17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Le festival de rue de Carpentras Les Noëls insolites, dont a 15ᵉ édition a eu lieu du 10 au 31 décembre dernier, a obtenu un franc succès. En tout, 130 300 visiteurs ont pu profiter de diverses animations, contre 114 000 en 2021, dont 20 100 en provenance d’Avignon (11 400 en 2021), 10 000 en provenance d’Orange (5 400 en 2021), 10 000 en provenance de l’Isle-sur-la-Sorgue (5400 en 2021), et 3900 en provenance d’Aix-en-Provence.

Les visiteurs ont pu tester un simulateur de ski, assister à de nombreux spectacles montés par des compagnies venues de la France entière, mais aussi de l’étranger. Ils ont également pu glisser sur la traditionnelle patinoire, qui a vu sa fréquentation augmenter de 14% par rapport à 2021.

Afin d’améliorer les prochaines éditions, la ville de Carpentras souhaite évaluer la satisfaction des visiteurs sur l’édition de 2022 grâce à un formulaire à remplir.

V.A.


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Lucien Stanzione, sénateur (PS) de Vaucluse, a entamé sa tournée dans le département. Durant janvier et février il arpentera le territoire, présentant les actions engagées lors de ses deux premières années d’exercice, évoquant les projets 2023, et prenant attaches avec les hommes de terrain sur les sujets à défendre.

Elu sénateur par les Grands électeurs en septembre 2020, Lucien Stanzione fait son tour de Vaucluse. Mission ? Eclairer les maires, les acteurs économiques et les habitants sur les actions engagées et à venir.

DR

Le projet de loi de finances
Au chapitre des Finances locales, le sénateur s’oppose «à la ‘fausse’ stabilisation des dotations de l’Etat qui ne prend pas en compte l’inflation et s’offusque que les communes subissent la baisse de leur Dotation globale de fonctionnement (DGF). En outre, les lois de finances 2021 et 2022 n’ont pas permis de relancer l’économie. Par ailleurs, les crédits consacrés à la transition écologique et à la rénovation thermique des bâtiments sont demeurés insuffisants face à l’ampleur de la crise climatique.» Homme du PS tacle le gouvernement à propos de la décentralisation, notamment la loi 3DS (Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification de l’action publique locale), peu ambitieuse et pose la question d’un État qui, pour le moment, ne donne plus les moyens aux collectivités d’exercer les compétences transférées.»

Eau et irrigation
Dans le cadre des enjeux climatiques, le sénateur PS veut accélérer le projet ‘Hauts de Provence rhodanienne’ (HPR), notamment sur sa partie irrigation et innovation. C’est ainsi qu’il souhaite que le projet soit inclus dans le programme d’investissement France 2030 du Secrétariat général à l’investissement (SGDI). Dans ce cadre il rencontrera à nouveau le préfet Frédéric Veau, délégué interministériel pour le Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique pour en dresser l’état des lieux.

Ravageurs de la Lavande

Cultures et ravageurs
En butte à la prolifération des ravageurs tels que la cécidomyie pour la lavande, la mouche de la cerise et de l’olive, le sénateur a proposé la création d’un pôle de recherches sur les alternatives aux produits phytosanitaires également dans le cadre du programme national d’investissement 2030. Ambition ? Consacrer 5 à 10M€ sur les 54 milliards d’euros de ce budget à destination de la lavande, de la cerise, de l’olive, de la vigne et du maraîchage. Projet qui pourrait être porté par l’Inrae (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) d’Avignon-Montfavet a préconisé le sénateur.

Lavande, Lavandin, Plantes à parfum aromatiques et médicinales
L’élu de la ruralité a particulièrement travaillé sur les problématiques de l’agriculture et aurait obtenu l’engagement du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, notamment sur le plan d’arrachage de la lavande possiblement soutenu par 10M€ ; La révision des règlementations européennes Reach et CLP (Reach : Enregistrement, évaluation, autorisation de substances chimiques et CLP Classification et étiquetage de produits chimiques) ‘totalement inadaptées au produits et savoirs faire du terroir’. Le ministre a indiqué se pencher sur la question après le renouvellement du Conseil de l’Europe en 2024. Le sénateur travaille sur le déploiement de l’indication géographique protégée (IGP) et sur le toilettage de l’AOP (Appellation d’origine protégée) des Huiles essentielles de lavande de Haute-Provence et soutient l’entrée de la lavande au Patrimoine de l’Unesco (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

Réunion Bilan du sénateur Lucien Stanzione à Cabrières d’Aigues, mi-janvier, en compagnie d’élus, de représentants d’associations, d’acteurs économiques et d’habitants

Les loups
Le sénateur a été alerté sur la présence de loups sur le plateau de Sault, situation anxiogène pour les éleveurs d’ovins et de caprins dont une attaque a entrainé la mort de plusieurs bêtes. Lucien Stanzione s’en est ému auprès de la préfète–Violaine Démaret- afin que les éleveurs puissent travailler dans de meilleures conditions.

Écoles et fermetures de classes
Lucien Stanzione a été auditionné par le ministre de l’Education nationale –Pap Ndiaye- en novembre dernier et a réitéré sa position contre la fermeture des classes. Le sénateur réprouve la suppression d’un poste d’enseignant sur le dispositif Ecole numérique des apprentissages, quartier de la Trillade à Avignon, et sur l’absence d’enseignants à l’IME du Grand colombier à Orange ; La fermeture de classes au collège Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté) du Lavarin à Avignon, fermé pour ne pas pouvoir être chauffé en raison du coût de l’énergie.

Disparition de Vallis Habitat
Le sénateur s’affecte de la disparition du logement social gouverné par le Département, dont il a été le directeur général, «qui fragilise les Vauclusiens et les salariés de l’Office public de l’habitat social.»

Déserts médicaux
Le sénateur s’alarme de la fermeture programmée du Centre hospitalier intercommunal de Roquefraîche qui accueille des personnes âgées dépendantes, en perte d’autonomie ou présentant un handicap. Il s’insurge également contre la fermeture des urgences et de la perte d’agrément du Centre hospitalier intercommunal de Cavaillon-Lauris dont les patients seront orientés vers le Centre hospitalier d’Avignon qui lui paraît trop loin en cas d’urgence, notamment sur la pathologie des AVC (accident vasculaire cérébral). Le sénateur indique également s’être battu pour le maintien via l’ARS Paca (Agence régionale de santé de Provence Alpes-Côte d’Azur), des établissements pour personnes âgées à Sablet et à Sainte-Cécile-les-Vignes.

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Défense de l’environnement
Lucien Stanzione s’est fermement opposé au projet du lotissement Grande Bastide qui prévoyait 200 nouvelles habitations à Velleron. Projet qui a été abandonné.

Accessibilité aux personnes handicapées
Le sénateur a été interpelé par Amaury Martin, qui, en situation de son handicap, ne peut accéder à la gare du Thor. Lucien Stanzione a demandé à la SNCF et au Conseil régional Paca de mettre en place les dispositifs permettant aux personnes à mobilité réduite de pouvoir accéder à la gare et aux trains.

Le centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet
Lucien Stanzione s’est rendu au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet pour garantir le droit au respect de la dignité en détention, dont un projet de loi est en cours, et a rencontré le président de l’association nationale des visiteurs de personnes en sous-main de la Justice ainsi que des visiteurs de prison pour échanger sur la situation des prisonniers.

Démantèlement du service public
Lors des questions au Gouvernement Lucien Stanzione est intervenu pour dire son indignation contre les fermetures de bureaux de Poste, de gares, de trésoreries, d’établissements de santé, dénonçant un démantèlement organisé du service public.

Lutte contre les agressions d’élus
Lui-même agressé, le sénateur Stanzione se félicite de la loi adoptée à l’unanimité contre les agressions d’élus. Les associations affiliées à l’AMF (Association des maires de France) peuvent désormais se porter partie civile, lutter contre les agressions verbales et physiques ainsi que les actes d’intimidation, le harcèlement, les violations de domicile aux côtés des élus agressés.

Droit à l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) inscrit dans la constitution
Lucien Stanzione rappelle avoir voté pour l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution dans un Sénat majoritairement à droite. En 2021 il avait soutenu le manifeste des 343 pour l’allongement des délais d’accès à l’IVG.

A propos de la réforme des retraites
« Allongement du temps de travail, suppression de critères de pénibilité, revalorisation chimérique… Ces mesures sonnent comme une injustice pour ceux qui devront cotiser plusieurs années supplémentaires, a déclaré le sénateur Lucien Stanzione. Même pénibles, les métiers éprouvants et les carrières longues sont aussi concernés. Encore une fois, l’effort est demandé aux classes moyennes, aux travailleurs, à ceux qui doivent déjà faire face à l’augmentation du cout de la vie. Cette situation est difficilement acceptable d’autant que d’autres solutions existent.« Les grandes entreprises qui ont fait des bénéfices considérables peuvent contribuer à la solidarité nationale pour la retraite, en épargnant les petites entreprises et les artisans » a souligné le sénateur, prônant un système de « cotisations
progressives qui permettrait d’abonder le dispositif. » Difficile donc de trouver une justification à cette réforme, d’autant que le déficit annoncé du système par répartition est loin d’être fatal pour les finances publiques françaises comme l’a indiqué le Conseil d’orientation des retraites. En réalité, les économies recherchées compenseront les exonérations d’impôts à destination des plus aisées et des superprofits des grandes entreprises a conclu l’homme de gauche.

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En savoir plus
Lucien Stanzione est sénateur (parti socialiste) de Vaucluse, maire honoraire d’Althen-des-Paluds, membre de la Commission culture, de l’éducation et de la communication, membre de la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

Le calendrier

Territoire Bollène-Vaison-Ventoux
Samedi 21 janvier de 9h30 à 12h. A Violès, salle de l’ancienne gare, place éponyme.

Territoire Comtat Venaissin-Ventoux
Samedi 11février de 9h30 à 12h

Territoire Grand Avignon
Vendredi 10 février de 9h30 à 12h


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Le 3 janvier 2022, Cowool, la résidence qui allie coworking et coliving, ouvrait ses portes. Un an après, quel est le bilan ?

Cowool, c’est la résidence qui allie coworking et coliving, un concept inédit en Vaucluse. Situé 25 avenue Mazarin, l’espace de 4 500m2 comprend 98 « flex appartements », 17 bureaux privatifs, un open space de 280m2, un espace restauration de 160m2 et une multitude de services : espace fitness, espace gaming, studio audiovisuel, salle de cinéma, salon de lecture, atelier cuisine, boulodrome, potager… Tout cela mit à la disposition des « coworkers » et des « colivers ».

Ouverte depuis le 3 janvier 2022, la résidence, qui réinvente la façon de travailler, vient de souffler sa première bougie. L’occasion de faire le bilan de cette première année avec Anne Audrey Beraud, directrice du site avignonnais. « Le bilan va au-delà des espérances et des objectifs qu’on s’était fixé, explique-t-elle. On est fière d’avoir pu développer ce concept à Avignon ».

Elle poursuit : « que ce soit en termes de taux d’occupation, de communauté, de comment les personnes vivent le Cowool, parce que ça se vit, cela va au-delà de nos espérances ». Pour la directrice du site, cette première année est un succès : « on a rempli notre pari de pouvoir faire vivre cette résidence et que ça marche. On est super content parce que certains étaient sceptiques d’avoir un concept comme celui-ci à Avignon, parce qu’on se dit ‘Avignon ce n’est pas une grande ville’. Donc on est ravi de ces résultats ».

Lire également : « Cowool : un concept inédit avec Avignon en chef de file »

Entre 85 et 95% de taux d’occupation

Avec un taux d’occupation qui oscille entre 85 et 95%, pour la partie coliving, l’objectif est atteint selon Anne Audrey Beraud : « on est monté en puissance. Tous les mois, on prenait au moins 15% de taux d’occupation. Maintenant, on sent qu’on a atteint nos objectifs, qu’on a notre rythme de croisière. Notre taux d’occupation oscille entre 85 et 95%, mais c’est constant ».

Sur sa partie coliving, la résidence propose des tarifs dégressifs. Ainsi, pour une durée de 6 mois, durée moyenne d’un séjour, le tarif est de 720€ charges comprises (eau, électricité, wifi), auxquels s’ajoute la taxe de séjour. Pour ce prix, le résident a accès à un appartement totalement équipés et à la quasi-intégralité des services de la résidence (espace fitness, gaming, jardin, boulodrome, etc.) hors parking (payant).

L’une des particularités de la location des « flex appartements » est la simplicité d’accès. En effet, aucun revenu, ni contrat de travail n’est demandé pour accéder à ces appartements design contrairement aux logements plus traditionnels, qui nécessitent l’élaboration d’un dossier. « On facilite l’accessibilité au logement », se félicite la directrice du site.

Concernant la partie coworking, là aussi, c’est un succès avec l’entièreté des bureaux privatifs occupés au mois de décembre 2022. « On est full également sur les bureaux. Après, l’open space reste complètement accessible pour ceux qui n’ont pas besoin de bureau », précise-t-elle.

Jusqu’à 17 nationalités présentes

Les colivers, nom donné aux personnes louant un flex appartement, représente 20% de la clientèle de Cowool Avignon. Une clientèle venue des quatre coins du monde : « ce qu’on a constaté, c’est qu’on a par moments 17 nationalités différentes : Brésil, Australie, Etats-Unis, Nouvelle Zélande… On ne s’attendait pas à avoir cette richesse en termes de culture et d’échange », explique Anne Audrey Beraud. « Ça va au-delà de nos espérances parce qu’on se posait la question de savoir quelle clientèle on allait recevoir et, c’est ce qu’on aime, c’est très éclectique ».

A l’inverse, sur la partie coworking, les 80% restants, la clientèle est majoritairement composée de Vauclusiens. « On va avoir des startups, des jeunes entrepreneurs, des sociétés », précise la directrice du site.

Ainsi, entrepreneurs, étudiants, cadres supérieurs, hauts dirigeants, nomades digitaux se côtoient et échangent au sein de la résidence, qui revendique cette mixité : « c’est ce qui est top. Un cadre sup. va pouvoir échanger avec un étudiant et un jeune entrepreneur actif avec un senior. C’est ce qui crée toute la richesse de Cowool. C’est génial cette mixité, ce lien social avec des profils de client qui ne se seraient jamais parlé ou rencontré », explique Anne Audrey Beraud.

Un concept ancré localement

« L’intérêt de Cowool est de pouvoir s’appuyer sur les forces vives du territoire », explique Anne Audrey Beraud. Composé d’une équipe de quatre personnes qui se consacrent entièrement au bon fonctionnement de la résidence, le site fait appel à une dizaine de prestataires locaux qui s’occupent notamment du ménage, de la technique et de la cuisine. La résidence, qui souhaite aller encore plus loin en 2023, est également en partenariat avec « Semailles », l’association maraîchère de réinsertion qui se situe sur la ceinture verte.

« Je ne peux pas encore tout dévoiler, mais on veut s’inscrire dans la synergie du festival. Là, on y travaille, on a des pistes, on a plus que des pistes… On veut vraiment s’inscrire dans le territoire et s’appuyer sur tout ce qui se fait localement », explique la directrice du site, qui reste évasive sur le sujet. Alors, animation(s), Tiers-lieu ? Il faudra attendre l’été pour découvrir cela.

En plus de vouloir s’inscrire dans la synergie du festival, la résidence souhaite poursuivre les animations déjà mises en place au cours de la première année : « les animations sont hyper importantes chez nous. En septembre, on a fait des lives musicaux. Pendant 3 jours, on a fait un petit festival électro. En décembre, on a fait un atelier bûche et un petit marché Noël ».

Le « Christmas Food village » a réuni tous les jeudis de décembre quatre artisans qui venaient présenter leurs produits : « on a été hyper étonné, ça a beaucoup plu à nos Cowooler ».

Les prestataires employés par Cowool assurent notamment l’espace restauration © Morgan Palun.

« Ça avance comme les investisseurs le souhaitent »

Cowool Avignon a été pensé comme un pilote : « c’est hyper formateur, on découvre, on test et ça, c’est génial » s’enthousiasme la directrice. Depuis quelques mois, une autre résidence a ouvert ses portes à Cergy et d’autres ouvriront prochainement à Grenoble, Lille et Toulouse, où deux résidences sont prévues. « Le développement est bien lancé, ça avance comme les investisseurs le souhaitent », poursuit Anne Audrey Beraud.

Chacune des nouvelles résidences bénéficiera des enseignements tirés de celle d’Avignon. « Je ne dirais pas qu’on a eu de gros échecs. On n’a pas eu de grosse désillusion, ce sont plutôt des rajustements. Ce qui va être intéressant avec le développement de Cowool, c’est que ça dépendra du marché des uns et des autres ». Le Cowool Avignon bénéficie de la saisonnalité forte du festival, là où celui de Cergy est entouré d’un vivier d’entreprise qui crée de l’intérêt et du tôt d’occupation.

Si chaque Cowool est unique, une chose est essentielle et doit se retrouver dans chacune des résidences selon la directrice du site d’Avignon : l’esprit. « Ce qui m’a vraiment frappé, c’est l’esprit Cowool, le mindset, la communauté. Vous avez des relations avec vos clients qui sont tellement plus profondes » confie la directrice du site. « En un an, si j’ai une chose à retenir de Cowool, c’est ça, c’est cet esprit ».  

Le bilan de la première année d’existence de Cowool Avignon dépasse donc les attentes de sa directrice, reste à voir si le succès sera également présent pour les autres sites qui ouvriront prochainement.


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Au cours du mois de décembre, Isle sur la Sorgue Tourisme a organisé un événement afin de clôturer l’année. L’occasion de revenir sur 2022 et d’aborder les projets et perspectives pour l’année qui arrive.

34 professionnels ont répondu ‘oui’ à l’invitation d’Isle sur la Sorgue Tourisme. L’événement a eu lieu au Belambra Club ‘Le Domaine de Mousquety’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Pendant une heure, les professionnels et les représentants de l’office de tourisme ont pu échanger sur la fréquentation touristique de l’année qui vient de s’écouler, sur les différentes labellisations de la structure, sur le tourisme à l’année et pas seulement durant la saison estivale, mais aussi sur la stratégie digitale des professionnels et son lien avec l’office de tourisme.

Plus de fréquentation qu’en 2019

Malgré une année difficile pour tous, professionnels et touristes, notamment à cause de l’inflation, les conditions climatiques, mais aussi la pénurie de main d’œuvre à laquelle les professionnels ont dû faire face, la fréquentation touristique s’est avéré plus élevée qu’en 2019, la dernière année avant la crise du Covid-19.

Après deux années de crise, avec la difficulté, voire l’impossibilité, de se rendre à l’étranger, et les nombreuses annulations de grands événements phares, la réouverture totale des frontières aux voyageurs internationaux et la diminution des restrictions sanitaires ont été un véritable soulagement pour le tourisme. Ainsi, le Vaucluse et les quatre agences d’Isle sur la Sorgue Tourisme ont pu apercevoir une grosse clientèle française, notamment venue des Bouches-du-Rhône, mais aussi internationale, qui elle provenait essentiellement de pays d’Europe du nord comme l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.

Les différents labels de l’office pour un tourisme d’exception

Isle sur la Sorgue Tourisme a été labellisée Qualité Tourisme avec un score de 95%. Ainsi, lorsqu’un touriste se rend dans l’une des quatre agences, il a la garantie de la qualité des activités et services proposés.

L’office de tourisme ne détient pas seulement ce label, elle peut également labelliser les établissements professionnels afin de structurer leurs offres et leur apporter une nouvelle clientèle : Tourisme et Handicap, Meublé de Tourisme, Accueil Vélo et Vignobles et découvertes. Tous les professionnels du secteur sont d’ailleurs invités à se rapprocher des offices de tourisme afin d’obtenir un référencement qui, qui plus est, est gratuit.

Le tourisme à l’année

Selon Eric Bruxelle, président de Isle sur la Sorgue Tourisme, des discussions sont en cours concernant l’avenir touristique de l’Isle-sur-la-Sorgue afin de concilier tourisme à l’année et confort des habitants. 330 nouveaux foyers sont arrivés en 2022, ce qui fait de l’Isle-sur-la-Sorgue la ville à une des plus fortes croissances en Vaucluse.

Cette année, la Ville a comptabilisé environ 900 hébergements locatifs saisonniers, seulement dans le centre-ville, avec un total de 1,5 million de touristes par an dans la ville. Malgré un impact positif sur l’emploi et donc l’économie, divers problèmes auxquels il faut trouver des solutions apparaissent tels que l’engorgement des infrastructures, la sur-fréquentation, la gestion des déchets, ou encore la nuisance sonore.

V.A.


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Le 18 novembre, la Première ministre Elisabeth Borne présidait le comité de suivi national France 2030. A cette occasion, un premier bilan de l’action lancée par le Président la République il y a un an a été dressé. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les projets soutenus par France 2030, marquent un dynamisme territorial fort et croissant.

Politique prioritaire du Gouvernement, France 2030 porte une ambition claire : positionner la France non pas seulement en simple acteur, mais bien en leader du monde de demain. Depuis un an, son déploiement est marqué par le soutien à de nombreux projets locaux. Au total, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont 101 projets lauréats et 200 millions d’euros engagés.

Parmi ces projets, celui de la société Antofenol qui porte sur la construction d’un site de production 100% dédié au bio-contrôle dans le Vaucluse. Aix Marseille Université porte quant à elle un projet de renforcement de la cité de l’innovation et des savoirs qui vise à renforcer les démarches de recherche, d’innovation et d’accélération de projet en favorisant le lien entre chercheurs, entrepreneurs et industriels.

Pour renforcer l’ancrage territorial du plan, 11 régions se sont déjà associées à l’Etat pour déployer un volet régionalisé de France 2030 copiloté par les présidents des conseils régionaux et les préfets de région.

Doté de 1 milliard d’euros financé à parité par l’Etat et les régions, « France 2030 régionalisé » a pour objectif d’accompagner l’innovation des start-ups, PME, ETI ou organismes locaux sur tout le territoire national. Sa particularité réside dans son mode de financement paritaire : chaque euro investi par l’Etat est complété d’un euro investi par la région.

Pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont 74 millions qui vont permettre à la préfecture de région et au conseil régional de détecter et d’accompagner, avec les services et leurs partenaires, des projets innovants afin de faire naître des champions français capables d’essaimer par-delà les frontières nationales.

J.R.


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Le parc aquatique Wave Island, situé à Monteux, a accueilli les visiteurs tout l’été à partir du 11 juin, et il enregistre un bilan très positif pour cette saison.

Alors que les équipes du parc se félicitaient il y a quelques semaines d’avoir dépassé leur objectif en termes de fréquentation avec plus de 160 000 personnes, Wave Island a, en réalité, accueilli 192 000 visiteurs cet été, entre le parc et le Sunset Island, la nouveauté de la saison. Le parc observe donc une augmentation de fréquentation de +45% par rapport à 2021.

72% des visiteurs sont venus en famille. Une bonne nouvelle pour le parc dont l’objectif principal cette année était de se recentrer sur les familles. De plus, la dépense moyenne par visiteur a, elle aussi, augmenté. Le parc a donc enregistré une hausse du chiffre d’affaires de +15% vis-à-vis des objectifs qui avaient été fixés au début de la saison, ainsi qu’une hausse +5% de son chiffre d’affaires par rapport à celui de 2019, qui reste l’année de référence, puisque les deux années qui ont suivi ont été chamboulées par la crise sanitaire. « C’est de bon augure pour 2023 que nous préparons dès à présent avec son lot d’améliorations et de nouveautés », a conclu Jean-Philippe Cozon le directeur du parc.

V.A.


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

L’événement inédit ‘Nîmes, cité des dieux’, qui a été présenté du 8 au 15 août aux Arènes de Nîmes, a obtenu un franc succès. Sur la scène, plus de 200 figurants, comédiens et acrobates ont livré un spectacle historique et mythologique qui a envouté 36 000 spectateurs au total, sur les six représentations.

Edeis, le délégataire de la ville de Nîmes pour la gestion des monuments romains qui a produit et organisé ce spectacle, est très heureux et fier de ce bilan, mais également des retours très positifs du public. « Ce succès du mois d’août ouvre des perspectives immenses pour le développement touristique de toute la ville et la région », a déclaré Jean-Luc Schnoebelen, président d’Edeis. Cette réussite est une étape importante pour l’entreprise qui a su prouvé qu’elle pouvait gérer un événement d’une telle envergure en tant qu’acteur du développement culturel et touristique.

V.A.


Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

La 56e édition de 2022 du Festival off d’Avignon a signé le retour de 1 570 spectacles dans 138 lieux. En 2021 les spectacles étaient au nombre de 1 070 dans 116 lieux. En revanche la fréquentation du plus grand théâtre du monde a chuté passant de 300 000 à 270 000 spectateurs. Un chiffre à mettre en rapport avec la désaffection des salles culturelles au niveau national impacté de 20 à 30% pour certains, par les alertes canicules et la propagation du covid pour d’autres et, sans doute aussi, d’une inflation galopante de 6,1% en juillet 2022 contre 2,2% en 2021.

Les membres du bureau d’AF&C, de gauche à droite Raymond Yana, Laurent Rochut, Laurent Domingos, Harold David,  Hugues Leforestier, Jérémy Bourges

La fréquentation du Festival Off
«En 2019 AF&C avait estimé à 300 000 le nombre de spectateurs venus assister aux spectacles pour 1,7 million de billets délivrés resitue Harold David co-président de AF&C. Bien que les chiffres ne soient pas encore remontés des théâtres d’Avignon et des compagnies, puisque nous n’y avons pas accès. Si on s’appuie sur le nombre de cartes off nous pensons que 270 000 spectateurs étaient au rendez-vous de cette 56e édition pour 1,5 million de billets délivrés.»  

La carte off
«Nous avons vendu cette année 59 000 cartes du off contre 67 000 (-8 000) en 2019, déplore Laurent Domingos, co-président du Festival off. Près de 16% des détenteurs de cette carte résident dans le Vaucluse et 11% ont entre 12 et 25 ans. Cette carte off permet de bénéficier d’un tarif réduit de 30% sur les spectacles, d’entrer dans des lieux culturels et patrimoniaux de la Ville à petit prix, d’assister aux concerts, au bar du off ainsi qu’à d’autres événements sur le territoire national. Ce chiffre fait écho, en 2022 à la baisse de fréquentation des scènes sur l’ensemble du territoire de l’ordre de 20 à 30%.»

+15% de Ticket’Off
«L’année est record pour les Ticket’off –la billetterie solidaire- avec 116 268 places achetées ce qui a permis d’abonder le Fonds de soutien à la professionnalisation à hauteur de 116 268€ pour les années 2022 et 2023, a entamé Harold David, précisant que 90% des spectacles présentés y figuraient. C’est aussi l’endroit où les spectateurs peuvent faire leur choix de spectacles. Nous pensons que cette hausse du nombre d’utilisateurs de Ticket’off est due à de nouvelles pratiques préférant le digital en réaction à la crise sanitaire.»
«En 2019 nous étions en dessous des 100 000 billets,» a précisé Laurent Rochut.

Harold David Co-président du off

Les accréditations professionnelles
«En 2019 près de 2 647 personnes avaient été accréditées Festival Off dont 610 pour la presse, détaille Harold David. Cette année nous avons délivré 1 928 accréditations dont 420 accréditations pour la presse. Nous avons reçu moins de programmateurs sans doute à cause du Covid. Le nombre d’accréditation est inférieur à celui de 2019. Cela est volontaire de notre part puisque nous avons voulu sélectionner de manière plus drastique les professionnels qui demandent une accréditation car nous pensons que par le passé, il y a peut-être eu un certain laisser-aller, ce qui fait que beaucoup de cartes étaient données à des personnes qui  n’avaient pas forcément de rôle professionnel à jouer vis-à-vis des compagnies. Nous avons comptabilisé pour le moment plus de 2 000 retombées presse ainsi que beaucoup d’articles parus au national et à l’international, dont beaucoup de papiers de fond sur Avignon Festival et Compagnie, notamment sur le projet que nous portons.»  

Déplacement géographique du Village du Off
«
Le village du off est désormais près d’un axe central d’Avignon à l’école Bouquerie, 6 rue Pourquery de Boisserin (Ndlr : en face de la Scala, ancien Pandora pour cause de travaux dans l’école Simone Veil –ancienne école Thiers, rue des écoles) détaille Laurent Domingos. 7 000 personnes par jour fréquentent le Village du off dont 800 personnes le soir, lors des concerts. Le village du off est devenu une maison commune où public, artistes et professionnels se rencontrent vraiment. 150 évènements y ont été organisés : conférences, tables rondes, ateliers, concerts.» « Il nous reste beaucoup de travail à faire afin de rendre plus uniforme la fréquentation du lieu, notamment pour les tables rondes. Le déplacement géographique du Village du Off a joué en faveur de sa visibilité, notamment envers le public, qui a mieux identifié cet espace et y a passé plus de temps, s’y restaurant, s’y attardant…» a relevé Harold David.

Le fonds de soutien à la professionnalisation
«En 2022, 82 spectacles ont été identifiés comme bénéficiaires, précise Harold David, 262 artistes -126 hommes, 136 femmes et 2 personnes en situation de handicap- soutenus pour 1 569 représentations et un montant total 180 546€.»

Le partenariat avec la Maison Jean-Vilar-BNF
«La Maison Jean Vilar qui est également à l’année l’antenne de la BNF (Bibliothèque nationale de France) collecte, comme chaque année, programmes, dossiers de presse, affiches et autres supports des compagnies du Off et est partenaire avec AF&C du concours de la plus belle affiche.» 

La Nouvelle majorité
«Nous sommes issus d’une nouvelle majorité élue en avril 2022, cette édition est donc un test, même un crash test d’après certains, relate Harold David. L’ADN du Off est l’indépendance alliée à l’intelligence collective. Nous voulons valoriser et préserver la richesse et la diversité de la création artistique ; soutenir et accompagner ceux qui font le festival, les acteurs du off et permettre à tous d’accéder au festival.»

L’expérience avignonnaise
«Ce qui compte, c’est de travailler en amont avec les compagnies pour qu’elles sachent si elles peuvent ou pas faire Avignon, expose Laurent Domingos. Qu’elles puissent être mieux préparées, mieux formées par rapport à leur budget prévisionnel, à l’ensemble des subventions qu’elles pourraient toucher et être parrainées par des compagnies plus expérimentées. Nous mettrons en place ce dispositif dès la rentrée. L’expérience avignonnaise doit devenir positive.»

Laurent Domingos, co-président du Off

Promouvoir les compagnies étrangères
«J’ai été surpris par le rayonnement du Festival off à l’international, reprend Laurent Domingos. Des compagnies sont venues de Taïwan, de la Corée, du Brésil, de Québec, de la Suisse, de Belgique et des pays frontaliers. » « Nous avons reçu des délégations officielles et d’autres plus informelles, a complété Harold David, venues s’enquérir de la façon de collaborer ensemble dans la durée. Nous avons évoqué la meilleure façon d’accompagner les compagnies étrangères. Si nous voulons être à la hauteur il nous faudra nous donner les moyens pour recevoir de façon beaucoup plus professionnelle ces compagnies de l’autre bout du monde. Nous allons organiser un bureau d’accueil dévolu aux compagnies étrangères pour les accompagner sur les lieux, la réalité du festival, mais aussi sur le franchissement des frontières. Notre rôle sera de lever les difficultés. Nous travaillerons à offrir une meilleure visibilité du théâtre étranger, via un tiré à part et le Village du Off avec un pool ‘international’.» 

Concevoir un parcours Off à l’export
«Nous pourrions imaginer une réciprocité avec un parcours du Off à l’export, observe Harod David. La question : Comment faire lorsqu’ AF&C n’est pas le programmateur du festival off ? Peut-être passer par un appel à projets, à candidatures, entrer dans un dispositif de résidence… Si une vingtaine de pays accueillaient 5 compagnies alors 100 spectacles pourraient partir faire le tour du monde… »

Un projet triennal 2023-2026 pour structurer l’accompagnement du Off
«Nous abordons un projet triennal : 2023-2026 dont nous ferons la présentation à la rentrée, révèle Harold David. Il s’érige autour de 5 piliers en accord avec la nouvelle ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, qui nous a rendu visite le 9 juillet dernier ainsi que la Drac Paca (Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur), les collectivités territoriales et partenaires du Off.»

Les 5 piliers
«Nous voulions un projet structurant de conviction et politique demandant un engagement financier rappelle Harold David. Un tour de table avec les institutionnels et les professionnels sera mis en place à la rentrée pour une charte rédigée avant la fin de l’année. Les 5 piliers sont :
1. Une gouvernance reposant sur l’indépendance et l’intelligence collective ;
2. L’éco-responsabilité et sa phase opérationnelle ;
3. La professionnalisation avec un accompagnement et revisiter le fonds de professionnalisation qui n’atteint pas encore ses objectifs notamment auprès des compagnies émergentes ;
4. Le modèle économique avec comment passer d’une économie saisonnière à une économie hors saison en faisant d’Avignon et de ses territoires une fabrique des arts vivants avec nombre de théâtres qui souhaitent s’ouvrir aux résidences associées, à la réception des publics et travailler à une filière du théâtre indépendant, une Cinecittà d’un théâtre à la française ;
5. La diffusion qui est une vraie problématique du spectacle en France. S’il y a 1 570 spectacles proposés dans le Off c’est qu’il y a un vrai besoin des compagnies de montrer leur travail. Le festival donne un cadre à la relation commerciale avec un équilibre des forces. Cette régulation passera par le développement de nouvelles pistes, notamment en accompagnant mieux et plus les programmateurs au niveau national et international.»

Chloé Suchel, responsable de la communication AF&C

Le Plan média
«Nous avons fait le choix de la régionalisation plutôt que de la ‘parisianisation’ de l’information pour le plan média du festival Off, précise Harold David. Nous travaillons sur deux logiques : en amont et sur la dernière semaine du festival, indique Chloé Suchel, responsable de la communication. Depuis plusieurs années nous organisons un affichage à partir du mois de juin dans les 120km autour d’Avignon : Lyon, Montpellier, Marseille. L’idée ? Toucher les personnes qui peuvent facilement se déplacer, une journée ou deux pendant le festival. Nous nous implantons aussi sur le calendrier d’autres manifestations culturelles comme Les rencontres photographiques d’Arles puisque nous sommes sur les mêmes publics cible, nous recherchons des événements connexes. De début juin à fin juillet nous totalisons 800 faces en affichage urbain. Nous avons un partenariat avec France Télévision lors d’une campagne signée pour la dernière semaine de juillet afin de souligner qu’après le In il y a toujours le off. Nous avons des spots publicitaires avec France Bleu Vaucluse et France Bleu au national. Nous ciblons également les 12-25 ans via des médias spécifiques.»
«Nous avons mis en place des échanges de valorisation avec des supports papiers comme Télérama, Le Parisien, précise Harold David. Pour 2023, la question est prématurée. Nous prendrons en compte les résultats de cette année. Cela fera partie des sujets à aborder à la rentrée.»

La conférence de presse au Village du off lors du pré-bilan du Festival off d’Avignon

Carpentras : carton plein pour la 15ᵉ édition des Noëls insolites

Le 3 janvier dernier, l’espace de coworking et de coliving Cowool ouvrait ses portes aux entreprises, aux particuliers, aux voyageurs ainsi qu’aux Avignonnais. Qu’en est-il quatre mois plus tard ?

Si concept du ‘vivre ensemble’ n’est pas encore très répandu en France, Cowool a bien prouvé que c’est possible, mais surtout, que cela fonctionne ! Lors de l’inauguration de l’édifice qui vient d’avoir lieu, son équipe a pu partager son expérience durant les prémices de ce projet innovant, ainsi que l’avenir imaginé pour ce nouveau modèle de vie hybride.

L’inauguration du Cowool ‘pilote’. ©Morgan Palun

Situés au 25 avenue Mazarin, les 3700m2 de Cowool repensent la façon de partager mais aussi celle de travailler. Bureaux individuels, bureaux partagés, salles de réunion, appartements ou encore salle de sport, tout a été mis en place afin que les personnes de passage à Cowool s’y sentent bien, comme à la maison pour ceux qui le souhaitent, ou au contraire, le lieu peut aussi constituer un endroit pour s’évader de la vie routinière. « Beaucoup de personnes qui travaillent de chez elles viennent à Cowool pour casser leurs habitudes mais aussi pour distinguer leur lieu de vie de leur lieu de travail », explique Anne-Audrey Beraud, directrice de Cowool Avignon.

Des ‘cowoolers’ de tout horizon

Que ce soit du côté travail ou du côté habitation, Cowool présente un panel diversifié de clients. Si l’entreprise pensait toucher un public plutôt vauclusien durant les premiers mois, la réalité en est tout autre. Parmi les occupants des espaces de coliving, comme pour ceux de coworking, on peut retrouver 15 nationalités différentes.Toutes les langues se mélangent.

Il est voisin du centre commercial Cap Sud, pourtant, Cowool donne l’impression de faire le tour du monde. « Le principe de coliving se base sur la mixité des personnes qui consomment ce genre de mode de vie, explique Gui Perdrix, expert en coliving et directeur de l’association Co-Liv. On mélange des individus de différents milieux et de différentes classes sociales, mais sans faire de distinction entre les uns et les autres. » Ainsi, l’italien se mélange à l’anglais, à l’espagnol, ainsi qu’à bien d’autres langues étrangères, mais le français est également bien présent dans les espaces, notamment les bureaux.

…mais aussi des locaux

En s’implantant à Avignon, Cowool voulait participer à l’économie avignonnaise et vauclusienne. C’est pourquoi l’édifice accueille de nombreuses entreprises et structures locales au quotidien. Agences de communication, sociétés de location d’hébergement, autoentrepreneurs ou encore le club de handball d’Avignon, Cowool démontre une fois de plus la diversité au sein de ses cowoolers.

« C’était très important pour nous de créer une synergie avec les entreprises et les travailleurs du coin, développe la directrice de l’établissement. C’était tout aussi primordial d’ouvrir nos portes à d’autres structures comme le club de handball de la ville car c’est ça l’esprit Cowool, c’est de mélanger différents milieux, qu’ils soient professionnels ou non. » Ce principe de mixité est l’un des aspects les plus attirants du lieu. Les libertés qu’offre Cowool sont également un argument phare pour attirer la clientèle.

Un des bureaux que peuvent occuper les entreprises et autres structures, qu’elles soient vauclusiennes ou non. ©Morgan Palun

Une nouvelle façon de vivre moins contraignante

« Pas de cash, pas de clef, pas de contrat », c’est l’une des devises de Cowool. Contrairement à un hébergement classique, obtenir les clefs d’un ‘flex appart’ est relativement facile. Aucun revenu n’est demandé et il n’est pas nécessaire d’avoir un certain contrat de travail pour vivre dans un appartement Cowool, contrairement à un hébergement plus traditionnel qui nécessite de remplir un dossier assez conséquent.

De plus, la périodicité du séjour peut être adaptable aux envies et aux conditions de chacun. Si la plupart des séjours durent en moyenne entre 3 et 6 mois, les cowoolers peuvent également rester seulement quelques jours ou bien toute l’année s’ils le souhaitent, alors qu’une location classique est généralement saisonnière, dure une année scolaire ou plus. « L’absence de contrainte est un atout majeur de Cowool, confie Laurent Teisserenc, directeur du groupe immobilier HPC Capital et fondateur du concept Cowool. Aujourd’hui, le marché du coworking et coliving est assez étroit mais il risque d’exploser d’ici peu grâce à ce genre d’atout qui va attirer de plus en plus. »

Un exemple de ‘flex appart’ que l’on peut retrouver à Cowool. ©Morgan Palun

Les bienfaits du coliving

Si le coworking a trouvé sa place en France depuis quelques années déjà, le principe du coliving, lui, est beaucoup plus récent. Pour preuve, le terme de ‘coliving’ n’a été inventé qu’en 2015 et ne possède toujours pas de définition officielle à ce jour. Mais ce nouveau concept du ‘vivre ensemble’ commence à faire son nid et devient une tendance de plus en plus recherchée, notamment depuis la crise du Covid-19 qui a favorisé le sentiment de solitude chez l’individu.

Plusieurs études, principalement étrangères, prouvent que le coliving a des bienfaits sur l’être humain. « Les établissements  coliving n’offrent pas seulement des services d’hébergement de haute qualité, ils fournissent également de la flexibilité ainsi que de l’homogénéité, peu importe où ils se situent », explique la société immobilière américaine JLL dans son étude ‘How can co-living build on today’s student accommodation ?’ (‘Comment le coliving peut s’appuyer sur le logement étudiant d’aujourd’hui ?’)

Quel avenir pour Cowool ?

Si Cowool semble en bonne voie pour devenir un exemple de coliving et coworking en France, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. Pour le moment, l’ouverture de 8 autres établissements est prévue dans les prochains mois. Ainsi, les villes de Cergy, Grenoble, Villeneuve d’Ascq, Nice, et bien d’autres, devraient elles aussi accueillir leur espace Cowool.

D’ici quelques années, l’entreprise devrait posséder une vingtaine d’établissements disséminés dans toute la France. Celui d’Avignon est le Cowool ‘pilote’, c’est sur ses bons et ses mauvais côtés que Laurent Teisserenc et ses équipes vont se baser pour développer les autres espaces au mieux et pour les améliorer au fil du temps. 

De gauche à droite : Gui Perdrix, Laurent Teisserenc, Anne-Audrey Beraud. ©Vanessa Arnal

https://www.echodumardi.com/tag/bilan/page/4/   1/1