3 mai 2025 |

Ecrit par le 3 mai 2025

‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

La salle du Capitole studios au Pontet était pleine pour cette projection, mardi dernier, en présence du réalisateur Philippe de Chauveron et de 3 des acteurs (Noom Diawara, Medi Sadoun et Emilie Caen) et les éclats de rire ont fusé d’un bout à l’autre de la séance d’un peu plus d’une heure et demie.
Il faut dire que ce 3e volet de la trilogie attire. Le premier de la saga familiale du couple Verneuil (Chantal Lauby et Christian Clavier) ‘Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?’ en 2013 avait pulvérisé le box-office (12,3 millions de spectateurs), le 2e ‘Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ?’ avait ensuite atteint l’honorable score de 6,7 millions entrées.
Donc la suite de cette saga familiale (qui sort sur grand écran le 2 février prochain) est dans la même lignée de ce couple de notables bourgeois tourangeaux dont les quatre filles ont épousé respectivement un juif, un musulman, un chinois et un catho noir. Et cette fois, la smala s’agrandit à l’occasion des 40 ans de mariage des parents puisque l’idée est lancée d’inviter la famille des gendres qui vont débarquer d’Israël, d’Algérie, d’Afrique et de Chine en plein Val de Loire, à Chinon et Chenonceau.

Tordre le cou à quelques idées reçues sur le racisme
Après ces deux années de tensions, de gilets jaunes, de crise sanitaire, de confinement, d’inquiétude et de morosité, certains gags, jeux de mots, situations font sourire. Ils continuent à tordre le cou à quelques idées reçues sur le racisme, l’intolérance, la peur de l’autre.
Au terme de la projection et des applaudissements de la salle, le réalisateur Philippe de Chauveron s’est dit ému des réactions du public : « Ça  me fait chaud au cœur, votre enthousiasme. Un film c’est un an de travail, là 9 semaines de tournage perturbé par le Covid. Il y a de nouveaux acteurs qui ont rejoint la bande (comme Ary Abittan). Avec le scénariste nous avons dû trouver d’autres rebondissements pour construire ce film. Mais nous avons beaucoup ri. »
Christian Clavier qui est (avec Chantal Lauby) la vedette du long-métrage « est le plus dissipé sur le plateau. Il connaît tous les dialogues par cœur, les siens, ce qui est normal mais aussi ceux des autres. Il met tout le monde à l’aise, il fait toujours des blagues, il improvise même. Mais à la fin des scènes seulement, pour qu’on puisse les couper au montage éventuellement » raconte le metteur en scène.
Certains trouveront le film drôle, fidèle reflet des ‘chicayas’ intrafamiliales, des règlements de compte entre parents et enfants, d’autres le qualifieront de caricature.
Après tout, une comédie pour entamer l’année 2022, après un 2021 morose, ce n’est pas si mal… malgré quelques clichés faciles.


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

‘Une nuit au Louvre’ retraçant l’œuvre de Léonard de Vinci, sera diffusé au cinéma Capitole studios Le Pontet, mardi 11 janvier à 19h30. Un cocktail est offert à l’entracte.

Filmée spécialement pour le cinéma, cette visite privée nocturne de l’exposition, conçue et organisée par le musée du Louvre, est l’occasion unique de contempler les plus belles œuvres du peintre au plus près. Cette grande rétrospective consacrée à l’ensemble de sa carrière de peintre montre combien Léonard a placé la peinture au-dessus de toute activité et comment son enquête sur le monde – il l’appelait « science de la peinture » – fut l’instrument d’un art, dont l’ambition suprême était de donner la vie à ses tableaux. Les éclairages apportés par les commissaires de l’exposition lors de cette visite privée filmée permettent en outre de mieux comprendre la pratique artistique et la technique picturale de Léonard.

A l’entracte : cocktail avec Le Caviste Le Vin devant Soi et Puryicard. Réservez dès maintenant.

L.M.


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Mardi 4 janvier à 20h00, le cinéma Capitole Studios Le Pontet accueille l’équipe du film ‘Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ?’ pour l’avant-première.

Seront présents : les acteurs Noom Diawara, Medi Sadoun, Emilie Caen et le réalisateur Philippe De Chauveron. Synopsis : ce sont bientôt les 40 ans de mariage de Claude et Marie Verneuil. Pour cette occasion, leurs quatre filles décident d’organiser une grande fête surprise dans la maison familiale de Chinon et d’y inviter les parents de chacun des gendres, pour quelques jours. Claude et Marie vont devoir accueillir sous leur toit les parents de Rachid, David, Chao et Charles : ce séjour « familial » s’annonce mouvementé. 

Billetterie disponible en caisse ou sur internet. Pass sanitaire obligatoire.

L.M.


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Connaissez-vous Badman ? Sa combinaison noire luisante s’est invitée au cinéma Capitoles studios pour l’avant première du film ‘Super-héros malgré lui’.

Archicomble. Pas un siège orphelin de son propriétaire ce vendredi 3 décembre au Capitole studios Le Pontet. Un tour d’horizon et la puissance fédératrice de Philippe Lacheau se révèle. Adultes, adolescents, familles entières, enfants, tous se sont donnés rendez-vous pour une épopée saveur Marvel, ou Dc Comics, c’est selon. « Quelle ambiance de folie ce soir, la salle est blindée ! Merci infiniment », se réjouit le réalisateur et acteur Philippe Lacheau en tournée promotionnelle avec le coréalisateur Julien Arruti. Lorsqu’on lui demande où est passé Tarek Boudali, voilà qu’il prend son téléphone et l’appelle en direct. La cool attitude, une répartie à la pointe, un humour cassant qui épouse parfaitement les codes de la jeunesse, le tout dans un pull décontracté avec casquette. La marque de fabrique du quarantenaire.

Il faut dire que le monsieur a fait du rire son empire. On ne compte plus les Babysitting 1 et 2, les Nicky Larson ou autre Alibi.com. Le réalisateur est coutumier des salles et surtout du Capitole studios où il y rencontre son public pour la énième fois. A la question de savoir pourquoi il ne s’aventure pas hors des contrées de l’humour pour goûter au drame : « je ne pense pas que les gens voudraient me voir dans ce registre ». La réponse de la salle est unanime, le public veut rire et oublier l’atmosphère oppressante de la 5e vague qui se profile. L’auditoire est conquis par la vitalité du duo. Le petit Maël descend de son siège pour offrir un jeu de foot, une autre fan offre des figurines Nicky Larson. Le jeune Lorenzo négocie même un rôle dans le prochain film sur une partie de pierre-papier-ciseaux. Il gagnera, début de la gloire.

« Apprenti comédien en galère, Cédric décroche enfin son premier rôle dans un film de super-héros. Un soir, alors qu’il emprunte la voiture de tournage, il est victime d’un accident qui lui fait perdre la mémoire. À son réveil, vêtu de son costume de justicier et au milieu des accessoires du film, il est persuadé d’être devenu le personnage du film avec une mission périlleuse à accomplir. Mais n’est pas héros et encore moins super-héros qui veut… Et encore moins Cédric », détaille le synopsis du film.

Comment prendre les codes qui font l’ADN et le succès des plus grandes productions Marvel, se les approprier et tourner le tout au ridicule succulent. Combinaison, slow motion, musique de super-héros, Avengers de seconde main, justicier masqué qui perd son pantalon, et affaire de cœur à la Spiderman. Le tout sur un fond de conflit familial avec un fils qui tente désespérément de voir les yeux de son paternel briller de fierté. Les actions s’enchainent à un rythme endiablé, peut-être un peu trop ? Les situations comiques autour du sexe nourrissent presque toutes les facéties. On regrettera ce ressort un peu trop usé. En revanche, mention spéciale pour les traditionnelles scènes de combat qui surprennent par leur réalisation calibrée et quelques effets spéciaux ambitieux.

Chaque élan pour rétablir la justice et sauver l’opprimé tourne littéralement au fiasco. On s’en délecte. Les super-héros dévoilent leurs failles, leur côté gauche, leur humanité en fin de compte. La puissance de cette comédie ? Sa dimension cocasse, rocambolesque, abracadabrantesque. L’écriture est rondement menée, les scènes se font écho, les péripéties gratifient de l’effet papillon. Chaque action a des conséquences hilarantes sur les autres. La narration révèle toutefois quelques faiblesses. Des passages un peu décousus et des passerelles entre la vie de super-héros et la vie de livreur quelques fois légères. Mais le public suit le fil narratif avec aisance, en témoignera une dame qui hurlera de rire dans la pénombre au fond de la salle.

Au cinéma le 9 février 2022. Tous les films à l’affiche au Capitole studios : cliquez ici.

Lire aussi : ‘Permis de construire’ en Corse, quel chantier !


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Venue samedi dernier au cinéma ‘Capitole’ du Pontet avec une partie des acteurs et le producteur du long-métrage, Dominique Besneard, Charlotte de Turckheim a parlé de la dictature de l’apparence, de la chasse aux kilos, du business des régimes en tous genres, de l’obsession du body-building. « L’essentiel est de se sentir bien dans sa peau. Le corps est un élément de notre vie, pas toute notre vie. »

Tourné là où elle habite, les Alpilles, entre Fontvieille, Les Baux et Eygalières, au grand air, en pleine nature, ce film met en scène un groupe d’ados en surpoids et en cure « jeûne – détox » dans un mas tenu par la réalisatrice et Lola Dewaere, (fille du regretté Patrick Dewaere) dont c’est le 1er long-métrage au cinéma.

La réalisatrice explique : « Les jeunes comédiens m’ont confié leur corps, parfois douloureux. J’ai voulu faire sourire sans me moquer d’eux, être drôle mais pas méchante, pourtant les ados sont souvent très cruels entre eux ». Avoir une taille de guêpe ne rend pas forcément heureux. Dans une station thermale, tous les curistes, jeunes et vieux, gros et maigres ont le même peignoir blanc, ils sont égaux. Charlotte de Turckheim a un regard souriant, bienveillant, émouvant sur les « dodus », elle ne sombre pas dans le pathos. Son film donne confiance en soi, quelle que soit son apparence physique. Trop forte, Charlotte !


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Philippe Lacheau (réalisateur et acteur) et Julien Arruti (acteur) font une halte au cinéma Capitole studios Le Pontet pour l’avant-première du film ‘Super-héros malgré lui’, vendredi 3 décembre à 19h15.

Parmi les acteurs à l’affiche du film : Alice Dufour, Jean-Hugues Anglade, Rayane Bensetti et Saverio Maligno. L’histoire ? Apprenti comédien en galère, Cédric décroche enfin son premier rôle dans un film de super-héros. Un soir, alors qu’il emprunte la voiture de tournage, il est victime d’un accident qui lui fait perdre la mémoire. A son réveil, vêtu de son costume de justicier et au milieu des accessoires du film, il est persuadé d’être devenu le personnage du film avec une mission périlleuse à accomplir. Mais n’est pas héros et encore moins super-héros qui veut… Et encore moins Cédric.

Billetterie disponible en caisse ou sur internet. Pass sanitaire obligatoire.

L.M.


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Avec un sujet fort et universel : le cancer. Mot tabou, qui, face à la maladie, évoque notre impuissance, notre culpabilité, notre solitude, notre tristesse, notre honte, voire notre courage à la combattre.

C’est Emmanuelle Bercot (auteur de « La fille de Brest » sur le combat du docteur Irène Frachon contre le laboratoire Servier qui a commercialisé le Médiator) qui réalise ce film. « J’avais envie de faire un mélo autour de l’idée « c’est quoi mourir de son vivant? »

Elle choisit un prof de théâtre d’une quarantaine d’années(Benoît Magimel) atteint d’un cancer incurable, sa mère (Catherine Deneuve) et un médecin d’origine libanaise (Gabriel Sara) qui joue son propre rôle d’oncologue : « Il est l’humanité-même du film, ni sombre, ni cynique, ni pessimiste, mais sympa, chaleureux, il insuffle de la joie de vivre. De même, le personnel soignant a été filmé dans un hôpital de la région parisienne, j’ai préféré avoir ces professionnels de la santé plutôt que des comédiens dont les gestes et les déplacements dans les couloirs, auraient eu moins de justesse » précise la réalisatrice.

Autre personnage à part entière de ce film, la musique, qui fait émerger un supplément d’âme à l’ensemble, avec une partition originale du compositeur Eric Neveux, mais aussi du Gerschwin, une version rauque de « Voyage voyage », le tango « El choclo » et des préludes de Bach revisités façon jazzy par le pianiste Jacques Loussier. « J’ai été marquée, quand j’ai visité le service du professeur, par des séances de musicothérapie ou de danse qui redonnent ponctuellement le sourire aux malades » ajoute Emmanuelle Bercot.

Avant-première au Capitole studios le 12 novembre dernier. Crédit photo: Capitole studios

Dans « De son vivant », il n’y a ni mystère, ni miracle. On sait dès le début que le malade n’a que quelques mois à vivre, finalement ce sera un an, quatre saisons ponctuées par la végétation des arbres qui l’entourent et une musique de plus en plus grave, qui passe des cordes au saxophone ou à l’harmonica. Et le déroulé du scénario s’articule autour d’une palette de sentiments, de nuances parfaitement suggérées par le jeu de Benoît Magimel. Du déni de la maladie à l’acceptation, la résignation, en passant par la sidération, la dépression, la colère et la révolte. Le comédien qui puise en lui des ressources intenses de sensibilité, d’intuition pour évoluer avec la maladie. « J’ai voulu gérer ma transformation physique, ma fragilité grandissante, mais il ne s’agissait ni de déchéance, ni de décrépitude. J’ai dû perdre des kilos, mais comme le Covid a coupé le tournage en deux temps, j’avais repris du poids entre-temps. Pour avoir des joues plus creuses, j’ai demandé à mon denstiste de dévisser des pivots, ma voix, son débit, son timbre aussi ont changé, j’avais la trouille. Je suis un homme différent aujourd’hui ».

Quant à la maman, interprétée par Catherine Deneuve qui, pendant la suspension du tournage pour confinement a été soignée pour un AVC, elle a trouvé très difficile voire pénible de jouer ce personnage « Elle est très maternelle dans la vie », explique la réalisatrice, « Elle a été bouleversée par le scénario, elle a senti l’épreuve intime que cela allait être. Elle parle même de « sa » maladie, alors que c’est celle de son fils », une mère omniprésente, aimante, de plus en plus impuissante qui finit par accepter l’inacceptable, le départ de son petit, de son poussin avant elle.

Benoî Magimel et Emmanuelle Bercot pour l’avant-première du film au Capitole studios. Crédit photo: Capitole studios

Et Emmanuelle Bercot d’évoquer le mot « orphelin » (quand on perd ses parents), terme qui n’a pas d’équivalent quand on perd un enfant. Elle cite Delphine Horvilleur, rabbin, qui dans son livre « Vivre avec nos morts » parle du mot hébreu « shakoul » qui pourrait bien traduire ce que vit un parent endeuillé et qui vient du monde végétal. « Une branche de vigne dont on a vendangé le fruit, qui est amputée d’un grain, dont le bourgeon s’assèche, bref, un bout de vie qui l’a quittée ». Mais n’allez pas croire que ce film soit mortifère. Il est émouvant, éprouvant, mais aussi lumineux et optimiste. C’est un hymne à la vie. Avant de partir, l’important est « De ranger le bureau de sa vie », comme dit le docteur, « Savoir dire au revoir à ses proches » explique Benoît Magimel.

« De son vivant » sortira le 24 novembre (Capitole du Pontet).


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Inspirées du livre éponyme de Karine Tuil édité chez Gallimard et couronné en 2019 du Prix Interallié et du Goncourt des Lycéens, ‘Les choses humaines’ sont inspirées d’un fait-divers : une jeune femme victime d’un viol dépose plainte contre son agresseur.

Pas manichéen
En 2h18, ce thriller social interroge la société, son rapport au féminisme, à la culture du viol. Ni noir, ni blanc, ni manichéen, il dissèque la complexité des protagonistes, ‘Lui’, ‘Elle’, leur famille respective, les jugements à l’emporte-pièce et au napalm des réseaux sociaux. En cette ère post ‘#Metoo’, Yvan Attal prend son temps, du recul, donne la parole aux deux camps, suscite la réflexion, le débat pour que chacun se forge son opinion en son âme et conscience sans céder à l’air du temps et à l’emballement médiatico-judiciaire.
Avec une mère féministe à tout-crin qui n’a pas de mots assez durs contre les oppresseurs mâles (Charlotte Gainsbourg), un père septuagénaire, toujours vedette de télévision, aussi cynique et libidineux que désinvolte (Pierre Arditi), Alexandre (Ben Attal), brillant étudiant en Californie est tour à tout touchant, égoïste, aimé, détesté, arrogant. Il est accusé d’avoir abusé de Mila, dont on ne sait si elle est sous son charme ou son emprise et surtout, si elle est ou non consentante.
Les questions fusent tout au long des images : la violence sexuelle est-elle incontestable ou ressentie ? L’accusé forcément cruel et la victime assoiffée de vengeance ? Elles ont été posées, à l’issue de la projection au réalisateur Yvan Attal et à Charlotte Gainsbourg venus présenter le film en avant-première au Capitole.

Ne pas trahir les femmes violées
« Je ne voulais pas trahir les femmes violées, explique Yvan Attal. Mais je ne voulais pas non plus accabler le jeune homme accusé de viol à 22 ans. L’instruction judiciaire de cette affaire a duré 30 mois, c’est long, c’est dire si tous les témoignages ont été passés au crible, recoupés, décryptés, pour comprendre le déroulement des faits. J’ai aussi souhaité montrer qu’on ne peut pas avoir un avis tranché en deux secondes, en hurlant avec les loups sur internet. Juger est difficile. Dans ce film, plus de deux vies sont gâchées, celle du ‘violeur’ présumé, celle de la victime, mais aussi celles de leurs familles. »
Et le réalisateur filme en lents et longs plans-séquences la plaidoirie de l’accusation et de la défense, comme l’interrogatoire au scalpel de la jeune Mila à la barre devant la Cour d’Assises.
Quant à Charlotte Gainsbourg, qui interprète la maman d’Alexandre, elle avoue « Je n’ai pas choisi le jugement de Salomon, je connais mon fils, il est doux, attentionné, gentil, jamais il n’aurait violenté qui que ce soit. Je vois bien aussi dans quel état désespéré est Mila, elle ne ment pas. Mais, dans ce rôle, je suis une mère avant d’être une féministe ».
« A chacun sa vérité » comme l’aurait écrit Pirandello. En tout cas ‘Les choses humaines’ qui ont clôturé la dernière soirée du Festival de Deauville et décroché ‘Le Chabrol d’Or’ sortiront au Capitole le 1er décembre.


‘Mais qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu?’ en avant-première au Capitole studios

Mercredi 24 novembre à 19h30, l’acteur et humoriste Didier Bourdon, ainsi que le réalisateur Eric Fraticelli présenteront le film ‘Permis de construire’ en avant-première au capitole studios.

Le film fait partie de la Sélection officielle de l’Alpe d’Huez 2021. Dentiste à Paris, Romain vient de perdre son père qu’il n’a pas vu depuis des années. A sa grande surprise, ce dernier lui a laissé un terrain en héritage, ainsi qu’une dernière volonté : y faire construire la maison où il aurait aimé finir ses jours. Seul problème: ce terrain se situe en Corse…

Billetterie disponible en caisse ou sur Internet. Pass obligatoire.

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/capitole-studios/page/6/   1/1