5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Avignon capitale du 7e art avec les Rencontres du Sud 2022

Après une mémorable 9e édition en mars 2019 les Rencontres du Sud avaient été annulées pour cause sanitaire en 2020 et 2021. Avec cette manifestation cinématographique professionnelle ouverte partiellement au public, Avignon redevient capitale du 7e art du mardi 15 au samedi 19 mars 2022. Près de 300 professionnels sont attendus pour échanger et découvrir 17 films dont une partie  en avant-première, et cinq équipes de films. Rencontre avec René Kraus, président de l’événement et directeur général du multiplex Capitole Studios au Pontet.

Quel impact a eu la crise sanitaire sur le cinéma ?
« Avec ce que nous avons subi et dont nous souffrons encore, le cinéma a été en sérieuse difficulté. Nous avons été à l’arrêt il y a deux ans. Nous avons repris par périodes mais avec des difficultés liées au passe sanitaire, au passe vaccinal, au décalage des films, au développement des plateformes, à la suppression de la confiserie qui fait partie du rêve que nous vendons, et représente 15 à 20 % de notre chiffre d’affaire. Heureusement pour se maintenir nous avons eu des aides de l’État, aussi bien du ministère de l’Économie que du centre national du cinéma. »

Le cinéma reprend des couleurs ?
« Spider-Man sorti en décembre 2021 a incroyablement bien marché. Puis début janvier avec toutes les contraintes réglementaires  les entrées ont encore plongé de 40 à 50 %. Le 16 février la vente de la confiserie a été autorisée, depuis le 28 février il n’y a plus la contrainte des masques et à partir du 14 mars plus l’obligation de contrôler le passe vaccinal. Les gens seront plus sereins et à l’aise. Même si de nouvelles habitudes ont été prises, notamment par les seniors, j’ai bon espoir de voir le cinéma remonter rapidement la pente grâce à cette liberté retrouvée et aux films qui vont sortir. »

« Nous sommes les premiers en Europe. »

La France a une population attachée au cinéma ?
« Tout à fait ! En 2019 une année extraordinaire nous avons fait plus de 200 millions d’entrées ce qui en faisait le 3e marché au monde. Nous sommes derrière les Etats-Unis et la Chine mais les premiers en Europe. Cela est dû à notre production interne française mais aussi à ce parc de salles qui est le plus gros. Le cinéma donne du rêve et le public aime toujours vivre cette expérience dans les salles. »

Le territoire local est bien pourvu ?
« Sur Avignon nous avons une belle diversité entre le Pathé Cap Sud, le Capitole Studios, Utopia qui est plutôt un cinéma d’art et essai, le Vox cinéma du centre-ville. Vraiment il y a une belle présentation et c’est très éclectique au niveau de la programmation. Les exploitants sont bien en place pour reprendre la situation en main avec le public qui je pense et je l’espère va continuer à nous suivre. »

Comment sont nées les Rencontres du Sud ?
« Il y a 12 ans, les rencontres cinématographiques régionales existaient à Gérardmer dans les Vosges, en Bretagne, dans le Nord, mais rien dans le Sud. Nous avons été quelques-uns dans une petite équipe, à penser que c’était une bonne idée de lancer l’équivalent à Avignon. Des rencontres spécifiques à la profession, rassemblant exploitants, distributeurs, etc, autour de films présentés en avant-première avec la venue d’acteurs, d’équipes de films. Dans un moment sans autre manifestation du genre, situé idéalement entre les festivals de Cannes et celui de Berlin. »

Quel est le chemin parcouru par cette manifestation ?
« Les deux années précédentes elle a dû être annulée. En nombre d’éditions nous arrivons à la 10e. Au fil des années avec des films commerciaux et des films d’auteurs, les Rencontres ont pris de l’ampleur. Nous avons eu plus de 150 équipes de films. Nous avons aussi mis en avant des personnes qui sont moins dans la lumière mais cruciales pour le métier. La manifestation s’est ouverte aux étudiants, aux petits avec le ciné-pitchouns, au public. Notre esprit a évolué pour faire participer l’ensemble du territoire mais en même temps cela reste des rencontres professionnelles. »

« L’occasion de célébrer les 100 ans du Vox. »

Et cette année ?
« C’est une édition différente, un peu édulcorée parce qu’on reprend. Elle ne se passera pas au Capitole centre repris par Frédéric et Mélanie Biessy de la Scala à Paris. Ils vont en faire la Scala Provence à Avignon après une très grosse restauration des salles pour le théâtre mais aussi le cinéma puisqu’ils nous recevront en 2023. Les Rencontres du Sud se dérouleront essentiellement au centre-ville au Vox et Utopia. Au Capitole Studios Le Pontet aussi. Le Vox cela nous est apparu comme une évidence puisque cette année c’est les 100 ans du cinéma qui a été créé par la famille Bizot. »

Des exploitants emblématiques ?
« Tout à fait ! Jean-Paul et Léonie Bizot sont toujours présents auprès de leur fils Emmanuel et de sa compagne Sherazed. C’est Joseph Bizot le grand-père de Jean-Paul et arrière-grand-père d’Emmanuel qui s’est lancé dans le cinéma en 1922. Voilà qui nous rappelle que cet art qu’est le cinéma s’est renouvelé, a changé, évolué avec le son, la projection, le numérique, le 3D. L’évolution s’est faite et les Bizot sont toujours à la tête du Vox. là. Nous tenons particulièrement à célébrer cette famille en 2022. »

Quelles sont les particularités cette année ?
« Il n’y aura pas les Victoires, cérémonie prestigieuse de clôture où était dévoilé le palmarès du festival des montreurs d’images. Il y aura seulement un prix remis par les étudiants. Mais nous avons une programmation de qualité avec 17 films qui seront dévoilés et 5 équipes de films présentes. Même s’il y a eu peu de manifestations, les exploitants ont fait beaucoup de visios. Se retrouver là, discuter des films et voir comment on va les défendre c’est quand même notre ADN. »

La programmation est éclectique ?
« Internationale avec des films espagnol, argentin, japonais, coréen notamment du réalisateur  Ryusuke Hamaguchi qui a fait ‘Drive my car’. Il présentera son 3e film. Nous recevrons entre autres Delépine et Kerven réalisateurs de ‘En même temps’, Cédric Klapisch pour ‘En corps’, Thierry Demaizière et Alban Teurlai avec leur documentaire ‘Allons enfants’, Jean-Pierre Améris qui sera là pour ‘Folies Fermières’. Nous ferons pour les enfants le Ciné Pitchoun au Capitole Studios le samedi matin 15 mars. »

Êtes-vous soutenus ?
« Par nos partenaires institutionnels,  Région, Département, Grand Avignon, Mairies d’Avignon et du Pontet, oui bien sûr. Ils nous ont suivi pendant ces années covid et nous voulons également leur montrer que nous sommes toujours présents. Que nous aimerions dès l’année prochaine élargir à plus de public. Notre volonté c’est de devenir un festival beaucoup plus important avec plus de films et des thématiques très précises. »

Après le succès en 2020 de ‘ La belle époque’» dont vous étiez co-producteur, vous investissez-vous encore dans la production ?
« Je n’ai pas chômé ces deux dernières années. En 2022 je suis également co-producteur indépendant avec François Fontès, de ‘Mascarade’ prochain film de Nicolas Bedos, avec Pierre Niney, François Cluzet, Isabelle Adjani, Charles Berling, Emmanuelle Devos et Marine Vacth qui est l’héroïne principale. On espère le film au festival de Cannes mais il sortira peut-être plus tard. C’est une histoire qui se passe sur la Côte-d’Azur dans la jet-set. Une histoire très subtile. Je n’en dévoile pas plus, mais comme dit Bedos ‘ la vie c’est une gifle et une caresse’ »…

« Arles mérite un nouveau cinéma de 8 ou 9 salles pour des films commerciaux, d’auteurs, d’art et essai. »

Un autre projet ?
« Je me suis lancé dans un autre film, ‘Quand tu seras grand’ d’Eric Métayer et Andréa Bescond qui avaient fait le film ‘Les chatouilles’, sur le thème de la pédophilie et qui en 2019 étaient au festival d’Avignon avec une création sur le thème de l’euthanasie. Là c’est un film avec Vincent Macaigne, Marie Gélin, Eric Métayer sur la vie en maison de retraite, les relations entre les uns et les autres, les difficultés qui existent… Quand Eric m’a parlé de son projet je lui ai dit que je pouvais dire comment cela se passe car avant d’être dans le cinéma j’ai été directeur d’un Ehpad à Salon-de-Provence. Je ne sais pas quand le film va sortir, je pense plutôt en octobre. »

Avez-vous des ambitions sur Arles avec la construction d’un multiplexe ?
Nous en discutons depuis un certain temps avec Jean-Paul Capitano et Robillard les exploitants locaux. On développerait 8 ou 9 salles pour des films commerciaux, d’auteurs, d’art et essai. On discute avec la mairie pour trouver le meilleur endroit. Parce que la ville le mérite. Arles bouge. La ville a une véritable dimension culturelle. Il y a Acte Sud, le festival de la photographie, la Luma et le Parc des ateliers de Maya Hoffmann, le musée Arles antique, etc. Il y a la possibilité de développer un multiplexe classique avec une programmation bicéphale mais aussi de créer un festival. »
Retrouvez le programme complet des Rencontres du Sud 2022

Propos recueillis par Jean-Dominique Réga

Bio express
Après la faculté de droit, René Kraus n’a pas spécialement en tête de tenter la magistrature ou de devenir avocat. Son père biologiste l’oriente sur l’ouverture d’une maison de retraite. « J’ai fait une école de management, l’Institut Bocuse à lyon, et pendant 14 ans je me suis occupé d’un Ehpad de 90 lits à Salon-de-Provence. Après la vente, avec Raoul Aubert un ami de mon grand-père qui tenait un cinéma, nous avons ouvert en avril 2009 le Capitole Studios au Pontet où je suis entouré aujourd’hui de collaborateurs passionnés comme moi. »


Avignon capitale du 7e art avec les Rencontres du Sud 2022

Elle est venue jeudi soir au cinéma « Capitole » du Pontet avec le chorégraphe, Sofial Chalal, vice-champion du monde de hip-hop pour rencontrer le public. « La séance s’est merveilleusement passée, c’est la 32ème avant-première, pas une fois nous avons été déçus. Mon film suscite de la joie, permet de lâcher prise en ces temps troublés et à la fin, tout le monde se met à danser » explique Michèle Laroque, réalisatrice et comédienne aux côtés d’Isabelle Nanty, Patrick Timsit, Antoine Duléry, Thierry Lhermitte, Jean-Hugues Anglade et Jeanne Balibar.

Pour la star du hip-hop reconverti en chorégraphe d’une troupe de pieds nickelés, « Ca n’a pas été facile de les faire danser, surtout Thierry Lhermitte, et puis il s’y est mis. Ca leur a permis de s’exprimer avec leur corps, à être de plus en plus à l’aise, en confiance. A la fin, ils transpiraient de joie! » raconte Sofiane Chalal.

En fait, Michèle Laroque a toujours fait de la danse, comme Isabelle Nanty, sa soeur dans le film. « J’ai commencé à 3 ans, je m’entraînais 8h par semaine, elle fait partie de ma construction, de mon hygiène de vie. Comme le sport, elle rassemble des gens de tous âges, de toutes origines, de tous statuts sociaux. Elle n’est pas réservée à une élite ». Là, elle est mise en valeur par des tubes des années 70 chantées par Higelin, Ray Charles voire Maxime Leforestier qui fait une apparition karaoké avec sa guitare en bandoulière dans le film.

Dans le scénario, Sandra (Michèle Laroque) s’aperçoit que son mari (Antoine Duléry) la trompe avec sa meilleure amie. Du coup, elle quitte le domicile conjugal et sa vie de château pour débarquer chez sa soeur (Danie Isabelle Nanty) dans un modeste pavillon de Bougival où le nain de jardin est roi. Elle retrouve un monde qu’elle a tout fait pour quitter, pour s’élever dans l’échelle sociale et patatras… Elle se retrouve avec Lucien, Roberto et autres supposés loosers. Mais eux, ils n’ont pas des postures de façade, ils sont naturellement humains, solidaires, généreux, complices, pleins d’empathie envers elle et ils la sortent de sa galère. Après les épisodes des gilets jaunes et du Covid et maintenant la guerre en Ukraine, cette comédie fait du bien, redonne le sourire et un peu d’espoir. Sortie au cinéma le 16 mars.


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A l’occasion de l’avant-première du film ‘Vaillante’ qui vient de se tenir au Capitole studios, le SDIS 84 (Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse) a proposé de nombreuses animations afin d’évoquer la féminisation de la profession de sapeur-pompier.

Ce long-métrage d’animation réalisé par Laurent Zeitouni (producteur d’ Intouchables) et Théodore Ty (Studios Disney) est doublé par les voix de Vincent Cassel, Valérie Lemercier, Elie Seimoun et Claudia Tagbo. Il retrace l’histoire de Georgia Nolan, une intrépide femme pompier, qui rêve dès son plus jeune âge de devenir pompier, comme son papa. Mais en 1932 à New-York, ce métier jugé trop dangereux est réservé aux hommes. Or, cette année-là, nombre de soldats du feu disparaissent mystérieusement lors d’incendies dans les théâtres de Broadway. La jeune héroïne voit là une occasion en or : se déguiser en homme à moustache, intégrer les sapeurs débutants, enfiler son casque et réussir à démasquer le pyromane en série.

L’avant-première du film d’animation Vaillante a fait le plein au Capitole studio du Pontet.

Les soldats du feu vauclusiens partagent leur engagement
Mercredi après-midi sur le parking du cinéma Capitole studio au Pontet, camions de pompiers, lances anti-incendie et chien renifleur étaient déployés pour faire des démonstrations et des soldats du feu pour parler de leur engagement. Le contrôleur général Sammut, le lieutenant-colonel Santamaria, la lieutenante Sandra Mestre, cheffe du centre de secours de Gordes, étaient notamment présents. Mais aussi des élèves de l’option ‘Sapeurs-pompiers/Sécurité civile’ du collège Roumanille d’Avignon, des jeunes sapeurs-pompiers volontaires comme Mathias Saisse de Vaison-la-Romaine (17 ans) qui a sauvé la vie, à Entrechaux, d’un paysan dont le tracteur s’était retourné et l’avait écrasé. Il a reçu une médaille pour son dévouement. Isaac était là aussi, un chien de 8 ans et son maître Mathieu Valencia, spécialisé dans la recherche de disparus.

A gauche, le maître chien Mathieu Valencia et Isaac. A Droite, Mathias Saisse décoré à 17 ans pour son dévouement au service des autres.

A l’issue de la projection, les officiers et les élèves pompiers ont répondu aux questions des jeunes dans une salle comble. Comment devenir pompier? La durée de la formation? Professionnel ou volontaire? Quelles sont leurs missions? Un atelier des gestes qui sauvent était organisé dans le hall du Capitole avec des enfants qui ont appris la façon de pratiquer un massage cardiaque.

De plus en plus de femmes
Il faut savoir qu’en France, il a fallu attendre 1974 pour avoir la première femme dans les effectifs. Dans le Vaucluse, on comptait en 2020, 40 femmes pour 482 hommes chez les professionnels (7%) et 352 sur 1 510 chez les volontaires (19%). Mais la proportion progresse chez les jeunes en formation, avec 45 filles et 103 garçons soit 30%, une tendance qui souligne l’égalité et la diversité des soldats du feu. Il n’est plus question aujourd’hui d’empêcher les femmes d’accéder à leur idéal : porter assistance aux autres et sauver des vies.

Les femmes représentent une part de plus en plus importante des effectifs des pompiers de Vaucluse.

Contact : sdis84.fr / 04 90 81 68 14


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Les violences conjugales, c’est le thème de ce film de Mabrouk El Mechri qui sortira le 9 mars avec le duo Sabrina Ouazani – Ramzy Bedia.

Synopsis de ce long métrage de 100 minutes : malgré les coups qu’elle encaisse, Zohra, l’héroïne n’arrive pas à quitter son mari violent qui est un papa-gâteau avec leur fille. Caissière de supermarché, elle rencontre le gardien d’un gymnase où elle fait aussi du ménage pour arrondir ses fins de mois et tombe sur un gardien de nuit, maître de kung-fu qui l’entraîne secrètement à rendre coup pour coup pour se libérer.

Les acteurs et le réalisateurs étaient lundi soir au Capitole du Pontet pour rencontrer le public en avant-première. « Je suis papa d’une petite fille de 8 ans et je trouve qu’il manque de films qui s’adressent à elle, en dehors des studios Dysney ou Marvel » explique Mabrouk El Mechri. « Moi, à son âge j’ai découvert ‘Rocky’ et je voulais faire un film avec ‘Zohra’, le prénom de ma mère, comme héroïne, d’où le titre ». Il poursuit : « Ce n’est pas un film idéologique, je crois aux histoires et aux personnages. La violence n’est pas un sujet en soi, s’il y a une interrogation, c’est sur sa représentation. Evidemment, j’ai été biberonné aux films de Scorcese, Tarantino ou aux séries comme ‘Les sopranos’ qui utilisent l’humour comme vecteur de distanciation ».

Ramzy Bedia, Sabrina Ouazani et Mabrouk El Mechri étaient au Capitoles studios Le Pontet. Photo: Andrée Brunetti

Sabrina Ouazani, la comédienne principale, aime le sport. Elle a longtemps fait du judo, adore Bruce Lee et Jacky Chan. « Pour ce film, pendant deux mois, j’ai suivi les cours intensifs d’un entraîneur de kung-fu et d’un chorégraphe. Avec le Covid, j’ai prolongé à la maison. Ramzy faisait pareil de son côté et comme on se connaît bien, on échangeait nos vidéos. On a répété les combats en fonction du décor, des meubles, on y allait franchement, il fallait être à la hauteur physiquement mais aussi savoir esquiver ».

Ramzy Bedia enchaîne : « C’est une amie, je la prévenais quand je visais sa tête pour ne pas la blesser. Moi qui suis d’un naturel gentil, je devais lui faire croire que j’avais un fond méchant. Ce couple qui s’est aimé très fort finit par se détruire, même s’il ne se déteste pas vraiment. Lui, il est aigri, amer, jaloux. C’est un bon père mais un mauvais mari qu’on traite de sale arabe ».

La réalisation hyper-réaliste fait la part belle à une bande-son entêtante, à un montage frénétique où les coups de poing résonnent au rythme des arts martiaux. Entre force et fragilité, Sabrina Ouazani est une combattante à mains nues, un poids-léger d’ 1m 63 étonnant de vitalité qui trouve la force de se libérer de son bourreau domestique.


Avignon capitale du 7e art avec les Rencontres du Sud 2022

Mardi 15 février à 19h30, le cinéma Capitole studios Le Pontet vous propose de tester le jeu Uncharted 4 remastérisé pour la Playstation 5. De meilleurs graphismes, une fluidité accrue, le tout sur l’écran géant du cinéma. Des cadeaux seront à gagner en partenariat avec Ready Avignon.

Nathan Drake, voleur astucieux et intrépide, est recruté par le chasseur de trésors chevronné Victor « Sully » Sullivan pour retrouver la fortune de Ferdinand Magellan, disparue il y a 500 ans. Ce qui ressemble d’abord à un simple casse devient finalement une course effrénée autour du globe pour s’emparer du trésor avant l’impitoyable Moncada, qui est persuadé que sa famille est l’héritière légitime de cette fortune. Si Nathan et Sully réussissent à déchiffrer les indices et résoudre l’un des plus anciens mystères du monde, ils pourraient rafler la somme de 5 milliards de dollars et peut-être même retrouver le frère de Nathan, disparu depuis longtemps… mais encore faudrait-il qu’ils apprennent à travailler ensemble.

Billetterie disponible en caisse ou sur Internet. Pass sanitaire obligatoire.

Bande annonce Uncharted.

L.M.


Avignon capitale du 7e art avec les Rencontres du Sud 2022

Dimanche 23 janvier à 9h30, une séance dédiée à vos chérubins de moins de 3 ans est organisée au cinéma Capitole studios Le Pontet.

‘Zébulon le dragon et les médecins volants’ sera au programme. Voici notre improbable équipe de médecins volants : princesse Perle accompagnée de messire Tagada et Zébulon le dragon. Ils soignent toutes sortes de créatures jusqu’au jour où la tempête les oblige à atterrir au château. Une princesse médecin ? Le roi ne l’entend pas de cette oreille, mais Perle est bien décidée à mener la vie qu’elle a choisie…

Voici le programme : 9h30 : activités en salle, 10h00 : tirage au sort et cadeaux à gagner avec les partenaires, 10h10 : projection du film. Tarif adulte : 7€ et offert pour les -3ans. Attention les enfants de +3ans ne sont pas acceptés en salle. Les enfants de +3ans seront tolérés si un enfant de -3ans de la même famille est présent).

Achetez vos billets sur internet.

L.M.


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La salle du Capitole studios au Pontet était pleine pour cette projection, mardi dernier, en présence du réalisateur Philippe de Chauveron et de 3 des acteurs (Noom Diawara, Medi Sadoun et Emilie Caen) et les éclats de rire ont fusé d’un bout à l’autre de la séance d’un peu plus d’une heure et demie.
Il faut dire que ce 3e volet de la trilogie attire. Le premier de la saga familiale du couple Verneuil (Chantal Lauby et Christian Clavier) ‘Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?’ en 2013 avait pulvérisé le box-office (12,3 millions de spectateurs), le 2e ‘Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ?’ avait ensuite atteint l’honorable score de 6,7 millions entrées.
Donc la suite de cette saga familiale (qui sort sur grand écran le 2 février prochain) est dans la même lignée de ce couple de notables bourgeois tourangeaux dont les quatre filles ont épousé respectivement un juif, un musulman, un chinois et un catho noir. Et cette fois, la smala s’agrandit à l’occasion des 40 ans de mariage des parents puisque l’idée est lancée d’inviter la famille des gendres qui vont débarquer d’Israël, d’Algérie, d’Afrique et de Chine en plein Val de Loire, à Chinon et Chenonceau.

Tordre le cou à quelques idées reçues sur le racisme
Après ces deux années de tensions, de gilets jaunes, de crise sanitaire, de confinement, d’inquiétude et de morosité, certains gags, jeux de mots, situations font sourire. Ils continuent à tordre le cou à quelques idées reçues sur le racisme, l’intolérance, la peur de l’autre.
Au terme de la projection et des applaudissements de la salle, le réalisateur Philippe de Chauveron s’est dit ému des réactions du public : « Ça  me fait chaud au cœur, votre enthousiasme. Un film c’est un an de travail, là 9 semaines de tournage perturbé par le Covid. Il y a de nouveaux acteurs qui ont rejoint la bande (comme Ary Abittan). Avec le scénariste nous avons dû trouver d’autres rebondissements pour construire ce film. Mais nous avons beaucoup ri. »
Christian Clavier qui est (avec Chantal Lauby) la vedette du long-métrage « est le plus dissipé sur le plateau. Il connaît tous les dialogues par cœur, les siens, ce qui est normal mais aussi ceux des autres. Il met tout le monde à l’aise, il fait toujours des blagues, il improvise même. Mais à la fin des scènes seulement, pour qu’on puisse les couper au montage éventuellement » raconte le metteur en scène.
Certains trouveront le film drôle, fidèle reflet des ‘chicayas’ intrafamiliales, des règlements de compte entre parents et enfants, d’autres le qualifieront de caricature.
Après tout, une comédie pour entamer l’année 2022, après un 2021 morose, ce n’est pas si mal… malgré quelques clichés faciles.


Avignon capitale du 7e art avec les Rencontres du Sud 2022

‘Une nuit au Louvre’ retraçant l’œuvre de Léonard de Vinci, sera diffusé au cinéma Capitole studios Le Pontet, mardi 11 janvier à 19h30. Un cocktail est offert à l’entracte.

Filmée spécialement pour le cinéma, cette visite privée nocturne de l’exposition, conçue et organisée par le musée du Louvre, est l’occasion unique de contempler les plus belles œuvres du peintre au plus près. Cette grande rétrospective consacrée à l’ensemble de sa carrière de peintre montre combien Léonard a placé la peinture au-dessus de toute activité et comment son enquête sur le monde – il l’appelait « science de la peinture » – fut l’instrument d’un art, dont l’ambition suprême était de donner la vie à ses tableaux. Les éclairages apportés par les commissaires de l’exposition lors de cette visite privée filmée permettent en outre de mieux comprendre la pratique artistique et la technique picturale de Léonard.

A l’entracte : cocktail avec Le Caviste Le Vin devant Soi et Puryicard. Réservez dès maintenant.

L.M.


Avignon capitale du 7e art avec les Rencontres du Sud 2022

Mardi 4 janvier à 20h00, le cinéma Capitole Studios Le Pontet accueille l’équipe du film ‘Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ?’ pour l’avant-première.

Seront présents : les acteurs Noom Diawara, Medi Sadoun, Emilie Caen et le réalisateur Philippe De Chauveron. Synopsis : ce sont bientôt les 40 ans de mariage de Claude et Marie Verneuil. Pour cette occasion, leurs quatre filles décident d’organiser une grande fête surprise dans la maison familiale de Chinon et d’y inviter les parents de chacun des gendres, pour quelques jours. Claude et Marie vont devoir accueillir sous leur toit les parents de Rachid, David, Chao et Charles : ce séjour « familial » s’annonce mouvementé. 

Billetterie disponible en caisse ou sur internet. Pass sanitaire obligatoire.

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/capitole-studios/page/5/   1/1