la BPMed’, vient de faire point à Avignon sur le bilan 2022 et les perspectives 2023.

C’est d’abord son président, Philippe Henri qui rappelle l’historique de cette banque coopérative régionale : « En 1929, Joseph Chaix crée sa banque éponyme, dont le siège est Place Carnot à Avignon. Un siècle plus tard, à 3 ans près, (2016), elle fusionne avec la BPPC (Banque Populaire, Provençale et Corse) basée à Marseille, sur le Prado, ce qui donnera la BPMed. En 2023, nous sommes à la fois dans la continuité et le changement. Nous avons hérité de son côté proximité avec nos clients et avec le maillage du territoire grâce à toutes nos agences. Mais nous nous adaptons aussi aux temps nouveaux, l’humain reste essentiel et nous confortons notre expertise, nous aidons aussi la culture avec des partenariats de mécénat (comme avec le Quatuor Girard, les frères Capuçon ou la pianiste virtuose Jodyline Gallavardin venue à la Scala cet automne). Nous donnons un coup de pouce pour aider à mieux vivre ensemble quels que soient les défis. »

55 000 clients privés, 11 000 professionnels et 900 PME en Vaucluse
La directrice générale, Sabine Calba insiste : « Nous sommes effectivement au service du territoire, de ses talents, de ses entrepreneurs. Dans le Vaucluse nous totalisons 55 000 clients privés (+ 10% en 3 ans), 11 000 professionnels (+ 15% en 3 ans) et 900 PME. Notre rôle dans l’économie locale est donc majeur puisque nous avons injecté 330M€ en 2022 (soit 9% de nos financements globaux de la Région Sud). Nous avons à coeur d’être là où sont tous nos clients, c’est notre ADN. Et notre mantra, c’est un engagement de proximité avec un réseau d’une vingtaine d’agences et en plus un Centre d’Affaires Entreprises dédié. Nous avons investi 2,3M€ dans la rénovation des agences de Bollène, Courthézon, Le Pontet, Sorgues et Valréas. Dans un souci de cohérence, nous allons regrouper celles d’Orange et Pernes-Les-Fontaines. »

Elle poursuit : « Nous comptons 288 collaborateurs en Vaucluse (13% de nos effectifs globaux en Provence-Alpes-Côte d’Azur) et nous maintiendrons l’emploi en optimisant les équipes. Par exemple, avant nous avions deux sites à Avignon, sur le MIN et à Fontcouverte, désormais nous regroupons 75 collaborateurs à Fontcouverte, dans un souci de sobriété , de co-working. et de proximité géographique entre activités commerciales et de gestion ».

L’axe de développement des mois qui viennent est ‘Le Plan Stratégie à l’horizon 2024’ et la feuille de route est d’accompagner les clients dans la relance économique en cette période complexe. « On sera là pour les factures énergétiques, les prêts à rembourser, pour les boulangers, les charcutiers, les restaurateurs, les paysans, les personnels de santé, ce sera du cas par cas, du cousu main » ajoute la Directrice Générale. « Dans notre banque régionale, les décisions sont prises ici, pas à Neuilly, pas dans la macro-économie. Les dossiers on les suit pas à pas avec un conseiller dédié qui connaît les clients, est proche d’eux, les rencontre, leur téléphone, les rassure, les accompagne humainement pendant des années. »

Accélération de la croissance d’ici 2024
Sabine Calba poursuit : « Notre stratégie jusqu’en 2024, date où Marseille accueillera les épreuves de voile des Jeux Olympiques au large de la Corniche, c’est ce ‘Plan 2024’ où il faudra accélérer la croissance avec 400M€ de PNB, 70M€ de résultats nets et un coefficient d’exploitation de 66%, chiffres qui sont déjà pour partie atteints grâce au dynamisme, à la motivation de toutes nos équipes. Et nous sommes toutes voiles dehors pour anticiper sur la banque de demain. Nous devons anticiper, suivre les évolutions indites par le télé-travail, la digitalisation, les modes de vie. »

Elle conclut : « Nos trois ambitions majeures sont d’être plus efficaces, plus engagés et plus entrepreneurs. Notre rôle de banquier n’est pas seulement celui d’un financier mais d’un partenaire à part entière. Aujourd’hui, à propos de questions sur leur contrat d’assurance-vie, nombre de nos clients, souvent âgés, sont ravis d’avoir une visio-conférence avec nos collaborateurs, ils n’ont pas besoin de prendre leur voiture pour un rendez-vous physique dans l’une de nos 20 agences de Vaucluse. Le client est notre colonne vertébrale, nos allons donc créer une agence dématérialisée spécialisée dans l’agriculture, l’arboriculture et la viticulture avec 3 collaborateurs dédiés pour accompagner notre clientèle rurale et favoriser le développement économique de nos territoires. Peut être demain une autre sera-t-elle imaginée pour aider les professions libérales, les pharmacies, les laboratoires d’analyses ».


Le musée Angladon accueille la Banque Populaire Méditerranée comme nouveau mécène

La banque populaire Méditerranée signe son meilleur résultat commercial depuis sa création, résultant de la fusion des entités provençales, corse et azuréenne, en 2016.
« Une fierté », pour Sabine Calba, sa directrice générale, se félicitant de « l’impact sur le territoire que nous couvrons : 3,4 milliards ont été injectés dans l’économie locale ». Dans le détail, un milliard pour les crédits d’équipement des entreprises, 2,1 milliards pour l’immobilier, le reste pour les crédits aux particuliers. Toute cette activité, florissante, rapporte un peu d’argent : 60 millions tout rond.
Elle reflète un renouveau que la banque attendait depuis longtemps, comme le fruit d’une modernisation et d’une augmentation de son périmètre. Mais elle est surtout venue des collaborateurs ayant suivi le mouvement. « Nous étions en bas de tableau il y a quelques années s’agissant de la satisfaction de tous nos clients. Nous sommes désormais sur le podium des Banques de notre groupe au plan national, pour tous les marchés ».

Le visage de la banque a changé
Tous les espoirs sont donc permis, incarnés par un plan adapté à la singularité ​de son territoire méditerranéen, de ses clients et de ses équipes. « Impulsion 2024 » prévoit ainsi d’accélérer la croissance du produit net bancaire (chiffre d’affaire) à PNB à 400 millions d’euros à fin 2024 pour un résultat net de 70 M€ et un coefficient d’exploitation (ratio mesurant la part des gains réalisés par une banque au regard de ses coûts fixes) à 66%. Ce pourcentage – honorable au regard de la moyenne du secteur – indique qu’il faudra sans doute mieux maîtriser les charges d’exploitation avec des collaborateurs « plus efficace et entrepreneurs ». Pour Sabine Alba, « il s’agit bien d’un plan de développement commercial, à l’écoute de nos clientèles en plaçant la satisfaction et l’expérience client au cœur de la relation ».  Mais, à terme, l’objectif suppose un changement plus profond, celui de « revoir nos ‘process’ et notre organisation pour offrir des prestations de service de haute qualité, répondant aux transformations énergétiques, climatiques et sociologiques ».
La banque peut compter sur des collaborateurs dont le profil a changé. Au plan interne, celle-ci met en avant des progrès sur l’égalité professionnelle. « Après de nombreuses années de progression, les femmes composent actuellement 44% de la population des cadres de l’entreprise et l’ambition d’atteindre la parité est toujours d’actualité. Nous avons la volonté de recruter et d’attirer des talents autant parmi les femmes que les hommes. Afin d’y parvenir, nous maintenons un investissement élevé dans l’alternance avec une centaine d’élèves accueillis au sein de nos équipes chaque année. Nous faisons aussi évoluer les formations universitaires vers plus de compétences et nous sommes en mesure de fournir des opportunités d’évolution professionnelles nombreuses et diversifiées afin d’accompagner les évolutions de carrière en lien avec celles que connait actuellement le monde bancaire ».

Trois questions cash
La hausse des taux est-elle une bonne nouvelle pour améliorer encore les résultats de la banque cette année ?
La hausse des taux, qui permettra de sortir de la situation de taux courts négatifs, est une bonne chose. Cependant la violence de la remontée actuelle des taux long terme n’est pas favorable à court terme car l’évolution du taux de production des crédits sera plus lente que celle des taux de refinancement.

Vos crédits aux entreprises et immobilier ont été en recul l’année dernière. Quelle évolution pour le premier semestre 2022 ?
Au début mai 2022, les crédits produits, aux particuliers et aux entreprises ou professionnels, sont en hausse de près de 5% par rapport à 2022.

Vous mentionnez près de 505 000 clients, combien correspondent à des comptes actifs ?
Environ 352 000 clients actifs face aux 505 000 clients, un taux proche de 70%.

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