16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Premier giratoire ouvert à la circulation, sur la RD 975, route de Camaret-sur-Aigues

La construction de la déviation d’Orange, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Département de Vaucluse, avance. Conçue pour améliorer les conditions de transit pour les usagers de la RD 907 (ex-RN 7) et la desserte de l’agglomération, tout en délestant le centre-ville, notamment des nombreux camions qui la traversent, elle vient de livrer à la circulation, le nouveau carrefour giratoire situé sur la RD 975, Route de Camaret-sur-Aigues.

Pour mémoire, les travaux ont débuté au cours du second semestre 2022 et s’échelonneront jusqu’en 2027. L’opération globale s’élève à 50 M€ dont 5 M€ au titre d’anciens financements et 45 M€ issus du Contrat de Plan État / Région 2015-2020 et pour lequel le Département de Vaucluse participe à hauteur de 42%. Le partenariat financier sur cette opération associe l’État, la Région SUD, la Communauté de Communes du Pays d’Orange en Provence, la Ville d’Orange et le Département de Vaucluse.

Copyright Conseil départemental 84 communication

1re mise en service
La mise en service du carrefour giratoire va permettre de reporter le trafic actuel de la RD 975 plus au Nord et ainsi rendre possible la réalisation d’un ouvrage hydraulique -de juin à octobre- sur le cours d’eau la Mayre de Cagnan.

Dans le détail
Le nouveau carrefour giratoire à trois branches -Sud, Est, Ouest- est situé à l’extrémité Nord de la déviation d’Orange. Il relie cette future voie à la RD 975, Route de Camaret-sur-Aigues. D’un rayon extérieur de 33,5 mètres et d’une circonférence de 210 mètres, il a fallu quatre mois pour l’aménager. C’est le groupement des entreprises 4M Provence Route, Colas France SRMV, SRV Bas Montel, Braja et Agilis qui en a été chargé par le Département.

Pas totalement fini
La couche de roulement définitive de la route sera mise en œuvre fin juillet pour permettre à Enedis de déplacer, d’ici-là, deux de ses supports mais l’ouverture aux usagers est effective depuis le 26 mai sur un revêtement temporaire composé de grave bitume.

Plan de la déviation d’Orange Copyright Conseil départemental 84 communication

Le point sur le chantier de la déviation
Le projet se découpe en deux sections : La section 1, longue de 1,2 km, entre le carrefour giratoire du Coudoulet (RD 907) et le carrefour giratoire des Crémades. Les travaux de terrassement et d’assainissement pluvial de la nouvelle route à 2×2 voies viennent de démarrer pour une durée prévisionnelle de 14 mois. Ils comprennent également la construction d’un ouvrage hydraulique sur le cours d’eau de la Meyne.

Le franchissement de la route de Jonquières
L’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières et de ses rampes d’accès est en cours de construction depuis décembre 2024 et s’achèvera en septembre. La mise en service prévisionnelle de la section 1 est prévue courant 2027. La section 2, d’une longueur de 1,9 km, entre le carrefour giratoire des Crémades et le carrefour giratoire de la RD 975 (route de Camaret-sur-Aigues). La construction de l’ouvrage de franchissement de la voie ferrée est terminée.

Actuellement
Les travaux concernent actuellement les terrassements et l’assainissement pluvial de la nouvelle route bidirectionnelle à 2 voies ; La construction de l’ouvrage de rétablissement du chemin de Nogaret et dont la mise en service est programmée fin septembre ; L’aménagement de deux nouveaux carrefours giratoires : Le carrefour giratoire des Crémades : travaux de terrassement en cours, la mise en service complète de l’anneau du carrefour est prévue début juillet ; Le carrefour giratoire de la RD 975 (route de Camaret-sur-Aigues) est donc ouvert aux usagers en ce mois de mai. La mise en service prévisionnelle de cette section est prévue au cours du 1er semestre 2026.


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Le 14 mai, le siège de la Banque de France à Paris accueillait la finale nationale des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs. Le prix national a été remporté par Richard Fournier, fondateur du Comptoir de Mathilde, entreprise basée à Camaret-sur-Aigues.

C’est dans la Drôme en 2007 qu’est né le Comptoir de Mathilde, dont le siège se situe aujourd’hui à Camaret-sur-Aigues. Son fondateur Richard Fournier est parti de rien et a su faire preuve de résilience pour faire grossir l’entreprise qui compte plus de 145 boutique, quelque 600 références de chocolats, caramels, pâtes à tartiner, miels, madeleines, cafés, babas au rhum, confitures, et bien d’autres gourmandises, et dont le chiffre d’affaires s’élève à 40M€.

Le 14 mai dernier, le fondateur du Comptoir de Mathilde a vu ses efforts récompensés avec l’obtention du le prix national 2025 des Victoires des Autodidactes et des Self-Made Entrepreneurs. Ces Victoires, créées en 1989 par Harvard Business School Club de France, récompensent les entrepreneurs ou cadres dirigeants autodidactes qui se distinguent par leurs résultats, leur dynamisme et leur capacité de développement.

« Cette distinction vient couronner un parcours de vie fait de passion, de travail, de doutes parfois… mais surtout de détermination », a déclaré Richard Fournier avec fierté avant de remercier équipes et collaborateurs « sans qui rien n’aurait été possible. »


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Parti de rien, Richard Fournier a développé le Comptoir de Mathilde. Aujourd’hui implanté à Camaret-sur-Aigues, ce concept est devenu le premier réseau français d’épicerie fine artisanale.

Richard Fournier est un self-made man à succès. Il a ouvert sa première boutique dans la Drôme en 2007. Aujourd’hui président-fondateur du Comptoir de Mathilde dont le siège est à Camaret-sur-Aigues, il est à la tête de 164 établissements (tous en France sauf 3 en Belgique : 2 à Bruges et 1à Bruxelles) et de 130 salariés, sans compter la centaine d’emplois à durée déterminée entre juillet et décembre.

Mathilde : une déclaration d’amour à sa grand-mère
S’il a choisi le prénom ‘Mathilde’, c’est par amour pour sa grand-mère qui était boulangère-pâtissière à Montbrison, dans la Loire et qui a travaillé jusqu’à l’âge de 82 ans. Son slogan ‘Pas de limites’. La preuve : « Mon objectif est de passer de 40M€ de chiffre d’affaires aujourd’hui à 100M€ et à 250 magasins d’ici 5 ans » dit-il avec un large sourire.
Ce qui séduit chez cet homme c’est sa bienveillance, son énergie, son pragmatisme, son sens des affaires et son envie de toujours aller de l’avant. En 2012, il affiche 25% de progression pour ses épiceries fines grâce à une gamme plus large de sucré et de salé. En 2023, il dépasse même ses objectifs avec un profit qui grimpe encore de +30%.

« Je suis parti de rien. »

Et il procède à la première croissance externe en acquérant La Maison de la Châtine à Revel en Haute-Garonne. Elle est spécialisée dans l’enrobage de fruits secs, déshydratés, mais aussi de billes de céréales avec du chocolat. « C’est un savoir-faire, le turbinage d’amandes et de noisettes, que nous n’avions pas et qui nous fait gagner beaucoup de temps » commente-t-il, « Du coup nous allons agrandir ce site et il va passer de 800m2 à plus de 1000m2 ». Cela lui a aussi permis de développer ce qu’il appelle ‘Le bord de tasse’, c’est à dire l’accompagnement du ‘petit noir’ dans les cafés, les bars et les restaurants.

En novembre dernier à Lyon, il reçoit un trophée de La Victoire de l’Autodidacte (voir vidéo en fin d’article) organisé par Harvard Business School. « C’est une fierté pour un gamin de Saint-Etienne comme moi ». Une reconnaissance pour quelqu’un d’ambitieux, de volontaire, qui a fait plein de petits boulots dont les marchés, tôt le matin, qu’il pleuve ou qu’il gèle avant d’être à la tête d’un empire. « A la Harvard Business School, on forme des ultras-diplômés, moi je suis parti de rien ».

600 références
Cet ‘empire’ du Comptoir de Mathilde ce sont 600 références, de chocolats sous toutes leurs formes, de caramels, pâtes à tartiner, miels, madeleines, cafés, babas au rhum, confitures, pâtes de fruits, guimauves, liqueurs, gins, huiles d’olive, vinaigres, thés, sels, poivres, moutardes, morilles, truffes, terrines, foies gras. Avec dans la région des boutiques à Avignon, Le Pontet, Isle-sur-La Sorgue, Orange, Vaison-la-Romaine, Nîmes, Alès, Montpellier.
Comme Richard Fournier est toujours à l’affût de nouveautés et de technologie qui permettent de gagner du temps et de prospérer, il s’est rapproché de la startup My Traffic. Elle analyse les flux piétons dans les zones commerciales, les comportements d’achats, la fréquentation des clients dans les marchés, les complexes cinématographiques, les restaurants, les pizzérias, les salons de thé. Quels jours, à quelles heures, hommes ou femmes, leur âge ? Une forme de ‘géo-marketing’ pour s’implanter le plus judicieusement possible dans les zones de chalandises les plus fréquentées.

Crédit : Le Comptoir de Mathilde

Enorme spéculation sur le chocolat
Il y a toutefois un sujet qui l’inquiète, c’est l’explosion du prix du cacao. « Le cours est passé de 2 500$ la tonne à 12 000$ au New-York Stock Exchange de Manhattan. Notre métier est en danger, la production mondiale a changé 20 fois de main l’an dernier, on subit une énorme spéculation » explique Richard Fournier.
Malgré tout, il aime prendre du plaisir dans ce qu’il fait, il a créé des fantaisies coquines : tablette ‘Kama’Sutra’, apéro ‘Franchouillard’ avec saucisson et camembert en chocolat, un mug en porcelaine ‘Ca me fait chaud au cœur’ ou ‘Qui aime bien, chocolate bien’. Et il met le paquet avec des événements gourmands, en fonction du calendrier. Le 2 février ce sera la Chandeleur avec de la pâte à tartiner noisettes ‘S’en lécher les babines’ ou ‘Ne pas y aller à la Cuillère’ et bien sûr, des crêpes. Pour la Saint-Valentin : sucettes cœur en chocolat, à la fraise et ‘Oursons d’amour’. Pour Pâques, ‘Lapinou’ en chocolat au lait, mini œufs, cloches… En juin, ce sera ‘La Fête des Maîtresses d’Ecoles’, « Vous n’imaginez pas à quel point les petits écoliers les aiment et les couvrent de cadeaux! ».

Développement du premier réseau français d’épicerie fine artisanale
Richard Fournier est un bâtisseur, il va continuer. Par exemple en 2015 il avait ouvert à Vaison « Le Mathilde Café », une chocolat-shop. « Mais c’était du retail à emporter, or les gens voulaient rester sur place. Du coup, j’envisage une nouvelle formule avec un espace cosy, des sièges confortables pour que les consommateurs se sentent bien et y passent du temps. Le premier sera installé à Paris ». Il a aussi en tête un concept de ‘Kiosque’ de 12m2, 18m2 et 24m2, pour les gares, les aéroports, les lieux de flux. Il va en ouvrir un à Nîmes cette année. Et il envisage aussi une expansion à l’international, en Asie et au Moyen-Orient.

Il a aussi des vignes en Drôme Provençale et fait son vin, ‘Chastel Samson’ dans les 3 couleurs avec les étiquettes et dessins ad hoc ‘Je suis dans le rouge’, ‘Je passe à l’orange’ et ‘Je suis blanc comme un cul’. Et il les proposera lors du prochain Wine Paris en février. Avant d’être juré en mai, toujours dans la capitale pour ‘La Victoire de l’Entrepreneur Autodidacte’ créée en 1989 pour les entrepreneurs qui n’ont pas eu accès aux grandes écoles et qui ont réussi, comme Richard Fournier, à se faire un nom à force de pugnacité, de résilience, de travail et de discipline.


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Après une première journée de braderie ce lundi 23 décembre où des dizaines de gourmands se sont précipités, le Comptoir de Mathilde poursuivra cet événement ce mardi 24 décembre à Camaret-sur-Aigues.

Pour participer à la magie de Noël, le Comptoir de Mathilde propose une vente exceptionnelle de chocolats de Noël directement sortis de l’usine à des prix cassés ces lundi 23 et mardi 24 décembre.

L’occasion idéale de se procurer des petits cadeaux gourmands de dernière minute, ou encore d’acheter de quoi décorer la table et régaler les convives à la fin du repas de Noël.

Mardi 24 décembre. De 8h à 12h. 952 chemin de Piolenc. Camaret-sur-Aigues.


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

L’usine de Zapetti, située à Camaret-sur-Aigues, est l’une des onze usines du groupe Cofigeo. Connue surtout pour ses plats cuisinés italiens, la marque travaille essentiellement avec de la tomate fraîche locale depuis sa création en 2005.

C’est sous une météo pluvieuse que le site de Raynal & Roquelaure et Zapetti de Camaret-sur-Aigues a accueilli la presse il y a quelques jours afin d’ouvrir les portes de son usine et de dévoiler son savoir-faire. Née en 1967, l’usine de Camaret est rachetée par Raynal & Roquelaure, qui fait partie du groupe Cofigeo, en 2003. La marque Zapetti, elle, a été lancée deux ans après. Cofigeo regroupe donc ces deux marques, ainsi que Petitjean, Garbit, et William Saurin.

À sa création, Zapetti est spécialisée dans les plats cuisinés appertisés italiens et les sauces. En 2009, la marque s’étend au marché des sauces pour pâtes. Aujourd’hui, elle est surtout connue pour ses raviolis ou cannellonis pur bœuf, ou encore pour sa sauce pizza cuisinée.

Camaret, une usine particulière

En tout, Cofigeo comptabilise 11 sites de production, ainsi que son siège social. L’usine de Camaret-sur-Aigues est la seule du Sud-Est, et elle dispose d’un savoir-faire unique pour la préparation des raviolis, des cannellonis, et du taboulé. L’usine a d’ailleurs obtenu de nombreuses certifications telles que les certifications Bio, VBF, Halal, Tesco, Lidl, IFS Food, BRC, ou encore ISO 14001. Ces dernières garantissent notamment la prise en compte des enjeux environnementaux, ou encore le fait que l’usine soit irréprochable aux niveaux de la sécurité et de l’hygiène.

Un autre point propre au site de Camaret : son stockage, ou plutôt son non-stockage. « Il y a très peu de stockage de boîtes sur le site, une fois qu’elles sont faites, elles sont directement prêtes à partir, c’est un point particulier de l’usine de Camaret », explique Cédric Grinand, responsable amélioration continue du site camaretois. Toute la journée, les machines tournent à plein régime. De la cuisson de la viande, jusqu’à l’étiquetage, en passant par le découpage des pâtes en raviolis ou cannellonis, par la mise en boîte, ou encore par la stérilisation des contenants, tout se fait en une journée, ou deux maximum. Un seul atout est commun à tous les sites du groupe Cofigeo : la qualité du produit.

Une usine qui mise sur le local

« Zapetti à Camaret est très ancré sur le produit local », affirme Cédric Grinand. Les tomates, symboles de la marque qui figurent même sur son logo, sont cultivées entre Valence et Tarascon. La marque met un point d’honneur à faire travailler les producteurs locaux et à proposer aux consommateurs des produits de qualité réalisés avec de la tomate fraîche. La viande, également, provient de France, et non plus d’Europe comme il y a quelques années.

Cependant, l’approvisionnement en produits locaux exclusivement peut parfois présenter quelques problèmes. « L’usine subit également les aléas météorologiques puisqu’on travaille essentiellement avec de la tomate fraîche », développe Cédric. Ainsi, la météo va influencer la qualité du fruit, qui va lui-même influencer le produit final Zapetti. La marque compte sur la qualité du produit afin de pouvoir réaliser ces 100 recettes différentes. En 2021, l’usine a réalisé un volume de plus de 34 000 tonnes, dont 73% sont des plats cuisinés italiens, 15% des sauces et 12% des plats exotiques. Cette année, elle compte produire la même chose, malgré les difficultés liées à une fermeture historique de l’usine en janvier dernier à cause de la montée du prix du gaz, qui a retardé la production d’un mois. Ainsi, l’usine de Camaret va devoir réapprovisionner les stocks sur 11 mois au lieu de 12. Même si Zapetti commence à apercevoir la lumière au bout du tunnel, il lui est tout de même difficile de remonter la pente.

Pour ce faire, 184 salariés se démènent chaque jour, afin que les consommateurs soient satisfaits au mieux des produits qu’ils achètent. Une trentaine d’intérimaires viennent compléter l’équipe selon les périodes. Et même ces travailleurs, sont pour la plupart locaux, comme c’est le cas de Cédric Grinand. « J’ai vécu à Camaret de mes 6 ans à mes 20 ans, et je suis revenu il y a quelques années pour travailler ici », explique-t-il. Il affirme également que la plupart des employés, jusqu’aux agents de maîtrise, sont des personnes qui vivent à Camaret et ses alentours depuis de nombreuses années.

Cédric Grinand explique comment la farce est fabriquée afin d’être insérée dans les raviolis ou les cannellonis par exemple. ©Vanessa Arnal

Une nouvelle réputation du plat cuisiné

Le choix de travailler avec des produits locaux est un argument indiscutable pour de nombreux consommateurs qui le considère comme un gage de qualité. Pendant très longtemps, le produit en boîte avait une assez mauvaise réputation car le milieu de l’agroalimentaire sous-estimait ce produit, et ce qu’il y avait à l’intérieur. Aujourd’hui, cette réputation tend à s’inverser, d’une part grâce à l’approvisionnement en produits frais et locaux, mais aussi grâce aux nombreux efforts fournis par Zapetti.

Il y a quelques années, une grosse partie des recettes de plats cuisinés a été retravaillée afin d’éviter les arômes. Aujourd’hui, 90 à 95% des produits Cofigeo sont en nutriscore A ou B. L’objectif est d’atteindre 100%. Une autre priorité du groupe : baisser le taux de sel dans ses produits. Si la consommation de sel diminue de plus en plus, il permet tout de même la conservation et le rehaussement du goût. Le supprimer totalement serait utopique. Ainsi, les produits de la marque Zapetti présentent environ 1% de sel chacun. L’objectif serait d’atteindre 0,7% d’ici 2024.

L’objectif de Zapetti reste donc inchangé depuis sa création : proposer un produit toujours plus qualitatif, avec du goûts, sans arômes ajoutés, donc avec des produits frais et locaux. Ainsi, les attentes du consommateurs sont la priorité du groupe Cofigeo.


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Ils étaient exactement 1 230 à Travaillan, avec leur sac à dos, leur chapeau et leur bouteille d’eau pour un long périple à travers champs pour cette nouvelle édition de la découverte du vignoble de Plan de Dieu. Au programme, une randonnée dans les 4 communes de l’Appellation des Côtes-du-Rhône ‘Plan de Dieu‘.

Cette AOC Villages regroupe depuis 2005 les communes de Camaret, Jonquières, Travaillan et Violès. En tout, 1 500 hectares de vignes, sur un lit d’argiles rouges et de gros galets roulés, une seule couleur : le rouge, 3 cépages (Grenache, Syrah et Mourvèdre) et 5 millions de bouteilles commercialisées par an.

La balade a été créée il y a 12 ans par l’ancienne maire socialiste de Camaret, Marlène Thibaut, qui en 2008 avait remporté la municipale face à l’UMP Paul Durieu, vigneron réputé et maire de la commune pendant 25 ans. Au programme donc, cinq étapes à travers vignes, ce dimanche, à commencer par l’apéritif au ‘Domaine Martin’ avec des vins du vigneron qui accueillait les marcheurs mais aussi ceux du ‘Moun Pantaï’ de Guy Penne, à qui a succédé son fils Frédéric en 1992 à Sainte-Cécile-les-Vignes. Plateau de charcuterie et de fromages pour cette mise en bouche, musique avec la trentaine de chanteurs de la ‘Chorale des Côtes-du-Rhône’ et son accordéoniste qui ont interprété ‘Bella Ciao’, ‘Les corons’, ‘Le temps des fleurs’, ‘La Javanaise’ ou ‘Santiano’ d’Hugues Aufray et conclu avec la fameuse ‘Coupo Santo’ reprise en choeur et à tue-tête par tous les participants.

Deuxième étape : vers le Château ‘Le Grand retour’ à Travaillan pour l’entrée (gâteau de courgettes au chèvre) arrosée de la Cuvée ‘La Courançonne’ 2020, un Plan de Dieu 2021 du Domaine des Pasquiers et un autre de la Cave des Vignerons réunis. Quelques kilomètres plus loin, le plat principal, une joue de cochon, sauce forestière et écrasé de pommes de terres dans l’immense ‘Bois des Dames’ avec des vins du lieu mais aussi de la Manarine, de l’Espigouette et des Quayrades et une banda en rouge et blanc venue du Pontet.

Suite, à ‘La Jasse’ pour le plateau de fromages avec des bouteilles des Domaines ‘Renard & Valand’, ‘Saint-Pierre’ et ‘Les Ondines’ de la vendange 2022. Fin au ‘Domaine de la Meynarde’ pour le dessert, une assiette gourmande, des chansons et des musiciens de Laudun debout sur les tables, une ambiance de folie, sous un soleil de plomb. Au total : une longue balade de 12 km que tout le monde n’a pu parcourir à pied, heureusement, une calèche tractée par deux chevaux, Diego et Matha, était là pour que les moins valides participent quand même à cette promenade bucolique dont ils se souviendront longtemps!

Contact : plandedieu.com


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Après avoir enregistré un chiffre d’affaires record en 2022, Le Comptoir de Mathilde, qui est implanté à Camaret-sur-Aigues et est aujourd’hui leader français de l’épicerie fine artisanale, poursuit son développement et rachète l’entreprise La Maison de la Chatine.

Basée à Revel dans le département de la Haute-Garonne en Occitanie, La Maison de la Chatine est spécialisée dans l’enrobage de fruits secs, fruits déshydratés, mais aussi dans les billes de céréale avec du chocolat de grande qualité. L’entreprise est notamment fournisseur de grandes maisons spécialistes du café hors domicile.

En faisant l’acquisition de cette entreprise, Le Comptoir de Mathilde s’ouvre au secteur du CHR (Cafés, Hôtels, Restaurants). Par le biais de cette croissance externe, l’entreprise vauclusienne va pouvoir se développer, mais également se diversifier. Elle va aussi pouvoir renforcer les volumes de production actuels de La Maison de la Chatine avec son réseau de plus de 140 boutiques. L’intégralité des emplois et le rayonnement local de cet artisanat seront conservés. La marque restera également inchangée.

V.A.


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Avec un chiffre d’affaires de 43M€ en 2022, l’entreprise vauclusienne le Comptoir de Mathilde vient d’enregistrer une hausse de +35% par rapport à l’exercice précédent. La société fondée en 2007 par Richard Fournier affiche ainsi son meilleur résultat depuis sa création avec un chiffre d’affaires en augmentation régulière à l’exception notamment de 2020, année du Covid.
Implantée à Camaret-sur-Aigues, où il fabrique de manière artisanale l’essentiel de ses recettes d’épicerie fine et de chocolats, le Comptoir de Mathilde est devenu aujourd’hui leader français de l’épicerie fine artisanale.
En effet, avec son ‘chocolat de grignotage’, sa pâte à tartiner haut de gamme (sans huile de palme, sans OGM et à forte teneur en pâte de noisettes), ses alcools de spécialité, ses condiments et toutes ses autres gourmandises, le Comptoir de Mathilde propose un concept de boutique façon ‘retour aux sources’ qui correspond aux attentes d’une clientèle de plus en plus à la recherche de produits de ‘qualité, goûteux, régressifs et abordables’. « Autant d’ingrédients qui se transforment en valeur refuge pour un grand nombre de consommateurs ; nécessaire dans le contexte actuel », explique la marque qui s’était fixée l’an dernier d’atteindre un CA de 50M€ d’ici 2025. Un chiffre finalement presque atteint en 1 an.

Un réseau qui veut s’étendre à l’international
Après avoir franchi le cap des 100 boutiques en 2021, le Comptoir de Mathilde regroupe aujourd’hui 139 boutiques (90% en franchise et 10% en succursale). Un total obtenu grâce à l’ouverture de 26 nouvelles boutiques à travers tout le territoire en 2022. La marque compte aussi 2 400 revendeurs.
Pour continuer sur cette lancée, la marque s’est fixée de nouveaux objectifs à horizon 2027. A savoir l’ouverture de 20 à 25 boutiques par an pour atteindre un total de 250 points de vente, le développement de nouvelles gammes de produits (boissons chaudes, boissons alcoolisées, boissons non alcoolisées afin de correspondre aux attentes des consommateurs) et l’intégration d’un nouvel outil industriel afin de maitriser un nouveau savoir-faire français.
Le Comptoir de Mathilde veut aussi s’implanter dans plusieurs pays (Allemagne, Espagne, Angleterre, Benelux, Suisse) avec le soutien d’un spécialiste en réseau de franchises.

Le Comptoir de Mathilde ambitionne de compter 250 points de vente d’ici 2027.

Succès du Club des gourmands
« Cette année passée est également synonyme d’une nouvelle étape franchie en termes de relation clients avec le lancement du Club des gourmands, se félicite également la marque. Ses 890 000 adhérents ont le privilège d’accéder à des contenus de qualité et ‘différenciants’ autour du savoir-faire, de la transmission, du partage et de la gourmandise. Une manière de renforcer l’engagement et l’attachement des clients vis-à-vis de la marque. »


Future déviation d’Orange, le giratoire de Camaret-sur-Aigues est praticable

Avec 35 % de croissance par an, un réseau de près de 120 boutiques et plus de 150 produits lancés chaque année, Le Comptoir de Mathilde continue d’accélérer son développement et lance une grande campagne de recrutement. L’enseigne recherche 50 talents pour sa manufacture à Camaret-sur-Aigues (84).

50 profils sont ainsi recherchés : opérateurs de conditionnement et de production, conducteurs de lignes, préparateurs de commandes, magasiniers, caristes…

DR

Développement de l’enseigne
La forte accélération du développement de l’enseigne ainsi que la préparation de la saison de Noël, sont à l’origine de cette grande campagne de recrutement. Les talents ainsi recrutés seront susceptibles de rejoindre l’aventure du Comptoir de Mathilde sur des postes en CDI (Contrats à durée indéterminée).

Dans le détail ?
Le recrutement se fait sur une base de 35h, en horaires décalés, à proximité d’Orange, à Camaret-sur-Aigues. Le profil recherché est idéalement issu du secteur agro-alimentaire. Le recrutement passera en CDI après un passage saisonnier. Ce qu’aime le Comptoir de Mathilde chez ses collaborateurs ? L’esprit entrepreneurial.

Pour postuler
Postuler chez Le comptoir de Mathilde c’est dès maintenant ici.

Le Comptoir de Mathilde, épicerie de produits raffinés salés et sucrés

Un développement orchestré
Avec 118 points de vente en France et à l’international, une centaine de collaborateurs et un chiffre d’affaires de 35M€, le fabricant et distributeur de produits d’épicerie fine – qui vient de célébrer ses 15 ans- ambitionne 20 à 25 ouvertures par an via des franchisés.

Après le Sud, l’hexagone
Après un développement majoritairement dans le Sud de la France les premières années, la marque a conquis le territoirenational puis s’est exportée à l’étranger. L’entreprise compte désormais 2 400 revendeurs et 118 points de vente.

A propos du Comptoir de Mathilde
Créé en 2007 par Richard Fournier, Le Comptoir de Mathilde fabrique l’essentiel de ses recettes d’épicerie fine et de chocolats,de manière artisanale en Provence. Son ambition : proposer des produits fins, gourmands et de qualité à des prix abordables.
Mireille Hurlin

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