2 décembre 2025 |

Ecrit par le 2 décembre 2025

Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

À l’occasion de son premier afterwork avec les professionnels du tourisme du territoire, l’office de tourisme (OT) Destination Luberon a présenté le bilan de la saison.

L’office de tourisme Destination Luberon a organisé un afterwork de fin de saison le jeudi 27 novembre dans la salle O’Next, attenante au restaurant O’Bercail et qui est dédiée à l’événementiel, où les professionnels du tourisme étaient conviés.

L’occasion pour Franck Delahaye, directeur de l’OT, de présenter le bilan touristique du 1er janvier à la fin de l’été (les données après la période estivale n’ayant pas encore été dévoilées) au niveaux national, régional et territorial.

Franck Delahaye, directeur de Destination Luberon. ©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

La Provence, boudée par les touristes en 2025 ?

Si la France affiche une fréquentation en hausse, avec +9,4% de recettes (46,3Mrds€ au total) de janvier à juillet, +6,3% de nuitées de mai à juillet, et +2,5% d’arrivées aériennes internationales, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, quant à elle, présente davantage de stabilité, voire une légère baisse de fréquentation, tout comme le Vaucluse.

En PACA, le tourisme est resté stable de janvier à août, mais observe un léger recul en été (-4%). Si les Allemands, Italiens, Néerlandais, et les Belges se précipitent moins sur le territoire, les Suisses et les Chinois, eux, sont de plus en plus nombreux.

« L’inflation et le pouvoir d’achat ont fortement impacté les dépenses sur place. »

Franck Delahaye

En Vaucluse, on observe au contraire une légère baisse de fréquentation sur l’année (-3%) mais une petite relance durant l’été (+1%). Cependant, on ne peut pas en dire autant du Luberon qui, lui, a observé une baisse de -6% de fréquentation entre janvier et août, avec un printemps moins dynamique que l’année dernière mais un été stable (ndlr : ce chiffre comprend les territoires du Pays d’Apt, des Monts de Vaucluse, du Sud Luberon, de Pertuis, mais aussi de L’Isle-sur-la-Sorgue). « Il va falloir attendre les chiffres de l’arrière saison avant de s’inquiéter, rassure Frank Delahaye. On a eu de très bons mois de septembre et octobre qui vont compenser la légère baisse. »

La clientèle à la recherche d’information

Entre le 1er avril et le 15 octobre, ce sont plus de 45 000 personnes qui ont poussé les portes d’un des bureaux d’informations de l’OT, avec une hausse exponentielle pour celui de Gordes (+27%), qui s’explique par sa fermeture pendant plusieurs semaines pour travaux en 2024, une légère baisse pour celui de Lourmarin (-5%) et une stabilité pour le bureau de Cavaillon.

Parmi les visiteurs, on distingue les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes (18%), de PACA (16%), et d’Île-de-France (12%) pour les Français, et les Allemands (14%), les Belges (13%) et les Américains (12%) pour les étrangers.

©Destination Luberon

Un office tourisme qui se veut un moteur d’attractivité

Destination Luberon a cinq enjeux principaux :

  • Faire du Luberon une destination authentique, dynamique, qualitative, qui s’inscrit dans une démarche durable,
  • Générer des retombées économiques en dehors de la période estivale,
  • Fédérer les acteur de la destinations autour d’actions collectives,
  • Améliorer la performance de l’OT,
  • Placer la qualité de l’accueil au cœur du développement touristique du territoire.

« L’office de tourisme est un moteur d’attractivité »

Franck Delahaye

Afin de répondre au mieux à ces enjeux, l’OT met en œuvre un plan d’actions ambitieux en étant notamment un membre actif des réseaux régionaux et départementaux comme le Comité Régional de Tourisme (CRT PACA), Vaucluse Provence Attractivité (VPA), Luberon & Sorgues Entreprendre, le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) ou encore Entreprise & Découverte.

Une année ponctuée de réussites

« 2025 a été une année de stabilité et résilience, de renforcement digital et de cohésion collective », affirme le directeur de l’OT. Destination Luberon a été classé en catégorie 1 des offices de tourisme, certifiant la qualité de ses services. Cette année, il a effectué 38 accueils presse et a accueilli 2 225 clients lors de ses événements œnotouristiques, de ses visites et autres activités.

Aussi, l’OT a enregistré une forte hausse du trafic sur son site (+ 170 000 visites, soit +58%), une réussite après un changement d’identité suite au procès concernant la dénomination ‘Provence’ qui était dans l’ancien nom de l’OT. Le chiffre d’affaire service réceptif, c’est-à-dire de l’agence de voyage intégrée à l’OT, a quant à lui augmenté de +45%.

Les projets pour 2026

En 2026, Destination Luberon compte continuer de travailler sur la stratégie de l’allongement de la saison. « C’est compliqué parce que d’un côté on a les tour operateurs qui sont très intéressés par la période de Noël en Luberon, mais de l’autre, on a beaucoup de professionnels qui ferment durant cette période, notamment les hôteliers », explique Franck Delahaye.

Ainsi, l’OT entend poursuivre les actions pour un Luberon durable, accueillant et inspirant. Cela passe notamment par la restructuration du front office du siège social à Cavaillon à destination des touristes, mais aussi des habitants du territoire. « On met le paquet sur le marché français, le marché de proximité, en mettant les activités de pleine nature, l’artisanat, etc, en avant plutôt que de mettre le côté luxueux du Luberon en avant », ajoute le directeur. Ainsi, malgré une légère baisse de fréquentation de janvier à la fin de l’été, l’OT ne se décourage pas et compte bien continuer d’évoluer et de mettre en lumière le Luberon et ses trésors.


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

C’est l’une des plus vieilles foires de France. La Foire Saint-Siffrein s’est terminée ce dimanche 30 novembre avec succès. Plus de 40 000 visiteurs sont venus sur les quatre journées. De nombreuses manifestations traditionnelles ont été proposées au public.

La Mairie de Carpentras avait mis les petits plats en grand pour cette fête populaire qu’est la Foire Saint-Siffrein, dont le jour officiel est le 27 novembre. Il faut dire que l’anniversaire valait le coup d’être fêté en grandes pompes. On n’a en effet pas tous les jours 500 ans. La fête a commencé avec la traditionnelle inauguration jeudi matin par le Maire et les officiels, avec un cortège qui a commencé à la cathédrale jusqu’aux parkings des Platanes. La foule était au rendez-vous pour l’occasion. Toutes les écoles et lycées étaient par ailleurs fermés ce jour d’ouverture.

80 exposants

80 exposants étaient présents sur le parking des Platanes. Les métiers d’autrefois été aussi présents avec des démonstrations proposées, ainsi que des animaux pour le plus grand plaisir des enfants. Comme chaque année depuis 500 ans, les camelots étaient également de sortie avec de très bonnes affaires à faire pour les visiteurs. Le sommet de la première journée a été la retraite aux flambeaux en début de soirée avec un cortège composé notamment des sonneurs des cors des Alpes représentées par la ville suisse jumelée avec Carpentras, Vevey.

Une nouvelle cloche pour la cathédrale

La Ville de Carpentras a commandé une cloche de 330 kg à la fonderie Cornille Havard en Normandie. Elle va venir compléter les cinq cloches du clocher de la cathédrale Saint-Siffrein. Cette dernière a été exposée de jeudi à samedi sur le parking des Platanes avant d’être emmenée dans la cathédrale Saint-Siffrein pour être bénie dimanche, à l’occasion d’une messe célébrée par l’évêque de Vaucluse, Monseigneur Fontlupt.

La tradition du corso

Le samedi a été l’occasion pour les spectateurs d’assister au corso costumé. Ce dernier était composé de chars représentatifs de la ville comme le club de Moto Ball de Serres, l’association Lou Tricadou ou encore l’Association des commerçants de Carpentras.

Un espace gourmand

Comme chaque année, l’espace gourmand est l’occasion pour tous les carpentrassiennes et les carpentrassiens de se retrouver autour d’un plat. Il y en avait pour tous les goûts vous avec l’aligot, des spécialités italiennes et des fruits de mer notamment.

Le clou du spectacle : un monument historique en carton

Ce fut le temps fort de la Foire. Cette œuvre menée par l’artiste Olivier Grossetête est d’une grande originalité et porte des valeurs de vivre ensemble fortes. Le principe est de construire un monument historique, la Porte Notre-Dame pour cette occasion, ancienne entrée des remparts de la ville détruite en 1842. Les cinq jours précédents le début de la foire, des ateliers de construction ont été installés au Stade nautique de la ville. Chacun, jeunes et moins jeunes, a pu découper et assembler ce monument éphémère de 13 mètres comportant 1 300 cartons. L’ensemble a été acheminé sur la place de l’Office de tourisme pour commencer à être érigé jeudi matin. Un second grand chantier collectif a alors débuté avec la participation du monde présent pour monter cette porte. Cet ensemble a été fini jeudi soir, pour le plus grand plaisir visuel de tous les visiteurs. Cette œuvre est restée jusqu’à samedi en fin de journée avec une déconstruction joyeuse, symbolisé par une tour qui s’est effondrée et redevenue cartons recyclés, grâce à la participation de chacun pour ce finale en apothéose.

La Porte Notre-Dame des remparts d’antan a été représentée à l’identique avec 1 300 cartons recyclés et scotchés. ©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

L’équipe de l’office de tourisme intercommunale (OTI) Pays d’Apt Luberon a donné rendez-vous aux professionnels du tourisme du territoire ce mardi 18 novembre à la Fondation Blachère à Bonnieux pour la traditionnelle clôture de saison. L’occasion de faire un bilan de l’année.

C’est après une visite de la nouvelle exposition ‘Sinon j’oublie’ de la Fondation Blachère, lieu qui représente « l’un des symboles les plus marquants du territoire », comme la décrit Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse et vice-présidente de la communauté de commune Pays d’Apt Luberon (CCPAL) déléguée au Tourisme, OGS, Grands projets et Communication, que les professionnels du tourisme ont dressé le bilan des derniers mois.

Chaque année, que ce soit pour le lancement ou la clôture de la saison touristique, qui est maintenant étalée sur toute l’année et plus seulement sur la période estivale, l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon choisit un lieu emblématique du territoire pour réunir hébergeurs, restaurateurs, commerçants et autres acteurs du tourisme.

L’exposition ‘Sinon j’oublie’ est en place jusqu’au 8 mars 2026 à la Fondation Blachère. ©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Une légère baisse des nuitées

« Ça a été une saison riche, intense et agitée comme à son habitude », affirme Dominique Santoni. Pour autant, l’office de tourisme a recensé une légère baisse au niveau des nuitées (-4%), qui s’élèvent à 2,5M du 1er janvier au 31 octobre 2025, avec une baisse assez marquée au début de l’automne (-12%), notamment à cause des variations du calendrier avec des jours fériés et des ponts moins bien répartis que l’année dernière, mais avec une baisse de seulement -1% en cœur de saison.

Cependant, si une légère baisse a été remarqué, l’équipe de l’office de tourisme n’est pas pour autant en alerte. « Les ailes de saison ont diminué, explique Bettina Matias, directrice de l’office de tourisme. On observe une baisse mais ce n’est pas catastrophique pour autant. » Du côté des excursionnistes, c’est-à-dire ceux qui viennent faire des activités au sein du territoire mais qui n’y dorment pas, on en compte 3,6M cette année, ce qui est équivalent aux chiffres de 2024.

Une clientèle française et étrangère

Les sept bureaux d’information de l’office de tourisme ont accueilli plus de 37 000 visiteurs entre janvier et novembre 2025, notamment ceux d’Apt, Roussillon et Bonnieux, où les touristes ont afflué en nombre. Les anglophones et germanophones étant les plus présents sur le territoire, les brochures sont traduites en anglais et en allemand.

« Ça a été une belle saison grâce à un travail collectif. Il faut continuer à travailler ainsi ensemble. »

Dominique Santoni

Depuis le début de l’année, à l’instar de l’année 2024, le Pays d’Apt a compté 48% de nuitées étrangères avec notamment des Allemands, des Anglais, des Belges, des Américains, et des Suisses, et 52% de nuitées françaises, avec principalement une clientèle francilienne et une clientèle de proximité (venant de la région).

Dominique Santoni et Bettina Matias. ©Vanessa Arnal-Laugier / L’Echo du Mardi

Les problèmes soulevés par la clientèle

Comme chaque année, l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon accorde une attention particulière aux retours des touristes dans le but de s’adapter à leur demande et de créer une stratégie compétitive et rendre le territoire davantage attractif.

La mobilité reste un des points principaux à améliorer avec pas assez de panneaux signalant le plan d’eau de la Riaille et de bornes de recharges, ou encore la fermeture de l’accueil de la gare routière d’Apt. C’est pourquoi un chargé de mission mobilité a été embauché. « Au niveau mobilité, le Vaucluse n’est pas en retard, c’est une bonne nouvelle, explique Alain Gevaudan, de Vaucluse Provence Attractivité (VPA). Plus de 50% de l’offre touristique peut être rejointe par autre chose que la voiture, et une quarantaine de randonnées sont accessibles via des arrêts de bus. On ne part pas de rien, ce n’est pas une phlébite dans le département. »

En parallèle, il y a aussi une forte demande d’une ligne téléphonique pour le Sentier des ocres, de documentations en italien sur Roussillon, ou encore de la révision des horaires de la piscine du plan d’eau.

Les points positifs

Si les touristes font part de quelques détails à revoir auprès des acteurs du tourisme, l’OTI relève tout de même des points positifs appréciés comme les brochures qui sont complètes et traduites, et les chevalets avec les QR codes pour obtenir les informations du territoire sur smartphone.

« On a eu cette année une équipe saisonnière polyvalente et impliquée, qu’on aimerait fidéliser. »

Bettina Matias

L’OTI met également en lumière le bon démarrage de la commercialisation en ligne avec des produits expérientiels originaux, qui plaisent à la clientèle et donnent de la visibilité à ses partenaires. « On souligne aussi qu’on a eu une fréquentation estivale quasi stable malgré un pouvoir d’achat en baisse », s’enthousiasme Bettina Matias.

Une stratégie commerciale en finalisation

Il y a près de deux ans, l’office de tourisme a lancé une nouvelle stratégie qui a pour priorités le tourisme durable, la formation linguistique des acteurs du tourisme, et la commercialisation. « Les objectifs sont de coconstruire une offre touristique compétitive pour les groupes, en se concentrant sur les marchés étrangers prioritaires et les saisons creuses, de renforcer la collaboration avec les agences réceptives et les prescripteurs de la destination, mais aussi pour les professionnels de développer avec l’office de tourisme les démarches de prospections, offres, outils, formations et définir un plan marketing partagé, adaptés aux besoins du terrain », explique la directrice.

Ainsi, l’OTI déploie une communication sur le « Luberon secret » pour éviter le surtourisme dans certains villages, tout en faisant la promotion de l’intersaison de novembre à mars avec une attention particulière sur les AOC (vins et huile d’olive), les fruits confits et la truffe.

De plus, l’OTI souhaite devenir exemplaire en termes de développement durable afin de mieux accueillir le public dans un territoire qui doit être préservé. Cela passe notamment par l’éducation des touristes, au travers de brochures pour apprendre à économiser l’eau, ou encore un jeu de société sur les ocres que l’office de tourisme est en train d’élaborer. VPA a aussi créé une plateforme de diagnostic d’écoresponsabilité pour les professionnels du tourisme avec une proposition d’accompagnement personnalisé. « Ensemble on peut construire un tourisme plus durable et social pour les visiteurs, mais aussi pour les habitants », conclut Bettina Matias.


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

Malgré un léger repli de la fréquentation, la destination Vaison Ventoux Provence affiche une belle vitalité touristique. Réunis à la Brasserie Les Dÿades pour la traditionnelle Journée des partenaires, élus, professionnels et acteurs du territoire ont dressé un bilan encourageant et tracé les grandes lignes d’une stratégie ambitieuse pour les trois prochaines années.

Si la saison 2025 n’a pas échappé à un contexte national de ralentissement touristique, Vaison Ventoux Provence tire son épingle du jeu. Les quatre semaines centrales de l’été, de mi-juillet à mi-août, ont porté la fréquentation à son plus haut niveau depuis 2022. Les professionnels notent une baisse modérée de 1% des nuitées en cœur de saison et de 3% sur l’année, une tendance plus contenue qu’ailleurs dans le Vaucluse.

Un cœur d’été flamboyant, moteur d’une saison satisfaisante
Les clientèles étrangères, notamment belges et néerlandaises, marquent le pas : –7 % depuis janvier, mais la clientèle française progresse : +1 % sur l’année, +4 % en cœur de saison. Les visiteurs venus du Rhône, de Paris ou encore du Nord témoignent d’un attachement croissant à la destination. Avec 48% de visiteurs étrangers, la part de l’international reste stable, confirmant l’attrait du territoire au-delà des frontières.

Un territoire connecté et fédérateur
L’Office de tourisme enregistre une baisse de fréquentation physique : –8% sur les points d’accueil, mais une explosion de la visibilité en ligne : +259% de visiteurs uniques sur le site web et une forte progression sur les réseaux sociaux : +6% sur Facebook, +20% sur Instagram. Une dynamique numérique portée par la création de capsules vidéo immersives et de nouveaux contenus valorisant artisans, paysages et savoir-faire locaux.

Journée des partenaires 16 octobre 2025 Copyright Vaison-Ventoux-Provence Communication

Autre nouveauté phare
Le lancement du Club VVPro, un réseau collaboratif gratuit ouvert à l’ensemble des acteurs touristiques, associatifs et institutionnels. L’objectif ? Favoriser les échanges, la formation et les actions communes. À cela s’ajoute la création d’un Espace Groupes et Séminaires en ligne pour séduire une clientèle professionnelle en quête d’authenticité et de nature.

Une stratégie 2026-2028 ambitieuse et responsable
L’Office de tourisme engage une nouvelle phase stratégique articulée autour de 5 axes majeurs : Excellence et durabilité, avec un classement visé en catégorie 1 et un renforcement de la politique RSE (Responsabilité sociale et sociétale des entreprises) ; Marketing fédérateur, misant sur une marque forte, des contenus inspirants (IA, Intelligence artificielle, vidéos, podcasts) et la valorisation des ailes de saison ; Expérience visiteurs, avec un réaménagement des espaces d’accueil, un outil d’écoute client et une signalétique repensée ; Boutique et services, pour mettre en avant les produits locaux et les offres éco-responsables ; Fédérer les partenaires, grâce à des projets communs autour du vélo, de la randonnée et du trail, en phase avec les attentes d’une clientèle sportive et éco-consciente.

Un territoire résilient, tourné vers l’avenir
Entre authenticité, innovation et engagement durable, Vaison Ventoux Provence confirme son rôle moteur au sein du tourisme vauclusien. En misant sur la coopération et la valorisation du patrimoine vivant, la destination prépare sereinement l’avenir : un tourisme plus responsable, plus créatif et toujours plus accueillant.
Mireille Hurlin


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

Les deux parcs situés sur la zone de Beaulieu à Monteux ont réalisé un été positif malgré les aléas météorologiques. Le Wave village, nouvel hébergement touristique, a bien tourné au mois d’août. Le pass de 55€ pour les deux parcs sur deux jours pas forcément consécutifs a très bien fonctionné.

« Nous avons connu une saison normale. Nous avons été impactés par la météo du printemps qui a été pluvieuse pour le Parc Spirou qui a connu sa huitième saison. Le mois de juin a été très positif pour Wave Island car il a fait très chaud. La saison estivale sur juillet et août a été positive sur les deux parcs, notamment Spirou. La saison va se jouer sur la période automnale. Le Parc Spirou est en effet ouvert jusqu’au 11 novembre et nous attendons beaucoup de monde avec notre thématique Halloween », explique Hervé Lux, le directeur général depuis 2020. L’année a été dans l’ensemble positive avec le même chiffre qu’en 2024 qui avait été une année record. « Même si la conjoncture économique est morose, le phénomène le plus important pour nous reste la météo. À titre d’exemple, la première semaine des vacances de Pâques de notre zone a été très pluvieuse et cela a eu un impact négatif pour nous. »

Un succès pour l’hébergement

Wave village est un lieu d’hébergement qui permet aux touristes de passer la nuit au bord de l’eau et de profiter des deux parcs avec une entrée combinée. Les premiers résultats sont très positifs, au-dessus de l’objectif. Ce concept d’hôtellerie au sein d’un parc d’attraction a été ouvert cette année. « Wave village a été très bien accueilli par notre clientèle et les résultats sont satisfaisants. Nous avons eu un excellent taux de remplissage au mois d’août, autour de 90%. L’offre proposée est celle attendue de nos visiteurs, avec la possibilité de profiter des deux parcs sur deux jours avec une nuit d’hébergement sur place », indique Hervé Lux. Cette diversification dans l’hébergement permet aux deux parcs d’agrandir leur zone d’attraction avec une clientèle venant de plus loin. « Notre zone de chalandise primaire des deux parcs est le Vaucluse évidemment ainsi que les départements limitrophes que sont le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var la Drôme et l’Ardèche. Avec Wave village, nous allons toucher le grand sud-est avec des départements comme l’Hérault ou la région lyonnaise mais également plus loin. »

Naruto en 2026

L’année 2026 sera importante pour l’entreprise avec une grande diversification sur le Parc Spirou, se concrétisant par un agrandissement de 1,5 ha et deux nouvelles attractions, autour de la thématique Naruto. « Nous ouvrirons cela pour la saison 2026, à une date qui sera donnée ultérieurement. Le Parc Spirou s’agrandit de 25%. C’est un gros challenge. Ce sera un land dédié au personnage Naruto, qui est une des licences manga les plus puissantes au monde. C’est un moyen pour nous de proposer quelque chose d’unique au monde. Il existe en effet un seul petit parc au Japon autour de Naruto. En revanche, dans le monde occidental, il n’y en a pas », explique Hervé Lux. Ceci a été rendu possible grâce à un gros travail de collaboration avec l’actionnaire principal qui est la maison d’édition Média-Participations. Cette dernière est étroitement liée à la licence Naruto. L’investissement global de ce projet tourne autour de 18M€. 

« Nous sommes très fiers d’accueillir cette licence mondiale très connue. Elle fait en effet partie des marques les plus populaires en France auprès des jeunes », explique Nicole Diasparra, responsable marketing et commercial du site. La première attraction sera la family launch thrill coaster, montagne russe d’une distance d’un kilomètre qui est déjà montée, décorée sur le thème de Kyubi. Cette attraction à sensation permettra de prendre une accélération instantanée de 80 km/h. La seconde attraction familiale est un bras rotatif, déjà monté également. Le gros chantier restant concerne toute la thématisation.

L’histoire des deux parcs

Spirou Provence a été inauguré en 2018, avec 27 attractions en 2025. Le groupe Média-Participations, qui est une grosse entreprise du monde de l’édition avec 700M€ de chiffre d’affaires, est l’actionnaire majoritaire. Le parc est ouvert de début avril à mi-novembre.

Les éditions Dupuis portent le projet Spirou via Média-Participations. Elles travaillent principalement sur la bande dessinée franco-belge, avec tous les personnages représentés sur le Parc Spirou (Spirou, les Marsupilamis, les Schtroumpfs, Lucky Luke, Boule et Bill et Kid Paddle). Média-Participations possède 80 maisons d’édition dont Dupuis. Il gère les droits de Naruto pour l’Europe via un de ses maisons d’édition, Kana.

Wave Island a été créé en 2015. Il a été racheté en juillet 2024 par son voisin, le Parc Spirou, après des difficultés financières. Ce parc de 5 ha a 22 attractions. Il est ouvert de mi-juin à fin août.


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

Entretien avec Étienne Klein, maire de Châteauneuf-de-Gadagne, qui a choisi de ne pas se représenter. Après six années passées à la tête de la mairie et 18 ans d’engagement dans la vie locale comme élu, Étienne Klein annonce qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat. Un choix mûrement réfléchi, au terme d’un exercice marqué par des crises successives.

«Ce mandat a été structurellement difficile, explique-t-il. Nous avons traversé la crise sanitaire, puis la crise énergétique et une longue période d’inflation. Peu s’en souviennent, mais en décembre 2021, nous devions préparer des scénarios de délestage électrique face au risque de pénuries. C’était lourd à gérer. »

Des budgets contraints et des équipes limitées
Comme beaucoup de communes, Châteauneuf-de-Gadagne fait face à la baisse continue des dotations de l’État. « Il y a vingt ans, les ressources publiques étaient plus conséquentes. Aujourd’hui, l’entretien de nos équipements est plus difficile, malgré le tissu économique solide du territoire — Orangina-Suntory, Aromazone, Provence-Comtat, et une zone d’activités dynamique. »

Avec environ 3 500 habitants et une cinquantaine d’agents municipaux,
la commune repose beaucoup sur l’implication des élus : «Notre taille intermédiaire engendre des particularités. Peu de cadres, peu de redondance. Quand un agent est absent, ce sont parfois les adjoints ou le maire qui doivent assurer le relais, y compris dans des tâches très concrètes comme servir à la cantine en urgence. Cela demande une réelle présence et beaucoup d’énergie. »

La qualité de vie des Castelnovins
Au-delà des difficultés administratives et budgétaires, Étienne Klein garde le souvenir d’une belle cohésion locale : « Les habitants tiennent à leur qualité de vie. Notre programme portait le nom ‘Vivons Village’, et cela dit tout : préserver notre identité, éviter l’étalement urbain, garantir le caractère agricole et rural tout en assurant des équipements adaptés et un sentiment de sécurité.» Avec une police municipale active forte de 3 agents assermentés et une ASVP (Agence de surveillance de la voie publique), un village soigné et une ambiance apaisée, Châteauneuf-de-Gadagne a su préserver son esprit villageois.

Etienne Klein Copyright MMH

Logement et services : répondre aux besoins d’aujourd’hui
Conscient des tensions sur le foncier, le maire a veillé à favoriser une offre de logement diversifiée, notamment avec le quartier du Nouveau-Chai avec ses 95 nouveaux logements et près de 40% de logements sociaux réalisés en partenariat avec Grand Delta Habitat.

Côté services, le développement de la santé a constitué un axe fort du mandat
« Nous avons choisi une démarche collective : la Maison de Santé Pluriprofessionnelle n’a pas été imposée par la mairie, mais coconstruite avec les médecins, infirmiers et professions médicales. Résultat : cinq nouveaux médecins généralistes, une dentiste et plusieurs paramédicaux, dont des kinés, sont venus s’installer.»

Préserver l’écrin naturel et penser la mobilité
Étienne Klein met également en avant l’action menée pour préserver l’environnement et limiter l’urbanisation : « Nous avons voulu concentrer l’habitat, protéger les terres agricoles, les vignes et les bords de Sorgue. Ce sont ces paysages qui font notre charme où les castelnovins aiment à se ressourcer.» Une attention particulière a aussi été portée aux mobilités : rénovation de la gare, parkings sécurisés pour voitures et vélos, développement de pistes cyclables et circuits de vélotourisme.

La suite d’un engagement
S’il quitte la mairie, Étienne Klein poursuit son engagement professionnel et citoyen :
«Je suis profondément attaché à mon métier, qui consiste aujourd’hui à accompagner les politiques publiques territoriales avec l’expertise de l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). J’aide les collectivités à s’appuyer sur des connaissances solides en alimentation, environnement et agriculture. C’est une mission d’intérêt général qui prolonge naturellement mon action municipale, mais sous une autre forme. »

Le bilan
Bref, un bilan plutôt sportif en termes de défis et porteur d’avancées pour la vie locale. Étienne Klein, lui, s’apprête désormais à continuer à servir l’intérêt public… autrement, tout en continuant à rester fidèle à l’esprit du maire auquel il a succédé et auprès duquel il a travaillé durant deux mandats, Pierre Molland. Il souhaite pour Châteauneuf-de-Gadagne cette même continuité portée par ses adjoints actuels : Franck Aimadieu, Marielle Fabre. 14 membres de l’équipe municipale actuelle seront de l’aventure. Deux autres listes seraient en préparation pour contrer l’équipe municipale.

Les défis à venir
« Les futurs défis ? Gérer une commune comme la nôtre, avec 3 500 habitants, en essayant de tenir les finances, que ce soit sur la masse salariale ou sur les dépenses courantes, avec des problématiques d’entretien, de maintenance, de mise à tenir en bon état tous nos équipements, c’est quelque chose qui est quand même un challenge. Et cela demande, à mon sens, beaucoup d’expérience et de connaissance de ces domaines-là. Après, le grand chantier sera celui de l’urbanisme, qui est partagé par toutes les communes avec la loi zéro artificialisation nette, la loi SRU (Loi de solidarité et de renouvellement urbain). Il y aura tout un enjeu important de stratégie de développement de la commune, de maîtrise de son développement, avec l’objectif, à mon avis, conserver cet équilibre. J’espère que la prochaine équipe retenue par les Castelnovins saura garder cet équilibre.»

« Il n’y a pas un maire, mais une équipe»
« Le travail d’une équipe d’élus se fait avec énormément de partenaires et d’échanges.Je tenais à dire que j’ai beaucoup apprécié ce travail avec nos services, avec nos agents, et puis tous les partenaires extérieurs, la communauté de communes, l’État, afin de nouer de solides et respectueuses relations. C’est aussi entretenir et développer un écosystème avec les communes voisines, les associations, la gendarmerie, les pompiers. Un mandat, c’est vraiment loin d’être le travail d’un maire. Souvent, on met le maire en avant en disant que le maire s’arrête. Cependant le maire n’existe pas s’il n’y a pas tout cet écosystème autour. Je suis très fier et très satisfait du travail accompli avec les agents de l’intercommunalité sur la transition environnementale, la transition écologique et les déchets. Ça a été un travail efficace.»

En savoir plus
Etienne Klein, est le maire -apolitique- de Châteauneuf-de-Gadagne depuis 2020. Il est docteur en mathématiques appliquées et écologie, chercheur, chargé de mission pour l’appui en politique publiques territoriales à l’Inrae, mission de partage de connaissances et d’expertise sur les thèmes de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Il a été conseiller municipal et conseiller communautaire de 2008 à 2014. Premier adjoint de Pierre Molland -qui a été maire de 1985 à 2020 – conseiller communautaire et vice-président du Sidomra (Syndicat Intercommunal pour la Destruction des Ordures Ménagères de la Région d’Avignon)  depuis 2020.


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

Cette année, le Positiv Festival a marqué les esprits en frappant fort avec des invités de renom pour les trois premières soirées les 29, 31 juillet et 1er août au Théâtre antique d’Orange. L’événement se poursuivra avec plusieurs dates au cours du mois d’août.

Will Smith, Dream Theater et Extreme. Ce sont les artistes qui ont livré des performances inoubliables face au public du Théâtre antique d’Orange lors des trois premières soirées de la 7e édition du Positiv Festival. Le rock métal et le hip-hop se sont unis pour réunir 16 000 personnes au cours des trois soirées.

Le groupe Dream Theater a ouvert le bal le 29 juillet en proposant au public orangeois le dernier concert européen de sa tournée. Des fans venus des quatre coins du monde ont fait le déplacement pour vivre ce moment unique face au mur d’Auguste. Durant cette même soirée, le groupe Extreme a aussi délivré une performance qui a ravi le public.

Will Smith à Orange

Sa venue avait été annoncée en 2024 et avait fait sensation, l’acteur et rappeur Will Smith a mis le feu à la scène du Théâtre antique et le public a pu profiter non pas d’une, mais de deux dates. L’interprète du Prince de Bel-Air a réuni plus de 12 500 personnes sur les deux soirées. Une double performance qui a marqué les esprits autant qu’elle a marqué l’artiste qui a exprimé sa gratitude de se produire sur une scène comme celle du Théâtre Antique d’Orange à plusieurs reprises.

« Ce que nous avons vécu dépasse la simple performance. C’est une rencontre entre un lieu, un public et une légende vivante. »

Julien Gaona, directeur du Positiv Festival

Will Smith a interprété ses titres phares comme Gettin’ Jiggy With It, Miami, ou encore Men in Black, mais a aussi reproduit quelques scènes de films cultes dans lequel on a pu l’apercevoir. Des danseurs de 15 à 54 ans de structures locales Arts de Rue 84 (Orange), ASSER (Sorgues) et GG Style Dance School (Morières-lès-Avignon), ont pu monté sur scène aux côtés de l’artiste.

©Your Wolf Agency

Le Positiv Festival continue en août

Et ce n’est pas terminé ! Le Positiv Festival vous donne aussi rendez-vous les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 août prochains pour trois dates sous le signe de la musique électronique. Au programme, les artistes Amelie Lens, Paul Kalkbrenner, James Hype, Irène Drésel, et bien d’autres. Puis, deux autres soirées les vendredi 22 et samedi 23 août clôtureront cette 7e édition du Positiv Festival avec les artistes Solomun et Adriatique.

Pour la première fois le Positiv Festival inaugurera un nouveau lieu puisque les after des soirées des 15 et 16 août se tiendront au Positiv Camp, installé dans le Hall des Expositions d’Orange.

Il est encore temps de prendre sa place pour les soirées des 15, 22 et 23 août. Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

Tous les deux mois, la Ville de Carpentras dresse le bilan de l’action de sa Police Municipale, composée de 31 agents mobilisés quotidiennement pour assurer la sécurité, la tranquillité publique et la prévention dans toute la commune. Voici les détails des mois de mai et juin.  

Une présence quotidienne sur le terrain : Près de 247 présences ont été assurées aux abords des 8 établissements scolaires de la ville, aux horaires stratégiques : 8h, 11h, 13h et 16h, représentant un total de 207 heures de surveillance. Par ailleurs, les agents ont réalisé 247 patrouilles, soit environ 5 patrouilles par jour, sur l’ensemble du territoire communal.

Prévention et verbalisation
Dans le cadre de leur mission de prévention et de lutte contre les incivilités : 27 procès-verbaux ont été dressés pour usage de trottinette en zone piétonne, entraînant une amende de 150€ et 95 procès-verbaux ont sanctionné la consommation d’alcool sur la voie publique, passible d’une amende de 135€.

Interventions et assistance à la population
La Police Municipale a procédé à 32 interpellations, mettant à disposition des suspects auprès de la Police Nationale. Les agents ont également porté assistance à la population à travers 36 interventions pour des situations d’aide à la personne et également lors de 24 accidents de la circulation (matériels ou corporels), soit en moyenne un accident tous les quatre jours.

Sécurité et vidéosurveillance
Enfin, les policiers ont dressé des procès-verbaux électroniques via les 230 caméras réparties en ville. Avec 13 verbalisations de dépôts sauvages et 929 pour les stationnements gênants. 71% d’extractions de vidéos positives transmis à la Police Nationale pour les enquêtes. Soit 27 enregistrements positifs transmis sur 38 demandes.
MMH


Destination Luberon : une année touristique caractérisée par la stabilité et la résilience

Selon les premières estimations d’AF&C, le Festival Off d’Avignon apporterait au territoire une manne évaluée entre 19,4 à 22M€ via 1,6 million de billets vendus entre le 5 et le 26 juillet 2025, aux mêmes dates que le festival In. En juillet 2026, le Festival Off fêtera ses 60 ans. Pour l’occasion,  AF&C refonde son action d’accompagnement en une vision renouvelée : La culture comme outil de rassemblement autour de la réflexion pour construire un monde meilleur.

Pour mémoire, le Festival Off d’Avignon propose, cette année, 2,6 millions de billets –dont 1,6 millions potentiellement vendus à la fin de ce festival demain soir-, 27 000 levers de rideau, grâce au travail de 1 405 compagnies, dont 163 étrangères dans 139 théâtres, avec un taux de remplissage moyen d’environ entre 50 et 60% selon les salles. Conclusion ? Une excellente année 2025 pour le Festival Off d’Avignon.

Les enjeux 2026
AF&C organise les 60 ans du Festival off d’Avignon, la Méditerranée en sera l’invitée d’honneur. En plus des festivités spécialement organisées, la structure accompagnante orchestrera les Etats généraux de la diffusion en réponse à la crise de la diffusion de la culture. Au chapitre de l’éco-transition, le fret ferroviaire mutualisé pour le transport des scénographies sera également renforcé. Enfin, AF&C communiquera son nouveau projet associatif pour s’adapter toujours plus finement aux enjeux de la filière.

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Les financements
Près de 78% des spectacles ne bénéficient pas de subventions publiques dans le Off. Ceux qui en bénéficient reçoivent des subventions en provenance à 64% de la Ville, à 51% du Département, à 49% de la Région, de la Drac –Direction régionale des affaires culturelles- à 45% et de la Métropole à 11% du lieu géographique sollicité. Autre information de taille ? Les équipes présentes lors du festival : auteurs, artistes et techniciens sont majoritairement des hommes.

Les compagnies et le logement
L’association AF&C, accompagnatrice du Festival off d’Avignon, a remis un questionnaire aux compagnies, lors de leur inscription. Le coût moyen du logement par compagnie est de 3 598€ et la durée idéale du festival, pour eux, serait de 18 jours travaillés hors relâche.

Les accréditations
Près de 2 242 professionnels accrédités dont 1 689 font partis des professionnels du spectacle vivant (75%) et 567 professionnels sont issus de la presse (25%). Leurs profils ? 85% d’entre-eux sont français : 23% en provenance d’Ile-de-France, 19% d’Auvergne Rhône-Alpes, 13% d’Occitanie et 9% de la Région Sud. Sans surprise, les professionnels accrédités étrangers sont majoritairement francophones comme les belges à 24%, les suisses à 11% et les canadiens à 8%. Les accrédités sont issus à 51% d’associations, 25% de régies directes, à 12% de collectivités et fondations et à 6% de délégations de services publics… Près de 66% des accrédités sont issus de structures subventionnées.

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La presse
Les professionnels presse accrédités exercent majoritairement pour des sites internet et des blogs à 51%, pour la presse écrite à 30%, pour la radio à 12% et pour la télé à 7%. Le festival off fait état de 2 345 retombées presse dont 92% de critiques et 8% d’articles généraux consacrés au festival off. Près de 19 articles ont évoqué l’international, avec, notamment la mise à l’honneur du Brésil en tant qu’invité d’honneur, ainsi que de l’Ukraine, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. L’ouverture du Village Tadamm consacré aux familles et aux enfants a fait l’objet de 17 articles.

Ce que recherchent les programmateurs
Les thématiques et styles de spectacles les plus recherchés sont : Les relations à l’amour à 49% ; Le vivre ensemble et l’inclusion à 46% et les relations familiales à 49%. Les trois styles les plus recherchés sont le théâtre, la musique et l’humour et les trois thématiques les plus recherchées : le vivre ensemble et l’inclusion, la diversité et les relations familiales.

Les Tickets Off
Les Tickets’Off sont une plateforme d’achat de billets du Festival off. Les théâtre peuvent y adhérer ou non. Près 1 676 spectacles y sont proposés à l’achat, soit 95% de la programmation, disposant de 950 000 places à la vente (203 000 en 2024). Si des spectacles ne sont plus disponibles sur la plateforme, ils peuvent l’être encore auprès du théâtre où se jouent la pièce.. Trois spectacles, en moyenne, sont vendus sur Ticket’Off lors d’une commande et 6 spectacles par spectateur, dont le plus grand nombre sont des abonnés, via les cartes du Off. Les acheteurs de billets Ticket’Off sont tout d’abord français, suivis par les suisses à 4%, les belges à 2% les allemands, les espagnols et les américains avec un petit 0,3%. Les abonnés de la Carte Off sont également français, puis suisses, puis belges, puis allemands et enfin, espagnols. A ce propos, 79 400 cartes du Off dématérialisées ont été vendues (62 900 en 2024) dont 69% à plein tarif et 7 600 par des résidents Vaucluse et Grand Avignon.

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Le Village du Off
C’est le cœur battant du festival entre travail, information, échanges et événements conviviaux. Il s’y déroule des apéros pros, des rencontres, des tables rondes et 18 concerts dont 16 avec le Son du Off. Près de 1 800 personnes s’y sont retrouvées en moyenne par soir, soit 28 000 spectateurs.

Le projet fou et réussi du village Tadamm
Le projet fou du village Tadamm était de créer un Village du off consacré aux familles : petits enfants, parents, grands-parents. Près de 500 personnes par jour s’y sont rendues et 430 enfants dès l’ouverture du village. Le lieu, installé au creux de l’Ecole Simone Veil, propose des ateliers, des scènes ouvertes, un lieu de repos aussi, des tables rondes sur, par exemple, la parentalité. Près de 60 présentations de spectacles y ont eu lieu ; 50 ateliers de pratique artistique accompagnés par 70 artistes ; 18 rendez-vous et animations ; un tophotruck pour les photos souvenir et les manèges de la Toupine.

Place à l’international
Près de 187 spectacles sont accessibles à un public non-francophone, référencés dans le guide international. 170 compagnies étrangères. 15 ateliers export ont accueilli en moyenne 15 participants chacun. On y a évoqué l’Edinburgh Fringe Festival, Roulade, Brésil, Kazakhstan, Allemagne, Québec, Australie, Italie, Egypte, Arménie, Espagne, Argentine, Turquie, Suisse, Chine.

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WYPPAM
Pour sa 2eédition, presque 100 étudiants ont bénéficié du WYPPAM (World Young Professional Performing Art Meetings), un dispositif d’accueil d’étudiants et de jeunes artistes du monde entier autour d’un parcours croisé avec le Festival d’Avignon. Ils ont pu assister à 14 spectacles du festival Off Avignon et 4 du Festival In d’Avignon, en plus d’une masterclass d’initiation à la méthode Lecoq, et des soirées.

Les Off’ Grants
Off’Grants ont permis à 16 compagnies étrangères de bénéficier d’une bourse d’aide à la mobilité.

Le Chemin du spectateur
Le Chemin du spectateur a pour vocation de permettre a un public éloigné de la culture de pouvoir accéder à la culture. Porté par Culture du cœur 84 et AF&C, il est financé par la fondation AF&C en partenariat avec Face (Agir contre l’exclusion Avignon). Avec un budget de 12 000€ il a permis d’acheter 900 places.

Lutte et prévention contre les violences sexistes et sexuelles
Le dispositif se poursuit et a été renforcé sous la forme d’un protocole interne AF&C, la présence ponctuelle d’Additions France au Village du Off, de webinaire, d’équipes référentes pendant le festival et d’un boite mail dédiée pour recueillir les témoignages.

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https://www.echodumardi.com/tag/bilan/   1/1