28 avril 2024 |

Ecrit par le 28 avril 2024

Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

Egide, spécialiste des boîtiers hermétiques dont le siège social se situe à Bollène, vient de dévoiler son chiffre d’affaires semestriel au 30 juin 2023.

Au premier semestre 2023, Egide SA a réalisé un chiffre d’affaires de 8,6M€ en progression de 13% par rapport au premier semestre 2022 (7,6M€) et en hausse de 10% par rapport au second semestre 2022. Cette croissance est essentiellement nourrie par un traitement plus rapide des commandes et la volonté affichée de raccourcir les délais de fabrication et d’améliorer la qualité de service.

Tous les segments de marché sont en croissance à l’exception de l’Hyperfréquence, dont les chiffres en valeur absolue restent assez faibles, nuançant l’analyse de tendance. La croissance de l’activité d’Egide SA provient essentiellement des marchés de l’Imagerie thermique (+1M€).

Répartition par application.

La croissance de l’activité d’Egide SA est portée par l’essor en Europe (+0,9M€) avec une hausse de l’activité de plusieurs clients en France et aux USA (+0,3M€). Le Moyen-Orient reste très bien orienté.

Répartition par zone géographique.

Croissance de 26% de l’activité des filiales américaines mises en vente.

Au premier semestre 2023, les filiales américaines mises en vente ont réalisé un chiffre d’affaires de 10,6M€, en progression de 26% par rapport au premier semestre 2022 (8,4M€). A taux de change constant, la croissance de l’activité est de 24%, l’effet de change favorable s’élevant à 2%.

Cette hausse de l’activité des filiales américaines du Groupe Egide au premier semestre 2023 par rapport à celui de 2022 est d’autant plus significative que les filiales US l’année précédente perdaient 9,8% de chiffre d’affaires au premier semestre par rapport à 2021.

La hausse de l’activité d’Egide USA est d’abord liée à l’amélioration des performances opérationnelles. L’usine a retrouvé un rythme de croisière après toutes les difficultés de personnel, formation, qualification et qualité qu’elle rencontrait. D’autre part, l’activité commerciale reste soutenue par un bon carnet de commandes.

L’activité de Santier reste, quant à elle toujours stable : 4,13M€ au premier semestre 2022 et 4,22M€ en 2023.

Tous les segments de marché sont en croissance. La hausse du chiffre d’affaires de 2,2M€ provient essentiellement des marchés de l’optronique (+0,7M€), de la Puissance (+0,6M€) et de l’Imagerie thermique (+0,6M€).

Répartition par application.

La croissance de l’activité des filiales américaines est portée par l’essor du marché américain (+2,6M€).

Répartition par zone géographique.

Perspectives 2023

Porté par la bonne dynamique commerciale observée sur l’ensemble des produits au 1er semestre, Egide SA espère maintenir un niveau d’activité à peu près identique au second semestre 2023.  

J.R.


Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

Sur le plan économique et financier, l’année 2022 a été rude pour presque tout le monde. Les revenus des ménages des pays de l’OCDE ont été amputés par une inflation annuelle de 10 % (moyenne de 35 pays). Les investisseurs ont également été perdants, les bourses mondiales ayant chuté de 20 %. Ces mauvais résultats globaux cachent toutefois des différences significatives : certains pays s’en étant mieux sortis que d’autres sur certains indicateurs.

L’infographie ci-dessus présente un bilan des performances économiques dans une sélection de six économies de l’OCDE, sur la base de trois indicateurs : l’ampleur de l’inflation (prix à la consommation), les performances boursières et l’évolution de la dette publique en pourcentage du PIB.

Avec l’Italie, l’Allemagne est le pays du G7 qui a enregistré la plus forte hausse des prix à la consommation entre décembre 2021 et octobre 2022 : +10 %. En France et en Espagne, la hausse sur cette période s’élevait à près de 6 %. Parmi les économies avancées, c’est au Japon que le taux d’inflation reste le plus faible : moins de 4 % cette année.

Si le Japon présente une inflation nettement moins impressionnante que la plupart des autres pays, c’est en revanche tout l’inverse en ce qui concerne la dette publique. L’endettement du Japon est le plus élevé au monde et son ratio dette publique sur PIB s’est creusé de près de 5 points de pourcentage en 2022. Dans les autres économies étudiées, on a en revanche assisté à une stabilisation, voire un recul, du niveau de dette publique.

Au rayon des performances boursières, le DAX, indice phare de la bourse allemande, a vécu une année particulièrement compliquée, avec un plongeon de près de 18 % sur les douze derniers mois. Aux États-Unis, les marchés boursiers ont reculé d’environ 10 % sur la même période, alors que le CAC 40 français était en baisse de plus de 7 %. À l’inverse, le FTSE britannique a plutôt été épargné, affichant une légère hausse depuis la fin de l’année 2021 (+1 %).

Tristan Gaudiaut pour Statista.


Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

Pénalisé par des difficultés de recrutement de personnel et d’approvisionnement qui ont perturbé sa production américaine, le groupe Egide affiche une perte opérationnelle de près de 1,3 million d’euros au premier semestre 2022.  

Le groupe Egide, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques et solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles et dont le siège social se situe à Bollène, vient de dévoiler ses résultats semestriels 2022.

Au premier semestre 2022, l’entreprise Bollénoise enregistre un chiffre d’affaires de 16,02M€. Un CA en baisse par rapport à celui de 2021 qui s’élevait à 16,6M€ (-3,5%) et ce malgré la progression des ventes d’Egide SA (+4,5%) et de Santier (+4,9%) qui ne compense pas totalement la baisse des ventes d’Egide USA (-20,5%), favorablement impacté par un effet de taux de change, puisqu’en dollars constants, la progression du Groupe serait négative de 8,2%.

Le groupe affiche une perte opérationnelle de 1,284M€ sur les six premiers mois d’exercice de l’année 2022, alors qu’il affichait un bénéfice de 520 000€ sur la même période en 2021. Sa perte nette ressort quant à elle à 2,016M€, contre un profit de 240 000€ un an plus tôt.

Dans son communiqué, Egide explique ces résultats par des difficultés de recrutement de personnel et d’approvisionnement qui ont perturbé la production américaine. Des mesures d’augmentation des salaires de la main-d’œuvre ont été prises, mais la situation reste tendue. A ces difficultés s’ajoutent désormais les difficultés liées aux hausses de prix, notamment de l’énergie et des produits chimiques.

Le groupe espère une amélioration de la situation au deuxième semestre. Quelques négociations commerciales, qui permettraient de retrouver « une saine croissance au moins pour 2023 », sont en cours en France et aux USA.

J.R.


Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

Le parc aquatique Wave Island, situé à Monteux, a accueilli les visiteurs tout l’été à partir du 11 juin, et il enregistre un bilan très positif pour cette saison.

Alors que les équipes du parc se félicitaient il y a quelques semaines d’avoir dépassé leur objectif en termes de fréquentation avec plus de 160 000 personnes, Wave Island a, en réalité, accueilli 192 000 visiteurs cet été, entre le parc et le Sunset Island, la nouveauté de la saison. Le parc observe donc une augmentation de fréquentation de +45% par rapport à 2021.

72% des visiteurs sont venus en famille. Une bonne nouvelle pour le parc dont l’objectif principal cette année était de se recentrer sur les familles. De plus, la dépense moyenne par visiteur a, elle aussi, augmenté. Le parc a donc enregistré une hausse du chiffre d’affaires de +15% vis-à-vis des objectifs qui avaient été fixés au début de la saison, ainsi qu’une hausse +5% de son chiffre d’affaires par rapport à celui de 2019, qui reste l’année de référence, puisque les deux années qui ont suivi ont été chamboulées par la crise sanitaire. « C’est de bon augure pour 2023 que nous préparons dès à présent avec son lot d’améliorations et de nouveautés », a conclu Jean-Philippe Cozon le directeur du parc.

V.A.


Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

Le groupe Egide, dont le siège se situe à Bollène, enregistre un chiffre d’affaires de 16,02 millions d’euros au premier semestre de 2022. Il est donc en baisse par rapport au premier semestre de l’année 2021 (16,6 millions d’euros) mais en hausse comparé au second (15,9 millions d’euros).

Si le chiffre d’affaires du groupe Egide était en hausse en 2021, il est relativement stable jusqu’à présent pour l’année 2022. L’entreprise bollénoise, spécialisée dans la fabrication de boîtiers hermétiques et de solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles, vient d’enregistrer un chiffre d’affaires de 16,02 millions d’euros contre 16,6 millions d’euros au 1er semestre de l’année dernière. La parité entre l’euro et le dollar y est d’ailleurs favorable puisqu’à dollar constant, le chiffre d’affaires serait inférieur de -8,1%.

Si le chiffre d’affaires d’Egide SA est en croissance de +11% par rapport au semestre précédent, celui d’Egide USA, quant à lui, est en baisse de -18,7%, notamment à cause de difficultés d’approvisionnement et de recrutement. Santier, une entreprise du groupe, voit également son chiffre d’affaires en baisse de -5,1% par rapport au second semestre de 2021.

Des chiffres inférieurs aux attentes

Cette légère baisse du chiffre d’affaires en comparaison avec le premier semestre de 2021 est en partie dû au manque de main-d’œuvre aux États-Unis, malgré un ajustement des grilles salariales à des niveaux supérieurs à ceux du marché. Cette baisse est également due la formation intensive que doivent suivre les nouveaux employés pour répondre aux exigences des clients qui a tendance à entraver l’efficacité opérationnelle. Les tensions du marché du travail ont aussi leur part de responsabilité puisqu’elles affectent la chaîne d’approvisionnement et retardent les livraisons.

Malgré ces contretemps, quelques points positifs ressortent. Premièrement, les signes de ralentissement de l’économie américaine pourraient conduire à un revirement de situation en ce qui concerne l’approvisionnement et le recrutement pour Santier et Egide USA. Egide SA, de son côté, est en croissance et s’affirme en tant que leader sur le marché de l’imagerie thermique en Europe, en Asie, et au Moyen-Orient. De plus, en fin d’année 2021, le groupe a signé d’importants contrats avec ses clients du secteur de la défense qui ont commandé pour plusieurs millions d’euros pour 2022, ce qui a grandement contribué au chiffre d’affaires du premier semestre.

Les objectifs pour le second semestre

Egide SA compte bien poursuivre sa croissance en 2022 et l’accélérer l’année prochaine. Egide USA et Santier, de leur côté, devraient finaliser le financement du besoin en fonds de roulement dans les prochains jours, ce qui leur permettra de se concentrer sur la production et la satisfaction des clients.

Le groupe, lui, devrait finaliser son projet de transfert de la cotation des titres Egide sur le marché Euronext Growth à Paris d’ici la fin du mois. Ce qui lui permettrait d’être coté sur un marché plus approprié à la taille de la société, de simplifier son fonctionnement et de diminuer ses coûts de cotation.

V.A.


Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

L’économie régionale bénéficie d’une reprise vigoureuse au second semestre qui lui permet de dépasser les niveaux d’activité de 2019. Mais le doute s’est immiscé dans l’esprit des salariés qui changent d’horizon et des ménages, très hésitants à croquer la pomme.

L’indice boursier français (CAC 40) a progressé de près de 30% en 2021, franchissant, pour la première fois, les 7000 points. C’est un phénomène mondial : malgré les tensions sur les chaînes d’approvisionnement, la hausse sévère des matières premières et l’inflation, propagée aux denrées alimentaires, c’est la confiance en l’avenir qui l’emporte aux yeux des investisseurs, année de de retour à la normale de l’activité économique dite réelle.
Pour la France, le PIB se situait encore 1,7% en deçà de son niveau de son niveau de 2019, grâce à un rattrapage plutôt vif : ce sont les gens, investis à nouveau du droit de vivre librement en société, qui ont le plus contribué à cette reprise en consommant davantage (+5%). Avec un gros bémol : « les exportations et importations de tourisme se sont situées en 2021 à environ 40% sous leur niveau de 2019 », indique l’Insee dans son bilan économique 2021 Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Vaucluse en tête
Ceci explique que deux de nos départements ont davantage subi les conséquences d’un déficit d’activité, plus difficile à rattraper : les Hautes-Alpes, privées de remontées mécaniques dans les stations de ski, et les Alpes-Maritimes, où la fin des mesures restrictives n’a eu d’effet qu’après le mois d’août. Le volume d’heures rémunérées au quatrième trimestre est quand même supérieur à son niveau d’avant-crise dans tous les départements de la région, Vaucluse en tête (+3,1%), suivi des Bouches-du-Rhône (+2,9%) et du Var (+2,6%). La croissance est donc bien là.

Les embauches à la peine, le chômage au plus bas
Les caractéristiques de ce rebond régional n’ont pas affecté la dynamique globale de l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en hausse de 2,5% fin 2021 – par rapport à 2019 – et même de 3,5% sur un an. Cependant, le total des embauches, entre l’avant et l’après crise, reste en retrait de 10%, ce qui est loin d’être négligeable.

Il semble pourtant que les employeurs n’aient pas ménagé leurs efforts pour recruter des collaborateurs, à tour de bras. « L’intérim, les immatriculation de micro-entreprenneurs, les CDD comme les CDI sont tous en hausse, et l’apprentissage n’a jamais été aussi haut en région avec 65 000 contrats », observe Christophe Barret, directeur régional adjoint de l’Insee. Les salaires ne sont peut-être pas assez élevés pour amener de nouvelles embauches, alors que le taux de chômage régional (8,3%) est au plus bas depuis 2008. Fin 2021, les disparités territoriales persistent : le taux de chômage varie de 6,8% dans les Hautes-Alpes à 9,6% dans le Vaucluse.

Le manque de bras fabrique des électrons libres un peu partout
Mais les reconversions qui deviennent un des sujets sociologiques de ‘l’après Covid’ ont aussi pu jouer un rôle pour freiner les nouvelles embauches. Ces changements de cap ne sont pas mesurés par les statistiques du Bilan, mais on décèle beaucoup de mouvement. Pendant les confinements, 110 000 personnes ont quitté le secteur de la restauration en France. Qui sait que la plupart des restaurants ne fonctionnent pas à plein aujourd’hui, alors que tout le monde voudrait pouvoir s’y attabler ? Le manque de bras fabrique des électrons libres un peu partout.
Ainsi, l’intérim dans les professions de santé a explosé (+50%) dans notre région. Et, bien que le nombre de création de société ‘classiques’ n’évolue plus depuis plusieurs années, il n’y a jamais eu autant de création d’entreprises individuelles.

Les points de vigilance pour 2022
Pour 2022, l’Insee estime que les difficultés de recrutement pourraient, à terme, constituer un frein à l’activité régionale qui « consomme de la main d’œuvre plutôt que des matériaux ». C’est vrai pour le tourisme, composante essentielle de l’économie, nous venons de le voir, mais aussi pour la construction. Ces deux secteurs vont concentrer les tensions les plus dommageables pour la reprise.
Il faudrait que la consommation des ménages, à l’origine de la reprise soit, demain, facteur de croissance. Il y a de quoi faire : l’épargne accumulée pendant la crise a encore augmenté dans des proportions très importantes (+9%) en 2021, après +13,6% en 2020. On pourrait ainsi espérer que l’inflation, si elle est perçue comme durable, précipite les achats importants. Mais on sait déjà qu’il sera plus facile d’acheter un véhicule neuf plutôt que de se lancer dans la rénovation de son logement, pourtant aidée par MaPrimRénov, les artisans du bâtiment n’ayant plus toujours la main d’œuvre qualifiée – comme dans la restauration – pour satisfaire la hausse de la demande.


Egide : un chiffre d’affaires de 8,6M€ au premier semestre 2023

Avec 600 domaines viticoles présents au cœur du palais des papes, ‘Découvertes en Vallée du Rhône’ est le plus grand salon des vins sur ce territoire entre Avignon, capitale des Côtes-du-Rhône, et Vienne. L’occasion pour Philippe Pellaton, président d’Inter-Rhône, de dresser le panorama économique du secteur.

« Après 2 ans de confinement qui ont vu la pandémie limiter les occasions de rassemblement, ce salon porté par les vignerons et négociants de toute une région – d’Ampuis à Nîmes, en passant par Tain l’Hermitage, Cornas, Cairanne, Rasteau, Vacqueyras, Beaumes de Venise, Lirac et le Duché d’Uzès – trouve un espace de vie dans ce palais des papes et permet de découvrir les richesses de nos vins et mesurer les engagements de nos professionnels » a déclaré Philippe Pellaton, président d’Inter-Rhône, lors de la présentation du bilan économique des vins de la Vallée du Rhône en 2021 qui s’est déroulée au palais des papes lors de la première journée de la biennale Découvertes en Vallée du Rhône.
Un point sur une année écoulée « marquée notamment par le gel du 8 avril qui a fortement impacté les vignes de Condrieu et du Ventoux, d’autres plus modérément. Mais le millésime a été tardif, atypique, gourmand, frais, moins alcoolisé (-1°), les vendanges plus tardives et les volumes hétérogènes ».

Plus de 600 exposants étaient présents au palais des papes à l’occasion de la première journée de la 11e édition de Découvertes en Vallée du Rhône.

Un volume de production à la baisse
« La qualité y est avec de beaux équilibres, de l’élégance, du fruité mais les rendements sont en baisse de 5% sur un an (2,6 millions hl contre 3 millions en 2016) sur 66 402 hectares de vignobles », poursuit le président de l’interprofession également président de la Maison Sinnae située à Laudun et Chusclan. L’offre de la Vallée du Rhône continue de se diversifier avec le rouge toujours majoritaire (76%) suivi du rosé (14%) mais une plus grande demande de blanc (10%). Sans doute allons-nous impulser un ‘plan blanc’ dans les années qui viennent. »

Leader des AOC bio
Le vignoble de la Vallée du Rhône reste la deuxième AOC de France derrière Bordeaux et le leader des AOC ‘bio’ avec un nombre de caves labellisées ou en conversion, passé de 123 en 2011 à 312 aujourd’hui, en tête La Clairette, puis Tavel et Lirac.

Reprise du commerce international
« L’un des atouts de nos vins, c’est évidemment l’export, pénalisé ces dernières années par la crise sanitaire, les taxes Trump aux Etats-Unis et le Brexit Outre-Manche, » explique le président Pellaton.
« Heureusement, l’an dernier on a assisté à une reprise du commerce à l’international avec 954 000hl (37% de la récolte globale) en hausse de 9% par rapport à 2020. » 65% en Europe, 23% en Amérique du Nord, 9% en Asie. La répartition reste globalement identique. En valeur, le trio de tête est composé des Etats-Unis (108,6M€, +22%), du Royaume-Uni (85,6M€, +17%) et de la Belgique (75,7M€, +21%). Elle est d’ailleurs leader en volume exporté (180 000hl, +16%).Parmi les pays qui apprécient nos Côtes-du-Rhône et les achètent, figurent également le Canada (+14% en volume pour un marché 2021 s’élevant à 51,4M€), la Chine (+18% pour 27,3M€), les Pays-Bas (+16% pour 15,7M€) ou bien encore le Danemark (+13% pour 19,3M€).

Les exportations 2021 des AOC de la Vallée du Rhône en volume et en valeur.

Premières conséquences de la guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine a déjà des conséquences sur le matériel dont le prix explose (piquets de vigne, palissades, intrants, étiquettes, verre, cartons d’emballage, capsules). A l’avenir, l’interprofession souhaite aussi attirer de jeunes consommateurs habitués aux sodas à bulles et à la bière. Une opération séduction va être imaginée pour leur donner le goût du bon vin, pourquoi pas pétillant, associé à une qualité de terroir, de paysage, d’environnement, de pratiques naturelles, sans sulfites. « Avant, avec nos pères ou oncles, on apprenait à boire du vin le dimanche, certes avec modération, en famille, autour du gigot. C’est fini. Il faut aller à la rencontre des jeunes, nous réinventer, leur expliquer le poids économique que représente le vin de qualité, leur montrer que nous avons des pratiques vertueuses » conclut Philippe Pellaton au terme de cette première journée de la 11e édition de Découvertes en Vallée du Rhône qui se poursuivra ce mercredi avec un déplacement des congressistes venus de 34 pays à Tain l’Hermitage et en Ardèche (à Mauves) et se conclura jeudi en zone septentrionale, du côté des AOC de Côte-Rôtie.

Contact : www.decouvertes-vins-rhone.com

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